Coup de théâtre retentissant dans l’affaire DSK : Nafissatou Diallo, la victime présumée de Dominique Strauss-Kahn, ne serait pas si crédible que ça. Activités criminelles, trafic de drogue, chantage, blanchiment d’argent, la femme de chambre aurait menti à plusieurs reprises sur son passé. Les accusations contre DSK pourraient être abandonnées dans l’audience surprise de ce 1er juillet.

Dominique Strauss-Kahn voit peut-être le bout du tunnel dans l’affaire d’accusation de viol et d’agression sexuelle qui l’occupe depuis son arrestation le 14 mai. Selon le New York Times, qui cite deux enquêteurs anonymes, toutes les accusations de Nafissatou Diallo seraient sur le point de s’effondrer. En effet, la plaignante aurait menti à plusieurs reprises sur son passé, ce qui remet fortement en cause sa crédibilité.

Selon le quotidien américain du jeudi 30 juin, le bureau du procureur ne croit plus à la version de la femme de chambre et victime présumée. Alors que la prochaine audience de DSK était programmée au 18 juillet, une comparution exceptionnelle devant le tribunal pénal de Manhattan se tiendra ce vendredi. Durant laquelle les accusations contre l’ancien patron du FMI pourraient être abandonnées.

Les mensonges de cette femme de 32 ans ne porteraient pas sur les accusations de viol en elles-mêmes, mais sur son passé. « Les enquêteurs ont découvert des failles importantes dans la crédibilité de la femme de chambre », écrit le NYT, qui cite une source qualifiant l’affaire de « bazar, un bazar des deux côtés. » Les procureurs auraient en effet découvert un lien possible entre Nafissatou Diallo et des activités telles que le trafic de drogue et le blanchiment d’argent. Dans une conversation téléphonique qui a été enregistrée, la femme de chambre a demandé à un prisonnier quel profit (financier) elle pourrait tirer en maintenant ses accusations contre DSK. C’était seulement 24h après sa rencontre avec l’homme politique.

Et ce n’est pas tout : arrêté pour possession de 180 kg de marijuana, le détenu a versé de fortes sommes d’argent sur le compte de Nafissatou Diallo, tout comme d’autres personnes, au cours des deux dernières années. En tout, la femme de chambre aurait touché 100 000 dollars (69 000 euros). Enfin, alors qu’elle prétendait n’avoir qu’un seul téléphone, Mme Diallo paierait des factures mensuelles pour… cinq abonnements différents. Ca fait beaucoup pour une femme qui se présentait comme modeste et qui n’avait rien à se reprocher, ce qu’avait notamment conclu le NYT après une longue enquête.

Si ces nouveaux éléments ne prouvent pas totalement l’innocence de DSK – les analyses ADN auraient effectivement confirmé la relation sexuelle, sans prouver si elle était consentie ou forcée – ils portent un sérieux coup à la crédibilité de la plaignante. Dans un pays qui base toute sa justice sur les témoignages des victimes, la confiance est donc primordiale. Confiance qui pourrait s’effondrer dès aujourd’hui. « De fait, M. Strauss-Kahn pourrait voir son assignation à résidence levée, signe qu’il est probable que les accusations criminelles graves portées contre lui ne seront pas maintenues », comme conclut le New York Times. Si c’était effectivement le cas, DSK pourrait peut-être, s’il a de la chance, revenir en France pour les primaires socialistes.

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Benoit XVI, un pape 2.0 ? Tout à fait ! A l’occasion de la parution du nouveau site Internet du Vatican, Benoit XVI, a décidé de s’inscrire sur Twitter ! Mardi 28 juin, devant les caméras, Benoit XVI s’est lancé sur la Toile avec un premier saint Tweet pour lancement du nouveau site du Vatican. « Chers amis, je viens de lancer www.news.va. Que soit loué notre Seigneur Jésus Christ. Avec mes prières et mes bénédictions ». Son compte Twitter lancé en mars 2010 compte désormais plus de 32 000 fidèles.

Cette intronisation 2.0 va donc permettre à sa sainteté d’étayer une communication 2.0 déjà amorcée par les équipes de comm vaticane. Le Pape ayant son Facebook ou sa page YouTube, il a entre ses mains de bons moyens pour mobiliser les jeunes lors d’évènements tels les JMJ ou la béatification de Jean Paul 2. Le souverain pontife serait, selon Thaddeus Jones, le coordinateur du projet, « clairement en phase avec les nouvelles technologies ». #incroyable, non ?

La nouvelle est tombée hier dans la soirée : le successeur de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI sera une femme, française de surcroît. Christine Lagarde, 55 ans, actuellement ministre de l’Economie, a été désignée directrice générale du Fonds Monétaire International.

«Le FMI a été au service de ses 187 pays membres pendant la crise économique et financière mondiale, ce qui l’a amené à évoluer profondément, a indiqué Lagarde dans un communiqué. Mon objectif premier à la tête de notre institution sera de faire en sorte qu’elle continue dans cette voie avec la même détermination et le même engagement

C’est en effet là qu’on l’attend : dans la continuité du travail entamé par son prédécesseur.

Hier, la nouvelle directrice générale désignée du Fonds monétaire a lancé mardi un appel à «l’entente nationale» politique en Grèce pour voter les mesures d’austérité proposées par le gouvernement sous la pression du FMI et l’Union européenne. «Si j’ai un message à faire passer ce soir concernant la Grèce, c’est un appel à l’opposition politique grecque pour qu’elle rejoigne dans une entente nationale le parti qui est actuellement au pouvoir. Il y va vraiment du destin d’un pays», a déclaré la Française.

«Je crois qu’il faut à ce moment-là faire un peu fi des grandes différences politiques», a déclaré Mme Lagarde, interrogée sur la chaîne française TF1.

Appuyée par la Chine, les USA, la Russie et le Brésil Christine Lagarde est la première femme à accéder à ce poste. Son mandat débutera le 5 juillet pour une durée de cinq ans.

Laurent Gbagbo a été arrêté en avril dernier alors qu’il refusait de laisser le pouvoir à Alassane Ouattara, et ce à tout prix. Il est depuis est gardé en résidence surveillée et attend d’être jugé par la justice ivoirienne pour crimes de guerre, corruption, détournements de fonds…

« Laurent Gbagbo est en vie et en bonne santé et il sera présenté devant la justice pour les crimes qu’il a commis« , avait annoncé l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire à l’ONU, juste après l’arrestation du Président sortant. Une enquête sur les possibles crimes commis par les deux camps a été ouverte concernant les 3000 morts, les disparus et les victimes de viols depuis fin novembre dernier. L’enquête fera la lumière sur les exactions commises aussi bien par Outtara que par Gbagbo.

Hier quinze anciens ministres partisans de Laurent Gbagbo ont été inculpés pour divers crimes. S’ils acceptent de collaborer avec la Cour Pénale Internationale, l’enquête sur Laurent Gbagbo pourrait avancer.

Une des choses qui font obstacle, c’est que si l’ancien Président de la Côte d’Ivoire est puni, les crimes supposés de Ouattara devront faire l’objectif d’une enquête et être sanctionnés également. Pour l’instant, aucun des partisans d’Allassane Ouattara n’a été inculpé, ce qui provoque la colère de l’autre camps.

Laurent Gbagbo et sa femme n’ont toujours pas été mis en examen car les juges d’instruction s’occupant de leur cas n’ont toujours pas fini leur enquête préliminaire. Pour que justice soit rendue il faudrait encore attendre des mois, peut-être que cela se comptera même en terme d’années.

Crédits Photo : AFP.

Kadhafi, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt pour crimes contre l’humanité, est accusé de séquestration.

Cette nouvelle plainte à l’encontre du colonel Kadhafi a été déposée à Paris par la fille d’un mercenaire français, Michel Winter, disparu depuis plus de trente ans en Libye. La plainte contre X avec constitution de partie civile a été déposée il y a plusieurs semaines, selon Me Alexandre Varaut, l’avocat de la plaignante. La fille de Michel Winter pense que ceux sont les autorités libyenne qui sont à l’origine de sa disparition.

Le mercenaire aurait disparu en 1978 alors qu’il avait refuse une mission qui lui était confiée, qui consistait à détruire des avions français basés à N’Djamena, au Tchad. Depuis la fin des années 1980 Michel Winter et les deux pilotes qui devaient effectuer la mission avec lui n’ont plus donné de nouvelles.

« Michel Winter et les deux pilotes n’ayant jamais été jugés, leur détention ne pourrait être qu’une arrestation illégale et constituer par conséquent selon la loi française le crime de séquestration, lequel est puni de vingt ans de réclusion criminelle selon l’article 224-1 du Code Pénal« , a annoncé Me Varaut sur RTL, comme le rapporte Métro.

Cette nouvelle plainte vient s’ajouter à toutes les autres exactions commises par Kadhafi et son régime depuis des dizaines d’années.

Crédits photo : Associated Press

La Cour Pénale Internationale (CPI) demande l’arrestation de Muammar Kadhafi pour crimes contre l’humanité.

Depuis le début des manifestations en Libye, Kadhafi tente de réprimer le mouvement des insurgés par tous les moyens. La CPI étudiait le cas du chef libyen depuis le début des révoltes. Lorsqu’elle a obtenu des preuves concernant une politique de répression par le viol, elle avait déclaré vouloir demandé l’ajout d’un nouveau chef d’accusation contre le Guide. Comme le rapporte le Figaro, une telle demande d’arrestation à l’encontre d’un chef d’État en exercice n’avait été faite qu’une seule fois, pour le président soudanais, Omar El Béchir.

Le Parisien rapporte que les habitants de Benghazi et Misrata ont manifesté leur joie lorsqu’ils ont appris l’émission du mandat d’arrêt contre le colonel. Le quotidien précise que le fils de Kadhafi Seif Al-Islam et le chef des services de renseignements libyens, Abdallah Al-Senoussi sont également concernés par un mandat d’arrestation similaire. Ils sont soupçonnés d’être « criminellement responsables des meurtres, arrestations, détentions, disparitions et mauvais traitement contre des manifestants non armés et des dissidents présumés commis par les forces de sécurité libyennes depuis le 15 février« .

Depuis que la coalition internationale, puis l’OTAN, ont pris part au conflit en mars dernier, Kadhafi n’a pas bronché. La situation qui s’éternise commence à inquiéter.

Crédits photo : Reuters

Le procès des quatre plus hauts dirigeants des Khmers rouges débute aujourd’hui, lundi 27 juin, à Phnom Penh (Cambodge). Trente ans après les faits, il marque la possibilité que justice soit enfin rendue, comme il se doit.

Les plus hauts dirigeants des Khmers rouges devront répondre des crimes de guerre, crime contre l’humanité et génocide (qui aurait fait 3 millions de victimes), perpétrés de 1975 à 1979. Khieu Samphan, ancien chef de l’Etat du Kampuchea (Cambodge) démocratique, Ieng Sary, ex-ministre des Affaires étrangères, Ieng Thirith, ex-ministre de l’Action sociale et  Nuon Chea, idéologue du régime sont les plus hauts dirigeants des khmers rouges depuis la mort de Pol Pot. Le procès de ces dirigeants débute aujourd’hui dans un tribunal au Cambodge, parrainé par l’ONU. Seulement Khieu Samphan a accepté de collaborer. Les trois autres accusés plaident non coupable et soutiennent qu’ils n’étaient pas au courant des exactions de Pol Pot.

Entre 1975 et 1979, l’idéologie du régime reposait sur une interprétation extrémiste de la thèse marxiste. Les khmers rouges voulaient ré-éduquer la population. Navy Soth, fait partie de ceux qui ont apporté un témoignage de leur terrible expérience. Dans son livre « Les larmes interdites« , la femme qui était enfant à l’époque du régime de Pol Pot raconte le quotidien des cambodgiens. Navy Soth dénonce les injustices, les conditions de travail qui leurs étaient imposées, le manque de nourriture, le traitement faits aux enfants… Ce matin, sur France Info elle se rappelait du moment où les khmers rouges ont emmené son père, sans qu’elle ne puisse lui dire au revoir, des fois où elle avait vu son frère se faire battre, où elle même avait été frappé.

Le jugement des khmers rouges arrive bien tard mais est essentiel pour la population qui ne peut oublier cette époque. Les accusés ont tous plus de 79 ans. Le temps que le verdict soit rendu, ils ne leur restera plus beaucoup de temps à passer en prison. « J’espère que ce procès (…) fournira aux victimes un certain sentiment de justice, quelque retard que cette justice puisse prendre« , a déclaré Ou Virak, le président du Centre cambodgien pour les droits de l’homme, comme le rapporte France Soir.

Crédits photo : Reuters.

Après les bombardements à répétition de l’OTAN, le colonel Kadhafi ne se sent plus en sécurité à Tripoli. Il envisage de quitter la capitale libyenne.

Muammar Kadhafi voudrait quitter la capitale libyenne selon une information du Wall Street Journal. Depuis le début des bombardements en mars dernier, la résidence du Guide a connu de nombreuses attaques. Un de ses fils a été tué par les bombes de l’OTAN. Le temps où il défilait en décapotable après les attaques semble être révolu. Pour pouvoir protéger sa famille il semblerait qu’il veuille déménager. Pour le faire en toute discrétion, Kadhafi devra prendre son temps et calculer son coup. « Les efforts de l’Otan afin de réduire la capacité du régime libyen dans le commandement et le contrôle des forces militaires ont bel et bien eu un effet», a déclaré le responsable de la Défense. «Il devient de plus en plus difficile pour le colonel Kadhafi d’opérer à l’intérieur de Tripoli« , rapporte slateafrique.

Crédits photo : Reuters.

Geert Wilders, chef de file de la droite dure néerlandaise, a été reconnu aujourd’hui non coupable d’incitation à la haine et à la discrimination raciale et religieuse. « Ce n’est pas seulement une grande victoire pour moi-même, c’est une victoire pour la liberté d’expression », a commenté Wilders devant la presse à l’issue du jugement rendu par le tribunal d’Amsterdam. « Aussi longtemps que je vivrai, je continuerai de m’exprimer », a assuré leader du Parti pour la liberté (PVV).

Le dirigeant du PVV était accusé notamment d’avoir comparé l’islam au nazisme, et avait déclaré lors d’une audience que son procès était celui de la liberté d’expression en Europe, menacée selon lui par l’islam. « Cela signifie que c’est légal de critiquer l’islam », a déclaré en anglais à l’intention des médias étrangers le député néerlandais qui s’est dit « extrêmement ravi et content ».

Le tribunal d’Amsterdam a reconnu ce matin C, 47 ans, non coupable d’outrage à un groupe de personnes et des quatre chefs d’incitation à la haine et à la discrimination raciale et religieuse. Le député encourait jusqu’à un an de prison ou 7 600 euros d’amende. « Vous êtes relaxé de tous les chefs d’accusation pour lesquels vous étiez poursuivi », a déclaré le juge Marcel van Oosten lors de l’audience publique, suivant les réquisitions du parquet. « Les déclarations de M. Wilders ne constituaient pas une critique des individus eux-mêmes mais une critique de leurs croyances », a déclaré le juge, selon lequel « le tribunal juge ces déclarations acceptables en raison du contexte et du débat de société ». « Le tribunal estime que ces déclarations sont grossières et dénigrantes », a-t-il toutefois dit avant d’ajouter : « mais elles ne constituent pas une incitation à la haine » notamment.

Kadhafi a une fois de plus provoqué l’Organisation du Traité Atlantique Nord (OTAN) via la télévision libyenne.

Dans un message audio retransmis à la télévision libyenne hier soir, Muammar Kadhafi a accusé l’OTAN de « meurtres » de civils.  Comme le rapporte Radio-Canada, le Guide a ajouté : « Nous résisterons et la bataille se poursuivra jusqu’à l’au-delà, jusqu’à ce que vous soyez achevés, mais nous, nous ne serons pas finis ».

LCI traduit les paroles de Kadhafi : « Vous les meurtriers vous dites ‘Nous frappons nos cibles avec précision’, vous avez fait du monde une jungle mais peut-être que vos méthodes se retourneront contre vous et que vos maisons seront des maisons légitimes pour nous, peut-être que vos enfants seront des cibles légitimes pour nous ». Il met ensuite l’Europe, les Etats-Unis et l’Asie en garde contre une guerre sur leur territoire.

Kadhafi fait référence dans ses propos au raid de l’OTAN qui a tué une neufs civils, dont cinq de la même famille, dimanche dernier. L’OTAN a plus ou moins reconnu son erreur, comme le rapporte France Soir : « Un site militaire de missiles était la cible prévue de frappes aériennes à Tripoli la nuit dernière. Toutefois, il s’avère qu’une arme n’a pas frappé la cible prévue et qu’il peut y avoir eu une erreur dans le système qui peut avoir fait un certain nombre de victimes civiles« .

Crédits photo : D.R.

Plus d’une centaine de victimes de viols et de violences ont été découvertes par Médecins sans frontières dans un village de l’Est de la République Démocratique du Congo.

Une dépêche de l’AFP révélait ce matin un nouveau cauchemar qu’ont vécu les habitants d’un village au Congo. « Nos équipes ont soigné depuis ce mardi plus de 100 personnes qui ont été victimes de viols ou de violences physiques entre le 10 et le 12 juin« , a annoncé à l’agence de presse Megan Hunter, membre de Médecins sans Frontières (MSF) Hollande. Selon le député provincial Jean-Marie Ngoma, plus de 60 femmes se sont faites violer par des militaires de l’armée congolaises, avec à leur tête un colonel nommé Kifaru. Ceux-ci auraient agit alors qu’ils désertaient un centre militaire.

Le porte parole des forces armées de la République Démocratique du Congo affirme que le colonel Kifaru ne peut être impliqué dans ces exactions. « C’est faux, il n’a jamais commis d’infraction. Il y a des milices Maï Maï dans la zone, et aussi des (rebelles) des Forces démocratiques de libération du Rwanda« , a t-il démenti à l’AFP. Cependant il ne nie par que les soldats et leur chef aient quitté le centre militaire.

Selon une récente étude de TrustLaw, le pays fait partie des plus dangereux au monde pour les femmes, juste derrière l’Afghanistan, à cause du nombre de viols commis chaque année.

Barack Obama a annoncé hier que le départ des troupes en Afghanistan commencerait cet été. Dans la foulée, la France a déclaré en faire de même, en accord avec le calendrier américain.

Hier soir, Barack Obama a annoncé le retrait progressif des troupes américaines en Afghanistan. D’ici 2014, il ne devrait plus y avoir de soldats venant des Etats-Unis sur ce territoire, les afghans devront assurer seuls leur sécurité. « Les talibans sont sous pression. Les forces de sécurité afghanes se renforcent chaque jour et pourront prendre le relais  (des forces internationales) en 2014 », a déclaré après le discours de Barack Obama le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen. En 2012, 33 000 soldats devraient être rentrés. Comme le rapporte Europe 1, 100 000 américains sont actuellement en Afghanistan.

Le bataille avait commencé en 2001, après les attentats du 11 septembre, dans le cadre de la « guerre contre le terrorisme ». Depuis, le conflit s’éternisant est devenu impopulaire. Le nombres de soldats tués touche la population et le coût des opérations devient un gouffre financier pour le pays. La mort d’Oussama Ben Laden légitime encore plus le retrait des troupes, car la menace d’Al Qaida serait moins présente et l’Afghanistan n’est plus une menace pour les États-Unis.

Le départ des troupes françaises, composées de 4000 hommes, suivra le calendrier américain. « Compte tenu des progrès enregistrés, elle engagera un retrait progressif de renforts envoyés en Afghanistan, de manière proportionnelle et dans un calendrier comparable au retrait des renforts américains », déclare la présidence française dans un communiqué, comme le rapporte Le Point.

Des gouvernements et des banques sont menacés par deux grands groupes de hackers. L’ère de pirtage informatique est bien là. On en parle depuis des années, le sujet est récurrent dans les films mais là, c’est dans la réalité que cela se passe.

Ils ont pour nom de code Lulz security et Anonymous. Le premier est connu pour ses récentes attaques contre Sony, le Sénat ou encore la CIA. Sur leur site internet, ils déclarent vouloir s’amuser grâce à leur piratage. Leur symbol? Un grand voilier avec un étendard sur lequel est écrit « LOL ». Le second a attaqué PayPal, Visa et Mastercard après qu’ils aient suspendus les versements de fonds au bénéfice de Wikileaks. Comme le souligne BFM TV, le groupe est connu comme une sorte de « robin des bois informatique ».

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Lulz Security a annoncé une future collaboration avec Anonymous pour livrer une cyberguerilla aux gouvernements, aux banques et aux multinationales. L’opération est nommée AntiSec. Lulz Security annonce sur son compte twitter avoir des déclarations de groupe de hackers affirmant qu’ils rejoignaient le mouvement.

Les opérations de Lulz Security et d’Anonymous ne plaisent évidemment pas aux gouvernements. Des dizaines de supposés hackers ont déjà été arrêtés. Comme le rapporte l‘AFP, Mardi 21 juin, un jeune homme de 19 ans a été arrêté, soupçonné d’appartenir à Lulz Security. Il est pour l’instant placé en garde à vue.

Crédits photo : AFP

Aujourd’hui, 17 juin, se déroule une manifestation pour que les femmes puissent prendre le volant en Arabie Saoudite.

Le 30 mai dernier, Manal-al-Charif se faisait arrêter pour avoir lancé un appel sur sa page Facebook aux femmes ayant un permis étranger, pour qu’elles revendiquent leur droit de conduire le 17 mai. Elle s’était filmée en train de conduire, ce qui est interdit. En théorie, elles doivent engager un chauffeur ou dépendre des hommes de leur famille. Dans le pays aucune loi, autre que la loi religieuse de la fatwa, n’interdit aux femmes de prendre le volant. « Si son mari à une attaque cardiaque que doit faire une femme, s’il n’y a personne autour et qu’elle ne peut pas conduire? », demande la saoudienne récemment arrêter pour justifier sa requête.

Sur les réseaux sociaux, des messages défilent attestant que la manifestation a été suivie. « Nous revenons du supermarché. Ma femme a décidé de commencer la journée en prenant le volant à l’aller et au retour », a publié sur sa page Twitter Tawfiq Alsaif, un éditorialiste. Mohammad al-Qahatani, président de l’Association saoudienne des droits civiques et politiques participe au mouvement en écrivant sur twitter : « Mon épouse, Maha, et moi revenons d’une tournée en voiture de 45 minutes. Elle a conduit dans les rues de Ryad ».

En 1990, une manifestation de ce genre avait eu lieu. Les femmes avaient défilé en groupe et s’étaient fait interpelées. Cette fois-ci elles sont invitées à défiler individuellement, de préférence avec un homme pouvant intervenir face à la police. Cependant, leur tour de voiture pourrait ne pas être une partie de plaisir. Comme le rapporte ce blog, des hommes ont prévenu qu’ils seront présents sur la route pour frapper les femmes qu’ils verront en train de conduire.

« Les dirigeants doivent prendre une décision et autoriser les femmes à conduire […] La société saoudienne a changé, elle est composée à 60% de jeunes qui sont prêts à mener une existence moderne»« , estime la romancière Badriya al-Bichr, comme le rapporte Libération.

Si elles obtenaient ce droit, cela permettrait à un bon nombre d’entre elles de travailler, d’emmener leurs enfants à l’école ou encore aller au supermarché.

Crédits photo : AFP.

Le Prince Harry devrait retourner en Afghanistan en 2012, il y piloterait des hélicoptères de combat.

Selon le tabloid anglais The Sun, la Reine d’Angleterre Elizabeth II et le chef de la Défense britannique ont autorisé le Prince Harry a retourné en Afghanistan afin de combattre les talibans. Il devrait y piloter un hélicoptère de combat Apache, d’une valeur de 46 millions de livres. Il est actuellement en formation pour environ 8 mois, après quoi il pourrait être affecté à un escadron.

Au cours de sa formation pour obtenir le brevet de pilote d’Apache, Harry devra apprendre à utiliser l’armement de l’engin, s’éjecter et voler de nuit. Comme le rapporte Paris Match, il passera 8 semaines aux États-Unis pour s’entrainer aux missions dans le désert. Au sortir de sa formation il devra être totalement capable d’exercer sa mission en Afghanistan : couvrir les troupes au sol et repérer les positions talibanes.

Le prince Harry a passé 10 semaines en Afghanistan en 2008. Sa mission avait été interrompue lorsque la presse étrangère avait rapporté sa présence dans le pays. Il avait dû rentrer en Angleterre de peur qu’il ne devienne une cible privilégiée des talibans. Il avait très vite fait part de son souhait de retourner en Afghanistan.

Pour l’instant rien n’est fixé car il s’agit tout de même du petit fils de la Reine d’Angleterre, ce qui pourrait lui faire courir plus de risques, ainsi qu’aux autres soldats. La décision finale sera prise début 2012.

Crédits photo : AFP.

Ayman al Zawahiri. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais cela ne va pas durer : ancien numéro 2 d’Al-Qaïda, il a officiellement succédé à Oussama Ben Laden à la tête de l’organisation terroriste. Nouvel ennemi public numéro 1, sa tête est mise à pris à 25 millions de dollars.

Al-Qaïda a officiellement désigné son nouveau chef, en la personne de l’Egyptien Ayman al Zawahiri. Dans un communiqué publié la semaine dernière sur plusieurs sites islamistes, cet homme de 59 ans, considéré comme le cerveau d’Al-Qaïda, prête allégeance au Mollah Omar au nom de l’organisation. Un peu plus d’un mois après la mort de Ben Laden, Ayman al Zawahiri prend donc la relève et devient le terroriste le plus recherché du monde. Mais qui est-il ?

Homme de l’ombre de Ben Laden ? Pas tant que ça, puisqu’on l’a déjà vu plusieurs fois sur des vidéos en compagnie de son mentor. Il est vrai que l’on attribue la préparation des plus gros attentats d’Al-Qaïda à Oussama Ben Laden, mais ils ont été majoritairement pensés par  Ayman al Zawahiri. C’est d’ailleurs l’un des premiers à avoir recours aux attentats kamikazes, contrairement aux interdictions du Coran. Pourtant, il est décrit comme un fervent pratiquant et un islamiste radical, peut-être bien plus que Ben Laden.

Attiré très jeune par les idées des Frères Musulmans (parti extrémiste égyptien), il est envoyé au Pakistan en tant que médecin, où il est séduit par le djihad afghan. Quand il revient en Egypte en 1981, il est arrêté, frappé et torturé pendant trois ans car les Frères Musulmans ont assassiné le président égyptien Anouar al-Sadate. Ayman al Zawahiri niera toujours son implication. Il fuit alors en Arabie Saoudite, où il fait la connaissance d’Oussama Ben Laden. Commence alors une lutte commune, et fonderont ensemble l’organisation Al-Qaïda.

Introuvable depuis décembre 2001, lorsqu’il a fuit l’Afghanistan pour se réfugier au Pakistan, le nouveau numéro 1 d’Al-Qaïda a perdu sa femme et ses trois enfants dans des bombardements américains. On imagine donc facilement son sentiment à l’égard de la nation américaine. Nation qui a mis sa tête à prix à 25 millions de dollars depuis le 11 septembre 2001, une récompense qui pourrait augmenter depuis sa récente désignation à la tête de la structure terroriste.

Dans un nouveau message diffusé jeudi, Al-Qaïda assure poursuivre le djihad contre les ennemis de l’Islam, les Etats-Unis et Israël en tête. Toujours dans ce communiqué, l’organisation affirme apporter son soutien aux révolutions arabes. Un positionnement stratégique et indispensable pour la survie de la nébuleuse, comme Ben Laden l’avait fait une semaine avant sa mort.

De son côté, Washington, par la voix de l’amiral Mike Mullen, chef d’état-major interarmes américain, prédit à Ayman al Zawahiri le même sort funeste que son prédécesseur. « Al Zawahiri et son organisation continuent de nous menacer. Et comme nous avons tenté de traquer et de tuer, avec succès, Ben Laden, nous allons faire la même chose avec lui », a-t-il lancé à des journalistes.

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Sources: France Soir, 20 Minutes, Euronews

Le Colonel Kadhafi serait favorable à la tenue d’élections en Libye d’ici trois mois, des élections qui pourraient même être contrôlées par la communauté internationale. C’est l’un de ses propres fils qui l’affirme dans une interview parue ce jeudi.

Serait-ce annonciateur d’un retournement de situation en Libye ? La communauté internationale aimerait certainement bien y croire : dans un entretien accordé mardi au quotidien italien Corriere della Sera, le fils ainé de Kadhafi, Saïf al Islam, affirme que son père est favorable à l’organisation d’élections « d’ici trois mois, au plus tard à la fin de l’année. » Celui qui promettait « des rivières de sang » aux Libyens au début de la guerre assure que Mouammar Kadhafi serait même favorable à « la présence d’observateurs internationaux [qui] pourraient en garantir la transparence. » Et que le guide s’engage à quitter le pouvoir en cas de défaite, tout en excluant l’idée d’un exil.

Moins de cinq mois seulement après le début des affrontements entre le régime du Guide et les rebelles, ce changement presque radical de stratégie étonne. Comment passe-t-on de la répression sanglante à l’organisation d’élections ? Surtout que la Libye, depuis l’arrivée de Kadhafi au pouvoir, n’a pas connu d’élection depuis août 1969…. les Beatles n’étaient pas encore séparés, Jimi Hendrix et Jim Morrison étaient encore en vie.

Cette affirmation pourrait-elle être tout de moment crédible ? Saïf al Islam semble y croire, estimant que c’est à la France « que revient le devoir de chercher une sortie qui soit la mois sanglante possible » puisqu’il considère les rebelles comme « des mercenaires à la solde de Sarkozy. » Le fils aîné de Kadhafi assure même que le régime a déjà eu « des contacts avec Paris, pour l’instant sans suite. » A part humilier la communauté internationale en déclarant de fausses intentions, on voit mal ce qui pourrait motiver Saïf al Islam à annoncer la volonté de négocier de son père. Signe que le régime de Kadhafi serait proche de la faillite, comme le prédit un ancien dirigeant de la Banque centrale libyenne ?

Enlisés depuis trois mois dans la guerre en Libye, l’Alliance Atlantique n’a pas encore réagi, même chose du côté des rebelles. Les bombardements continuent toujours en Libye.

Des dizaines de milliers de grecs se sont regroupés aujourd’hui pour tenter d’empêcher le vote d’un nouveau plan d’austérité. Les inévitables affrontements entre les jeunes et les policiers n’ont pas manqué.

Comme le rapporte Le Monde, ils sont 20 000 selon la police et 40 000 selon les médias. Ces manifestants se sont rassemblés auparavant plusieurs fois devant le parlement, place Syntagma. De tous les âges et venus de tous les bords politiques, ils sont arrivés dès le matin du mercredi 15 juin avec leurs trompettes, leurs sifflets et leurs casseroles pour manifester leur désaccord.

Environ 200 jeunes se sont affrontés avec des policiers allant jusqu’à jeter des cocktails molotov ou des pierres sur eux. La police les a repoussé en faisant usage de gaz lacrymogène. Le conflit aurait fait 7 blessés. D’autres manifestants ont tenté de forcer le cordon policier mis en place autour du parlement.

Les syndicats, très présents en Grèce, ont appelé à une journée de grève. Comme le rapporte TF1, « les trains ne circulaient pas, les ports étaient fermés et les hôpitaux fonctionnaient au ralenti ».

Le nouveau plan d’austérité est impopulaire car au premier trimestre de 2011, 16% de la population active était au chômage en partie à cause de la précédente mesure du même genre. Économiquement parlant, il n’avait pas permis à la Grèce d’atteindre ses objectifs budgétaires qui est extrêmement endettée.

Crédits photo : AFP.

Des informateurs de la CIA (Central Intelligence Agency) ont été arrêtés cette nuit par les services secrets pakistanais. C’est ce qu’a annoncé le New-York Times au cours de la nuit du 15 juin.

Les informateurs pakistanais de la CIA auraient donné des indications sur l’endroit où vivait Oussama Ben Laden avant qu’il ne soit tué par les américains le 2 mai. Comme le rapporte Europe 1, un commandant arrêté aurait fourni les numéros des plaques minéralogiques de voitures pénétrant dans la maison de Ben Laden.

Le sort des détenus demeure incertain. Marie Harf, porte parole de la CIA a annoncé que « le directeur Panetta a eu des entretiens productifs la semaine dernière à Islamabad » au sujet de leur devenir. Elle ajoute ensuite que le partenariat avec le Pakistan est « capital » et qu’ils « continueront à travailler ensemble dans la lutte contre Al Qaïda et d’autres groupes terroristes » qui menacent les États-Unis et le Pakistan.

Selon le New York Times, certains politiques de Washington ne partage pas l’avis de Marie Harf et pensent que les arrestations creusent encore le fossé entre les priorités américaines et pakistanaises, car au lieu de chercher les complices de Ben Laden, les autorités pakistanaises arrêtent ceux qui ont aidé le raid qui a causé sa mort. L’armée du pays est officieusement soupçonnée d’avoir eu connaissance de la présence de Ben Laden sur leur territoire, d’avoir gardé le silence à ce sujet et d’avoir aidé à le protéger.

Crédits photo : Associated Press

Et si Mouammar Kadhafi se retrouvait à court d’argent ? C’est ce que prédit l’ancien directeur de la Banque centrale libyenne qui a quitté le régime du Colonel, pour qui la Libye devrait bientôt être ruinée. Ce qui mettrait fin au conflit plus tôt que prévu.  Mais Kadhafi disposerait tout de même d’un important stock d’or.

Pour un chef d’Etat, faire la guerre, c’est simple : il faut une armée et des armements. Mais il faut surtout de l’argent pour financer les ravitaillements et garder les militaires de son côté. Mouammar Kadhafi, qui mène une guerre contre les insurgés depuis février, serait confronté à des problèmes financiers : selon Farhat Bengdara, l’ancien directeur de la Banque centrale libyenne, il ne resterait plus grand-chose dans les caisses de l’Etat.

Dans une interview accordée à l’agence d’information financière Bloomberg, Farhat Bengadara, qui a fait défection du régime du Guide, assure qu’il ne restait plus que 500 millions de dollars en cash (environ 346 millions d’euros) dans les caisses de la Libye en février dernier. La guerre contre les rebelles étant passée par là depuis, il ne resterait donc plus beaucoup de revenus à Kadhafi pour financer son armée. « Il n’y a presque plus rien. Ils n’ont plus d’essence pour les chars. C’est une question de semaines » avant la chute du régime, assure l’ancien directeur. Surtout si Kadhafi préfère dépenser son argent pour acheter du viagra à ses militaires afin d’encourager les viols.

Toujours selon Farhat Bengdara, la preuve que la Libye commence à être à sec est la réquisition des banques privées par le régime de Kadhafi. Ce qui rappelle effectivement la situation de Laurent Gbagbo, forcé de prendre le contrôle des banques deux mois seulement avant sa chute.

Cependant, Tripoli disposerait toujours de quelque 155 tonnes d’or (143,8 tonnes selon le FMI), dont le montant représenterait 4,6 milliards d’euros. Avoir de l’or c’est bien, mais c’est beaucoup plus compliqué à utiliser que le cash. Le régime de Kadhafi pourrait alors faire passer ses lingots en Afrique via les frontières sud (Niger, Tchad, Soudan), et les transférer dans les filiales de la Libyan Foreign Bank dans ces pays.

Il faut également noter que celui qui se montre à la télévision en train de jouer aux échecs possède 150 milliards de dollars (107 milliards d’euros) placés à l’étranger, obtenus grâce à la vente du pétrole. Malheureusement pour le Colonel, tout ce butin est aujourd’hui inaccessible et commence à être reversé… aux opposants libyens ! En effet, la France a annoncé la semaine dernière qu’elle allait verser 290 millions d’euros tirés des fonds gelés de Kadhafi aux rebelles. L’Italie a aussi promis 400 millions d’euros. La stratégie prudente du dirigeant libyen se retournerait donc contre lui…

Evidemment, cette hypothèse d’une faillite du régime est fortement espérée par les forces engagées enlisées dans l’intervention militaire en Libye. Une intervention qui ne devait pas durer plus d’un mois.

Source : Le Figaro / Crédit Photo: AFP, Joseph Eid

« Si Oussama Ben Laden ne va pas à toi, va à Oussama Ben Laden ». C’est un peu ce qu’a dû se dire Bill Warren, chercheur de trésors, après l’annonce de Barack Obama de ne pas publier la photo de la dépouille de Ben Laden. Cet Américain a donc décidé de partir à la recherche du corps.

Après les quelque 200 épaves qu’il a découvert au long de sa carrière, selon le New York Post, Bill Warren s’attaque maintenant à quelque chose d’un tout autre registre : ce plongeur explorateur des fonds marins a décidé de partir à la recherche du corps de Ben Laden dans la mer d’Arabie. Selon le Post, le californien de 67 ans veut juste prouver par lui-même, à l’aide de photos, de vidéos et un test ADN de cheveux ou de poils de barbe, que l’ancien leader d’Al-Qaïda est bien six pieds sous mer.

« Je le fais parce que je suis un Américain patriote qui veut savoir la vérité. Je le fais pour le monde », déclare Bill Warren dans le NYP. Et ce justicier palmé d’ajouter : « L’administration Obama aurait dû publier la photo, comme nous l’avons fait pour Billy the Kid, Dillinger ou Saddam Hussein. Ma petite amie est russe et elle me dit que là-bas, dans le milieu du renseignement, ils ne croient pas que Ben Laden soit vraiment mort. » Il est vrai que les doutes sont toujours permis puisque les Etats-Unis assurent avoir jeté le corps de Ben Laden dans la mer d’Arabie, mais qu’aucune preuve n’a été apportée, l’administration américaine jugeant « horribles » les photos de la dépouille. Mais je ne suis pas sûr que la Russie soit un exemple à suivre, enfin passons.

En plus de disposer de plusieurs millions de dollars grâce aux trésors qu’il a déjà découverts, dont certains supposés comme introuvables selon ABC News, Warren aurait même reçu le soutien financier de plusieurs investisseurs. Il planifie donc de louer un bateau en Inde pour mener des investigations d’environ deux semaines, ce qui devrait lui coûter la modique somme d’un million de dollars. Tout est bien planifié pour ce projet qu’il qualifie d’ « excitant » et de « dangereux » et qui devrait débuter d’ici un moins… si la CIA ne lui tombe pas dessus avant.

Sérieuse déculottée, triple fessée, magistrale gifle : les superlatifs ne manquent pas pour qualifier la sévère défaite que vient de subir Silvio Berlusconi. Malgré ses appels à ne pas aller voter ( !), les transalpins ont rejeté trois de ses projets via des référendums. Un énième coup dur qui pourrait être fatal au Cavaliere.

La rupture entre Silvio Berlusconi et les Italiens semble avoir atteint un point de non-retour. En effet, les transalpins ont rejeté à plus de 94% les trois initiatives présentées par le Cavaliere dans un referendum ce weekend : la construction de nouvelles centrales nucléaires, la privatisation de la gestion municipale de l’eau, et la loi assurant l’immunité judiciaire pour les ministres et le président du conseil pendant leur mandat. Derrière ce dernier projet se cache évidemment l’espoir de sortir de ses ennuis judiciaires.

Les Italiens ne se sont pas laissés avoir et ont désobéi à celui qui leur demandait d’aller à la plage plutôt que dans les bureaux de vote, qualifiant même ces référendums d’ « inutiles »! Résultat : une participation exceptionnelle de 57%. Une véritable rupture entre le Cavaliere et sa population, comme l’exprime la presse transalpine – hormis le quotidien Il Giornale appartenant à la famille Berlusconi -, qui se réjouit de l’échec cuisant de Silvio Berlusconi. Ainsi, le quotidien communiste Liberazione titre « Légitime jouissance », L’Unita estime qu’ « Il y a un nouveau pays », le Corriere della Sera parle d’un « Referendum gifle au gouvernement » et La Stampa d’un « coup au gouvernement ». Enfin, La Repubblica annonce que « Le gouvernement tremble ».

Effectivement, deux semaines seulement après son autre défaite significative (aux élections municipales à Milan et Naples), Berlusconi sait que le contrôle des médias ne fonctionne plus et que les Italiens ne veulent plus de lui. Ses nombreux scandales sexuels et ses soirées « bunga bunga » sont la principale cause de ce rejet du berlusconisme, qui avait déjà poussé des milliers d’Italiennes à manifester en début d’année. Sans parler du « No Berlusconi Day » organisé en décembre 2009 qui avait réuni entre 90 000 et 500 000 personnes.

S’il compte encore une faible majorité au parlement (320 voix contre 315), Berlusconi ne doit son salut politique qu’à son alliance avec la Ligue du Nord. Un allié qui veut désormais poser des conditions pour rester dans cette alliance centrée sur un homme arrivant en fin de course. Le résultat du vote de confiance sur le programme du gouvernement prévu le 22 juin au parlement sera donc très important.

Mais même si son avenir politique s’assombrit et que la gauche l’appelle à démissionner, Berlusconi devrait arriver à terminer son mandat de cinq ans qui se termine en 2013. Encore deux ans. Une éternité pour les Italiens.

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Sources : Le Monde, le Post, le Figaro, le Nouvel Obs / Photo: Reuters

Alors qu’il est accusé de crime de guerre et de crime contre l’humanité, Mouammar Kadhafi a fait une nouvelle apparition pour le moins osée. Dimanche soir, la télévision libyenne a diffusé des images de lui en train de jouer aux échecs.

En avril dernier, le télévision libyenne montrait Kadhafi en train de défiler dans les villes de Tripoli en décapotable, pendant que l’OTAN bombardait le pays. Dimanche soir, le colonel rejoue la carte de la provocation en s’exhibant en train de jouer aux échecs avec le Président de la Fédération internationale des échecs, venu spécialement pour l’occasion. Sur les images, on aperçoit un écran de télé où apparait un bandeau vert avec la date : 12 mai 2011. Pendant que son pays souffre, Kadhafi s’occupe avec une partie d’échecs, superbe pied de nez à la communauté internationale.

Les insurgés réclament son départ, le pays est entré dans une double guerre causant des morts chaque jour. Kadhafi aurait encouragé une politique de répression par le viol et fourni du viagra à ses hommes pour la rendre plus efficace et il affirme qu’il « ne peut pas démissionner car il n’occupe aucun poste officiel ». Selon le Figaro, le Guide fait ainsi savoir à l’OTAN (Organisation du Traité Atlantique Nord) que la partie n’est pas finie. La télévision libyenne n’a pas précisé qui avait gagné la partie.

Parti comme cela, que restera t-il de la Libye à la fin de cette guerre?

Crédits photo : extrait d’une vidéo de l’AFP.

Le nombre de morts et de blessés augmente chaque jour en Syrie. Depuis le début de la contestation du régime de Bachar al-Assad, l’armée bafoue les droits de l’homme pour que le chef d’État reste en place.

De plus en plus de militaires syriens désertent et trouvent refuge à la frontière turque où des camps sont construits pour pouvoir les accueillir. Selon lefigaro.fr, 5051 syriens sont actuellement en Turquie. Comme le rapporte l’AFPTV, un de ces hommes raconte que l’armée a tué 700 hommes environ. « Ils tirent sur tout le monde, petits et grands […] s’ils attrapent quelqu’un ils lui arrachent la peau vivant, ils le tuent, ils lui coupent les mains, ils lui frappent le dos avec la baïonnette de leur fusils, ils lui écrivent sur le corps « vive Al-Assad » », raconte ce déserteur de l’armée, qui s’est enfui pour ne plus tuer de civils.

L’AFP rapporte que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a fait part une nouvelle fois de « profonde tristesse et inquiétude ». L’ONU condamne la répression. Le Point affirme que certains pays, comme la France ou la Grande Bretagne, n’excluent pas que les forces de sécurité syrienne se soient rendues coupable de crime contre l’humanité. Cependant la Russie pourrait y opposer son véto. Compte tenu de l’engagement international en Libye, les forces étrangères ne peuvent se permettre d’agir en Syrie, un pays sûrement mieux équipé militairement parlant que la Libye.

La contestation continue et la répression avec. Le samedi 11 juin, le gouvernement n’a pas hésité à faire appel à des hélicoptères pour contrer le mouvement des insurgés en tirant sur la foule.

Crédits photo : D.R.

La nomination en tant que directrice générale du FMI ? Christine Lagarde y croit. C’est en tout cas le message qu’elle a tenté de faire passer lors de sa visite à Pékin, mercredi et jeudi. En dépit des propos très mesurés d’officiels chinois qui, mercredi, s’étaient bien gardés d’apporter le moindre soutien explicite à sa candidature pour le poste de directeur général du Fonds monétaire international (FMI), la ministre française des Finances s’est montrée très sereine dès le lendemain.

La ministre française a d’abord insisté sur la force des liens qui la lieraient à la deuxième économie mondiale. « C’est probablement ma vingt-sixième visite en Chine », a-t-elle avancé, avant de souligner le plaisir qu’elle avait eu à revoir, la veille, son « vieil ami » Wang Qishan, le vice-Premier ministre en charge des questions économiques, ou encore le gouverneur de la banque centrale, Zhou Xiaochuan, ainsi que le ministre des Finances, Xie Xuren.

Quant au fait qu’elle se sente « très en confiance », elle a estimé qu’il s’agissait d’une nécessité pour participer à toute compétition, prenant pour exemple Li Na, la jeune Chinoise qui vient de gagner Rolland Garros. Effet bœuf dans l’auditoire.

La ministre de l’Economie a surtout cherché à rassurer ses interlocuteurs, dont l’essentiel des questions portait sur le rôle qu’elle souhaite donner à la Chine au sein du FMI. Zhu Min, le Chinois qui conseillait jusqu’à présent Dominique Strauss-Kahn, deviendrait-il le numéro deux du Fonds ? Réponse : compte tenu de ses compétences, il serait « parfaitement approprié » et « probablement désirable » de lui confier un poste clef dans le management de l’institution… mais « permettez-moi de ne pas en dire plus ». C’est déjà beaucoup !

Six femmes ont été arrêtées jeudi à Ryad en Arabie Saoudite pour avoir conduit, ce qui leur est interdit.

Les criminelles d’un instant ont été arrêtées alors qu’elle s’entrainaient à conduire sur un terrain vague. « Nous n’avons violé aucune loi, étant donné que nous ne conduisions pas sur les routes« , revendique une des jeunes femmes arrêtées.

Âgées de 20 à 30 ans, elles ont été emmenées au commissariat où les hommes de leur familles ont dû venir les chercher. Avant d’être libérées, elles ont pris l’engagement de ne pas récidiver. On les a également prévenues qu’elles encouraient de « dures sanctions« .

Une manifestation de femmes contre l’interdiction de conduire aura lieu en Arabie Saoudite le 17 juin. L’événement a été lancé par Manal al-Charif le 22 mai, qui a ensuite été interpelée et emprisonnée jusqu’au 30 mai. Un blog rapporte que cette femme de 32 ans avait écrit sur sa page Facebook : « Nous ne sommes pas là pour contrevenir à la loi ou manifester ou défier les autorités. Nous sommes là pour revendiquer l’un de nos droits les plus élémentaires. Nous avons des permis de conduire et nous allons respecter le code de la route« .

Les femmes du pays n’ont pas le choix de l’homme qu’elles épouseront, n’ont pas le droit de divorcer, sont mal représentées juridiquement parlant et n’ont pas le droit de voyager sans l’accord de celui étant considéré comme leur tuteur masculin. Dans un pays où elles sont discriminées et souvent mal traitées, où elles sont considérées comme des enfants, le droit de conduire est une bien faible revendication.

Ce combat est loin d’être gagné pour elles.

Kadhafi menait une politique de répression par le viol. C’est ce qu’affirme, avec apparemment des preuves à l’appui, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI).

Selon M. Moreno-Ocampo, le procureur de la CPI, Kadhafi a ordonné des séries de viols. « Nous avons des informations disant que Kadhafi lui-même a ordonné les viols. Jusqu’ici, le viol ne faisait pas partie des moyens de contrôle de la population en Libye. C’est un aspect nouveau dans la répression  » affirme t-il.

La CPI aurait également des preuves confirmant les doutes sur les importations de viagra afin d’augmenter le nombre de viol commis par les soldats : « nous avons trouvé des éléments confirmant l’acquisition de produits de type viagra pour renforcer les capacités de viol et nous essayons de voir qui est impliqué dans cette politique » ajoute M. Moreno-Ocampo, comme le rapporte rfi.fr.

La CPI va demander l’ajout d’un nouveau chef d’accusation, concernant ces viols, en plus de ceux de crime contre l’humanité et crime de guerre à l’encontre de Khadafi. Bien que l’autorité ne puisse pas estimer à quelle point cette pratique a été utilisée, ses représentants auraient découvert des centaines de victime dans certaines région du pays. Selon The Independant, 259 ont avoué avoir été violées.

Le régime de Kadhafi a nié les accusations de crime contre l’humanité et de crime de guerre. Les frappes de l’OTAN continuent et Kadhafi a fait savoir par l’intermédiaire du président sud-Africain Jacob Zuma « qu’il n’était pas prêt à quitter son pays, malgré les difficultés ». A quand la fin du cauchemar?

Crédits photo : AFP.

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Alors que Dominique Strauss-Khan prépare sa défense, les tabloïds utilisent l’image de DSK pour vendre et ne sont pas les seuls.

Des publicitaires grecques s’en prennent à leur tour à DSK. Ils parodient les rumeurs d’agression sexuelle qui aurait été commise par l’ancien directeur du Fonds Monétaire International.

La scène : Dans une chambre d’hôtel un comique grec ayant des airs de DSK arrive en peignoir et surprend femme de chambre, belle et sexy évidemment. Il se précipite alors sur elle pour… lui voler ses paquets de chips.

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Pour le rôle de la femme de chambre, ils n’ont pas choisi n’importe qui : Vana Barba, l’ex Miss-Grèce. Ce spot télé est diffusé sur les chaînes nationales du pays selon leparisien.fr. Comme le souligne le journal, la femme de chambre le repousse et clame qu’il n’en «mangera même pas». En grec, cela s’entend «troskan». Cela ne vous rappelle rien?

Photo : extrait de la publicité.

Encore un scandale plus ou moins lié au sexe concernant un élu, mais pas pour un français cette fois!

Anthony Weiner, un représentant démocrate de l’état de New-York a envoyé une photo de son pénis en érection – caché par son slip – a une étudiante. Dans un premier temps, il soutenait que son compte twitter avait été piraté, qu’il ne connaissait pas la jeune fille en question, mais refusait de dire s’il s’agissait de son corps ou non sur la photo.

Au bout de quelques jours il avoue que c’est bien lui qui a envoyé cette photo. Il admet également que ce n’est pas la seule, qu’il agît ainsi depuis des années avec des femmes rencontrées en ligne.

Anthony Weiner a présenté des excuses à sa femme mais déclare ne pas vouloir démissionner. Dans l’esprit des démocrates, il avait toutes ses chances pour obtenir la mairie de New-York en 2013. Apparement ce n’est plus le cas.

Point positif de l’histoire : Dominique Strauss-Khan n’est plus le seul a être pris pour cible par les tabloïds américains.

Crédits photo : Reuters.

Les personnalités politiques ne sont pas à l’abri d’un lapsus. On s’amusait de nos représentants français qui à l’instar de Rachida Dati fourchaient sur des termes tels que le « code des bonnes pratiques » ou l’inflation mais les américains ne sont pas épargnés par cette tendance des lapsus.
Dernière victime en date : Hillary Clinton qui, alors qu’elle recevait son homologue Alain Juppé, l’a présenté en tant que  Président….puis premier ministre ! Rien que ça !
(Images : I>Télé)
Hillary Clinton : « Le Président, euh……Le premier ministre….euh, excusez moi. Il a été tout sauf le premier!
Réponse d’Alain Juppé, amusé : « Merci beaucoup! »
Hillary Clinton : « Je ne l’ai pas été non plus, ça nous fait quelque chose de plus en commun! »

Les personnalités politiques ne sont pas à l’abri d’un lapsus. On s’amusait de nos représentants français qui à l’instar de Rachida Dati fourchait sur des termes tels que le « code des bonnes pratiques » ou l’inflation mais les américains ne sont pas épargnés par cette tendance des lapsus.

Dernière victime en date : Hillary Clinton qui, alors qu’elle recevait son homologue Alain Juppé, l’a présenté en tant que  Président….puis premier ministre ! Rien que ça !

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(Images : I>Télé)

Hillary Clinton : « Le Président, euh……Le premier ministre….euh, excusez moi. Il a été tout sauf le premier!

Réponse d’Alain Juppé, amusé : « Merci beaucoup! »

Hillary Clinton : « Je ne l’ai pas été non plus, ça nous fait quelque chose de plus en commun! »

Alors que tous les médias français avaient les yeux rivés sur l’audience de cette après-midi à laquelle Dominique Strauss-Kahn a annoncé, sans surprise, qu’il plaiderait non-coupable, un journaliste américain s’intéressait aux à-côtés de l’affaire. Comment expliquer les fuites de la police new-yorkaise pourtant connue par son professionnalisme ?

Leonard Levitt, journaliste spécialiste du NYPD a lâché ce week-end une bombe à info. Un fait très important, qui pourrait expliquer certaines fuites françaises survenues depuis le début de l’affaire de New York et qui n’a quasiment été repris nulle part en France excepté ce matin sur le site du Nouvel Obs.

Les 30 et 31 mai dernier, Levitt a publié, à la fois sur son blog et sur le Huffington Post, des informations relatives aux relations entre Nicolas Sarkozy et le chef du NYPD qui chapeaute l’enquête sur l’affaire DSK. Que dit Levitt ? « Kelly et son épouse Veronica sont francophiles. (…) Ray Kelly a voyagé en France plus que la plupart des gens ne le pensent ». Le journaliste précise que cela est dû au fait qu’Interpol, la police internationale, est basée à Lyon et que Kelly est impliqué dans la lutte anti-terroriste.

Levitt ajoute cependant qu’en 2006, Kelly a été décoré de la Légion d’honneur au consulat français de New York par un certain Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur. Ce jour là, le président français avait déclaré honorer Kelly pour sa contribution à la lutte contre le terrorisme. « Au fil des ans, leur relation a apparemment prospéré », décrit le journaliste américain. Et ce n’est pas fini ! Levitt  ne s’arrête pas là, il précise encore que l’été dernier, Nicolas Sarkozy a invité Kelly à Paris pour y assister à la remise de la Légion d’honneur à Alain Bauer, le célèbre criminologue français et expert en sécurité nationale.

Mais le plus intéressant dans l’article du journaliste américain, c’est une remarque relative au comportement de Kelly concernant les fuites à charge contre DSK et qui ont exaspéré ses avocats, fuites qui proviendraient du NYPD et dont certaines ont fini par inonder la France. Le journaliste s’étonne de la non-réaction du chef de la police new-yorkaise quant à ces fuites qui, dans des précédentes, l’avait fait monter au créneau.

Pour autant, Lewitt ne porte pas d’accusations directes quant à l’implication de Nicolas Sarkozy ou de Ray Kelly. Il se contente de mettre en lumière des coïncidences.

Alors que Dominique Strauss-Kahn devrait passer devant les juges en milieu de l’après-midi, heure française, les médias du monde entier sont suspendus aux lèvres de l’ex-patron du FMI qui devrait s’exprimer pour la première fois depuis son arrestation le 14 mai dernier. Depuis trois semaines, cette affaire passionne et comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, certains ont profité des déboires de DSK pour briller sur le devant de la scène médiatique internationale à l’instar du New York Post qui n’arrête pas de condamner en Une de son édition le présumé coupable de tentative de viol sur Nafissatou Diallo, femme de chambre de l’hôtel Sofitel de Manhattan. Sur les douze premiers jours qui ont suivi l’arrestation, le quotidien a consacré dix Unes à l’affaire, plus trashs les unes que les autres : « L’argent sordide », « Chez Perv » ), ou encore « Pépé le putois » (en référence au petit animal à la technique de drague franchement lourde du dessin animé de Warner Bros)

Médiapart publie ce matin une enquête sur ce quotidien qui  fait ses choux gras des déboires judiciaires de l’ex-directeur général du FMI. « Il faut dire que l’affaire a tout pour plaire à ce quotidien qui est l’un des principaux tabloïds de New York: un crime sexuel, une victime immigrée et mère célibataire, un coupable puissant, socialiste, et qui plus est promis à un destin présidentiel en France », explique Renaud Ceccotti-Ricci dans son article.

Le quotidien table sur la formule -efficace- du « sexe, potins et scandales » qui régale ses lecteurs depuis de nombreuses années. 510 000 exemplaires sont vendus chaque jour !

Mais comme l’explique l’article de Mediapart, si « le New York Post s’en sort toujours malgré la crise et la concurrence de plus en plus féroce des sites internet spécialisés, c’est parce qu’il sort des infos que personne d’autre n’a réussi à glaner ». C’est en fait lui qui a en premier donné les détails de l’arrestation à l’aéroport, de la sortie de prison, du refus des locataires d’accueillir ce nouveau voisin trop encombrant,  et même de l’identité de la victime, …De quoi donner le sourire à son rédacteur en chef, Col Allan !

« Col veut de l’exclusif. Il est parfois très dur mais il sait que c’est son véritable fonds de commerce », explique un ancien journaliste du New York Post, qui a travaillé avec lui pendant plusieurs années et qui préfère garder l’anonymat. « Le ton populiste, tout le monde peut le faire, mais si vous n’avez pas l’info que les gens veulent lire, personne n’achètera votre canard. Vous serez juste un torchon de plus. Certes, il règne au Post une ambiance potache, un peu d’adolescents attardés à la Beavis and Butthead, mais chacun sait qu’il n’a pas intérêt à mettre l’entreprise en danger en ramenant une info frelatée. »

Pour Arlene Morgan, doyenne assistante et professeur de journalisme à l’université Columbia, l’affaire DSK est du pain bénit pour le New York Post. « Leur lectorat est composé de nombreux immigrants, qui s’identifient aisément à la jeune femme de ménage maltraitée par quelqu’un de riche et puissant. Les policiers sont également très friands de cette presse et auront tendance à donner leurs infos plus facilement aux chroniqueurs des tabloïds qu’à ceux du Wall Street Journal », explique-t-elle à Mediapart.

Pour l’heure donc, le New York Post n’est pas prêt de laisser tomber l’affaire.

Le président yéménite Saleh a quitté le pouvoir pour se faire opérer samedi 4 juin en Arabie Saoudite.

Saleh a été blessé lors d’une attaque à l’obus du palais présidentiel le 3 juin. Il a été ammené en hélicopter en Arabie Saoudite pour se faire opérer. Ses proches affirment que ses blessures ne sont pas graves. Cependant, selon des sources proches du chef d’Etat, elles pourraient s’annoncer plus sérieuses. Saleh aurait été brulé au second degré au visage et touché par un morceau d’obus de presque 8 cm juste en dessous de son coeur, ce qui aurait perforé un de ses poumons, annonce la BBC.

Les insurgés yéménites sont descendus dans les rues des grandes villes du pays pour scander leur joie dès qu’ils ont appris le départ du président. Mohamed Qathan, porte parole de l’opposition parlementaire, estime que cela « marque […] le début de la fin de ce régime tyrannique et corrompu ». Les contestataires entendent empêcher le retour de Saleh. Abdel Rabbo Mansour Hadi, le vice-président, devrait assurer l’intérim mais cela n’a pas été confirmé officiellement. Selon Les Echos, c’est le fils aîné de Saleh qui apparait comme étant « l’homme fort du pays ».

Des rumeurs selon lesquelles le président aurait fui le Yémen circulent. Cependant, Abdu al-Janadi, porte parole du pouvoir, prétend qu’il reviendra dans quelques jours. Pour l’instant, l’avenir du pays reste incertain.

Crédits photos : AFP

Amnesty Internationnal, l’ONG qui défend les droits de l’homme a demandé hier à ce que les auteurs des tests de virginités forcés sur des manifestantes en Égypte soient traduits en justice.

En mars dernier, lors des manifestations réclamant le départ d’Hosni Moubarak et un changement de régime politique, des insurgés avaient été arrêtés. Depuis on découvre peu à peu les horreurs qu’ont subis les détenus. Les manifestants parlent de torture, ils se faisaient frapper et électrocuter. Mais l’épouvante ne s’arrête pas là pour les femmes : elles ont subi des tests de virginités.

Les dirigeants de l’armée égyptienne prétendent qu’il s’agissait d’une mesure visant à prouver que les femmes n’avaient pas été violées par les soldats. Derrière ce prétexte, la véritable raison c’est qu’ainsi les militantes seraient discréditées auprès de la population qui les accuserait de prostitution. En Égypte, les femmes qui ne sont pas mariées doivent être vierges. Selon un général égyptien, aucune d’elle ne l’était. Propos à tenir avec modération, car les médecins attestent que leurs résultats ne sont pas fiables.

Salwa Hosseini a 20 ans et faisait partie des manifestantes de la place Tahrir. Elle a témoigné pour la chaîne télévisée américaine CNN. Elle y raconte que les militaires l’ont forcée avec ses camarades à se déshabiller pour une fouille au corps dans une pièce non fermée, où n’importe qui pouvait les voir. D’autres manifestantes racontent que des hommes les ont photographiées nues.

Amnesty Internationnal se bat pour les droits de la femme dans un pays en pleine transition politique.

Credits photos : Salwa Hosseini, tirée d’une vidéo de CNN

Cela fait 100 jours que le peuple libyen se soulève pour obtenir le départ de Mouammar Kadhafi. Le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, assure que le règle du Colonel touche à sa fin et que les opérations menées par l’organisation internationale devraient, dans les jours qui viennent, mettre Kadhafi hors d’état de nuire. « Notre opération en Libye parvient à ses objectifs, nous avons sérieusement détérioré la capacité de Kadhafi à massacrer son propre peuple », a en effet affirmé ce matin Anders Fogh Rasmussen. «Le règne de la terreur de Kadhafi touche à sa fin. Il est de plus en plus isolé chez lui et à l’étranger. Même ceux qui sont le plus proches de lui s’éloignent, font défection ou désertent», a-t-il poursuivi.

Ces déclarations interviennent alors même que l’ancien ministre français des Affaires étrangères Roland Dumas se soit rendu en Libye en tant qu’avocat pour préparer un dossier judiciaire au nom des victimes des frappes de l’Otan. L’ancien chef de la diplomatie sous la présidence de François Mitterrand s’est également déclaré prêt à défendre Mouammar Kadhafi si ce dernier était un jour convoqué devant le tribunal pénal de La Haye. Roland Dumas a déclaré avoir vu plusieurs victimes civiles de bombardements de l’Otan dans un hôpital et avoir été informé par un médecin qu’il y en aurait près de 20 000 autres.

« C’est une agression brutale, brutale contre un pays souverain », a déclaré Roland Dumas lors d’une conférence de presse organisée dans un hôtel de la capitale libyenne. « Pour le moment, nous sommes saisis, on a des mandats par des victimes de bombardements militaires de l’Otan, qui poursuivent leurs actions militaires contre les civils avec une couverture artificielle, très artificielle de l’ONU », a-t-il continué.

Roland Dumas accompagné de l’avocat Jacques Vergès a expliqué que son but était de « démasquer les assassins ». Et à propos de la défense de l’actuel dirigeant libyen, il a déclaré qu’il était prêt à s’occuper du dossier. « S’il me le demandait, oui, bien sûr, mais je ne pense pas que cela se produira », a-t-il dit à Reuters. Pour rappel, le procureur de la Cour Pénale Internaltionale a requis à la mi-mai des mandats d’arrêt contre Kadhafi, son fils Saïf al-Islam et le chef des renseignements libyens, Abdoullah al-Senoussi, pour crimes contre l’humanité.

Dimanche, les deux avocats ont annoncé qu’ils avaient l’intention de porter plainte contre Nicolas Sarkozy. Ils accusent le président français de « crimes contre l’humanité ». Ah bon.

Amsterdam ! Ses ruelles pavées, ses canaux, ses tulipes en bouquet vendues à chaque coin de rues, son quartier rouge, ses musées et enfin ses « coffee shops ». Enfin, plus pour très longtemps. En effet le gouvernement néerlandais a annoncé que l’interdiction faite aux touristes étrangers de fréquenter ces établissements sera appliquée à partir de la fin de l’année. « Afin de nous attaquer aux nuisances et à la criminalité associées aux coffee shops et au trafic de drogues, il sera mis fin à la ‘politique de la porte ouverte’ des coffee shops », ont expliqué les ministres de la Santé et de la Justice dans une lettre adressée au Parlement, vendredi dernier.

Seuls les résidents néerlandais continueront à pouvoir s’approvisionner auprès de ces « coffee shops », qui ont fortement contribué à la renommée internationale de la ville. Encore faudra-t-il qu’ils acquièrent une licence pour une durée minimale d’un an ; aucun petit commerce de cannabis ne pourra compter plus de 1 500 membres. On estime qu’il existe 220 « coffee shops » à Amsterdam.

Affaire DSK : jour 13. Plus aucun élément concernant l’enquête ne filtre de part et d’autre de cette affaire. Alors qu’hier on découvrait avec stupéfaction le visage de la victime présumée et le nouvel appartement de son agresseur présumé lui aussi, on apprend aujourd’hui que Nafissatou Diallo s’est entourée de deux nouveaux avocats, comme l’a souligné le journal Le Figaro, qui fait le point vendredi 27 mai sur la stratégie de la plaignante.

Et la jeune femme s’est entourée de pointures du barreau new-yorkais ! Parmi ses avocats, on trouve Norman Siegel (voir photo), figure de la lutte pour les droits civiques. Selon le Figaro, sa présence indiquerait « que cette affaire pourrait prendre une tournure politique ». Le second avocat, Kenneth Thompson, est un ancien procureur qui désormais brille en tant qu’avocat très réputé à New York pour avoir évité la prison à nombre de prévenus, dont un faussement accusé de viols.

Changement stratégique donc dans l’entourage de la jeune femme. Il s’agit de « renforcer » l’équipe qui la représente au civil, afin d’examiner « l’utilité » d’une action en dommages et intérêts qui « pourrait rapporter plusieurs millions de dollars à l’immigrée guinéenne », explique Le Figaro, qui en précisant qu’elle dispose « d’un an après les faits pour lancer la procédure ».

Mais il est tout de même peu probable qu’un procès civil s’ouvre en même temps que le pénal car « une telle procédure nuirait considérablement à la crédibilité de la jeune femme au pénal ». « Si les avocats de la plaignante lancent une procédure civile, ceux de Dominique Strauss-Kahn seront en droit de dire aux jurés qu’elle est motivée par l’argent », estime Me Lefcourt, avocat pénaliste cité par le journal. Affaire à suivre donc.

Les révélations concernant l’affaire DSK continuent de pleuvoir. Alors que ce matin, le monde entier découvrait l’intérieur du nouveau logement de Dominique Strauss-Kahn dans le quartier de Tribeca, ce midi, Closer relaie sur son site ce qui serait la première photo de la victime présumée de DSK, Nafissatou Diallo, que nous n’avions jusqu’à présent aperçue que masquée. Les équipes de BFM sont allées en Guinée à la rencontre d’un homme qui dit être le frère de la victime présumée de DSK. Mamoudou Diallo a donc invité la chaine de télévision française chez lui et leur a montré le portrait de sa sœur sur le mur. Il n’aurait plus de nouvelles de celle-ci depuis plusieurs années.

Le mystère s’intensifie autour de cette jeune femme que les médias traquent. Chacun cherche à connaître son histoire afin de dresser son portrait psychologique mais face au silence des autorités new-yorkaises qui la protège, les médias sont forcés d’enquêter sur sa famille plus éloignée. Reste que, on ne peut être certain à 100% que la femme sur la photo et bel et bien la victime présumée de l’affaire DSK.

Nafissatou Diallo reste un mystère pour le monde entier qui a encore, plus de deux semaines après les faits, les yeux rivés sur les moindres faits et gestes des protagonistes de l’affaire. Et le doute reste entier quand à savoir ce qu’il s’est réellement passé dans la chambre 2806 de l’hôtel Sofitel de Manhattan. D’autant que les éléments concernant la jeune femme de chambre sont très flous. Affaire à suivre, donc.

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Eclipsée de l’actualité par la mort de Ben Laden puis l’affaire DSK, la guerre en Libye qui dure depuis plusieurs mois n’est pourtant pas terminée. L’enlisement que craignait la communauté internationale s’est produit, ce qui a obligé l’Otan à intensifier ses frappes. Cependant, Mouammar Kadhafi préparerait sa sortie.

La situation est préoccupante en Libye : les insurgés n’avancent plus mais ne reculent pas non-plus, les frappes occidentales s’intensifient sur Tripoli, la France et l’Angleterre vont engager des hélicoptères de combats pour améliorer la précision des raids aériens. La guerre s’enlise, le pays est partagé entre l’Ouest contrôlé majoritairement par Mouammar Kadhafi et l’Est aux mains des rebelles. Pourtant, Barack Obama reste persuadé que le Guide « finira par quitter le pouvoir ».

C’est ce que le président américain a répété hier, lors d’une conférence de presse à Londres, avant de prédire « un processus lent, continu » d’usure du pouvoir libyen. Mais la pression militaire ne sera pas relâchée pour autant : l’Otan a accentué ses bombardements sur Tripoli, détruisant un centre de contrôle de commandement, un site de maintenance et un bunker contenant des véhicules. Surtout, les raids aériens sur la base ultra sécurisée du colonel Kadhafi de Bab-el-Azizia se multiplient.

Subissant de lourdes pertes, aussi bien militaires que familiales – un de ses fils aurait trouvé la mort dans les bombardements -, Mouammar Kadhafi négocierait son départ. Alors que les Etats-Unis cherchaient déjà un éventuel pays d’accueil en avril, le dirigeant poursuivi par la Cour Pénale Internationale pour crimes contre l’humanité pourrait se réfugier en Serbie. C’est en tout cas ce qu’il négocierait avec des commissaires européens, tandis que Jacob Zuma, le président sud-africain se rendra lundi à Tripoli pour « discuter d’une stratégie de sortie de Kadhafi. » De leur côté, les responsables militaires de l’Otan estiment une chute du colonel « fin juin, début juillet ». A voir.

Photo: AFP

L’ex-patron du FMI a renoncé à ses fonctions la semaine dernière du fond de sa cellule de Rikers Island. Il faut donc lui trouver un remplaçant et vite ! La course à la succession de DSK s’ouvre officiellement aujourd’hui et ce jusqu’au 10 juin, date à laquelle le conseil d’administration de l’institution clôturera l’enregistrement des candidatures.

Grande favorite à la présidence de l’institution : Christine Lagarde, ministre de l’économie française, qui a obtenu ce week-end, le soutien de Wolfgang Schäuble et de Georges Osborne, ministres des finances allemand et britannique.

Alors que la ministre ne s’est pas encore prononcée à propos de son intérêt pour le poste,  les responsables politiques français y vont déjà de leurs commentaires. Martine Aubry, secrétaire générale du parti socialiste, apporte son soutien à Mme Lagarde. « Ce serait bien que ce soit la France qui ait ce poste et je crois que Mme Lagarde, au-delà des divergences que l’on peut avoir (…), est une femme respectable », a-t-elle déclaré sur France 2. Pendant que François Bayrou, président du MoDem, se positionne contre cette nomination à l’instar de Marine Le Pen qui dénonce « un handicap énorme » en raison de son rôle dans l’affaire Bernard Tapie.

Face à ces probables difficultés judiciaires, le ministre belge des finances Didier Reynders se pose en alternative à la candidature Lagarde. Mais tout cela est sans compter les représentants de plusieurs pays émergents, qui souhaitent voir le FMI tomber hors des mains de l’Europe, et surtout de la France qui a été à la tête de l’institution pendant trente-quatre ans.

Ainsi, les gouverneurs de la banque centrale mexicaine, Agustin Carstens, et du Kazakhstan, Grigori Marchenko, envisage sérieusement de déposer leur candidature. D’autres, venant de Chine, du Brésil ou encore de Russie sont également évoquées dans Les Echos. La bataille pour la présidence s’annonce rude.

Barack Obama, ou comment fâcher Israël sans convaincre les Palestiniens. Dans un discours, le chef d’Etat Américain a appelé à la création d’un Etat Palestinien, dont les frontières seraient celles de 1967, obligeant ainsi Israël à réduire son territoire. Non seulement c’est hors de question pour l’Etat hébreu, mais les Palestiniens ne sont pas satisfaits pour autant de cette prise de position.

Rencontre tendue aujourd’hui entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et Barack Obama, alors que ce dernier avait évoqué la veille la création d’un Etat Palestinien démilitarisé avec les frontières de 1967 avant la guerre des Six jours. « Les frontières d’Israël et de la Palestine devraient être fondées sur les lignes de 1967 avec des échanges sur lesquels les deux parties seraient d’accord, afin d’établir des frontières sûres et reconnues pour les deux Etats », a ainsi déclaré le président des Etats-Unis.

C’est un changement de position radical par rapport à 2004 – le président n’était pas Barack Obama, certes -, quand les Américains assuraient que l’Etat hébreu n’aurait pas à se retirer aux lignes de juin 1967. Ce qui n’a pas plu à Israël, pour la bonne et simple raison qu’elle devrait alors se désengager définitivement de la Cisjordanie, et surtout rendre Jérusalem-Est à la Palestine. Une division inacceptable pour l’Etat juif.

Ainsi, Benjamin Netanyahu a aussitôt exclu cette possibilité, tandis que l’entourage du Premier ministre israélien s’avouait déçu. Un responsable voyageant avec Netanyahu confiait même à l’AFP que « Washington ne comprend pas la réalité. » Le ministre des Transports ajoute qu’Obama ne tient pas compte des « changements démographiques sur le terrain » : 300 000 israéliens sont en Cisjordanie, sans parler de Jérusalem-Est, annexée par Israël depuis 1967.

Dans le camp opposé, en revanche, l’annonce d’Obama a été plutôt bien accueillie. L’ancien ministre israélien de la Défense Shaoul Mofaz aujourd’hui dans l’opposition a salué un « discours historique » pendant que Nabil Abou Roudeina, le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas, a qualifié le refus de Netanyahu « de coup aux efforts d’Obama et de refus de la paix au Proche-Orient. » Et si le quotidien palestinien Al-Qods évoque « un geste positif que les Palestiniens attendaient depuis des mois », les Palestiniens pensent qu’il n’y aura aucun résultat.

Cette annonce soulève également des questions importantes. Barack Obama va-t-il toujours s’opposer à la reconnaissance de l’Etat palestinien à l’ONU en septembre ? Quid de l’arrêt de la colonisation israélienne en Cisjordanie ? Les Etats-Unis seront-ils capables de faire pression sur Israël pour la création de la Palestine ? Comment démilitariser les Palestiniens ?

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L’affaire DSK a éclipsé le sujet qui faisait la une de l’actualité, à savoir la mort de Ben Laden. Et si on reparlait un peu de l’ancien chef terroriste ? Des sites djihadistes ont diffusé un message audio d’Oussama Ben Laden, probablement enregistré une semaine seulement avant sa mort, dans lequel il saluait les révolutions arabes. Un positionnement stratégique pour Al-Qaïda.

On le sait, Oussama Ben Laden diffusait ses consignes, menaces et autres commentaires via des enregistrements vidéo. Selon le Centre de surveillances des sites islamistes, la nébuleuse Al-Qaïda aurait ainsi diffusé ce jeudi un message posthume de son ex-leader, dans lequel il salue le printemps arabe. « Le soleil de la révolution s’est levé au Maghreb. La lumière de la révolution est venue de Tunisie. Elle a apporté du calme au pays et a rendu les gens heureux », annonce-t-il au cours d’une vidéo de 12 minutes enregistrée, selon « la Base », une semaine avant sa mort. L’ex-ennemi public numéro 1 encourage également les « rebelles libres de tous pays » à « conserver l’initiative » et à se « méfier du dialogue. » Avant de demander à ses partisans de soutenir les révolutions contre les « tyrans » et même d’aider les peuples à se soulever ! Derrière ces deux consignes à l’apparence anodine se cache en fait une manœuvre stratégique indispensable.

Oussama Ben Laden est mort avant d’avoir vu son rêve se réaliser : unifier toutes les nations arabes d’Afrique à l’Asie sous un seul et même califat. C’est pour cela qu’il créa l’organisation terroriste Al-Qaïda dans les années 1990. Vingt ans plus tard, et surtout deux semaines après le décès de son chef et fondateur, Al-Qaïda est sur le déclin selon certains spécialistes. La faute à une idéologie radicale, attachée aux valeurs anciennes de l’islam en adéquation avec la plupart des pays arabes ou musulmans où la population est majoritairement jeune (Algérie, Tunisie, Egypte, Indonésie, Pakistan, Maroc, Libye…).

Ainsi, aucune des révolutions arabes n’a de lien avec l’islam, et encore moins avec Al-Qaïda. Les peuples, dont le seul souci était la liberté, étaient toujours composés de toutes les catégories de la population. Même l’organisation égyptienne des Frères Musulmans (plutôt radicale) a été obligée de modifier ses bases pour pouvoir exister. Un échec pour Al-Qaïda, qui n’a jamais pris ouvertement la parole pour commenter les révolutions qui ont fait chuter Ben Ali et Moubarak et ébranlé d’autres dirigeants arabes. L’organisation, prônant toujours la violence, apparait alors à l’écart – pour ne pas dire à l’opposé – des revendications actuelles des peuples musulmans.

D’autant plus qu’Al-Qaïda n’est pas appréciée de tous les musulmans qui lui reprochent – à juste titre – d’avoir associé l’islam à l’extrémisme, aux attentats et à la mort. Les récents soulèvements ont montré que tout était possible sans avoir recours au terrorisme. Oussama Ben Laden devait donc se placer du côté des acteurs du changement arabe, et c’est certainement pour cela qu’il a enregistré le message vidéo précédemment cité.

La chaîne Al Jazeera croit savoir que l’Egyptien Saïf al-Adel est le successeur officiel de Ben Laden. Il devra enrayer la chute programmée de la nébuleuse Al-Qaïda.

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Protagoniste de l’affaire DSK qui ébranle la planète depuis quelques jours, Nafissatou Diallo, victime présumée d’agression sexuelle par Dominique Strauss-Kahn soulève de nombreuses interrogations. Qui est-elle ? Serait-ce possible qu’elle ait un quelconque avantage pour faire tomber le patron (bientôt ex-) du FMI ? Ne savait-elle vraiment pas qui était DSK ?

Toutes ces questions restent pour l’instant sans réponse, ou peu. On sait que la jeune femme de 32 ans est d’origine guinéenne et qu’elle s’est installée aux Etats-Unis, il y a treize ans de ça, où jusqu’au 14 mai dernier, elle menait une vie paisible.

Elle élève seule sa fille de dix ans dans le Bronx mais a gardé des proches dans la ville comme par exemple sa sœur qui vit à Harlem, avec son beau-frère, un homme d’affaires guinéen opérant dans l’import-export. Détentrice d’une carte verte, employée comme femme de chambre par la chaîne hôtelière Sofitel depuis trois ans, Nafissatou Diallo a la réputation d’être une fille sérieuse. «Une grande bosseuse comme sa sœur»,  assure un cousin contacté par SlateAfrique. Un autre membre de la famille Mamadou Chérif Diallo, un Guinéen de 35 ans qui travaille pour une agence de la ville de New York, confie que la jeune femme «est une bonne musulmane. Elle est vraiment très jolie, comme beaucoup de femmes peules, mais dans notre culture, on n’accepte pas ce type d’agressivité. Franchement, Dominique Strauss-Kahn est tombé sur la mauvaise personne! C’est un scandale et c’est vraiment triste, cet accident!»

Sous protection policière dans un endroit tenu secret, la jeune femme continue d’intriguer. Alors qu’elle avait déclaré ne pas savoir qui était Dominique Strauss-Kahn avant l’agression, on a appris ce matin, grâce au témoignage d’une de ses collègues de l’hôtel, que la photo du patron du FMI avait été affichée dans le local de service avant l’arrivée de l’homme politique « une mesure afin d’offrir un accueil approprié au « client VIP » ». Il n’en fallait pas plus aux sceptiques pour trouver là une nouvelle raison de remettre en cause la véracité des faits.

Dernière information concernant la jeune femme qui s’étale sur la toile : celle-ci pourrait-être atteinte du VIH. L’information est révélée ce matin par le New York Post. Le journal affirme en effet qu’elle louait un appartement au quatrième étage de High Bridg, un immeuble dans lequel ne se trouvent que des personnes infectées par le HIV ou qui ont effectivement développé la maladie. Le responsable, interrogé par le quotidien, affirme « qu’un adulte au moins doit être porteur du virus pour être éligible pour habiter dans cet appartement. Si c’est un enfant qui a le virus mais pas l’adulte dans ce cas ils n’ont pas droit à cette location ». Pour autant, l’information n’est pas vérifiable de part le principe de secret médical.

Alors qu’un vent de démocratie soufflait sur la péninsule arabe depuis le mois de décembre, celui de la révolte a secoué la Libye à partir du mois de février dernier. Les violences qui opposent les forces du gouvernement Kadhafi et celles de l’opposition, ont entrainé des milliers de morts, selon des sources médiatiques, et poussé près de 750.000 personnes à fuir, d’après l’ONU. Trois mois après, la situation en Libye est toujours dans la confusion. Mouammar Kadhafi refuse de quitter le pouvoir malgré les milliers de bombes lâchées par l’Otan, et la Libye n’entrevoit pas la fin du conflit qui la déchire.

Le procureur de la Cour Pénale Internationale de la Haye, a demandé hier un mandat d’arrêt contre le raïs libyen et deux de ses proches. Le travail d’enquête mené par la CPI a en effet débouché sur la mise en cause directe de Mouammar Kadhafi dans les violences qui ont fait des milliers de morts en Libye depuis plusieurs mois et de l’un de ses fils, l’influent Seïf al-Islam, ainsi que du chef des services de renseignement, Abdallah al-Senoussi.

«Les preuves recueillies montrent que Mouammar Kadhafi a personnellement ordonné des attaques contre des civils libyens non armés», a déclaré Luis Moreno-Ocampo. «Ses forces ont attaqué des civils libyens chez eux et dans des lieux publics, ont tiré des balles sur des manifestants, ont utilisé des armes lourdes contre des participants à des funérailles et placé des francs-tireurs pour tirer sur ceux qui quittaient la mosquée après les prières», a-t-il ajouté. Des crimes commis «dans le but de préserver son autorité absolue», a relevé le magistrat argentin.

Reste à savoir si les juges de la CPI acceptent la requête du procureur. Tripoli a répondu que, de toute façon, les décisions de la CPI ne concernaient pas le pays dès lors que la Libye n’est pas signataire du traité de Rome instituant la Cour en 2002. La rébellion libyenne a salué hier l’action du procureur tout en exprimant le souhait que le colonel Kadhafi et ses proches «soient d’abord jugés en Libye avant d’être jugés par une cour internationale».

Le 14 janvier dernier, une foule en liesse applaudissait le départ de Zine Ben Ali. Après vingt-neuf jours de mobilisation, le président de la République tunisienne abandonne son poste et quitte le pays pour se réfugier à Djeddah, en Arabie saoudite.

Les autorités tunisiennes ont décidé mercredi dernier de convoquer devant un tribunal militaire le chef d’Etat déchu. Poursuivi pour homicide volontaire, meurtre, pillage, et la liste est longue, l’ancien président devra répondre de ses actes. Le mois dernier, Tunis avait annoncé vouloir engager dix-huit actions en justice contre l’ancien chef d’Etat, notamment pour  « complot contre la sûreté intérieure de l’Etat », « incitation à provoquer le désordre, le meurtre ou le pillage sur le territoire tunisien » et « trafic et usage de stupéfiants ».

Seul problème, on n’est pas sûr de savoir où se trouve le couple Ben Ali à l’heure actuelle. L’ex-président tunisien n’est plus apparu en public depuis son départ le 14 janvier dernier pour l’Arabie Saoudite. Les autorités tunisiennes n’ont toujours pas réussi à obtenir l’extradition de Ben Ali et de son épouse. Protégés dans la grande demeure bourgeoise prêtée par la famille royale saoudienne, Zine Ben Ali n’est pas pour autant complètement tombé aux oubliettes dans la communauté internationale. Alors qu’un mandat d’arrêt international a été lancé contre le couple le 26 janvier dernier, plusieurs pays ont gelé les avoirs du «clan Ben Ali-Trabelsi», à commencer par la Tunisie, puis la Suisse. Enfin l’association Sherpa a révélé mercredi que 12 millions d’euros avaient été saisis en France sur douze comptes bancaires appartenant à des proches de l’ex-président tunisien.

De nombreux proches des Ben Ali ont également été arrêtés, comme par exemple Mohamed Ghariani, ancien secrétaire général du RCD, parti dissous de Ben Ali, ou encore le frère de l’ancien chef d’Etat, Slah Ben Ali. Le peuple tunisien a besoin que Justice soit faite pour s’engager avec sérénité dans la transition démocratique qu’il a amorcé.

Onze jours seulement après la mort d’Oussama Ben Laden, la première vengeance des terroristes a eu lieu : un attentat à la bombe a fait 80 morts au Pakistan. Il a été revendiqué par les talibans pakistanais, alliés d’Al-Qaïda, très actifs dans cette région. D’autres attentats devraient être organisés.

« C’est une première action pour venger le martyre d’Oussama, elle a été menée par deux de nos combattants ». C’est ce qu’a déclaré Ehsanullah Ehsan, porte-parole du Mouvement des Talibans du Pakistan (TTP), à l’AFP après le double attentat qui a touché la ville pakistanaise de Shabqadar ce vendredi. Une première bombe a explosé dans un bus où se trouvaient des nouvelles recrues de la police des frontières, probablement déclenchée par un kamikaze à moto. Alors que les secours et les policiers arrivaient sur place, un deuxième terroriste s’est fait exploser. Bilan : au moins 80 personnes tuées, plus 140 blessés. Un véritable massacre qui ne devrait pas être isolé, puisque le porte-parole des talibans pakistanais a promis « des attaques plus massives au Pakistan et en Afghanistan. »

Les talibans veulent principalement dénoncer le soutien du gouvernement pakistanais avec les Américains dans leur lutte contre le terrorisme. Et notamment l’éventuelle collaboration entre les deux gouvernements dans le raid qui a coûté la mort à l’ancien chef d’Al-Qaïda. Sauf que le rôle du Pakistan est flou, puisque les Etats-Unis se demandent bien comment Ben Laden a pu vivre aussi tranquillement pendant plusieurs années, au nez et à la barbe – sans jeu de mots – d’Islamabad.

Directement après la mort du fondateur de « la Base », les talibans pakistanais avaient assuré une intensification de leurs attentats, déjà très nombreux : depuis 2007, 450 attentats ont été commis au Pakistan, faisant plus de 4 300 victimes.

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Les trouvailles faites dans la dernière demeure d’Oussama Ben Laden réservent bien des surprises. Alors que les journalistes révélaient il y a plusieurs jours, la présence de marijuana le long de l’enceinte du bâtiment, c’est dorénavant la découverte du journal de bord du chef islamiste qui attise les passions. Outre les disques durs, cartes mémoires et autres DVD qui ont été analysés par les forces spéciales américaines, le carnet de bord dans lequel l’homme le plus recherché au monde «notait ses idées pour des opérations» révèle au grand jour les préoccupations du chef terroriste  juste avant son décès. Selon une source anonyme qui s’est confiée au quotidien 20minutes, le carnet «ne comporte rien sur les endroits où il est allé ou ce qu’il a fait». Toutefois, les médias américains ont révélé hier matin que le «journal» contenait  de nouvelles idées d’attentats sur tout le territoire états-unien, notamment dans les villes de Los Angeles, Chicago et Washington D.C.

Il semblerait donc qu’Oussama Ben Laden «couchait des idées» dans ce petit carnet. L’ancien leader d’Al-Qaida s’est par exemple demandé, combien d’Américains devaient mourir dans ces attaques pour que leur pays décide enfin de se retirer du monde arabe. Le chef terroriste envisageait  un nouvel attentat de la même ampleur que celui du 11 septembre 2001, pour faire plier les Etats-Unis et qu’ils se retirent immédiatement d’Irak. Les agences américaines de renseignement sont, à l’heure qu’il est, plongées dans les pages de ce journal. Tom Donilon, conseiller à la sécurité nationale du président Barack Obama, a déclaré dimanche que la quantité d’informations saisies au cours de l’opération qui a engendré la mort d’Oussama Ben Laden, équivalait à celle de la « bibliothèque d’une petite université ». Espérons que les autorités sauront faire bon usage de ces informations !

500. Comme le nombre de jours que les deux journalistes de France 3, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, sont retenus par les talibans en Afghanistan. La mort d’Oussama Ben Laden ne devrait pas avoir d’incidence sur les négociations pour leur libération.

Aujourd’hui, vendredi 13 mai, cela fait exactement 500 jours que Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière ont été enlevés et faits prisonniers par les talibans, alors qu’ils effectuaient un reportage pour l’émission Pièces à conviction. Presque deux ans que les deux hommes sont retenus dans la région afghane du Kapisa, à quelques dizaines de kilomètres de Kaboul, vallée entourée de montagne contrôlée par les talibans. Et n’oublions pas leurs trois accompagnateurs afghans, également détenus.

Les otages seraient bien traités et bénéficieraient d’un minimum de liberté (pouvoir sortir à l’air libre, ne pas être enchaînés). Jean-François Julliard, secrétaire général de Reporters sans Frontières, rappelle cependant que « ça fait plus de six mois qu’on n’a pas de preuve de vie. » Mais les négociations entre la France et le groupe de talibans n’ont jamais été interrompues. Même après la mort d’Oussama Ben Laden, qui n’aura vraisemblablement aucun impact négatif. C’est en tout cas ce qu’affirme un diplomate cité par Le Parisien, les talibans n’ayant « plus de liens avec Al-Qaïda depuis longtemps. »

Pour ce triste anniversaire, de nombreuses manifestations sont prévues aujourd’hui dans toute la France, dont une devant les locaux de France Télévisions à 14h15. Reporters sans Frontières a également annoncé l’accrochage des photos géantes des deux journalistes derrière les grilles de cinquante parcs et jardins parisiens. Pour ne pas oublier Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier…

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Hier en début de soirée, un séisme d’une magnitude de 5,1 sur l’échelle de Richter, a ébranlé la ville de Lorca (sud-est de l’Espagne) et sa région. Le bilan est d’au moins 9 morts et plus de 75 blessés. Il s’agit du tremblement de terre le plus meurtrier répertorié en Espagne !

Tout le pays est en état de choc après cette catastrophe naturelle, la plus grave depuis plus de trente ans !

Les secousses se sont fait sentir jusqu’à Valence, Almeria et même jusqu’à la capitale Madrid. La panique règne toujours dans la ville de Lorca et les alentours et de nombreux habitants ont peur de revenir chez eux par peur de nouveaux mouvements tectoniques et le réseau téléphonique est complètement saturé.

En plus des pertes humaines, les dégâts matériels sont très importants sur place : édifices fendillés, trottoirs broyés, voitures éventrées… Le chef du gouvernement, Luis Zapatero a envoyé des unités militaires à Lorca pour assurer l’ordre et calmer une population terrorisée. Cette catastrophe a aussi bouleversé la vie politique, puisque le pays entamait tout juste la campagne électorale des municipales du 22 mai prochain. Tous les partis politiques ont décidé comme un accord de stopper leurs activités.

La situation reste tendue dans la région et ce sont les unités militaires qui œuvrent pour le retour à la normalité.

Alors que les médias américains ne cessent de diffuser des images de la demeure qu’ait occupée, l’ex leader d’Al Qaïda, certaines d’entre elles font le buzz sur la toile. En cause ? Des plants de marijuana plantés le long des murs extérieurs de l’enceinte ultra-protégée de la maison d’Oussama Ben Laden. C’est donc une véritable surprise qui attendait les journalistes de CNN lors de leurs arrivés sur les lieux. Peut-on réellement en déduire que le chef islamiste s’adonnait aux joies de la fumette ? Plusieurs hypothèses sont avancées par les journalistes du monde entier pour expliquer la présence de ces plants de cannabis. Tout d’abord, certains affirment que Ben Laden aurait pu s’être fait prescrire de la marijuana à des fins thérapeutiques afin de soulager ses douleurs rénales. On s’aperçoit dans les vidéos récupérées par l’armée américaine, que l’homme était très fatigué physiquement. Rien pour l’heure ne permet de vérifier cette hypothèse ! Il se pourrait tout aussi bien que Ben Laden soit un simple adepte de la défonce douce, comme près de quatre millions de français ! L’un comme l’autre pourrait expliquer les quantités énormes de victuailles que se faisait livrer le feu numéro 1 du réseau islamiste ! Selon des sources citées dans le Daily Mail, le terroriste se faisait livrer de la nourriture pour l’équivalent de dix personnes, accompagnée de grandes quantités de Coca-Cola ! Et c’est bien connu quand même, la consommation de cannabis stimule la sensation de faim. Alors Oussama, fumait ou fumait pas ?

Hier, le 10 mai, c’était les trente ans de l’élection de François Mitterrand au poste de Président de la République. Aujourd’hui, le 11 mai, c’est aussi l’anniversaire posthume des trente ans de la mort de Robert Nesta Marley, mondialement connu sous le nom de Bob Marley. Un artiste encore vénéré et dont les messages de paix n’ont pas pris une ride.

En un peu plus de vingt ans de carrière, des années 1960 à 1980, le chanteur de reggae le plus célèbre au monde aura laissé des hymnes indémodables. Ainsi, qui n’a jamais entendu No Woman, No Cry ; Could You Be Loved ; Get Up Stand Up ou encore One Love, pour ne citer que ces morceaux-là ? Mais le succès a été très difficile à obtenir pour l’auteur-compositeur co-fondateur des Wailers. Ce n’est qu’à partir des années 70 que le nom du groupe sur les disques est changé en Bob Marley & The Wailers, preuve de la notoriété grandissante du chanteur jamaïcain.

Dix ans plus tard, une dizaine de CD et des dizaines de millions d’exemplaires vendus, l’icône du mouvement rastafari meurt des suites d’un cancer généralisé. C’était le 11 mai 1981, il n’avait que 36 ans, à quelques mois après la tragique disparition de John Lennon. Il laisse derrière lui onze enfants, dont certains se sont également lancés dans une carrière musicale comme Damian Marley ou Ziggy Marley.

Trente ans après sa disparition, Bob Marley est toujours vivant dans le cœur des fans. Pour cet évènement posthume, le magazine VSD a publié une interview inédite de l’artiste le 5 mai. L’équipe du magazine a en effet retrouvé un entretien qu’il avait accordé en 1978 pendant un passage à Paris. Au cours de cette entrevue, Bob Marley définit sa vision du reggae : « c’est d’abord un rythme, une façon de communiquer, un véhicule, une manière de penser. Peu importe ce que l’on raconte, le reggae, c’est un partage. […] Je ne me considère pas comme un leader, juste un messager, un messager de Dieu. »

La lutte de cet admirateur de James Brown et d’Aretha Franklin, c’était la paix, la liberté et l’amour. Il se battra pour défendre ces valeurs dans la plupart de ses morceaux et au cours de ses concerts. Ainsi, deux jours avant un concert qu’il devait donner en 1976, il reçoit sept balles lors une fusillade. Mais il participe tout de même à l’évènement. Lorsque les journalistes lui demandent pourquoi il a tenu à jouer ce jour-là, Bob Marley répond une phrase devenue célèbre : « Les gens qui tentent de rendre ce monde mauvais ne prennent jamais de jours de congés. Comment le pourrais-je ? »

Ne ratez pas ce soir à 20h35 sur France Ô le documentaire sur l’album Catch a Fire, enregistré au début des années 70.

Bob Marley – No Woman, No Cry (Live)

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« L’affaire Maddie » serait-elle relancée, quatre ans après les faits ? En tout cas, selon le Daily Mail, deux pédophiles britanniques ont été entendus par Scotland Yard. Ils se seraient trouvés au Portugal en mai 2007, à l’endroit où la fillette a été vue pour la dernière fois.

Le quotidien britannique explique que ce sont les premiers interrogatoires menés par les enquêteurs depuis la disparition de Madeleine McCain dans la région de l’Algarve au Portugal le 7 mai 2007. Les deux suspects s’appellent Charles O’Neill (48 ans) et William Lauchlan (34 ans), deux britanniques condamnés l’année dernière à 30 et 26 an de prison pour pédophilie en assassinat. Ils ont été reconnus coupables de violences sexuelles sur six enfants et du meurtre de la mère de l’un deux.

Non seulement les deux hommes se seraient trouvés dans la même région du Portugal au même moment que la famille McCain, mais en plus, Charles O’Neill correspond au signalement d’un suspect aperçu autour de l’hôtel où la famille de la petite Madeleine passait ses vacances. Il n’en fallait pas moins pour que les enquêteurs aillent questionner les deux intéressés, qualifiés de « pires pédophiles de la Grande-Bretagne. »

En couple depuis plusieurs années, O’Neill et Lauchlan ont été incarcérés pour la première fois en 1998 en Ecosse pour plusieurs crimes commis sur des enfants pendant 5 ans. Les deux Britanniques ont été libérés en 2002, avant de fuir vers l’Espagne et… le Portugal. C’est à ce moment-là qu’ils seraient tombés sur Madeleine McCain.

La fillette, qui allait avoir 4 ans, passait ses vacances avec ses parents ainsi que son petit frère et sa petite sœur, deux jumeaux de moins de deux ans. Un soir de mai 2007, le couple laisse les enfants dormir dans leur chambre d’hôtel pour aller au restaurant. A leur retour, le lit de leur fille était vide… Ils n’ont plus de nouvelles de Maddie depuis ce jour.

Alors que l’enquête est au point mort depuis 2008, cette piste pourrait apporter des révélations inespérées pour la famille, même si cela pourrait aussi être une fausse piste. Quoiqu’il en soit, les parents de Madeleine se sont dits « rassurés de voir que la police continuait ses investigations. »

Crédit photo : REUTERS/Hugo Correia

Le 11 septembre prochain sera le triste dizième anniversaire des attentats du World Trade Center dans lesquels plus de 3000 personnes avaient perdu la vie. A travers le monde de nombreuses cérémonies seront sans doute organisées afin de rendre hommage aux victimes des terroristes d’Al Qaïda, commanditaire de l’hécatombe du 11 septembre 2001. Le mouvement islamiste comptait lui aussi rendre un certain hommage à cet attentat…L’organisation terroriste envisageait de mener des opérations terroristes contre des trains aux Etats-Unis comme l’a indiqué jeudi, le département américain de la Sécurité intérieure. L’information aurait été découverte dans les documents saisis dans la résidence de Ben Laden à Abbottabad au Pakistan, où ce dernier s’est vu tué par un raid de l’armée américaine en début de semaine. « Alors qu’il est clair qu’il y avait un certain niveau d’organisation, nous n’avons pas d’information récente indiquant un projet d’attentat actif contre les transports et aucune information sur de possibles lieux ou cibles en particulier », a déclaré jeudi Matt Chandler, porte-parole du département américain, dans un communiqué. Al-Qaïda « envisageait de faire basculer un train […] du haut d’une vallée, soit d’un pont », a précisé le ministère. Rassurant, n’est ce pas ?

Lundi matin, le monde entier apprenait la mort de l’ennemi public numéro un. Oussama Ben Laden, le leader de l’organisation terroriste Al Qaïda, a été exécuté d’une balle dans la tête par une section d’élite de l’armée américaine le Navy Seal Team 6, lors d’un raid commandé par le chef de l’Etat, Barack Obama. Aux quatre coins de la planète, on a célébré la disparition du leader islamiste dans la joie et le soulagement. Pourtant les spécialistes de la question s’accordent pour dire que la mort de Ben Laden n’est pas assimilable à celle d’Al Qaïda. Un homme semble tout désigné comme héritier à la tête de la nébuleuse islamiste. Son nom ? Ayman al-Zawahiri. Cet égyptien diplômé de chirurgie, est considéré le « cerveau » des attentats du 11 septembre 2001 qui avait causé la mort de plus de 3000 personnes. Il a été pendant longtemps le lieutenant principal et le médecin personnel d’Oussama Ben Laden. Selon les spécialistes, Zawahiri apparaît comme le principal successeur potentiel à la tête de la nébuleuse islamiste. « Il remonte très vite sur la liste », a déclaré mardi en ce sens le directeur de la CIA, Leon Panetta. Il fut l’un des piliers du « Jihad islamique » actif en Egypte, avant de rejoindre Oussama Ben Laden en Afghanistan dans les années 1980. Aujourd’hui, sa capture est mise à prix par le Département d’Etat pour 25 millions de dollars.

« Je ne vois pas qui pourrait venir lui contester sa suprématie aujourd’hui », a déclaré  Mohamed Sifaoui, journaliste spécialiste des mouvements terroristes. « Proche compagnon de Ben Laden, al-Zawahiri jouit d’une double légitimité pour prendre les rênes : celle de l’idéologue et celle du chef opérationnel. Résultat, il est très respecté dans le milieu islamo-terroriste », ajoute-t-il.

D’autres spécialistes du mouvement djihadiste sont moins vindicatifs quant à la succession de Ben Laden à la tête d’Al Qaïda. Stéphane Lacroix, professeur à l’IEP Paris estime par exmeple qu’Al-Zawahiri « est un idéologue à l’ancienne, sans charisme. Il est moins lisse et moins fédérateur que Ben Laden ». Opinion partagée par le juge anti-terroriste Marc Trevidic, qui pense que le réseau islamiste aura des difficultés à trouver quelqu’un de la dimension d’Oussama Ben Laden, ayant une telle autorité spirituelle et militaire. « Il s’était imposé comme le leader du Jihad. Aussi détestable soit-il, il était charismatique et fascinait énormément. Personne ne s’est imposé comme son héritier, et des personnalités comme la sienne sont assez uniques », explique-t-il dans une interview au NouvelObs.fr.

Pour l’heure donc, l’héritier de Ben Laden n’est pas connu même si bon nombre de spécialistes du terrorisme sont d’accord pour dire que Zawahiri est le mieux placé dans la course à la succession à la tête d’Al Qaïda. « Un homme encore plus extrémiste », selon Houthayfa Azzam, ancien compagnon d’Oussama Ben Laden. La menace terroriste plane donc toujours.

Montrer ou ne pas montrer les photos de Ben Laden : telle est la question que se posent les Etats-Unis. Alors que la Maison Blanche hésite toujours à publier un cliché prouvant la mort de l’ancien chef d’Al-Qaïda, les doutes laissés en suspend autour de la fin du terroriste alimentent la théorie du complot.

Tant qu’il n’y aura pas de preuve irréfutable (photo ou vidéo) de la mort d’Oussama Ben Laden diffusée par les Etats-Unis, tous les doutes seront permis. Les islamistes affirment ne pas croire à la mort du créateur d’Al-Qaïda, et sur le web, les hypothèses les plus folles circulent. Les gens aiment bien la théorie du complot, c’est bien connu, particulièrement lorsque ça touche aux attentats du 11 septembre.

D’autant plus que les zones d’ombres persistantes alimentent la thèse conspirationniste. Par exemple : les Etats-Unis ont-ils cherché à le capturer ou était-ce une exécution ? Pourquoi avoir immergé le corps « selon le rituel de l’islam » alors que l’immersion est contraire à ce rituel ? Pourquoi les versions des faits changent depuis le début ? Comment le corps a-t-il été identifié ?…

Sans parler de l’attitude totalement différente des Etats-Unis dans trois exécutions : le Che Guevara, Saddam Hussein et Ben Laden. Pour le premier, la CIA avait exposé son corps aux médias. Pour le dictateur irakien, les photos et vidéos – plus ou moins illégales – de son arrestation et de son exécution avaient été largement diffusées aussi. Pour Oussama Ben Laden, rien.

Pour éclaircir cette histoire, la CIA a annoncé mardi par le biais de son directeur Leon Panetta qu’une « photographie du corps d’Oussama Ben Laden finira par être diffusée. » « Le gouvernement discute évidemment de la meilleure manière de procéder, mais je crois que personne n’a douté un seul instant qu’au bout du compte, une photographie sera présentée au public », a-t-il ajouté. Le problème énoncé par la Maison Blanche, c’est que la photo est « atroce » et qu’elle pourrait donc choquer le public et les musulmans. Mais cela permettrait de clore les débats, ou au moins d’essayer.

Les Etats-Unis ne veulent pas que Ben Laden soit adulé en tant que martyr, et que le cliché soit affiché partout dans les communautés musulmanes. Les Américains ne veulent pas voir la tête de Ben Laden aussi reproduite que celle du Che Guevara, en somme. C’est à double-tranchant, mais c’est un risque à prendre pour lever les incertitudes.

C’est grâce à eux si le terroriste Oussama Ben Laden est mort, si on prend à la lettre ce que disent les Américains : le Navy Seal Team 6, une unité d’élite supérieure de l’armée américaine uniquement composée des meilleurs soldats.

Uniquement chargée de l’antiterrorisme, la composition exacte de ce groupe de soldats américains d’élite n’est pas connue, pour des raisons évidentes de sécurité. Selon le site internet de Marianne, on ignore même le nom actuel de cette unité qui a connu plusieurs changements depuis sa fondation en 1981.

On sait qu’il s’agit principalement de troupes issues de la marine, qui peuvent très bien opérer sur terre, comme ce fut le cas dans la nuit de dimanche à lundi au moment de l’assaut contre la résidence d’Oussama Ben Laden. Il y aurait eu entre une dizaine et deux dizaines d’hommes pour ce raid à Abbottabad au nord du Pakistan, dans lequel le chef d’Al-Qaïda a vraisemblablement trouvé la mort.

Les membres composants ce commando d’élite – entre 100 et 200 hommes – sont des nageurs de combats surentrainés, avec un matériel très moderne à leur disposition. La Seal Team est consacrée aux missions antiterroristes, tout comme la Delta Force (équivalent du GIGN), plus connue. La Navy Seal Team Six est plus habituée aux missions aquatiques, contrairement à la Delta Force qui touche les opérations aéroportées (parachutage). Mais chacune de ces deux entités est capable de mener les deux types de missions.

La Navy Seal compose les forces spéciales américaines, dont les unités sont réunies dans le JOSC (Joint Special Operations Command) qui officie avec la CIA. La Team Six est contrôlée par le Pentagone, via l’état-major du département américain de la Défense qui dirige toutes les opérations spéciales. Mais la CIA peut aussi diriger ses opérations, et c’est ce qu’il s’est d’ailleurs passé pour le raid éclair sur la maison de Ben Laden.

Sources : Le Figaro, Marianne2

Hier, le monde entier célébrait la disparition du leader terroriste qui faisait planer la terreur dans le monde occidental depuis dix ans. Aujourd’hui, on s’interroge. Oussama Ben Laden est-il véritablement mort ? Pourquoi les médias ont-ils fait circuler un photomontage de la dépouille ? Pourquoi avoir immergé le corps dans la hâte ? Comment les américains ont-ils mené leur raid ? Comment démêler le vrai du faux dans toute cette histoire ?

D’après les déclarations des responsables américains, Ben Laden est bel et bien mort. Les forces armées supputaient depuis septembre 2010 que le leader d’Al Qaïda se trouvait dans ce bâtiment d’Abbottabad, privé de toutes connections avec le monde extérieur. « Les Américains pensent que le complexe, construit en 2005, l’a été spécifiquement dans le but de cacher Ben Laden », précise le New York Times. « En février 2011, la CIA était sûre que Ben Laden résidait dans cette propriété, et en mars, Barack Obama a commencé à diriger une série de cinq réunions avec les services de sécurité », explique le quotidien new-yorkais. C’est au cours de la dernière d’entre elles, le 29 avril, que le président Barack Obama aurait donné l’ordre de monter l’opération.

Dans la nuit de dimanche à lundi, un raid des forces spéciales américaines a donc pénétré dans la bâtisse du leader terroriste. Au bout de quarante minutes de combats, les Navy seals ressortent du complexe en emportant le corps d’Oussama Ben Laden. Durant l’opération, ils ont également tué l’un des fils du terroriste, une femme et deux gardes du corps.

Ensuite, alors que le monde occidental laissait exploser sa joie, les Marines américains s’occupaient de l’inhumation du corps «  dans le respect des traditions musulmanes ».

La Grande Mosquée de Paris « s’étonne » par ailleurs de l’immersion de la dépouille d’Oussama Ben Laden, pratique « qui serait totalement contraire aux règles sacro-saintes de l’Islam ». Il faut savoir en effet que, selon la tradition musulmane, il faut qu’avant l’enterrement ou l’immersion en mer que « le corps d’un défunt doit d’abord être lavé avec de l’eau savonneuse, puis de l’eau claire et enfin avec de l’eau mêlée de camphre, avant d’être entouré de trois pièces d’étoffe ». Ensuite, l’inhumation se fait en terre, sans cercueil. « La dépouille doit être placée parallèlement à la Mecque, la tête du défunt légèrement tournée vers la droite pour que son visage soit tourné vers la Kaaba, le sanctuaire sacré de la Mecque », rappelle un des responsables de la Grande Mosquée de Paris. Le corps doit être inhumé dès que possible, généralement dans les 24 heures après la mort.

Sans compter les doutes émis sur la conformité de l’immersion en mer chez les musulmans, le journal britannique The Guardian, soulève une question fondamentale: pourquoi les Etats-Unis se sont-ils empressés de faire disparaître le corps? La Maison Blanche reste évasive quant aux détails de ces obsèques. Un responsable américain explique que les Etats-Unis ne voulaient « en aucun cas que la tombe de Ben Laden devienne un lieu de recueillement ». Il faudra se contenter de cette version pour le moment, bien que l’on puisse émettre des doutes. Le Guardian souligne que craindre que la tombe de Ben Laden devienne un lieu de recueillement est infondé, depuis que la tradition wahabite et salafiste a rejeté de tels rites. « Même le roi d’Arabie Saoudite est enterré dans un lieu inconnu » pour respecter cette tradition, affirme le journal anglais. Soit.

Il y a dix ans déjà Al Qaïda, groupuscule terroriste dirigé par le tristement célèbre Oussama Ben Laden, détournait des avions pour les faire s’écraser dans les Twin Towers, place forte de l’économie américaine. Attentat sans précédent qui avait plongé le monde entier dans une terreur ultime et un deuil international. Georges W. Bush, qui était alors à la tête des Etats-Unis, avait immédiatement réagi en envoyant l’armée américaine rechercher l’homme qui est devenu en quelques heures, l’ennemi public numéro 1 de la planète.

Après dix ans de traques et de guerres, sur fond de « libéralisation des peuples opprimés » (Les Etats-Unis combattent depuis 2001 les talibans en Afghanistan et ont envahi l’Irak en 2003, ndlr), les forces armées américaines ont trouvé et abattu le leader d’Al Qaïda. Oussama Ben Laden se cachait au Pakistan.

Barack Obama a annoncé lors d’une allocution officielle ce matin la mort de celui qui faisait jusqu’alors trembler la planète et sa disparition a été saluée par de nombreux hommes politiques. Georges W. Bush a qualifié l’évènement de « victoire pour l’Amérique » en ajoutant que l’opération militaire était une « réussite capitale ». Silvio Berlusconi a affirmé que la mort  de Ben Laden était « un grand résultat dans la lutte contre le mal », rejoint par Mwai Kibaki, président kényan, qui a salué à son tour cet « acte de justice ». La Russie, la France, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Allemagne ont célébré, le « succès important » de Washington dans la lutte contre le terrorisme mondial. « Oussama Ben Laden a payé pour ses actes », a déclaré le président afghan Hamid Karzaï. A New-York, une foule s’est regroupée ce matin à la suite de l’annonce du décès du leader terroriste autour de Ground Zero, le site où se trouvaient les tours jumelles du World Trade ainsi qu’à Times Square où un attentat avait été déjoué, il y a moins d’un an. Le corps d’Oussama Ben Laden a été immergé en mer dans la matinée selon les médias américains.Le lieu et les circonstances de cette inhumation n’étaient pas précisés, mais les autorités ont assuré « que son corps avait été traité en accord avec la pratique et la tradition musulmane ». Petit scandale toutefois sur la toile, puisque la photo diffusée du corps sans vie de l’ex-leader terroriste n’est vraisemblablement qu’un montage…

Cette disparition ne consitue pourtant pas l’endiguement de la menace terroriste mondiale. Alors que le Japon et le Royaume-Uni ont déjà pris des mesures de renforcement de la sécurité dans leurs bases militaires et dans leurs ambassades, Interpol a appelé dans un communiqué à « des mesures spéciales de vigilance » après la mort du chef d’Al-Qaïda. « La menace terroriste est accrue » selon l’agence de coopération policière. La fin du terrorisme n’est donc pas pour tout de suite.

Dans la nuit de samedi à dimanche les forces armées de l’Otan ont bombardé le secteur de Tripoli. Selon le gouvernement libyen, l’un des fils de Kadhafi et trois de ses petits-enfants  ont perdu la vie lors des frappes. Pourtant l’information n’est pas confirmée pour le moment et le porte-parole de l’Otan reste sceptique. « Je suis au courant d’informations non confirmées des médias selon lesquelles certains membres de la famille Kadhafi pourraient avoir été tués », a indiqué chef des opérations militaires de l’organisation militaire internationale. « L’Otan a poursuivi ses frappes de précision contre les installations militaires du régime Kadhafi à Tripoli cette nuit, y compris des frappes sur un bâtiment de commandement et de contrôle connu dans le secteur de Bab al-Aziziya,», a-t-il ajouté

Dans l’autre camp, les discours sont plus formels. Lors d’une intervention télévisée,  le porte-parole du gouvernement libyen a assuré que le plus jeune fils du « guide », Saif Al-Arab Kadhafi, a perdu la vie dans les bombardements. « Il s’agissait d’une opération visant à assassiner directement le dirigeant de ce pays », condamne-t-il.  Dans le pays, l’information s’est répandue comme une traînée de poudre. A Benghazi, fief de la contestation lybienne, les manifestants ont célébré la mort présumée du fils Kadhafi, comme l’a rapporté France Info. « Ils sont tellement contents que Kadhafi ait perdu son fils dans un raid aérien qu’ils tirent pour célébrer sa mort », a déclaré le porte-parole militaire du Conseil national de transition le colonel Ahmed Omar Bani.

Des violentes tempêtes balayent depuis plusieurs jours le sud des Etats-Unis et ont fait au moins 305 morts et laissé derrière elles un paysage de ruines et de désolation. Dans le seul Etat de l’Alabama (Sud), au moins 204 personnes ont perdu la vie. « Les pertes de vies humaines sont bouleversantes, surtout en Alabama » et « la destruction n’y est rien moins que catastrophique », a déclaré jeudi Barack Obama depuis la Maison Blanche. « Les tempêtes ont emporté des mères et des pères, des fils et des filles, des amis et des voisins, et même des quartiers entiers », a-t-il ajouté. M. Obama avait ordonné mercredi soir que le gouvernement « agisse rapidement » pour porter secours à l’Alabama, où entre un demi-million et un million de personnes sont encore privées d’électricité. Ces tempêtes pourraient être la catastrophe naturelle la plus meurtrière aux Etats-Unis depuis le passage de l’ouragan Katrina en 2005.

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Le contexte politique n’était pourtant pas proche de ce type de préoccupations, les menaces djihadistes semblait avoir diminué ces dernières années.
L’attentat de la place Djema’a el-Fna pourrait porter un coup à l’industrie du tourisme du pays qui doit déjà faire face  aux conséquences des soulèvements populaires qui secouent les pays d’Afrique du Nord, même si les touristes sont de plus en plus conscient qu’aujourd’hui, aucun pays n’est à l’abri du terrorisme.

Mais à qui profite cet attentat?
Dans un discours prononcé le 9 mars dernier, le roi Mohammed VI annonçait  des mesures visant à renforcer le pluralisme politique, les droits de la personne les libertés individuelles, l’indépendance de la justice, ainsi que le rôle des partis politiques. Le climat politique était plutôt serein.  Mohammed VI avait même sous la pression de la rue libéré près de 190 détenus. Des Sahraouis proches du Front Polisario, mais aussi des membres de la Salafia djihadia, considérée comme le creuset de l’extrémisme radical.
96 détenus ont été libérés immédiatement, 41 ont bénéficié d’allègement de peine et 53 d’une mesure de libération provisoire. La grâce royale a permis à cinq militants d’un parti islamiste et à un journaliste de recouvrer la liberté. Le cheikh Mohammed Fizazi, figure de l’islamisme radical vient également de sortir de sa prison de Tanger après des années d’incarcération.

Avec tout ce beau monde dehors, à ce stade, on ne peut que faire des suppositions. Néanmoins le mode opératoire étant celui de l’ Aqmi  (Al Qaïda au Maghreb islamique) on peut très bien imaginer qu’ils en sont à l’origine. De plus, ils avaient déclaré, il y a peu, qu’ils pourraient agir au Maroc.
Si c’est bien l’Aqmi leur dessein  pourrait être la déstabilisation du pays. Le fait qu’un pays arabe puisse trouver des solutions démocratiques à des contestations sans passer par la violence ne serait pas à leur goût.  Les revendications du printemps arabes ont éclipsé leurs activités . La vidéo des otages du Niger et cet attentat dans un lieu touristique très fréquenté par les français pourrait ainsi donner plus de poids à leurs revendications.

Khadafi distribuerait du Viagra à ses soldats. A première vue, cette nouvelle pourrait faire sourire, mais c’est tout le contraire : les pilules bleues serviraient à commettre plus de viols sur la population civile. Principalement les femmes, mais peut-être aussi les enfants.

En période de guerre, les pires atrocités sont commises : massacres, torture, déportation, viols… La Libye, en conflit armé depuis presque 3 mois, ne fait pas exception à la règle. Selon des organisations humanitaires présentes sur place, Mouammar Kadhafi ferait distribuer du Viagra à ses troupes pour favoriser les viols. Peut-être même sur des enfants, comme le relate le Daily Mail.

« Il n’existe pas de rapport officiel sur le viol d’enfants, précise l’organisation « Save the Children » qui a recueilli de nombreux témoignages d’enfants libyens, mais tous les témoignages sonnent de la même manière dans les quatre camps que nous avons visité. » « Certains enfants ont vu leur père assassiné et leur mère violée, ils racontent aussi des choses qui seraient arrivées à d’autres enfants, poursuit l’association humanitaire pour le Daily Mail, il s’agit probablement d’eux-mêmes mais n’osent le dire par honte. »

D’autant plus que selon certains rapports, les troupes de Kadhafi seraient approvisionnées en Viagra pour commettre plus facilement ces viols. C’est ce qu’aurait également affirmé jeudi Susan Rice, représentante américaine aux Nations Unies, au Conseil de sécurité. Mais aucune preuve n’a été fournie.

Il faut toutefois reconnaitre que les viols sont monnaie courante dans les pays en guerre. C’est triste et révoltant de parler de tels évènements comme si c’était banal, mais cela a toujours été comme ça depuis les premiers conflits. En Libye aussi, comme l’ont dénoncé les insurgés et des médecins comme le docteur Khalifa al-Sharkassi qui s’est exprimé dans le Sunday Times.

Exemple avec Iman al-Obeidi, qui affirmait avoir été arrêtée, attachée puis violée par quinze soldats de Kadhafi qui auraient même « fait leurs besoins sur [elle]. » Elle était en train de détailler ces atrocités il y a quelques semaines devant plusieurs journalistes lorsqu’elle a été à nouveau saisie par les forces gouvernementales. Elle avait alors montré ses nombreux hématomes avant d’être embarquée dans une voiture.

Cependant, ne nous voilons pas la face : les insurgés commettent aussi des actes atroces ne respectant pas la dignité humaine envers les prisonniers qu’ils ont capturés. Mais là, on en parle déjà moins.

La Russie et la Chine, considèrent que la répression sanglante en Syrie ne représente pas une menace assez importante pour la paix et la sécurité internationale pour être condamnée par l’ONU. Ils ont donc bloqué une déclaration proposée par la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et le Portugal qui condamnait l’intervention de l’armée et les tirs à balles réelles sur des manifestants.

L’affaire est aberrante. Alexandre Pankine, ambassadeur adjoint de la Russie à l’ONU a déclaré qu’une « vraie menace pour la sécurité régionale pourrait venir d’une ingérence extérieure, de telles approches conduisent à un cercle de violence sans fin et pourraient provoquer une guerre civile. » Ajoutant qu’il souhaitait « une vraie enquête » et que « les coupables soient traduits en justice » en Syrie.

Encore faut il que le gouvernement accepte de faire une enquête sur les exactions qu’il a commis. Confirmant mes propos l’ambassadeur de Syrie auprès de l’ONU, Bachar Jaafari, a rejeté toute idée d’enquête internationale. « Nous regrettons ce qui se passe, mais vous devez convenir que ces troubles et ces émeutes, dans certains de leurs aspects, masquent des intentions cachées», a-t-il dit. Selon un  représentant de l’ONU « Leur tolérance à l’égard des initiatives européennes et américaines pour protéger des civils au Moyen-Orient semble épuisée ».

Dans les rangs du pouvoirs on constate de nombreuses défections . « Les services de sécurité ont démoli les valeurs sur lesquelles nous avons grandi. Nous dénonçons et condamnons tout ce qui s’est passé et annonçons sans regret notre retrait du parti », ont affirmé les démissionnaires de la région de Banias, dans un texte parvenu à l’AFP. « Les pratiques des services de sécurité à l’encontre des citoyens sans armes à Banias et dans les villages voisins, notamment à Baïda, sont contraires à toutes les valeurs humaines et aux slogans du parti », disent-ils, en évoquant « les perquisitions dans les maisons, les tirs à balles réelles sans discrimination sur les gens, les maisons, les mosquées et les églises ». Le communiqué dénonce aussi la manière dont «les médias (syriens) parlent des manifestants tués, blessés ou torturés en les traitant de « gangs criminels armés »».

Sous le couvert de la nuit, le 25 avril dernier  plus de 3000 soldats avaient tirés, avançant en tirant dans toutes les directions, derrière des blindés qui les protégeaient. Depuis le 15 mars la répression a fait environ 390 morts

Superviseur du recrutement et de l’entraînement des jeunes combattants, Abu Hafs al-Najdi, de nationalité saoudienne et numéro 2 d’Al Qaïda en Afghanistan et au Pakistan, collectait des armes pour les transmettre à ses ouailles et facilitait les flux financiers entre le Pakistan et l’Afghanistan.

Egalement connu sous le nom d’Abdul Ghani, l’ennemi public numéro 2 de l’ Otant a été tué le 13 avril lors d’une frappe aérienne dans le district de Dangam dans la province de Kunar, limitrophe du Pakistan, alors qu’il tenait une réunion avec d’autres chefs de l’insurrection et des membres d’Al Qaïda, a déclaré l’Isaf (Force internationale d’assistance à la sécurité) dans un communiqué.

Chef des opérations de la branche afghane de l’organisation terroriste, le Saoudien Abu Hafs al-Najdi était depuis 2007 recherché par les forces de la coalition internationale. Il fait désormais parti des 25 agents d’Al Qaïda tués en Afghanistan au cours d’opérations menées durant le mois écoulé. Une action qualifiée de «marquante» dans la lutte contre Al-Quaïda par l’Isaf.

Il figurait également parmi la liste des 85 terroristes les plus recherchés par les autorités de son pays. Coordinateur de nombreuses attaques – dont celle du 13 avril dernier qui a fait dix morts dont neuf civils – Abdoul Ghani a mené de nombreuses opérations sur le terrain, a rappellé l’ISAF dans son communiqué. Le numéro 2 d’Al Qaïda en Afghanistan et au Pakistan, a également établi des camps d’ insurgés et de formation au Jihad dans la province de Kunar.

« Nous supplions le président de la République française Nicolas Sarkozy de répondre favorablement à la demande d’al-Qaida de retirer les troupes françaises d’Afghanistan. Parce que les Français n’ont vraiment aucun intérêt dans la guerre en Afghanistan » à quelques mots près voilà le texte lu l’un après l’autre par les quatre otages Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Furrer .

La vidéo révélée par le centre américain de surveillance des sites islamistes (SITE), dure 3 minutes et 36 secondes, et date selon les dires des otages en se présentant des  11, 12,  ou 13 avril.  enlevés au Niger depuis maintenant sept mois la vidéo montre aussi des photos des otages avec des hommes en armes derrière eux.

Ce ne sont “pas des preneurs d’otages qui dictent la politique étrangère de la France”, a affirmé Laurent Wauquiez, ministre des affaires européennes sur RMC et BFM-TV. “La première tâche, c’est d’expertiser cette vidéo, notamment de s’assurer que c’est bien une vidéo qui témoigne du fait que nos otages sont en vie.”
Une source proche de la médiation en cours avait répété la semaine dernière qu’Aqmi exigeait le départ des soldats français d’Afghanistan en plus d’une demande de rançon de 90 millions d’euros formulée en mars. Cette information est maintenant sordidement confirmée. Selon la même source l’organisation réclame « aussi la libération de prisonniers d’AQMI arrêtés dans plusieurs pays dont la France ».

Les quatre otages font partie d’un groupe de sept personnes enlevées, sur un site d’extraction d’uranium dans le nord du Niger où opère le groupe nucléaire français Areva. Trois d’entre eux avaient été relâché fin février dans une zone située près du point de jonction entre les frontières de l’Algérie, du Mali et du Niger, théâtre d’opération d’Aqmi. A l’époque l’AFP évoquait déjà la possibilité d’une rançon payée pour leur libération. Le 4 mars dernier, le présidente du groupe Areva, Anne Lauvergeon, avait affirmé avoir « bon espoir » de les faire revenir « le plus vite possible » en France.

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A Derra épicentre de la contestation syrienne au moins 25 personnes sont tombés sous les balles et l’artillerie lourde lundi. Sous le couvert de la nuit, plus de 3000 soldats ont tirés, avançant dans toutes les directions, derrière des blindés qui les protégeaient. L’électricité a été coupée et les communications téléphoniques étaient quasi impossibles.« Des snipers ont pris position sur les toits et les chars sont dans le centre-ville », a déclaré un militant.

Devant la violence de la répression, la haut commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Navi Pillay, a demandé « l’arrêt immédiat des tueries en Syrie », jugeant « inacceptable » la « réaction erratique » du gouvernement syrien face à « des manifestants pacifiques ».

Pourtant ce matin « Les tirs de balles se poursuivaient contre les habitants », a indiqué Abdallah Abazid, militant des droits de l’Homme, à l’AFP. Selon lui, la maison du mufti de Deraa, qui avait démissionné samedi pour protester contre la sanglante répression lancée par les forces de l’ordre, « était encerclée ce matin, mais le mufti ne se trouvait pas chez lui ».

« Le régime a choisi de faire preuve d’une violence excessive. Cela a fonctionné en 1982 mais rien ne garantit que cela fonctionnera à l’époque d’internet et des vidéos des téléphones portables », rappelait un haut diplomate, faisant référence à la répression d’un soulèvement populaire dans le ville de Hama qui avait fait 30.000 morts en 1982. “A l’époque d’internet et des vidéos des téléphones portables” il est effet plus difficile de massacrer des civils dans l’impunité générale mais les sanctions sont toujours aussi longue à tomber. La difficulté pour la communauté internationale étant de se mettre d’accord.

La Syrie, soupçonnée de soutenir les mouvements extrémistes dans la région, est sous le coup de sanctions américaines depuis 2004. Plusieurs responsables syriens, dont le cousin d’Assad Rami Makhlouf, font l’objet de sanctions pour « corruption publique ».Les Etats-Unis, envisagent l’adoption de «sanctions ciblées», parmi lesquelles un gel des avoirs et une interdiction de faire des affaires aux États-Unis pour les hauts dirigeants syriens.
La Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et le Portugal font par ailleurs circuler au sein du Conseil de sécurité de l’ONU un projet de déclaration condamnant la répression et appelant à la retenue. Ce texte pourrait être rendu public aujourd’hui mardi, si les quinze pays du Conseil parviennent à un accord. Il contient un soutien à l’appel du secrétaire général de l’ONU à une enquête «transparente» après la mort de centaines de manifestants en Syrie ces dernières semaines et salue l’initiative du président Bachar el-Assad de lever l’état d’urgence en vigueur depuis cinquante ans dans le pays. Une initiative qui n’empêche pas le massacre des civils.
Depuis le 15 mars dernier la répression a fait environ 390 morts.

Une proposition difficile à croire pour les manifestants et certains partis de l’opposition.

Mercredi encore le président Saleh répétait devant ses partisans qu’il allait continuer à « résister » et qu’il ne céderait le pouvoir que dans le cadre de la Constitution. Ajoutant même « que ceux qui veulent parvenir au pouvoir s’en remettent au verdict des urnes ».Au pouvoir depuis 1978, le mandat de 5 ans de l’actuel président Saleh âgé de 69 ans expire en 2013.

Aujourd’hui s’il suit cette proposition qu’il veut bien reconsidérer Ali Abdallah Saleh devra donner sa démission dans un délai d’un mois après l’acceptation du plan du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Le nouveau gouvernement national sera formé à 50% de membres du Congrès populaire général (CPG) actuel parti au pouvoir, et à 40% par l’opposition, les 10% restants devant aller à des personnalités indépendantes.

« Nous saluons l’initiative du CCG et nous la traiterons avec bienveillance, dans le cadre de la Constitution yéménite » a déclaré le président. La révolte s’amplifiant, certains avantages du plan présenté jeudi par le CCG, l’on certainement fait changer d’avis comme: celui qui prévoit d’accorder une immunité à Saleh, à sa famille et ses collaborateurs, et l’arrêt des manifestations d’opposition.
Des dizaines de milliers de partisans du président Saleh se sont rassemblés vendredi dans les rues de Sanaa pour ce qu’ils appelaient le « vendredi de la réconciliation« , en agitant des drapeaux nationaux et des portraits du président.

Au même moment les protestataires  aux nombres équivalent réclamaient le départ immédiat du chef de l’Etat, débordant de leur zone habituelle de manifestation – les abords de l’université – pour marquer ce « vendredi de la dernière chance » dans la rue Sitine, où ils se sont heurtés à une forte présence policière.

Nous ne tiendrons pas compte d’un plan (de transfert du pouvoir) qui n’exige pas le départ immédiat de ce type« , déclarait un manifestant, Manea Abdallah. « Nous nous en tenons aux revendications de la révolution, à savoir un départ immédiat, et des poursuites en justice contre ceux qui ont tué nos compagnons de lutte« . L’issue de la révolte reste bien entre les mains d’Ali Abdallah Saleh et des manifestants.

La National One  a rendu hommage à « l’homme politique allemand » pour sa contribution  économique et morale à son pays d’adoption.
Si comme moi vous ne pensiez pas vivre assez longtemps pour être un jour face à cela, c’était sous-estimer les hommes.

Hitler « a rapidement relancé une Allemagne en ruines et appauvrie, qui a connu un retournement sans précédent dans les sphères économique, sociale, morale et culturelle » (…) « Depuis la défaite de l’Allemagne nazie, « l’homme politique probablement le plus connu de l’Histoire avait été la principale victime d’une chasse aux sorcières politique des vainqueurs« , qui étaient désignés comme « les alliés anglo-saxons et bolcheviques« . Voilà un petit échantillon des commentaires qui accompagnait  des images d’archives montrant des parades de soldats nazis et un Hitler souriant entouré de jeunes enfants .

La chaîne N1 appartient au parti d’extrême droite « Jobbik ». Aux  élections législatives de décembre dernier, ils ont obtenu 12% des voix . Relevé par un blog Hongrois jeudi, le fait n’a pas intéressé les médias nationaux. Selon un communiqué de la chaîne il propose des informations qui « ne sont pas disponibles, ou qui sont diffusées d’une manière déformée, dans les médias grand public« . Oui bien sûr ! Hitler était un homme bon intelligent intègre et généreux qui ne le sait pas? A ce rythme on finira par faire une grande marche avec pourquoi pas des t-shirts à son effigie et une minute de silence en se tenant tous par la main histoire de rendre hommage à la “victime” qu’il a été . Oui allons jusqu’au bout de ces idées fumeuses. Sinon, à quand une chaîne de l’extrême droite française?

Ne prenez pas cet air étonné ce n’est que le souhait du représentant de la France auprès de l’opposition libyenne. De là à voir son souhait se réaliser il reste une sacrée marge.

Pour Antoine Sivan cette visite du chef de l’Etat dans le fief des opposants de Mouammar Kadhafi est envisageable.  Interrogé par téléphone sur RTL, à la question « une visite à Benghazi de Nicolas Sarkozy est-elle possible » il a répondu  « Pourquoi pas? Ce serait un très beau geste  » .
Le diplomate qui a pris ses fonctions à Benghazi fin mars s’y sent peut être déjà un peu trop seul. Trêve de plaisanteries.

A l’heure où les frappes de l’Otan sont loin d’être décisives et que la situation sur le terrain devient critique, notamment à Misrata dans l’ouest du pays , où deux journalistes ont été tués mercredi et deux autres blessés, victimes d’un tir de mortier. On devrait envoyer Nicolas Sarkozy parader à Benghazi. L’idée est lumineuse.

Il serait nettement plus intelligent de se concentrer sur le risque d’enlisement et s’en tenir à la promesse faite à  Moustapha Abdeljalil, président  du Conseil national de transition d’envoyer « une dizaine d’officiers de liaisons afin de prodiguer au CNT des conseils techniques ». En espérant que ces instructeurs militaires chargés d’entraîner  les rebelles permettent une avancée de la situation. Cette idée de l’Italie de la France et de l’Angleterre  est soutenue par Washington mais ils ne comptent pas y participer « C’est un désir d’aider (les rebelles) à mieux s’organiser et nous le soutenons. Nous n’y participons pas, mais nous le soutenons », a déclaré Hillary Clinton dans une émission devant être diffusée par la chaîne publique américaine PBS.

Lundi, l’agence de notation Standard & Poor’s, privait la première puissance mondiale de son statut en abaissant à « négative » la perspective d’évolution de la note de la dette américaine. Coup de massue pour les Etats-Unis ! Le président Barack Obama a préféré prendre le taureau par les cornes. Il a annoncé immédiatement que le pays devait réduire sa dette. Actuellement en tournée dans le sud-ouest des Etats-Unis, il ne cesse de défendre sa vision budgétaire et son plan de réduction du déficit public de 4.000 Mds$ d’ici 12 ans. Le président américain compte ainsi multiplier les rencontres directes avec les citoyens et les internautes, afin notamment de convaincre les plus aisés d’accepter des hausses d’impôts. Il sera par exemple ce soir (à partir de 22h45, heure française) au siège du célèbre réseau social Facebook en Californie pour un « tchat » géant avec les internautes désireux de lui poser des questions.

Au Congrès, les élus des républicains et démocrates poursuivent leurs négociations pour trouver une solution afin de sortir de l’impasse sur la réduction des déficits. Une nouvelle commission bipartisane devrait se réunir le 5 mai prochain pour travailler sur des propositions concrètes alors qu’un autre groupe bipartisan de six sénateurs étudie lui aussi une proposition de loi. Des deux côtés, un seul point fait l’unanimité, à savoir que le temps presse…

Une semaine après la chute de Laurent Gbagbo et l’accession à la présidence d’Alassane Ouattara, les doutes sont toujours permis sur l’implication de la France dans l’arrestation du président déchu. Etait-ce une erreur de la part de l’Hexagone ?

Juste après l’arrestation de Laurent Gbagbo, qui s’accrochait au pouvoir depuis dix ans, Alain Toussaint, proche conseiller de l’ancien président, assurait que c’est la France qui a remis Gbagbo aux forces d’Alassane Ouattara. « Le président Gbagbo a été arrêté par les forces spéciales françaises et remis à des chefs de la rébellion », avait-il déclaré.

La France avait alors démenti, affirmant qu’à « aucun moment » les forces françaises n’étaient entrées « dans les jardins ou la résidence » de Laurent Gbagbo. Propos repris par Guillaume Soro, Premier ministre d’Ouattara, Ali Coulibaly, ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, puis François Fillon. Selon ce dernier, « le comportement des forces françaises a été exemplaire. » En clair : la force Licorne a respecté à la lettre la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui consiste à « protéger les civils » et « prévenir l’usage d’armes lourdes ». Ni plus, ni moins.

Le soutien de Licorne se serait cantonné à des bombardements aériens, favorisant ainsi l’avancée des troupes pro-Ouattara et des forces de l’ONUCI. Faux, a répété Alain Toussaint à Bruxelles, qui reste persuadé que « ce n’est pas l’ONUCI qui arrêté le président Gbagbo, ce sont les forces spéciales françaises qui l’ont remis aux rebelles. » Ahoua Don Mello, le porte-parole du gouvernement de Laurent Gbagbo va même plus loin, affirmant que la France « n’a pas d’autre objectif [que] d’assassiner » l’ancien dirigeant. Laurent Gbagbo a-t-il été tué au moment de son arrestation ? Non.

Un proche de l’ex-dirigeant, Guy Labertit, a reconnu que « si la France n’avait pas agi, Gbagbo n’aurait pas été arrêté. » En effet, c’est grâce à plan fixé par la France avec l’ONU que l’opération a été menée avec réussite. Ce qui soulève des critiques envers Nicolas Sarkozy pour avoir soutenu trop ouvertement le candidat Ouattara. Ce serait même une erreur, selon un expert de l’Afrique cité par L’Express, car le nouveau président risque d’apparaître comme « un homme de la France, ce qui n’est pas idéal pour pacifier le pays. »

Pour autant, peut-on reprocher à la France, qui a perdu 9 soldats après un bombardement des forces de Gbagbo en 2004, de s’être autant impliquée dans le conflit ivoirien ? « Les soldats français de la force Licorne […] ont évité à la Côte d’Ivoire un génocide savamment planifié par Laurent Gbagbo », défend Gouali Dodo, député ivoirien, pour Abidjan.net.

La France a largement participé à la sortie de la Côte d’Ivoire de l’impasse politique dans laquelle elle se trouvait depuis plusieurs mois. Voire années, si on prend en compte les dix ans du mandat de Gbagbo qui ne devait en durer que cinq.

Le succès de l’opération française pourrait également être un message fort adressé aux dictateurs africains. Même si certaines populations pourraient regretter de voir la différence entre les interventions en Libye et en Côte d’Ivoire, et les non interventions en Syrie et au Yémen, par exemple. Deux poids deux mesures, en somme.

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Photo: Reuters

Les membres de la famille du colonel Kadhafi se ressemblent. Après les déclarations d’un de ses fils qui promettait « des rivières de sang » à la Libye, et de celles de Kadhafi lui-même qui accusait Al Qaida d’influencer l’insurrection ou qui tombait dans un délire profond, c’était au tour de la fille du « Guide » de s’exprimer.

Alors que les Etats-Unis recherchent activement un pays pour accueillir le chef d’Etat libyen qui s’accroche au pouvoir depuis plus de 40 ans, la fille du colonel, Aïcha Kadhafi, a tenu un discours la semaine dernière adressé aux partisans de son père. Comme un symbole, le discours coïncidait avec le 25e anniversaire du bombardement américain du palais présidentiel de Kadhafi, en riposte à l’attentat de la discothèque de Berlin. Le leader libyen perdra sa fille de deux ans dans ce bombardement, et le palais présidentiel sera transformé en véritable forteresse.

Aïcha Kadhafi a failli mourir au moment du raid aérien américain, c’est ce qu’elle a tenu a rappelé. « Ils ont fait pleuvoir sur nous leurs missiles et leurs bombes, ils ont tenté de me tuer, ils ont tué des dizaines d’enfants en Libye. Aujourd’hui, un quart de siècle plus tard, les mêmes missiles, les mêmes bombes pleuvent sur les têtes de mes enfants, de vos enfants », a-t-elle martelé. Avant d’estimer que « parler de la démission de Kadhafi est une insulte à tous les Libyens, parce que Kadhafi n’est pas en Libye mais dans le cœur de tous les Libyens. » Dans le cœur, peut-être, mais pas tout le temps en bien.

Celle que la presse italienne avait surnommée la « Claudia Schiffer du désert », avocate et présidente d’une association caritative, a également demandé aux forces de l’Otan de « dégage[r] de [leur] ciel » en emportant leurs bombes et leurs missiles. Pas de mot en revanche concernant les propres bombardements des forces armées de Kadhafi sur les populations civiles.

Le discours a été retransmis à la télévision, alors qu’une foule de partisans s’était réunie devant le palais de Bab-el-Azizia, acclamant la fille du président libyen. L’opposition au régime de Tripoli a quant à elle estimé que l’intervention d’Aïcha Kadhafi traduisait le désespoir du clan du « Guide » sentant que la fin du conflit approche. Un peu optimiste, quand l’insurrection s’enlise et a du mal à avancer.

Si les Etats-Unis pouvaient diffuser une petite annonce pour trouver un pays d’accueil pour Mouammar Kadhafi, ils le feraient. En tout cas, selon le New York Times daté de dimanche, les Etats-Unis chercheraient activement un pays pour accueillir le dictateur après son départ. Sauf que ce dernier ne veut pas spécialement partir, et que son armée est loin d’avoir abdiqué.

« Washington recherche pays pour accueillir dictateur – presque – déchu« . C’est ce qu’affirme le New York Times ce weekend, précisant que les Etats-Unis et leurs alliés rechercheraient principalement un pays africain pour accueillir Kadhafi. Le problème c’est que le colonel libyen risque d’être poursuivi par la Cour pénale internationale de La Haye – s’il est destitué vivant, cela va de soi. Cela réduit fortement la liste des pays potentiels selon Le Monde car il faut trouver un pays n’ayant pas signé ou ratifié le Traité de Rome (114 l’ont fait), obligeant les pays à livrer quiconque est inculpé par la CPI.

Ainsi, la perspective d’un « exil sécurisé » pour Kadhafi pourrait être une condition qui ferait pencher la balance vers le départ du dirigeant libyen. Et aboutir ainsi à une « issue pacifique », selon un membre de l’administration de Barack Obama. Mais Mouammar Kadhafi serait-il prêt à le faire, quand un de ses fils avait assuré que sa famille souhaitait mourir en Libye et que Kadhafi a récemment répété qu’il ne partirait pas?

Mais bon, ils ont tout le temps de chercher un pays d’accueil puisque le conflit en Libye n’a pas l’air de vouloir se terminer. En effet les forces aériennes britanniques et françaises qui bombardent les forces du « Guide » manquent de munitions et d’informations sur leurs cibles au sol. Ainsi, la guerre pourrait durer, comme le confiait le ministre de la Défense Gérard Longuet dans Le Parisien ce weekend.

Surtout que l’armée de Kadhafi n’a pas encore capitulé, loin de là. Alors que l’insurrection des Libyens dure depuis deux mois, les forces du régime ont intensifié le bombardement de Misrata, ville contrôlée par les rebelles à 200 km de Tripoli. Certains insurgés accusent l’armée libyenne d’utiliser des armes interdites depuis 2010 : des bombes à sous-munitions (conteneurs transportant de nombreux projectiles explosifs de taille réduite, qui peuvent exploser à une dizaine de mètres autour de l’impact de la bombe). Dans le même temps, les rebelles avancent toujours vers l’ouest en direction de la capitale, aidés par l’aviation de l’Otan, et auraient détruit 4 chars de Kadhafi.

En fin de semaine dernière, Barack Obama, David Cameron et Nicolas Sarkozy cosignaient une tribune dans laquelle ils annonçaient qu’il « est impossible d’imaginer que la Libye ait un avenir avec Kadhafi », d’où la décision de chercher un pays refuge pour le dirigeant libyen. Maintenant, il ne reste plus qu’à le convaincre.

L’Angleterre ne sera pas le premier pays à changer ses règles d’accession au trône . D’autres monarchies européennes, comme le Danemark ou la Norvège ont déjà changé la loi qui interdit le trône aux héritières de sexes féminins.

En Suède, le prince Carl Philip, 31 ans , devra laisser la couronne à sa soeur aînée  Victoria, 33 ans.

« La plupart des gens pensent que ça vaut le coup d’étudier un changement des règles pour qu’un bébé fille puisse devenir le futur monarque. Je crois que ce serait tenir compte des changements dans le reste de la société », a déclaré Nick Clegg. Vice-Premier ministre libéral-démocrate et responsable de la reforme constitutionnelle.

Cette petite révolution dans les règles d’accession au trône d’Angleterre se fait à deux semaines du mariage du prince Wiliam, elle pourra permettre à une fille aînée qui pourrait naître de l’union du prince et de Kate Middleton, de monter sur le trône britannique.

« Pourquoi aurions-nous une discrimination contre les femmes au plus haut niveau alors qu’il n’y en a pas en bas », a fait remarquer Margaret Holder, spécialiste de la cour d’Angleterre.

Des contacts ont été pris avec les quinze autres pays du Commonwealth dont la reine est le chef d’Etat, pour discuter du projet. Pour elle, c’est au gouvernement de décider.
Une autre loi vieille de trois siècle, est aussi dans le collimateur des réformateurs, elle interdit le trône d’Angleterre aux catholiques. Et est qualifiée de « sectarisme sponsorisé par l’ Etat » par un cardinal écossais.

Mais que se passe t’il au « pays des hommes intègre » ?

Des coups de feu ont été tirés par des militaires jeudi soir à Ouagadougou dans l’enceinte de la présidence de la République du Burkina Faso. Ces tirs d’armes légères et d’armes lourdes provenaient de la caserne du régiment présidentiel qui se trouve à l’intérieur du périmètre d’une vingtaine d’hectares abritant le palais du président de la République.
La mutinerie s’est ensuite étendue à une deuxième caserne située à environ 3 km de là qui abrite d’autres éléments du régiment présidentiel. La manifestation  de colère des militaires s’est ensuite poursuivie à l’extérieur de la caserne. Pillant au passage des commerces, notamment des boutiques d’électroménager, tout en continuant de tirer en l’air.

Les membres du régiment présidentiel sont les éléments les plus performants et les mieux payés de l’armée du Burkina Faso.

Selon un officier de ce régiment ayant requis l’anonymat, il s’agit d’un mouvement de colère de militaires pour protester contre le non-versement d’une indemnité de logement qui leur avait été promise.

La mutinerie s’est étendue vendredi matin à trois autres camps militaires de la capitale burkinabè. Le domicile du général Dominique Diendiéré, chef d’état-major particulier du président Compaoré, situé dans cette caserne, a été saccagé.

Ce n’est pas la première manifestation de militaire burkinabè en colère. Fin mars déjà, ils protestaient contre la condamnation et l’emprisonnement de certains de leurs camarades inculpés dans des affaires de moeurs et de viols. Décidant de se faire justice eux-mêmes, ils s’étaient emparés d’armes de guerre dans des garnisons de plusieurs villes du pays, dont sa capitale, Ouagadougou. Avaient de la même manière tiré en l’air dans les rues, pillé des boutiques et libéré certains de leurs camarades emprisonnés.

Après ces incidents, le président Compaoré avait rencontré toutes les composantes de son armée, des simples soldats aux généraux, et annoncé la fin de la crise à l’issue de ces rencontres.

Le président Compaoré, au pouvoir depuis 24 ans, qui réside habituellement au palais présidentiel de Ouagadougou d’où est partie la mutinerie, l’a quitté dans la nuit pour se rendra à Ziniaré, la ville où il est né. Le pays semble sombrer dans une véritable anarchie

Placé en détention l’ex président égyptien Hosni Moubarak a été victime d’une crise cardiaque durant son interrogatoire.

C’est dans la prison de Tora au Caire qu’a eu lieu l’interrogatoire d’Hosni Moubarak, et ses deux fils Alaa et Jamel. Accusés du meurtre de plusieurs centaines de manifestants et de détournement de fonds publics.

« L’ancien président âgé de 82 ans a été admis dans l’après-midi à l’hôpital international de Charm el-Cheikh après avoir fait un malaise cardiaque », a annoncé la télévision égyptienne. Le ministre de la Santé égyptien, Ashraf Hatem, a déclaré mardi soir que l’état de santé de l’ancien dirigeant était assez «stable» pour permettre aux enquêteurs de reprendre l’interrogatoire à l’hôpital, précise le journal d’Etat Al Ahram. Selon une source au sein des services de sécurité, l’interrogatoire des fils Moubarak a commencé à Al-Tor, chef-lieu du Sud-Sinaï, avant qu’ils ne soient conduits à Charm el-Cheikh à l’annonce de l’hospitalisation de leur père.

Devant l’hôpital des manifestants se sont rassemblés dénonçant une tentative d’Hosni Moubarak pour échapper à la justice. Devant cette situation, «le procureur général Abdel Maguid Mahmoud a ordonné la mise en détention préventive pour 15 jours de l’ancien président Hosni Moubarak et ses deux fils dans le cadre de l’enquête»

Plusieurs hauts responsables égyptiens, dont les anciens Premier ministre, président du conseil de la Choura et chef de cabinet du président, avaient été placés également en détention préventive dans la prison de Tora.

Après la chute de Laurent Gbagbo de début de semaine, c’est presque 10 ans de guerre civile qui prennent fin. Vraiment ? Pas sûr, car la Côte d’Ivoire est encore divisée et Alassane Ouattara a du pain sur la planche pour éviter une crise après la crise.

Si Alassane Ouattara – désormais le président officiel de la Côte d’Ivoire – a promis des poursuites contre Laurent Gbagbo et ses proches, il a appelé au ralliement des troupes de l’ancien président et a assuré qu’il n’y aurait pas de vengeance envers les anciens pro-Gbagbo. Pour le nouveau président, il n’y a qu’un mot d’ordre, c’est la réconciliation.

Ouattara arrive à la tête d’un pays constitué de plus de 60 ethnies, et surtout divisé en deux entre le Nord musulman favorable à Ouattara et le Sud chrétien pro-Gbagbo (en schématisant). Les violences entre les deux camps, qui touchent la Côte d’Ivoire depuis presque 10 ans, ont notamment été la cause du report des élections jusqu’en 2010. Alassane Ouattara a donc pour défi de faire déposer les armes à tous les combattants ivoiriens, tel Charles de Gaulle après la Seconde Guerre mondiale.

Dans son premier discours en tant que président officiel de la Côte d’Ivoire, Ouattara a appelé à la réconciliation nationale et à « s’abstenir de  tout acte de représailles » contre les partisans du président déchu. Car il va devoir ramener la sécurité dans un pays meurtri par les massacres (au moins 1 500 morts et des millions de déplacés depuis décembre 2010), alors que certains habitants favorables au nouveau président craignent désormais l’infiltration de miliciens pro-Gbagbo dans leurs rangs, en plus des échanges de tirs et des pillages qui se poursuivent.

Dans Le Parisien, un Français installé en Côte d’Ivoire depuis plus de trente ans explique qu’Alassane Ouattara doit « repartir de zéro », puisque « depuis dix ans, les gendarmeries et les commissariats sont tenus par des hommes qui doivent tout à Gbagbo. » Sa tâche de réconciliation sera d’autant plus difficile que « ceux qui lui ont permis de prendre le pouvoir, par les armes, sont des chefs de guerre qui ne s’entendent pas entre eux », toujours selon le témoin du quotidien. Sans parler d’une économie à relancer, surtout après les différentes mesures de la communauté internationale.

Dans un très bon article du Monde, il est dit que des membres du gouvernement d’Ouattara ont dû céder leur repas aux proches de Gbagbo sur ordre du président, car il n’y en avait pas assez. Tout un symbole.

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Enfin ! Six mois après le premier tour des élections ivoiriennes, le pays a enfin UN vainqueur suite à l’arrestation du président sortant Laurent Gbagbo. Lâché par son armée, il avait été contraint de négocier il y a quelques semaines. Mais en refusant sa reddition, les négociations ont finalement échoué et les forces d’Ouattara ont mené un assaut armé. Même s’il est en vie, il a tout perdu.

Laurent Gbagbo n’est plus le président de la Côte d’Ivoire depuis hier. Il a été délogé par les forces pro-Ouattara, peut-être aidées par la France. L’ancien dirigeant ivoirien est apparu en teeshirt devant les caméras, l’air totalement désemparé. Heureusement que son rival Alassane Ouattara, aujourd’hui président, avait donné l’ordre de le « capturer vivant » et s’était engagé à préserver « l’intégrité physique » de celui qui s’accrochait au pouvoir depuis dix ans. Seulement, Ouattara n’entend pas être aussi clément sur le plan juridique et a annoncé des poursuites contre Gbagbo et ses proches.

Même si de nombreuses informations contradictoires ont circulé, on peut penser que Laurent Gbagbo aurait pu obtenir de nombreux avantages pendant la négociation de sa reddition. En effet, il n’aurait pas été surprenant que parmi les conditions de départ de Gbagbo se trouvent une immunité judiciaire et une protection (qui passerait par un exil). Mais il a fait preuve d’un « entêtement absurde » (dixit Alain Juppé) en refusant la condition principale de son départ : reconnaître Alassane Ouattara comme président légitime de la Côte d’Ivoire.

S’il l’avait fait, il n’en serait peut-être pas là aujourd’hui. A savoir : être « enfermé » dans l’Hôtel du Golf (ancien QG d’Ouattara), ne plus pouvoir négocier, et surtout, être sous la menace d’une poursuite pénale internationale pour crime de guerre et crime contre l’humanité. Car la guerre civile qui dure depuis le second tour des élections a fait plus de 1 500 morts, et des atrocités ont été commises… dans les deux camps. Ce qui veut dire que si la Cour pénale est internationale est saisie, elle le serait pour les pro-Ouattara et les pro-Gbagbo, tous deux accusés d’exaction. Reste à voir ce que décidera l’ONU.

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Le président sortant Laurent Gbagbo a été arrêté

Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo et son épouse Simone sont arrivés vers 13 heures locales, 15 heures à Paris à l’Hôtel du Golf, quartier général du camp d’Alassane Ouattara à Abidjan, peu après leur arrestation, a affirmé à l’AFP Anne Ouloto, porte-parole de M. Ouattara.Laurent Gbagbo « est ici avec sa femme et son fils Michel. Je les vois », a-t-elle déclaré.

Depuis hier après-midi des hélicoptères français de la force Licorne et de l’Onuci effectuaient  des frappes en direction de  la résidence de Laurent Gbagbo à Abidjan. Avec pour objectif de neutraliser les armes lourdes du président sortant

«Le président Gbagbo a été arrêté par les forces spéciales françaises et remis à des chefs de la rébellion», a précisé depuis Paris Toussaint Alain, le conseiller de Gbagbo, alors que des chars français venaient de pénétrer dans la résidence du président ivoirien sortant.  «Ces chefs de la rébellion ont été convoyés sur place par les forces françaises qui ont pénétré dans la résidence avec des chars», a-t-il ajouté. «Le président était dans son bureau.»

Le correspondant de France 24, en direct sur la chaîne, indique qu’il entend des cris « c’est fini, c’est fini » à l’hôtel du Golf d’Abidjan.  Il ajoute également avoir assisté à une scène surprenante : des partisans d’Alassane Ouattara sortant de l’hôtel du Golf en brandissant des mèches de cheveux et criant : « Ce sont les cheveux de Simone ! » (Gbagbo, la femme du président sortant). De nombreux prisonniers sont acheminés à l’hôtel du golf QG de  Ouattara

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Laurent Gbagbo a été arrêté par les forces de Ouattara soutenue par l’ONUCI et la Licorne, précise le ministère français de la défense. Les forces françaises ne sont pas rentrées dans la résidence de Laurent Gbagbo, indique une source diplomatique française.

La résidence de Laurent Gbagbo à Abidjan, cible des bombardements de l’ONU et des forces françaises, serait «partiellement détruite». L’envoyé spécial de France info, qui se trouve devant l’hôtel du Golf, a déclaré que « plusieurs ministres de son gouvernement » accompagnait Laurent Gbagbo lorsqu’il a été conduit à l’hôtel.

D’après un porte parole de L’armée française, Laurent Gbagbo n’était pas visé personnellement par cette opération.

Guillaume Soro, premier ministre d’Alassane Ouattara appelle les forces loyales à Laurent Gbagbo au ralliement.Sur place la situation humanitaire est toujours aussi préoccupante dans certains quartiers on manque de tout.

Premières images de son arrestation :

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A vos masques. Un mois jour pour jour après le séisme et le tsunami qui ont dévasté le Japon, le pays n’est pas encore sorti d’affaire. Loin de là. Entre les 14 691 personnes encore portées disparues et les répliques du séisme qui font craindre une nouvelle vague dévastatrice, les autorités sont sur le qui-vive. Autre problème majeur ? Le cas de la centrale nucléaire Fukushima qui n’est toujours pas résolu.

Suite au  tsunami du 11 mars dernier, les réacteurs de la centrale sont devenus la préoccupation principale, tant du gouvernement japonais que de la communauté internationale. Après les explosions survenues dans les réacteurs 1 et 2, un périmètre d’évacuation avait été tracé mais les autorités japonaises ont annoncé ce lundi qu’ils comptaient étendre cette zone protégée à 20 kilomètres autour du site. « Le risque d’une fuite ponctuelle majeure est considérablement réduit, mais l’exposition prolongée à de faibles doses de radioactivité peut néanmoins constituer un danger qui justifie cette mesure de précaution », a expliqué Yukio Edano, secrétaire général du gouvernement.

Au-delà de la zone ciruclaire délimitée, il est prévu d’ordonner aux habitants de localités précises de quitter leur domicile en fonction du cumul des radiations qu’ils sont susceptibles de recevoir sur une longue durée. L’organisation Greenpeace voudrait quant à elle étendre à 30km la zone d’évacuation de 30km, arguant que « la radiation ne se propage pas de façon circulaire ». Le journaliste Pierre Le Hir dans une discussion avec des internautes sur le site leMonde.fr insiste sur le fait que « l’accident de Fukushima est déjà une catastrophe nucléaire, et la gravité de cette catastrophe, c’est-à-dire son impact environnemental et sanitaire, pourrait encore s’accroître dans les prochaines semaines ».

Le gouvernement japonais avait jusqu’à présent résisté aux appels de l’Agence internationale de l’Energie atomique qui demandé de protéger de manière plus conséquente les populations voisines de la centrale et de contrôler systématiquement la radioactivité des produits provenant de la région. Un risque nucléaire plane toujours sur le Japon qui a subi ce matin une nouvelle réplique du tremblement de terre.

Alors qu’un autre séisme avait touché l’archipel japonais jeudi, une nouvelle forte réplique a été ressentie ce lundi dans le nord-est, près de Fukushima, région déjà marquée par les évènements du 11 mars.

Une alerte tsunami a également été lancée après ce séisme de 7,1 sur l’échelle de Richter qui s’est fait ressentir jusqu’à Tokyo au sud-est. Mais les vagues annoncées devraient faire un mètre de hauteur (celles qui ont frappé la côte est en mars faisaient plus de 10 mètres). L’alerte tsunami a finalement été levée.

Les employés de la centrale nucléaire de Fukushima auraient été évacués, mais le séisme dont l’épicentre était situé à seulement 88 km de la centrale n’aurait eu aucun impact sur l’état de la centrale. Si ce n’est d’avoir coupé l’alimentation électrique des pompes du système de refroidissement. Les opérations de refroidissement des réacteurs endommagés ont donc été suspendues pendant 50 minutes.

Selon Reuters, le Japon va procéder à des évacuations au-delà de la zone d’exclusion établie autour de la centrale nucléaire de Fukushima. Ainsi, la zone  d’évacuation serait agrandie de 20 à 30 km

Plus d’informations à venir.

Trois pages de propos « décousus » dans lesquels il implore celui qu’il appel « notre fils » ou encore « excellence »  d’imposer un cessez-le-feu.

« Vous êtes un homme qui a suffisamment de courage pour annuler une action injuste et menée à tort. Je suis certain que vous êtes capable d’endosser cette responsabilité ». Le pays a « plus souffert moralement que physiquement » des raids aériens de l’Otan. «  la démocratie ne peut être bâtie par les missiles et les avions ».

Délicat effort de Mouammar Kadhafi la lettre est écrite en anglais. On ose à peine imaginer le rendu quand on sait que déjà dans un arabe classique, il a du mal à se faire comprendre de ses interprètes.

La longueur de la correspondance ne nous étonne pas, on connaissait l’affection du guide libyen  pour les longs discours. A l’Onu en 2009 (il a été proche du record de Fidel Castro de quatre heures et demi en 1960) en faisant « craquer » son interprète  avec un discours d’une heure et 35 minutes au lieu des 15 minutes accordées.

Et dans ses interventions télévisés nombreux sont ceux qui ont déjà, au moins une fois, pesté contre les traducteurs, qui se perdent dans un discours-fleuve parsemé de redites et de bizarreries.

«En ce qui concerne la lettre à laquelle vous faites référence, je pense que M. Kadhafi sait ce qu’il doit faire», a commenté Hillary Clinton lors d’une conférence de presse avec le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini.

«Il doit y avoir un cessez-le-feu, ses forces doivent se retirer des villes qu’elles ont prises par la force avec une grande violence et un coût humain. Il doit y avoir une décision concernant son départ du pouvoir et (…) son départ de Libye», a-t-elle ajouté. «Le plus tôt cela se produira, et le bain de sang cessera, le mieux ce sera pour tout le monde ».

En attendant en Libye, les combats continuent. L’Otan a refusé vendredi de s’excuser pour avoir bombardé par erreur la veille des chars appartenant aux rebelles libyens, jugeant qu’elle n’était pas responsable de la méprise qui a fait au moins quatre morts jeudi près de Brega. L’Alliance atlantique explique notamment qu’elle n’était pas au courant que les insurgés utilisaient des chars.

Nouvelle réplique de séisme au Japon. Depuis le 11 mars dernier, les yeux du monde entier sont tournés vers l’empire du Soleil Levant. Le risque nucléaire qui plane sur la centrale de Fukushima et les répliques sismologiques qui ne cessent de secouer le pays, cristallisent la situation. Hier, une nouvelle réplique d’une magnitude de 7,4, a frappé le nord-est du Japon. Pour l’heure, le bilan fait état de quatre morts et une centaine de blessés.

Fort heureusement, ce nouveau séisme n’a pas –plus- endommagé la centrale accidentée de Fukushima qui fait la Une des médias internationaux depuis le premier séisme du 11 mars. Les secousses ont crée plusieurs anomalies dans une nouvelle centrale du nord-est du pays : Onagawa. Rien d’aussi alarmant qu’à Fukushima toutefois. L’Agence de sûreté nucléaire souligne que le niveau de radioactivité reste «très inférieur» à la limite légale.

En revanche, plus de trois millions de foyers du nord étaient privés d’électricité vendredi matin et plusieurs fuites de gaz et des inondations ont été signalées dans plusieurs villes du nord du pays. Le Japon reste en alerte et les autorités tentent de se préparer à la vague de deux mètres qui pourrait frappé les côtes japonaise au cours de la journée.

Quand ce n’est pas le réacteur 2 c’est le 3 et quand ce n’est pas le 3 c’est le 4 etc etc…

Cette fois-ci, c’est le réacteur 1 qui pose problème.  L’opérateur Tepco envisage d’injecter de l’azote dans le réacteur 1 afin d’éviter une possible déflagration dû à l’accumulation d’hydrogène dans le réacteur. Si, ce gaz continue d’augmenter, en contact avec l’oxygène de l’air il peut provoquer une explosion du réacteur.

Les réacteurs de Fukushima Daiichi n’en sont pas à leur première explosion. Des explosions d’hydrogène ont déjà fortement endommagé le bâtiment extérieur de deux des six réacteurs, mais sans toutefois porter atteinte au cœur de l’installation.

La brèche est colmatée

Après plusieurs jours d’efforts infructueux pour boucher une brèche de 20 cm dans une fosse technique située au bord de l’océan Pacifique, les techniciens de Tepco ont trouvé la solution mardi en injectant dans le sol du verre soluble (silicate de sodium), un agent chimique qui a pour propriété de se solidifier au contact de l’eau. Ils assurent avoir colmaté une fuite d’eau hautement radioactive qui se déversait dans l’océan en face de la centrale.

Cette nouvelle devrait réconforter Tepco, l’exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima a vu hier son action chuter de  18,10 % tombant  à 362 yens (environ 3 euros) sont plus bas  niveau en près de soixante ans.

Un environnement très certainement contaminé

Cette fuite était à l’origine d’une élévation importante du taux d’iode radioactif 131 dans les prélèvements d’eau de mer, à proximité de la centrale.

Le risque de contamination de l’environnement marin n’est donc pas écarté, les experts craignent que la chaîne alimentaire marine ne soit contaminée en amont, à travers le plancton qui est consommé par les poissons. Les opérations de rejet en mer de 11.500 tonnes d’eau faiblement radioactive, selon Tepco, se poursuivent.

Après avoir fixé un taux maximum de radioactivité pour les légumes, le gouvernement japonais a décidé d’étendre cette mesure aux produits de la mer, touchés également par les rejets radioactifs de la centrale de Fukushima, une mesure plus que nécessaire.

Environ 6 mois après le premier tour des élections ivoiriennes, le débat n’est pas terminé sur la légitimité de l’élection d’Alassane Ouattara et de Laurant Gbagbo. Alors que ce dernier négocierait son départ après les violents affrontements à Abidjan, faisons un gros plan sur chaque candidat.

A ma droite, Alassane Ouattara, proclamé vainqueur à 54,1% par la Commission Electorale de Côte d’Ivoire. Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny entre 1990 et 1993, cet homme politique appartenant au parti libéral RDR (Rassemblement des républicains de Côte d’Ivoire) a également été le directeur Afrique du FMI. Longtemps privé d’élections présidentielles pour non « ivoirité » – pour se présenter il fallait avoir des parents ivoiriens, ce qui n’est pas son cas -, il est aujourd’hui soutenu par la majorité de la communauté internationale.

Mais il ne faut pas oublier sa face cachée, comme le rappelle le politologue Michel Galy pour Le Nouvel Observateur : il a violemment réprimé des manifestations et il a envoyé Laurent Gbagbo et sa famille en prison pendant six mois. Michel Galy explique également que Ouattara pourrait avoir un rôle dans la tentative de coup d’Etat de 2002, qui a vu de nombreux affrontements menés par les pro-Ouattara contre le pouvoir de… Laurent Gbagbo.

A ma gauche, donc, le président sortant Laurent Gbagbo. Ce social-démocrate a été déclaré vainqueur à 51,45 % par le Conseil Constitutionnel, après l’annulation des résultats jugés frauduleux dans 7 circonscriptions du Nord qui, comme par hasard, étaient favorables à Ouattara. Une annonce douteuse, surtout que les membres du CC ivoirien sont nommés par le président de l’Assemblée Nationale.et Laurent Gbagbo lui-même.

Laurent Gbagbo, soutenu par l’Angola, est Président depuis 2000 et aurait dû organiser de nouvelles élections en 2005 à la fin de son mandat. Sauf qu’il a profité de la crise qui a touché le pays en 2002 (la tentative de coup d’Etat précédemment citée) qui s’est transformée en véritable rébellion. Ainsi, selon la constitution ivoirienne, l’organisation du scrutin ne pouvait se tenir puisque le pays était coupé en deux. Gbagbo a finalement accepté les élections en 2010, trompé par des sondages qui le donnaient vainqueur dès le premier tour. Accroché au pouvoir depuis les résultats de l’élection, Gbagbo a été récemment lâché par son armée grâce au gel de ses avoirs décrété par la communauté internationale.

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L’issue militaire de cette bataille est certaine, et Laurent Gbagbo le sait. Mais pourquoi s’entêter à risquer sa vie plutôt que de se rendre à un Alassane Ouattara, qui lui promet de préserver « son intégrité physique » ?
Personne n’est sans savoir que derrière chaque grand homme se cache une femme de pouvoir.
«L’élu de Dieu» comme le nomme Simone Gbagbo, prend conseil chez elle.

Récemment, le président ivoirien sortant et son épouse se sont déchirés devant une assistance médusée, rassemblée au Palais de Cocody, à Abidjan. «Si nous faisons ce que tu préconises, nous allons tous mourir», aurait lancé Laurent Gbagbo à la «première dame», avant d’ajouter : «Mais, après tout, si c’est ce que tu veux…».

Armer des jeunes qui n’ont aucune formation militaire, prendre le risque de voir ces armes en circulation dans Abidjan, avec les risques de violence que cela implique, mettre en danger des civils, tout cela parce que Simone en a décidé ainsi… Cela peut paraître un peu gros à avaler, mais se serait mal connaître madame Gbagbo.

Lors d’une interview de la première dame de Côte d’Ivoire, la journaliste Denise Epoté Durand l’interroge sur la banalisation des viols commis en octobre 2000 par des gendarmes sur des femmes militantes du RDR . Avec beaucoup d’aplomb elle explique froidement à la journaliste et devant des ivoiriens médusés que, « C’est eux-mêmes qui l’ont cherché ».

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Il se dit même, qu’au lendemain de la proclamation des résultats par la Commission électorale, Laurent Gbagbo était prêt à céder et féliciter son adversaire, mais la première Dame l’en a dissuadé «si tu fais cela, c’est que tu n’en as pas dans la culotte», de quoi réveiller l’orgueil du mâle ivoirien.

« Ma position actuelle, je la dois à ma trajectoire, pas au poste de mon mari ». « Tous les ministres ont du respect pour moi » a-t-elle un jour confié à L’Express. « Et on me situe souvent au-dessus d’eux. J’ai la trempe d’un ministre ». En 2002, la rébellion venue du Nord avait fait vaciller le pouvoir de son mari, des proches du pouvoir en place sont tués et le pays est coupé en deux. Un an plus tard, à Marcoussis, un accord de paix consacrant le partage du pouvoir par la rébellion est signé, Simone Ehivet Gbagbo gifle en public Affi N’guessan l’ancien premier ministre coupable à ses yeux d’avoir signé ces accords.

Son nom est aussi associé aux escadrons de la mort qui assassinent tous ceux qui sont soupçonnés de soutenir la rébellion, du fait de leur origine nordiste.

Députée du quartier d’Abobo, grande a été sa colère en le voyant tomber sous l’escarcelle d’Alassane Ouattara pendant les élections. Ces deux derniers mois, le quartier a été de façon récurrente arrosée d’obus. Et les personnes blessées d`Abobo refusent d’aller à l’hôpital de crainte d’y être achevées. Dans le Nord du pays ainsi que dans les quartiers favorables à Ouattara l’alimentation en eau et en électricité est coupée.

Le journal Suisse Le matin estimait la fortune de la jusqu’au-boutiste Simone à 2, 49 milliards d’euros, un sacré pactole pour la première Dame.

Au Palais de la Culture devant près de 5000 militant la dame de sang déclarait, être intimement persuadée, que Dieu a choisi le camp de Laurent Gbagbo. «Dieu mène notre combat. Dieu nous a déjà donné la victoire».Dans ce cas , Dieu aurait il abandonné « l’ivoirien »pris au piège au milieu de la soif de pouvoir du boulanger d’Abidjan (le surnom de Laurent Gbagbo, qui se plaît à rouler ses partenaires dans la farine) et de sa femme de sang ?

Après 4 mois d’une sanglante crise électorale, Laurent Gbagbo serait au bord de la défaite. Entrées dans Abidjan, les forces pro-Ouattara semblent à passe de s’emparer de ses derniers bastions.

Depuis maintenant 4 jours, les forces d’Alassane Ouattara, président la Côte d’Ivoire reconnue par la communauté internationale, livrent bataille contre les dernières troupes fidèles à son rival Laurent Gbagbo. Entrées pendant la nuit de jeudi à vendredi dans la capitale économique du pays, Abidjan, les forces pro-Ouattara cherchent à présent à s’emparer du palais présidentiel et de la résidence du président sortant, où ce dernier serait réfugié.

Ces combats font suite à l’expiration de l’ultimatum lancé par Guillaume Soro, Premier ministre du président Alassane Ouattara, à Laurent Gbagbo. M. Gbagbo a « jusqu’à 19H00 (locales et GMT) pour démissionner », avait déclaré M. Soro à l’AFP. « Il faut que Laurent Gbagbo se rende pour éviter un bain de sang » car « sinon on viendra le chercher là où il est », avait-il dit. « S’il démissionne, c’est bien, sinon il sera traduit devant la justice internationale », a déclaré M. Soro.

Les affrontements ont commencé à moins d’un kilomètre de la résidence présidentielle, autour de la cité universitaire Mermoz, où sont regroupés de nombreux partisans de Gbagbo. Vers minuit, le porte-parole du ministère de la Défense de M. Ouattara a affirmé à l’AFP que ses forces auraient d’ores et déjà pris le contrôle de la télévision d’Etat RTI.

« L’avancée des forces de Ouattara a été étonnamment rapide »

Interrogé par l’AFP, deux habitants d’Abidjan affirment avoir « vu par la fenêtre énormément de combattants (pro-Ouattara, ndlr) se diriger vers là d’où venaient les tirs.(…)  Il y avait une colonne de 2-300 personnes à pied, et ensuite il y a eu plusieurs dizaines de voitures, tous phares éteints, qui sont passées ». Un diplomate occidental a souligné pour sa part que « l’avancée des forces de Ouattara a été étonnamment rapide ».

La résidence de M. Gbagbo est essentiellement protégée par des membres de la Garde républicaine, une unité d’élite lourdement équipée, selon des sources concordantes. Les 50.000 policiers et gendarmes armés de la ville ont tous quitté Gbagbo. Abidjan reste néanmoins hérissée de barrages érigés par des jeunes pro-Gbagbo.

Fin de règne pour Gbagbo

Le règne de Laurent Gbagbo semble toucher à sa fin, après le désistement mercredi dernier du chef d’Etat-major de l’armée, le général Philippe Mangou, et le ralliement d’autres généraux à Ouattara. En l’espace de quatre jours, les troupes de M. Ouattara, ont pris le contrôle de la grande majorité du pays.

Restent que nombre d’Abidjanais craignent pour leur vie, et redoutent d’éventuels pillages. Washington, qui a de nouveau appelé Gbagbo à quitter le pouvoir, a demandé aux deux camps de faire de la protection des civils « leur principale priorité ». Malheureusement, les deux protagonistes ont sans doute d’autres chats à fouetter…

On ne plaisante pas avec les héros nationaux. En Inde, une biographie de Gandhi laissant penser que le « Père de la nation » indienne était bisexuel et raciste pourrait amener l’Union à emprisonner toute personne insultant le célèbre apôtre de la non-violence.

Ecrit par Joseph Lelyveld, ancien rédacteur en chef du New York Times, « Great Soul » revient sur la vie du mahatma Gandhi, et s’intéresse de près à sa sexualité. Le livre avance, en particulier, qu’il aurait entretenu une passion avec un architecte et culturiste allemande du nom d’Hermann Kallenbach, en Afrique du Sud.

lyveld s’appuie sur la correspondance de Gandhi pour affirmer que ce dernier aurait quitté sa femme en 1908 pour Kallenbach. «Votre portrait (et lui seul) repose sur le manteau de cheminée de ma chambre à coucher… face au lit», lui écrit-il par exemple. Dans un autre message, il lui confie «à quel point [il a] pris possession de [son] corps ». Parmis d’autres allusions cryptées, le père spirituel de l’Inde écrit notamment que la Vaseline lui rappelle son ami… No comment.

Dans un autre passage, l’auteur décrit Gandhi comme un homme en proie à un appétit sexuel loin des idéaux ascétiques qu’il professait depuis son ashram. Pire, l’ouvrage dépeint Gandhi comme animé de profonds préjugés à l’encontre des noirs en sud-africains, déclarant ainsi que « les Cafres (terme particulièrement injurieux désignant les noirs en Afrique du Sud) n’étaient pas civilisés. »

« Le mahatma Gandhi est vénéré par des millions de personnes, non seulement en Inde mais dans le monde entier. Nous ne pouvons permettre à personne de tirer des conclusions désobligeantes sur des figures historiques et de les dénigrer. L’histoire ne nous le pardonnerait pas », a affirmé le ministre de la Justice, M. Veerappa Moily, au journal indien Express. Un amendement à la loi indienne de 1971 sur l’honneur national pourrait assurer au personnage de Gandhi une protection analogue à celle qui s’applique à la constitution et au drapeau national ; toute insulte le visant serait alors passible de prison.

L’auteur du livre dénonce pour sa part l’interprétation faite par les quotidiens indiens qui auraient, selon lui, déformé les propos contenus dans son livre. « Je ne prétends pas que Gandhi est raciste ou bisexuel, se défend-t-il dans un communiqué de presse. Le mot bisexuel n’apparaît nulle part dans le livre ».

Quoiqu’il en soit, l’Etat occidental du Gujarat, dont Gandhi était originaire, a interdit ce mercredi la vente et la distribution de la biographie. Celui de Maharashtra prend également des mesures pour son interdiction, selon des médias locaux.

En somme, même si personne n’est parfait, il ne fait parfois pas bon de le rappeler.

Mouammar Kadhafi a subi un grave revers mercredi soir, avec le départ d’une des principales figures du régime libyen. Malgré tout, la situation des forces rebelles reste préoccupante.

Nul doute que le Guide Libyen doit bouillir à l’heure actuelle : son ministre des Affaires étrangères, Moussa Koussa, a annoncé sa démission à son arrivée à Londres, après un bref séjour en Tunisie. Âgé de 59 ans, Mouassa Kouassa est connu pour avoir activement participé ces dernières années au retour de la Libye dans le concert des nations fréquentables. Il avait été nommé ministre en mars 2009, après avoir été chef des services de renseignements de 1994 à 2009.

« Il s’agit d’une défection très importante, et un indice sur le fait que les gens entourant Kadhafi pensent que la fin est proche », s’est réjoui un haut responsable américain sous couvert de l’anonymat. « Nous encourageons ceux de l’entourage de Kadhafi à le quitter », a pour sa part déclaré le Foreign Office à Londres.

Dimanche, Hillary Clinton et Robert Gates, respectivement à la tête de la diplomatie et de la défense américaines, avaient déjà affirmé que des proches du dirigeant libyen avaient commencé à faire défection.

« Désormais, il ne reste que lui et ses enfants »

La démission de M. Koussa est un « signe que les jours du régime sont comptés. C’est la fin », a déclaré à la chaîne de télévision France 24 l’ancien ministre libyen de l’Immigration, Ali Errishi, qui a lui-même fait défection peu après le début de l’insurrection mi-février. Selon lui, Moussa Koussa a « réussi à s’échapper » d’une véritable prise en « otages » dont feraient l’objet les membres du gouvernement libyen. « Koussa est l’un des conseillers en qui Kadhafi avait le plus confiance. (…) Kadhafi n’a plus personne » sur qui compter. « Désormais, il ne reste que lui et ses enfants », d’après Errishi.

Sur place, l’OTAN a pris le commandement de toutes les opérations ce jeudi à 06H00 GMT. Malgré son soutien aérien, les rebelles subissent toujours les assauts des forces loyalistes, et ont été obligés de se replier.

Les mauvaises nouvelles se suivent et se ressemblent du côté de la centrale Fukushima-1. Tandis que les ingénieurs de l’exploitant Tepco peinent toujours à reprendre le contrôle de la situation, le taux d’iode radioactif mesuré dans l’eau de mer est en hausse.

Un taux d’iode radioactif 4 385 fois supérieur à la norme légale a ainsi été mesuré dans de l’eau de mer prélevée à 300 mètres au sud de la centrale nucléaire accidentée, a indiqué Tepco ce jeudi. Il s’agit du plus haut niveau d’iode 131 mesuré depuis le début de la catastrophe.

Ce taux a connu une évolution préoccupante au cours de la dernière semaine : de 1 250 fois supérieur à la norme samedi, il était devenu 1 850 fois supérieur dimanche, puis avait chuté en début de semaine avant de rebondir mercredi, à 3 355 fois la norme légale.

De nombreux produits radioactifs sont rejetés par la centrale endommagée, principalement de l’iode et du césium. Drainée par les milliers de tonnes d’eau qui ont été déversées par les secours pour refroidir les installations, une partie a ruisselé dans le Pacifique tout proche. Ces rejets sont bien entendu néfastes pour la faune et la flore marine.

Les nappes d’eau fortement radioactives qui ont envahi les salles et les galeries techniques de la centrale constitue une gêne et un danger très important pour les techniciens japonais, qui se battent depuis bientôt vingt jours afin d’éviter une catastrophe majeure.

Parallèlement, des niveaux de radiations dépassants les limites recommandées ont été détectées à 40 km de distance de la centrale, sans que les autorités japonaises prévoient dans l’immédiat d’élargir le périmètre d’évacuation, actuellement fixé à 20 km. La colère gronde chez les habitants forcés de fuir, beaucoup s’estimant « trahis » par Tepco.

Effroyable. C’est l’adjectif qui qualifie le mieux cette vidéo qui circule sur internet, tournée peur après le séisme de magnitude 9 qui a frappé le nord-est du Japon le 11 mars dernier. Filmée par un particulier puis postée sur le site de partage en ligne Youtube, elle montre l’ampleur et la force du Tsunami qui a ravagé le pays. Le document aurait été tourné dans la ville côtière de Kesennuma (75 000 habitants), au nord de la préfecture de Miyagi, la plus touchée par la catastrophe.

Bien que le raz-de-marée ait atteint dans certaines régions 20 à 23 mètres de hauteur, la taille des vagues n’est ici pas très impressionnante. En revanche, la puissance de ce phénomène naturel y apparaît sidérante : pendant 6 minutes, on y voit une immense masse d’eau enjamber nonchalamment les berges puis se déverser dans la ville en détruisant tout sur son passage. Les flots emportent des véhicules comment s’il s’agissait de boîtes d’allumettes, et éventre des bâtiments dont le contenu se déverse dans l’eau. En fond sonore, on entend le bruit des sirènes et des avertissements par haut-parleur, dans une ambiance de fin du monde.

Autre élément intriguant, le flegme du caméraman, qui reste stoïquement en première ligne alors que l’eau se hisse peu à peu à la hauteur des toits. De nombreux internautes qui s’interrogent sur la volonté de cette personne qui a choisi de ne pas fuir malgré l’arrivée de la vague géante. Il semblerait qu’elle s’en soit sorti indemne.

Rappelons le terrible tribu que le Japon a payé au tsunami : selon les autorités, le nombre de victimes est de 8 649 morts, 12 877 disparus et 2 603 blessés. Dans certaines zones comme la ville portuaire de Rikuzentakata, la mortalité est due pour 90 % à des noyades.


Le document en question.

Le « Groupe de contact » réuni à Londres a eu beau se prononcer pour le départ de Kadhafi, le combat est loin d’être gagné. Sur place, les rebelles peinent à faire jeu égal avec les forces loyalistes, plus nombreuses, mieux formées et mieux équipées.

Depuis quelques jours, et malgré le support aérien de l’OTAN, les forces rebelles tendent à perdre du terrain. L’insurrection libyenne a ainsi annoncé ce mercredi s’être retirée du port pétrolier de Ras Lanouf, située à 600 km de Tripoli, dans l’Est du pays. Un rebelle proche de la ligne de front a déclaré à l’Associated Press que les insurgés avaient préféré se retirer de la ville plutôt que d’affronter les forces de Tripoli qui s’approchaient en bombardant.

Parallèlement, on apprend aujourd’hui que les troupes loyalistes ont mené une nouvelle offensive sur la ville de Misrata, également située à l’est de Tripoli, à coups d’obus de chars et de roquettes. 18 personnes ont déjà été tuées au cours de l’offensive de la veille, selon un médecin de l’hôpital de la ville.

Rappelons qu’hier, les hommes de Kadhafi avaient mis en déroute des rebelles qui s’approchaient du bastion loyaliste de Syrte, ville de plus de 100.000 habitants qui verrouille l’accès à l’Ouest – et à Tripoli. Stoppés dans leur progression, les insurgés avaient été forcés de se replier vers l’est du pays, largement aux mains des forces rebelles.

Ces revers consécutifs témoignent de la supériorité des troupes de Kadhafi, et mettent une nouvelle fois en question la capacité des rebelles à l’emporter, même avec le support des frappes de l’ONU. Une solution pourrait être l’armement et la formation de l’insurrection libyenne par la coalition ; néanmoins, plusieurs pays se refusent à cette éventualité, parmi lesquels la Chine et la Russie. Dans l’hypothèse d’un statu quo, le conflit semble bien partie pour s’enliser durablement.

Difficile de bénéficier de l’aide internationale quand on a ni pétrole ni gaz naturel .En Côte d’Ivoire la rue est occupée par les va-t-en-guerre. A Abidjan mais aussi dans le centre et l’Ouest du pays la tension  est permanente.  Sur place l’Onuci tente tant bien que mal d’aider la population.

Il y a déjà une semaine, l`ONU lançait un appel de fonds urgent pour la Côte d`Ivoire, estimant « inacceptable » d`avoir reçu si peu d`argent alors que la situation ne cesse de se détériorer. Sur les 32 millions demandés (une somme qui sera d’ailleurs prochainement revue à la hausse), l’organisation internationale ne recevait que 7 millions de dollars. Un montant que bon nombre trouveront exorbitant mais qui est dérisoire quand on sait que plus d’un million d’Abidjanais, soit près du quart de la population de la capitale économique, ont déjà pris la fuite vers les pays limitrophes.

Le premier moteur de cette situation humanitaire catastrophique est la peur. On ne pas aider tout le monde et en même temps, c’est sûr la générosité des donateurs est activement sollicitée ces derniers temps à cause de la triste situation en Libye.

La porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM), Emilia Casella, expliquait durant cette même conférence que son agence onusienne n`avait ainsi reçu aucun fonds pour la Côte d`Ivoire, ce qui mettait en péril la distribution de vivres.

La Guinée le Ghana voisin et le Libéria sont déjà pris d’assauts par les déplacés.

Peu de moyens mais tellement sollicité

Vendredi Nicolas Sarkozy qui se disait « très préoccupé par la situation en Côte d’Ivoire  avait rappelé la présence « d’une force des Nations unies » qui pourrait par le biais d’une résolution (qu’il faudrait voter)  « interdire […] les armes lourdes dans Abidjan ». Les dirigeants ouest africains ont pour leur part appelé l’ONU à renforcer le mandat de sa mission en Côte d’Ivoire (Onuci) et demandé qu’ils imposent des sanctions « plus contraignantes » à l’encontre du président sortant Laurent Gbagbo.

L’Onuci, forte de 10.000 hommes, est dans une situation délicate. Sous le feu des critiques des partisans de Gbagbo qui exige son départ immédiat, la désigne comme une organisation partiale « ennemi de la Côte d’Ivoire ». Elle est d’ailleurs régulièrement la cible de leurs attaques.

La mission a aussi essuyé de virulentes critiques du camp d’Alassane Ouattara, qui l’exhorte à « passer à l’action » et à « user de la force légitime » pour protéger les populations civiles prises dans les violences.

Aujourd’hui dans une confusion totale, on a appris l’attaque d’un hélicoptère de l’Onuci . Le porte-parole de l’Onuci, Hamadou Touré, a précisé que les combattants pro-Ouattara avaient tiré avec une « mitrailleuse lourde ». Des propos que Seydou Ouattara porte-parole militaire des Forces républicaines a démenti « nous connaissons très bien les hélicoptères de l’Onuci, nous ne pouvons donc pas tirer sur eux. Cela ne peut venir que des miliciens et mercenaires (soutenant le président sortant Laurent Gbagbo) en débandade dans les forêts », a-t-il ajouté. La mission de l’Onuci se complique sur bien des plans.

« Des innocents vont mourir […] Je pense qu’il faudra un moment donné se mobiliser contre cette guerre. Je partirai en Libye et j’invite les Français à se rendre sur les sites stratégiques en bouclier humain.» Il l’a dit il l’a fait.

Dieudonné M’Bala M’Bala est arrivé dimanche en Libye. Il a voyagé en compagnie notamment, de la militante pro palestinienne Ginette Skandrani, représentante du courant «rouge-brun» révisionniste, négationniste et pro-Chavez. Selon les médias français, l’intervention du philosophe Bernard-Henri Lévy (BHL), qui soutient l’intervention occidentale en Libye, aurait décidé Dieudonné à se rendre à Tripoli. BHL étant l’une des obsessions de l’humoriste d’origine camerounaise.

Une arrivée affichée sur son blog officiel iamdieudo.com, où il pose sous une affiche montrant le « guide » libyen le point levé.

Le but de sa visite : apporter son soutient à Mouammar Kadhafi victime « d’une aberrante agression occidentale ». Le colonel libyen étant selon lui, « une figure africaine importante bien plus honnête que Nicolas Sarkozy ou que Bernard Henri Lévy ». « Les médias occidentaux ont réussi à diaboliser Kadhafi. C’est quand même lui qui a aidé Nelson Mandela pendant ses 27 années de prison. C’est grâce au colonel libyen que l’AMC va vivre ». Il ajoute dans une interview accordée au média antisioniste media.eu : « le Français de souche doit le comprendre que son intérêt n’est pas d’aller faire cette guerre. Imaginez que le sionisme agresse la France, elle devra se défendre. L’Afrique doit se défendre. Et il faudra soutenir les Africains dans cette agression. C’est pour ça que l’armée française doit se retirer. Parce que ce sont des français qui vont mourir. Des innocents vont mourir », puis il a invité les Français à le rejoindre.

Déjà condamné pour injures à caractère raciste, l’humoriste ne semble pas vouloir modérer ses propos. « BHL, dégage de l’Afrique et retourne avec l’armée française te faire butter par les soldats libyens qui défendent leur pays, car le peuple libyen ne veut pas de toi. BHL tire-toi, dégage. Laisse la France tranquille, retourne dans ton pays en Israël, laisse l’Afrique tranquille. L’Afrique t’a jeté à coup de pompes dans le cul avec ta famille. Bientôt ce sera la France. Et que la France ne rentre pas dans ce jeu ». Il rajoute aussi que pour Nicolas Sarkozy, « la guerre est une solution politique pour rebondir et amorcer les échéances de 2012 ».

Dieudonné n’en est pas à son coup d’essai il déjà apporté son soutient à Mahmoud Ahmadinedjad en Iran. En Libye il espère rencontrer le colonel Kadhafi en personne.

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Alors que la dernière semaine s’était avérée relativement rassurante quant à la maîtrise par les autorités japonaises de l’accident de Fukushima, on apprend aujourd’hui que le réacteur n°3 serait en situation de danger accru. Les pires conjectures pourraient se voir réalisées.

L’Autorité de Sûreté nucléaire japonaise a en effet annoncé ce vendredi que l’enceinte de confinement du réacteur n’était plus à même de retenir les gaz et matières volatiles radioactives. «Il est hautement probable que le réacteur 3 de la centrale Fukushima Dai-ichi ait été gravement endommagé et rejette une quantité importante de substances radioactives» a déclaré son porte-parole. En outre, « il est possible que la cuve contenant les barres de combustible dans le réacteur soit endommagée», selon un responsable de Tepco.

L’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) française évoquait déjà hier soir la possibilité que la cuve du réacteur puisse céder et se percer sous l’effet du « corium », (mélange de combustible et de métaux fondus). Si cela ne s’est pas encore produit, le risque ne fait qu’augmenter. En ce cas, il pourrait y avoir une explosion qui provoquerait une émission très importante de radioactivité. En réalité, ce scénario est celui que tout le monde redoute depuis le début.

Evacuation

Si les habitants situés dans un périmètre de 20 à 30 kilomètres autour de la centrale nucléaire étaient jusqu’alors encouragés à rester confinés chez eux, le gouvernement japonais vient d’annoncer qu’il leur était dorénavant conseillé d’éavacuer, « à cause de la détérioration des conditions de vie.» Cette raison officielle pourrait bien anticiper une évacuation obligatoire pour cause de risque radioactif accru.

Selon le porte-parole du gouvernement Yukio Edano, le gouvernement «n’exclut pas d’élargir le périmètre d’évacuation à 30 kilomètres autour de la centrale, en fonction de l’évolution des niveaux de la radioactivité ». Voilà qui est fort peu rassurant…

Des pompiers japonais en action sur le site de la centrale.

Quand on est une organisation terroriste qui prône l’islam radical, la principale préoccupation est de recruter des membres pour assurer la continuité de la lutte. Pour cela, rien de mieux que de publier des magazines de propagande. Le dernier lancé par le mouvement terroriste est un magazine féminin… le comble !

Ce nouveau « canard terroriste » a été modestement baptisé Al Shamikha (traduisez « la Femme Majestueuse »). La couverture annonce la couleur : la silhouette d’une femme entièrement voilée, et un gros plan d’une arme à feu (photo). A l’image des 31 pages, dans lesquelles on retrouve des sujets… particulièrement ciblés : « Comment élever ses enfants dans la tradition du djihad ? » [La guerre sainte], ou « comment épouser un moudjahidin ? » [Combattant de ladite guerre sainte]. On aimerait bien savoir comment ils essayent de convaincre une femme d’épouser quelqu’un fortement susceptible de devenir un kamikaze.

« Le martyr apporte sécurité et bonheur »

Grâce à un dossier-débat intitulé « Pour ou contre le martyr ? », Al Shamikha répond à cette interrogation avec des témoignages de veuves de terroristes. Selon The Independent, qui a déniché cette information, la rédaction du magazine assure dans l’éditorial que « le martyr apporte sécurité et bonheur », et que  « l’islam a besoin de femmes qui connaissent la vérité sur leur religion, la lutte et ses dimensions, et qui savent ce qu’on attend d’elles. »

On en oublierait presque les dossiers qui ressemblent à tous les autres magazines féminins, comme « comment se faire un masque au miel ? », ou encore « comment garder un teint parfait ? ». Conseil du magazine : restez chez vous, de préférence en niqab. Pratique pour protéger efficacement sa peau. La version en ligne d’Al Shamikha est consultable ici.

Ce n’est pas la première fois qu’Al-Qaida prend ce genre d’initiatives. Il y a environ 9 mois, l’organisation terroriste avait lancé Inspire, une revue de propagande en Anglais visant les jeunes musulmans occidentaux. Avec des articles comme « comment fabriquer une bombe dans la cuisine de votre maman ? », Al-Qaida voulait inciter les actes terroristes. A noter que le citoyen états-unien Samir Khan, soupçonné d’avoir édité Inspire, est en fuite au Yémen.

Cette propagande écrite inquiète la sécurité des Etats-Unis, qui craint que l’organisation parvienne à recruter de nouveaux membres. Si l’impact des idées d’Al-Qaida n’a eu qu’un impact ridicule en Occident, le mouvement a beaucoup de succès auprès des jeunes désenchantés des pays islamistes.

Qu’en pensez-vous? Nous attendons vos avis!

Dans un entretien accordé aux lecteurs du Monde.fr, Michel Goya, colonel et directeur d’études à l’Institut de recherches stratégiques de l’Ecole militaire, donne ses impressions sur l’intervention militaire en Libye. Selon lui, « la capacité à réagir du colonel Kadhafi a été sous-estimée », et la guerre pourrait bien s’éterniser.

Selon lui, la maîtrise du ciel est désormais acquise aux forces de la coalition, étant donné que les capacités aériennes de Kadhafi ont été neutralisées. Néanmoins, l’action contre les forces terrestres pourrait s’avérer beaucoup plus complexe, bien que l’aviation française ait déjà détruit une vingtaine de véhicules blindés près de Benghazi, provoquant ainsi un retrait des forces loyalistes.

Il est en effet « beaucoup plus difficile de neutraliser des forces terrestres nombreuses, dispersées, proches de la population que de grandes bases aériennes », les frappes aériennes étant surtout efficaces contre des concentrations de véhicules bien identifiés. Si la coalition est à même de protéger Bengazi, il lui faudra « beaucoup de temps » pour « neutraliser l’ensemble d’une force de 40 000 hommes incrustés sur le terrain ». D’autant plus qu’il est difficile de distinguer insurgés et forces loyalistes, tous deux utilisant les mêmes équipements.

Toujours d’après Michel Goya, « la décision a toujours lieu par une action ou la menace d’une action au sol ». Et de rappeler Rappelons qu’il aura fallu « deux mois de bombardements et plusieurs dizaines de milliers de missions aériennes combinées à la menace d’une intervention terrestre massive pour faire plier Milosevic en 1999 ».

Dans les conditions actuelles, cette guerre ne pourrait donc être gagnée que par la victoire des rebelles libyens. Malheureusement, « compte tenu de la faiblesse militaire actuelle de cette rébellion », ce scénario est peu probable. L’objectif actuel se limite donc « à l’arrêt des combats conçu comme un préalable à des négociations ».

Reste à savoir si Mouammar Kadhafi, qui promettait le mois dernier de « combattre jusqu’à la dernière goutte de sang », se montrera enclin à négocier…

Le ministre de la Défense Gérard Longuet a affirmé jeudi que la résolution 1973 de l’ONU possédait une « base juridique extrêmement large » » permettant « des formes d’interventions » avec des tirs au sol, « sans déploiement au sol » de forces terrestres. Explicitant ses propos quelques instants plus tard, le ministre a précisé qu’il entendait parler des frappes effectuées par les avions « sur le sol » et « sur des objectifs au sol ».

C’est bien beau tout ça mais s’ils comptent s’éterniser en Libye on aimerait bien savoir combien notre « lutte pour la démocratie » va coûter au « pays des droits de l’Homme ». Mais en même temps vous me direz « ça n’a pas de prix ». Faux, faire joujou, avec les produits d’Assault et autre n’est pas donné loin de là même.

Le premier jour de l’opération « Aube de l’Odyssée » a déjà eu un coût total supérieur à 100 millions de dollars seulement en missiles. On dépense ainsi des millions en frappes contre les sites de défense aériennes de Kadhafi mais aussi contre les positions de ses forces au sol. Le prix d’un missile AASM évolue ainsi entre 250.000 et 350.000 euros l’unité.

Todd Harrison expert du Center for Strategic and Budgetary Assessments a déclaré que le coût pour les US dépasserait largement le milliard de dollars pour ces seules opérations quelque soit la tournure des évènements.

A vos calculatrices

D’après l ‘AFP, une heure de vol de Rafale  hors carburant coûte entre 10.000 et 13.000 euros, et entre 10.000 et 11.000 euros pour les Mirage. Avec déjà 400 heures de vol effectuées entre samedi et lundi, le prix grimpe déjà à environ 4,8 millions d’euros. J’oubliais au cours d’une mission, les avions sont ravitaillés une fois ou deux. Le coût total pour l’heure de vol d’un Rafale reviendrait ainsi à environ 29.000 euros selon certaines estimations.

Le porte-avions «Charles-de-Gaulle»  permet de faire des économies au niveau du carburant. Mais l’économie réalisée doit être relativisée, dans la mesure où le porte-avions coûte 50.000 euros l’heure de fonctionnement, selon les chiffres de France Info. Et cela sans prendre en compte les quatres frégates, le pétrolier ravitailleur et le sous-marin d’attaque. Vous êtes perdu ? Pas grave. Alors rien que l’heure d’intervention de ce dernier s’élève alors à  environ 10.000 euros.

Votre opinion

Deux tiers des Français (66%) se disent favorables à l’intervention de la coalition internationale en Libye, contre 34% qui la désapprouvent, selon un sondage Ifop* paru mercredi dans France-Soir.

Une précédente enquête réalisée les 3 et 4 mars, soit plus de deux semaines avant l’intervention, affichait des résultats inverses avec une majorité hostile à 63%,  36% étant favorables et 1% sans opinion.

Quoiqu’il en soit n’oublions pas que le pays est déjà enlisé dans une guerre en Afghanistan depuis plusieurs années.

*Un sondage réalisé les 21 et 22 mars auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 personnes, selon la méthode des quotas.

Mais d’où viennent, « les 230 obus de mortier de 120 mm, les 2,270 obus de mortier de 60 mm, les 6 missiles d’origine chinoise de 35 km de portée C-70, les 2 systèmes de radar de fabrication anglaise, les  2 lanceurs, les 2 grues hydrauliques de montage des radars, et les  66,960 cartouches de 7.62 millimètres pour Kalachnikov. »

L’avis de recherche est lancé. Un commando de la marine israélienne a intercepté le 15 mars dernier en Méditerranée en dehors des eaux territoriales israéliennes le « Victoria », un cargo transportant 50 tonnes d’armes destinées, selon un porte-parole de l’armée, à des  « organisations terroristes dans la bande de Gaza », une région contrôlée par les islamistes du Hamas. Sur les 39 conteneurs que transportait le cargo il y avait des ballots de coton et des sacs de lentilles et sept conteneurs bourrés d’armes diverses.

L’intérêt des services de renseignements israéliens, civils et militaires, a été attiré par l’arrivée de ce cargo tout ce qu’il y  a de plus multiculturel: un propriétaire allemand, un pavillon libérien, un commandant de bord roumain et un équipage français. Selon l’impression des commandos israéliens ayant effectué le contrôle en mer, il semblerait que ni le commandant de bord, ni les membres de l’équipage étaient de mèche.

Les pays directement concernés, soit l’Allemagne, le Liberia, la Turquie, la Roumanie et la France ont été de suite mis au fait de l’arraisonnement, afin d’éviter tout incident diplomatique, tandis que Washington était informé de la prise effectuée.

Drôle d’affaire quand on sait que l’Iran dément être le fournisseur des 50 tonnes d’armes et de munitions découvertes à bord du « Victoria ».

Qui sont les ou le fournisseur de ce drôle de chargement, les paris sont ouverts.

Alors que le nuage radioactif provenant de la centrale nucléaire de Fukushima devrait passer au-dessus de la France ce mercredi, les Français se demandent quel sera son impact sur leur santé. Selon les spécialistes, les risques sont très faibles. Peut-on les croire ?

Depuis l’annonce de l’arrivée du nuage radioactif, les pharmaciens ont observé une hausse conséquente de la demande de pastilles d’iode (servant à protéger l’organisme pendant 24h en cas d’exposition à des taux anormaux de radioactivité). Pourquoi ce sentiment de panique alors que les autorités assurent qu’ils n’y a rien à craindre ?

L’explication tient en un mot : Tchernobyl. Les Français se souviennent qu’à l’époque, en 1986, on leur disait que le nuage radioactif s’était « arrêté aux frontières de la France ». On sait aujourd’hui que ce n’était pas le cas, puisqu’il avait été détecté dans le sud-est et le nord-est. Presque 30 ans après, il suffit donc d’employer l’expression « nuage radioactif » pour raviver les peurs de la catastrophe ukrainienne.

Pourtant, le panache provenant de Fukushima n’à rien à voir avec celui de Tchernobyl. Selon l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), les taux de radioactivité attendus en France seront « 1 000 à 10 000 fois » inférieurs à ceux mesurés après le passage du nuage ukrainien. Ce qui a été confirmé par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) qui assure que « les concentrations seront sans conséquence sanitaire et environnementale » dans notre pays. Pour le professeur Gourmelon, directeur de la protection de l’homme à l’IRSN, il est même « inutile de modifier nos comportements et de consommer des pastilles d’iode. »

On a toutes les raisons de penser que ce qu’ils disent est vrai, car on ne peut pas comparer l’accident de Fukushima à celui de Tchernobyl. En 1986, le réacteur qui a explosé n’avait pas d’enceinte de confinement, contrairement aux réacteurs japonais. De plus, la fuite radioactive de Fukushima a eu lieu à plus de 10 000 km de la France, le nuage a donc perdu de la dangerosité entre-temps.  Ainsi, la radioactivité du nuage serait tellement faible que les quelques 170 balises françaises de l’IRSN ne pourraient même pas la détecter.

Le Figaro avance même une comparaison étonnante : un caillou de 100g de granit a une activité radioactive de 1 000 becquerels, c’est la même dose que l’on retrouverait en France après le passage du nuage. Ne tombons donc pas dans la psychose.

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