L’ancien chef d’Etat cubain Fidel Castro est-il toujours de ce monde ? La question se pose à nouveau ces derniers jours, alors qu’un journaliste vénézuélien a annoncé jeudi 11 octobre que sa mort serait annoncée « dans les 72 heures. » .

La toute dernière sortie publique de Fidel Castro remonte déjà au mois d’avril 2012. Le 5, il rencontrait une dirigeante étudiante chilienne, Camila Vallejo. Depuis, on n’a pas revu l’homme politique.

Alors, Fidel vit-il toujours ? Selon le journaliste vénézuélien Nelson Bocaranda, connu pour avoir annoncé dans les premiers le cancer de son chef d’Etat Hugo Chavez, la mort de Castro devrait être annoncée dans les jours qui arrivent.

Si le délai annoncé des 72 heures est d’ores-et-déjà dépassé, on est tout de même en droit de se demander si l’homme politique vit toujours.

L’un de ses fils, Alex Castro Soto del Valle a tenu à « rassurer » les médias : son père est « en bonne santé, il mène ses activités quotidiennes, fait de l’exercice, lit et se maintient en forme. » .

Toutefois, des blogueurs de Miami affirment que le Comandante n’est plus, ou qu’il est en tout cas sur le point de mourir. L’américano-cubain Alberto Muller affirme tenir ses informations d’une source proche de la famille Castro : il explique que l’ancien leader serait sous respirateur artificiel, et incapable de se déplacer seul.

Depuis 2008, année de la passation de pouvoir avec son frère Raul, le Lider Maximo se fait rare, et les rumeurs sur sa mort se multiplient. A Cuba, parler de la santé de Fidel Castro est absolument tabou, ce qui incite le monde entier à spéculer sur le sujet.

A aussi peu communiquer sur l’état de santé de l’ancien leader, l’Etat cubain lui donne une dimension : celui d’un mythe vivant pour l’île qu’il a dirigé 31 ans.

Selon Human Rights Watch (HRW), l’armée syrienne aurait récemment utilisé des bombes à sous-munitions, des armes interdites dans de nombreux pays, depuis la Convention sur les armes à sous-munitions de 2008, en raison de leur extrême dangerosité pour les populations civiles. En effet, le lancement de l’une d’elles projette des milliers de charges explosives qui s’éparpillent sur une large zone.

HRW dit avoir été alerté de l’usage de ces bombes par des vidéos postées sur Internet par l’opposition.

Rappelons que plus de cent pays ont officiellement banni l’usage des bombes à sous-munitions, en vertu d’une convention entrée dans le droit international en 2010. Leur usage par le régime de Bachar el-Assad, constitue donc un argument supplémentaire pour les interventionnistes. Un argument cependant limité car la Syrie n’a pas signé ce texte, pas plus que la Russie, la Chine et les États-Unis.

C’est une résolution votée par le Conseil de Sécurité de l’ONU qui a mis le feu aux poudres. Proposée par la France, elle incite les pays d’Afrique de l’Ouest à expliciter leurs plans en vue d’une reconquête du Nord du Mali. 

François Hollande a expliqué que la France appuierait la mise en oeuvre de cette intervention, « matériellement et logistiquement » . Mais il a également précisé qu’aucun soldat français ne participerait à l’opération militaire.

Oumar Ould Hamaha, un haut responsable du Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), allié d’AQMI, a répondu à ces déclarations samedi :  » La vie des otages français est désormais en danger à cause des déclarations du président français qui veut nous faire la guerre. Lui-même, sa vie est désormais en danger. Il faut qu’il le sache. » .

Il faut en effet rappeler que neuf européens, parmi lesquels six Français, sont retenus comme otages au Sahel depuis septembre 2010.

Le djihadiste Oumar Ould Hamaha a ajouté à ses précédentes déclarations : « Hollande est désormais en danger, et il veut ouvrir la porte de l’enfer aux otages français, nous sommes prêts à toutes les éventualités. » .

Ces violentes menaces font craindre pour la vie des otages détenus au Mali. La participation de François Hollande à la reconquête du nord du pays, même sans intervention militaire, a visiblement enflammé les responsables d’Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI).

Le président Hollande est resté ferme face à ces violents propos : « C’est en montrant une grande détermination pour tenir notre ligne qui est celle de la lutte contre le terrorisme que nous pouvons convaincre les ravisseurs qu’il est temps, maintenant, de libérer nos otages. » .

 

Crédit Photo : Michel Heuler, AP.

Le leader des indépendantistes flamands de la Nouvelle alliance flamande (N-VA), Bart De Wever, a remporté dimanche 14 octobre les municipales à Anvers et son parti a réussi à s’implanter dans toute la Flandre.

Après le dépouillement de la moitié des bureaux à Anvers, la liste Nouvelle alliance flamande était créditée de 37,5% des voix, soit 23 sièges sur 55. Celle du bourgmestre (maire) sortant, le socialiste Patrick Janssens, n’aurait obtenu que 28,7% des voix et 17 sièges au conseil municipal.

La défaite de Patrick Janssens met fin à plus de 80 ans de règne socialiste sur la ville. Il appartient maintenant à Bart De Wever de former une coalition pour diriger la première ville de Flandre.

La N-VA fait une percée dans l’ensemble de la Flandre, obtenant des scores compris entre 20 et 30%, selon des résultats partiels.

Résumant l’état d’esprit d’une part toujours plus large des flamands, Bart De Weber, lors de son dernier discours de campagne, avait déclaré : « Nous en avons assez! Assez d’être pris pour des vaches à lait. Nous n’en pouvons plus de l’immobilisme fédéral. Nous n’acceptons plus la mauvaise gestion économique ». Son objectif affiché est d’aborder en position de force les législatives prévues en 2014; qui pourraient être décisives pour l’avenir du pays.

François Hollande, interrogé hier par RFI/France24/TV5Monde sur la position de Ban Ki-Moon, le secrétaire général des Nations Unies, qui avait plaidé mercredi, dans un entretien avec l’AFP, pour qu‘ »avant toute opération militaire [au Nord-Mali], il y ait des négociations politiques et un dialogue », a répondu « Discuter avec qui ? Avec Aqmi? Qui peut imaginer qu’il puisse y avoir là des conversations qui puissent être utiles? »

Il a de nouveau plaidé, « au nom de la paix, au nom des droits humains« , pour « une résolution aux Nations unies, au Conseil de sécurité, dans les jours qui viennent sur le principe d’une force qui pourrait être déployée si les Africains en décidaient« . « Et ensuite il y aurait une autre résolution du Conseil de sécurité pour mettre en oeuvre ce que pourrait être cette force », a-t-il ajouté.

Le chef de l’Etat a rappelé sa position : la France offrira, si on lui demande, un « soutien logistique », « mais pas d’hommes au sol« .

François Hollande débute aujourd’hui sa première visite en Afrique en tant que chef de l’Etat.

Certains Nord-Américains auraient bien pu se briser les dents en mangeant trop rapidement leur bol de « Mini-wheats ». Le groupe Kellog’s a décidé de rappeler plus de trois millions de paquets de céréales dans lesquels pourraient se trouver des morceaux de métal.

Les Américains, Canadiens et Mexicains qui auraient dans leur placard des paquets de « Mini-Wheats » dont les dates de péremption courrent d’avril à septembre 2013 ne doivent surtout plus les consommer.

Le géant de l’agroalimentaire Kellogg’s a annoncé que des fragments de métal, issus d’une machine endommagée de la chaîne de production, seraient susceptibles d’y être retrouvés.

Ce type de rappel de produits alimentaires est assez régulier : ils peuvent être liés à la suspicion de la présence dans le produit d’une bactérie, d’un corps non-alimentaire, ou à un défaut de fabrication.

Plusieurs dizaines de personnes auraient été torturées par la police grecque, après leur arrestation lors d’une manifestation contre le parti d’inspiration néonazie Aube Dorée.

Des agents du GADA, l’équivalent pour la région d’Athènes de la police judiciaire parisienne, se seraient en effet livrés à de véritables séances de violences collectives sur au moins deux groupes de manifestants. Le « Guardian », qui publie les témoignages de certains manifestants, affirme avoir pu constater les blessures infligées et en publie quelques photos.

Le premier groupe  a été interpellé alors qu’il manifestait contre l’attaque d’un centre communautaire tanzanien par une centaine de sympathisants d’Aube Dorée. Les manifestants affirment avoir constamment fait l’objet de violences et d’humiliations au cours de leur détention. Régulièrement frappés et giflés, ils ont ainsi été « utilisés comme cendrier » par policiers car ces derniers estimaient qu’ils « puaient« . D’autres affirment avoir été brûlés avec des briquets. La police leur aurait également interdit de boire et de voir leur avocat durant 19 heures. « Nous avions si soif que nous avons bu l’eau des toilettes », raconte une manifestante. Le second groupe interpellé le lendemain, lors d’une manifestation de soutien au premier, témoigne de scènes d’humiliations similaires.

La police grecque a plusieurs fois été accusée de proximité avec l’Aube dorée,  qui a fait son entrée en juin dernier au Parlement grec où il compte 18 député.

La justice russe a confirmé, à l’issu du procès en appel, la condamnation à deux ans de travaux forcés dans un camp pour deux des membres du groupe Pussy Riot.

La troisième membre du groupe, Ekaterina Samoutsevitch, qui avait écopé d’une peine identique en première instance et avait récusé ses avocats il y a dix jours, a en revanche vu sa peine suspendue par la cour d’appel.

Les avocats des trois jeunes femmes, qui avaient travaillé jusqu’ici de manière très étroite, avaient affirmé que Ekaterina Samoutsevitchla avait annoncé qu’elle pourrait rompre l’unité du groupe en plaidant coupable dans l’espoir d’obtenir une peine plus clémente. Ce qui vient de se produire.

Les trois musiciennes sont jugée pour avoir chanté une «prière punk» contre Vladimir Poutine, dans une chapelle.

Un homme transportant un véritable arsenal a été arrêté à l’aéroport de Los Angeles, peu de temps avant d’embarquer pour Boston.

Grosse frayeur pour les agents de sécurité de l’aéroport de Los Angeles, vendredi dernier.

Alors qu’il passe les douanes, un Américain déclare à l’officier qui l’interroge porter sur lui un couteau. Mais le douanier, avisé, remarque que l’homme porte également sur lui un gilet par balles, et surtout cache des pantalons ignifuges (autrement dit non-inflammables) sous son manteau.

L’agent décidé alors de fouiller les bagages du suspect, après que celui-ci ait nié posséder produits dangereux ou armes sur lui.

Il découvre alors un véritable arsenal : une hachette, d’autres couteaux, des housses mortuaires, plusieurs matraques, un masque respiratoire, des chaînes, une grenade fumigène… Bien plus qu’il n’en faut pour commettre une série de meurtres, voire même un attentat.

L’homme a logiquement été interpellé. On lui reproche principalement le transport de la grenade fumigène : « Lorsqu’elle est déclenchée dans un espace suffisant, une grenade fumigène répand sa fumée sur environ 12.000 mètres cube, assez pour remplir la cabine d’un avion commercial. (…) Lorsqu’elle est déclenchée dans un espace confiné, elle peut mettre le feu. » , a expliqué un agent. Son transport est formellement prohibé sur les avions de ligne.

Mais ce qui interpelle surtout les autorités américaines, c’est que cet homme n’ait pas été arrêté à Incheon (Corée-du-Sud), d’où venait l’avion.

Onze ans après les attentats du 11 septembre 2001, la sécurité dans les aéroports s’est-elle relâchée, ou le cas de cet Américain est-il isolé ? Présenté mardi devant la justice, il risque, s’il est condamné, jusqu’à cinq années d’emprisonnement.

Malala Yousufza a 14 ans, vit à Mingora (la principale ville de la vallée de Swat, dans le nord-ouest du Pakistan), et s’est fait connaître grâce à son combat contre les islamistes, notamment sur la question du droit des femmes à l’éducation.  Hier, mardi 9 octobre, alors qu’elle sortait de l’école et s’apprêtait à monter dans le bus de ramassage scolaire, des combattants du Mouvement des talibans du Pakistan ont tenté de l’assassiner. Elle se trouve actuellement dans un état grave, à l’hôpital de Mingora, blessée par balle à la tête et au cou.

«Elle était pro-occidentale, elle parlait contre les talibans et elle considérait le président (américain Barack Obama) comme son dirigeant idéal», a expliqué un porte-parole des talibans, Ehsanullah Ehsan.

La notoriété de la jeune fille remonte à 2009, quand elle avait dénoncé sur un blog de la BBC les violences commises par les talibans, qui incendiaient les écoles pour filles et assassinaient leurs opposants dans la vallée de Swat, comme dans les régions voisines depuis 2007. Elle avait reçu l’an dernier le premier prix national pour la paix créé par le gouvernement pakistanais et avait fait partie des personnes sélectionnées au prix international des enfants pour la paix de la fondation néerlandaise Kids Rights.

L’assaut a été condamné par le président Asif Ali Zardari, qui a réaffirmé la détermination de son gouvernement à combattre les rebelles islamistes et à défendre le droit des femmes à l’éducation.

Le maire conservateur de Londres, Boris Jonhson, a estimé que la politique fiscale française était la « pire tyrannie depuis 1789 ».

«Vous êtes tous bienvenus», a-t-il déclaré, lors du congrès du parti conservateur, lundi à Birmingham, à l’adresse des français songeant à fuir la taxe à 75% sur les plus hauts revenus. Ces propos font échos à ceux du premier ministre David Cameron qui, trois mois auparavant, s’était dit prêt à «dérouler le tapis rouge» aux exilés fiscaux français, «cela paiera nos services publics et nos écoles», avait-il ajouté.

Rappelons que François Hollande a annoncé 20 milliards d’euros de hausses d’impôts supplémentaires pour 2013; et que, malgré la polémique, il a maintenu le principe d’une taxe de 75% pour les contribuables gagnant plus d’un millions d’euro par an, sur les revenus dépassant cette somme – une super-taxe qui concernera «2000 à 3000 personnes» et durera «le temps du redressement» soit deux ans.

 

Les militants Greenpeace ont une nouvelle fois fait la preuve des défaillances des dispositifs de sécurité des centrales nucléaires. Mardi 9 octobre ils sont parvenus à pénétrer à l’intérieur de deux centrales suédoises, lors d’une opération baptisée « stress test ».

Selon l’organisation écologiste, près de soixante-dix activistes ont pris part à ces opérations menées à la centrale de Forsmark, au nord de Stockholm, et à la centrale de Ringhals, dans le sud-ouest du pays.

Selon la police et le personnel de sécurité des centrales, seize militants ont été arrêtés à Ringhals et quarante-trois à Forsmark.  S’ils n’ont pas réussi à pénétrer les bâtiments de la centrale, ils ont quand même pu franchir les barrières de sécurité.

« Nous espérons que les problèmes de sécurité dans les centrales nucléaires suédoises vont ainsi être prises au sérieux », a expliqué l’organisation dans un communiqué. Elle a appelé par ailleurs la ministre de l’environnement suédoise, Lena Ek, à « fermer immédiatement les réacteurs ». Dix réacteurs nucléaires sont toujours en activité en Suède.

C’est sans doute un effet collatéral du débat de mercredi dernier dont Barack Obama, au dire des commentateurs, était sorti perdant. Pour la première fois depuis le lancement de la campagne, Mitt Romney dépasse Barack Obama dans un sondage national.

Selon une enquête Pew, diffusée le lundi 8 octobre, Mitt Romney recueille 49% des intentions de vote chez les électeurs dits « probables »- ceux qui sont le plus susceptibles de voter- contre 45% pour son rival. Chez les électeurs inscrits sur les listes électorales, les deux candidats sont à égalité avec 46 %.

Dans la dernière étude du Pew Center, réalisée à la mi-septembre, Barack Obama bénéficiait d’une avance conséquente chez les électeurs susceptibles de voter (51 % à 43 %) et chez ceux inscrits sur les listes électorales.

Néanmoins, dans un système électoral organisé Etat par Etat, Barack Obama conserve l’avantage : selon les projections, il aurait encore une légère avance en terme de grands électeurs, en particulier dans les fameux « Etats-clefs ».

La Corée du Nord a affirmé mardi posséder des missiles stratégiques capables de frapper le territoire des Etats-Unis.

«L’armée révolutionnaire (de Corée du nord), y compris ses forces de missiles stratégiques, ont placé à portée de tir non seulement les forces américaines dans la péninsule coréenne mais aussi le Japon, Guam (territoire américain du Pacifique, ndlr) et même le territoire des Etats-Unis», a affirmé le porte-parole de la Commission de la Défense nationale dans un communiqué diffusé par l’agence officielle de presse nord-coréenne KCNA.

Pyongyang, a-t-il ajouté, se tient prêt à affronter n’importe quel ennemi, « capacité nucléaire contre capacité nucléaire, missile contre missile ».

Plusieurs experts sud-coréens interrogés par l’AFP estiment qu’il s’agit sans doute d’un énième « coup de bluff » de la République populaire démocratique de Corée, qui va d’échec en échec dans ses efforts pour développer des missiles intercontinentaux, destiné à répondre à l’accord conclu dimanche entre Washington et Séoul et permettant à la Corée du Sud de tripler quasiment la portée de ses missiles balistiques, qui couvriront ainsi la totalité de la Corée du Nord.

«Il n’y a aucune preuve que la Corée du Nord ait réussi un test de missile d’une portée suffisante pour frapper le territoire américain», a ainsi expliqué Yun Duk-Min, professeur à l’Académie nationale de diplomatie à Séoul.

Hugo Chavez est parvenu à se faire élire, avec 54,42% des voix, pour un nouveau mandat de 6 ans.

«Merci à mon peuple aimé !!! Vive le Venezuela !!! Vive Bolivar !!!» et «Merci mon dieu ! Merci à tous et à toutes», a aussitôt écrit sur son compte Twitter le vainqueur. Le candidat de l’opposition, Henrique Capriles Radonski, a reconnu sans délai sa défaite et félicité le chef de l’Etat. « Pour gagner, il faut savoir perdre » a t-il déclaré.

Au pouvoir depuis 1999, le président de 58 ans a été élu pour la quatrième fois consécutive à la tête du pays disposant des plus importantes réserves de pétrole au monde. Il a une nouvelle fois pu compter sur le soutien des classes populaires, qui ont indéniablement profité des nombreux programmes sociaux mis en place sous sa présidence- selon la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (Cepalc), qui dépend de l’ONU, la pauvreté a baissé de 20,8% entre 2002 et 2010 au Venezuela.

La question tabou de la campagne électorale revient maintenant au premier plan : malade d’un cancer dont la nature est « secret défense », opéré deux fois, Hugo Chavez, ira-t-il jusqu’au bout de son nouveau mandat de six ans ? Selon les observateurs de sa campagne, ses forces sont diminuées : il a réduit considérablement le nombre de déplacements et de réunions publiques et multiplié les absences.

La gauche latino américaine, quoiqu’il en soit, n’a pas tardé à saluer sa victoire.« La victoire de Chavez est aussi la victoire de tous les peuples d’Amérique latine qui luttent avec leur dignité, souveraineté et destin propres », a estimé le président bolivien Evo Morales.

Kizza Besigye, le leader du principal parti d’opposition ougandais, le Forum pour le changement démocratique, a été arrêté par la police ougandaise cette après-midi au moment où ses sympathisants tentaient de se mobiliser dans les rues de Kampala, la capitale du pays, avant les cérémonies de célébration des 50 ans d’indépendance prévues ce vendredi.

C’est la deuxième fois que cela lui arrive cette semaine : mardi dernier il avait été arrêté au marché de Kisekka à Kampala, alors qu’il se rendait au lancement d’une campagne baptisée Walk to Freedom; mais il s’était déjà retrouvé dans cette situation  à plusieurs reprises au cours des deux dernières années pendant des manifestations organisées pour dénoncer la hausse des prix.

Au moins dix personnes ont été tuées par les forces de sécurité en 2011 au cours de la répression brutale des manifestations de l’opposition organisées contre les hausses sur le prix des denrées alimentaires et de l’essence.

Un classement du Times Higher Education pour l’année 2012-2013 ouvre la porte à deux nouvelles universités françaises. Globalement, les meilleurs résultats sont obtenus par des universités anglo-saxonnes.

Les Universités Paris-Sud et Grenoble 1 ont fait leur entrée dans un grand classement international, en accrochant respectivement les 92ème et 180ème places.

L’établissement qui réalise la meilleure performance, en se plaçant au 59ème rang, est l’Ecole Normale Supérieure (ENS) de Paris, talonnée trois places plus loin par Polytechnique.

La première Université française, à la 81ème place, est la parisienne Pierre et Marie Curie.

Et les premières places  ?

Le top 10 est 100% anglo-saxon : sept établissements américains, trois britanniques.

Les universités asiatiques, un peu plus loin dans le classement, réalisent toutefois une belle progression dans le palmarès.

L’Université de Tokyo, la première, se situe à la 27ème place.

 

La tension diplomatique est à son comble entre la Syrie et la Turquie. Le gouvernement d’Ankara a réagi suite au bombardement syrien mercredi d’une maison proche de la frontière turquo-syrienne.

Le Conseil de l’OTAN s’est réuni hier en urgence à Bruxelles sur demande de la Turquie.

Le pays dénonce une attaque syrienne sur son sol mercredi 3 octobre : cinq civils sont morts, et on dénombre une dizaine de blessés. C’est une cité frontalière, Akçakale, qui a été la cible des bombardements syriens.

En colère, les Turcs ont organisé hier des représailles contre la Syrie pour venger ses morts. Et ce jeudi, ils ont décidé de nouveaux bombardements, tuant des soldats syriens à proximité de la frontière.

Afin d’apaiser autant que possible les tensions, le ministre syrien de l’Information a exprimé «ses sincères condoléances aux familles des victimes et à nos amis, le peuple turc.» .

Cette situation gravissime inquiète toutefois la communauté internationale, qui craint de voir les deux pays se déclarer la guerre. L’OTAN devrait aujourd’hui condamner très vigoureusement l’attitude syrienne, qui témoigne d’une grave violation « du droit international. » .

Embrasée depuis plus d’un an, la Syrie est le théâtre de violences et de morts quotidiennement. On déplorait encore hier  147 tués. Un conflit armé avec la Turquie ne viendrait qu’aggraver une situation déjà dramatique dans le pays.

 

Le débat qui s’est tenu hier soir au sein de l’Université de Denver était un test grandeur nature a un mois des élections présidentielles pour Mitt Romney et Barack Obama. Le président sortant est apparu hier en difficulté, face à un candidat républicain combatif et énergique.

Mitt Romney, en retard de 3,5 points à la veille du débat, avait tout à gagner hier soir.

Il lui fallait séduire les électeurs de Floride, de l’Ohio et de Virginie (états dans lesquels il est en difficulté) et les Américains encore indécis. Il a donc décidé d’être offensif.

Barack Obama a lui opté pour un comportement différent : ses premiers mots de la soirée s’adressent à sa femme Michelle, à qui il souhaite un joyeux anniversaire de mariage.  Et si la First Lady est particulièrement appréciée des Américains, il n’est pas certain que cette entrèe en matière originale ait séduit nombre d’électeurs.

Le candidat républicain a lui enchaîné les attaques contre le président sortant. A propos de la situation économique du pays, Romney a déclaré : «  Je ne veux pas m’engager sur le même chemin que l’Espagne !  » .  Et, s’adressant à Obama :  » Vous aviez promis de diviser les déficits par deux, et ils ont augmenté. »

Mitt Romney a également attaqué le gouvernement Obama : «  Quand le gouvernement croit qu’il a toutes les réponses et peut faire mieux que les individus, cela ne marche pas ! (…) La preuve, c’est que de plus en plus de personnes ont besoin d’aides pour acheter à manger. » .

Le président Obama a souvent peiné pour trouver des réponses appropriées à ces nombreuses piques. Les commentateurs lui ont reproché de souvent baisser la tête et de prendre de nombreuses notes lors des interventions de son adversaire, ne donnant pas l’image d’un président offensif.

Relevons toutefois quelques bons mots du candidat Obama : il a notamment rebondi sur la question des déficits, dont Mitt Romney lui faisait le reproche : «  Les maths, le bon sens et l’histoire ont montré les résultats des républicains par le passé » taclant les gouvernements Bush père et fils, ainsi que l’ère Reagan.

En conclusion, les deux candidats ont chacun donné la vision de leur engagement dans cette course présidentielle :

Barack Obama a misé sur une déclaration à la tonalité plus modeste que combative  :  » Il y a quatre ans, j’avais dit que je n’étais pas un homme parfait et que je ne serais pas un président parfait. Mais ma promesse, c’était de ma battre chaque instant pour la classe moyenne. J’estime l’avoir tenue. Si vous me réélisez, je continuerai à la faire. » .

Mitt Romney a lui opté pour un ton plus dynamique et ouvert sur l’avenir, profitant des dernières minutes de paroles pour affaiblir son adversaire : «  Je suis inquiet de la direction dans laquelle va le pays. Nous avons le choix entre deux chemins. Celui du président Obama continuera avec des salaires en baisse et des prix en hausse. Le mien aidera à créer 12 millions d’emplois.  » .

A la traine dans les sondages depuis plusieurs mois, le républicain Romney a, sans nulle doute, beaucoup mieux réussi son oral que le président Obama.

Un second débat entre les prétendants à la Maison Blanche aura lieu le 16 octobre. Auparavant, le colistier de Mitt Romney, Paul Ryan, affrontera le vice-président Joe Biden le 11 octobre.

 

 

Une pétition demandant au gouvernement suisse de transmettre la liste des Grecs ayant un compte bancaire en Suisse « pour contribuer à sauver le peuple grec » a été lancée mardi à Genève.

La pétition, adressée au Conseil fédéral (gouvernement suisse), a été lancée par Paolo Gilardi, un militant syndicaliste et activiste de gauche établi à Genève. Il s’appuie sur un précédent : la transmission des noms de plusieurs milliers de citoyens américains ayant des comptes en Suisse pour échapper au fisc américain, « afin de sauver les activités de la banque UBS aux Etats-Unis ».

D’après l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, l’évasion fiscale grecque représentait en 2010 l’équivalent de deux fois et demi le PIB du pays, soit 550 milliards d’euros.

La Suisse et la Grèce sont en train de négocier un accord pour régulariser les fonds non déclarés. Cet accord permettrait au contribuable grec fraudeur de préserver son anonymat, mais son argent placé en Suisse serait taxé. Cependant, le 1er octobre le ministère grec des finances a annoncé qu’il voulait identifier ses exilés fiscaux en Suisse, grâce à un CD provenant d’une banque suisse et contenant des listes de ressortissants qui détiennent des comptes non déclarés.

Selon une statistique de la Banque nationale suisse, les clients grecs ont déposé en 2011 l’équivalent de quelque 4,3 milliards de francs suisses (3,5 milliards d’euros) sur des comptes en Suisse, soit 1,5 milliard de plus qu’un an auparavant. Personne, néanmoins, ne connait le montant total des fonds grecs dissimulés en Suisse.

Le bruit revient avec insistance, et, s’il n’est pas assourdissant, son écho risque de se propager un certain temps. Kadhafi, selon plusieurs sources, aurait été tué non par la foule lyncheuse, comme le veut la version officielle, mais par un agent français agissant sur ordre de l’Elysée.

C’est du moins ce qu’affirmait, samedi, le journal italien le Corriere della Serra, en s’appuyant sur le témoignage de Rami El Obeidi, responsable à l’époque des renseignements extérieurs du Conseil national de transition libyen.

Lundi, c’était au tour du Daily Telegraph. Citant lui aussi Rami El Obeidi, il affirmait que le numéro de téléphone de Kadhafi -qui aurait été localisé à Syrte grâce à son téléphone satellite- aurait été donné à la France par Bachar el-Assad en échange d’une promesse de clémence élyséenne.

Des affirmations corroborées par les dire de l’ancien Premier ministre du Conseil national de transition libyen, Mahmoud Jibril qui affirme, dans une interview à la chaîne égyptienne Dream TV, que « c’est un service de renseignements étranger » qui a tué l’ancien raïs libyen. « Kadhafi était en possession de plusieurs secrets et détenait des documents. Il entretenait des relations avec un certain nombre de services étrangers« , a-t-il précisé.

Interrogé hier par Médiapart, Rami el Obeidi a maintenu ses accusations, ajoutant même de nouveaux détails. «Vous devez regarder un peu plus en détail les fréquentes visites de Cécilia Sarkozy en Libye. Selon mes informations, les paiements n’ont pas eu lieu d’un coup, mais de manière partielle, notamment au travers de Nouri Mesmari, l’ancien chef du protocole du régime Kadhafi», a-t-il assuré.

Rappelons qu’au moment où Nicolas Sarkozy avait pris la tête de la croisade internationale contre la dictature libyenne, Kadhafi avait menacé de révéler un « grave secret » sur le financement de sa campagne en 2007; et qu’en 2011 son fils Saif al-Islam Kadhafi avait affirmé que la Libye avait contribué au financement de cette campagne. A l’appuie de cette thèse, le site Médiapart publiait, en mars de cette même année, une note de compte rendu du gouvernement français indiquant que Nicolas Sarkozy aurait rendu visite au colonel Kadhafi à plusieurs reprises en 2007 pour prendre possession de pas moins de 50 millions d’euros qui lui aurait été remis en secret pour financer sa campagne électorale

Le politologue Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam), réfute cependant la théorie selon laquelle Kadhafi aurait été éliminé parce qu’il en savait trop. « Le fils de Muammar Kadhafi Seif el-Islam et son ex-chef des renseignements Abdallah el-Senoussi seraient au courant d’au moins 90 % de ses dossiers secrets. Or, eux sont toujours en vie », explique-t-il.

Un graffiti en hébreu insultant Jésus a été inscrit mardi sur la porte d’entrée d’un monastère franciscain du Mont Sion à Jérusalem, a indiqué la Custodie de Terre sainte sur son site.

Les inscriptions « Jésus, fils de p… » et « Le prix à payer » ont été taguées à la peinture bleue sur la grille d’entrée du couvent Saint-François. Le mode opératoire rappel de précédents incidents attribués à des extrémistes juifs, notamment l’incendie de la porte du monastère catholique de Latroun, accompagné d’inscriptions sur les murs, en septembre.

Dans un communiqué, les évêques catholiques de Terre sainte ont fait part de leur « profonde consternation face à de tels agissements ». Le président israélien, Shimon Pérès, a quant à lui condamné des « actes qui vont à l’encontre de la morale et des valeurs du judaïsme et font grand mal à l’Etat d’Israël ».

Du côté palestinien, le négociateur Saëb Erakat a fustigé « une culture de haine et de racisme qui après 45 ans d’occupation s’est généralisée chez les Israéliens », dénonçant en parallèle l’irruption de juifs extrémistes mardi matin sur l’esplanade des Mosquées de Jérusalem, troisième lieu saint de l’islam.

Des ultras de la colonisation israélienne mènent depuis des années une politique dite du « prix à payer », consistant à se venger sur des villageois palestiniens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, des décisions gouvernementales qu’ils jugent hostiles à leurs intérêts.

La marine mexicaine a annoncé, mercredi, avoir capturé l’un des barons du cartel Zetas, signant un succès dans la lutte que le gouvernement livre contre les trafiquants de drogue dans le pays.

Los Zetas est une organisation criminelle mexicaine extrêmement violente, composée notamment d’anciens militaires et de policiers corrompus. L’homme, certainement Ivan Velasquez, un des barons du cartel, a été appréhendé dans l’Etat de San Luis Potosi dans le centre du pays. L’arrestation intervient alors que certains de ses membres se livrent une guerre intestine depuis plusieurs semaines.

Velasquez figure sur la liste des 37 personnes les plus recherchées par le gouvernement mexicain publiée en 2009. Plus de 20 d’entre elles ont été capturées ou tuées depuis.

Il est néanmoins peu probable cette arrestation ait un quelconque impact sur la sécurité au Mexique. Le crime organisé à en effet pris des proportions telles qu’une simple arrestation, même si elle concerne un criminel haut placé dans la hiérarchie, est bien dérisoire.

La Commission nationale des droits de l’homme estimait, dans un rapport publié lundi 24 septembre, que 60% des prisons mexicaines étaient sous contrôle du crime organisé. Depuis que l’ex-président Felipe Calderón a déclaré la guerre aux narcos en 2006, on estime  à 55 000 le nombres de personnes mortes dans des crimes liés directement ou indirectement au trafic de drogue.

 

 

Les Etats-Unis se trouvent en ce moment aux prises avec l’une des plus graves épidémies de virus du Nil occidentale qu’ils aient jamais connu. Le nombre de personnes infectées augmente cependant à un rythme moins élevé que les semaines précédentes.

Le virus du Nil occidentale prolonge ses ravages outre-atlantique. Dans l’ensemble du pays, 3 545 cas au total ont été enregistrés depuis le début de l’année au 25 septembre pour 147 cas ayant entrainés la mort. Il s’agit du nombre de cas le plus élevé depuis 2003, soulignent les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies, qui ajoutent que 70 % des cas se sont concentrés dans huit Etats : le Texas, le Mississippi, la Louisiane, l’Oklahoma, le Michigan, le Dakota du Sud, le Michigan et la Californie.

Le virus, qui se transmet à l’homme principalement par la piqûre d’un moustique infecté, a été observé pour la première fois aux Etats-Unis en 1999. Il provoque généralement de la fièvre, des courbatures et des migraines de  faible intensité, qui disparaissent en quelques jours. Mais dans 1 sur 5 à 10 cas, selon les lieux, il se manifeste de façon bien plus virulente et peut entrainer des dégâts neurologiques graves. 0,5 % des personnes piquées par un moustique porteur du virus décéderaient.

Selon les autorités sanitaires, cette explosion des infections en 2012 pourrait s’expliquer notamment par le dernier hiver particulièrement doux, un printemps précoce et un été chaud; ce qui aurait stimulé la population des moustiques et la diffusion du virus.

Jusqu’à ce jour, le seul moyen à la disposition des autorités pour lutter contre ce fléau est la vaporisation d’insecticide.

Le métro new-yorkais accueille depuis lundi septembre une campagne de publicité à l’islamophobie patente.

« Dans toute guerre entre le civilisé et le sauvage, soutenez le civilisé. Soutenez Israêl, faites échec au djihad« , est-il écrit sur des affiches placardées depuis deux jours dans le métro de New-York.

Pamela Geller, directrice exécutive de l’American Freedom Defense Initiative, a obtenu par un juge new-yorkais le droit de placarder ses affiches dans une dizaine de stations de métro de la ville : «C’est une victoire pour le premier amendement», affirme-t-elle. « Je ne sacrifierai pas ma liberté juste pour ne pas offenser des sauvages. », ajoute-t-elle à l’adresse de ceux qui font valoir leurs doutes sur le bien fondé d’une telle campagne publicitaire, en particulier au moment où le monde n’a jamais semblé aussi proche du « choc des civilisations » tant redouté.

Mme Geller est une figure de prou de l’islamophobie aux Etats-Unis. Outre l’American Freedom Initiative, elle est à la tête d’une formation au nom explicite de  « Halte à l’islamisation de l’Amérique ». Celle qui n’hésite pas à nommer Barack Obama « Hussein, le mahométan » a aussi contribué à l’élaboration du mouvement SION (Stop Islamization of Nations).

 

 

De violents affrontements ont éclaté mardi soir à Madrid entre policiers et manifestants qui s’étaient rassemblés par milliers aux abords du Congrès.

Ils avaient été relégués à l’arrière-plan, ces derniers temps. Les Indignés espagnols viennent de se rappeler au bon souvenir des opinions européennes, avec fracas. Des affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants ont éclaté alors que ces derniers s’étaient rassemblés aux abords du Congrès des députés aux cris de « Démission ! », « Dehors ! ».

Les heurts ont fait plus de 60 blessés, dont 27 policiers, selon les services d’urgence. 26 personnes ont été interpellées.

Le mouvement, baptisé « Ocupa el Congreso » par les organisateurs, voulait protester contre le gouvernement et les nouvelles mesures d’austérité. L’objectif était d’entourer le Congrès, où les députés étaient réunis, pour dénoncer une « démocratie « séquestrée« , assujettie « aux marchés financiers« . Les manifestant accusent l’Etat d’avoir réduit les aides sociales au profit d’un renflouement du secteur bancaire.

Rappelons que l’Espagne, soumise depuis des mois à des politiques d’austérités dont les effets positifs escomptés tardent à se faire connaitre, connait un taux de chômage de près de 25%.

Ban-Ki Moon, secrétaire général de l’ONU, présidera à partir d’aujourd’hui la 67 ème session annuelle des Nations Unies. L’occasion pour le président François Hollande de faire sa réelle entrée sur la scène internationale, et d’y trouver sa place. 

Au programme de ce congrès réunissant la quasi-totalité des Etats du monde, les chefs d’Etat auront à débattre sur plusieurs questions :

– Tout d’abord, le dossier Malien. Le nord de cet état Africain est aux mains d’Al-Qaida depuis plusieurs mois. François Hollande et la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton participent mercredi à un sommet dont découlera probablement la nomination d’un envoyé spécial des Nations Unies au Sahel, ainsi qu’une stratégie globale pour aider le pays.

La voix de François Hollande sera particulièrement importante dans ce dossier, quatre otages français étant détenus au Mali…et sous la menace d’Aqmi (Al Qaida au Maghreb Islamique.)

– La question Syrienne sera également abordée, mais de façon informelle pour ne pas déchaîner les passions.

– Le conseil général des Nations-Unies accueillera deux nouveaux chefs d’Etat, les présidents Somaliens et Yéménites.

– Enfin, cette session sera la dernière durant laquelle on verra le président Iranien Ahmadinejad monter à la tribune, son mandat prenant fin en 2013.

François Hollande, président à qui les médias étrangers reprochent souvent un manque de charisme, aura à New York une tâche d’importance : redonner à la France sa place dans le concert des nations, et faire oublier son prédécesseur, Nicolas Sarkozy.

Alors que la tension entre la Chine et le Japon n’en finit pas de monter, le gouvernement de Taïwan parait à son tour décidé à faire valoir ses droits sur l’archipel des îles Sankaku.

L’atmosphère est lourde, ces dernier temps, au dessus de la mer de Chine orientale. Et ce n’est pas les manoeuvres de Taïwan qui vont l’alléger. Mardi 25 septembre, huit navires des garde-côtes taïwanais et de dizaines de bateaux de pêche ont fait une incursion dans les eaux territoriales de l’archipel de la discorde.  « les garde-côtes ont utilisé des canons à eau pour les repousser », a déclaré le porte-parole du gouvernement japonais, Osamu Fujimura.

Taïwan, qui se considère comme le gouvernement légitime de Chine, estime en effet que les îles Senkaku lui reviennent de droit, et les revendique depuis 1972, date à laquelle elles étaient repassées sous la souveraineté japonaise – après une période d’administration Etats-Unienne, à la suite de la Seconde Guerre mondiale.

On s’interroge néanmoins sur les motivations réelles du gouvernement Taïwanais dans cette affaire. Face aux géants que sont le Japon et la Chine, qu’espère-t-il obtenir ?

Alors que Laurent Fabius recevait jeudi 20 septembre le premier ministre malien, Modibo Diarra, une intervention internationale dans le nord du pays, sous contrôle islamiste depuis plusieurs mois, semble de plus en plus inéluctable.

Le nord du Mali est depuis plusieurs mois sous le contrôle de groupes armés islamistes, qui essaient autant qu’ils peuvent de faire appliquer la charia dans une région où, en dépit de son profond enracinement, l’islam a une tradition de tolérance et de conciliation, provoquant l’exode de centaines de milliers de personnes. Devant l’incapacité du gouvernement légitime à recouvrer sa souveraineté sur ces territoires, l’hypothèse d’une intervention militaire internationale est de plus en plus vraisemblable.

Le Premier ministre malien Cheikh Modibo Diarra, en visite jeudi à Paris, en a profité pour inviter la communauté internationale à agir au plus vite. « Le temps est du côté des terroristes. Plus nous prenons du temps, plus ils ont l’opportunité de faire des dégâts, de s’enraciner, de peaufiner leur stratégie« , a-t-il déclaré.

Le président malien a néanmoins affirmé que « Le Mali ne souhaite pas le déploiement de forces militaires combattantes étrangères sur son territoire mais sollicite l’aide de l’Afrique de l’Ouest, notamment au plan logistique, pour récupérer le Nord aux mains d’islamistes. »

Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian a assuré le même jours que la France apporterait « un soutien logistique » à une éventuelle intervention militaire dans le nord du Mali. Il a affirmé que la situation dans cette zone du Sahel n’était « pas acceptable » et que « nous ne pouvons pas laisser faire ça ». « Nous ne laisserons pas faire l’évolution […] qui aboutit à la constitution d’une espèce de sanctuaire terroriste par des bandes organisées se réclamant d’Al-Qaida au Mali, a-t-il déclaré. C’est notre sécurité qui est en jeu à moyen terme. »

Il a cependant réfuté la possibilité d’une intervention directe de la part de la France : « La France a dit qu’elle apportera son concours et son soutien et j’espère que d’autres pays européens agiront de même mais en soutien logistique, pas en intervention directe ».

Une conférence internationale sur le Sahel, présidée par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, est prévue le 26 septembre à New York. Son objectif est de « définir une solution globale à la crise qui frappe le Mali et plus largement l’ensemble du Sahel, sur le plan de la sécurité, de l’aide humanitaire comme du développement », a affirmé le Quai d’Orsay.

Le petit pays d’Amérique du Sud pourrait prochainement légaliser la production et la vente de cannabis pour en faire un monopole d’Etat.

La coalition de gauche au pouvoir propose un monopole d’Etat sur la production et la distribution de cannabis, ce qui en ferait le premier gouvernement national à vendre du cannabis à ses citoyens. Il espère ainsi éradiquer les crimes liés au trafic de drogue et réduire les risques sanitaires pour les consommateurs. Les politiques de lutte antidrogue sont en effet régulièrement remises en cause en Amérique du Sud, où de nombreux experts, ainsi que certains hommes d’Etats, estiment qu’elles provoquent surtout le chaos et la violence là où elles sont appliquées.

« La guerre de la drogue a échoué. Il y a toujours plus de consommateurs, et toujours plus de violences », constate Sebastian Sabini, le président de la commission parlementaire chargée du dossier. « L’Uruguay va ouvrir une nouvelle voie » a-t-il indiqué.

Pour l’instant, rien n’est sur. Le débat au parlement devrait durer six mois et fera l’objet d’un vote au Congrès. Mais les spécialistes sont confiants : la coalition au pouvoir a la majorité dans les deux chambres, et d’autres parlementaires ont déjà assuré le gouvernement de leur soutien sur cette mesure.

Le pays de trois millions d’habitants est toujours apparu à la pointe du progressisme en Amérique du Sud. En 1918, il était un des premiers pays du continent à  adopter une loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat. Si cette mesure était adoptée, nul doute que d’autres pays lui emboiteraient le pas. Le président du Guatemala, Otto Pérez Molina, s’est déjà déclaré favorable à ce dispositif.

On attend la réaction de Cécile Duflot.

La Russie vient de déclassifier des documents sur la découverte en Sibérie occidentale d’un incroyable gisement de diamants.

L’information devrait bouleverser le marché du diamant. La Russie vient de déclassifier des documents sur la découverte, dans les années 70, d’un gisement de diamants contenant près de 1000 milliards de carats, assez pour alimenter le marché mondial pour 3000 ans, affirme le Christian Science Monitor. Les soviétiques auraient découvert le filon dans un cratère d’astéroïde, au milieux des années 70, alors qu’ils faisaient des recherches en Sibérie occidentale.

Les autorités de l’époque ont décidé de ne pas l’exploiter et de taire l’information, afin de ne pas concurrencer les mines de diamants de la région de Yakoutie.

D’après l’agence de presse ITAR-Tass, ces diamants  sont « deux fois plus dures » que les diamants habituels, ce qui les rend « idéaux pour l’usage industriel et scientifique« . Le directeur de l’institut, Nikolai Pokhilenko, ajoute que la quantité de diamants contenue dans le gisement serait environ 10 fois supérieure à la totalité des réserves mondiales.

En cas d’exploitation du cratère de Popigaï, « il est impossible de dire ce que deviendraient les prix« , déclare Guennadi Nikitine directeur-adjoint de Iakoutnipromalmaz, une entreprise de Iakoutie (Sibérie orientale) spécialisée dans l’industrie du diamant.

La vidéo, tournée en cachette le 17 mai dernier, pourrait bien sérieusement handicaper les prétentions présidentielles du candidat républicain Mitt Romney.  On l’y entend dire que les électeurs de Barack Obama  » dépendent du gouvernement, croient être des victimes, pensent que l’Etat a la responsabilité de s’occuper d’eux, de leur fournir une couverture maladie, de la nourriture, un logement. » Les soutiens d’Obama ont qualifié ces propos de « choquants ».   

Déjà en retard dans les sondages, Mitt Romney pourrait se voir considérablement ralenti dans son parcours pour la présidence des Etats-Unis. «C’est difficile d’être le président de tous les Américains quand on se met à dos avec dédain la moitié de la nation», a d’ailleurs ironisé Jim Messina, le directeur de campagne de Barack Obama.

Dans une situation inconfortable, Mitt Romney a reconnu lors d’une conférence de presse n’avoir pas « élégamment prononcé » ses propos.

L’impact de cette vidéo pourrait peut-être s’avérer bénéfique pour Romney s’il persiste dans ses déclarations : de nombreux Américains estiment en effet que le gouvernement Obama en fait trop, et que l’assistanat de l’Etat Providence est bien trop développé.

A l’inverse, cette petite vidéo risque de mettre en colère un grand nombre de yankees : choqués par ces propos, ils pourraient donner leurs voix au candidat démocrate.

 

Plusieurs milliers de Chinois sont à nouveau descendus dans la rue, mardi 18 septembre, dans plusieurs villes du pays, pour exiger que le Japon restitue à la Chine les îles Diaoyu/Senkaku. Les ressortissants japonais s’inquiètent pour leur sécurité.

Le conflit autours des îles Diaoyu/Senkaku entre les deux puissances asiatiques est revenu au premier plan depuis quelques mois, après que le gouvernement japonais a annoncé vouloir racheter ces îles qui sont la propriété privé d’un particulier japonais. Depuis lors, la population chinoise à exprimer a plusieurs reprises son hostilité vis à vis du Japon. Mardi 18 septembre de nouvelles manifestations nationalistes ont eu lieu. La date n’a pas été choisie par hasard : elle marque l’anniversaire de «l’incident de Moukden» qui, le 18 septembre 1931, avait fourni le prétexte à l’invasion de la Mandchourie par le Japon.

A Pékin, plus d’un milliers de manifestants se sont approchés de l’ambassade japonaise, jetant des bouteilles d’eau et des oeufs sur la façade. A Shanghaï, ou six Japonais avait été agressés la semaine dernière, plus de trois mille personnes se sont dirigées vers le consulat du Japon. Dimanche dernier, à Qingdao dix usines liées à des entreprises japonaises, dont le géant de l’électronique Panasonic, ont été la cible d’incendies volontaires ou de vandalisme, selon le journal nippon Yomiri Shimbum.

Ces manifestation d’hostilité à l’égard de leur pays inquiètent de plus en plus les résidents japonais en Chine. Ce mardi, des centaines d’entreprises et de restaurants japonais avaient mis leurs employés en congé par précaution, tandis que les trois principaux constructeurs automobiles japonais, Toyota, Nissan et Honda, ont suspendu la totalité ou une partie de leur production en Chine.

Le Premier ministre japonais, Yoshihiko Noda, a pressé Pékin dimanche dernier d’assurer la protection de ses concitoyens. En attendant, le ministère des affaires étrangère japonais a demandé aux membres de la communauté nippone de Chine de ne pas sortir seuls le soir et de rester à l’écart des foules.

C’est un film au scénario approximatif et islamophobe qui a mis le feu aux poudres. Créé par l’Américain Sam Bacile, l’objet du courroux des peuples musulmans se caractérise par un contenu critiquant leur religion, et tournant le prophète Mahomet en dérision. 

L’Afrique et la péninsule arabique ont commencé à s’enflammer la semaine dernière : Tunisie, Lybie, Maroc, Egypte, Soudan, Yémen, Syrie, Irak, Iran… Les populations locales ont défilé dans les rues et exprimé leur mécontentement suit à la diffusion du film de Sam Bacile. Et le mouvement semble prendre de l’ampleur puisqu’il s’étend à l’Asie et quelques pays d’Europe :

Samedi, la France a été le théâtre d’une manifestation organisée aux pieds de l’ambassade américaine. Pour Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, cet évènement est « grave. » Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a lui parlé d’un épisode  » inacceptable ».

L’Afghanistan a lui aussi été le terrain d’attaques et de manifestations : le camp militaire dans lequel se trouve le prince Harry d’Angleterre a même été pris pour cible. Kaboul a vu ce matin défiler des milliers de mécontents, et des bases de l’OTAN ont été attaquées.

En Indonésie, grand pays musulman d’Asie, les premières violences sont apparues, après des marches pacifiques et calmes.

Cette situation particulièrement tendue se développe au moment où Barack Obama et Mitt Romney se livrent bataille pour la Maison-Blanche. Ces évènements pourraient venir perturber l’évènement électoral, prévu pour le mois de novembre.

 

Cela fait maintenant plusieurs mois qu’une crise diplomatique couve entre la Chine et le Japon autour d’îlots revendiqués par les deux pays. Ce matin, la tension entre les deux puissances est encore montée d’un cran.

Le différent tourne autour d’un groupe d’îles (appelé Diaoyu par la Chine et Senkaku par le Japon), inhabitées, mais dont les fonds marins pourraient être riches en hydrocarbures. Il a pris une ampleur toute nouvelle il y a quelques mois lorsque le Japon a annoncé sa décision de racheter certaines îles de l’archipel -qui sont la propriété privée d’un particulier japonais.

Le mois d’aout a vu des nationalistes chinois et japonais débarquer successivement sur une île de l’archipel afin de réaffirmer son appartenance à leurs pays respectifs.

Vendredi matin, un nouveau palier a été franchi dans la crise. Prenant acte de la détermination de Tokyo, réitérée lundi dernier, à racheter trois des cinq îles, Pékin a ordonné à six navires de surveillance de s’approcher des côtes de l’archipel.

« Deux groupes de navires de surveillance chinois sont arrivés dans les eaux entourant les îles Diaoyu et les autres îles adjacentes afin de commencer à patrouiller et à faire respecter la loi. Ces activités sont destinées à démontrer la juridiction de la Chine sur les îles et à préserver ses intérêts maritimes« , a annoncé le ministère chinois des Affaires étrangères.

La situation semble bloquée; néanmoins une guerre entre les deux voisins est peu probable. Personne n’a envie de se lancer dans un conflit à l’issue incertaine, qui pourrait dégénérer en catastrophe mondiale. Si guerre il y a, elle sera économique : « Avec le prétendu achat des îles par le Japon, il sera difficile d’éviter des conséquences négatives pour les liens économiques et commerciaux sino-japonais« , a déclaré jeudi le vice-ministre chinois du Commerce, Jiang Zengwei.

D’après certains analystes, la vigueur de la réaction chinoise est à mettre sur le compte de la transition politique en cours dans le pays.

Après que l’ambassadeur des Etats-Unis en Libye et trois diplomates américains ont été tué mardi 11 septembre dans  une attaque à la roquette du Consulat américain à Benghazi, une question est dans toutes les têtes : quelle sera la nature de la réaction américaine ?

C’est un film bancal sur le plan technique et grotesque quant au fond; il vient pourtant d’enflammer tout une partie du monde musulman. « Innocence of Muslims » (dont des extraits sont accessibles sur Youtube), réalisé par un Egyptien-Américain, Sam Bacile, est une attaque violente et sans nuance de la religion islamique. Sa diffusion a provoqué des émeutes antiaméricaines en différents points du monde arabe, qui se sont soldées par la mort de l’ambassadeur des Etats-Unis en Libye, provoquée par une attaque à la roquette.

Mais la spontanéité de cette attaque n’est pas certaine. Jeudi, les autorités américaines semblaient s’orienter vers la piste d’un attentat planifié de longue date. Le commando aurait profité de la manifestation pour passer à l’acte.

Alors que Mitt Romney a sauté sur l’occasion pour dénoncer une nouvelle fois la faiblesse de son concurrent dans la course à la présidence, Barack Obama est placé devant un sérieux dilemme : s’il n’agit pas, il apportera de l’eau au moulin de son rival; mais toute réplique militaire ne pourrait qu’envenimer la situation. Pour le moment, le Pentagone a envoyé des navires et des renforts en Libye.

En attendant, les troubles persistent. Jeudi, quatre personnes ont été tuées lors de heurts entre la police et des manifestants protestant près de l’ambassade des Etats-Unis à Sanaa. Ce matin, on signalait des affrontements aux abords de l’ambassade des Etats-Unis au Caire entre forces de l’ordre et manifestants.

Le 30 Aout dernier, le Centre fédéral de contrôle et de prévention des maladies américain (CDC) annonçait que 10.000 personnes étaient susceptibles d’avoir été en contact avec un virus mortel lors de leur séjour dans le Parc national de Yosemite (Californie, ouest) cet été.

Le syndrome pulmonaire à hantavirus (SPH), est une maladie véhiculée par la salive ou l’urine d’animaux, notamment des souris, et qui peut être attrapé en respirant de la poussière où ils sont passé.

Le SPH est plutôt rare mais il est très dangereux: plus d’un cas sur trois est mortel. Il se manifeste dans un premier temps par des symptômes bénins (fièvre, maux de tête, problèmes intestinaux, toux…), qui peuvent rapidement dégénérer. Il n’existe aucun traitement; une prise en charge rapide est donc indispensable pour augmenter les chances de survie des patients.

Un total de neuf visiteurs de Yosemite, dont huit ayant passé la nuit dans une partie du parc appelée Curry Village, ont contracté la maladie. Trois sont décédés. Dans un premier temps, le parc avait alerté les 10.000 personnes ayant passé la nuit à Curry Village. Mais l’un des nouveaux cas détectés la semaine dernière a probablement contracté le virus dans une autre partie du parc, le High Sierra Camps.

La direction de Yosemite a donc décidé d’étendre son alerte, via la presse, à l’ensemble des 230.000 visiteurs du parc cet été, leur demandant de consulter immédiatement en cas de symptômes correspondant à cette maladie.

A ce jour, aucun membre des 53 familles françaises ayant séjourné dans le parc cet été ne semble avoir été contaminé.

Les élections législatives anticipées qui se tenaient mercredi 12 septembre aux Pays-Bas ont enregistré un net recul de l’extrême-droite.

Selon les sondages sortis des urnes, le Parti pour la liberté (PVV), la formation extrémiste, europhobe et islamophobe perdrait 11 sièges, passant de 24 à 13. « Ils doivent être en train de faire la fête à Bruxelles (…), et c’est dommage« , a déclaré Geert Wilders, le leader du parti.

On peut parler de paris perdu pour Geert Wilders : alors que sa formation appuyait au Parlement la coalition gouvernementale formée en octobre 2010, en avril dernier il avait refusé de voter en faveur d’une diminution des dépenses publiques, provoquant l’éclatement de la coalition et l’organisation d’élections législatives anticipées.

Malgré la pluie de critique qui s’est abattue sans discontinuité sur l’Union européenne durant la campagne, les Néerlandais ont plébiscité deux partis pro-européens. Les libéraux du Premier ministre sortant Mark Rutte sont crédités de 41 sièges de députés sur 150, tandis que les travaillistes de Diederik Samsom le sont de 40 sièges.

Aux Pays-Bas, le poste de Premier ministre revient traditionnellement au chef de file du parti le plus important. Mark Rutte devrait donc être reconduit à la tête du gouvernement. Cependant, le score de son parti ne lui donnant pas une majorité absolue, il semblerait que l’on se dirige vers une coalition avec l’autre grand vainqueurs des élections : le parti travailliste.

Il est toutefois recommandé de s’armer de patience : au pays de la tulipe, les partis politiques ont parfois besoin de plusieurs mois pour trouver un accord en vue de la formation d’une coalition gouvernementale. En 1977,  208 jours avaient été nécessaires.

 

Enlevés en octobre 2010, Daniel Larribe, Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc Ferret, salariés du leader de l’énergie nucléaire Areva sont toujours retenus en otage au Sahel. Une rançon a été revendiquée.

Presque deux ans après leur rapt, les ressortissants français retenus par des membres d’Al-Qaida au Maghreb Islamique (Aqmi) ne doivent pas tomber dans l’oubli. Les ravisseurs réclament une rançon de 90 millions d’euros.

Les proches des otages devraient rencontrer aujourd’hui le président Hollande pour discuter de la rançon et de la diffusion de preuve de vie de l’un des otages par la télévision mauritanienne.

D’autres français sont retenus dans le monde, ne les abandonnons-pas ! (Philippe Verdon et Serge Lazarevic au Mali, Rodolfo Cazares au Mexique, Denis Allex en Somalie.)

 

Identifié pour la première fois en Ouganda en 1937, le virus du Nil occidental fait actuellement des ravages aux Etats-Unis.

Les Etats-Unis se trouvent en ce moment aux prises avec l’une des plus graves épidémies de virus du Nil occidentale qu’ils aient jamais connu. Dans l’ensemble du pays 2 636 cas au total ont été enregistrés depuis le début de l’année ainsi 118 morts. Il s’agit du nombre de cas le plus élevé depuis 2003, et l’épidémie se propage à une vitesse croissante.

Le virus, qui se transmet à l’homme principalement par la piqûre d’un moustique infecté, a été observé pour la première fois aux Etats-Unis en 1999. Il provoque généralement de la fièvre, des courbatures et des migraines de  faible intensité, qui disparaissent en quelques jours. Mais dans 1 sur 5 à 10 cas, selon les lieux, il se manifeste de façon bien plus virulente et peut entrainer des dégâts neurologiques graves. 0,5 % des personnes piquées par un moustique porteur du virus décéderaient.

Décidées à lutter contre la propagation, les autorités font pulvérisé depuis des avions des pesticides dans l’espoir d’éradiquer les moustiques porteurs du virus.

D’après  les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies, environ 40 % des cas recensés se concentrent au Texas.

18 mois après la désastre de Fukushima, le gouvernement japonais devrait annoncer sous peu l’abandon de l’énergie nucléaire d’ici aux années 2030.

Ce n’est pas encore officiel, mais lundi dernier le Premier ministre Yoshihiko Noda a annoncé son intention d’entériner cette nouvelle politique énergétique dans le courant de la semaine.Si l’Allemagne a d’ors et déjà décidé de fermer ses 17 réacteurs d’ici à 2022, la décision japonaise aurait une toute autre ampleur : le Japon ne comptait pas moins de 54 réacteurs avant le Tsunami.

Cette décision intervient alors que les problèmes posés par la centrale de Fukushima sont loin d’être réglés. Au contraire.  Selon un universitaire cité par le Nouvel Obs, « A la centrale de Fukushima, le pire est peut-être à venir » . La fameuse piscine du réacteur 4, remplie de centaines de tonnes de combustible radioactif, est toujours à la merci d’un tremblement de terre ou d’un typhon. Dans le cas où cette conjecture se réaliserait, l’atmosphère pourrait recevoir dix fois plus de radioactivité que lors de l’accident de Tchernobyl. Une éventualité qui doit donner des sueurs froides aux habitants de l’archipel…

La France et la Grande-Bretagne ont pour l’instant choisis une tout autre stratégie : les deux puissances sont décidées à lancer une nouvelle génération de réacteurs, plus sûrs et plus performants. Jusqu’à la prochaine catastrophe ?

« Visca Catalunya Lliure !  » (« Vive la Catalogne Libre »). Voilà ce que l’on pouvait entendre hier dans les rues de Barcelone, capitale catalane et seconde ville d’Espagne. Plus d’un million de mécontents y ont défilé pour réclamer l’indépendance de cette région du nord du pays. 

Les manifestants présents à Barcelone n’ont pas choisi par hasard le 11 septembre pour exprimer leur colère : c’était en effet le « Jour national de la Catalogne ». Reprochant au gouvernement de Mariano Rajoy de précipiter leur région dans le fin fond de la crise, ils ont clairement indiqué souhaiter un « nouvel Etat d’Europe. »

Artur Mas, président de la province, a par ailleurs indiqué : « S’il n’y a pas d’accord sur le terrain économique (avec Madrid, ndlr), vous savez que la voie de la Catalogne vers la liberté est ouverte ». Concrètement, il revendique une autonomie fiscale pour la Catalogne, qui est actuellement dépendante de ce que Madrid, collectrice de l’impôt, décide de lui reverser. La région est en effet la plus endettée de l’Etat ibérique.

Rajoy et Mas devraient se recontrer le 20 septembre pour essayer de trouver une issue à ce conflit.

Rappelons que la Catalogne s’étend hors des frontières espagnoles, sur le département français des Pyrénées-Orientales (Languedoc-Roussillon). Dans un département où l’on parle catalan, où les noms des rues et des villes sont systématiquement traduits dans ce dialecte régional, la révolte ibérique pourrait trouver un écho et un soutien.

 

(Image : Une du quotidien espagnol El Pais (12/09/2012), un des plus lus du pays.)

 

 

Le sud-ouest de l’empire du milieu a tremblé ce vendredi à 11 heures du matin, heure locale. Un premier bilan fait état de 43 morts et 150 blessés.

Ce sont deux régions du sud-ouest du pays, celles du Yunnan (frontalier du Laos, du Vietnam et de la Birmanie) et du Guizhou, qui ont été touchées par la secousse.

Selon l’Agence France Presse (AFP), une série de répliques a ensuite semé la panique dans les rues et les bâtiments.

Tout le pays, et particulièrement ses provinces les plus occidentales, est fortement soumis aux risques sismiques.

La convention démocrate, qui se tenait à Charlotte (Caroline du Nord), a accueilli un invité de poids en la personne de Bill Clinton. Ce denier a apporté son soutien au président Obama, en route pour un deuxième mandat.

Les militants présents mercredi au grand évènement démocrate ont eu le privilège d’y voir deux grands hommes d’Etat américains : l’actuel président Barack Obama, et l’ancien président Bill Clinton.

Ce dernier, encore très populaire aux Etats-Unis, a su trouver les mots capables de galvaniser la foule présente au Time Warner Cable Arena. « Aucun président – pas moi-même ni aucun de mes prédecesseurs, personne n’aurait pu réparer les dégâts causés en seulement quatre ans ! », a exposé Clinton, citant au passage la « pagaille totale » dans laquelle se trouvait le pays à la fin de l’aire Bush.

Il a également félicité l’homme qui avait eu la bonne idée « d’épouser Michelle Obama » , mettant ainsi en valeur la First Lady, déjà très appréciée des Américains.

La fin de la soirée a vu l’élection d’Obama en tant que candidat officiel du parti démocrate pour la présidentielle.

Les deux hommes, amicaux et chaleureux l’un envers l’autre, ont donné l’image d’un tandem politique solide et rassurant aux militants démocrates. Ces derniers sont en effet inquiets depuis que le candidat républicain, Mitt Romney, talonne le président Obama dans les sondages : des résultats récents obtenus par la société Rasmussen créditent même Romney de 47% d’intentions de vote, contre 44% pour Barack Obama.

Le dénouement de cette course à la maison blanche aura lieu dans très exactement deux mois, le 6 novembre 2012.

 

 

L’élection présidentielle aux Etats-Unis aura lieu le 6 novembre prochain. Barack Obama a t-il des chances d’être réélu ? Pas sûr. 

En effet, à la suite d’un sondage publié mardi par le Wall street journal et NBC, l’actuel président américain serait au coude à coude avec le candidat républicain Mitt Romney actuel gouverneur du Massachusetts.

Barack Obama fait encore et toujours la course en tête, mais avec une courte avance.

Il obtiendrait d’après le sondage, 48 % d’intentions de vote contre 44% pour son principal adversaire républicain.

Les sondés accorderaient plus de confiance à Mitt Romney concernant les problématiques économiques qui sont avec la sécurité intérieure, les deux préoccupations majeures  des électeurs.

Le doute plane autour des circonstances du décès de Yasser Arafat. La justice française a donc décidé à la suite d’une plainte reçue, d’ouvrir une nouvelle instruction. 

Fin juillet, la veuve de Yasser Arafat déposait une plainte contre X pour assassinat.

3 juges français vont donc s’occuper de l’affaire et ouvrir une nouvelle enquête sur la mort  foudroyante de l’activiste palestinien.

Les circonstances de ce décès restent plus ou moins douteuses; un laboratoire suisse à Lausanne a d’ailleurs révélé des résultats d’analyses effectuées sur les effets personnels de Yasser Arafat, qui ont révélé la présence de plutanium, substance hautement radioactive, sur les vêtements, la brosse à dents ainsi que le keffieh d’Arafat.

L’autorité palestinienne a autorisé l’exhumation du défunt, et la fameux laboratoire suisse a obtenu le feu vert de la part de la veuve de Yasser Arafat pour examiner la dépouille et faire ses recherches.

Des examens complémentaires qui donneront peut-être raison à ceux qui ne croient pas en la thèse d’une mort un peu trop naturelle.

 

Une fusillade a éclaté il y a quelques heures aux Etats-Unis au sein de l’Empire state building. 

Haut lieu touristique new-yorkais et des Etats-Unis qui accueillent des milliers de visiteurs chaque année, cet édifice symbole a été la scène d’une violente fusillade qui s’est produite ce matin à 9h.

Selon les premiers bilans, un homme qui travaillait dans le bâtiment, aurait été tué, ainsi qu’une passante. Trois à huit autres personnes seraient également blessées.

La piste terroriste a immédiatement été écartée. Il semblerait, selon le FBI, que cette fusillade ait éclaté à la suite d’une dispute entre deux employés qui aurait mal tourné.

Ce qui s’est produit à l’angle de la 34 et de la 5éme avenue de New-York, a semé panique et terreur dans le quartier.

Les trois jeunes filles membres du groupe punk Pussy Riot, actuellement incriminées pour avoir proclamer une « prière » anti-Poutine dans une cathédrale, doivent connaitre quel sort leur sera réservé , cet après-midi. 

Elles sont accusées de « hooliganisme » et d' »incitation à la haine religieuse » pour avoir chanté le 21 février, encagoulées, avec guitares et sonorisation, une « prière punk » dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou.

La juge chargée de l’affaire requiert trois ans de camp pour chacune d’entre elle. Une peine soit disant allégée compte tenu du casier judiciaire vierge des prévenus.

Largement médiatisée, l’affaire émeut autant qu’elle révolte, entrainant une forte mobilisation au sein du monde artistique. De nombreux artistes, tels que Madonna, Yoko Ono, Paul MacCartney, et Sting, ont clamé haut et fort leur soutien aux membres du groupe.

Ce vendredi laissera place également à de nombreux rassemblements à travers le monde en faveur des Pussy Riot. En Russie mais pas seulement. A New-York, à Varsovie, à Sydney et à Paris aussi.

Face à l’ampleur prise par l’histoire sur la scène internationale, et au vue de sa côte de popularité en baisse au sein du pays, le président Vladimir Poutine a laissé entendre qu’une certaine indulgence vis à vis du sort des filles pourrait être éventuellement envisageable.

 

C’est la question qui se pose actuellement au Canada. En effet, plusieurs membres découpés ont été retrouvés, ce qui met en avant une nouvelle affaire de dépeçage. 

La police de Toronto a découvert jeudi, dans une rivière, la tête tranchée d’une femme.

La veille, c’est un pied humain qui a été trouvé non loin du lieu.

Les forces de police se questionnent,  » Nous pensons évidemment qu’il s’agit d’un meurtre et nous traitons l’affaire en conséquence » a précisé le porte parole des autorités.

Ce nouveau cas de découpe, n’est pas sans rappeler l’affaire mondiale de juin dernier du célèbre dépeceur, dans laquelle un certain Luka Rocco Magnotta en fuite, semait trouble et terreur  à travers le monde et l‘Europe avant d’être arrêté à Berlin.

Enregistré vers 5h du matin (à Paris), un puissant séisme de magnitude 7,7 s’est produit mardi 14 août en mer d’Okhotsk, dans l’Extrême-Orient russe. 

Malgré la puissance de ce séisme survenu à 158 kilomètres au nord-est de Poronaysk, ville portuaire de l’île de Sakhaline, ce dernier n’a entrainé aucune alerte tsunami comme l’a indiqué l’Institut géophysique américain(USGS).

Le Japon est habitué aux secousses extrêmes,puisque le pays est situé sur une fracture tectonique. L’avant dernier événement sismique date du 18 juin dernier, avec une magnitude de 9 sur l’échelle de Richter.

 

La crise fait rage en Espagne et presque tous les secteurs sont touchés. Pour se faire entendre, il est inévitable de créer du buzz et les pompiers espagnols l’ont bien compris. Pour manifester contre les coupures, ils se sont affichés à poil!

C’est devenu une image récurrente dans toutes les manifestations, la nudité est le « must » de 2012. Pour se faire entendre aujourd’hui, vaut mieux être nu. Etudiants canadiens, Femmes ukrainiennes, et pompiers espagnols créent le buzz pour médiatiser des causes jamais banales.

Huit pompiers de Mieres dans le nord de l’Espagne fait tomber l’uniforme. Alors qu’ils devaient  prendre leur service, ils sont sortis, casque sur la tête et bottes aux pieds, pour s’aligner devant un mur. On pouvait d’ailleurs lire sur une grande banderole suspendue au mur : « Tant de coupes nous ont laissés à poil. »

« Il vaut mieux huit pompiers qui montrent leur cul qu’une manifestation dans les rues contre les coupes, a affirmé Javier Piedra, l’un des 16 pompiers de la brigade, âgé de 41 ans. Un pompier ici touche 1 500 à 1 550 euros en moyenne. Sans compter la prime de Noël [un treizième mois que le dernier plan gouvernemental a supprimé], nous avons déjà perdu presque 200 euros depuis les premières coupes de juin 2010″, qui avaient fait baisser les salaires des fonctionnaires d’environ 5 %.

Certes, le gouvernement apprécierait plus des pompiers qui laissent tomber leur uniforme qu’une manifestation des indignés.

 

Un bilan prévisionnel diffusé dans la revue Energy and environmental science, parue en début de semaine, présente quelles pourraient être les conséquences désastreuses de la catastrophe nucléaire survenue à Fukushima. 

L’impact de Fukushima a été calculé via un modèle établi par des chercheurs de Stanford aux Etats-Unis.

Selon les prévisions scientifiques, la catastrophe du 11 mars 2011 au Japon, pourraient entrainer la mort de 1 300 personnes dans le monde, qui décéderaient des suites de divers cancers.

2 500 autres personnes pourraient développer des pathologies cancérigènes.

Des prédictions alarmantes qui contredisent celles annoncées juste après la catastrophe.

Les populations amenées à être le plus touchées ne seront certainement pas celles qui vivent au Japon. La radioactivité traverserait les océans pour atteindre les Etats-Unis et l’Europe, entrainant une légère augmentation du nombre de décès et de cancers.

Le drame nucléaire de Fukushima resterait cependant moins dévastateur que le cataclysme Tchernobyl qui opéra le 26 avril 1986.

La polémique ne cesse d’enfler et le débat sur la circoncision en Allemagne prend des dimensions disproportionnées. La chancelliere allemande en a même honte pour son pays. Détails.

Angela Merkel criant que l’Allemagne passe pour une nation ridicule après la polémique sur la circoncision. La dame de fer de l’Europe ne mâche pas ses mots et appelle ses concitoyens à plus d’intelligence dans le traitement du dossier.

«Je ne veux pas que l’Allemagne soit le seul pays du monde où les juifs ne puissent pas accomplir leurs rites», a-t-elle dit lors d’une réunion privée de son parti, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), selon des propos rapportés lundi par le quotidien Bild. «Sinon, nous allons nous ridiculiser».

La peur du ridicule, l’isolement, voilà ce que craint la chancelière et elle mobilise ses troupes. Son porte parole, Steffen Seibert a déclaré «Pour l’ensemble du gouvernement, il est absolument clair que nous voulons qu’il existe une vie religieuse juive et musulmane en Allemagne…La circoncision pratiquée de manière responsable doit être rendue possible dans ce pays sans être sanctionnée.»

Notons que ce débat sur la circoncision est intervenu après une décision de justice régionale qui interdit la circoncision pour les jeunes garçons. La décision concerne les communautés juives et musulmanes qui ont exprimé leur colère. Le Conseil central des juifs d’Allemagne a qualifié la décision d’«intrusion grave sans précédent» alors que le Conseil de coordination des musulmans a dénoncé «l’ingérence inadmissible» portant atteinte aux droits des parents.

Pas moins de 4 millions de musulmans et 120 000 juifs vivent en Allemagne!

 

Lundi soir, à Toronto au Canada, une fusillade a éclaté au beau milieu d’un barbecue géant qui a dégénéré, faisant 2 morts et 19 blessés.

C’est dans la partie orientale de la ville de Toronto, que l’incident a eu lieu. Lors d’un barbecue où plus de 200 invités étaient conviés, deux groupes d’individus se sont retrouvés en pleine confrontation avant d’ouvrir le feu parmi la foule de convives.

Dans cet échange de tirs, deux personnes ont perdu la vie, un homme âgé de 20 ans, et une adolescente. Selon les forces de police, 19 autres personnes « innocentes » ont été touchées par une balle perdue.

Un appel à témoins a été lancé. Un premier suspect a déjà été interpellé, et deux autres personnes sont encore activement recherchées.

Cette tuerie à coup de feu est le premier incident de cette envergure intervenu au Canada,dans lequel beaucoup de personnes ont subi le fait de se retrouver au mauvais moment au mauvais endroit.

 

Avis à toutes les personnes équipées d’un ordinateur. Des dizaines de milliers d’internautes risquent de perdre leur connexion internet. 

Ce risque apparait à la suite de l’expiration d’un programme de protection mis en place par le FBI contre un virus datant de 2007.

Le fameux virus dénommé le  » DNS changer » a sévi entre 2007 et 2011. En 4 ans, 4 millions d’ordinateurs auraient été touchés par ce virus crée par six cybercriminels d’origine estonienne et russe.

Les ordinateurs encore contaminés par ce virus, risquent de subir une panne totale d’internet.

Selon les experts, 300 000 ordinateurs seraient actuellement encore affectés, localisés pour la plupart aux Etats-Unis, mais aussi dans une dizaine d’autres pays comme la France, l’Italie, l’Allemagne, ou bien encore l’Angleterre et l’Australie.

Ce virus ne bloque pas seulement internet. Il s’en prend aussi aux mises à jour des systèmes anti-virus.

Alors gare à vos précieux pc.

Depuis début juin, le continent américain est frappé par une vague dévastatrice de chaleur. 

Cette forte vague de chaud, a entrainé le décès de 23 personnes sur l’ensemble du pays, pour la plupart des personnes âgées, malades ou affaiblies.

Les conséquences de cette chaleur écrasante se sont fait ressentir principalement dans le Maryland, état qui totalise le plus important nombre de décès, avec un bilan de 13 morts, ce cela depuis le 8 juin.

La ville de Chicago a aussi perdu 6 membres de sa population suite à ces températures trop élevées.

Dans l’Indiana, c’est un bébé qui a été retrouvé mort dans une voiture surchauffée.

Sur l’ensemble du pays, 4 500 records de température ont été relevés. Le pays a subi des pics de température allant jusque 38°c.

Cette vague caniculaire a eu de lourdes conséquences sur le plan humain, mais pas seulement.

Les états cultivateurs de maïs et de soja ont eux aussi souffert; 22% des exploitations seraient en piteux état.

Les prévisionnistes annoncent une amélioration des conditions météorologiques dans les jours à venir, avec un peu plus de fraicheur en provenance directe du Canada.

Cependant, cette fraicheur annoncée risque d’engendrer de violents orages.

Les Etats-Unis n’en ont  pas encore terminé avec les intempéries.

 

 

 

Le tueur fou norvégien Anders Breivik est actuellement jugé pour la tuerie ravageuse dont il est l’auteur. 

Souvenez-vous, l’année dernière, le 22 juillet 2011 exactement, Anders Breivik, se présentant comme un homme d’extrême droite, avait tout d’abord fait exploser une bombe dans le centre d’Oslo faisant  8 morts, puis s’était rendu sur une île norvégienne où de jeunes travaillistes étaient réunis en camp d’été, sur lesquels il a délibérément ouvert le feu. 69 jeunes ont péri criblés de balles.

La procédure qui déterminera le sort à accorder à Anders Breivik, a débuté il y a 10 semaines.

Le parquet demande l’internement psychiatrique jugeant que le prévenu est pénalement irresponsable. La défense doit quant à elle s’exprimer aujourd’hui,et risque certainement de demander l’acquittement.

Le verdict sera rendu le 20 juillet ou le 24 août. Si le tueur psychotique n’est pas interné, il risquera une peine d’emprisonnement d’une vingtaine d’années.

Réputé plus tolérant que les autres pays arabes, le Liban fait face à son homophobie. Des pratiques humiliantes et honteuses sont d’actualité et les casernes de police témoignent d’une mentalité d’un autre siècle. Détails.

Plusieurs associations des droits de l’homme sont montés au créneau pour dénoncer des pratiques humiliantes et honteuses de la police libanaise. Au Liban, n’importe qui suspecté d’homosexualité se voit contraint de se déshabiller, de se pencher ou encore de s’accroupir pour soumettre ses parties anales à l’examen d’un médecin. Objectif? déterminer l’orientation sexuelle des suspects.

« Les médecins légistes reconnaissent que la forme de l’anus ne constitue pas une preuve déterminante ni suffisante [d’homosexualité]. Selon eux, seule la présence de sperme dans ces parties peut prouver l’acte exuel; or cela suppose une pénétration non protégée. Dans les faits, les médecins se contentent de prendre des photos de l’anus, ce qui rend leur expertise d’une incertitude totale, tout en constituant une atteinte aussi inutile qu’immorale », explique Nizar Saghieh, un avocat engagé dans de nombreux combats de la société civile et fondateur de l’ONG L’Agenda juridique.

Des pratiques datant d’un autre siècle et une homophobie sans limites ronge le pays  « Il y a quelque chose de pervers, une jouissance malsaine à soumettre de présumés homosexuels à de tels examens…D’autres techniques d’humiliation sont utilisées pour briser les homosexuels, au-delà des tests anaux », dénonce Alexandre Paulikevitch, artiste et activiste de la société civile.

Avec de tels pratiques, l’homophobie a encore de beaux jours devant elle dans les pays arabes. L’exemple libanais en est une nouvelle preuve et certains témoignages glacent le dos. La société civile tente tant bien que mal de faire évoluer les choses mais sans un changement de mentalité et un assouplissement des lois, des pratiques datant d’un autre âge resteront d’actualité dans un monde arabe prisonnier du poids religieux et social.

 

 

 

Le bras de fer se poursuit à Montréal. Entre deux et trois mille personnes ont manifesté dans la nuit, dont beaucoup presque entièrement dévêtus. Détails.

C’est dévêtus que les québécois ont protesté contre le Grand Prix de F1 prévu dans la ville et la hausse des frais de scolarité. Les manifestants ont réussi leur pari, ils ont crée le buzz et ont fait entendre leurs voix.

« Tous nus dans la rue! ». Les manifestantes, des carrés rouges, symbole du mouvement étudiant, collés sur la pointe du sein, et leurs collègues masculins dont trois étaient entièrement nus ont scandé des slogans à l’instar de « Formule 1, pollueur, sexiste, voleur ». L’ambiance était bon enfant, au son des casseroles et de notes de musique les québécois ont déclaré la guerre aux Premiers ministres du Canada et du Québec, le maire de Montréal ainsi que le patron de la F1.

Néanmoins, la nudité affichée par les étudiants n’avaient pas que pour objectif de créer le buzz, « Notre nudité exprime la demande de transparence », a expliqué à l’AFP un étudiant du collège de Maisonneuve à Montréal, vêtu seulement d’un slip. « Le gouvernement en manque, il cache ses vraies motivations, on l’a vu dans la négociation » sur les frais de scolarité, ajoutait-il.

Notons qu’ au total, 39 personnes ont été arrêtées par la police dans la journée.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=OIkzJA6BZgU[/youtube]

 

Hier, deux écoles de Vancouver au Canada ont eu la glauque surprise de recevoir deux colis au contenu morbide. 

L’un des colis contenait un pied, et l’autre une main.

Officiellement, rien ne relie cet arrivage avec le tueur dépeceur Luka Rocca Magnotta, mais les soupçons planent.

La semaine dernière, c’est le siège des partis politiques à Ottawa qui recevait sous forme de colis, des membres du défunt découpé.

Il semblerait selon les autorités canadiennes que le corps du jeune chinois Jun Lin ne soit pas reconstitué dans sa totalité. Le tronc de l’asiatique de 32 ans aurait été retrouvé dans une valise pas très loin du domicile du déséquilibré meurtrier, mais un pied et une main manqueraient encore au puzzle.

Même si le lien n’a pas encore était clairement établi, il reste très difficile de voir et d’imaginer à quel point la monstruosité du tueur présumé est poussée à son paroxysme.

L’organisation logistique morbide contribue encore un peu plus au caractère épouvantable de cette histoire digne d’un mauvais film d’horreur.

 

 

LuKa Rocco Magnotta, 29 ans, a été interpellé hier dans un cybercafé à Berlin.  Le tueur avait été pris en chasse dès son arrivée dans la capitale allemande, mais tout porte à croire que le tueur n’est pas à son premier crime.

En quelques jours seulement, Luca Rocco Magnotta  est devenu l’homme le plus recherché de la planète. L’atrocité de son crime et la peur de sa récidive ont fait de lui l’ennemi numéro un des services de police en France et en Europe. Des criminologues se sont attardés sur la personnalité de ce jeune canadien de 29 ans et en dresse un portrait glaçant. Le jeune homme ne serait pas à son premier crime vu la précision et le sang froid de l’exécution de sa victime chinoise.

« Qu’il n’y ait pas d’improvisation, ça pourrait laisser penser qu’il n’en serait peut-être pas à son premier acte. C’est une question que je me pose », s’interroge Stéphane Bourgoin, criminologue avant de rajouter que « Le parcours Luka Rocco Magnotta ressemble beaucoup à celui des tueurs en série ». Un tueur en série en devenir? C’est une certitude, mais le doute plane que Luka  Rocco Magnotta ne soit pas à son premier crime et qu’il ait fait d’autres victimes.

Pourtant, une seule vidéo continue de circuler sur le net, elle met en scène son crime intitulée « 1 Lunatic, 1 Ice Pick » circule toujours sur Internet. Il l’aurait postée le 25 mai sur sa page Facebook, recueillant plus de 600 « j’aime » avant que le réseau social ne la supprime, ainsi que sur deux sites dits « gores ». Il avait déjà posté des vidéos où il tuait et torturait des chatons sur Youtube.

D’autres vidéos risquent d’apparaître sur le net prochainement préviennent des criminologues. La police canadienne, elle, reste impuissante face à internet.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Nl_wJi5zbhY[/youtube]

 

 

 

 

Un avion de ligne s’est écrasé sur la ville de Lagos au Nigera dimanche après midi, faisant 153 morts. 

153 personnes dont 6 membres d’équipage ont perdu la vie à la suite du crash de l’avion de ligne qui les transportait. L’appareil a percuté un immeuble de deux étages situé dans un quartier populaire de Lagos, la capitale économique du pays.

Selon l’AFP, l’avion volait très bas et ses réacteurs faisaient un bruit assourdissant.

Des dizaines de corps carbonisés ont été extraits des décombres, corps qui pourraient être ceux des occupants du bâtiment. En ce qui concerne les passagers, l’espoir de retrouver des survivants est quasiment nul.

Les recherches continuent, la fumée noire,reste de la collision s’échappe toujours des ruines.

Malgré la régularité des vols de la compagnie vers Lagos, 27 trajets assurés par jour, les accidents aériens arrivent assez régulièrement.

Ce crash constitue la 6éme catastrophe aérienne en date pour le Nigeria, avec des bilans meurtriers à chaque fois conséquents.

 

A 29 ans, Rocco Luka Magnotta est l’homme le plus recherché de la planète. Il a découpé un homme devant une caméra et a posté la vidéo sur le net. Selon le journal canadien The Globe and Mail, l’homme  pourrait avoir quitté le Canada pour la France. Détails.

Il a semé la terreur au canada et il se trouverait aujourd’hui en France. Sur des images postées sur son compte Facebook, on peut le voir devant le Louvre ou la Tour Eiffel à Paris ainsi qu’à Lucerne. Rocco Luka Magnotta, mannequin et acteur de films X est soupçonné d’un crime atroce qu’il aurait filmé  et diffusé à grande échelle.

C’est une vidéo de près de 11 minutes qui a été déposée sur plusieurs sites Web, dont le réseau social Facebook. La scène est d’une violence extrême, on y voit la victime couchée sur un lit, la tête recouverte d’un tissu, les pieds attachés. « L’homme semble s’adonner au cannibalisme ou faire semblant de s’y adonner »raconte le site la Presse. Le tout avec True Faith de New Order en fond sonore, chanson de la scène d’ouverture du film American psycho.

Le tueur aurait l’intention de faire d’autres victimes et chaque témoignage est utile. La chasse à l’homme est aujourd’hui international : Interpol, l’organe de collaboration de 188 polices du monde entier s’est mis à la recherche de l’ennemi public numéro un du Canada.

 

Depuis une dizaine de jours, l’Italie vit dans la tourmente. Le pays a connu 3 secousses d’une magnitude supérieure à 5 faisant plusieurs victimes mais ce n’est pas tout, le scandale des matchs truqués fait trembler le sport national. Détails.

Au moins quinze personnes sont mortes et des dizaines d’autres ont été blessées ce matin lors d’un nouveau séisme dans le nord-est de l’Italie, seulement neuf jours après un tremblement de terre qui avait causé six victimes dans la même région. Depuis une dizaine de jours, l’Italie a enregistré un total de 800 secousses ou répliques du séisme du 20 mai dont l’épicentre était proche de Ferrare, dont 70 dans un périmètre circonscrit aux villes de Modène et Ferrare, une zone pourtant considérée comme peu sismique.

Notons que le gouvernement avait proclamé l’état de catastrophe naturelle pour cette région et avait affecté 50 millions d’euros aux premières opérations d’assistance dans cette zone.

Ces derniers jours ont été très durs pour le pays. Un attentat, des séismes et un scandale sportif qui pourrait priver l’Italie de football. Mario Monti, le président du conseil italien, a surpris par sa déclaration visant à suspendre le football « pendant deux ou trois ans », en raison du scandale des matches truqués dit « Calcioscommesse » qui secoue à nouveau le pays après la vague d’arrestations de lundi.

« Est-ce qu’une suspension totale de ce jeu pour deux ou trois ans ne profiterait pas à la maturité de nos concitoyens?« ,s’est interrogé Mario Monti à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre polonais,Donald Tusk. « Je ne suis pas en train de faire une proposition gouvernementale, mais (d’évoquer) un désir que, moi qui suis un passionné de foot depuis longtemps, je sens au fond de moi », a-t-il ajouté.

 « C’est vraiment triste quand un monde qui devrait exprimer de grandes valeurs comme le sport se montre comme un concentré d’aspects les plus réprouvables comme la traîtrise, l’illégalité et la tricherie », a conclu le président du conseil.

Les Italiens surveillent les jours à venir avec beaucoup d’effroi, en croisant les doigts que la succession de malheurs s’estompe!

L’attaque du QG de campagne du candidat à l’élection présidentielle égyptienne,Ahmad Chafiq, a eu lieu quelques heures après l’annonce officielle des candidats élus pour s’affronter au second tour. 

Le président de la commission électorale nationale a annoncé hier, le nom des deux candidats en liste pour le second tour de la présidentielle en Egypte. Les deux postulants arrivés en tête sont Mohammed Morsi, candidat des Frères musulmans et Ahmad Chafiq (premier ministre sous Housni Moubarak), respectivement élus avec 5,76 millions de voix pour le premier, et 5,5 millions de voix pour le second.

Après l’annonce de ces résultats, le QG de campagne de Ahmad Chafiq installé au Caire, a été incendié. D’après les forces de police égyptienne, 8 personnes auraient été arrêtées à proximité du lieu attaqué.

Les partisans du candidat et de son parti, ont accusé l’opposition et notamment les Frères musulmans ainsi que la jeunesse du parti pro-démocratie d’être à l’origine de cet incident.

En dépit de l’incendie déclenché, un soulèvement de contestation a pu être constaté place Tahrir, avec un millier de manifestants anti-Chafiq rassemblés sur la place de tous les souvenirs où les révoltes avaient éclaté lors du printemps arabe.

Les Egyptiens sont amenés à revoter le 16 et 17 juin prochains pour élire le futur président du pays qui prendra la tête du gouvernement pour une durée de 4 ans.

 


Le printemps arabe n’a épargné aucun dirigeant ou presque. Pourtant, le président Syrien Bachar Al Assad poursuit son génocide impunément. Depuis le début de la révolution syrienne, plus de 130000 personnes ont été tuées et le massacre de Houla a coûté la vie à au moins 108 personnes. Mais pourquoi ce lourd silence de la communauté internationale?

Le régime syrien se permet tout et rien ne l’arrête dans sa folie meurtrière. Tout le monde y passe et les Syriens sont de plus en plus isolés.

Le massacre de Houla qui a coûté la vie à 108 personnes a ému sans pour autant faire bouger les choses. La communauté internationale se contente du rôle du spectateur impuissant et poursuit sa condamnation sans réelle intervention et Moscou défend plus que jamais son allié assassin. La Syrie n’est pas la Libye et Bachar n’est pas Moubarak semble répondre les instances internationales.

Le président Syrien jouit du soutien indéfectible des Russes qui ne le lâcheront qu’après la mort du dernier syrien, il joue également la carte de la stabilité dans la région. Bachar Al Assad a de bonne cartes en main et il est convaincu qu’il est intouchable.

«Le plus important n’est pas de se préoccuper de qui est au pouvoir en Syrie mais de mettre fin à la violence», a déclaré le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov. Massacre ou pas, la transition se fera avec Bachar Al Assad, les mains pleines de sang. Il est l’ultime bastion d’influence russe au Moyen-Orient.

La communauté internationale est dans l’impossibilité de convaincre la Russie qui n’ a pas tord de s’inquiéter pour ses privilèges si jamais Bachar Al Assad n’est plus à la tête du pays. Les Syriens, eux, payeront de leurs vies les intérêts économiques des uns et le silence complice des autres.

 

 

On vous en parlait déjà en fin de semaine dernière, au Quebec, les étudiants se révoltent depuis plusieurs mois maintenant contre des frais de scolarité qui vont considérablement augmenter à partir de la rentrée prochaine.

Cela fait plus de 100 jours que le conflit entre étudiants et gouvernement a éclaté. Aujourd’hui, la hausse des tarifs scolaires n’est plus la seule mesure à l’origine de ce soulèvement. La loi spéciale créée pour réprimer le droit de manifester des étudiants, histoire d’apaiser la situation, n’a hélas pas calmé l’élan protestataire.

Cette semaine, la mobilisation étudiante s’est poursuivie en dépit de cette loi qui pesait sur les manifestants.  A Montréal, à Quebec, les étudiants continuent de se mobiliser pour défendre leurs conditions et leurs droits.

Lors de plusieurs grandes manifestations organisées mercredi à travers le pays, de nombreux étudiants manifestants ont été arrêtés par les forces de police. C’est en tout 700 étudiants qui ont été interpelés,et qui, dans le cadre de la nouvelle loi spéciale adoptée par le gouvernement québecquois, ont écopé d’une amende de 700 euros.

Ces arrestations relayées par les médias, ne font que donner plus d’ampleur à ce mouvement de contestation.

Quinze mois après le printemps arabe, et la chute du dictateur Hosni Moubarak, les égyptiens s’apprêtent à définir qui sera leur nouveau chef d’état. 

Depuis quinze mois, l’Egypte tourne en pilotage automatique. Le pays fait face à une crise financière importante. Chomâge en augmentation, tourisme quasi inexistant , liquidités absentes, situation économique désastreuses, autant de raisons qui font du scrutin égyptien un enjeu majeur.

Hier, avait lieu le premier tour de l’élection présidentielle pour le pays. Treize candidats étaient en course. Sur ces 13 prétendants au titre de président, 3 seulement sont déjà connus de la population; Mohamed Morsi, candidat pour le parti des Frères musulmans, Abdel Moneim Aboul Fotouh ancien partisan des frères musulmans qui se présente en tant qu’indépendant, et Amr Moussa ministre des affaires étrangères sous le régne de Moubarak.

Cette élection est synonyme d’espoir pour les égyptiens. L’idée d’avoir un nouveau dirigeant fonde beaucoup d’espérances en vue d’un avenir meilleur.

Pour l’instant, le futur présidentiel reste flou. Le pays évolue sans nouvelle constitution, car sa rédaction était prise en charge majoritairement par les islamistes, ce qui a déplu aux libéraux. Les pouvoirs qui seront attribués au président élu ne sont donc pas,pour le moment,clairement définis.

Cependant, l’homme qui sera nommé président, se retrouvera face à un parlement composé d‘islamistes à 70%, ce qui laisse imaginer que ce-dernier devra lui aussi partager la même idéologie.

Cela fait 3 mois qu’au Québec rien ne va plus. Les étudiants en colère (et ils ont de quoi l’être) envahissent les rues. 

Le mouvement de contestation a débuté courant février. A l’origine de ce soulèvement intitulé le « printemps érable« , l’annonce d’une augmentation des frais de scolarité à hauteur de 75% sur 5 ans. Une hausse qui peut faire réagir. Les frais de scolarité annuels devraient passer de 1625 dollars à 3800.

Etudiants,enseignants,syndicalistes,et mouvements communautaires se mobilisent pour préserver un accès aux études déjà trop onéreux.

La vague contestataire a fait des ravages. Début mai, comme dans tout bon rassemblement qui dégénère , les pierres, les gaz lacrymogènes, la panique, et les arrestations étaient au programme. Affrontement entre étudiants et force de police ont déjà fait 7 blessés.

Face à l’ampleur du mouvement protestataire, le gouvernement québécois a proposé hier une nouvelle loi visant à restreindre le droit de grève et de manifester afin de mettre fin à cette grève estudiantine.

Une loi « spéciale » pour faire taire,une loi pour remettre de l’ordre.

D’après le premier ministre Jean Charest,  « Il est temps que le calme revienne, la situation actuelle a duré trop longtemps ». Alors pour agir,rien de tel qu’une loi qui pourrait coûter cher à ceux qui refuseraient de la respecter. En effet, cette nouvelle disposition instaurerait toute une série d’amendes aussi bien pour les organisateurs de grève que pour les manifestants.

Pour exemple, un initiateur serait amendable à hauteur de 1000 à 125 000 dollars. Un participant seul, encourrait  une amende comprise entre 1000 et 5000 dollars. Cette nouvelle loi indique aussi que toute nouvelle manifestation devrait être signalée aux autorités avec tout les détails organisationnels qui la concerne au moins 8 heures avant le début de l’événement.

Une loi qui fait bondir le monde étudiant. Le Président de la FECQ (Fédération étudiante collégiale au Québec) Léo Bureau-Blouin a réagit de la sorte, « Cette loi est, et de loin, pire que l’augmentation des droits de scolarité pour les étudiants ». Même le porte parole des étudiants non grévistes a dénoncé l’ampleur de la mesure.

Malgré les moyens de répressions envisagés, les leaders des associations étudiantes restent mobilisés et invitent les étudiants à poursuivre les manifestations.

Prochain grand rassemblement prévu le 22 mai à Montréal.

Lundi dernier, 26 banques italiennes voyaient leur note dégradée par l’agence de notation Moodys. Aujourd’hui c’est au tour des banques espagnoles. 

16 banques hispaniques ont subi l’influence d’une des trois principales agences de notation, Moodys. Cette dégradation est directement liée à la situation économique du pays ainsi qu’à l’état de ses finances publiques.

Pour justifier cette dégradation, Moodys a explicité que la capitale madrilène était de moins en moins en mesure de soutenir financièrement les banques du pays. Tout le pays est concerné et doit faire face à une période de récession.

Pour limiter les dégâts causés par la crise dans la zone euro, les 17 régions autonomes espagnoles se sont engagées à réduire leurs dépenses. L’endettement des régions serait selon la Commission Européenne, l’une des raisons pour laquelle l’Espagne n’arrive pas à remonter la pente.

Contexte de crise, difficultés budgétaires, peur de l’effet de propagation, les investisseurs prennent la fuite, et 6 banques risquent la faillite sur le long terme. La banque Bankia a déjà dû être sauvée la semaine dernière grâce à une nationalisation.

C’est sans parler de l’importance et de l’influence des agences de notation, et des notes qu’elles attribuent qui ne sont pas pour rassurer quant à la stabilité du pays concerné.

Grêce, Italie, Espagne, autant de pays pour qui l’avenir dans les mois prochains, reste très incertain.

Les français ne sont pas les seuls en 2012 à voter pour élire leur nouveau Président. Les Mexicains vont également passer aux urnes dans quelques mois, pour choisir leur représentant comme tous les 6 ans.

4 candidats sont en course :

Pena Nieto, ancien gouverneur, qui représente le Parti révolutionnaire institutionnel, parti centriste qui a été au pouvoir entre 1929 et 2000.

Josefina Vasquez Mota, ancienne ministre à la tête du Parti d’action nationale, parti de droite actuellement au pouvoir.

Andres Manuel Lopez Obrador,ancien maire de Mexico de gauche, qui appartient au Parti de la révolution démocratique, et qui a perdu les précédentes élections présidentielles en 2006.

Gabriel Quadri, citoyen lambda appartenant à un parti minoritaire, le Parti petite alliance.

Ces 4 postulants à la présidentielle mexicaine, se sont affrontés lors d’un premier débat télévisé dimanche dernier.

Des milliers de mexicains ont visionné le débat, mais ce n’est pas tant les performances des candidats qui ont capté les esprits.

En effet, une jeune femme, Julia Orayen, déjà connue dans le pays pour avoir posé pour le magazine Playboy uniquement vêtue du drapeau mexicain, et chargée de remettre aux différents candidats le résultat de leur ordre de passage en direct sur le plateau, a captivé les foules mexicaines grâce à une tenue vestimentaire aguichante mettant en avant sa poitrine généreuse. Certains candidats de la gente masculine n’ont pas manqué le spectacle, les téléspectateurs non plus.

Le charme de la jeune femme a opéré, et le Mexique s’est enflammé.

Certains mexicains veulent faire de la belle, la révélation de l’année, avec un avenir à la clé. D’autres, plus puritains, ont été offensés par un tel étalage sexiste  lors d’un événement de cette importance.

Si les avis divergent pour ce premier débat, les mexicains auront l’occasion d’y voir plus clair ,car un deuxième et dernier débat est prévu le 10 juin.

L’élection en un tour à la majorité relative aura lieu quant à elle, le 1er juillet. Les mexicains devront par la suite voter pour les législatives et donner leur voix pour élire le nouveau maire de Mexico.

 

Un forcené détiendrait quatre personnes vendredi à la mi-journée , à Tottenham Court Road, au coeur de de Londres. Détails.

«C’est une situation de prise d’otage», a déclaré un policier sur les lieux de l’incident, à Tottenham Court Road.« Nous avons un négociateur sur place », a expliqué la police avant de réfuter la thèse terroriste: « Nous ne pensons pas qu’il s’agisse d’un acte de terrorisme ». Scotland Yard a refusé de préciser si le forcené était armé, comme l’indiquaient plusieurs médias, selon lesquels il aurait des bonbonnes de gaz sur lui.

La rue, l’une des plus grandes artères du centre de la capitale britannique, est totalement bouclée à la circulation à la mi-journée. Selon Scotland Yard, la police a été appelée sur les lieux à 11h59 (10h59 GMT), après que l’homme eut jeté « des objets par la fenêtre du cinquième étage » d’un bâtiment.

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Au quatrième jour de son procès, Breivik, auteur du massacre de 77 personnes en juillet dernier en Norvège continue de surprendre par ses déclarations. Détails

Celui qui a transformé la Norvège en une énorme marre de sang ne regrette pas ses actes, ses préparatifs ont duré une année. L’extrémiste de droite raconte qu’il a passé l’année 2006 à jouer à des jeux vidéo, dont World of warcraft.

« Ce n’est pas un jeu violent du tout », explique-t-il. Pourtant, le jeu lui avait permis de « se préparer mentalement » au massacre. Dès cette période, Breivik savait qu’il exécuterait une « opération-suicide ».

«Certains rêvent de faire le tour du monde à la voile, certains rêvent de jouer au golf et moi, je rêvais de jouer à World of Warcraft» a rajouté le terroriste qui  a également joué à Modern Warfare, un jeu vidéo de simulation de tir. Objectif? se préparer au viseur d’un fusil. «Je n’avais pas un goût très prononcé pour ce jeu … mais c’est bien pour s’entraîner», a-t-il déclaré.

Et pour que son plan ne reste pas qu’un fantasme virtuel, l’extrémiste de droite s’est entraîné dans un club de tir et s’est procuré des armes. Le nom de ses armes? ils ont été inspirés de la mythologie nordique: Gungnir (la lance du dieu de la mort Odin) pour son fusil, Mjoelner (le marteau de Thor, le dieu de la foudre et du tonnerre) pour son pistolet Glock et  Sleipnir(le cheval à huit jambes de Odin] pour son véhicule.

 

L’armée israélienne est embarrassée. La raison? Les images d’une vidéo qui fait le tour de la toile et qui montre un militaire de Tsahal brutalisant un militant pro-palestinien. Des images qui occultent le succès que revendiquait Israël dans le contrôle de l’opération « Bienvenue en Palestine ».

Des images d’un militant danois frappé au visage par l’armée israélienne suscitent l’indignation. D’ailleurs, le bureau du premier ministre israélien a condamné l’acte de l’officier: «Ce genre de comportement n’a pas sa place au sein des forces israéliennes.». Le lieutenant colonel qui a mis l’armée israélienne dans une situation bien délicate a été suspendu de ses fonctions après l’incident.

L’incident est intervenu lorsqu’un groupe de militants pacifistes et de Palestiniens à vélo a été signalé sur la route 90, qui longe la frontière jordanienne dans la vallée du Jourdain. Les militants affirment qu’ils ne faisaient que circuler sur cette route, avant d’être arrêtés à un barrage des forces de sécurité israéliennes.

La vidéo fait le tour du web a déjà occulté le « succès » revendiqué par l’Etat d’Israël dans le contrôle de l’opération « Bienvenue en Palestine » : Plus de 1500 manifestants pro-palestiniens devaient se rendre à Tel Aviv, ils ont été attendus par pas moins de 650 policiers. Seuls 79 d’entre eux ont pu atterrir, les compagnies aériennes avaient annulé leurs billets à la demande des autorités israéliennes.

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Le sommet des Amériques a été marqué par un scandale contrariant les plans de Barack Obama. En effet, des gardes du corps du « secret service » sont impliqués dans une affaire de prostitution à Carthagène. Détails.

A quelques mois de l’élection présidentielle, le sommet des Amériques a été entaché par une affaire de moeurs impliquant des membres du « secret service » chargés de la protection d’Obama, occultant par la même occasion tous les dossiers épineux. Arrivés deux jours avant le président à Carthagène, les gardes du corps auraient passé la soirée dans un hôtel de luxe de la ville en compagnie de prostituées.

Certes, la prostitution n’est pas interdite en Colombie, mais les gardes du « secret service » doivent avoir un comportement irréprochable. De plus, le non respect des lois locales a été le déclencheur de la médiatisation du scandale : les « escort girls » doivent quitter l’hôtel au petit matin, une loi non respectée puisqu’une prostituée a refusé de quitter arguant que le garde du corps ne l’a pas indemnisé obligeant le personnel de l’hôtel à appeler la police locale qui a contacté l’ambassade des Etats-Unis.

Si il a loué « le travail extraordinaire » du secret service, Barack Obama a demandé une enquête « rigoureuse et approfondie ». « Evidemment, je serai en colère » si les faits sont avérés, a-t-il déclaré. Un scandale dont le président Américain se serait bien passé à quelques mois de l’élection présidentielle.

« Des choses pareilles n’arrivent pas qu’une seule fois. Nous devons nous demander : où sont les dispositifs pour empêcher que cela ne se reproduise ? » a déclaré le président de la commission sur la surveillance des services de l’administration, Darell Issa. Un affaire qui a pris des proportions démesurées et qui ne risque pas de s’arrêter là.

 

Après avoir été chassé par un coup d’Etat le 22 mars, le président malien Amadou Toumani Touré a démissionné dimanche de ses fonctions. Ceci devrait permettre aux militaires putschistes de mettre en oeuvre l’accord de transfert du pouvoir au président de l’Assemblée national.

« Je le fais sans pression, je le fais de bonne foi et, par dessus tout, par amour pour ce pays », a déclaré Amadou Toumani Touré, qui n’avait pas l’intention de se représenter le 29 avril au premier tour de l’élection présidentielle.

Après trois jours de négociations, le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE) formé par la junte militaire et les médiateurs de la Cédéao avaient fait état vendredi soir d’un accord de transfert du pouvoir à un régime civil. Le président de l’Assemblée nationale du Mali, Dioncounda Traoré, doit devenir président de transition jusqu’à la tenue d’élections présidentielles et législatives.

Ceci arrive alors que le Nord du Mali est en proie à des attaques de rebelles touaregs et de combattants islamistes. Plus de 200.000 habitants du Nord, déjà confrontés à une grave sécheresse, ont fuit devant les rebelles et sont désormais menacés par la faim et le manque de soins.

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La situation au Mali est de plus en plus préoccupante et l’avenir du pays est incertain. Après le coup d’Etat d’il y’a deux semaines, des rebelles touareg et des groupes islamistes ont pris le contrôle de métropoles au Nord du pays, le scindant en deux. Le Mali est au bord de la guerre civile. 

Après le coup d’Etat militaire perpétré le 22 mars à Bamako contre le président Amadou Toumani Touré, les touaregs et islamistes ont profité de la désorganisation de l’armée malienne pour couper le Mali en deux plaçant ainsi le pays dans une situation chaotique. Aujourd’hui, les touaregs sont passés au stade supérieur: le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a officiellement auto-proclamé l’indépendance du territoire dont il contrôle désormais une partie dans le Nord du pays.

« Le comité exécutif du MNLA appelle la communauté internationale dans son ensemble à reconnaître immédiatement, dans un esprit de justice et de paix, l’indépendance de l’Etat de l’Azawad« a écrit Billal Ag Acherif Acherif, le leader de l’organisation. Mais aucun Etat ne compte reconnaître l’indépendance de l’Azawad. Les voisins du Mali comme les puissances européennes trouvent absurde cette auto-proclamation qui ne fait que plonger le Mali dans le chaos. Gérard Longuet, le ministre français de la défense a expliqué que  » la déclaration d’indépendance unilatérale n’aura pas de sens » tant qu’elle n’est pas reconnue par les Etats africains.

Touaregs et islamistes ne risquent plus de rester alliés pour longtemps. Les islamistes liés à AQMI (Al Qaida au Magreb Islamique) deviennent trop encombrants pour les touaregs qui se sentent prêts à retourner leurs vestes contre leurs partenaires d’hier « Maintenant par rapport aux extrémistes, … nous savons que le MNLA a une lourde mission à accomplir, celle de sécurisation totale des régions de Gao, Tombouctou et Kidal« , précise le mouvement. Objectif? L’obtention du soutien de l’Occident qui craint de voir le nord du Mali se transformer en un sanctuaire du terrorisme.

Mais la crise Malienne n’est pas que politique, une crise humanitaire à venir est également à déplorer. Les prémices d’une crise alimentaire due à la sécheresse au nord du pays sont déjà signalées.

 

 

Le Prix Nobel de la littérature allemand aujourd’hui âgé de 84 ans et au coeur d’un scandale. L’intellectuel est accusé d’antisémitisme. La raison? Un poème dans lequel il prend la défense de l’Iran et accuse Isrël de menacer la paix mondiale. 

Intitulé « Ce qui doit être dit », le poème de Günter Grass divise l’Allemagne. Dans ce poème, l’écrivain dénonce la politique sécuritaire israélienne à l’encontre de l’Iran. Selon lui, une telle politique pourrait mener à « l’éradication du peuple iranien », il appelle les allemands à ne pas devenir complice d’un « crime prévisible ». Mais quelles sont les raisons de cette sortie contestée?

« Pourquoi ne dis-je que maintenant …que la puissance atomique d’Israël menace la paix mondiale déjà fragile ?, s’interroge  le Prix Nobel de littérature. « Parce qu’il faut dire ce qui pourrait être trop tard demain. »

Des propos qui ont provoqué un tollé, Israël a vivement réagi à ces déclarations.« Ce qui doit être dit, c’est qu’il est de tradition européenne de blâmer les juifs avant la Pâque juive…Israël est le seul Etat au monde remis en cause publiquement dans son droit d’exister » a déclaré le numéro 2 de l’ambassade d’Israël à Berlin avant de rajouter que l’Etat hébreu « voulait vivre en paix avec ses voisins de la région »

Le ministre des affaires étrangères allemand a publié un communiqué précisant que « minorer les dangers du programme nucléaire iranien reviendrait à nier  la gravité de la situation ». Le porte parole du gouvernement lui, s’est refusé à tout commentaire évoquant « la liberté de création ».

 

Un avion américain a été détourné mardi vers un aéroport du Texas. La raison? « Le comportement erratique du commandant ». L’homme serait sorti des toilettes en criant : « Al Qaida, Iraq, terrorisme, nous allons tous nous écraser! »

Les témoignages des passagers sont surprenants. Le commandant était devenu fou et les passagers ont du intervenir pour le maîtriser.« C’était assez inquiétant, il avait l’air de vraiment flipperIls ont essayé de le calmer, mais ils ont dû le maîtriser et un groupe de passagers s’est précipité à l’avant de l’appareil pour le contenir » a témoigné l’une des passagères.

L’aviation civile américaine  a donné plus de détails pour expliquer l’incident, on peut lire dans son communiqué : « Quand le commandant a quitté le cockpit, le copilote a verrouillé la porte. Quand le commandant a essayé de rentrer, il a été bloqué par les passagers. Après l’atterrissage, les autorités locales ont pris le relais et il a été emmené en ambulance pour effectuer des examens médicaux. »

C’est un problème médical impliquant le commandant qui a été invoqué. Finalement plus de peur que de mal pour les passagers. « Il paraissait  fou. Nous savions tous, dans les premiers rangs, que s’il retournait dans le cockpit, nous allions nous écraser »a confié un passager qui ne s’est toujours pas remis de sa frayeur.

Selon le quotidien suisse « Aargauer Zeitung », le témoignage des enfants survivants est unanime : le chauffeur aurait voulu insérer un DVD.

Le tragique accident de car qui a fait 28 morts dont 22 enfants en Suisse aurait pour cause l’inattention du chauffeur.

Les enfants survivants à l’unanimité racontent que celui-ci avait l’intention d’insérer un CD ou DVD dans le lecteur au moment de l’accident. Quelques secondes avant le terrible choc, quelqu’un avait donné le CD au conducteur qui aurait perdu le contrôle de son autocar et percuté le bord de la route.

Une version qui reste tout de même à prendre avec beaucoup de réserve car non confirmée par la police du cantan valois. Son porte parole Renato Kalbermatten précise « ce n’est que pure spéculation à ce stade ». Les vidéos issues des caméras de surveillance ne permettent pas d’y voir clair pour l’instant.

 

 

La boîte mail de Bachar Al Assad a été piraté et ce sont plus de 3000 mails qui sont en possession du journal britannique « the guardian ». Des échanges qui dévoilent un portrait d’un dictateur coupé de la réalité. Leurs contenus? Du luxe, de la musique et quelques conseils pour mieux réprimer.

On découvre que c’est l’Iran qui tire les ficelles, qui conseille le président Syrien de réprimer la contestation, d’étouffer la révolution. Mais révolution ou pas, bain de sang ou crise du régime politique Syrien ,le goût de l’épouse de Bachar Al Assad pour le luxe ne fait que s’accroître, elle achète sans compter : Lampe Armani au magasin Harrods de Londres, bijoux et colliers à Paris et meubles à Damas. La femme de Bachar Al Assad ne semble pas se priver,elle écrivait à son mari au début de la contestation « Si nous sommes forts ensemble, nous triompherons de cela ensemble ». Elle termine son mail par un tendre je t’aime !

Ses promesses d’ouverture politique pour calmer la contestation semble amuser le président Syrien qui les tourne en dérision dans un mail pour sa femme qui lui disait qu’elle serait libre à 17h : « C’est la meilleure réforme dont pourrait rêver un pays. On va l’adopter au lieu de ces lois de pacotille sur les partis, les élections, la presse… »

Le journal britannique assure avoir fait le maximum pour vérifier l’authenticité des emails,il a contacté quelques personnes dont la correspondance apparaissait dans le document.

 

Le bilan est lourd. Un autocar qui transportait essentiellement des enfants belges s’est encastré dans la paroi d’un tunnel au sud de la suisse, l’accident a fait 28 morts dont 22 enfants.

Les raisons de ce drame qui a bouleversé la Belgique restent toujours indéterminées.  L’autocar s’est déporté sur sa droite et a heurté la bordure de la chaussée, il a percuté ensuite  de plein fouet un mur en béton situé à l’extrémité d’une place de secours. La compagnie de transport Belge dont l’autocar a été victime de cet accident a pourtant excellente réputation.

6 enfants, âgés de onze et douze ans, étaient à bord du car. Ils revenaient de classe de neige dans le Val d’Anniviers et s’apprêtaient à rentrer  chez eux en Belgique. Les six adultes présents à bord sont décédés. Le choc a été d’une violence extrême.

«Ce drame va bouleverser toute la Belgique…Je n’ai jamais vécu ça. L’ampleur de l’accident est difficile à digérer …pour le moment je me concentre sur des aspects pratiques , l’émotionnel viendra lors des rencontres avec les familles» a déclaré l’ambassadeur Belge en Suisse.

 

 

Dimanche avant l’aube , un soldat américain pète les plombs et massacre 16 civils. Lourdement armé , le soldat quitte sa base de la province de Kandahar et a abattu les occupants de 3 maisons de villages alentours dont 9 enfants et 3 femmes avant de brûler leurs corps.

Un coup de folie qui ne fera qu’aggraver la tension entre les troupes de la coalition internationale et la population. Une tension qui ne cesse d’accroître depuis l’incinération d’exemplaires du coran dans la base militaire de Bagram.

C’est un drame que les talibans promettent de venger dans un communiqué : « Les talibans vont venger chacun des martyrs tués sauvagement par les envahisseurs …La majeure partie des victimes sont des enfants innocents, des femmes et des vieillards, massacrés par les barbares américains qui ont volé leur vie précieuse sans merci et maculé leurs mains de leur sang » 

Suite au carnage de dimanche , les américains ont présenté leurs condoléances et disent ne pas comprendre les motivations du coup de folie de leur soldat qui a agi de manière personnelle.« Je ne peux pas expliquer les motivations derrière ces actions insensées, mais ce n’était en aucun cas autorisé par l’Isaf » commente le commandant adjoint de l’Isaf qui n’a pas fini d’exprimer ses regrets et sa peine pour ce drame.

L’insaisissable Mitt Romney a remporté plusieurs Etats lors du « super Tuesday », 5 pour être précis. Certes , il est le favori de ces primaires républicaines mais pas annoncé gagnant, ses adversaires sont encore dans la course.

Le « super mardi » est une journée cruciale dans la course à l’investiture républicaine, ce ne sont pas moins de 10 Etats qui votent simultanément. Cette nouvelle victoire de Mitt Romney reste un petit pas vers l’investiture du parti républicain qu’il peine à convaincre.

C’est un candidat modéré qui n’arrive toujours pas à avoir l’unanimité de son parti encore moins celle de la presse Américaine qui le décrit comme « un excellent vendeur. Il sait dire : N’achetez surtout pas ce produit! Mais il n’arrive pas à dire : achetez-moi! » analyse le Washington Post.

Cette confusion au sein du parti républicain fait le bonheur des démocrates et de Barack Obama , président sortant qui reste serein et confiant en une réélection face à n’importe quel candidat républicain.

L’Iran et son programme nucléaire au coeur de la visite du premier ministre israélien aux Etats-Unis, une visite qui s’achève ce mardi. Il a averti que son pays ne vivrait pas dans la « menace d’un anéantissement ».

Une attaque israélienne contre l’Iran? C’est la question qu’on se pose aujourd’hui.Les propos de Benjamin Netanyahou vont dans ce sens et affirment qu’Israel n’attendra pas que la diplomatie porte ses fruits , faisant ainsi allusion à la politique de l’administration Obama. « Malheureusement, le programme nucléaire iranien a continué à se développer. Israël a attendu que la diplomatie fonctionne, nous avons attendu que les sanctions fonctionnent. Aucun d’entre nous ne peut se permettre d’attendre beaucoup plus longtemps…En tant que Premier ministre d’Israël, je ne laisserai jamais mon peuple vivre sous la menace d’un anéantissement ».

La position d’Israel ne peut être plus clair mais l’administration Obama succombera-t-elle à la tentation d’une guerre contre l’Iran? Ce n’est pas sûr. Barack Obama a critiqué  les menaces multiples d’ Israel d’attaquer l’Iran. « On parle trop de guerre », avait-il estimé devant l’Aipac.

L’administration Obama n’est pas de l’avis israélien et ne croit pas que l’Iran ait pris la décision de développer l’arme nucléaire, ni que ce soit le bon moment pour une action militaire, du moins pour le moment!

 

 

On ne parle que de ca depuis quelques jours  aux Etats Unis. Un animateur ultra conservateur a violemment insulté une étudiante allant jusqu’à la traiter de salope. La raison? Elle a réclamé le remboursement de la contraception devant une commission du congrès.

Pour Rush Limbaugh, un influent animateur de radio , connu pour son conservatisme, réclamer le remboursement de la contraception est une forme de prostitution. Pour cela , il a traité une étudiante de « slut »(salope). »Elle veut être payée pour avoir des relations sexuelles » martele-t-il sur l’antenne.

Des propos qui ont choqué. Barack Obama a d’ailleurs a exprimé son soutien à la jeune étudiante, il « voulait exprimer son désappointement après les attaques personnelles indécentes qui l’ont visée, et la remercier pour avoir fait valoir ses droits, en tant que citoyenne, à parler d’un sujet d’intérêt public », a déclaré le porte-parole de la présidence américaine.

Les propos de l’animateur ont choqué même dans son propre camp. Il a fini par présenter ses excuses publiquement  « Je n’ai pas bien choisi mes mots, et en essayant d’être drôle, j’ai créé une polémique, je m’excuse sincèrement auprès de Mlle Fluke pour les mots insultants que j’avais utilisés »

Notons que ce dérapage intervient dans un contexte précis, celui de la campagne présidentielle où les républicains les plus conservateurs s’opposent farouchement aux dispositions sur le remboursement de la contraception, une volonté de l’administration Obama.

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L’affaire fait polémique : Ikéa espionne ses employés en France depuis plusieurs années ! Le Canard enchaîné a révélé toute une série de mails internes à la société, prouvant que des renseignements sur les employés ont bien été demandés par la direction.

C’est par l’intermédiaire de Sûreté International, une société de sécurité française, que Ikéa a pu se procurer différents types d’information sur ses employés : casier judiciaire, propriétaire de véhicule, appartenance de numéros de téléphone, etc. Les informations étaient directement piochés dans les fichiers du Stic, le Système de traitement des infractions constatées, où sont répertoriées toutes les personnes ayant commis un infraction et ayant été interpellées par la police.

Le Canard enchaîné a publié plusieurs exemples de mails. En voici quelques uns :

« Personne en embauche sur le magasin de Paris Nord. Merci de me donner son casier. »

« Possible de savoir qui est le proprietaire de ce véhicule svp ? »

« Son discours est antimondialiste, ses méthodes “vieille garde CGT” (se bouche les oreilles et repetent sans cesse la meme chose concernant ses acquis). Syndicalisme ? correspond pas trop au profil de sa dame. Prosélytisme divers ? ATAC ou autres ? Risque de menace ecoterroriste ? »

Alors que Ikea est un modèle d’entreprise en Suède, sa réputation pourrait bien être ébranlée une nouvelle fois avec cette affaire d’espionnage. Déjà en 2010, une affaire de corruption avait été découverte en Russie, et un ancien haut dirigeant de l’entreprise révélait déjà dans un livre,  Sanningen om Ikea » (« La Vérité sur Ikea »), des méthodes de surveillance des employés dignes « de la Stasi » . La même année, des employés français faisaient grève et réclamaient une augmentation de salaires. L’été dernier, des employés américains dénonçaient « un management digne des plantations, montrant du doigt les rythmes de travail, les discriminations et les heures supplémentaires obligatoires.

 

La journaliste du Figaro Edith Bouvier, blessée à Homs lors de bombardements la semaine dernière, a été évacuée au Liban, rapportent des insurgés Syriens. Un diplomate en charge du dossier avait annoncé un peu plus tôt que le photojournaliste britannique Paul Conroy, blessé pendant le même bombardement, était également « sain et sauf » au Liban.

Edith Bouvier a subi une fracture à la jambe la semaine dernière, au cours des bombardements de la ville de Homs, qui avaient coûté la vie à deux autres journalistes, dont un français, Rémi Ochlik. Depuis plus de trois semaines, l’armée de Bachar Al-Assad ne cesse de pilonner la ville, considérée comme coeur de la rebéllion.

C’est sous les huées de l’opposition que Adboulaye Wade a voté dimanche à Dakar. En se présentant pour la troisième fois aux élections présidentielles, le président sortant va à l’encontre de la constitution. Tous les partis d’opposition sont unis pour empêcher Wade de briguer une troisième mandat.

Même si les sondages ont été interdit au Sénégal, la préférence de l’électorat va à Macky Sall. L’ancien du parti de Wade a su faire ses preuves et montré son intégrité. Il a notamment accusé le fils du président sortant, Karim Wade, d’avoir détourné de l’argent et un haut gradé de la police sénégalaise d’avoir acheté du matériel de répression.

Le second tour des élections devrait se jouer entre Abdoulaye Wade et Macky Sall. Tous les opposants au président sortant sont unanimes et voteront « tous sauf Wade. » « Le principe, c’est de voter pour le candidat d’opposition le mieux placé», a rappelé Abdou Latif Coulibaly, expliquant qu’il y aura une «union» contre Wade.

Le taux de participation au premier tour a été évalué à 60%, chiffre en baisse par rapport aux élections de 2007 (70%).

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Les tensions entre l’Israël et l’Iran ne datent pas d’hier, mais elles se sont fortement dégradées depuis plusieurs semaines. D’après les propos relayés de Leon Panetta, secrétaire américain à la Défense, Israël pourrait attaquer l’Iran et son complexe nucléaire « en avril, en mai ou en juin. »

Alors que Washington tente de calmer le jeu et d’éviter une confrontation entre les forces militaires iranienne et israélienne, l’Iran et Israël ne cessent d’évoquer un hypothétique conflit armé.

Le 15 février, Benjamin Netanyahu dénonçait « les activités terroristes de l’Iran » qui menacent « l’équilibre mondial. » « L’Iran est le plus grand exportateur de terrorisme au monde et menace l’équilibre mondial. Les activités terroristes de l’Iran ont été révélées à tous« , a déclaré Benyamin Netanyahu devant la Knesset (Parlement), en faisant référence à la série d’attaques visant des diplomates israéliens à New Delhi, Tbilissi et Bangkok. Selon le quotidien «Yediot Aharonot», le Premier ministre israélien et le ministre de la Défense se seraient mis d’accord pour qu’une attaque soit lancée contre les installations nucléaires iraniennes.

Le ministre iranien de la Défense Ahmad Wahidi a déclaré lundi que si Israël venait à attaquer son pays, la riposte sera « écrasante » et provoquera « l’anéantissement d’Israël. » Et l’Iran pourrait même prendre les devants. «Notre stratégie consiste maintenant, si nous sentons que nos ennemis veulent mettre en danger les intérêts nationaux de l’Iran, à agir alors sans attendre leurs actions,» menaçait le général Mohammad Hejazi, chef adjoint des forces armées iraniennes.

Lundi 5 mars, le Premier ministre israélien devrait rencontrer Barack Obama à la Maison Blanche. Les tensions avec l’Iran et le programme nucléaire iranien pourraient être au centre de la rencontre.

 

 

Le sort d’Edith Bouvier est encore très incertain. Alors que la SDJ (Société Des Journalistes) du Figaro a diffusé un communiqué dans lequel elle « demande instamment aux autorités syriennes de faciliter l’évacuation » de leur journaliste, blessée aux jambes mercredi, à Homs, lors du bombardement qui a coûté la vie à deux journalistes, dont celle du reporter Français, Rémi Ochlik.

Un véritable casse-tête pour la France et la communauté international, qui d’autant plus, n’arrive pas au meilleur moment: depuis maintenant plus de trois semaines, la ville de Homs, dans laquelle se trouve Edith Bouvier, est bombardée, et se trouve totalement inaccessible. Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a demandé à Damas « d’organiser l’évacuation » de la journaliste, actuellement bloquée dans un hôpital clandestin. 

La journaliste du Figaro déclarait elle-même, jeudi, dans une vidéo mise en ligne par les insurgés: « J’ai la jambe cassée au niveau du fémur (…). J’ai besoin au plus vite d’être opérée ». Elle demande également un cessez-le-feu, ainsi qu’une voiture médicalisée, afin d’être évacuée vers le Liban.

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Israël va t-il attaquer les installations nucléaires iraniennes, d’ici avril ou mai? Tout laisse à penser que oui. La tension monte entre les deux pays ces dernières semaines, et les sanctions de la communauté internationale prises à l’encontre de Téhéran, laissent Israël sceptique:  » Il faut que les sanctions soient paralysantes avant que les Iraniens n’entrent dans la zone d’immunité » a déclaré Ehud Barak, le ministre de la Défense, alors que son vice-Premier ministre lui, est plus ferme: « les Iraniens continuent de penser que l’arme nucléaire est une assurance-vie pour le régime au pouvoir. Si on leur fait comprendre que poursuivre leur programme nucléaire signifie la fin du régime, alors peut-être qu’ils vont changer d’avis » a expliqué Sylvain Shalom au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon.

Ces derniers jours, Téhéran multiplie les actions visant à préparer sa défense, et tout laisse croire à une entrée en guerre prochaine: la semaine dernière, deux navires de guerres iraniens ont emprunté le canal de Suez et sont entrés en Méditerrannée, et lundi, Téhéran lancait « de grandes manoeuvres pour renforcer leur défense anti-aérienne » de ses sites « sensibles », et en particuliers « nucléaires », nous informe l’agence IRNA. Ces « manoeuvres » auraient été baptisées « Sarollah » (la vengeance de Dieu) et dureront quatre jours.

Une seule question subsiste: Israël attaquera t-il sans l’approbation américaine? Les Etats-Unis ont signalé mardi, qu’il restait suffisamment de temps pour jouer la carte de la diplomatie avec l’Iran, et trouver une issue concernant le dossier de son programme nucléaire: « Il reste du temps et de l’espace à l’action diplomatique pour que les conséquences des sanctions entraînent un changement de comportement de la part des Iraniens » a déclaré Barack Obama.

La situation est de plus en plus brûlante au Proche-Orient, et toute l’agitation autour du Golfe Persique alimente tous les soupçons.

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Bien sûr la Grèce évite sa faillite… Bien sûr l’éffacement record d’une partie de sa dette est historique, et signifie un bol d’oxygène pour le peuple grec, qui traverse une crise sans précédent dans l’histoire de l’euro. Un bol d’oxygène? Une « bolinette » plutôt, car même si 107 milliards d’euros se sont subitement envolés de leur dette, ce nouveau plan « d’aide » n’est en rien une finalité pour le peuple hellénique, et les 130 milliards d’euros de l’aide publique auront vite fait de les enfoncer derechef dans la crise.

La Grèce ne fera pas défaut, et c’est une bonne nouvelle… Mais jusqu’à quand? Jusqu’en 2014, date butoire à laquelle Athènes devra tout rembourser? Ou encore plus tôt, comme le laisse penser l’embrasement social du pays ces dernières semaines? Depuis plus de vingt mois et une succession de plusieurs plans d’aides, la Grèce a coûté 350 milliards d’euros à l’Union Européenne, aux banques et aux institutions internationales. Comment croire que ce nouveau « sauvetage » à la sauvette soit une solution? Comment un grec, qui vit actuellement avec 500 euros par mois, peut-il y croire, lui qui a vu tant de plans de secours se succéder?

Alors oui, effectivement, l’éffacement de la dette record est une bonne chose, les créanciers, qui consentaient jusque là à une décote de 50% de la dette, ont accepté de perdre 53,5% des titres détenus, permettant à la Grèce un effacement inédit dans l’histoire financière mondiale. Mais une question me brûle les lèvres: pourquoi ne pas l’avoir fait plus tôt? Pourquoi avoir attendu que le pays s’embrase pour alléger sa dette, alors qu’il semblerait qu’il soit déjà trop tard?  

« L’Iran déclenchera des actions préventives contre ses ennemis s’il juge ses intérêts nationaux menacés » a déclaré  mardi le numéro deux des forces armées iraniennes. La menace survient juste après que deux navires iraniens ont accosté les côtes de la Syrie, pour une mission de « formation » de la marine Syrienne, déclenchant l’inquiétude de l’ensemble de la communauté internationale. La tension n’a jamais été aussi élevée dans le Golfe Persique.

« Si nous avons le sentiment que nos ennemis veulent mettre en danger nos intérêts nationaux, et qu’ils ont l’intention de le faire, notre stratégie consistera désormais à agir sans attendre qu’ils soient passés à l’acte » a prévenu Mohamed Hegazi. Le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, avait récemment jugé crédible l’hypothèse d’une opération militaire israélienne contre les installations nucléaires iraniennes, dès le mois d’avril.

Mais ce n’est pas tout: l’Iran menace également de fermer le détroit d’Ormuz, par lequel passe près d’un tiers du brut mondial transporté par mer. Dimanche, Téhéran avait stoppé ses ventes de pétrole en direction de la France et de la Grande-Bretagne, et aujourd’hui, ce ne sont pas moins de six pays européens qui sont visés, parmi lesquels l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, les Pays-Bas, et même la Grèce.

La décision a tout de représailles, et fait suite à la décision prise par l’Union Européenne le 23 janvier dernier, de mettre les importations de brut en provenance d’Iran sous un embargo, qui doit entrer en vigueur dès le 1er juillet 2012. Selon l’agence gouvernementale américaine d’information sur l’énergie (EIA), l’Iran détient les quatrièmes réserves les plus importantes de la planète. Les prix du pétrole ont déjà grimpé lundi, pour atteindre leur plus haut niveau depuis neuf mois, montant parfois jusqu’à 121,15 dollars le baril.

 

Vendredi matin, Christian Wulff a annoncé qu’il démissionnait de ses fonctions de président suite à l’ouverture d’un enquête sur un scandale immobilier. Le parquet de Hanovre, qui traite l’affaire, avait demandé jeudi soir au Bundestag de lever l’immunité du président.

C’est accompagné de sa femme que Christian Wulff a annoncé vendredi matin, au château de Bellevue, qu’il démissionnait de ses fonctions de président. Il a reconnu avoir « commis des fautes » mais a clamé son innocence au niveau judiciaire. «Un président doit être porté non seulement par la confiance d’une majorité, mais aussi par celle de tous les Allemands, a expliqué Christian Wulff. Les développements des dernières semaines ont irrémédiablement porté atteinte à cette confiance. C’est pourquoi j’ai pris la décision de me retirer

Christian Wulff, 52 ans, est soupçonné d’être mêlé à des affaires d’obtention d’avantages financiers remontant à la période 2007-2009 lorsqu’il était président du Land de Basse-Saxe. Un prêt immobilier lui aurait été accordé à un taux préférentiel. «Le parquet de Hanovre a à présent suffisamment d’éléments et par conséquent un début de suspicion concernant l’acceptation de certaines faveurs, ont déclaré les procureurs dans un communiqué

Le président allemand est aussi accusé d’avoir voulu faire pression sur le patron de la rédaction de Bild. Le quotidien voulait révéler, et a révélé,  qu’en janvier 2010, Christian Wulff, alors ministre-président (CDU) de la Basse-Saxe, avait menti en indiquant devant le Parlement régional n’avoir aucun lien avec le couple Geerkens chez qui il avait passé des vacances en Floride. A l’automne 2008, ces entrepreneurs lui avaient pourtant prêté 500 000 euros pour acquérir sa résidence principale. Le 12 septembre, Christian Wulff avait laissé un message vocal à Kai Diekmann, patron de Bild, pour le menacer de poursuivre en justice le journal et rompre tout contact avec lui si il publie l’affaire.

Pour la chancelière allemande et l’Union chrétienne-démocrate (CDU), la démission du président est un choc. Angela Merkel a toujours soutenu Christian Wulff. Elle avait eu du mal à le faire élire en juin 2010, après la démission de Horst Köhler.

Suite à l’annonce de M. Wulff, la chancelière allemande a annoncé vouloir chercher avec l’opposition sociale-démocrate et les verts un « candidat commun pour l’élection du prochain président de la République. »

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Jeudi, l’Iran a annoncé vouloir reprendre les négociations sur son programme nucléaire avec les puissances du groupe 5+1. Cette déclaration arrive au lendemain de l’annonce d’une série d’avancées majeures. Israël a vivement répondu à ces annonces, en accusant l’Iran de menacer le paix mondiale.

Selon les médias iraniens, l’Iran a « la haute main » pour entrer dans de nouvelles négociations. Les dernières discussions avec le groupe 5+1 remontent à plus d’un an, et l’Iran a répondu à Catherine Ashton être favorable à la reprise des négociations. « Nous avons toujours accueilli favorablement le principe de négociations et nous pensons qu’avec une approche positive et un esprit de coopération, nous pouvons faire des progrès« , a déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Ramin Mehmanparast.

Ces annonces ont été très mail accueillies par Israël, qui accuse l’Iran de menacer la paix mondiale. « L’Iran est le plus grand exportateur de terrorisme au monde et menace l’équilibre mondial. Aujourd’hui, les activités terroristes de l’Iran ont été révélées à tous« , a déclaré M. Netanyahu devant la Knesset (Parlement). « La communauté internationale doit condamner de la façon la plus vive ses méfaits et fixer des limites aux agressions de ce pays, faute de quoi elles s’étendront encore« , a t’il ajouté. Le Premier ministre israélien faisait référence aux différentes tentatives d’attaque qui ont visé dernièrement plusieurs diplomates israéliens, à Tbilissi (Géorgie), à New Delhi (Inde) et à Bangkok (Thaïlande). Il a accusé l’Iran d’être l’auteur de ces attaques.

De son côté, l’Iran accuse Israël d’être responsable de l’attentat qui a tué Mostafa Ahmadi Roshan, un responsable du site nucléaire de Natanz, en janvier.

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En Belgique, une vidéo montrant des policiers visiblement alcoolisée fait polémique. Sur les images, on peut les voir simuler un passage à tabac, faire la danse de la chenille, faire un saute-moutons entre collègues, des fonctionnaires qui titubent… et tout cela, filmé dans un commissariat de police.

Selon Gentside, la vidéo aurait dû rester privée. Mais après la publication sur une page Facebook, elle a rapidement été rendue publique sur Internet.

Les images créent polémique en Belgique. Les policiers concernés n’ont pas été sanctionnés, mais ont été rappelés à l’ordre. Les autorités les ont aussi invité à « mesurer les conséquences éventuelles de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’image des forces de l’ordre », selon 20 minutes.

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Anne Nivat, journaliste française établie en Russie, a été contrainte de quitter le pays, dimanche. L’ancienne correspondante de Libération, qui avait reçu le prix Albert Londres en 2000, pour son livre « Chienne de guerre: une femme reporter en Tchétchénie » s’est vue reprocher la qualité de son visa, ainsi que la réelle motivation de son entrée en Russie: « on m’a dit que j’avais violé la loi russe, parce que le but de mon entrée en Russie, mon type de visa, ne correspondaient pas à mon activité réelle » explique Anne Nivat, car « j’avais des conversations et que je recontrais des gens de l’opposition » poursuit-elle.

Vendredi soir, alors qu’elle se trouve dans un hôtel de Vladimir, ville située dans l’ouest de la Russie, des représentants du service fédéral de l’immigration lui somment de les accompagner. La journaliste apprend qu’elle va devoir payer une amende, et être privée sur le champ du visa qui lui avait permis de rentrer en Russie. « En vingt ans de travail en Russie, ce qui m’est arrivé à Vladimir ne m’était jamais arrivé » confie la journaliste.

A moins d’un mois de l’élection présidentielle en Russie, dans un climat tendu, les manifestations continuent à Moscou, la dernière en date, il y a dix jours, avait même rassemblé des dizaines de milliers de personnes. « Je crois que s’il n’y avait pas les élections présidentielles du 4 mars en vue, ça n’aurait pas eu lieu. Tout le monde est à cran, tout le monde a peur et tout le monde est dans l’incertitude » explique Anne Nivat.

Près d’un  demi-siècle après ce qui résonne encore comme « l’affaire JFK« , de nouvelles pistes ont été découvertes: un enregistrement révèle les conversations à bord du Boeing 707, qui ramenait le corps du président, assassiné quelques heures auparavant, à Dallas. Il a été trouvé dans les affaires du général Chester Clifton, un proche de J.F Kennedy, qui est mort en 1991.

L’enregistrement, long de deux heures et vingt minutes, révèle la présence du chef d’état-major de l’armée de l’air, Curtis LeMay, à l’époque considéré comme un opposant de JFK, ainsi que les interrogations du chef du Secret Service: que doit-on faire du corps du président, et de sa femme, Jackie Kennedy, veuve depuis quelques heures. Une partie de ces conversations avaient été publiées, mais dans une version écourtée de trente minutes.

Après cinquante ans d’enquête et de rumeurs, ces nouvelles informations n’ont pas fini de relancer la « théorie du complot », sur ce qui a longtemps été considéré comme « l’affaire du siècle ».

La Turquie retrouve le sourire: le Conseil constitutionnel français a été saisi en recours à la loi visant à pénaliser la négation de génocide. Nicolas Sarkozy a annoncé qu’il déposerait « tout de suite » un nouveau texte si la loi venait à être censurée par les Sages du Conseil constitutionnel. Le président de la République a déclaré aux parlementaires de la majorité, que ce recours « ne lui rendait « pas service ».

Ankara a salué un « premier pas vers la détente », suite à la crise déclenchée par l’adoption du texte par le Sénat, et le Premier ministre Turc, Recep Erdogan, s’est félicité d’une « démarche conforme à ce qu’est la France ». Il a également ajouté que la Turquie avait pris « note de la volonté de l’exécutif français » mais qu’elle considérait toujours « cette volonté comme un acte hostile » à l’égard de leur pays.

La loi qui punit la négation de génocide et adoptée le 23 janvier par le Sénat, avait créé une scission diplomatique entre les deux pays. Le gouvernement Turc reprochait au président Français d’avoir fait voter cette loi à des fins électorales. Le Conseil constitutionnel doit examiner le dossier, et se prononcer dans un délai d’un mois, qui peut être ramené à huit jours selon la demande du gouvernement.

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