Depuis mercredi, la Grèce est paralysée par une grève générale sans précédent dans le pays. 125 000 manifestants étaient présents à Athènes devant le parlement, qui vote ce jeudi un programme de rigueur budgétaire crucial pour la résolution de la crise de l’Europe. Ces nouvelles mesures d’austérité devraient assurer l’obtention d’une aide de 8 milliards d’euros. 

Des affrontements ont éclaté mercredi 19 octobre entre des groupes de jeunes et la police aux alentours du parlement grec. En fin de matinée, quelque 200 jeunes avaient commencé à bombarder de cocktails Molotov et de pierres une barrière installée par la police pour fermer l’accès au parlement, place Syntagma, s’attirant en riposte des tirs de gaz lacrymogènes. Les affrontements se sont poursuit en début d’après-midi aux marges d’un rassemblement autour de Syntagma, à l’issue de manifestations ayant réuni quelque 70.000 personnes, selon la police, environ 200.000 selon les syndicats. 

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=oT2uF2APMgw&feature=player_embedded[/youtube]

En marge de cette manifestation géante contre l’austérité, le centre d’Athènes était noyé sous les gaz lacrymogènes de la police et les fumées de nombreux incendies de poubelle. Des groupes de manifestants vêtus de noir et masqués, lançaient des bouts de marbre et d’autres projectiles sur la police massée devant le parlement, où doit être voté ce jeudi un nouveau projet de loi d’austérité à la demande des créanciers internationaux du pays.

C’est sous les yeux de centaines de journalistes du monde entier venus assister à l’épreuve de force entre le peuple grec et ses gouvernants au bout de plus de deux ans de crise, que ces débordements ont lieu. Aujourd’hui, jour de vote crucial pour l’avenir du pays, les manifestations continuent contre les mesures de restriction budgétaires et la tension risque de redoubler. La mobilisation est encore plus forte aujourd’hui, et on peut s’attendre à de nouveaux affrontements avec les forces de l’ordre.

Enlevée à son domicile au Kenya par des rebelles somaliens le 1er octobre dernier, Marie Dedieu, âgee de 66 ans,  est décédée. Les circonstances du décès restent indéterminées et la France réclame la restitution du corps. Depuis début octobre, les autorités françaises étaient à la recherche d’informations précises sur sa localisation et son état de santé.

Bien triste sort pour une femme qui aspirait à passer des jours paisibles là où elle vivait depuis une quinzaine d’années. Selon une information donnée par le ministère français des affaires étrangères. « Les contacts à travers lesquels le gouvernement français cherchait à obtenir la libération de Marie Dedieu nous ont annoncé son décès sans que nous puissions en préciser la date, ni les circonstances« , indique un communiqué du Quai d’Orsay. Enlevée à son domicile sur l’île de Manda au Kenya dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre, la Française a d’abord été détenue par ses ravisseurs dans le petit village côtier deRas Kamboni, du côté somalien de la frontière. Elle avait ensuite été emmenée dans une localité voisine, toujours dans la région somalienne du Bas Juba contiguë à la frontière kényane, selon des sources locales.

Marie Dedieu souffrait d’un cancer et d’insuffisance cardiaque, en outre elle avait besoin d’un traitement médical constant dont son enlèvement l’avait privé. Elle était en plus handicapée et ses ravisseurs n’avaient pas pris le fauteuil roulant dont elle se servait pour se déplacer. La sexagénaire vivait depuis une quinzaine d’années dans l’archipel de Lamu, où elle était parfaitement intégrée. Son enlèvement avait suscité une vive émotion. Elle avait joué un rôle clé dans le mouvement féministe en France dans les années 1970.

La France a demandé « la restitution sans délai et sans conditions de la dépouille mortelle » de la défunte. Dans son communiqué, le ministère français des Affaires étrangères exprime « son indignation devant l’absence totale d’humanité et la cruauté dont ont fait preuve les ravisseurs ». On attend qu’une enquête permette d’établir la responsabilité des ravisseurs, dans cet enlèvement et ce traitement inhumain réservé à une retraitée.

 

Les habitants de Gaza et de Cisjordanie ont laissé éclater leur joie ce mardi alors qu’ils accueillaient  leurs proches libérés en échange de Gilad Shalit.

Ce sont 200 000 personnes qui étaient réunies ce mardi à Gaza pour célébrer la libération de 477 prisonniers palestiniens par Israël. Les scènes de liesse et le bonheur de retrouver leurs proches, pour certains emprisonnés depuis plus de 10 ans, ont fait oublier le temps d’une embrassade le conflit interminable qui secoue la Palestine et l’Etat hébreu. Des scènes parfois très émouvantes.

« C’est une joie indescriptible de voir mes enfants », s’est exclamé Raëd Abou Lebdeh, condamné à quatre peines à perpétuité, dont il a purgé 13 ans, étreignant sa fille Mariam, 13 ans, qu’il n’avait jamais vue. « J’ai l’impression de naître aujourd’hui, c’est la première fois que je vois mon père et que je l’embrasse« , a sangloté sa fille.

« Je n’arrive pas à croire que mon mari soit rentré en aujourd’hui, je suis stupéfaite. Il a passé 25 ans de prison, laissant ses enfants, et rentre pour retrouver 18 petits-enfants », a confié Souhaïr al-Ghoul, épouse d’Omar al-Ghoul, condamné à perpétuité, membre d’Ezzedine al-Qassam.

Alors que le retour du soldat Gilad Shalit auprès des siens s’est fait dans une relative discrétion, ce sont de véritables festivités qui ont animé Gaza pour accueillir les anciens prisonniers. Tels des héros de retour à la maison, les palestiniens fraîchement débarqués ont dû défiler un par un sur le podium installé à cette occasion et Ismaïl Haniyeh devait pour sa part prononcer un discours, tout comme Yehia Sinwar, un dirigeant de l’aile militaire du Hamas libéré mardi. A Ramallah, le président palestinien a rendu hommage aux « sacrifices et aux efforts » des prisonniers ».

La libération des prisonniers palestiniens et celle de Gilad Shalit se font en application d’un accord conclu en début de semaine dernière entre Israël et le Hamas et le processus n’est pas encore terminé. Néanmoins, le Hamas se félicite déjà d’avoir obtenu d’Israël la libération d’autant de prisonniers, qu’il qualifie d’« historique », et se présente comme la principal « résistant » à l’Etat hébreu. Par ailleurs, la Cour suprême israélienne a comme prévu rejeté lundi soir plusieurs appels contre la libération des 477 prisonniers palestiniens. Quatre appels contre leur libération avaient été présentés à la Cour suprême, notamment par une association de familles de victimes d’attentats anti-israéliens.

Mardi, après 5 ans de captivité, le soldat franco-israélien Gilad Shalit a enfin été libéré par le mouvement palestinien Hamas, en échange de 1 027 prisonniers palestiniens. Il a déclaré être en « bonne santé » lors d’une interview par la chaine de télévision égyptienne.

Gilad Shalit a été enlevé le 25 juin 2006, lors d’une opération menée par un commando palestinien contre un poste militaire dans le sud d’Israël, à la lisière de la bande de Gaza. Il avait alors 19 ans.

Suite à de nombreuses manifestations et une grande mobilisation, le gouvernement israélien avait engagé des négociations avec la Hamas pour libérer le jeune homme.

Dernièrement, Israël et le Hamas ont réussi à trouver un terrain d’entente et ont signé un accord d’échange le 11 octobre : le jeune soldat franco-israélien contre 1 027 prisonniers palestiniens, dont plus de 200 condamnés à perpétuité pour des crimes d’Israéliens.

L’échange de ces prisonniers palestiniens jugés pour leurs crimes a soulevé de vives protestations parmi les Israéliens, surtout pour les familles de victimes qui voient les meurtriers de leur parent ou enfant relâchés.

Mais Gilad Shalit est devenu un symbole pour les Israéliens : le gouvernement israélien a montré qu’il pouvait payer le prix fort pour sauver un seul de ces soldats.

C‘est donc ce matin que le jeune homme, âgé maintenant de 25 ans, a été relâché contre un premier groupe de 477 prisonniers, dont 27 femmes. Parmi eux, 115 sont Palestieniens, 117 sont Cisjordaniens et 15 de Jérusalem-est. Cependant, 204 Palestiniens seront bannis : 164 vers Gaza et 40 vers l’étranger (Turquie, Qatar et Syrie).

Selon l’accord conclu le 11 octobre entre Israël et le Hamas grâce à l’Egypte, un second groupe de 550 détenus palestiniens devrait être libéré dans les deux mois.

Ismaïl Haniyeh, chef du gouvernement du Hamas à Gaza, est arrivé au terminal de Rafah pour accueillir les prisonniers attendus dans le territoire palestinien. A cette occasion, le Hamas a accueilli les prisonniers comme des héros et a décrété une journée de congé.

La télévision égyptienne a montré les premières images du soldat, qui avait été emmené dans un premier temps en Égypte. Entouré de personnels de sécurité et marchant apparemment sans difficulté, il portait une casquette et des vêtements civils.

Ensuite, Galid Shalit a été transféré en hélicoptère dans la base aérienne de Tel Nof dans le sud d’Israël, où l’attendent ses parents ainsi que le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Ehud Barak et le chef d’état-major Benny Gantz.

Après des examen médicaux, Galid Shalit devrait rentrer chez lui, à Mitzpe Hila, localité de Haute Galilée (nord).

 

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=sLCoyNlatUo[/youtube]

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=dQE21VnKchg[/youtube]

 

Gilad Shalit a été enlevé le 25 juin 2006, lors d’une opération menée par un commando palestinien contre un poste militaire dans le sud d’Israël, à la lisière de la bande de Gaza. Il avait alors 19 ans. Prisonnier depuis plus de 5 ans, il devrait être libéré mardi en échange de 1 027 prisonniers. Parmi eux, 430 Palestiniens ont déjà été acheminés sur le lien d’échange, le désert du Néguev. Sa libération est devenu le symbole et un test du loyalisme d’Israël envers ses soldats capturés. Mais elle fait aussi l’objet de controverse.

Dimanche, Israël et le Hamas ont publié une liste de 477 prisonniers palestiniens, dont 430 ont déjà été acheminés dans le désert du Néguev. Certains d’entre eux seront conduit dans le désert du Sinaï, où aura lieu l’échange avec le sergent Shalit.

Mais l’échange du jeune soldat franco-israélien contre des prisonniers palestiniens ne fait pas l’unanimité en Israël. Une association de victimes et parents d’Israéliens dans les attentats ont saisi la Cour suprême pour bloquer la libération des prisonniers. Car parmi les 430 déjà acheminés, 280 sont condamnés à perpétuité, dont Mohammed al Sharatha, membre des troupes d’élite du Hamas reconnu coupable de l’enlèvement et l’assassinat de deux militaires israéliens en 1989.

Quatre recours ont déjà été déposés devant la Cour suprême d’Israël pour empêcher l’application de l’accord signé entre le Hamas et Israël. Cependant, d’après les précédents dans ce domaine, il est peu probable que l’autorité supérieure intervienne dans ce qu’elle considère comme une question politique relevant de la sécurité.

Des proches de victimes verront donc très probablement les coupables libérés. Le père d’une adolescente de 17 ans, qui avait été tuée dans un attentat suicide à la bomba contre un bus en 2003, a lancé un appel à la Cour suprême afin d’empêcher la libération de trois Palestiniens impliqués dans cette attaque.

Néanmoins, il sait que sa requête est sans avenir, puisque le gouvernement en a décidé ainsi. «Sauf intervention de la Cour suprême, ou sauf provocation dans la bande de Gaza, l’échange devrait avoir lieu dans deux jours», a déclaré Yaakov Amidror, conseiller à la sécurité nationale auprès du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, au micro de la radio de l’armée.

La Cour Suprême avait autorisé les parents de Guilad Shalit à comparaître pour plaider en faveur de la libération de leur fils. Selon une enquête d’opinion, 79 % des Israéliens approuveraient l’accord conclu entre le Hamas et Israël. En février, lors des élections législatives, de nombreux soldats avaient inscrit le nom du jeune sergent sur des bulletins de vote, afin de protester contre le manque de réactivité du gouvernement pour sa libération.

 

Voici une petit vidéo expliquant l’enlèvement du soldat Guilad Shalit :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=_zlV_Vg3euo[/youtube]

doit être libéré mardi, est devenu le symbole et un test du loyalisme d’Israël envers ses soldats capturés.

A la suite de soupçons sur un réseau de proxénétisme, les juges d’instruction du tribunal de grande instance de Lille ont décidé de mettre en examen plusieurs personnes en lien avec l’hôtel Carlton dans le cadre de l’enquête.

Hervé Franchois, propriétaire du luxueux hôtel le Carlton de Lille, a été mis en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée.

Le semaine dernière, le directeur de l’établissement, Francis Henrion et son chargé de relations publiques René Kojfer, avaient déjà été mis en examen. Francis Henrion est soupçonné, avec Hervé Franchois, d’avoir été au courant des activités prostitutionnelles qui se déroulaient au sein de l’établissement et de ne pas être intervenu. Le chargé des relations publiques du Carlton est quant à lui une personnalité bien connue du monde de la nuit lillois « avec beaucoup d’entregent. »

Soupçonnés d’avoir proposé les services de prostitution au sein de l’établissement, ils ont été interpellés le 4 octobre dernier et sont actuellement en détention provisoire. C’est dans le cadre d’une information judiciaire ouvert en mars que le parquet de Lille les a écroué, pour des faits de proxénétisme aggravé en bande organisée, association de malfaiteurs et blanchiment.

Jeudi 13 septembre, Emmanuel Riglaire, un ténor du barreau lillois, a aussi été mis en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée et association de malfaiteurs. Il a été libéré sous contrôle judiciaire. Selon La Voix du Nord, le nom de l’avocat serait apparu lors d’écoutes téléphoniques visant le chargé des relations publiques du Carlton. Le quotidien ajoute aussi qu’une prostituée auditionnée dans le cadre de l’enquête affirme qu’elle aurait été mise en contact avec le chargé des relations publiques via l’avocat.

D’autres personnes pourraient entendu par le juge sur l’affaire suite aux témoignages de prostituées, comme l’entrepreneur local David Roquet, le directeur d’une salle de concert lilloise, cinq policiers hauts gradés de la police locale et un homme politique parisien. Ces personnes auraient été en relation avec le chargé des relations publiques du Carlton.

Le parquet de Lille avait précisé la semaine dernière que « des liens avec des personnes gérant plusieurs établissements de prostitution et bars en Belgique » avaient également été « mis en évidence » dans le cadre de l’enquête. Le nom de Dominique Alderweireld alias Dodo la Saumure, tenancier belge de plusieurs maisons closes, a d’ailleurs été cité dans le cadre de l’affaire.

 

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=DOFEerxCMRQ[/youtube]

[youtube]http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=UWgtaWU0Vdo[/youtube]

A Syrte, les combats s’intensifient pour prendre le contrôle de la ville. Les forces du nouveau régime libyen ont lancé un assaut ce vendredi dans deux quartiers toujours aux mains de soldats fidèles au dirigeant déchu Mouammar Kadhafi. 

Alors qu’en début de semaine, on prévoyait la chute imminente de cette région qui se situe à 360 Km à l’est de Tripoli, les dernières forces pro-Kadhafi résistent, tandis que l’ancien dirigeant libyen est toujours en fuite. Le CNT  (Conseil national de transition) attend la chute de cette ville symbolique pour enfin proclamer la libération totale du pays et former un gouvernement chargé de gérer la transition.  

Mais déjà jeudi, les hommes du CNT avaient du reculer de deux kilomètres devant la violente riposte des loyalistes, et ils sont désormais regroupés au QG de la police de Syrte. « Ils nous tirent dessus, ils sont bien positionnés dans les immeubles et ont des snipers », a déclaré un combattant du CNT Ahmed al-Figi. « Nous faisons des progrès mais c’est difficile ». Les forces du CNT, en plus de la riposte des pro-Kadhafi, sont soumises au danger des tirs fratricides. 

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=3HKQqQvFbR0&feature=player_embedded[/youtube]

Pendant ce temps, les nouvelles autorités recherchent  toujours activement Mouammar Kadhafi, en fuite depuis la chute de son QG à Tripoli le 23 août, après 42 ans au pouvoir, et ses fils, Mouatassim et Seif al-Islam, dont des combattants affirment qu’ils se trouvent respectivement à Syrte et Bani Walid.

 

Il y a 3 mois, Tristane Banon avait déposé plainte pour tentative de viol contre l’ancier directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn. Jeudi, l’affaire a été classé sans suite par le parquet de Paris, estimant néamoins qu’il y a eu une agression sexuelle.

En juillet, Tristane Banon avait porté plaine contre DSK, plus de 8 ans parès les faits présumés, qui se seraient déroulés en 2003 à Paris. Tout juste rentré de New York, DSK avait été entendu par la police. Il  y a deux semaines, une confrontation avec DSK avait aussi eu lieu à la demande de la plaignante.

Dominique Strauss-Kahn avait jugé le récit de Tristane Banon d’« imaginaire » et « calomnieux« , mais il avait déclaré aux policiers avoir essayé de l’embrasser. Il démentait tout agression sexuelle.

« A l’issue de l’enquête confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne, il ressort que si faute d’éléments de preuve suffisants, les poursuites ne peuvent être engagées du chef de tentative de viol, des faits pouvant être qualifiés d’agression sexuelle sont quant à eux reconnus », peut-on lire dans un communiqué. « Néanmoins, commis en 2003 et n’ayant été révélés qu’en juillet 2011, ces faits ne peuvent être poursuivis, l’action publique étant éteinte en application de la prescription triennale en matière délictuelle. »

Alors que son livre Le bal des hypocrites sort jeudi, Tristane Banon se doutait de cette décision et avait annoncé qu’elle se constituerait partie civile.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=LhJl89Hslrk[/youtube]

 

Jeudi matin à Béziers, une enseignante a essayé de s’immoler par le feu dans la cour de récréation de son établissement.

Vers 10h, lors de la récréation, une enseignante a essayé de s’immoler. Après s’être placée au milieu de la cour du lycée, elle s’est aspergée d’essence à l’aide d’un bidon en criant et a mis feu à son corps.

Les pompiers, arrivée sur place, ont prodigué les premiers soins, avant de l’évacuer vers 11h au service des grands brûlés du CHU de Montpellier. Elle était actuellement dans un état grave lorsque les pompiers l’ont conduite à l’hôpital.

Mais son pronostic vital n’est plus engagé, et cela grâce à l’intervention rapide des élèves devant qui elle a tenté de m’immoler, et de l’arrivée rapide des secours. Selon le procureur de la République de Béziers, Patrick Mathé, elle « devrait s’en sortir. » Pour lui, « c’est l’acte de quelqu’un de désespéré« , et évoque une « tentative de suicide en lien avec l’activité professionnelle » du professeur, dépressif. Cependant, il précise qu’« il n’y a pas d’infraction pénale », puisque cette femme a accompli son geste « de son libre arbitre » sans l’aide d’un tiers.

Cette professeur de 40 ans enseignait les mathématiques au lycée Jean-Moulin de Béziers, l’établissement le plus important de la ville. N’ayant pas laissé de lettre expliquant son acte, des témoins émettent l’hypothèse d’une explication houleuse mal vécue datant de mercredi avec certains élèves, qui la jugeaient trop sévère et remettaient en question ses méthodes.

Sous le choc, les élèves ont été renvoyés chez eux dans la matinée, et une cellule psychologique a été mise en place au sein de l’établissement. « Tout le monde pleurait, les élèves, les professeurs, c’était horrible« , témoigne au micro d’Europe 1 Emma, une lycéenne qui a assisté à la scène.

« Le ministre partage la stupeur et la tristesse de l’ensemble des personnels et des élèves du lycée. Il a demandé tous les éléments pour tenter de comprendre les raisons qui ont pu conduire cette enseignante à ce passage à l’acte« , écrit le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, dans un communiqué.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=6C79aK0l1Ms[/youtube]

 

Le 5 octobre dernier s’échouait au large de la Nouvelle-Zélande le Rena, porte-conteneurs libérien, relâchant 350 tonnes de fioul lourd dans la baie de Plenty, dans le nord du pays. Alors que la situation n’a toujours pas été maîtrisée, le pire reste peut être à venir si la coque venait à se briser entièrement.

Depuis maintenant plus d’une semaine, ce sont 1700 tonnes de carburant qui menacent de s’échapper à tout moment de ce navire de 236 mètres de long, ce qui pourrait devenir la « catastrophe écologique maritime la plus grave qu’ait connue la Nouvelle-Zélande depuis des décennies » selon Nick Smith, ministre de l’environnement néo-zélandais.

La nappe de pétrole de plusieurs kilomètres de long a déjà atteint les plages de Mount Mauganul et Tay Street où quelques centaines de militaires aidés par la population locale s’emploient à nettoyer les nombreuses galettes de fioul. Chaque jour des cadavres d’oiseaux marins englués de pétrole sont retrouvés échoués sur la côte, mais la nappe d’hydrocarbures menace également les baleines et dauphins de la baie qui, d’ordinaire paradisiaque, est reconnue pour la richesse de sa faune et de sa flore.

Alors que la vitesse à laquelle le carburant s’échappe de la coque du cargo a augmenté de cinq fois depuis l’échouage, la situation devient chaque jour plus préoccupante et le mauvais temps qui a déjà causé la catastrophe pourrait bien compromettre les opérations de pompage et de largage d’agents dissolvants mises en place par les autorités pour limiter les dégâts.

Si la majeure partie de l’équipage philippin a été évacuée, 23 personnes sont restées à l’intérieur du cargo afin de tenter, non sans risque, de limiter la fuite et d’écoper l’eau qui s’est engouffrée dans la coque du bateau. Le capitaine du navire, dont l’identité n’a pas été dévoilée, a, quant à lui, été libéré sous caution et comparaîtra le 19 octobre prochain. Il encourt un minimum de 10 000 dollars néo-zélandais (5700€) d’amende et un maximum d’un an de prison.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=lcoCNEdQeb0[/youtube]

Alors que le sort de la baie de Plenty semble en grande partie dépendre des conditions météorologiques de ces prochains jours, les autorités comme la population redoutent le pire. Le Rena rejoindrait alors L’Amoco Cadiz (1978), l’Atlantic Empress (1979) ou encore l’Erika (1999) au panthéon des navires ayant causé les plus grandes marées noires de ces dernières décennies.

Richard Sirmel

L’ex-Premier ministre ukrainienne aujourd’hui opposante, vient d’être condamnée par le tribunal de Kiev à sept ans de prison. Dans ce procès aux allures de règlements de compte politique,  Ioulia Timochenko est accusée d’avoir outrepassé ses fonctions lorsqu’elle était à la tête du gouvernement en 2009. L’Ukraine se retrouve désormais isolée, sous le feu des critiques.

A l’issue de ce procès qui a débuté en août, Ioulia Timochenko a été reconnu coupable d’abus de pouvoir dans la cadre de contrats de distribution de gaz russe passés avec le premier ministre de Russie, Vladimir Poutine. Or, ces accords auraient été signé sans l’autorisation de son gouvernement et ont été jugé désavantageux pour l’Ukraine. Avant que le verdict ne soit prononcé, Ioulia Timochenko avait de nouveau dénoncé cette machination politique de la part de son adversaire politique et du président actuel de l’Ukraine, Viktor Ianoukovitch.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=CmPfN8VnqZc[/youtube]

L’égérie de la révolution orange a déclaré « Vous savez parfaitement que la décision n’est pas prononcée par le juge Kireïev mais par le président Ianoukovitch », en ajoutant « Quel que soit le jugement, je poursuivrai mon combat. Ce jugement, dicté par Ianoukovitch, ne changera rien à ma vie ni à mon combat ».

La condamnation de Ioulia Timochenko a provoqué de vives critiques aussi bien en Ukraine où ses partisans ont manifesté devant le tribunal, que dans le reste du monde où des responsables politiques ont fustigé cette condamnation. Aussi de nombreux responsables étrangers ont demandé qu’elle bénéficie d’un procès équitable en appel. L’ONU, l’Union européenne, les Etats-Unis et d’autres pays européens, ont fait part de leurs inquiétudes. Même la Russie a réagi. Car c’est avec Vladimir Poutine lui-même, qui a dénoncé un procès « antirusse ».

La France a vivement critiqué la décision de la justice ukrainienne. « C’est une condamnation qui intervient au terme d’une procédure et dans des conditions non-conformes aux engagements internationaux de l’Ukraine et qui confirme le caractère inéquitable et politique du procès », a affirmé le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé.

Les relations avec l’UE sont menacées. L’UE est « profondément déçue » par un procès qui n’a pas respecté les normes internationales en matière de procédures équitables, transparentes et indépendantes », a déclaré la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton. L’Union européenne a prévenu qu’une peine de prison contre l’ex-Premier ministre remettrait en question les négociations en cours sur un accord d’association et de libéralisation des échanges commerciaux avec l’Ukraine. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, « a noté l’inquiétude manifestée et attend des procédures judiciaires encore en cours qu’elles soient conduites d’une manière équitable et impartiale. »

Sous la pression de l’Est et de l’Ouest, il semblerait donc que le président Ukrainien ne doive revoir sa position, et révise sa politique.


Jean-François Copé a vivement critiqué Arnaud Montebourg, en comparant une partie de son programme politique à celui de Marine Le Pen. Selon le secrétaire général de l’UMP, la démondialisation prônée par le candidat socialiste a « une proximité un peu troublante avec Marine Le Pen. »

L’UMP ne sait plus comment faire pour gagner des points dans les sondages et, au lieu de se remettre en question, c’est en s’attaquant de façon extrême aux candidats socialistes que les partisans de Nicolas Sarkozy comptent mener leur campagne pour les présidentielles de 2012.

Après la vive altercation qui a opposé dimanche soir sur France 2 Jean-François Copé et Pierre Moscovici, le maire de Meaux s’en est pris à Arnaud Montebourg, « celui qui parle de ce concept fou de démondialiser la France, celui qui fait rigoler le monde entier. » Pas si fou que cela, car il a tout de même recueilli près de 17% des votes lors des primaires socialistes, soit un peu plus de 448 300 votes.

De plus, le secrétaire général de l’UMP va jusqu’à comparer Arnaud Montebourg à Marine Le Pen. Selon lui, « l‘idéologie d’Arnaud Montebourg, la démondialisation, décréter que la France sera une île, fermer les frontières, je ne connais qu’une seule personne qui est proche de ces idées, c’est Marine Le Pen. Il y a une proximité idéologique troublante. »

Jean-François Copé a plaisanté sur le rôle que va jouer Arnaud Montebourg dans le deuxième tour des primaires socialistes. « Le score d’Arnaud Montebourg (près de 17 % ) a fait mentir les sondages, c’est lui le faiseur de roi et le problème des faiseurs de roi. Il va devenir l’homme le plus important de la Terre pour Mme Aubry et M. Hollande. »

Pour Jean-François Copé, la « première bonne nouvelle » de ces primaires socialistes, c’est que « [l’UMP va] enfin avoir un adversaire et combattre à armes égales. »

En parlant de la suite des primaires socialistes, Jean-François Copé annonce que « l’ UMP va suivre de très près les marchandages et braderies. »

En terme de mesquineries, l’UMP grimpe toujours un peu plus dans les sondages…


[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=g0mkXium94Y[/youtube]

 

[poll id= »155″]

Les Camerounais ont voté ce dimanche à l’élection présidentielle. Paul Bya, le président sortant au pouvoir depuis 1982, est vraisemblablement en passe de briguer un sixième mandat, tandis que l’opposition a qualifié ce tour de « cacophonie ».

A 78 ans, M. Biya, semble infatigable. Il affrontait 22 candidats dont son éternel opposant John Fru Ndi, son unique véritable challenger qui est leader du Social democratic Front (SDF). Mais l’opposition est trop divisée pour contrer la suprématie de M. Biya. Les Camerounais ne sont pas pressés aux bureaux de vote, indifférents et résignés en raison du manque d’enjeu de cette consultation. Dans cette élection à un tour, 7 millions de Camerounais étaient attendus aux bureaux de vote. Même s’il n’existe pas encore de chiffre officiel de la participation au scrutin, le nombre de votants s’annonce faible pour un pays qui compte 20 millions d’habitants. 

Les Camerounais ne « sont pas intéressés parce qu’ils ont l’impression que les autres candidats ne font pas le poids face à M. Biya », a affirmé le président d’un bureau de vote sous couvert d’anonymat. Les résultats du scrutin ne seront connus que dans quelques jours, la commission électorale n’étant pas autorisée à dévoiler des résultats partiels.

Après trente ans de pouvoir qui a maintenu le pays dans une voie relativement stable, son élection s’inscrit dans la lignée de son héritage politique. Il a notamment promis des grands projets d’infrastructures et de désigner un successeur. Car l’opposition lui reproche de gouverner aux dépens de la démocratie. C’est en 2008 que des derniers troubles majeurs ont eu lieu, lorsque une réforme constitutionnelle a supprimée la limitation des mandats présidentiels, et que les « émeutes de la faim » ont éclaté à cause de la hausse des prix des aliments.

Mais des troubles ne sont pas à exclure. Cette présidentielle s’inscrit dans un contexte social difficile: un tiers des 20 millions de Camerounais n’a pas accès à l’eau potable et à l’électricité et une personne sur quatre vit avec moins de 1,1 euro par jour. Le taux de chômage, évalué à 30%, est probablement plus élevé. Désormais, la Cour suprême dispose de 15 jours maximum pour publier les résultats du scrutin, qui risquent d’être contestés.

 

La reconnaissance de la Palestine en tant qu’Etat membre au sein des Nations Unies ne finit pas de provoquer l’indignation du gouvernement américain. Et cette fois, c’est l’UNESCO qui en fait les frais.

Hier, la délégation palestinienne a en effet remporté une victoire diplomatique à l’UNESCO, dont le Conseil exécutif a voté en faveur de la reconnaissance de la Palestine comme membre à part entière des Nations Unies. La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a aussitôt dénoncé cette décision : «Il me semble passablement confus et inexplicable d’avoir des organes des Nations unies qui prennent des décisions sur le statut d’un État tandis que le sujet a été présenté devant le Conseil de sécurité des Nations unies». Pris de court, et ne disposant pas du véto comme au Conseil de Sécurité, les Etats-Unis ont menacé de suspendre leur financement à l’UNESCO, dans l’espoir de voir le Conseil exécutif revenir sur son vote. La contribution des Etats-Unis au budget de l’UNESCO est de 22% sur les 653 millions de dollars attribués sur deux ans. Hillary Clinton a « fermement recommandé » à l’UNESCO de reconsidérer le vote. « Quelles sont les frontières de cet Etat envisagé par l’Unesco ? Quelle est sa juridiction ? Personne ne sait, car il s’agit des questions difficiles qui ne peuvent être résolues que par les négociations », a-t-elle souligné.

En dépit des pressions exercées par les Etats-Unis pour s’opposer à leur demande, les Palestiniens ont obtenu davantage de voix qu’espéré : sur les 58 membres du conseil exécutif, 40 ont voté pour et seuls quatre contre, dont les États-Unis. Du côté de la délégation palestinienne, on se félicite de cette victoire diplomatique dans leur quête de reconnaissance. «C’est une victoire historique et on espère que cela aura un impact positif à l’ONU», a-t-on déclaré dans les rangs palestiniens. Un changement de statut à l’UNESCO permettrait aussi à la Palestine de déposer des demandes de reconnaissance au Patrimoine mondial de l’Humanité pour des sites dans les territoires palestiniens occupés par Israël. Néanmoins, pour rentrer en vigueur, la recommandation doit être adoptée par l’Assemblée générale de l’UNESCO qui se tiendra à la fin du mois. À l’UNESCO, on relativise ces menaces. «Tout le monde était informé de ces menaces avant le vote de mercredi. Force est de constater que cela n’a pas eu d’impact», souligne un diplomate. Côté palestinien, on laisse entendre que les pays du Golfe pourraient compenser la contribution américaine si nécessaire.

D’après Eurpe 1, Florian Philippot, un jeune énarque de 29 ans, a annoncé jeudi qu’il serait le directeur stratégique de la campagne présidentielle de Marine Le Pen.

Florian Philippot a rejoint les troupes du FN et de Marine Le Pen en 2009. Ancien élève de l’Ecole nationale de l’administration, il a peu à peu gagné la confiance de la présidente du FN.

En 2009, Florian Philippot a été nommé à l’Inspection générale de l’administration, qui est rattachée au ministère de l’Intérieur. En bon technocrate, ce n’est pas un très bon orateur.

 

 

Mais il pourrait bien conseiller Marine Le Pen dans sa campagne, puisqu’il la conseille sur ses interventions médiatiques et ses discours. Et en plus d’être très cultivé, il a tout de même travaillé au sein du ministère de l’Intérieur…

A la suite de son annonce, le ministre de l’Intérieur Claude Guéant l’a invité à se mettre en « disponibilité » de la Fonction publique, ce qui équivaut en quelque sorte à un congé sans solde.

C’est même presque sûr ! Mouammar Kadhafi serait en Libye, mais sa localisation reste incertaine.  Les nouvelles autorités libyennes ont en effet affirmé mercredi que Mouammar Kadhafi pourrait être arrêté à Syrte au cours des prochains jours.

Cependant, ce n’est pas l’avis des rebelles libyens. « Khadafi n’est pas à Syrte. Seul, son fils Muatassem dirige les combats », affirme cet officier supérieur rebelle. Sans attendre la dernière bataille, voilà longtemps que le raïs a pris la route du grand sud. Selon le CNT, il serait à Ghadamès près de la frontière. Mais l’officier n’y croit pas : « Il est ici, à l’extrême sud-ouest du pays, dans la région de Ghat, à 1.340 kilomètres de Tripoli, hors de portée des raids de l’Otan, à trente kilomètres de la frontière algérienne et tout proche du Niger et du Tchad. « C’est par là que sa famille s’est enfuie en Algérie. De l’autre côté, il y a l’oasis de Djanet où Aïcha, la fille de Kadhafi est née, prénommée aussi « Espoir de Djanet ».

Est-ce par là qu’il faudrait chercher alors ? En tout cas, le CNT et l’OTAN sont au courant des (bonnes) relations qu’entretient Kadhafi avec la communauté touareg. « Kadhafi a toujours aidé les Touaregs et obtenu leur soutien. Pour refuge, le dictateur déchu peut compter sur des milliers de kilomètres carrés de désert et des frontières à portée de main. » Et à quoi peut rêver un Kadhafi perdu dans les sables ? « Selon mes informations, il veut fédérer la partie désertique du Sud de la Libye et de l’Algérie, l’extrême nord du Mali, du Niger et de la Mauritanie, créer un gouvernement avec drapeau et armée. Bref, fonder un Touareg-land. Ca vous étonne ? Vous savez, Mouammar Kadhafi ne changera jamais ! ».

Pendant ce temps-là, les combats continuent, notamment à Syrte, où les rebelles font face à une résistance acharnée des combattants pro-Kadhafi. Les soldats du CNT traquent chaque homme loyal au régime de l’ancien dirigeant déchu, maison après maison. Les ministres de la Défense des 28 pays membres de l’OTAN, dont la plupart ne participent pas à l’opération, devaient débattre jusqu’à jeudi de la situation en Libye mais sans qu’une décision ne soit attendue sur la fin de l’opération.

 

« Je considère aujourd’hui Israël comme une menace pour la région car il dispose de la bombe atomique« , a déclaré aujourd’hui Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre turc, lors de son voyage en Afrique du Sud. Des propos qu’il avait déjà tenu en avril 2010 lors de sa visite officielle à Paris.

Le Premier ministre turc a jugé qu’Israël représentait une « menace » pour sa région, faisant référence aux capacités nucléaire de l’état hébreu qui n’a jamais confirmé ou nié détenir l’arme atomique. « Si un pays fait usage d’une force disproportionnée, en Palestine, à Gaza, utilise des bombes au phosphore, nous n’allons pas dire ‘bravo’. Nous lui demandons comment il peut agir de la sorte », avait-t-il affirmé en 2010. « Il y a eu une attaque qui a fait 1.500 morts (à Gaza) et les motifs invoqués sont des mensonges ».

M. Erdogan a également dénoncé une nouvelle fois Israël pour son raid militaire visant un navire humanitaire turc en route pour Gaza, en mai 2010, qui avait coûté la vie à neuf turcs et a provoqué une grave crise entre les deux pays. Il a en outre accusé Israël de « terrorisme d’Etat » au Proche-Orient, et en particulier dans les territoires palestiniens occupés.

 

Vendredi dernier a eu lieu le deuxième débat entre les six candidats aux primaires socialistes.François Hollande, grand favori des sondages, a été attaqué par les autres candidats. A une semaine du premier tour des primaires PS, les candidats n’hésitent pas à se tacler pour montrer leurs différences.

Arnaud Montebourg ne cesse de monter dans les sondages, rattrapant Ségolène Royal. Il espère bien affronter François Hollande au seconde tour. Invité du « Grand Jury RLT-LCI-Le Figaro », il n’a pas hésité à tacler Martine Aubry : « Tout vote pour Martine Aubry serait parfaitement inutile […] car il empêcherait le débat. » Mais pour être au deuxième tour face à François Hollande, il devra devancer Ségolène Royal et Martine Aubry. Se déclarant plus proche de Jean-Luc Mélanchon que de François Hollande,

Ségolène Royal ne peut être qu’inquiète de ce rapprochement dans les sondages avec Arnaud Montebourg. Lors de ce deuxième débat, elle a donc attaqué Arnaud Montebourg, le nouveau rival, et comme à son habitude François Hollande. Elle leur reproche de condamner dans leurs meetings le cumul des mandats alors qu’ils le pratiquent. « Dès qu’ils en ont l’occasion ils cumulent le mandat de parlementaire et de président de conseil général. Ce n’est pas conforme à l’idée que je me fais de la morale publique« , accusait-elle sur Canal +.

C’est d’ailleurs sur ce même cumul des mandats que Martine Aubry a attaqué François Hollande. « Le courage, ce n’est pas de courber l’échine à chaque fois qu’il y a une difficulté, ce n’est pas de changer d’avis quand on sent que cela ne plaît pas. […] Moi, je ne change pas de position pour avoir des votes », déclarait-elle sur radio J à propos de la proposition de François Hollande, qui souhaite appliquer en 2014 le non-cumul des mandats pour les sénateurs. Toujours seconde dans les sondages, elle a défendu dans ce deuxième débat la suppression des niches fiscales.

François Hollande reste toujours aussi stoïque face aux attaques des autres candidats. Insensible aux critiques, il s’attache plutôt à défendre son contrat de génération. Selon lui, «on ne donne pas sa place à la jeunesse. Ce n’est pas seulement mon cap pour la campagne, mais pour un mandat. L’élection se jouera sur une inspiration majeure.» François Hollande se voit déjà au second tour des élections présidentielles face à Nicolas Sarkozy, voir même dans la peau du nouveau président de la République.

Jean-Michel Baylet, radical de gauche, a développé à nouveau ses idée européenne, et il a annoncé que sa première mesure serait de « relancer l’Europe, rassembler la France. » Lors du débat, il ne s’est pas laissé faire et il n’a pas hésité à rétorquer à Ségolène Royal : « Ne nous racontez pas de balivernes« .

Rendez-vous mercredi à 20 h 30 sur BFM TV pour le troisième et dernier débat des candidats avant les primaires socialistes.

 

 

Le 11 septembre, Robert Bourgi a révélé dans le Journal du Dimanche que plusieurs personnes politiques françaises comme Jacques Chirac, son ex-bras droit Dominique de Villepin et Alain Juppé ont reçu des fonds occultes de dirigeants africains. Depuis, la liste s’allonge et Jean-Marie Le Pen a rejoint le banc des accusés.

Mais pourquoi de telles révélations maintenant ? Rober Bourgi, avocat et héritier spirituel de Jacques Foccart dans les affaires de la Françafrique, avait évoqué le poids de ces mallettes sur sa conscience et sa volonté d’assainir les relations entre la France et l’Afrique. « Je veux une France propre, une France de la rupture, une France dont le général de Gaulle serait fier », expliquait-il.

Suite à ces révélations, la justice française a ouvert le 13 septembre une enquête préliminaire pour tenter de faire la lumière sur cette affaire d’État.

Robert Bourgi aime appeler Omar Bongo « papa ». Il a confié avoir fait ses révélations en l’honneur du défunt président gabonais. « Cela me taraudait depuis la mort de papa, en juin 2009. […] Il sait que j’ai fait cela pour venger sa mémoire. » « Les temps ont changé, il fallait que je me débarrasse de ce fardeau. […] Sassou Nguesso, Obiang Nguema et, Dieu ait son âme, papa, ils doivent savoir et comprendre que j’ai réglé les comptes pour eux  : ils ont été si généreux envers Chirac et Villepin et ils ont été si mal payés en retour  ! N’oubliez pas que l’affaire des « biens mal acquis » a commencé alors qu’ils étaient encore au pouvoir. Ils n’ont rien fait pour l’arrêter« , ajoutait-il lors d’un interview.

Mais ce n’est pas seulement en l’honneur de « papa » que Bourgi a fait ses révélations. Et encore moins pour « une France propre« , pas quand on a était l’intermédiaire une bonne partie de sa vie. D’après Jeune Afrique, Robert Bourgi jouerait là un coup de poker : il redoutait d’être largué par Nicolas Sarkozy et Claude Guéant, comme il l’avait été par Dominique de Villepin. Sur tout qui depuis février, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, a écarté l’avocat franco-libanais des affaires avec l’Afrique.

Interrogée par Jeune Afrique, une source aurait déclaré que « Depuis son retour au Quai d’Orsay en février dernier, Alain Juppé a établi autour de Bourgi une sorte de cordon sanitaire absolument étanche. Il l’a privé d’Afrique et donc des affaires qui vont avec. Guéant a quitté l’Élysée pour la Place Beauvau et le président ne veut rien refuser à Juppé, d’autant que ce dernier a déjà dû avaler la couleuvre Bernard Henri-Lévy. Bourgi s’est retrouvé en apnée. […] N’oubliez pas que l’Afrique n’a jamais été la tasse de thé du patron ; et puis, quand on a comme ami l’émir du Qatar, les chefs africains, on peut s’en passer. »

En mai, Alain Juppé avait lui même retiré Robert Bourgi de la liste des invités à la cérémonie d’investiture à Yamoussoukro du président ivoirien, Alassane Ouattara. D’après un proche du chef de l’Etat ivoirien, «ce dernier [Alassane Ouattara] était prêt à le recevoir, à la demande de Claude Guéant, mais Juppé a mis son veto». Pour Robert Bourgi, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, l’humiliation de trop.

Et Robert Bourgi n’a pas attendu pour laver son linge sale en public : lors du JDD du 11 septembre, il révèle qu’il avait faire l’intermédiaire entre des personnes politiques françaises (Jacques Chirac, Dominique de Villepin et Alain Juppé) et des hauts fonctionnaires africains. Ces derniers donnaient de l’argent, beaucoup d’argent même, aux politiciens français, et en échange la France fermait les yeux sur certains pratiques en Afrique.

Selon les révélations de Bourgi, Omar Bongo, président défunt du Gabon, a payé «entre 1981 et 1992» le loyer du Club 89, dirigé alors par Juppé et installé sur la prestigieuse avenue Montaigne, à Paris. Il ajoute d’ailleurs que «les espèces du président gabonais ont fait vivre les permanents pendant des années.»

Aussi, Robert Bourgi accuse aussi Jacqus Chirac et Dominique de Villepin d’avoir bénéficié de financements occultes de la part d’Omar Bongo Ondimba (Gabon), d’Abdoulaye et de Karim Wade (Sénégal), de Blaise Compaoré (Burkina Faso), de Laurent Gbagbo (Cote d’Ivoire), de Denis Sassou Nguesso (Congo) et de Teodoro Obiang Nguema (Guinée équatoriale). Au total, Chirac et Villepin auraient reçu 20 millions de dollars entre 1995 et 2007.

Le 12 septembre sur BFMTV, Jean-Marine Le Pen avait aussi été mis en cause par Bourgi : « les Français vont découvrir aujourd’hui que M. Jean-Marie Le Pen, avec le discours xénophobe et raciste qu’est le sien, a fait le détour de Libreville et d’Abidjan, avant les élections présidentielles de 88. […] Et je le dis aujourd’hui, je n’aime pas faire parler les morts : Monsieur Jean-Marie Le Pen a été reçu par le président Bongo, et le Président Bongo a financé la campagne électorale de Monsieur Jean-Marie Le Pen en 88.« 

Et si Robert Bourdi tombe, autant que ses amis le suivent…

 

La chambre basse du parlement allemand a approuvé à une large majorité ce jeudi 29 septembre, le deuxième plan d’aide à la Grèce. Malgré les réticences, Angela Merkel a su convaincre pour ce vote délicat ayant un double enjeu.

Le projet de loi a obtenu l’aval de 523 des 622 députés du Bundestag. L’Allemagne devient ainsi le onzième pays a dire oui aux réformes du Fonds européen de stabilité financière (FESF) décidées le 21 juillet dernier au Conseil européen. Ce vote permet d’élargir l’enveloppe et les compétences du fonds de secours européen créé en 2010 pour venir en aide aux pays de la zone euro en difficulté. L’autre chambre (le Bundesrat) devrait achever le processus législatif demain en ratifiant le texte.

La tâche fut ardue pour Angela Merkel. En effet, il a fallu persuader des élus de sa propre majorité pour ne pas fragiliser son gouvernement en vue des prochaines élections fédérales. La coalition de la majorité entre Libéraux et Chrétiens-démocrates a donc résisté. De plus, pour garantir cette adoption, la chancelière a pu compter sur l’opposition en faveur du plan d’aide à la Grèce : le parti social démocrate et les verts.

C’est l’Allemagne, première économie européenne, qui devient le premier contributeur du plan d’aide, en apportant 200 milliards de garantie. Cette impulsion est capitale pour que les 17 membres de la zone euro adoptent le plan qui prévoit un crédit de 440 milliards d’euros au FESF lui permettant de racheter sur le marché secondaire de la dette des pays en difficulté. Mais il reste encore six pays qui doivent ratifier le texte. La France, par l’intermédiaire de Jean Leonitti, ministre des Affaires étrangères françaises a salué ce vote :« Ils ont rappelé à l’Europe et au monde que l’Allemagne est pleinement impliquée dans les dispositifs européens de solidarité que les chefs d’Etat et de gouvernement mettent en place depuis le début de la crise des dettes souveraines » .

Mais il y a urgence sur les marchés. Jusqu’où les décisions politiques permettront de colmater les plaies de la zone euro? Si l’Europe veut rassurer sur la crise de la dette, les solutions apportées sont néanmoins incertaines et temporaires…

Au jeu du chat et de la souris c’est bien Kadhafi qui gagne pour le moment. Alors que les combattants du CNT progressent toujours plus sur les derniers bastions des pro-Kadhafi, le Guide déchu reste lui toujours introuvable.

Après le Vénézuela et le Niger, l’Algérie ? Cette fois, le Conseil national de transition (CNT) a annoncé avoir localisé Mouammar Kadhafi non loin de la frontière avec l’Algérie, dans le sud de la Libye.  « Il y a eu un accrochage entre des Touareg fidèles à Mouammar Kadhafi et des Arabes vivant dans le Sud libyen. Nous sommes en train de négocier. La traque de Mouammar Kadhafi prend une nouvelle tournure », a déclaré à Reuters un responsable militaire de haut rang du CNT. L’ex-dirigeant libyen serait en effet sous la protection de guerriers touaregs fidèles à son régime, avec qui il a toujours entretenu d’étroites relations, notamment lors de leurs rebellions dans les années 1970 contre les gouvernements du Niger et du Mali.

Des militants pro-Kadhafi avaient mené une attaque contre les forces du nouveau régime de Tripoli qui se trouvaient près de Ghadamès, avait récemment rapporté le New York Times, en citant des responsables militaires libyens. « Cette incursion soulève la possibilité que des militants pro-Kadhafi (…) aient pu trouver refuge dans un pays voisin d’où ils vont monter des opérations contre les forces du nouveau régime », avait fait observer le journal américain.

Mouammar Kadhafi se cacherait donc près de l’oasis saharienne dans la région de Ghadamès. Il fait notamment l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité et il est également recherché par Interpol. Par ailleurs, le colonel Abdul Basit, un porte-parole militaire du gouvernement provisoire libyen, a déclaré que les fils de Kadhafi Saif al-Islam et Mouatassim se trouveraient respectivement à Bani Walid et à Syrte, deux villes qui résistent toujours aux rebelles du CNT.

Le procès de Conrad Murray, docteur de Michael Jackson au moment de sa mort, a déjà apporté son lot de surprises alors qu’il vient de s’ouvrir hier.

C’est devant un parterre de journalistes ainsi que la plupart des proches de Michael Jackson que l’accusation a dévoilé des photos chocs du roi de la pop suivies d’un enregistrement sonore datant de quelques semaines avant sa mort. Le cliché présenté par l’accusation montre Michael Jackson mort, allongé sur un brancard et visiblement intubé. Un document fort qui a laissé l’assistance abasourdie. Puis, dans un lourd silence, les personnes présentes ont écouté un des derniers enregistrements audio de la star décédée le 25 juin 2009. Cet appel téléphonique, passé un mois et demi avant sa disparition le 25 juin 2009, porte sur la série de concerts que le chanteur avait prévu de donner à Londres. « Quand les gens quitteront mon concert, je veux qu’ils disent : ‘Je n’ai jamais rien vu d’aussi grandiose de ma vie' », dit le roi de la pop avant d’ajouter :« Il faut que ce soit phénoménal ».

Le procureur s’est appuyé sur ces éléments pour montrer que Michael Jackson était terriblement affaibli et sous l’emprise de médicaments puissants. Selon lui, le médecin de M. Jackson, Conrad Murray, « a commis des fautes lourdes qui ont conduit à la mort » du Roi de la Pop. En cause notamment, selon le procureur, l’utilisation du propofol, que le Dr Murray a reconnu avoir administré au chanteur le matin de sa mort. Avec l’administration de médicament, « les choses peuvent très très vite mal tourner, et si vous ne vous y connaissez pas bien et n’êtes pas bien préparé, cela peut conduire à la mort de votre patient », a affirmé le procureur Walgren. Malgré l’état de santé précaire du chanteur, le Dr Murray avait commandé un important lot de midazolam, un anxiolytique, et de propofol. Un total de 15,5 litres de ce dernier ont été ainsi achetés par le Dr Murray, selon l’accusation.

De son côté, l’avocat du Dr Conrad Murray essaye de convaincre le procureur que Michael Jackson s’est lui-même administré une surdose de propofol, en plus de celle injectée par son médecin. En effet, le chanteur aurait insisté pour avoir un médicament plus fort lui permettant ainsi de pouvoir répéter ses spectacles. Toute la défense du médecin, assurée par l’avocat Ed Chernoff , consistera donc à prouver que le Roi de la Pop était, depuis des années, addicts aux médicaments ultra-puissants et qu’il avait une tendance « suicidaire ».

 

Voir aussi : Michael Jackson, le procès du docteur commence aujourd’hui

Vers la fin de la guerre en Libye ? C’est en tout cas ce que laissent présager les dernières avancées des combattants du CNT qui ont annoncé avoir pris possession du port de Syrte mardi soir.

Cette ville, située à 360 km à l’est de Tripoli, est assiégée depuis plusieurs semaines par les rebelles qui rencontrent une forte résistance de la part des pro-Kadhafi. « Il y a eu des affrontements dans la nuit et à présent nous contrôlons le port », a déclaré le commandant Moustafa Ben Dardef, un officier responsable du front est à Syrte. La ville natale de Kadhafi est un des derniers bastions des combattants loyaux au colonel déchu où les combats restent âpres et les tirs nourris à l’arme lourde. « Nous faisons face à une forte résistance, c’est pourquoi nous utilisons l’artillerie lourde sans envoyer l’infanterie pour l’instant » a précisé le commandant Mohamed al-Seddiq, avant d’ajouter : « La bataille finale aura lieu dans les deux prochains jours ».

Toujours introuvable, le dirigeant libyen déchu Mouammar Kadhafi a en outre affirmé qu’il était toujours « sur le terrain » en Libye et qu’il aspirait à y mourir en « martyr », a rapporté hier le site internet d’Allibiya. « Par votre jihad, vous êtes en train de rééditer les exploits de vos aïeux. Sachez que je suis sur le terrain comme vous », a assuré l’ancien « Guide » en fuite.

Par ailleurs, les ossements retrouvés dimanche dernier près de la prison d’Abou Salim et attribués au massacre de 1700 détenus exécutés en 1996 appartiendraient en fait à des animaux. Les familles et les journalistes qui se sont rendus sur le site après l’annonce de la découverte ont vite remarqué qu’il y avait un problème. Libération raconte qu’aucune équipe médicale n’était sur les lieux. « On cherche la trace de nos fils […] Mais il n’y a que des os de bêtes et des boîtes de conserves », raconte une femme. « C’est un os de dromadaire », s’exclame un autre.

Alors que le président est contesté depuis des mois au Yémen , il a annoncé lors d’un discours télévisé à la nation la tenue d’élections anticipées en appelant au dialogue l’opposition parlementaire.

Dans le cadre du plan de transition mis au point par le Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui joue un rôle de médiateur dans la crise politique au Yémen, Ali Abdallah Saleh doit démissionner en échange d’une immunité. « Nous avons parlé à maintes reprises d’une transition pacifique du pouvoir, à travers les urnes » a t-il déclaré, tandis que  les États-Unis et l’Union européenne réclament une transition complète du pouvoir. S’il a invité à une trêve lors de son discours, les jeunes et l’opposition lui reprochent de s’accrocher au pouvoir. Ils sont encore des milliers à manifester ce jour dans la capitale Sanaa.

Depuis janvier, le président yéménite au pouvoir depuis 33 ans, affronte un mouvement de contestation demandant son départ et sa comparution en justice. Les violences politiques ont déjà fait environ 450 morts dont 170 la semaine dernière.[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=MdAetS7dpOw[/youtube] En effet, suite à son retour surprise d’Arabie Saoudite où il se trouvait depuis trois mois pour des soins, les combats se sont intensifiés entre les forces de sécurité et les manifestants. La sortie de crise semble encore difficile et le soulèvement populaire ne faiblit pas. Ses opposants qui craignent une recrudescence des violences se disent déterminés à aller au bout de cette révolution. La question est de savoir combien de temps et de morts il faudra pour que la démocratie succède à la dictature.

La retraite à 67 ans ! Voilà la proposition qu’a faite François Fillon à l’occasion de la remise du Prix de l’audace créatrice à Matignon.

L’idée du Premier ministre, c’est d’aligner à terme l’âge de départ légal à la retraire sur celui de l’Allemagne (67 ans) d’ici 2019. Cette annonce a provoqué des réactions très diverses dans la classe politique et syndicale. « Il faudra aller vers un temps de travail commun, il faudra aller vers un âge de retraite commun, il faudra aller vers une convergence progressive de l’organisation économique et sociale de nos deux pays, car c’est la clef de la survie et du développement de la zone euro et du continent européen », a affirmé François Fillon.

L’année dernière, l’âge de départ à la retraite est passé de 60 à 62 ans, non sans difficulté. Mais là, il s’agit de passer à 67 ans ! Selon un sondage Ifop, 57 % des français étaient contre le relèvement de l’âge de départ à la retraite. Et il n’agissait de 2 années. Là, les français devraient travailler 5 années de plus ! La génération Y a du souci à se faire…

En Allemagne, une loi a été votée en 2007 pour l’évolution progressive de l’âge de départ à la retraite, qui devrait évoluer de 65 à 67 d’ici 2030.

L’argument de l’UMP, c’est que la réforme des retraites a permis d’économiser 45 milliards d’euros. Sans surprise, Laurence Parisot, la présidente du MEDEF, s’est réjouie d’une telle annonce : c’est « une excellente idée » et c’est « un début de réponse à la crise« . Selon elle, il faut « suivre à l’échelle européenne l’évolution de l’espérance de vie. Il faut adapter en permanence les choses en fonction de ce critère fondamental. »

Mais, à huit mois du mois du premier tour de l’élection présidentielle, cette proposition de réforme ouvre une autoroute à la gauche.

Martine Aubry a sévèrement attaqué la proposition de François Fillon, et estime qu’il a « un problème avec la réalité des chiffres. […] M. Fillon, ou parce qu’il ne connaît pas le sujet, et c’est inquiétant pour un Premier ministre, ou parce qu’il essaye une fois de plus de raconter des histoires aux Français, confond l’âge légal et l’âge de départ à la retraite, a souligné la candidate aux primaires socialistes. Il dit que l’âge légal est passé de 65 à 67 ans en Allemagne. Non, c’est l’âge auquel on pourra partir sans avoir de décote à la retraite, ce qui n’est pas l’âge légal. »

Philippe Poutou, candidat du Nouveau Parti anticapitaliste en 2012, a écrit sur le site du NPA que « la crise économique et la dette souveraine servent d’alibi aux plans d’austérité, aux mesures antisociales à répétition […] Nous en avons une fois de plus la preuve avec la récente déclaration de François Fillon », s’est pour sa part indigné . « Cette nouvelle provocation qui vise à satisfaire les agences de notation et les marchés financiers est une véritable insulte à l’égard des salariés et des couches populaires. »

Quant à Eric Aubin, membre de la commission exécutive de la CGT, chargé des retraites, a précisé qu’il y a des différences conjoncturelles entre le France et l’Allemagne. « L’Allemagne doit faire face à un vieillissement de sa population beaucoup plus fort qu’en France, assure-t-il. Elle connaît également une faible natalité, contrairement à nous. Les situations ne sont donc pas comparables. » Selon lui, la « convergence » voulue par Fillon n’a donc pas lieu d’être.

Ségolène Royal, candidate à la primaire socialiste, a estimé que François Fillon n’était « pas honnête » sur la retraite en Allemagne, car « en Allemagne, dès que vous avez votre durée de cotisation, quel que soit votre âge, vous pouvez prendre votre retraite. Donc, ce n’est pas honnête, ce qu’a dit François Fillon« . De plus, elle regrette «cette obsession à s’aligner sur le bas au lieu de s’aligner sur le haut, c’est un vrai problème et ça ne peut qu’aggraver la situation de la France»

François Hollande estime que le Premier ministre vient de «révéler le programme de Nicolas Sarkozy» pour la présidentielle de 2012. Selon le favori aux primaires socialistes, « la position de François Fillon est incompréhenssible » et « François Fillon a pris un exemple, l’Allemagne, qui n’est pas le bon et qui laisse penser aux Français que la réforme qui vient d’être votée, finalement, est déjà insuffisant. C’est un aveu terrible qui vient de faire le Premier ministre. »

 

 

 

L’ancien ministre UMP de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a réussi à joindre par téléphone son ami Thierry Gaubert le jour où celui-ci était placé en garde à vue dans le cadre de l’affaire Karachi. 

Des proches de Nicolas Sarkozy qui auraient bénéficié d’un traitement de faveur ? Que nenni ! Brice Hortefeux est juste très chanceux, car il a appelé son ami Thierry Gaubert qui était, sans le savoir, en garder à vue, et celui-ci a pu décroché (puisqu’il avait son téléphone sur lui) sans opposition des policiers. Et pour le code de procédure pénale, on s’asseoir dessus.

C’est Maitre Olivier Morice, avocat des familles des victimes de l’attentat de Karachi, qui a révélé jeudi soir sur Canal + que Brice Hortefeux a été en contact avec Thierry Gaubert. « Cela démontre les méthodes qui sont utilisées par l’Elysée dans ce dossier », avait t-il dit après jugé cette situation « absolument inadmissible et scandaleuse« . (Voir la vidéo)

Brice Hortefeux a essayé de se défendre comme il le pouvait par rapport à cet appel. Il a déclaré à l’AFP : « On m’a dit dimanche que Thierry Gaubert n’allait pas bien. Comme vous le savez, c’est un ami. Je l’ai donc appelé le lendemain pour avoir de ses nouvelles. Je ne savais pas qu’il était en garde à vue. Quand il a décroché, c’est lui qui me l’a dit.[…] Je ne sais pas pourquoi il avait son téléphone avec lui en garde à vue, mais il se trouve qu’il a répondu. C’est la preuve que je n’ai jamais eu accès à aucun élément du dossier » de l’enquête sur l’affaire Karachi « puisque je n’étais pas au courant. »

L’ancien ministre de l’Intérieur assurait qu’il n’avait « jamais eu accès au moindre élément sur cette enquête » et s’il avait « eu accès au procès-verbal [d’Hélène de Yougoslavie, ex-épouse de Thierry Gaubert]« , il aurait « donné des éléments précis dans la conversation. »

Or, il n’a certes pas donné d’éléments précis, mais il a tout de même évoqué Hélène comme étant une « balance« . Selon une retranscription de la conversation téléphonique entre Brice Hortefeux et Thierry Gaubert publiée par Le Monde, l’ancien ministre aurait dit à son ami : « elle balance beaucoup apparemment, Hélène. » Thierry Gaubert aurait répondu : « Qu’est-ce que tu as comme infos là-dessus, toi, parce qu’elle me dit qu’elle dit rien?« . « Ça m’embête de te le dire par téléphone. Il y a beaucoup de choses hein« , assure l’ex-ministre de l’Intérieur.

« Je suis stupéfait que cet appel puisse faire le moindre sujet. Il y a dix jours que toutes ces rumeurs sur les déclarations de Mme Gaubert circulent« , avait-il affirmé. Pour se défendre face à cela, Brice Hortefeux a rétorqué que Le Nouvel Observateur avait déjà publié, avant l’appel, le fait qu’Hélène de Yougoslavie avait parlé aux enquêteurs. Mais, manque de chance, c’est faux. Le témoignage d’Hélène de Yougoslavie n’avait même pas encore été fait.

Et bien on est bien loin de la République irréprochable dont Nicolas Sarkozy se voulait le porte parole…

 

Nicolas Bazire et Thierry Gaubert, deux proches de Nicolas Sarkozy, ont été mis en examen dans le cadre de l’affaire des comptes de campagne de Balladur et de l’attentat de Karachi. L’étau judiciaire se resserre autour du chef de l’Etat.

C’est le juge Renaud van Ruymbeke, magistrat indépendant, qui est en charge de l’affaire et qui enquête sur la campagne présidentielle de Balladur en 1995. Il enquête sur un éventuel financement occulte de cette campagne par le biais de rétrocommissions versées dans le cadre de contrats d’armement, mises en lumière dans l’enquête sur l’attentat de Karachi en 2002.

Le 8 mai 2002, un bus transportant des employés français de la Direction des constructions navales (DCN) avaient fait l’objet d’un attentat. Quatorze personnes dont onze Français sont tués. Al Quaïda avait été accusé, alors qu’en 2009 le juge Marc Trévidic avait découvert un rapport secret de la DCN qui attestait que l’attentat de Karachi aurait été une mesure de rétorsion des Pakistanais pour l’arrêt du versement des commissions promises par la France.

Nicolas Bazire, 54 ans, ancien directeur de campagne d’Édouard Balladur et ami de l’actuel chef de l’État, a été mis en examen mercredi matin pour complicité d’abus de biens sociaux et laissé en liberté sans contrôle judiciaire. Thierry Gaubert, un autre proche de Nicolas Sarkozy, a quant à lui été mis en examen mercredi soir pour recel d’abus de biens sociaux.

La justice se rapproche dangereusement de Nicolas Sarkozy. Et l’Élysée a vivement réagi en dénonçant «calomnie et manipulation politicienne» et en démentant tout lien entre Nicolas Sarkozy et le financement de la campagne d’Édouard Balladur. De plus, l’Elysée a affirmé que Nicolas Sarkozy n’avait «jamais exercé la moindre responsabilité dans le financement de cette campagne», car il n’était que le porte-parole. D’autant plus que dans le dossier, son nom « n’apparaît dans aucun des éléments. »

Pour expliquer simplement l’affaire : Nicolas Bazire aurait entreposé de grosses sommes en espèces dans un coffre-fort dans son bureau, qu’il récupérait via Thierry Gaubert et l’homme d’affaire franco-libanais Takieddine, un intermédiaire dans des contrats d’armement. Bien sur, l’avocat de Nicolas Bazire dément les témoignages expliquant cette version des faits.

En 1994, Ziad Takieddine avait négocié des contrats d’armement, concernant des sous-marins au Pakistan. Ces contrats énormes s’accompagnaient de commissions dans les pays partenaires pour les « intermédiaires », parfois assorties de rétrocommissions qui alimentaient les caisses noires des partis. Bien sur, des commissions étaient promis à certains militaires pakistanais.

L’enquête mené par Renaud van Ruymbeke a mis au jour le versement d’importantes sommes d’argent en espèces sur le compte de campagne, d’un montant de 20 millions de francs. Selon Balladur, l’argent proviendrait de la vente d’objets lors des meetings.

Edouard Balladur devrait être entendu par la Justice sur cette énorme somme d’argent, alors que Nicolas Sarkozy ne sera ni entendu comme témoin ni mis en examen. Même si il est directement désigné par un rapport de la police au Luxembourg remis au juge comme étant l’un des possibles maîtres d’œuvre de circuits financiers au Luxembourg, par lesquels sont passés les commissions du contrat pakistanais, le chef de l’Etat bénéficie de l’immunité présidentielle tant qu’il sera à l’Elysée.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=bkdCiOfWrF0[/youtube]

 

 

 

 

Au moment où le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s’apprête à faire sa demande d’adhésion à l’ONU, les négociations font rage pour tenter de réinstaurer le dialogue entre Israël et la Palestine et empêcher un revers diplomatique.

Le président palestinien Mahmoud Abbas remettra ce vendredi à 11h35 à New York (17h35, heure française) la demande d’adhésion à l’ONU d’un Etat de Palestine au secrétaire général Ban Ki-moon avant de s’adresser à l’Assemblée générale des Nations unies. Alors que les Etats membres se positionnent pour une éventuelle reconnaissance de l’Etat palestinien, Barack Obama a récusé la demande palestinienne, mercredi, à la tribune de l’ONU, la qualifiant de «raccourci» illusoire. Les Etats-Unis opposeront leur veto au Conseil de sécurité si nécessaire. Cette opposition à la demande des palestiniens s’inscrit dans une alliance stratégique avec Israël, malgré le risque pour le gouvernement américain de voir chuter sa crédibilité auprès du monde arabe si le vote était favorable à la Palestine.

Les Palestiniens ont exprimé leur colère et leur écœurement après le discours pro-Israël de Barack Obama mercredi à la tribune de l’ONU. « Quand Obama est entré à la Maison-Blanche, ses idées et ses aspirations nous ont donné de l’espoir. Mais il a montré hier au monde entier que l’Amérique sera toujours aux côtés d’Israël et qu’il n’est pas différent de ses prédécesseurs », a estimé Mohammed Zidane, directeur d’école à Ramallah. Un responsable du ministère palestinien de l’Information Moutawakil Taha a accusé Obama de se conduire « comme un colon israélien ». « Quarante-deux veto américains à l’ONU ont permis à Israël de continuer à imposer l’apartheid dans la région. Le discours d’Obama a démasqué l’Amérique qui prétend soutenir les révolutions arabes », a-t-il commenté.

Par ailleurs, Israël a rejeté ce vendredi la proposition de Nicolas Sarkozy d’accorder un « statut intermédiaire d’Etat observateur » pour la Palestine à l’ONU, en la qualifiant de « fausse bonne idée », a déclaré le porte-parole des Affaires étrangères à l’AFP. « Il s’agit d’une fausse bonne idée car il est impossible de brûler les étapes en accordant un Etat aux Palestiniens quelle que soit son appellation. Un Etat palestinien ne peut résulter que d’un accord avec Israël », a affirmé Yigal Palmor.

Des manifestations sont prévues à l’occasion du discours de Mahmoud Abbas à l’ONU en début de soirée. La police israélienne a été placée en état d’alerte pour vendredi par crainte des violences engendrées par les rassemblements, a annoncé jeudi une source policière. La police a par ailleurs limité l’accès à l’esplanade des Mosquées dans la Vieille ville de Jérusalem, redoutant des troubles à l’issue de la prière, selon cette source.

Obama, lui qui s’engageait personnellement à faire avancer la paix au Proche Orient et ne pas attendre la fin de son mandat pour s’en occuper vient de nous prouver qu’il avait menti. Obama, qui tout au long de ses multiples discours a déclamé la nécessité d’un État palestinien. Au Caire, le 3 juin 2009, Obama déclarait : « La situation pour le peuple palestinien est intolérable. L’Amérique ne tournera pas le dos à l’aspiration légitime du peuple palestinien pour la dignité… et leur propre État ». Nous sommes en septembre 2011 et il finit sa présidence en menaçant d’user de son veto au Conseil de sécurité contre la reconnaissance d’un État palestinien. Il en oublie son souhait de voir cesser la colonisation israélienne. Et maintenant, Obama renvoie Israël et les Palestiniens échafauder une paix invraisemblable que personne ne croit, et surtout pas Mahmoud Abbas qui à 76 ans, lassé, cherche désormais à laisser un héritage à son peuple palestinien. Ce sera la demande de reconnaissance à l’ONU.

 

Dimanche dernier, un jeune adolescent de 14 ans s’est suicidé, suite un harcèlement homophobe de la part d’élèves de son école et d’internautes.

Le corps sans vie de Jamey Rodemayer, originaire de Buffalo dans l’état de New-York, a été retrouvé dimanche 18 Septembre à son domicile.

Épuisé par le harcèlement sans répit depuis plusieurs années, le jeune homme aurait décidé de mettre fin à ses jours. Il faisait aussi l’objet de « cyber-bullying », c’est-à-dire qu’une fois rentrés chez eux, les élèves de son collège continuaient à harceler l’adolescent par le biais d’internet. D’autres internautes s’étaient joints à ce cyber-harcèlement.

Jamey Rodemayer avait posté une vidéo sur le web dans le cadre de la campagne « It Gets Better », le projet de Dan Savage pour pour combattre le suicide chez les jeunes gay et lesbiennes. Il annonçait dans cette vidéo : « Ça ira mieux après, je vous le promets ». Il y expliquait aussi que sa famille et ses proches acceptaient son homosexualité, un comportement aux antipodes de ses camarades de classe qui passaient leur temps à s’acharner contre lui.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=-Pb1CaGMdWk&feature=player_embedded[/youtube]

Malheureusement, les harcèlements ont recommencé en septembre. Et quelques jours avant sa mort, Jamey avait écrit sur son Tumblr « Je continue à me plaindre d’être perpétuellement intimidé à l’école mais personne ne m’écoute« , un message qui sera jonché de commentaires homophones de ses camarades d’école qui l’invitent à en finir.

Il était suivi par un thérapeute et un assistant social, soutenu par sa famille, qui l’aidaient à surmonter les insultes systématiques du genre « Jamey est stupide, gay, gros et il doit mourir ! » mais cela n’aura pas suffi à le préserver. Il a finalement décidé de tirer prématurément sa révérence, laissant Samedi soir sur son blog une citation tirée de la chanson « The Queen » de Lady Gaga : « Ne m’oubliez pas lorsque j’arriverai en pleurs à la porte du paradis ».

 

Regardez un sujet d’Anderson Cooper sur CNN sur l’histoire de Jamey:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=qQwdeJuvcPs&feature=player_embedded#![/youtube]

Les forces du CNT (Conseil national de transition) progressent dans le sud du pays, près de l’oasis de Sebha, l’un des derniers bastions du dirigeant déchu Mouammar Kadhafi. Les combattants pro-CNT harcèlent les soldats loyalistes à Syrte (360 km à l’est de Tripoli) depuis six jours et à Bani Walid (170 km au sud-est de la capitale). Mais les deux fiefs kadhafistes résistent toujours.

A Bani Walid, vaste oasis au relief accidenté, les combattants des nouvelles autorités progressent difficilement, et l’on déplore l’absence d’organisation dans le commandement du CNT. Après une semaine d’assaut contre la ville, les rebelles n’ont enregistré qu’une très petite avancée et doivent faire face à un gros manque de coordination. « Dans les prochains jours, nous aurons une meilleure organisation », affirme le commandant Youssef al-Droubi, posté à 30 km de Bani Walid, alors que les combattants doivent régulièrement se replier, sans pouvoir consolider les positions conquises à l’intérieur de la ville.

Exemple du chaos et de la désorganisation : un combattant pro-CNT tire en l’air tout près de ses camarades mais perd le contrôle de son arme, qui continue à tirer seule, dans tous les sens, obligeant les personnes autour à sauter pour éviter les balles. Ou encore : quatre autres combattants circulent à bord d’un véhicule transportant des roquettes, quand soudain l’une d’elle explose et provoque la mort d’un combattant.

Face au désordre général, les pro-Kadhafi ont réussi mercredi à viser une position des combattants du CNT à une quinzaine de km de la ville. Quatre roquettes de type Grad se sont abattues, obligeant les anti-Kadhafi à reculer dans la confusion. Et malgré l’annonce de la création d’un « centre d’opérations » pour gérer les combats, aucune suite n’est donnée.

Désinformation ? Alors que l’OTAN se dit « pleinement confiante de pouvoir achever sa mission d’ici à trois mois » et assure que la majorité du pays est sous le contrôle du CNT, un journaliste du Nouvel Observateur révèle la véritable nature des informations diffusées dans les médias officiels. Depuis des mois, les journalistes ne faisaient plus leur travail car ils avaient été remplacés par le service de propagande de l’OTAN.

L’Otan réalise ses propres reportages. Ou clips de promotion. C’est selon. Ils sont délivrés gratuitement aux journalistes ayant besoin d’images et d’interview pour illustrer leur couverture du pays. Il suffit de demander les séquences vidéos auprès du service presse de l’Otan ou de les télécharger directement sur des sites relais professionnels destinés aux journalistes et documentalistes. Des images a priori neutres, sans présence de militaire ou de porte-parole de l’Otan.

Deux versions sont disponibles. D’abord celle prête à diffuser avec habillage et récit de l’Otan. L’autre version est délivrée « nue » permettant aux rédactions d’ajouter le commentaire d’un journaliste maison et d’incruster leur logo. L’internaute ou le spectateur ne s’en rendra sans doute jamais compte.

Le système est pratique. Les rédactions accèdent à des contenus gratuits et parfaitement formatés pour la diffusion sans devoir dépêcher de reporters sur place et financer leurs déplacements. Et l’Otan distille discrètement sa communication au détour d’images bien choisies.

Source : Le Nouvel Observateur

Quelques instants avant son exécution, Troy Davis s’est tourné vers la famille de Mark MacPhail, l’officier de police dont il a été accusé du meurtre, et s’est adressé à elle.

« Je veux parler à la famille de Mark MacPhail », a-t-il dit. « Je ne suis pas responsable de ce qui est arrivé cette nuit-là (le 19 août 1989, ndlr). Je n’avais pas d’arme à feu. Je ne suis pas celui qui a pris la vie de votre père, fils ou frère. »

Il a ensuite demandé à sa famille et ses amis de « garder la foi », puis a dit au personnel médical qui était sur le point de le tuer « Que Dieu garde votre âme« , et s’est allongé pour qu’on lui administre  l’injection mortelle. Il a été déclaré mort à 23:08h (heure locale).

Un dernier recours déposé dans la journée devant la Cour suprême des Etats-Unis avait relancé un fol espoir à la dernière minute. La sentence a été suspendue peu avant l’heure prévue à 19h. Après 22 ans dans le couloir de la mort, Troy Davis a passé plus de six heures dans une chambre d’exécution, à attendre son sort.Il a fallu à la Cour suprême plus de quatre heures pour rendre son avis, délai inhabituellement long pour ce genre de cas. A 22h18, ses avocats annoncent que l’appel a été rejeté.

T. Davis, 42 ans, est la 52ème personne exécutée dans l’Etat de Géorgie depuis que la Cour Suprême a réinstauré la peine de mort en 1973. Ses avocats et des milliers de personnes à travers le monde étaient convaincus que c’était un homme innocent qui allait être exécuté. Jusqu’au bout, des centaines de personnes sont restées devant les portes du pénitencier de Jackson, en Georgie (Etats-Unis), voulant croire au miracle. « Nous n’arrivons pas à croire à ce qui arrive », a ajouté Laura Moye, directrice en charge de la peine capitale à Amnesty, « près d’un million de personnes ont appelé à arrêter l’exécution ».

Après l’importante mobilisation qu’avait suscitée sa condamnation à mort, les réactions ne se sont pas fait attendre. A commencer par celle d’Amnesty International. L’ONG a dénoncé ce jeudi «l’exécution lâche et honteuse de Troy Davis» et a appelé «à poursuivre le combat pour l’abolition universelle de la peine de mort». Dans son communiqué, la présidente d’Amnesty International France, Geneviève Garrigos, en est arrivée à la conclusion qu’«aujourd’hui, la Géorgie n’a pas seulement tué Troy Davis, elle a aussi tué la confiance de tous les soutiens de Troy, à travers le monde, dans le système judiciaire aux Etats-Unis».

Certains se sont sentis révoltés d’une telle décision au 21ème siècle. « C’est un scandale, personne ne doit exécuter quelqu’un sans preuve matérielle et uniquement sur la base de témoignages oculaires », avait scandé le révérend Al Sharpton.

« Il y a des gens à Paris, il y a des gens en Afrique, il y a des gens dans le monde entier (qui) vont nous voir le tuer », avait lancé un autre pasteur, Vizion B. Jones. « Ne venez plus jamais en vacances en Géorgie, ne venez plus jamais assister à un match de base-ball ici ».

Devant sa maison, la mère de Mark MacPhail, qui a toujours été convaincue de la culpabilité de Davis, s’adressant aux caméras de télévision, a dit qu’il n’y avait pas de quoi se réjouir. «Ce n’est pas bon pour les deux familles, de souffrir ainsi». Justice a été rendue, a-t-elle tout de même estimé. Pendant ce temps-là, le véritable meurtrier ne sera vraisemblablement jamais puni pour son crime.

 

Zine el-Abidine Ben Ali est en bonne santé et envisage de rentrer en Tunisie !

C’est pas l’intermédiaire de son avocat, Akram Azzouri, quil clame son innocence et déclare vouloir « rentrer au pays, qu’il a servi pendant 50 ans, dès que les conditions seront propices pour ce retour et que la situation sera stabilisée ». 

Ben Ali est la victime. Ben Ali pointe du doigt la « campagne de dénigrement qui nuit terriblement à son image » et son avocat insiste sur le fait qu' »aucun ordre de Ben Ali n’a été donné pour faire tirer sur les manifestants et les conversations téléphoniques entre les ministères de l’Intérieur et de la Défense sont toutes enregistrées », a-t-il déclaré dans une interview à Achark al Awssat, quotidien saoudien. Idem pour le détournement des caisses de l’État, tout est faux assure l’avocat. A preuve, les banques suisses et françaises ne lui ont trouvé aucun numéro de compte bancaire en son nom. Ce qui a été filmé au Palais de Carthage a été effectué 40 jours après son départ, souligne encore l’avocat, par allusion aux armoires pleines de liasses de billets de banques trouvées dans son palais de Sidi Dhrif, près de Sidi Bou Saïd.

C’est un complot ! «Il y a eu un complot contre Ben Ali, actuellement hôte privilégié de l’Arabie saoudite et point à la ligne. Ce complot a été tramé pour l’obliger à quitter immédiatement le pays et le renverser. Mon client dévoilera bientôt à son peuple des secrets avec des détails», souligne l’avocat libanais de Ben Ali. Interrogé sur les accusations portées contre son client, l’avocat de l’ancien président dit qu’il s’agit d’un règlement de compte et en veut à ceux qui ont voulu s’emparer du pouvoir. L’argent et les armes retrouvées dans son palais ?  «Mon client nie toutes ces accusations. En ce qui concerne les armes trouvées, ce sont des fusils offerts par des chefs d’Etat en guise de cadeaux, tout comme les parures en or et diamant qui sont aussi des cadeaux à Leïla Ben Ali. Quant aux lingots d’or volés de la Banque centrale de Tunisie (Bct), c’est une histoire infondée. D’ailleurs, le gouverneur de la Bct a lui-même nié le vol de lingots d’or», plaide Me Azzouri.

Au total, selon le ministre tunisien de la Justice, Lazhar Karoui Chebbi, 18 actions en justice ont déjà été enclenchées contre le président déchu, notamment pour homicides volontaires et usage et trafic de drogues. Le gouvernement est en train de constituer un dossier afin d’obtenir l’extradition de l’ex-président, réfugié avec des membres de sa famille en Arabie Saoudite depuis sa fuite le 14 janvier.

« Ce combat pour mettre fin à la peine de mort n’est pas gagné ou perdu à travers moi. N’arrêtez jamais de lutter pour la justice et nous vaincrons. » 

Devenu symbole international de la lutte contre la peine capitale, Troy Davis, Noir américain de 42 ans, sera exécuté aujourd’hui par injection mortelle à 19h (23h GMT) à la prison de Jackson dans l’Etat de Géorgie.

Les faits. Le condamné a été reconnu coupable du meurtre d’un policier blanc perpétré en 1989, sur un parking à Savannah, en Géorgie, et le jury l’a condamné à mort en 1991. Les zones d’ombres sont nombreuses. L’arme du crime n’a pas été retrouvée. Aucune empreinte digitale ni ADN non plus. Neuf témoins l’avaient désigné coupable, à l’époque. Sept d’entre eux sont revenus sur leurs déclarations.

Son combat pour l’innocence. Depuis vingt ans, Troy Davis crie son innocence. Trois fois déjà, son exécution a été programmée. Trois fois, il a pu obtenir un sursis. La justice a finalement rejeté son dernier recours hier malgré une intense mobilisation internationale. Présenté par ses partisans comme le prototype du Noir condamné à tort, Davis jouit de l’appui de personnalités comme l’ancien président Jimmy Carter, un ancien directeur du FBI, le pape Benoît XVI ou Catherine Ashton, haut-représentant de l’Union européenne. Une pétition a également circulé et a recueilli 600000 signatures,  sans compter les centaines de rassemblements qui ont eu lieu à travers les Etats-Unis.

Un dernier appel. «Tous les personnels chargés des exécutions (médecins, infirmiers et gardiens) doivent rester chez eux demain», exhorte Tanya Greene, en charge de la peine de mort à l’ACLU, l’American civil liberties union. Pour l’association, le refus du comité des grâces de Géorgie d’accorder sa clémence à Troy Davis est «une honte». «C’est extrêmement choquant. Aucun être innocent ne doit être être mis à mort et c’est inconscient et inconstitutionnel de pratiquer une exécution quand, comme c’est le cas pour Troy Davis, il y a des doutes significatifs», plaide l’ACLU.

« Amnesty International exhorte le Comité des Grâces à revenir sur sa décision, insiste Geneviève Garrigos, présidente de la section française. Elle appelle le procureur du District à faire tout ce qui est en son pouvoir afin d’empêcher le processus d’exécution. Mais également les autorités de l’État de Géorgie, ainsi que les autorités fédérales, à demander la commutation de la peine. S’ils n’agissent ni se prononcent, ils endosseront, dès lors sciemment, l’exécution d’un possible innocent. » 

Qu’elle est belle l’Amérique, pays de la liberté et de la démocratie qui veut donner des leçons au monde entier ! Après 20 ans passés dans le couloir de la mort, le doute n’aura donc pas profité à Troy Davis pour qui les juges n’auront fait preuve d’aucune clémence.  Et 20 après, on peut également voir que les condamnations raciales sont toujours d’actualité.

L’Etat de Géorgie a procédé à 51 exécutions depuis le rétablissement de la peine de mort aux Etats-Unis en 1976 et seules sept grâces ont été accordées depuis lors.

Dimanche soir, Claire Chazal a reçu Dominique Strass-Khan dans son JT pour un entretien. Mais au lieu d’interroger réellement DSK, qui s’expliquait pour la première fois, Claire Chazal n’a fait que réciter sa leçon, des questions bien préparées !

Claire Chazal n’a mené aucun signe de virulence lors de l’interview. Journaliste ? Pas du tout, plutôt présentatrice. Et en aucun cas il n’y a eu débat : la présentatrice lisait les questions sans créer de réelle discussion, et DSK débitait son speech ! C’est tout.

L’ex-président du FMI, qui était poursuivi pour 7 chefs d’inculpation aux États-Unis dont tentative de viol puis relaxé, avait annoncé à son retour en France sa volonté de s’expliquer face aux français. Ce que nous attendions, c’était de savoir ce qu’il s’est réellement passé dans la suite 2806 du Sofitel le 14 mai. Nous voulions des révélations sur l’affaire Nafissatou Diollo, une explication détaillée pour comprendre les faits, un éclaircissement sur la relation qu’il a eu avec la femme de chambre,… mais que nenni !

Une connivence ? C’est probable. Claire Chazal est une amie proche d’Anne Sinclair, et ce n’est pas pour rien que DSK a désiré s’exprimer pendant son JT. Il connait personnellement la présentatrice, et celle est connue pour ne pas être très pugnace.

TF1 a essayé de se défendre face aux accusations portées sur le choix du journaliste qui devait interviewer DSK : « Certains d’entre vous semblent nous reprocher d’inviter Dominique Strauss-Kahn au journal du 20 heures, écrit TF1 News. Notre choix est dicté par le seul souci d’information. Dominique Strauss-Kahn a été pendant de longues semaines, depuis le 14 mai, au centre de l’actualité mondiale, il a fait la une de la presse internationale. Dominique Strauss-Kahn depuis son arrestation, son incarcération, son inculpation et le non-lieu prononcé par la justice américaine ne s’est jamais exprimé sur cette affaire, sur les charges qui pesaient contre lui. »

Mais outre cet accord tacite, Claire Chazal a manqué à son devoir de journaliste. Elle devait poser les questions qui dérangent et elle ne l’a pas fait. Bien sur, personne ne s’attendait à la voir mener une interview à la Jean-Michel Aphatie, mais tout de même !

Tout au long de l’entretien, DSK s’est appuyé sur le rapport du procureur Cyrus Vance pour plaider sa cause. Il a affirmé que la relation qu’il a eu avec Nafissatou Diallo n’était pas tarifiée. C’est que Claire Chazal aurait du intervenir pour obtenir plus de détails : que s’est-il passé exactement, qui a fait des avances en premier,  sortait-il de la salle de bain nu comme les tabloïds l’on dit, etc.

Le comble, c’est que l’entretien a dérivé vers d’autres sujets, DSK s’est pu s’exprimer sur l’euro, la crise de la Grèce, les primaires socialistes, son éventuel avenir en politique…

Pour revoir la vidéo de l’entretien, cliquez ici.

 

L’agence Standard & Poor’s a annoncé lundi soir à New York qu’elle avait dégradé la note de crédit souverain à long terme de l’Italie de « A+ » à « A » et de crédit souverain à court terme de « A-1+ » à « A-1 ».

S&P a évoqué un affaiblissement des perspectives de croissance et un niveau plus élevé que prévu de la dette souveraine. Cette décision intervient après l’adoption par le Parlement italien d’un plan d’austérité reposant sur des impôts plus élevés, une réforme des retraites et une réduction des dépenses, visant à réduire ainsi le déficit public de 54,2 milliards d’euros sur trois ans.

Le président du Conseil italien a aussitôt réagi en dénonçant cette décision : « Les appréciations de Standard & Poor’s semblent davantage dictées par des histoires parues dans les journaux que par la réalité et elles semblent avoir été négativement influencées par des considérations politiques », a déclaré Silvio Berlusconi dans un communiqué. Standard and Poor’s est la première agence à dégrader la note de l’Italie, qui n’avait jamais été abaissée depuis le début de la crise de la dette, contrairement à celle des autres pays fragiles de la zone euro.

La perspective de ces notes est « négative », ce qui signifie que Standard & Poor’s envisage encore de les abaisser. Pour l’agence, l’Italie reste dans la catégorie des émetteurs obligataires solides mais susceptibles d’être affectés par des changements de la situation économique.

Le président palestinien a affirmé, vendredi, qu’il présenterait la demande d’adhésion d’un Etat de Palestine à l’ONU pour qu’elle soit soumise au Conseil de sécurité. « Nous allons au Conseil de sécurité », a déclaré M. Abbas devant la direction palestinienne, à Ramallah, en Cisjordanie. « Après mon discours [devant l’Assemblée générale le 23 septembre], je présenterai la demande d’adhésion au secrétaire général afin qu’il la transmette au président du Conseil de sécurité ».

Quels sont les enjeux du vote ? «Si les Palestiniens prennent une telle décision unilatérale, cela signifiera l’annulation de tous les accords, libérera Israël de tous ses engagements et les Palestiniens en porteront l’entière responsabilité», a menacé Danny Ayalon à la radio publique israélienne. Pour Ygal Palmor, porte-parole du ministère israélien des affaires étrangères « un Etat ne peut émerger que d’une négociation directe et d’un accord bilatéral.[…] Une démarche unilatérale à l’ONU n’apportera strictement rien aux Palestiniens. » Selon lui, une « résolution ne changera rien sur le terrain et rendra extrêmement difficile une reprise des pourparlers de paix. » La tension risque donc de s’exacerber entre Israël et la Palestine mais les enjeux ne concernent pas seulement les deux parties.

La position des Etats-Unis. La demande d’adhésion à l’ONU en tant qu’Etat Palestinien risque en effet de détériorer les relations des Etats-Unis avec le monde arabe suite à son opposition. Le président Barack Obama avait d’emblée annoncé qu’il allait mettre son véto à la demande d’adhésion de Mahmoud Abbas, comme il s’y était engagé auprès de son allié israélien. L’administration américaine risque effectivement de perdre le peu de crédibilité qu’elle a dans le Moyen-Orient, et ainsi perdre également de son influence. Pour éviter de devoir faire usage de son droit de veto, Washington fait donc, depuis de nombreuses semaines, des pieds et des mains pour empêcher que le président palestinien ne mette son projet à exécution.

Et le reste du monde ? Si le président palestinien porte le vote devant l’Assemblée générale, il semblerait qu’une large majorité des Etats membres soient en faveur de l’initiative de Mahmoud Abbas. L’UE reste divisée sur la question : l’Allemagne et l’Italie y sont opposées, la Pologne et la Tchéquie continuent de s’aligner sur Washington, l’Espagne y est favorable tandis que la plupart des autres pays membres, dont la Belgique, n’ont pas encore clarifié leur position de manière définitive. Cependant, dans le reste du monde, la Palestine bénéficie de nombreux soutiens, notamment en Amérique du Sud. Le Brésil, l’Argentine, la Bolivie et l’Equateur y sont favorables, étant donné qu’ils ont déjà reconnu l’Etat palestinien dans ses frontières de 1967. Le monde musulman est également unanimement en faveur de la démarche de l’AP, ainsi que la Chine et la Russie qui ont affirmé qu’elles voteraient favorablement.

Quelles seront les conséquences ? Alors que plusieurs membres du gouvernement israélien ont appelé à des mesures de représailles contre les Palestiniens pour protester contre l’initiative qui vise selon eux à accroître l’isolement de l’Etat hébreu, certains élus américains ont, pour leur part, annoncé leur intention de réduire l’aide financière américaine de 500 millions de dollars par an aux Palestiniens. Si l’issue s’avérait favorable à la Palestine, Israël sortirait encore plus isolée sur la scène internationale alors qu’elle connait déjà de graves crises relationnelles dans la région, notamment avec l’Egypte et la Turquie.

Jeudi soir, le Conseil National de Transition a essuyé de lourdes pertes dans les combats les opposants aux pro-Kadhafi dans la ville de Syrte. « Premiers chiffres : 11 martyrs et 34 blessés », a annoncé dans un communiqué le Conseil militaire de Misrata, ville rebelle située au nord-ouest de Syrte.

Jeudi matin, des centaines de pick-up surmontés d’armes lourdes étaient partis de Misrata vers l’est en longeant la côte. Au carrefour d’Abou Qarin, le convoi, de 900 véhicules selon le Conseil militaire , s’était divisé pour encercler Syrte sur trois fronts. « Nos révolutionnaires sont entrés à Syrte aujourd’hui (jeudi) par trois axes principaux », avait affirmé le Conseil. Syrte constitue l’une des dernières poches de résistance du camp pro-Kadhafi.

Les rebelles libyens qui avancaient ce vendredi vers Bani Walid, fief de l’ancien dirigeant Mouammar Kadhafi, ont dû faire face à une vive résistance après deux semaines de siège et se préparaient à attaquer la ville sur plusieurs fronts. L’OTAN continue par ailleurs de bombarder des cibles pro-Kadhafi.

En parlant de l’OTAN et des raisons du conflit en Libye, nombreux sont ceux qui doutent des véritables motivations de l’intervention par les forces occidentales et invoquent des motifs purement financiers, comme le pétrole. Seulement, il y a plus important encore que le pétrole en Libye, il y a l’or. Mouammar Kadhafi avait en effet comme projet de créer une monnaie unique en Afrique, le dinar-or, qui concurrencerait fortement les autres monnaies, y compris l’euro et le dollar… Je vous laisse juger par vous-même en visionnant la vidéo ci-dessous.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=WIeBvCgtl-A[/youtube]

« Je renvoie dans la région dans les prochains jours David Hale (l’émissaire américain pour le Proche-Orient) et (le conseiller spécial du président américain Barack Obama) Dennis Ross », a déclaré mardi la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton lors d’un point de presse.

Les deux diplomates doivent s’entretenir avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas afin de ramener les deux parties aux négociations. Les deux émissaires ont surtout pour mission d’empêcher que les Palestiniens formulent une demande de reconnaissance de leur Etat à l’ONU, comme ils ont prévu de le faire lors de la session annuelle qui se tiendra le 20 septembre.

Etant donné l’échec des négociations et du processus de paix avec Israël, les responsables palestiniens ont annoncé vouloir porter devant l’ONU une demande d’adhésion d’un ETat de Palestine selon les frontières de 1967, avec pour capitale Jérusalem-Est.

Les Etat-Unis ont annoncé, eux, qu’ils opposeraient leur véto à cette démarche. La porte-parole du département d’Etat Victoria Nuland a également ajouté que ce refus s’expliquait du fait que la Palestine est « un État qui ne peut être obtenu que par la négociation. Donc oui, si quelque chose vient à être voté au Conseil de sécurité, les États-Unis opposeront leur veto. »

Les responsables américains travaillent donc activement à faire renoncer les Palestiniens à leur projet. Les Etats-Unis ont d’ailleurs quelques arguments majeurs, comme le fait que le Congrès américain menace de couper les 500 millions de dollars d’aide qu’il verse annuellement à l’Autorité palestinienne. Effectivement, ça fait réfléchir. Mais pour convaincre Mahmoud Abbas, il faudrait «arracher aux Israéliens quelque chose de vraiment significatif pour le faire changer d’avis», estime Aaron Miller, spécialiste de la région au Woodrow Wilson Center. Les Palestiniens apprécieraient surement plus la fin de la colonisation israélienne et la reconnaissance de leurs frontières. En Cisjordanie, les habitants se préparent déjà à des manifestations pacifistes pour accompagner cette « démarche historique » à l’ONU.

Par ailleurs, le président Obama, à l’approche des présidentielles de 2012, n’a aucune envie de se mettre la communauté juive à dos, quitte à s’éloigner du monde arabe. Cette démarche des Palestinien est une « diversion qui ne résoudrait pas le problème », avait affirmé le président américain. Par crainte d’incidents diplomatiques, Obama a souvent évité de batailler avec son allié stratégique israélien à propos de la Palestine mais pour avancer sur le dossier, il va bien falloir prendre des risques.

 

Lundi, à 11h45, une explosion est survenue dans un four du centre de traitement des déchets faiblement radioactifs de Marcoule, faisant un mort et quatre blessés.

Situé sur les bords du Rhône, le site de Marcoule n’est pas une centrale nucléraire. Il s’agit du centre de l’industrie de traitement des déchets radioactifs. Maryse Arditi, pilote du réseau risques industriels à France Nature Environnement (FNE) expliquait que Marcoule « regroupe plusieurs activités, sur différentes communes, qui travaillent toutes au traitement et à la réduction des déchets. […] L’accident s’est produit dans l’usine Centraco, gérée par une filiale d’EDF, Socodei, sur la commune de Codolet. Elle a été ouverte il y a une dizaine d’années. »

L’origine de l’explosion est pour le moment inconnu. Selon Thierry Charles, directeur de la sûreté à l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) joint par Le Monde, « Il peut aussi s’agir d’une fuite d’eau qui a réagi avec le métal en fusion, ou bien d’un déchet contenu dans le métal qui aurait provoqué une réaction. » Mais selon une source gouvernementale, « il semblerait y avoir eu une erreur humaine ».

Un déflagration a eu lieu dans le four, mis en service en 1999, utiliser pour diminuer le volume des déchets radioactifs de faible et très faible activité pour ensuite les conditionner. Deux types de déchets sont traités par le four : incinération des déchets textiles (comme des gants, des combinaisons, ou encore des masques) ou fusion des métaux (vannes, pompes, outils, etc.). Au moment de l’explosion, le four contenait alors 4 tonnes de métaux, dont la radioactivité était de 67 000 becquerels, soit moins de 17 becquerels par kilogramme. Pour Thierry Charles, « c’est une activité radioactive très faible, incomparable avec celle d’un réacteur nucléaire. »

L’explosion a déclenché un feu dans le local contenant le four, mais l’incendie a été rapidement maitrisé. Seul le local qui contenait le four a été touché selon le directeur de l’IRNS : « Le four se trouve dans un local, lui-même contenu dans un bâtiment. Le local a été affecté, mais le bâtiment a gardé son intégrité. Il n’y a donc pas de rejets radioactifs à l’extérieur du bâtiment ».

Le plan d’urgence déclenché a rapidement été désamorcé, puisque l’Autorité de sûreté nucléaire n’a détectée aucune les six balises installées dans la vallée du Rhône. Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a demandé des informations à la France concernant l’explosion, afin de suivre la situation.

Greenpeace a demandé aux autorités une transparence totale et immédiate sur cet accident. Yannick Rousselet, le chargé de campagne nucléaire à Greenpeace France, annonçait hier « qu’il est indispensable que les populations locales soient informées en temps réel sur la situation et sur les éventuels rejets radioactifs. »

Six mois après l’accident nucléaire de Fukushima causé par un séisme, le nucléaire redevient un sujet de débat. Surtout à l’approche des présidentielles…

Contrairement à ce qui est parfois dit, le nucléaire n’est pas une énergie propre, bien au contraire ! Et elle ne peut être une réponse à la crise énergétique à laquelle nous allons devoir faire face.

En France, presque 80 % de l’électricité est produit par le nucléaire, et 17 % de l’énergie est d’origine nucléaire (l’électricité et l’énergie sont deux choses bien distinctes). Face à la crise énergétique et climatique qui s’annonce, augmenter le parc nucléaire n’est pas une bonne solution, puisque cela ne réduirait que de très peu les émissions à effets de serre sans pour autant produire beaucoup plus d’énergie.

Le nucléaire produit aussi énormément de déchets radioactifs, que pour le moment personne n’est capable de « recycler ». La radioactivité étant nocive pour l’environnement et les êtres humains (sauf si vous désirez que vos enfants marchent sur trois jambes), il est plus qu’important de trouver de nouvelles solutions de production d’énergie un peu plus vertes afin de dé-nucléariser notre pays.

N’oublions pas que le nucléaire est aussi un gouffre financier… Et donc pas idéal en temps de crise !

Martine Aubry évoquait lundi matin à Clermont-Ferrand (avant l’explosion à Marcoule), la nécessité de sortir du nucléaire. Dans sa valise de projets, la création de 300 000 emplois d’avenir, dont un quart serait des emplois destinés au « verdissemenet de l’économie. » Dans son discours à Clermont-Ferrand, elle soutient que 7 000 emplois pourraient être créés dès la première année d’investiture pour estimer le bilan thermique de chaque logement en France. Elle a d’ailleurs insisté sur la nécessité de sortir du nucléaire et de développer les énergies alternatives, comme l’éolienne ou le photovoltaïque.

Ce discours tombait à pic puisque quelques dizaines de minutes plus tard, le site de Marcoule devait faire face à l’explosion du four de traitement de déchets nucléaires.

 

 

Dans un nouveau message diffusé sur la chaîne privée Al-Raï, Mouammar Kadhafi fait de nouveau appel au peuple libyen pour ne pas céder à ce qu’il considère comme une « colonisation de leur pays ».

Alors que beaucoup de partisans au régime de Kadhafi quittent le pays, l’ex-dirigeant libyen est toujours en fuite  et plus provocant que jamais. Le quotidien Scotsman rapporte que Mouammar Kadhafi a accusé les rebelles de céder leur souveraineté à l’influence étrangère et les qualifie de traîtres. « Nous ne remettrons pas la Libye au colonialisme, encore une fois, comme les traîtres le veulent. »

La localisation de Mouammar Kadhafi est actuellement toujours incertaine même si les loyalistes à l’ancien régime prétendent qu’il est toujours en Libye. De son côté, Kadhafi a réfuté les propos tenus dans les médias affirmant qu’il s’est enfui au Niger. Il  a affirmé, toujours sur la chaîne Al-Raï, que ces communiqués étaient « des mensonges visant à détruire le moral ».

Par ailleurs, la chaîne privée syrienne Al-Raï, seul média à diffuser les messages de Mouammar Kadhafi, pourrait avoir été rachetée par l’ex-dictateur lui-même pour la somme de 20 millions d’euros. Si l’opérateur français Eutelsat, qui diffuse cette chaîne, se dit dans l’impossibilité de cesser de relayer ses programmes, il a néanmoins invité son distributeur local, Noorsat, à y réfléchir. «Cela supposerait une intrusion à un niveau supérieur au nôtre (…), au niveau politique ou réglementaire», déclare le porte-parole d’Eutelsat.

 

Et en exclusivité, des images de Kadhafi entouré de 2 enfants, apparemment ses petits-fils, le montrant en train de faire sa prière. Voilà pour le côté plus tendre de Mouammar Kadhafi…!

 

Même s’il n’a toujours pas annoncé sa candidature aux élections présidentielles, Jean-Louis Borloo a annoncé dimanche qu’il entrait dans sa « dernière ligne droite » lors de la première université d’été du mouvement Alliance républicaine écologique et sociale (Ares), à la Grande Motte.

Mais qu’attend-il pour se déclarer candidat à la présidentielle ?

Rama Yade a déjà vendu la mèche la semaine dernière, et Hervé Morin annonçait lors de l’université d’été que « chacun est libre d’annoncer sa candidature au moment qu’il juge le plus opportun« . Borloo souhaite donc se présenter.

Mais il y a beaucoup d’enjeux derrière sa candidature.

Jean-Louis Borloo attend probablement que certains candidats se retirent de la compétition (comme Dominique de Villepin, centriste, ou François Bayrou, centre gauche) ou/et que d’autres se joignent à lui (Nicolas Hulot).

Les primaires socialistes qui auront lieu les 9 et 16 octobre donneront aussi un aperçu plus clair des candidats en liste pour les présidentielles : si Martine Aubry (gauche pure) était élue aux primaires socialistes, cela laisserait plus de change à un candidat centriste.

N’oublions pas aussi que le parti Radical est en partie financé par la majorité. Avec de mauvais sondages pour Marine Le Pen, Jean-Louis Borloo peut prononcer sa candidature sans risquer de jouer en défaveur de Nicolas Sarkozy. Or si les sondages de la candidate du FN augmentait à nouveau, l’annonçant en liste au deuxième tour, il est probable que Jean-Louis Borloo laisse la place à Nicolas Sarkozy. Aussi, Sarkozy pourrait lui proposer une alliance, et  lui promettre un poste de Premier ministre par exemple…

Aussi, Borloo tiendrait probablement compte des sondages : si engouement populaire il y a, peut-être qu’il annoncera (enfin) sa candidature.

En tout cas, le mystère qui plane sur l’hypothétique candidature fait parler de Jean-Louis Borloo, mais commence à agacer aussi. En partie Hervé Morin, qui ne peut se lancer dans une candidature si Jean-Louis Borloo est candidat, puisqu’il risque de ne pas faire les 5 % nécessaires pour obtenir le remboursement des frais de candidat à la présidentielle.

Robert Bourgi, deuxième « Monsieur Afrique », accuse Jacques Chirac et son ex-bras droit Dominique de Villepin d’avoir reçu des fonds occultes de dirigeants africains. Les deux hommes politiques ont déclaré qu’ils allaient porté plainte contre l’avocat pour diffamation.

Dimanche dans le Journal du Dimanche, Robert Burgi, avocat d’origine libanaise, a accusé l’ex-président Jacques Chirac et de l’ex-premier ministre Dominique de Villepin d’avoir reçu, selon ses estimations, près de 20 millions de dollars ainsi que des cadeaux de valeurs considérables entre 1995 et 2007 provenant de responsables africains. Ce serait lui qui aurait effectué les opérations et qui aurait remis cet argent aux deux hommes politiques français.

Jacques Chirac et Dominique de Villepin ont démenti les propos de Robert Bourgi, et ont annoncé dimanche qu’ils allaient porter plainte pour diffamation contre l’avocat. Presque tous les pays africains concernés par les accusations de remise de fonds ont aussi nié les faits. Seul Mamadou Koulibaly, l’ex-numéro deux du président déchu Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire), a confirmé ses révélations.

Le deal ? Robert Bourgi explique qu’en échange de l’argent, « la France fermait les yeux sur certaines dérives du pouvoir en Afrique« .

Au lendemain de son interview au JDD, il a aussi affirmé que ses pratiques de remises de fonds occultes existaient déjà au temps de Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand, une information qu’il a obtenu il y a plusieurs années du premier « Monsieur Afrique » Jacques Foccart, le créateur de la « Françafrique« .

Mais pourquoi parler maintenant ?

Lundi, dans une interview sur RFI, il explique pourquoi il passe aux aveux seulement aujourd’hui : « Je me suis décidé à parler parce que ma conscience me taraudait et je me disais qu’il était temps de mettre fin à ces pratiques inacceptables et mettre fin aussi au côté obscur de la Françafrique ».

Toujours dans l’interview de RFI, il justifie ses révélations dans l’objectif d’assainir les relations entre la France et l’Afrique, même si selon lui Nicolas Sarkozy n’a pas continué avec ces pratiques  : « Je veux une France propre. Je veux une relation avec l’Afrique assainie, dans le droit fil de ce que le président de la République a décidé  : la rupture. Il y a une certaine forme de rupture, c’est-à-dire le soutien à des chefs d’Etat qui sont des potentats, et qui sont rejetés par leur peuple, qui n’appliquent aucune des règles de la démocratie. Je veux aider le président dans sa politique de rupture. Ce n’est pas l’homme à encourager les chefs d’État qui restent 30, 35 ans, 40 ans au pouvoir, comme ceux d’ailleurs qui viennent de démentir Robert Bourgi : Blaise Compaoré au Burkina Faso, 30 ans de pouvoir.  Vous savez très bien que les mains sont loin d’être propres ! Obiang Nguema en Guinée équatoriale 35 ou 40 ans de pouvoir… Abdoulaye Wade au Sénégal qui a 87 ans et qui se dit assez jeune pour postuler un autre mandat de 7 ans ? Je dis stop ! Et vous savez ce que je retiens dans tout cela, tous les dons d’Omar Bongo du Gabon, de Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, d’Obiang Nguema, de Wade, tous les démentis importent peu. Le plus important, dans le contexte des relations épouvantables qu’avait la Côte d’Ivoire avec notre pays, c’est que Laurent Gbagbo confirme ce qu’a dit Robert Bourgi. »

Le hic de l’histoire, c’est que ses révélations ne pourront pas être démontrées, puisque que Robert Bourgi n’a rien pour prouver : « Je n’ai aucune preuve, dans ce domaine-là, il n’y a aucune preuve, aucune trace », expliquait-il sur Europe 1.

Manipulations politiques à l’approche des présidentielles ? Robert Bourgi répond que non…

Selon un sondage Ifop pour le JDD paru en septembre 2011, Marine Le Pen,  candidate aux présidentielles, plafonnerait à 18,5 ou 19,5 % des intentions de vote au premier tour. Cette baisse dans les sondages profite un peu à Nicolas Sarkozi, sans lui permettre de détrôner François Hollande et Martine Aubry, largement en tête.

Néanmoins, la prudence est de rigueur dans l’interprétation de ses sondages. En avril, les sondages des intentions de vote pour la candidate du FN avaient montré des signes inquiétants : selon un sondage IFOP/Paris Match/Europe 1, elle aurait recueilli à ce moment là 36 % des voix de l’électorat populaire au premier tour.

Marine Le Pen est restée plutôt discrète durant l’été, et cela a peut-être joué sur les sondages. Il faut cependant attendre que d’autres instituts publient leurs données pour se rendre vraiment compte de la tendance.

Ces scores sont malgré tout bien supérieurs à ceux que son père Jean-Marie Le Pen a pu obtenir lors de la campagne présidentielle de 2002. Marine Le Pen a en effet opté pour une stratégie bien différente de celle de son père : elle cherche à tout de prix à dé-diaboliser le Front National, et n’hésite pas à mettre à la porte les membres qui donnent une image négative au FN.

Mais Marine Le Pen ne baisse pas les bras pour autant. Ses discours sont beaucoup plus light que ceux de son père, et touchent plus de sujets sans se cantonner à l’immigration et la sécurité : économie, domaine social, Union européenne, crise de la dette, affaires étrangères, etc. C’est pour cela qu’il ne faut pas la rayer trop facilement de la liste des candidats potentiels au deuxième tour, même si les sondages en sa faveur ont baissé… Ses discours restent aguicheurs, et séduisent encore beaucoup de personnes. Mais il faut faire attention de bien discerner ces dires de son réel programme politique…

Enfin un gouvernement qui a le culot de prendre position face à Israël, petit protégé et enfant gâté des Etats-Unis !

Vendredi dernier déjà, la Turquie avait décidé d’expulser l’ambassadeur d’Israël à Ankara et de geler les relations militaires, qui étaient pourtant très bonnes il n’y a encore pas si longtemps. La raison ? Sanctionner le refus d’Israël de présenter des excuses officielles pour l’attaque militaire de la « flottille de la liberté » en mai 2010, qui avait fait 9 morts. La Turquie avait aussi sommé Israël d’indemniser les familles des victimes. Bien sur, cela n’a pas été fait !

Jeudi, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau exigé des excuses officielles et l’indemnisation des familles. Il a aussi annoncé que des navires de guerre turcs protègeront désormais les bateaux turcs transportant de l’aide humanitaire en direction de Gaza. « Désormais, nous ne permettrons plus que ces bateaux soient la cible d’attaques de la part d’Israël comme cela a été le cas avec la flottille de la Liberté, car Israël fera alors face à une riposte appropriée« , annonçait-il en entrevue à la chaîne de télévision Al-Jazira.

Les résolutions prises par le Premier ministre turc sont tout à fait normales ! Israël a lancé un raid militaire contre un bateau à visée humanitaire, faisant plusieurs morts ! Et, outre cela, la flottille se trouvait encore dans les eaux internationales lorsqu’elle a été attaquée ! Ces personnes ont été tuées alors qu’elles n’étaient pas encore dans les eaux territoriales de Gaza, contrôlées par Israël ! Après, les versions divergent sur « qui a attaqué qui en premier »… En attendant, les militaires israéliens ont arraisonné les bateaux de la flottille alors qu’ils se trouvaient en haute mer, acte interdit par la Convention des Nations Unis : selon l’article 97.3 « il ne peut être ordonné de saisie ou d’immobilisation du navire, même dans l’exécution d’actes d’instruction, par d’autres autorités que celle de l’État du pavillon ». Et je ne crois pas que les autorités détentrices du pavillon soient israéliennes…

Transposons la situation : les français veulent envoyer un bateau d’aides humanitaires à Cuba (action inconcevable, je sais, mais imaginons). Alors que le bateau se trouve encore dans les eaux internationales, c’est-à-dire sans aller contre l’embargo américain (même si l’embargo n’est plus vraiment appliqué), des militaires américains attaquent et tuent tous les 300 humanitaires français du bateau, sous prétexte qu’ils ont été attaqués en premier. Et le gouvernement français dit alors : « c’est pas grave, on va pas gâcher une amitié politique pour quelques morts! ». Tans pis ? Je crois pas non, parce que votre frère, avec ces idées solidaires à la noix, y a laissé la vie…

Le Premier ministre turc a aussi déclaré qu’il promet de soutenir militaire toute initiative palestinienne visant à briser le blocus imposé par Israël, et se rendra probablement la semaine prochaine à Gaza. La Turquie a par la suite annoncé qu’elle contestera la légalité du blocus israélien de la bande de Gaza devant la Cour internationale de justice de La Haye (CIJ). Et attention à ne pas tout mélanger : ce n’est pas parce que la Turquie n’a pas encore fait le point sur son histoire passée (le génocide arménien) qu’elle ne peut pas contester le blocus israélien de Gaza. La Turquie n’accuse en rien Israël de commettre un génocide, elle remet juste en question la légitimité du blocus israélien.

L’ONU a rendu dernièrement un rapport d’enquête sur le raid militaire israélien de mai 2010 : l’armée israélienne aurait eu recours à une force « excessive et déraisonnable » lors du raid, mais juge légal le blocus naval imposé par Israël contre la bande de Gaza. Pas étonnant, puisque l’ONU n’est que la marionnette des Etats-Unis ! En déclarant que le raid militaire était disproportionné, l’ONU (et les Etats-Unis) tente de calmer les tensions entre la Turquie et Israël, sans pour autant remettre en question le blocus (il le précise clairement d’ailleurs).

Mais le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan est plus intelligent que cela, et il n’a que faire de ce rapport ! Car le raid militaire n’est pas le seul élément dans l’affaire : il a ajouté que « Israël a commencé à proclamer des droits sur les zones économiques exclusives en Méditerranée ». En effet, Israël avait annoncé en juillet qu’il allait présenter aux Nations unies un tracé de sa zone économique exclusive en Méditerranée, où se trouvent des ressources gazières convoitées par le Liban, qui avait rejeté ce tracé. « Mais vous verrez qu’Israël n’aura jamais ces droits car la Turquie, en tant que garant de la République turque du nord de Chypre, a entrepris des mesures dans la région et sera ferme comme elle s’attachera à son droit de contrôler les eaux territoriales dans l’est de la Méditerranée« , renchérit-il.

La Turquie nous donne une leçon en s’opposant ainsi à Israël, et indirectement aux Etats-Unis. Le vent de liberté des révolutions arabes aurait-elle gagné le cœur des turcs ?

Recep Tayyip Erdogan, que la force soit avec toi !

 

10 ans après les attentats contre le World Trade Center, la menace terroriste est toujours présente aux Etats-Unis.

Alors que la date du 11 septembre s’approche à grand pas, la ville de New York se prépare à rendre hommage aux victimes avec pour seul mot d’ordre « sécurité maximale ».

« Le niveau de sécurité dans cette ville fait probablement de New York l’endroit le plus sûr du monde », a déclaré Bloomberg, le maire de New York. « Nous avons 3000 caméras,  des détecteurs de radiations, nous avons des personnes dans une douzaine de villes partout dans le monde dont le rôle est de nous renseigner sur ce qui se passe à l’étranger et quelle réaction nous devons en tirer. »

New York est donc bien préparée à une tentative d’attentat dont la menace est jugée « crédible » selon les responsables américains. Le FBI et le Département de la Sécurité Intérieure ont averti d’un potentiel complot visant à « venger la mort d’Oussama Ben Laden », une décennie après les attaques qui ont coûté la vie à près de 3000 personnes.

Bloomberg a affirmé que New York relève toujours ses mesures de sécurité aux alentours du 11 septembre, mais que la ville était toujours bien protégée.

Eh bien, espérons que ce ne soit qu’un principe de précaution et que la paranoïa ambiante s’estompe avec le temps, même s’il est fort probable que la date du 11 septembre restera encore pour longtemps synonyme de crainte.

Des pluies diluviennes qui s’abattent sur le nord-est des Etats-Unis ont poussé les autorités à ordonner l’évacuation de 100.000 personnes menacées par les inondations, qui ont déjà fait au moins cinq morts, ont indiqué jeudi des responsables américains.

Le président Obama a déclaré jeudi l’état d’urgence dans les états de New York et de Pennsylvanie, permettant ainsi le déblocage de l’aide fédérale.

Les dégâts sont concentrés le long de la rivière Susquehanna dans la ville de Wilkes-Barre et les autres communes qui la longent. Le Service National Météorologique a déclaré que le niveau de la rivière avait augmenté de plus de 10 mètres dans la nuit de jeudi.

Ces intempéries sont provoquées par les restes de la tempête tropicale Lee, rétrogradée en dépression tropicale après avoir touché dimanche les côtes de la Louisiane (sud).

Comme Rose Simko, les 75 000 résidents de Wilkes-Barre et des communautés voisines ont dû quitter les lieux jeudi suite à l’ordre d’évacuation. Alors qu’elle rassemble ses affaires sans sa voiture, elle affirme qu’elle s’attendait à partir, et que « tout est remplaçable, mais la vie ne l’est pas. ».

Les personnes qui n’évacuent pas leur maison risquent de ne pas pouvoir compter sur les secours, a prévenu Stephen Bekenich, directeur des opérations d’urgence du comté de Luzerne.

Ces nouvelles intempéries, provoquées par les restes de tempête tropicale Lee, se produisent alors que la région se remet difficilement du passage la semaine dernière de l’ouragan Irène, qui a causé plus de 10 milliards de dollars de dégâts et causé la mort d’une quarantaine de personnes dans l’est des Etats-Unis.

A un an des élections présidentielles aux Etats-Unis, il est aussi important pour Obama et son gouvernement de gérer ces situations d’urgence le plus efficacement possible, contrairement à son prédécesseur George W. Bush lors de l’ouragan Katrina en 2005.

 

L’effondrement des tours du Wolrd Trade Center, le 11 septembre 2001, a laissé derrière lui un énorme trou béant que l’on surnomme rapidement Ground Zéro. A peine deux ans après les attentats, un concours a été lancé par la Loweer Manhattan Development Corporation, entité publique chargée de la reconstruction. En février 2003, c’est le projet de l’architecte Daniel Libeskind qui est sélectionné.

Intitulé « Fondations de la mémoire », le projet de Daniel Libeskind a pour particularité de laisser les fondations des anciennes Tours Jumelles apparentes. Cet architecte américain veut que le nouveau WTC ne fasse pas oublier la catastrophe tout en regardant vers l’avenir. Le projet initial, de 2003, a été par la suite, révisé et précisé.

Le projet de Tour de la Liberté dessiné par l’architecte David Childs, de l’agence SOm, remplacera celui de Daniel Libeskind. Face à la Statue de la Liberté, haute de 541 mètres, elle dominera la ville dont elle deviendra le nouveau symbole. Elle abritera sur plus de 241 000 m², des bureaux, des restaurants, des espaces de loisir, ainsi que la MTVA (Alliance de Télévision de Manhattan) et offrira également un accès direct au hall de transport. Au sommet, deux « miradors » sous forme de grandes baies vitrées et d’une terrasse, seront placé respectivement à 415 m et 416 m, hauteurs des anciennes Tours Jumelles.

Le Mémorial, élément central du projet, se situera au pied de la Tour de la Liberté. Intitulé « Reflecting Absence » (Reflets d’une absence), il a été dessiné par Michael Arad et Peter Walker. Les deux architectes ont respecté l’idée initiale de Daniel Libesking en laissant apparentes les fondations des Tours Jumelles, qui seront visibles sous les bassins. Sous les deux bassins entourés d’eau, un espace de recueillement accueillera les visiteurs venus rendre hommage aux victimes. La liste des 2749 victimes des attentats y sera inscrite. L’inauguration officielle du Mémorial est prévue le 11 septembre 2011 pour les 10 ans des attaques terroristes, et sera ouvert au public a partir du 12 septembre.

En octobre 2004, les agences Gehry Partners et Snøhetta ont été retenues pour la construction d’un complexe culturel qui accueillera d’importantes institutions artistiques américaines, comme le Centre international de danse Joyce Theater ou encore le Drawing Center (Centre de dessin). Le complexe culturel se composera d’un Centre artistique imaginé par Gehry Partners au pied de la Tour de la Liberté et d’un Centre culturel conçu par Snøetta, entre les deux bassins du Mémorial.

A quelques pas de la place du Mémorial, une nouvelle station centrale de transports remplacera celle construire provisoirement et en urgence, au lendemain des attentats. La construction de la nouvelle gare a commencé en 2005 et est l’œuvre de l’architecte Santiago Calatrava.

La reconstruction du World Trade Center entraîne une revitalisation des quartiers alentours, grâce à la création d’espaces de loisirs, de commerces et d’espaces publics. Le fin des travaux est prévue pour 2013-2014.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=mWZzuCmsgik&feature=related[/youtube]

 

Israël ne présentera pas d’excuses à la Turquie pour son raid contre le ferry turc Mavi Marmara et maintiendra le blocus maritime de la bande de Gaza.

Neuf turcs ont été tués lors de ce raid de la marine israélienne contre une flottille humanitaire, dans les eaux internationales. Exaspérée, la Turquie a adopté la semaine dernière des sanctions contre Israël, à commencer par l’expulsion de l’ambassadeur israélien.

Israël Katz, ministre des Transports, a affirmé à la radio publique israélienne que « Israël défend ses intérêts, et que son gouvernement ne présenteras pas ses excuses ». En ajoutant que, « Israël poursuivra son blocus maritime de la bande de Gaza afin d’empêcher le transfert d’armes aux terroristes du Hamas, le mouvement islamiste palestinien qui contrôle ce territoire. »

Également interrogé à la radio publique, Tzippi Livni, chef du parti centriste Kadima d’opposition, a souligné que la dégradation des relations entre la Turquie et Israël est constante depuis deux ans et demi. Un rapport de force qui envenime et intensifie chaque jour d’avantage les relations entre les deux Etats.
Le ministre israélien de l’Industrie, du Commerce et de l’Emploi, Shalom Simhon, a pour sa part émis l’espoir qu’en ces temps de tempête, les échanges commerciaux serviront de levier pour améliorer les relations bilatérales. Car, le volume des échanges commerciaux est en augmentation constante malgré la crise politique.

 

Fini les rumeurs de fuite au Niger ou au Tchad, Mouammar Kadhafi se trouve en Libye et se porte très bien. C’est ce qu’affirme Michane al Joubouri, patron de la télévision Arrai, seul média encore en contact avec lui.

« Je peux vous dire que j’ai parlé avec Kadhafi très récemment. Il est en Libye, se sent fort, n’a pas peur et espère mourir en combattant contre les occupants ».

Pour entrer en contact avec l’ancien guide il suffirait de lui envoyer un message. « Quand j’ai besoin de lui parler, je lui envoie un message ou c’est lui qui me contacte quand il veut faire passer un message », a confié M. Joubouri. Il ne reste plus aux rebelles qu’à dénicher adresse mail et contact téléphone pour lui demander de se rendre.

 

 

 

 

 

 

 

Ce matin, vers 10h15 heure locale, une bombe a explosé devant le Haute Cour de New Delhi en Inde, faisant au moins 9 morts et 56 blessés.

 

Une centaine de personnes attendait devant le tribunal pour obtenir un laisser-passer au comptoir lorsque la bombe a explosé. « La bombe était apparemment placée dans une mallette près de la réception, à l’une des principales portes du tribunal », a indiqué à la presse un commissaire de police, Dharmendra Kumar.

« Le gouvernement condamne unanimement l’attaque terroriste qui s’est produite aujourd’hui », a déclaré P. Chidambaram dans une déclaration lue devant la chambre basse du parlement. L’attentat n’ayant pas encore été revendiqué, il n’est pas possible d’identifier les auteurs. Le commissaire de police a aussi dénoncé une tentative « d’instaurer la peur et de déstabiliser le pays« . Rappelant l’importance de rester uni dans ce genre de situation, il a présenté ses condoléances aux familles des victimes.

L’Inde fait régulièrement l’objet d’attentats.Le 13 juillet 2011, Bombay avait déjà été la cible d’un triple attentat (26 morts et une centaine de blessés). En mai, une bombe explosait sur le parking de la Haute Cour, ne touchant personne.

Les attentats de Bombay en novembre 2008 reste cependant les plus sanglants, faisant 166 morts. New Delhi avait alors accusé le Laskhar-e-Taïba (LeT), groupe installé au Pakistan, de les avoir perpétrés. Mais depuis, l’Inde a mûri et évite de montrer du doigt le Pakistan à chaque fois qu’un attentat est commis.

L’Inde est très souvent le théâtre d’affrontements religieux. Les attentats terroristes sont attribués trop facilement à des groupes islamiques, comme les Moudjahidines indiens et le LeT. Mais il ne faut pas oublier qu’il existe aussi un terrorisme hindou, réponse nationaliste face aux attentats perpétrés par les islamistes. Depuis que le tabou sur le terrorisme hindous a été levé en 2010 par l’arrestation du chef religieux hindou Swami Aseemanand, toutes les pistes restent ouvertes quand à la résolution des attaques terroristes.

 

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=EDUJl4xn8K0[/youtube]

 

 

Pas de conséquences sanitaires mesurables, pas de procès! (sic) La cour d’appel de Paris a ordonné, ce mercredi 7 septembre, un non-lieu général dans l’enquête sur les possibles retombées de la catastrophe nucléaire en France.

Cette enquête avait été ouverte en 2001 suite à une plainte déposée par l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT) et de la commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad). La juge Marie-Odile Bertella-Geffroy, chargée de l’affaire, s’était concentrée sur la communication des données de radioactivité sur le territoire.

Selon le ministère public, les analyses scientifique du dossier s’accordent pour établir que la catastrophe nucléaire n’a pas eu de conséquences sanitaires mesurable en France, et qu’aucun lien n’a été fait avec les maladies de la thyroïde. Pourtant, un récent rapport d’experts a établi qu’une augmentation importante de la proportion des troubles de la thyroïde a été observé en Corse après l’accident de Tchernobyl.

Seul mis en examen, pour tromperie aggravée, le Pr Pierre Pellerin, ancien patron du Service central de protection contre les rayons ionisants, bénéficie lui aussi d’un non-lieu.

Alors que la catastrophe de Fukushima a relancé les inquiétudes liées à la sécurité nucléaire. Ce verdict, lui, minimise les risques encourus.

 

Dix ans plus tard, les attentats du 11 septembre continuent de faire des victimes. Ces victimes-là sont les secouristes eux-mêmes, pompiers,ambulanciers ou encore policiers new-yorkais, qui sont intervenus le 11 septembre 2001 alors que les tours jumelles  du World Trade Center s’effondraient.

Certains d’entre eux sont maintenant malades, atteints de maladies respiratoires dues aux poussières toxiques des décombres dans lesquelles ils ont inlassablement fouillé. Après le traumatisme du 11 septembre, c’est un combat au quotidien pour ces hommes qui étaient considérés comme des héros par la nation américaine. Mais le pire n’est pas là. En plus de leurs maladies, ces victimes collatérales doivent se battre pour faire reconnaître leurs droits. Allant de l’asthme au cancer, les affections sont multiples et constituent un véritable handicap. Pourtant, le gouvernement américain ne reconnaît pas ces maladies comme étant la conséquence de l’exposition aux poussières toxiques du World Trade Center. Des études ont en effet été menées pour étudier le taux de cancers chez les personnes ayant été sur les lieux des attentats, et les scientifiques n’ont pas décelé de hausse anormale par rapport au reste de la population. Selon des experts indépendants, les hausses sont si petites qu’elles auraient pu être uniquement causées par le hasard.

Etant donné qu’aucun lien n’a été établi entre l’exposition aux poussières des décombres et les cancers (alors que dans certains cas de l’acier a été retrouvé dans les poumons), les personnes atteintes se voient refuser toute prise en charge financière de la maladie. Elles crient au scandale et s’estiment abandonnées par leur pays. La devise « We will never forget » (« Nous n’oublierons jamais ») si chère aux citoyens américains a vite perdu ses promesses…

 

Ca s’est passé le 26 juin dernier à Jackson, capitale du Mississipi. Deryl Dedmon et sept amis, décident, après une soirée arrosée, de partir à la recherche d’une victime à bord de deux voitures, une victime noire. Ce sera James Anderson Craig, un garagiste de 49 ans. Rapidement, les jeunes le rackettent puis se mettent à lui asséner des coups de toutes parts, tout en criant « White power ! ». C’est Deryl Dedmon qui va lui porter le coup fatal en lui roulant littéralement dessus. James Anderson Craig meurt sur le coup.

Ce crime raciste qui a mis toute l’Amérique en émoi nous rappelle la persécution dont a longtemps été victime la communauté afro-américaine, notamment quand le Klu Klux Klan prônait la suprématie de la race blanche sur les autres races. Les vieux démons de l’Amérique refont donc surface, mais au-delà des comportements haineux qui auraient pu s’en suivre, on assiste à des rassemblements sur les lieux du drame où la population demande à ce que « justice soit faite » et que « plus jamais ce type de crime ne puisse être commis ».

Deryl Dedmon, dont le procès se tiendra dans quelques mois, risque la peine à perpétuité, voire la peine de mort pour vols, agression et assassinat.

 

Un important convoi de dizaines de véhicules civils et militaires libyens a été aperçu à Agadez selon plusieurs sources militaires françaises et nigériennes.

Il pourrait s’agir d’une tentative d’exil de Mouammar Kadhafi vers le Burkina Faso qui a proposé d’accueillir le dirigeant libyen et sa famille. Plusieurs de ses proches ont été vus, dont Rhissa Ag Boula, une des figures de proue des deux rébellions touaregs au Niger et très proche de Kadhafi, a affirmé une journaliste d’une radio privée d’Agadez. Le convoi a traversé la frontière nigérienne dans la journée de lundi pour se diriger vers Niamey, la capitale, et rejoindre le Burkina Faso.

Il semble assez étonnant qu’un convoi composé de 200 à 250 véhicules militaires ait pu parcourir une telle distance sans que les forces de l’OTAN ne le remarque. Selon le CNT, la France aurait négocié un arrangement avec Mouammar Kadhafi, alors que ce dernier doit être jugé pour crimes contre l’humanité par la Cour Pénale Internationale.

Selon le porte-parole de Mouammar Kadhafi, Moussa Ibrahim, le « Guide » se trouverait quelque part en Libye, « en excellente santé« , « en un lieu que ne pourront pas atteindre les groupes factieux« . Il a aussi affirmé que les fils du dirigeant libyen renversé « assument leur rôle dans la défense et le sacrifice » pour leur pays.

L’actualité libyenne de ce lundi apporte encore son lot de mauvaises nouvelles. La trêve qui avait été lancée par les rebelles anti-Kadhafi n’a pas abouti et les négociations entre les deux camps restent donc au point mort.

Alors que Mouammar Kadhafi est toujours en fuite, ses partisans continuent à se battre contre les rebelles, retranchés notamment à Bani Walid, un des bastions kadhafistes. Le chef négociateur de la nouvelle autorité (CNT) a déclaré hier soir que les forces loyales à Kadhafi voulaient discuter avec leurs armes, alors que les rebelles venaient désarmés. De cet échec, on peut imaginer qu’une nouvelle attaque des forces anti-Kadhafi est imminente.

Après la découverte effroyable d’une gouvernante de Hannibal Kadhafi, fils du dirigeant libyen, brûlée vive dans leur résidence, ou encore les corps calcinés retrouvés dans la prison d’Abou Selim attribués au pro-Kadhafi, c’est une découverte d’une autre nature qui a été faite dans un bâtiment des services secrets libyens à Tripoli. L’ONG Human Rights Watch a en effet mis la main sur des documents incriminant la CIA et les services secrets britanniques. Ils auraient livré aux autorités libyennes un ancien militant islamiste et opposant au régime de Kadhafi du nom de Abdelhakim Belhaj en 2004. Affirmant avoir été victime de nombreuses tortures par le MI6, Abdelhakim Belhaj réclame désormais des excuses de la part du gouvernement britannique. Ces déclarations risquent d’accroître encore les tensions actuelles en Libye, et même remettre en cause le véritable rôle de l’OTAN dans cette guerre, où les agents des services secrets occidentaux y prennent part activement.

«Il existe un danger de basculement islamiste» en Libye, a déclaré ce vendredi matin Marine Le Pen sur RTL face aux questions d’actualité posées par Jean-Michel Aphatie.

Dès le départ, opposée à l’intervention militaire en Libye, Marine Le Pen craint aujourd’hui qu’il y ait un basculement islamiste au détriment de la liberté du peuple libyen. Pour appuyer cette crainte elle remarque « la présence assez inquiétante d’un certain nombre de djihadistes dans cette rébellion libyenne ».

Elle souligne le nombre de dictatures qui existent dans cette région, comme l’Arabie Saoudite ou le Qatar, et rappelle les dictatures tombées, comme en Tunisie, en Égypte et en Libye. Des dictatures certes, mais laïques. Son inquiétude est, qu’aux portes de l’Europe, ces trois pays basculent dans une dictature islamiste.

« Pour l’instant la démocratie n’est pas mise en place », mais après 42 ans de répression, il faudra un petit temps de démarrage.

 

« Je suis transparent, tellement propre dans mes affaires qu’il n’y a rien qui puisse me gêner. Je ne fais rien qui puisse être considéré comme un délit. On peut dire de moi que je baise, c’est la seule chose que l’on puisse dire. Dans quelques mois je m’en vais pour m’occuper de mes oignons, ailleurs, je m’en vais de ce pays de merde qui me donne envie de vomir« , dit Silvio Berlusconi au cours d’une conversation privée avec Valter Lavitola et rendue publique par l’agence de presse Ansa.

Valter Lavitola se trouve actuellement à l’étranger. Un mandat d’arrêt a été délivré contre lui par la justice italienne. Il est soupçonné d’être l’intermédiaire entre l’homme d’affaire, Giampaolo Tarantini et Il Cavalière, dans une affaire d’extorsion.

Giampaolo Tarantini, arrêté ce jeudi, est impliqué dans le scandale de la prostituée Patrizia D’Addario. Il avait affirmé avoir fait venir des Escort-girls aux fêtes du  Président du Conseil, mais précise-t-il : «Je les présentais comme mes amies et je ne mentionnais pas le fait que parfois je les payais. »

Selon le parquet de Naples, le chef du gouvernement aurait versé 500.000 euros puis des sommes plus faibles chaque mois à Tarantini.  Il aurait été payé pour nier que Silvio Berlusconi était au courant que les jeunes femmes invitées à ces soirées étaient payées pour se prostituer, et,  éviter ainsi un déballage en public d’écoutes téléphoniques considérées « embarrassantes ».  Voilà qui est fait.

 

 

Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, vient d’annoncer que la Turkie a décidé d’expulser l’ambassadeur d’Israël à Ankara et de suspendre tous ses accords militaires avec l’État hébreu.

La Turquie avait annoncé début septembre qu’elle mettrait en œuvre son « plan B » de sanctions contre Israël si ce pays s’obstinait à ne pas s’excuser à la suite du raid israélien contre la flottille « liberté pour Gaza » qui avait coûté la vie à neuf Turcs en 2010.

Les turcs, qui ont qualifié ce raid de crime et de déclaration de guerre, avaient manifesté plusieurs fois leur colère. L’État hébreu quant à lui s’était dit prêt à exprimer ses regrets et à verser des fonds « à titre humanitaire » aux parents des victimes, mais avait refusé de s’excuser pour ne pas exposer ses soldats à des poursuites judiciaires.

 

Un état d’urgence est déclaré sur la côte Est États Unis, des millions de personnes se préparent notamment à New York, à l’arrivée de l’ouragan Irène qui pourrait être très dangereux.

Par anticipation, les autorités des États depuis la Caroline du Nord jusqu’à celui de New York ont donné l’ordre à des dizaines de milliers de personnes de s’éloigner des côtes.

« Il faut que les gens comprennent qu’il n’y a plus beaucoup de temps et qu’il faut être prêts », affirme Craig Fugate, le chef de l’agence fédérale des situations d’urgence, .

Selon le dernier bulletin du Centre américain des ouragans (NHC) de Miami (Floride) l’œil du cyclone se trouvait actuellement au large de la Floride, à 740 kilomètres du cap Hatteras (Caroline du Nord) et progresse à la vitesse de 22 km/h vers le nord,

Les services météorologiques américains, ont déclaré que l’ouragan de niveau 3 devrait frapper la cote Est des Etats Unis ce samedi matin avant de remonter vers New York où « une tempête extrêmement dangereuse » pourrait provoquer une montée des eaux entre 3 à 4 mètres.

Le Nord-Est des Etats Unis est rarement confronté à ce type de dépression et pour préparer la population au pire, le maire de la ville a ordonné jeudi soir l’évacuation de plusieurs hôpitaux et maisons de retraite et invite les New Yorkais à stocker des produits de première nécessité, dans la perspective ou l’ouragan viendrait à frapper la ville dimanche, sans exclure l’évacuation de certaines zones côtières vulnérables à Brooklyn, dans le Queens, à Staten Island et dans le sud de Manhattan.

Selon le gouverneur Luis Fortuno, jusqu’à présent, Irène a fait au moins cinq morts, en Haïti, en République dominicaine et dans le territoire américain de Porto Rico, où les dégâts se montent à plus de 500 millions de dollars, espérons qu’Irène se calme et change de direction.

Quand certaines personnes pensent avoir une bonne étoile on peut largement dire que ce joueur de Loto originaire de l’Hérault en a une qui le suit de très près.

Ce joueur avait une chance sur 363 billions de gagner deux fois dans sa vie.

Son premier gain fut en 1996, il avait gagné à l’époque l’équivalent de  2,8 millions d’euros, et a reçu un nouveau chèque ce mercredi  de 3 001 373,50 euros après avoir gagné au tirage du 27 juillet.

Après avoir contacté l’AFP ce gagnant anonyme a ajouté qu’il jouait toujours les mêmes numéros depuis la création du Loto en 1976 et qu’il était très heureux, mais que ce nouveau gain, qu’il accueille « avec beaucoup de calme et de sérénité », « lui fait moins d’effet que le premier ».

Ce quinquagénaire « dans l’industrie » a raconté qu’il avait investi son premier gain d’avril 1996  dans « des affaires ». Et qu’il a l’intention d’utiliser ce nouveau gain de 3 001 373,50 euros pour « assurer un patrimoine à ses deux enfants ». Il a confié jouer un millier d’euros chaque mois avec des « grilles multiples sur plusieurs grilles différentes ».

Nous pouvons simplement lui souhaiter une bonne continuation.

Incroyable, Mouammar Kadhafi est recherché dans son propre pays contre une récompense de 1,7 million de dollars à laquelle s’ajoutera une offre d’amnistie en cas de besoin et qui sera donné à l’élu qui ramènera la tête du « guide » mort ou vif.

Selon le Conseil national de transition, le territoire libyen est contrôlé à 95% mais la victoire ne sera complète qu’une fois Kadhafi capturé.
De plus pour pimenter les choses, l’imprévisible colonel Kadhafi, va même jusqu’à narguer le CNT dans un message diffusé dans la nuit de mardi, en disant que les rebelles n’ont pu entrer dans son quartier général de Bab al-Aziziya que grâce à «un retrait tactique» de sa part. Et en profite pour appeler ses derniers partisans à «nettoyer Tripoli des rats». Et pour finir il n’hésite pas à raconter comment il s’est «promené incognito» dans les rues de Tripoli,
Autant dire que la bataille de Tripoli, commencée depuis quelques jours, n’est pas près de s’achever ; car, tant que Kadhafi et ses rejetons seront dans le vent, les insurgés se diront qu’ils n’ont qu’une victoire inachevée. Et alors la traque continuera.

Jusqu’à quand, on ne le sait trop, car malgré le pays à ses trousses Kadhafi a réussi à s’évaporer, se transformer en ombre, et en ombre qui parle en plus, mais reste toujours introuvable.

Mais une chose est dès à présent sûre : Kadhafi et la Libye, c’est fini.

Décidément la Lybie et Kadhafi font parler d’eux.

Jusqu’à hier on savait que deux des fils du guide, Mohammed Kadhafi et Seif al-Islam étaient détenus prisonniers par le CNT, mais d’après les infos du CNT, les deux fils de Mouammar Kadhafi se seraient échappés sans plus de précisions.

Seif al-Islam est apparu dans l’hôtel où séjournent des journalistes étrangers arborant le V de la victoire. Dans une brève allocution, celui ci a déclaré que son père était en sécurité à Tripoli en précisant qu’il se moquait du mandat d’arrêt du CPI qui pesait contre lui et que les pro-Kadhafi remporteraient la victoire et que tout allait bien à Tripoli.

Alors que l’actualité Libye en direct relate la fin du régime est annoncée par de nombreux pays, il reste une énigme à résoudre : Mouammar  Kadhafi reste introuvable et ni le CNT ni  les forces de l’OTAN ne sont en mesure de dire avec précision si le leader libyen est toujours en Libye ou pas.

Les amis de DSK soulagés de voir que la justice américaine à la perspective d’abandonner les poursuites contre l’ancien directeur du Fonds monétaire international.

Première bataille remportée ce lundi pour le clan DSK lorsque le procureur Cyrus Vance a demandé au juge l’abandon des poursuites en raison des mensonges reprochés à l’accusatrice, Nafissatou Diallo.

Ce sera donc devant le juge Michael Obus à New York que Dominique Strauss-Kahn va se présenter ce mardi à 11h30 (17h30 en France) avec l’espoir que ce dernier prononcera et confirmera l’abandon des charges pénales à son encontre, plus de trois mois après son arrestation pour tentative de viol.

Même si les poursuites sont abandonnées au pénal, Dominique Strauss-Kahn n’en aura pas encore fini avec la justice aux Etats-Unis.

Indépendante de la procédure pénale, le clan Nafissatou Diallo a déposé une plainte civile pour « agression sadique et violente »visant à obtenir une compensation financière, DSK a  jusqu’au 8 septembre pour se défendre comme il le souhaite avant de débourser si le procès est perdu des dommages et intêrets.

L’ancien ministre des Finances, qui faisait figure de favori pour la primaire socialiste en vue de la présidentielle de 2012, devrait récupérer son passeport et pouvoir quitter les Etats-Unis, même si la procédure civile entamée par Nafissatou Diallo suit son cours aux Etats-Unis, mais l’affaire DSK n’est toujours pas terminée.

PARIS — L’ex-président de l’organisme chapeautant le Consortium de réalisation (CDR) affirme vendredi au Monde avoir reçu en 2007 la « consigne claire » de l’ancienne ministre des Finances Christine Lagarde d’aller à l’arbitrage pour régler l’affaire Tapie-Crédit lyonnais.

La nouvelle directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a appris jeudi qu’elle allait faire l’objet d’une enquête de la commission d’instruction de la Cour de justice de la République (CJR) pour son rôle dans cette procédure de justice privée choisie en 2007 au détriment de la voie judiciaire classique.

Aujourd’hui à la tête du conseil de surveillance de l’aéroport de Bordeaux, Bernard Scemama, indique au Monde avoir été nommé le 15 septembre 2007 à la présidence de l’Etablissement public de financement et de restructuration (EPFR), l’organisme chapeautant le CDR, lequel sera condamné en 2008 à verser 285 millions d’euros (400 millions avec les intérêts) à Bernard Tapie.

« J’ai été reçu dès ma nomination par Stéphane Richard, le directeur du cabinet de la ministre des Finances, Christine Lagarde. Il m’a tout de suite parlé du dossier Tapie et m’a donné une consigne claire: il fallait aller à l’arbitrage », déclare M. Scemama au Monde.

« +C’est la décision du gouvernement+, m’a-t-il dit. Il m’a expliqué que cela faisait des années que cette affaire traînait, et qu’il fallait en finir », poursuit-il, ajoutant que « quand le directeur de cabinet parle, c’est la ministre qui parle ».

Il précise avoir pris ses fonctions à la tête de l’EPFR en octobre, « le jour où le CDR a pris la décision de recourir à l’arbitrage ».

« Le processus était déjà très largement entamé à mon arrivée », dit-il.

Jeudi, l’avocat de Mme Lagarde a tenu à relativiser le rôle de l’ex-ministre dans le choix de la procédure arbitrale.

« Mme Christine Lagarde n’a pas organisé un arbitrage », a déclaré Me Yves Repiquet lors d’une conférence de presse à Paris. « Mme Christine Lagarde s’est bornée à donner instruction à deux administrateurs au sein de l’EPFR (…) de ne pas s’opposer à la décision d’aller en arbitrage prise par le CDR. »

« L’arbitrage était le seul moyen de faire masse de neuf contentieux pendants à l’époque et de les régler définitivement », a-t-il affirmé.

« Parce que après 15 années de procédure (ndlr: dans le litige opposant M. Tapie et le Crédit lyonnais), il y avait neuf contentieux pendants et que vous ne pouvez pas devant des juridictions étatiques joindre ces contentieux », a-t-il fait valoir estimant que « la seule façon c’était cet arbitrage. »

Par AFP

Issue d’une des plus  fortunées familles de Sydney, Madeleine Pulver, 18 ans, fille d’un riche homme d’affaires, était au domicile familial mercredi après-midi lorsqu’un homme masqué s’est approché d’elle pour lui fixer autour du cou un engin présenté comme étant une bombe.

Un cauchemar éveillé pour cette adolescente australienne jusqu’à ce que la police écarte tout danger et établit que l’objet ne contenait pas de matières explosives.

Il aura quand même fallu dix heures d’angoisse pour que les experts de la police arrivent à la libérer de ce « collier », décrit comme « très complexe et sophistiqué » par le responsable de la police.

A ce jour, à part un mot laissé et écrit par le malfaiteur menaçant de faire sauter la bombe si la police était contactée.
Les autorités disposent de plusieurs pistes et veulent interroger, dans les jours à venir, la jeune fille et d’autres personnes.

Une histoire incroyable mais à la fois menaçante qui ressemble à un vrai scénario d’un film américain.

Arriveront-ils à retrouver l’homme masqué ?

Affaire à suivre…

Décidément l’affaire Dominique Strauss-Kahn contre Nafissatou Diallo ne cessera jamais de faire parler d’elle, on se croirait presque dans la maison des secrets. Tous les jours un nouvel élément vient perturber le procès.

En France, à l’étranger, le camp Diallo remue ciel et terre pour donner plus de poids à leurs accusations contre le camp DSK.

Après avoir appelé les éventuelles victimes françaises de l’ancien directeur du FMI à se manifester pour témoigner contre lui,  Nafissatou Diallo et ses avocats ont  lancé un appel à témoins totalement incroyable.
D’après le Parisien : « si des hôtesses [de la compagnie Air France, NDLR] ont le sentiment d’avoir été importunées, gênées, agressées par un comportement inapproprié [venant de Dominique Strauss-Kahn], elles peuvent nous appeler ».

A ce jour, deux témoignages ont déjà été recueillis. Début juillet, DSK se serait emporté avec une hôtesse de la compagnie à Los Angeles, jusqu’à l’intervention d’un cadre pour résonner l’ex-patron du FMI.

Par ailleurs, une lettre anonyme provenant du Canada expose les faits suivants : «La compagnie Air France dispose de quelques centaines de griefs émanant de clients, employés, membres d’équipage à l’encontre de l’homme soupçonné d’avoir abusé de votre cliente Mme Diallo.» Et parce que cela n’était pas suffisant «Par conséquent, il a été décidé que seuls des employés masculins devaient être affectés dans les salons première classe quand ce client voyageait.».

Le camp Diallo qui souhaite «mettre au jour la véritable personnalité de M. Strauss-Kahn» n’est pas près de se calmer.

Mais jusqu’où iront-ils?

 

Poursuivi pour meurtre et corruption. Hosni Moubarak l’ancien président égyptien est notamment accusé d’avoir ordonné aux forces armées de tirer sur les manifestants pendant la répression du mouvement de contestation de janvier et février qui a provoqué sa démission et a fait, selon un bilan officiel, 840 morts.

Agé de 83 ans, il est apparu à son procès ce mercredi 3 Aout 2011 couché sur un brancard derrière les barreaux du box des accusés pour prendre la parole et nier toutes les accusations qui lui sont portées « Je rejette entièrement toutes ces accusations » a t-il déclaré.

Lors de cette première apparition en public de l’ancien dictateur depuis sa démission, le 11 février 2011, plusieurs personnes partagées le banc des accusés à ses cotés, ses deux fils, Alaa et Gamal, jugés pour corruption,  Habib al Adli l’ancien ministre de l’Intérieur , et six anciens responsables du ministère de l’Intérieur.

N’ayant pas encore été condamnés, ils étaient tous vêtus de blanc, comme le veut la coutume égyptienne dans les tribunaux.

La première journée du procès s’est terminée vers 14h et le président du tribunal a renvoyé la date de la prochaine audience au 15 août en annonçant qu’Hosni Moubarak serait désormais hospitalisé dans un centre médical de la banlieue du Caire .

Hosni Moubarak subira t-il le même sort que Saddam Hussein, condamné à mort en 2006 pour crime contre l’humanité ?

Rendez-vous le 15 août…

 

 

C’est avec étonnement que Sherman Pike et son fils ont découvert lors d’une balade sur les bords du Purget Sound dans l’État de Washington une méduse géante échouée sur la plage. Selon les déclarations faites à la chaîne «CNN», le fils fut tellement surpris qu’il aurait d’abord cru voir un alien.

Rassurez vous, même si cette espèce de méduse plus connue sous le nom de « crinière de lion » est impressionnante à voir et qu’elle peut mesurer jusqu’à deux mètres de largeur et avoir des tentacules de 37 mètres de long elle reste cependant inoffensive pour l’homme puisqu’elle n’a qu’un effet urticant, à l’inverse des tentacules des autres méduses.

D’après « The Week », il s’agirait même de la plus grande méduse du monde, avec une centaine de tentacules pour attraper et manger sa proie.

Une histoire incroyable mais qui peu nous soulager si à l’avenir il nous arrive de croiser ce type de méduse…

 

Hege Dalen et Toril Hansen, 2 femmes norvégiennes ont sauvé plus de 40 personnes lors des attentats.

« Nous étions en train de dîner et nous avons entendu les coups de feu et les cris puis vu les jeunes se jeter dans le lac« . Elles étaient tout simplement en train de diner sur l’ile voisine lorsque tout d’un coup elles ont entendu les coups de feu, pris d’un courage incroyable, elles ont tout simplement pris leur bateau pour aller sauver plus de 40 personnes, prenant le risque de perdre la vie.

Elles ont multipliaient les aller-retours pour aller ramener des personnes sur l’autre côté de la rive, jusqu’à en sauver presque 40.Les seuls dommage de cette aventure ne sont que des impactes de balles sur la coque du bateau, en effet le tireur s’étant aperçu de leur acte de bravoure.

On félicite ces 2 jeunes femmes qui ont fait preuve d’un énorme courage .

Ivar Benjamin Oesteboe, un jeune adolescent victime de la tuerie a décidé d’écrire au tueur sur son profil Facebook, il s’adresse à lui avec un grande maturité après avoir vu 5 de ses amis mourir sous ses yeux:

« Nous ne répondons pas au Mal par le Mal comme tu le voulais. Nous combattons le Mal avec le Bien. Et nous vaincrons », « Tu crois peut-être que tu as gagné. En tuant mes amis et mes camarades, tu crois peut-être que tu as détruit le parti travailliste et les gens à travers le monde qui croient en une société multiculturelle », écrit-t-il. « Sache que tu as échoué », « Tu te décris toi-même comme un héros, un chevalier. Tu n’es pas un héros. Mais une chose est sûre, tu as créé des héros. Sur Utoeya, en cette chaude journée de juillet, tu as créé certains des plus grands héros que le monde ait jamais porté, tu as rassemblé toute l’humanité »

Nous espérons que cette lettre lui parviendra

Un homme soupçonné d’être impliqué dans le meurtre des deux touristes françaises en Argentine a été arrêté la nuit dernière.

Un premier suspect a été arrêté dans la nuit de dimanche et à lundi. Il est soupçonné d’avoir un lien avec le meurtre des deux touristes françaises en Argentine. Il serait un habitant de la province de Salta. France Soir raconte que selon la police locale les propos de l’homme seraient « contradictoires ». L’Express rapporte que l’homme travaillerait en tant que guide dans réserve naturelle, endroit où ont été retrouvés les corps des deux jeunes femmes.

Les deux touristes ont été tuées par balles. Le Point explique que l’autopsie confirme une agression sexuelle violente pour les deux victimes. « La police recherche en outre un groupe de quatre touristes argentins et leur guide qui auraient pénétré sur le site où a été commis le crime cinq minutes après les victimes », a annoncé un porte parole des autorités judiciaires de Salta, relayé par le magazine.

Les jeunes femmes étaient élèves de l’Institut des hautes études d’Amérique latine à la Sorbonne. Une cérémonie en leur mémoire doit avoir lieu à la rentrée. Elles étaient considérées comme des « étudiantes brillantes ».

Les familles des victimes ont été reçues par David Douillet, le secrétaire d’État chargé des Français de l’étranger et ont demandé à ce que leur identité ne soit pas révélée, que leur douleur et leur intimité soit « respectée ». Les proches des françaises ont demandé à se rendre en Argentine. Le ministère des affaires étrangères leur fournira « toute l’assistance et l’accompagnement nécessaires ».

Crédit photo : AFP.

Les manifestations en Syrie continuent et l’Etat n’arrête pas de réprimer violemment le mouvement de contestation.

Dimanche des chars de Bachar Al Assad sont entrés dans des villes contestataires, comme Hama et Deir Ezzor. Deux jours avant, des manifestations avaient lieu pour le 17ème vendredi consécutif, l’événement dénonçait le silence de la communauté internationale. Hier, les insurgés ont connu de fortes représailles du gouvernement en place : les militaires ont tiré à la mitrailleuses sur les civils causant plus d’une centaine de mort rien qu’à Hama. Bachar Al Assad a félicité l’armée « patriotique » syrienne à l’origine du massacre, comme le rapporte la Croix. Il a également réaffirmé sa volonté de « faire échouer ce nouvel épisode du complot bien ourdi, qui vise à morceler la Syrie ».

L’Union Européenne a fait savoir que de nouvelles sanctions contre la Syrie allaient être prises. Cinq nouveaux noms de partisans du régime pourraient être ajoutés à la liste des personnes privées de visas et dont les avoirs ont été gelés, selon le Figaro. William Hague le chef de la diplomatie britannique, a réclamé « davantage de pression internationale » sur le régime de Bachar Al Assad. L’Humanité raconte que la Turquie s’est déclarée « profondément déçue » par le comportement de l’armée. Pour Barack Obama, « La Syrie sera un meilleur endroit lorsqu’une transition démocratique se mettra en place ».

La condamnation du régime de Bachar Al Assad est unanime sans que de réelles mesures ne soient prises. Après un engagement comme celui en Lybie, la communauté internationale est bloquée.

Crédit photo : AFP.

Vingt manifestants auraient été tués au cours d’un mouvement de contestation du régime de Bacher Al Assad hier, selon une association.

Lors du 17ème vendredi consécutif de manifestation contre le régime de Bacher Al Assad, vingt civils auraient été tués selon l’organisation syrienne de défense des droits de l’homme Sawasiah, rapporte l’agence Reuters. « Les forces de sécurité poursuivent la répression violente des manifestations pacifiques qui réclament la liberté et la chute du régime, tirant à balles réelles sur la plupart des marchés organisées vendredi en Syrie », déclare l’association dans un communiqué. Les vingt victimes seraient mortes dans diverses régions du pays.

« Votre silence nous tue », « Où êtes-vous, défenseurs de la liberté », « Assez du silence… Votre silence est une balle dans nos poitrines », étaient les slogans des manifestations d’hier. Les insurgés dénoncent le manque de réaction de la communauté internationale face à la situation en Syrie.

À Hama, plus de 500 000 personnes manifestaient dans les rues après la prière. Radio Canada rapporte que le cheikh qui dirigeait les prières « a appelé à la chute du régime, au refus du confessionnalisme et à l’union nationale ». L’Express annonce que selon l’opposition, 1.400 civils ont trouvé la mort depuis le début du mouvement de contestation contre une famille au pouvoir depuis 40 ans.

Près de 3000 personnes auraient disparues. Mediapart relaye le message suivant : « Le fils de Muntaha, âgé de seize ans, a été enlevé lors d’une manifestation pacifique pour la démocratie par les forces de sécurité syriennes. Sa mère a passé les huit dernières semaines à sillonner le pays pour retrouver son fils, bravant les menaces du régime syrien de faire « disparaître » son autre fils si elle poursuivait ses recherches. Notre action d’urgence aujourd’hui peut aider son fils et les milliers d’autres Syriens disparus. »

Crédits photo : Muhammad Hamed/Reuters

Nafissatou Diallo dément les propos qui lui sont prêtés lors d’un entretien avec le détenu en Arizona, à qui elle aurait dit « il a beaucoup d’argent, je sais ce que je fais« .

La présumée victime d’agression sexuelle par Dominique Strauss Kahn, a rencontré le procureur hier pendant près de huit heures. Comme le rapporte le Point, à la sortie de cet entretien Kenneth Thompson a déclaré qu’il a principalement été question des conversations téléphoniques avec le détenu d’Arizona, qu’elle a appelé le jour de l’arrestation de DSK. Lors de ces appels, ils ont parlé en en foulani, un dialecte peul. Nafissatou Diallo conteste la traduction de ses propos.

Selon une première traduction, reprise par le New York Times, Nafissatou Diallo aurait dit « il a beaucoup d’argent, je sais ce que je fais« . La femme de chambre du Sofitel dément avoir dit cela. « Certaines choses ont été mélangées dans cette citation qui a été donnée au New York Times Nous avons écouté cet enregistrement et il montre que la victime n’a jamais prononcé ces mots« , a déclaré l’avocat de l’accusatrice comme le rapporte France 24. Nafissatou Diallo aurait en fait dit : « quelqu’un a essayé de me violer et c’est quelqu’un qui a du pouvoir, un homme important« . Il n’aurait donc jamais été question d’argent. Elle aurait dit « je sais ce que je fais » en parlant de sa volonté de prendre un avocat.

Aujourd’hui à midi (18 heures à Paris), Nafissatou Diallo donnera une conférence de presse dans une église de Brooklyn pour remercier ceux qui la soutiennent. Ce rendez-vous intervient dans le cadres de la nouvelle stratégie de l’accusation, visant à repopulariser Nafissatou Diallo, lui redonner du crédit afin que le procureur n’abandonne pas les charges pesant contre DSK. Cependant cette médiatisation peut être à double tranchant. « C’est le pire qui puisse arriver car plus elle parle, plus elle risque de se contredire, plus elle aide les avocats de Dominique Strauss-Kahn« , explique Me John Di Paola au Figaro.

Crédits photo : AFP/Timothy A. Clary

Les pirates informatiques du groupe Anonymous comptent pirater le manifeste d’Anders Behring Breivik, l’auteur de la tuerie en Norvège. 

Anders Behring Breivik a publié sur internet son manifeste à 12h50 le vendredi 22 juillet, jour où il a posé une bombe dans le centre d’Oslo et tué 68 jeunes sur l’île d’Utoeya. Selon TF1, cet écrit de 1518 pages nommé « 2083 : Une déclaration d’indépendance européenne« , regroupe de la propagande politique, des propos islamophobes, des appels à la violence et au massacre des journalistes et des intelectuels. Il y donne des conseils pour devenir un bon terroriste, ne pas être soupçonné et  mieux véhiculer son message. Il a envoyé par mail son manifeste à 1003 personnes. Parmi eux, 74 français et Tanguy Veys, député belge du parti flamand d’extrême droite l’ont reçu, rapporte le Figaro. Les identités du millier de concernés n’ont pas encore toutes été découvertes.

Le groupe de pirates informatiques Anonymous connu pour son implication politique, a choisi de s’attaquer au manifeste d’Anders Behring Breivik. Anonymous prend le plus couramment pour cible les gouvernements et les entreprises. L’opération baptisée « Unmanifest » a pour but de décrédibiliser l’écrit du tueur. Comme le rapporte TF1, le groupe de pirates a publié ses instructions pour la destruction du vrai contenu, à défaut de ne pouvoir l’effacer à tout jamais d’internet.

« Comme Anders Behring Breivik veut utiliser son horrible action d’avoir tué 76 jeunes pour promouvoir son manifeste de 1518 pages, et grâce à l’aide d’Internet, Anonymous suggère les actions suivantes:
1. Trouvez le manifeste d’Anders Behring Breivik : 2083: Une déclaration d’indépendance européenne
2. Modifiez-le, ajoutez des trucs stupides, enlevez des parties, photoshopez son image, faites ce que vous voulez …
3. Republiez- le partout et dites aux autres personnes que les faux sont des vrais
4. Laissez Anders devenir une plaisanterie, de telle sorte que personne ne le prendra au sérieux
« 

Sur Facebook, des dizaines de pages portant le nom d’Anders Behring Breivik ont été créées pour manifester de la colère et du dégout envers le tueur. Cependant quelques fois on peut lire des commentaires en sa faveur.

La tuerie sur l’île d’Utoya lors d’un meeting de la jeunesse travailliste a fait 68 morts. Le nombre aurait pu être plus élevé sans les héros qui sont venus au secours des victimes.

Le 22 juillet, la Norvège a connu un jour d’horreur. D’abord, un attentat à la bombe en plein cœur d’Oslo a fait 8 morts dans le milieu de l’après midi. Le drame ne s’arrête pas là, en début de soirée un homme armée débarque au milieu d’un meeting politique de la jeunesse travailliste et tue 68 personnes. Cet homme s’appelle Anders Breivik, la Norvège se souviendra de ce nom pendant longtemps. Il est actuellement incarcéré et jugé. Il risque 21 ans de prison.

A côté de l’horreur, on retrouve des actes héroïques. Certains hommes et certaines femmes ont pris leur courage à deux mains et sont venus en aide aux victimes qui tentaient d’échapper au massacre. C’est le cas de Marcel Gleffe, un allemand qui travaille en Norvège depuis deux ans et demi, qui a sauvé entre 20 et 30 personnes. « Les jeunes qui nageaient dans l’eau criaient ‘ne t’approche pas, ne t’approche pas’, d’autres demandaient ‘vous voulez nous tuer ?’ J’ai tout de suite supposé qu’il y avait un lien avec les attaques à Oslo », raconte le héros au Spiegel, relayé par le Nouvel Obs.

RTL.be rapporte l’histoire de Kasper Ilaug, un autre sauveur des rescapés de la tuerie. Il a fait à trois reprises des allers retours en bateau pour ramener des jeunes en sureté. « J’y ai pensé. Au fait que je pouvais être une cible. Mais je n’étais pas le seul« , déclare t-il.  Tsr.ch raconte qu’une femme a sauvé 6 personnes mais ne donne pas son identité. Il y a sûrement bien d’autres héros dont on ne connait pas le nom, qui ont aidé les victimes.

Crédits photo : AFP.

Les rebelles continuent leur combat en Libye et ont décidé de reprendre la ville de Brega, un point stratégique. Vendredi ils ont commencé leur nouvelle offensive et aujourd’hui ils déclarent avoir repris le contrôle du port de la ville.

Les insurgés ont déclaré avoir repris le contrôle du port pétrolier de Brega. L’endroit a été pris et perdu plusieurs fois par les rebelles. La ville est un point d’autant plus stratégique qu’ils ont à présent l’occasion de vendre leur pétrole à la Turquie, selon RFI. Les loyalistes se sont retirés de la ville après avoir miné les installations pétrolières. Un porte parole des rebelles a annoncé que la plupart des partisans de Kadhafi se sont retirés plus à l’ouest et qu’il reste entre 150 et 200 loyalistes dans les murs du site pétrolier. « Leurs approvisionnements en nourriture et en eau sont coupés. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne s’en rendent compte, nous espérons ne pas verser le sang », explique t-il. Les structures pétrolières seront sûrement endommagées par les mines mais la prise de Brega reste une victoire, car il s’agit d’une position plus à l’ouest et donc une avancée géographique des insurgés.

Selon Euronews, au moins 13 rebels ont été tués au cours de l’offensive et 200 d’entre eux ont été blessés. Pendant ce temps, les frappes de l’OTAN continuent à Tripoli et ont récemment encore détruit du matériel militaire. L’AFP a annoncé qu’ une trentaine de pays, dont les Etats-Unis, reconnaissent le Conseil national de transition (CNT) de l’opposition libyenne comme « l’autorité légitime en Libye« , depuis vendredi. Cela renforce le statut diplomatique des insurgés.

« L’heure de la bataille a sonné, préparez-vous pour marcher sur Benghazi, sur Misrata et sur les montagnes de l’Ouest (…) Nous sommes là et nous resterons sur cette terre, je resterai aux côtés de mon peuple jusqu’à la dernière goutte de mon sang« , a déclaré Kadhafi la semaine dernière comme le rapporte France Soir. Malgré ces affirmations il perd des hommes, du matériel et des positions militaires couramment. Les rebelles, même s’ils sont aussi affaiblis, n’abandonnent pas.

Crédits photo : AFP.

Empêtré dans l’affaire d’accusation de viol et d’agression sexuelle, le couple Anne Sinclair-DSK est malmené. Les deux époux, mariés depuis plus de 20 ans, tiendront-ils ?

Ca fait deux mois que l’affaire DSK a éclaté dans les médias, entrainant l’homme politique, et son couple avec Anne Sinclair, dans une spirale négative. Mais Anne Sinclair n’avait pas hésité à tout mettre entre parenthèses pour soutenir son mari. Depuis, elle n’a jamais douté, comme l’affirment des amis proches du couple. Pourtant, un détail a attiré l’attention des médias.

Sur de nombreuses photos, on peut voir qu’Anne Sinclair n’a plus son alliance. Si un proche du couple cité par Le Nouvel Observateur assure que c’est « simplement parce qu’elle a beaucoup maigri », d’autres sautent sur l’occasion pour annoncer une brouille dans le couple, tel celui d’Albert et Charlène de Monaco.

Si une autre amie du couple, toujours dans l’Obs, avoue que « tout, dans leur couple est aujourd’hui à reconstruire », il faut tout de même signaler qu’Anne Sinclair a affirmé qu’elle et DSK avaient « vingt ans à vivre, nous allons les vivre ensemble et éloigner le cauchemar main dans la main. »

Etre trompée, c’est une chose qu’elle semble pouvoir surmonter. Après l’affaire Piroska Nagy, l’employée du FMI avec qui DSK avait eu une relation, elle avait simplement indiqué sur son blog qu’ils s’aimaient « encore comme au premier jour ». Mais s’il y a effectivement eu tentative de viol ?

Dans l’affaire DSK, on savait déjà qu’une relation sexuelle avait bien eu lieu entre l’homme politique et la femme de chambre Nafissatou Diallo. Mais pour la psychothérapeute de cette dernière, il ne fait aucun doute qu’il y eu un viol.

« Le viol a bien eu lieu ». Non, ce n’est pas un tabloïd comme le New York Post qui l’affirme, mais Mariama Diallo, la psychothérapeute de Nafissatou Diallo, dans une interview pour Paris Match. Pour Mariama Diallo, mandatée par l’avocat de la victime présumée pour soutenir sa cliente, Nafissatou Diallo « ne ment pas. Je n’ai absolument aucun doute, elle a dit la vérité. Je connais ce genre de femmes, je viens de la même ethnie, on parle la même langue. Nafissatou n’est pas une prostituée comme j’ai pu le lire dans un tabloïd, car, chez les Peuls, coucher avec un homme hors mariage, c’est s’exclure de la communauté. »

Mariama Diallo est aussi l’une des seules personnes auxquelles Nafissatou Diallo accepte de parler. La psychothérapeute sait donc que sa cliente va « très mal », et elle sait également pourquoi ses différents témoignages peuvent être incohérents : « Quand on subit un traumatisme de cet ordre, on s’emmêle les pinceaux. C’est ce qu’elle a fait. Je ne suis pas sûr qu’elle soit totalement consciente de ce que ça représente pour elle au niveau juridique. »

Cette explication va dans le sens de celle donnée par Susan Xenarios, la directrice du Centre de traitement des victimes de crime (CTVC) qui a entendu Nafissatou Diallo après l’agression présumée. Au cours d’un entretien accordé début juillet au Monde, cette spécialiste des violences sexuelles assurait que l’état de choc dans lequel se trouvait la femme de chambre peut être conforme à celui d’une victime d’agression sexuelle.

A l’inverse, William Taylor, l’un des avocats de Dominique Strauss-Kahn, a affirmé lors d’une conférence de presse que « le dossier médical de l’accusatrice est vide. Il n’y a aucune preuve. Pas de blessure à l’épaule, pas de marques de violences, pas de bleus », balayant ainsi la thèse d’une agression sexuelle. Contrairement à Kenneth Thompson, avocat de la victime présumée, qui expliquait comment DSK avait « d’abord saisi ses seins et commencé à l’attaquer » avant de « saisir son vagin avec tant de force qu’il l’a blessée » et de déchirer les ligaments d’une épaule en la plaquant au sol.

La prochaine audience de DSK devant le juge est prévue le 1er août.

Dans un enregistrement sonore diffusé jeudi à Tripoli, Mouammar Kadhafi a violement insulté Nicolas Sarkozy, le qualifiant de « criminel de guerre » et de « retardé mental ».

Les oreilles de Nicolas Sarkozy devaient siffler hier. Pendant que la France célébrait le 14 juillet – qu’Eva Joly veut supprimer -, Mouammar Kadhafi diffusait un enregistrement sonore à ses partisans réunis à Tripoli, dans lequel il critiquait vivement le Président français.

Dans ce message, le Guide libyen a estimé que « ce Sarkozy est un criminel de guerre qui a entaché l’histoire de la nation française et détruit les rapports de son pays avec la Libye et les pays musulmans », et le dirigeant libyen de glisser : « C’est un retardé mental. » Mouammar Kadhafi se permet ensuite une pointe d’humour à la Marine Le Pen concernant les origines hongroises du chef de l’Etat : « En menant une croisade contre le peuple libyen, il [Nicolas Sarkozy] a entraîné son pays dans une guerre perdue. Celui-là n’est pas Français, il faut que le peuple bannisse ce criminel qui n’est pas français. » Tout ça en hurlant, histoire de bien se faire entendre.

Outre le fait que Nicolas Sarkozy soit qualifié de « criminel de guerre » par un dictateur en lien avec des attentats, notons que ce n’est pas la première fois qu’il est attaqué concernant son état mental. En effet, Marianne avait titré en avril 2010 « Sarko est-il foutu… ou fou tout court ? », un questionnement repris par Fidel Castro en septembre dernier.

Selon un émissaire russe chargé de négocier avec le régime du colonel Mouammar Kadhafi, ce dernier serait prêt à détruire Tripoli en cas de défaite.

Alors que le Parlement français a décidé mercredi de voter le prolongement des opérations françaises en Libye, on a appris que le régime de Mouammar Kadhafi aurait un plan secret: si les rebelles parviennent à prendre Tripoli, siège des forces pro-Kadhafi, le colonel serait prêt à bombarder la capitale libyenne. C’est en tout cas ce qu’assure Mikhal Marguelov, un responsable russe négociant la sortie de crise de la Libye.

Dans un entretien accordé au journal russe Izvestia, cet émissaire assure que « le Premier ministre libyen m’a dit à Tripoli : ‘Si les rebelles prennent la ville, nous la couvrirons de missiles et la feront sauter’. » Et le diplomate de livrer sa conviction : « Je pense que le régime de Kadhafi a bien un plan suicidaire de ce genre. »

En outre, d’après le lieutenant-général Charles Bouchard, commandant des opérations de l’OTAN en Libye, le Guide organise le retrait de certaines de ses troupes en leur demander de détruire des infrastructures telles des raffineries de pétrole. Une politique de la terre brûlée. Le militaire a cependant précisé qu’il n’est pas certain que ces ordres soient suivis.

Crédit photo: Reuters

Cinq soldats français on été tués dans l’Est de l’Afghanistan par un attentat à la bombe ce matin. Quatre autres ont étés blessés.

L’agence de presse Reuters relaye l’annonce de la présidence française de la mort de cinq soldats en Afghanistan ce matin. Un civil afghan a également été tué selon le Figaro. Quatre autres soldats ont été blessés. Cette attaque, la plus meurtrière depuis 2008, grossit le nombre de victimes françaises en Afghanistan depuis 2001. La France compte désormais 69 soldats morts dans ce pays. Le drame intervient le lendemain de la visite de Nicolas Sarkozy où il confirmait le retrait d’un millier d’hommes présents en Afghanistan, en accord avec le calendrier de retrait américain.

Selon le Figaro, le président de la République a dénoncé un lâche assassinat. Il «présente aux familles et à leurs proches ses plus sincères condoléances et s’associe à leur douleur. Il souhaite aux blessés un prompt rétablissement.» Il exprime enfin «la détermination de la France à continuer d’oeuvrer au sein de la Force Internationale d’Assistance à la Sécurité pour rétablir paix et stabilité dans ce pays et contribuer à son développement.» Selon l’Express, l’Assemblée Nationale observera cette après midi une minute de silence à la mémoire des victimes.

Crédits photo : Reuters.

Un pharmacien a été condamné à la prison à vie aux États-Unis pour avoir tué un adolescent de 16 ans qui voulait le cambrioler.

Jerome Ersland, pharmacien de 59 ans, vient d’être condamné à la prison à vie après avoir tué  un adolescent qui tentait de le cambrioler avec un camarade. Pour se défendre, il avait tiré en mai 2009 sur un des deux cambrioleurs et chassé l’autre. En revenant il a tué de cinq balles de plus celui qui était blessé, au lieu d’appeler les secours.

Le pharmacien qui était jusque là sans histoire est devenu un héros pour avoir protégé ses deux autres collègues. Sa condamnation cause actuellement une polémique aux États-Unis. L’avocat de Jerome Ersland a fait savoir qu’ils feraient appel. Les deux complices du vol ont également été condamné à vie.

Le parlement français a dit oui à la poursuite de la guerre en Libye hier soir, alors que le conflit s’éternise plus que prévu.

A 482 voix contre 27, le parlement français a voté en faveur du prolongement des opérations militaires en Libye. Depuis le 19 mars, les milliers de bombardements n’ont toujours pas réussi à déloger Kadhafi, bien qu’il soit affaibli. Plusieurs de ses proches sont morts et il devient de plus en plus difficile pour le colonel de commander ses troupes de Tripoli. « Non seulement il n’y a pas enlisement en Libye, mais il y a progrès« , a assuré Alain Juppé, le ministre des affaires étrangères. François Fillon également défend cette idée : « partout les Libyens libres gagnent du terrain« .

Bien que les parlementaires de l’UMP et du PS soient d’accord – pour une fois – un tel vote était nécessaire à cause du coût des opérations. Avec les 4.400 soldats engagés, dont 800 en métropole, 40 avions de combat, 8 navires et 18 hélicoptères d’attaque (chiffres rapportés par le Parisien), la France débourse d’énormes sommes d’argent pour aider le peuple libyen à se libérer. France Soir souligne que le surcoût de l’opération pour les caisses publiques est estimé à 160 millions d’euros par l’amiral Edouard Guillaud, le chef d’Etat-major des armées.

Les partisans de Nicolas Sarkozy doivent soutenir la prolongation de l’engagement français car la guerre en Libye est une occasion de redorer le blason de sa politique internationale. L’abandon des interventions militaires serait un échec de plus pour le Président de la République. Attention toute fois à la durée du conflit qui pourrait devenir trop impopulaire à la longue. Pour les français qui ont encore du mal à se relever de la crise financière, les opérations en Libye ne sont pas toujours acceptées car comme dit le proverbe, il faut balayer devant chez soi avant de balayer devant chez les autres.

[poll id= »133″]

Crédits photo : AFP.

Mouammar Kadhafi a menacé l’Europe de représailles si l’OTAN ne retirait pas ses troupes en Libye. Une menace prise au sérieux par les Etats-Unis.

A l’occasion d’une grande manifestation de partisans pro-Kadhafi début juillet, le dirigeant libyen a diffusé un message audio dans lequel il menaçait l’Occident, et plus précisément l’Europe, de vengeance si l’OTAN ne retirait pas ses troupes engagées en Libye.

S’adressant à l’Occident depuis un lieu inconnu, il a assuré que les Libyens « sont capables de porter un jour cette bataille en Europe, de prendre pour cible vos foyers, vos bureaux, vos familles, qui deviendraient des objectifs militaires légitimes, comme vous avez pris pour cible nos foyers. » « Nous pouvons décider de vous menacer d’une façon similaire, a-t-il poursuivi. Si nous le décidons, nous sommes capables d’aller en Europe comme des grillons, comme des abeilles. Nous vous conseillons de vous retirer avant de subir un désastre. »

Mark Toner, porte-parole du département d’Etat américain, a affirmé que les Etats-Unis prenaient ses menaces au sérieux car le gouvernement de Kadhafi a déjà été impliqué dans des évènements similaires. Autrefois proche de groupes relativement terroristes, le régime du Guide libyen est accusé d’avoir commis, notamment, un attentat à la bombe à Berlin en 1986 et d’avoir fait exploser un avion de la Pan Am en 1988, tuant 270 passagers. La Libye a d’ailleurs reconnu sa responsabilité dans cet attentat.

Il n’existerait cependant pas de renseignements indiquant que la Libye, occupée avec les rebelles, préparerait une attaque en Europe. « Il est évident que cet individu est capable de mettre à exécution ce genre de menaces et c’est cela qui le rend si dangereux, mais c’est aussi quelqu’un qui a tendance à faire dans l’exagération », a nuancé Mark Toner.

Les ambassades de France et des États-Unis ont été attaquées aujourd’hui par les partisans du régime de Bachar Al Assad. Les assaillants ont été repoussés à coup de balles réelles.

Le Quai d’Orsay affirme que les manifestants pro Al Assad n’ont pas réussi à entrer dans l’ambassade de France en Syrie. Celle des États-Unis a été envahie mais les lieux ont été libérés. Ces évènements arrivent trois jours seulement après la visite des ambassadeurs français et américains pour montrer leur soutien aux insurgés. Le gouvernement syrien avait alors accusé les États-Unis et la France de vouloir attiser les contestations contre le régime en place. Une porte parole américaine avait réagit : « la raison de cette visite était de manifester de la solidarité avec le droit du peuple syrien de manifester pacifiquement« . La réponse ne semble pas avoir plu aux partisans du régime d’Al Assad qui voient plutôt dans ces déplacements une ingérence des deux pays.

Les gardes du lieu de la diplomatie française ont tiré à balles réelles pour repousser les assaillants. L’agence Reuters rapporte qu’un responsable américain a jugé que la réaction des autorités syriennes avait été « lente et insuffisante« . Samedi Soir, des manifestations « marquées par des outrages contre les emblèmes de la République : drapeaux français brûlés et nombreuses dégradations (jets de projectiles dans l’enceinte, destruction de véhicules), sans que les forces de l’ordre et de sécurité syriennes se soient le moins du monde mobilisées pour empêcher ces actes inqualifiables« , avaient eu lieu selon le ministère des affaires étrangères raconte  TF1. La France soupçonne le gouvernement syrien d’être à l’origine de cette manifestation en représailles au déplacement des ambassadeurs. Pour le porte parole du Quai d’Orsay « le hasard n’avait pas grand-chose à faire » dans ces manifestations, rapporte le Figaro.

L’ambassadrice de Syrie en France a été convoquée pour protester « vigoureusement » contre des dégradations faites à l’ambassade. « On convoque assez rarement des ambassadeurs étrangers dans cette maison et lorsque c’est le cas, c’est qu’il y a véritablement un soucis« , a annoncé Bernard Valéro, le porte parole du Quai d’Orsay sur BFM TV.

Depuis mi-mars les manifestations ne faiblissent pas, les militaires désertent le pays pour ne plus tuer de civils, le nombre de morts et de blessés ne cesse d’augmenter. La population a soif de liberté et le gouvernement soif de pouvoir, dans ce cas là les accords et compromis sont souvent impossibles. Au pouvoir depuis plus de 40 ans, les Al Assad ne veulent pas céder leur place à la démocratie. Le printemps arabe n’est pas terminé.

Crédits photo : AFP.

Selon le New York Times, Dominique Strauss-Kahn aurait invité deux employées du Sofitel de Manhattan à le rejoindre dans sa suite la nuit précédant son arrestation. En outre, l’ancien patron du FMI aurait été filmé avec une femme qui ne travaille pas à l’hôtel.

Une semaine après les révélations du New York Times décrivant les différents mensonges de Nafissatou Diallo, le journal américain récidive en dévoilant de nouveaux éléments concernant l’affaire DSK.

Ainsi, dans la nuit du 13 au 14 mai, soit la nuit précédant son arrestation, DSK aurait invité, séparément (la précision est importante), deux employées du Sofitel de Manhattan à le rejoindre dans sa suite. C’est en tout cas ce qu’ont affirmé les deux concernées à la police, selon le NYT.

Le quotidien ajoute que, cette même nuit, l’homme politique a été filmé par une caméra du Sofitel en train de « monter dans un ascenseur vers 1h20 avec une femme qui ne travaillait pas à l’hôtel. » La demoiselle a pu être identifiée mais a « refusé de répondre aux questions des enquêteurs », poursuit le New York Times citant une source policière anonyme. Une chose est sûre, pour le NYT, c’est que DSK a commandé un petit-déjeuner pour une seule personne le lendemain matin à 9h24. Quelques heures plus tard, il était arrêté par les policier dans l’avion qui le ramenait à Paris.

Même s’ils ne concernent pas directement l’affaire de tentative de viol et d’agressions sexuelles, ces derniers éléments sont toutefois troublants concernant la personnalité de DSK. Comme l’a assuré mercredi Cyrus Vance, le procureur de New York, l’enquête continue.

Depuis que les mensonges de Nafissatou Diallo ont été révélés dans la presse, l’affaire DSK a pris un tournant, notamment dans l’état d’esprit dans lequel doit se trouver Anne Sinclair. Maintenant que l’avenir de Dominique Strauss-Kahn semble s’éclaircir, elle préparerait sa vengeance contre ceux qui les ont critiqués elle et son mari.

Anne Sinclair, le retour. Après avoir subi toutes les critiques faites à l’encontre de son mari, la journaliste Anne Sinclair préparerait sa vengeance contre, comme elle l’aurait dit à ses proches, « ceux qui nous ont craché à la gueule. »

Selon Renaud Revel (photo), l’un des auteurs du livre Madame DSK, un destin brisé qui sort mercredi prochain, la femme de Strauss-Kahn depuis plus de 20 ans préparerait sa vengeance. Invité sur RTL jeudi matin, le journaliste de L’Express confesse : « Je sais dans quel état d’esprit, elle est aujourd’hui, c’est une femme en colère, en colère contre la terre entière, c’est quelqu’un qui est entrain de régler ses comptes. » Selon lui, « elle a dressé une liste de gens qui lui ont manqué, qui ont manqué au couple DSK-Sinclair. A la fois des journalistes, des amis proches, et les hommes politiques bien sûr. […] C’est elle qui tient cette liste noire.»

L’écrivain va plus loin en donnant des noms : « Ca va de Martine Aubry à Jean-François Kahn, de François Hollande à des amis très proches. […] L’heure est à la vengeance. »

L’intégralité de l’entretien de Renaud Revel en vidéo:

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xjrv2c_renaud-revel-journaliste-a-l-express-invite-de-rtl-7-juillet-2011_news#from=embediframe&start=366[/dailymotion]

Les médias annoncent depuis une semaine que les charges contre Dominique Strauss-Kahn seront bientôt abandonnées et que Kenneth Thompson, l’avocat de la victime présumée, devra jeter l’éponge. Pourtant, c’est tout le contraire qui se passe : le procureur de New York poursuit l’enquête, et Kenneth Thompson ne lâche rien.

Malgré les incohérences des déclarations de Nafissatou Diallo, révélées la semaine dernière par le New York Times, l’affaire DSK ne sera pas enterrée de sitôt. Alors que Benjamin Brafman, l’un des deux avocats de l’ancien patron du FMI, rencontrait hier le procureur de New York Cyrus Vance, Kenneth Thompson (photo), l’avocat de la victime présumée, accordait une interview au Parisien. La conclusion des deux rendez-vous est que l’enquête se poursuivra coûte que coûte.

On le pensait abattu, il est en fait plus déterminé que jamais. Kenneth Thompson, l’avocat de Nafissatou Diallo, campe sur ses positions : dans un entretien accordé hier matin au Parisien, l’avocat a répété qu’il fera « tout pour aller devant un grand jury. On en a les moyens. Les preuves irréfutables, c’est l’ADN, et elles ne manquent pas. » « Je peux vous dire qu’on a bien retrouvé des traces ADN sur la victime, explique-t-il, mais je ne peux vous dire où. » Avant d’assurer que sa cliente « a des lésions intimes, ses collants ont été déchirés et elle porte une blessure à l’épaule qui correspond à ce qu’elle dit. »

En fin d’après-midi, Benjamin Brafman et Cyrus Vance tenaient « une réunion constructive », selon les propres mots de l’avocat de DSK. Le procureur de NY, fragilisé par les nombreuses erreurs de l’enquête, n’est plus en position de force face à la défense de l’accusé. C’est pourquoi les médias étaient persuadés que le procureur allait abandonner les charges pensant sur l’homme politique. Que nenni ! Cyrus Vance a annoncé que l’enquête allait se poursuivre, que les charges étaient maintenues, et qu’il restait à la tête de cette affaire. Une manière de répondre à Kenneth Thompson qui lui avait envoyé une lettre pour lui demander de se retirer de l’affaire en nommant un procureur spécial, accusant le procureur d’être à l’origine des récentes fuites dans la presse :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=oKNG4BfExF8[/youtube]

Cyrus Vance pourrait toutefois proposer l’abandon des charges les plus graves si et seulement si DSK plaide coupable pour les moins graves, comme la séquestration. A l’heure actuelle, où le témoignage de la femme de chambre est critiqué, la défense n’aurait aucun intérêt à accepter ce deal. Sauf si…

Sauf si les différentes expertises ne laissent plus de doutes à la thèse de l’agression sexuelle et de la tentative de viol, alors que la thèse défendue pour le moment par les avocats de DSK est le rapport sexuel consenti. Après que l’analyse des cartes magnétiques correspond à la version initiale des faits donnée par Nafissatou Diallo, c’est le rapport de l’hôpital qui a accueilli la victime après les faits présumés qui semble confirmer les accusations de la plaignante. Hier, Le Monde a obtenu un entretien exclusif avec Susan Xenarios, la directrice du Centre de traitement des victimes de crime (CTVC) qui a entendu Nafissatou Diallo après l’agression : la spécialiste des violences sexuelles est formelle, l’état de choc de la femme de chambre peut être conforme à celui d’une victime d’agression sexuelle.

Des éléments qui relancent une affaire que l’on croyait sur le point d’être terminée. La prochaine audience de DSK, le 18 juillet, est maintenue, et c’est à ce moment-là qu’on devrait en savoir plus.

Crédit photo: CORRIGAN / AFP

Quasiment trois mois après son arrestation, Laurent Gbagbo n’a toujours pas été jugé. La faute au « flou juridique » qui entoure l’ancien président ivoirien. Un ancien responsable du régime Gbagbo s’est également dit prêt à comparaitre si Alassane Ouattara était également jugé.

Depuis qu’il a été contraint de laisser le pouvoir début avril à son rival Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo attend son jugement. Seulement, si une quinzaine de ses anciens ministres a déjà été inculpée, son cas est plus problématique : s’il est jugé pour les crimes commis par son armée, alors Alassane Ouattara devra l’être également. Car, ne l’oublions pas, les forces rebelles du président Ouattara ont commis tout autant de massacres que celles de Gbagbo.

Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité de l’ONU, les avocats français de Laurent Gbagbo – Me Lucie Bourthoumieux, Roland Dumas, Jacques Vergès et Marcel Ceccaldi – ont ainsi dénoncé le « flou juridique » qui entoure leur client et ses proches, ainsi que « l’arbitraire » qui règne en Côte d’Ivoire. La brochette d’avocats dénonce une « application illégale » de la résolution 1975 adoptée le 30 mars par le Conseil de sécurité, exigeant le départ de Laurent Gbagbo et soutenant les forces de l’ONU en Côte d’Ivoire. Seulement, « aucune disposition de cette résolution n’autorise ni la remise du président Gbagbo entre les mains de l’autre partie au conflit ni la privation des droits humains les plus fondamentaux », assurent-ils.

Or, depuis son arrestation le 11 avril après quatre mois de conflit, Laurent Gbagbo est en résidence surveillée à Korhogo, privé de tout contact avec l’extérieur. Ses avocats estiment aussi que Laurent Gbagbo est « victime d’un enlèvement, d’une séquestration et d’une détention arbitraire », puisque, selon eux, le décret de mise en résidence surveillée « n’existe pas. »

Toujours est-il que la justice ivoirienne semble être à « deux vitesses », comme le dit Charles Blé Goudé, responsable du régime de Laurent Gbagbo. Cet ancien ministre, en exil au Ghana ou au Bénin, est visé par un mandat d’arrêt international. Il s’est dit, au cours d’une interview à RFI, « prêt à comparaitre » si et seulement si Alassane Ouattara et Guillaume Soro, son premier ministre, étaient également jugés.

La justice ivoirienne a rappelé qu’elle poursuivait ses investigations, concernant notamment les « crimes de sang » commis durant la crise postélectorale, avant l’éventuel jugement. De son côté, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a souhaité ouvrir une enquête sur les crimes contre l’humanité et crimes de guerre dont sont accusés les camps Gbagbo et Ouattara.

Si jugement il y a, d’un camp comme d’un autre, cela ne devrait pas intervenir avant plusieurs années.

L’information est affolante : les autorités américaines ont mis en garde les compagnies aériennes concernant l’emploi par les terroristes de nouveaux types de bombes. Des bombes qu’ils se feraient implanter sous la peau, compliquant leur détection.

Les terroristes kamikazes pourraient se faire implanter des bombes sous la peau. C’est ce que les autorités américaines ont expliqué à leurs compagnies aériennes ainsi qu’à d’autres pays. Une telle technique permettrait d’avoir plus de chance de passer les contrôles aux aéroports car, selon le quotidien Los Angeles Times  qui cite plusieurs experts, « les scanners en service à l’heure actuelle peuvent ne pas détecter les bombes implantées sous la peau. » La Maison Blanche, si elle a souhaité mettre en garde les compagnies, nuance en assurant qu’il n’y a pas de « danger imminent »

Les mesures de contrôles des voyageurs devraient donc être renforcées, et on pourrait voir la multiplication des « prélèvements sur la peau à l’aide de cotons-tiges pour détecter toute trace d’explosif », explique le quotidien états-unien. Notons que ces tests de contrôle existent déjà mais sont occasionnels.

Reste à savoir si les terroristes sont prêts à subir l’opération lourde que ce dispositif implique. Et quels dégâts pourraient infliger une telle bombe humaine.

Les rebelles libyens lançaient ce mercredi une double offensive en direction de Tripoli. Après des heures de combats, ils ont pris le contrôle de deux villages et ne se situent qu’à une cinquantaine de kilomètres de la capitale.

Selon les agences de presse Reuters et AFP, les rebelles libyens ont lancé une double offensive en direction de Tripoli ce mercredi 6 juillet. Une opération assez victorieuse puisqu’après six heures de combats, les insurgés ont réussi à prendre le contrôle du village d’Al Kaoualich ainsi que le hameau de Goualich, situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de la capitale. Parallèlement, l’opération menée à l’est de Tripoli aurait permis aux rebelles de progresser de 20km, restant encore à 200km de la ville.

Dans le sud, les opposants au régime libyen du colonel Kadhafi – aidés de l’Otan – ont repoussé l’armée gouvernementale et fait quelques prisonniers. Selon l’AFP, certains soldats viendraient du Ghana et du Mali. Reuters assure qu’un médecin a déclaré que seuls sept ou huit rebelles avaient été légèrement blessés et qu’il n’y avait pas eu de mort. Pour ce qui concerne l’offensive de l’est, trois insurgés auraient été tués 53 blessés. Parmi eux figurerait un ancien colonel de l’armée de l’air qui avait déserté le régime de Kadhafi et rejoint les opposants.

Le village d’Al Kaoualich est un point stratégique car il mène à Garian, ville située sur la grande route qui conduit au nord de Tripoli. Maintenant, les rebelles cherchent à reprendre Bir Al-Ghanam, autre carrefour stratégique au sud de Tripoli, ainsi que la ville de Gharyane, où se trouvent les garnisons de l’armée. Enfin, l’ultime objectif de l’insurrection est évidemment Tripoli, capitale de la Libye et du régime.

Pendant ce temps, l’Otan intensifie ses bombardements dans l’ouest du pays.

Crédit photo:  Roberto Schmidt/ AFP

C’est ce mercredi que l’un des avocats de Dominique Strauss-Kahn rencontre le procureur de New York, une réunion qui pourrait aboutir à un abandon complet des charges qui pèse contre l’ancien directeur général du FMI. Pendant ce temps, pour riposter à des accusations qu’elle estime mensongères, Nafissatou Diallo attaque le New York Post.

Attention, il ne faut pas confondre le New York Times et le New York Post. Le premier, très sérieux, a révélé les nombreux mensonges de Nafissatou Diallo la semaine dernière. Le deuxième, tabloïd américain, annonçait que la victime présumée était en réalité une prostituée (photo), ce qui aurait expliqué son train de vie bien supérieur à ses revenus. Alors que l’on saura bientôt si les charges contre DSK sont abandonnées, ce qu’annoncent les médias, Nafissatou Diallo poursuit le New York Post et cinq de ses journalistes pour diffamation.

Kenneth Thomson, l’avocat de la femme de chambre a déposé plainte mardi  juillet. Elle accuse le New York Post d’avoir publié entre le 2 et le 4 juillet, plusieurs articles présentant ND comme une prostituée. Le tabloïd écrivait en effet que la plaignante « effectuait un double service en tant que prostituée en récoltant de l’argent liquide auprès de clients masculins. » Allant encore plus loin dans le sensationnel, le Post affirmait dimanche que Naffissatou Diallo « continuait de se livrer à la prostitution dans un hôtel de Brooklyn où elle était mise à l’abri par le parquet. » Pour Kenneth Thomson, les articles chocs du NYP sont une « tentative apparemment désespérée de relancer des ventes en chute libre. »

L’avocat de la Guinéenne a d’ailleurs rappelé qu’il n’allait rien lâcher : « Laissez-moi vous redire une chose. La victime au Sofitel a été agressée sexuellement par Dominique Strauss-Kahn. C’est ce qu’elle soutient depuis le premier jour. Elle ne change pas ses propos. Elle souhaite toujours dire au monde ce qu’il s’est passé dans cet hôtel. »

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=gKkid7K_O1Y[/youtube]

DSK étant passé du statut de probable violeur à celui de probable victime, Anne Sinclair laisse éclater des sentiments qu’elle gardait depuis le depuis le début de l’affaire DSK. Celle qui a toujours été aux côtés de son mari semble plus que jamais résolue à l’aider à prouver son innocence.

Depuis l’arrestation de DSK et le début de l’affaire éponyme, Anne Sinclair ne s’est jamais exprimée dans les médias et a toujours soutenu son mari quoi qu’il arrive, même lorsque l’espoir était au plus bas. Mais suite au retournement de situation entièrement inattendu de la semaine dernière, Anne Sinclair semble soulagée.

Elle qui avait avoué le 19 mai n’avoir « pas de doute sur le fond » de l’affaire tout en étant « très inquiète quand même » a enfin repris une totale confiance : dans un portrait que lui consacre Le Nouvel Observateur, on apprend qu’elle envoie des SMS très significatifs depuis les révélations du New York Times. Ainsi, à des proches, elle aurait dit « On a eu raison de ne pas douter ! », ou encore « N’oublions pas tous ceux qui nous ont craché à la gueule. »

Selon Le Nouvel Obs, celle qui est mariée depuis 20 ans à DSK prendra sa revanche : « Elle lit tout, entend tout. Elle n’oubliera ni les déballages de ceux qui prétendent savoir, ni les conclusions d’éditorialistes trop hâtifs. » Elle a souvent pris des coups pour les histoires de DSK, surtout la dernière, mais elle n’a jamais douté, comme l’assurent Micheline Pelletier, Elisabeth Badinter ou encore Rachel Kahn, interrogés par Le Nouvel Obs.

Après s’être rendue directement à New York pour être aux côtés de Dominique Strauss-Kahn, avoir payé sa caution et tous ses frais de liberté conditionnelle, Anne Sinclair semble entrevoir le bout du tunnel. Reste maintenant une autre affaire à régler : Tristane Banon déposera plainte contre DSK ce soir pour tentative de viol.

Alors que l’affaire DSK semblait s’enliser depuis plusieurs semaines, l’enquête se poursuit et les révélations s’enchainent. Les expertises des cartes magnétiques des employés du Sofitel de New York ont enfin parlé : les horaires ne correspondent pas avec la dernière et actuelle version des faits de Nafissatou Diallo, mais avec sa déclaration initiale. Au final, le mystère reste donc entier.

Décidemment, l’affaire DSK est passionnante quand on voit les nombreuses révélations et contradictions. La dernière en date, révélée par Le Figaro, concerne le bilan des expertises des cartes magnétiques des employés du Sofitel de New York, lieu de l’agression présumée de Nafissatou Diallo par Dominique Strauss-Kahn. Selon les conclusions, la femme de chambre n’est pas allée faire le ménage dans une autre chambre avant d’informer ses supérieurs de son agression. C’est pourtant sa nouvelle version.

En effet, la version initiale de la Guinéenne était qu’elle était allée se réfugier, juste après sa rencontre avec DSK, dans un coin du couloir du 28e étage du Sofitel. Elle aurait alors attendu que l’homme politique prenne l’ascenseur avant d’informer ses supérieurs de l’incident. ND a certifié sous serment l’exactitude de cette version devant le Grand jury. Sauf que, parmi ses nombreux mensonges récemment révélés, ND a avoué que cette version était fausse : après l’agression présumée, elle a assuré avoir continué son travail en faisant le ménage dans une chambre voisine de la suite 2806, avant d’aller parler à sa hiérarchie. Version contredite par sa carte magnétique.

Le Figaro explique que, selon les expertises, la femme de chambre n’est pas restée assez longtemps dans une chambre voisine pour y faire le ménage. Voici l’emploi du temps de Nafissatou Diallo le jour des faits : elle a nettoyé la suite 2820, chambre voisine à la suite 2806 alors occupée par DSK, puis elle est entrée dans cette fameuse suite à 12h06. C’est à ce moment qu’elle a croisé un collègue du room service, lui indiquant que la suite était inoccupée. Ensuite, vers 12h26, la carte de la victime présumée ouvre la suite 2820 pendant une minute au maximum, puis la suite 2806.

Ce scénario semble donc confirmer la thèse initiale de la plaignante, à un détail près : au lieu d’un coin de couloir, elle se serait réfugiée dans une chambre voisine – qu’elle savait inoccupée puisqu’elle en sortait – pour se cacher et attendre que son agresseur parte. Mais ces éléments confirment effectivement la version initiale donnée par la responsable de ND, qui affirmait avoir trouvé l’employée dan s la suite 2820 avant de la conduire dans la suite 2806 pour qu’elle lui explique les faits.

Plusieurs questions se posent : pourquoi Nafissatou Diallo a-t-elle parlé d’un « coin » plutôt que d’une chambre? Pourquoi a-t-elle modifié sa version des faits ? A-t-elle menti devant le Grand jury, ce qui est considéré un crime aux Etats-Unis ? Selon un avocat familier des méthodes des détectives de Cyrus Vance, le procureur de New York, cité par Le Figaro, « on sous-estime peut-être les problèmes de compréhension d’une femme qui maîtrise mal l’anglais et dont les relations avec les enquêteurs sont devenues très tendues. » Certes.

Dans le conflit libyen enlisé depuis plus de trois mois, le colonel Kadhafi parle souvent à la télévision pour critiquer l’Otan. Tout comme son deuxième fils, Saïf Al-Islam, adepte des provocations envers les rebelles libyens et l’occident. Dans un entretien accordé au Monde, il se dit favorable à la démocratie. Mais bien sûr.

Mine de rien, ça va faire presque 4 mois que l’Otan est engagée dans une opération qui ne devait durer que quelques semaines. Entre les alliés qui affirment que Mouammar Kadhafi ne  tiendra pas trois mois de plus, et l’intéressé qui répond qu’il ne sera jamais délogé du pouvoir, on imagine mal la date de fin de ce conflit. Surtout que, dans un entretien accordé au Monde et publié lundi, le deuxième fils de Kadhafi assure qu’il est « impossible » de trouver une solution sans son père.

« Mon père ne fait pas partie des négociations, explique-t-il, c’est un conflit libyen avec des Libyens et des traitres, des milices, des terroristes. Vous pensez qu’on peut trouver une solution qui ne l’implique pas ? Non c’est impossible. » Là où il n’a pas tort, c’est que le colonel Kadhafi semble effectivement indéboulonnable, et que la guerre en Libye ne trouvera de solution qu’avec des négociations avec le régime actuel. Ce que les rebelles, et particulièrement le Conseil National de Transition (CNT) semblent refuser.

Agé de 39 ans, Saïf Al-Islam a longtemps été considéré comme le successeur de Mouammar Kadhafi et suscitait de nombreux espoirs de changements de régime par rapport à celui de son père. Sauf qu’au moment où la révolte a éclaté, il avait promis « des rivières de sang » au peuple. Aujourd’hui, changement radical de position : « Vous voulez la paix ? On est prêts. Vous voulez la démocratie ? On est prêts. Vous voulez des élections ? On est prêts. Vous voulez que la Libye devienne comme la Suisse ? On est prêts. Vous voulez une nouvelle Constitution ? On est prêts. Vous voulez la guerre ? On est prêts aussi. On est prêts pour toutes les options », assure-t-il au quotidien. Comment peut-on le croire, alors que Kadhafi lui-même n’a strictement rien dit à ce sujet ?

Mi juin, déjà, il avait assuré que le Guide était favorable à la tenue d’élections. Si cela avait été vraiment le cas, nul doute que l’Otan aurait été favorable à cette solution plutôt que de continuer une guerre extrêmement onéreuse et à l’issue très incertaine. Il est dons permis de douter de la crédibilité de ces déclarations.

Pour Saïf Al-Islam, les rebelles ne sont que des « rats » qui n’ont « strictement aucune chance de contrôler ce pays ». Ou alors ce sont des rats qui demandent juste la démocratie et la liberté, au choix. Le deuxième fils de Kadhafi, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international pour crimes contre l’humanité, est persuadé que « les véritables enjeux sont l’argent, l’argent, l’argent et le pétrole. Personne ne soutient les rebelles en Syrie, par exemple. Mais ici, il y a du pétrole. La Libye est un gigantesque gâteau que les pays veulent se partager. » Ce n’est pas tout à fait faux, quand on voit que Bachar el-Assad ne bénéficie pas du même traitement que Kadhafi.

Après avoir critiqué l’opération de l’Otan, qualifiée de « particulièrement stupide, mal préparé » et de « campagne fast-food », Saïf Al-Islam dénonce volontiers les « horreurs » commises par les rebelles. S’il ne faut pas nier que les insurgés commettent effectivement des horreurs, Kadhafi junior oublie de dire que les soldats du régime en commettent aussi.

Contenu intégral de l’entretien sur Lemonde.fr / Crédit photo : AP

Suite aux révélations choc du New York Times concernant l’affaire DSK, et le retournement de situation qui en a suivi, la théorie du complot reprend du service. Simple tentative d’extorsion de fond ou implication de l’UMP ? Dans cette deuxième hypothèse, l’intervention du groupe Accor, qui détient le Sofitel de New York, alimente les théories.

C’est désormais clair, Nafissatou Diallo n’est pas toute blanche dans l’affaire DSK, bien au contraire quand on voit ses nombreux mensonges. Ce qui intéresse particulièrement les internautes sur le net c’est la fameuse phrase qu’elle a prononcée au téléphone avec son mari, dealer de drogue emprisonné : « Ne t’inquiète pas, cet homme a beaucoup d’argent. Je sais ce que je fais. » Ni une ni deux, la théorie du complot, du piège, de la conspiration est revenue sur le tapis. Le groupe Accor est au centre de cette polémique.

Bien sûr, les regards se tournent d’abord vers l’Elysée, où Nicolas Sarkozy aurait eu un intérêt flagrant à empêcher un rival sérieux d’accéder à la primaire socialiste. Mais comment aurait-il pu être impliqué dans une affaire aussi rocambolesque ? Selon les dernières informations, un appel de la direction du groupe d’hôtellerie Accor, propriétaire du Sofitel de New York, aurait appelé le responsable national du renseignement auprès de l’Elysée une heure seulement après l’arrestation de DSK.

Plus précisément, c’est le directeur de la sécurité du groupe, Georges Querry, qui aurait contacté Ange Mancini, coordinateur national du renseignement de la présidence française, à 23h45 heure de Paris. Les deux hommes se connaissent bien. Ange Mancini a ensuite informé Claude Guéant, ministre de l’Intérieur. Ce dernier a reconnu avoir été prévenu le samedi 14 mai vers minuit et demi de l’arrestation de l’ancien patron du FMI. « D’où le coordonnateur national du renseignement tenait-il ses informations ? Je ne sais pas », nuance cependant Claude Guéant.

Il n’en fallait pas moins pour que certains au PS crient au complot entre le groupe Accor et l’Elysée, mené par François Loncle (« A qui les gens du Sofitel ont-ils téléphoné à Paris ? Au patron du Renseignement intérieur »), et Michèle Sabban qui parle « d’attentat politique » et de « manipulation ». Bernard Squarcini, directeur du renseignement intérieur (DCRI), tout comme le groupe Accor, ont démenti être impliqués dans cette affaire. De plus, pour Claude Guéant, ce serait « parfaitement normal » que le groupe ait prévenu l’Elysée de l’arrestation de DSK.

L’implication du Sofitel parait tout de même un peu trop alambiquée pour être crédible – quoique, tout est possible dans le monde sombre de la politique. En revanche, ce qui semble le plus probable aujourd’hui c’est une manipulation de Nafissatou Diallo pour extorquer le maximum de fonds à DSK. Mais y’aurait-il un commanditaire derrière cette opération ? Mystère.

L’affaire DSK, qui semblait prendre la direction d’un procès en fin d’année, s’est accélérée en une seule journée et la situation a entièrement changé. Mensonges après mensonges, le témoignage de Nafissatou Diallo s’effrite et sa crédibilité s’effondre. Quels sont les mensonges de la plaignante ? Réponse.

Il y a une semaine, Nafissatou Diallo était encore considérée comme la victime et Dominique Strauss-Kahn comme l’affreux monstre qui avait essayé de la violer. Après les rebondissements inattendus de vendredi dernier, c’est maintenant DSK qui serait la victime. Victime d’un complot, ou d’un « piège » comme préfère le dire le député PS Pierre Moscovici. Le procureur de New-York Cyrus Vance l’a admis lui-même dans une lettre adressée aux avocats de DSK : « Au cours de cette enquête, la plaignante a menti à l’assistant du procureur sur divers sujets concernant son histoire, son passé, les circonstances de l’incident et sa vie privée. » Rien que ça.

Guinéenne, Nafissatou Diallo a menti pour obtenir l’exil aux Etats-Unis en 2004 : au cours de la procédure de demande d’asile, elle a assuré qu’elle et son mari (décédé depuis) avaient été persécutés, battus, emprisonnés et torturés par le régime dictatorial. Elle a finalement reconnu qu’elle avait tout inventé au cours des interrogatoires menés dans l’enquête de l’affaire DSK. Cerise sur le gâteau, et cela va lui porter préjudice dans cette histoire, elle avait affirmé qu’elle avait été victime d’un viol collectif en Guinée, détails bouleversants à l’appui. Sauf que Nafissatou Diallo a été forcée d’avouer qu’elle avait menti sur ces faits aussi.

Autre mensonge, encore plus sombre, concernant sa situation aux Etats-Unis. Elle qui se présentait comme une femme modeste gagnant difficilement sa vie est en fait une femme avec 100 000 dollars sur des comptes répartis entre plusieurs états. Une coquette somme versée par plusieurs donateurs, dont un prisonnier arrêté pour trafic de drogue. Justement, on a appris qu’elle est mariée à ce prisonnier, ce qui rend crédibles les soupçons de blanchiment d’argent. Ajoutons à cela le fait qu’elle a téléphoné au dealer le lendemain de l’agression présumée, et lui a dit « Ne t’inquiète pas, cet homme a beaucoup d’argent. Je sais ce que je fais » Sans oublier que Nafissatou Diallo a déclaré avoir deux enfants au fisc, alors qu’elle n’a qu’une fille, afin d’augmenter son crédit d’impôt et qu’elle avait volontairement sous-estimé ses revenus afin de conserver son logement social.

Le New York Post cite des sources proches de la défense pour expliquer le train de vie de ND, bien supérieur à ses revenus : selon le tabloïd américain, la femme de chambre monnaye des services sexuels et touche « des pourboires d’un montant extraordinaire ». Ainsi, la scène entre DSK et ND serait en fait une passe, que l’homme politique aurait refusé de payer. Information à prendre avec des pincettes tout de même. Mais toujours est-il que cela conforterait la thèse d’un rapport sexuel consenti évoqué par les avocats de DSK.

Justement, la version de Nafissatou Diallo concernant sa « confrontation » avec l’ancien directeur du FMI parait de moins en moins crédible. En effet, la femme de chambre a avoué qu’elle avait menti – encore une fois – à propos de « l’après-agression » : elle avait toujours dit qu’elle s’était réfugiée dans un coin du couloir du 28e étage du Sofitel en attendant que son agresseur parte, et qu’elle était directement allée rapporter les faits à son supérieur. ND a certifié sous serment l’exactitude des faits devant le Grand jury… Sauf qu’elle a ensuite admis que c’était faux et qu’après l’incident, elle avait continué son travail en nettoyant une chambre voisine puis la fameuse suite 2806, avant d’enfin informer son supérieur. Est-ce l’attitude d’une femme qui vient d’être sexuellement agressée ?

Avoir menti sur un viol passé et avoir menti sous serment concernant la version des faits, deux éléments qui à eux-seuls ruinent la crédibilité de Nafissatou Diallo, qui ne semble plus pouvoir gagner un éventuel procès même s’il y a effectivement eu tentative de viol. De la même manière, la plus célèbre femme de chambre porte un sérieux coup à la crédibilité des autres femmes victimes de viol.

Crédit photo: Arnaud Bédat

C’était il y a quarante ans. Le 3 juillet 1971, le chanteur emblématique des Doors, Jim Morrison, était retrouvé mort dans sa baignoire à Paris. Quatre décennies plus tard, le leader du groupe de rock sera célébré dans la capitale française… alors que les véritables conditions de son décès sont toujours inconnues.

Après les 40 ans des disparitions de Jimi Hendrix le 18 septembre dernier et de Janis Joplin le 4 octobre, les 30 ans de l’assassinat de John Lennon le 8 décembre puis les 30 ans de la mort de Bob Marley le 11 mai, c’est au tour de l’anniversaire posthume de Jim Morrison d’être célébré ce dimanche 3 juillet. A l’occasion de cet événement qui réunira les nostalgiques, deux anciens membres des Doors donnent un concert au Bataclan de Paris : Ray Manzarek (72 ans, claviériste) et Robby Krieger (65 ans, guitariste), accompagnés au chant par Dave Brock, Ty Dennis à la batterie et Phil Chen à la basse. Ils rejoueront les morceaux mythiques des Doors à partir de 19h30. L’occasion de revenir sur la mort du « Roi Lézard » Jim Morrison, toujours énigmatique.

Le 3 juillet 1971, le leader mythique du groupe de rock psychédélique était retrouvé mort dans sa baignoire à Paris. Morrison s’était exilé en France suite à sa condamnation pour « exhibition indécente » aux Etats-Unis après le concert de Miami le 1er mars 1969 où il était ivre. Le fantastique chanteur américain avait alors décidé d’abandonner le rock pour la poésie (textes que l’on retrouvera sur le dernier album posthume des Doors, An American Prayer: Jim Morrison, sorti en 1978). Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise, sa sépulture étant l’une des plus visitées du cimetière. Les fans sont attendus nombreux ce dimanche.

Selon les constatations de l’époque, Morrison serait décédé d’une crise cardiaque. Mais les éléments étranges se succèdent : la police n’ordonne pas d’autopsie ; le manager des Doors, Bill Siddons, n’a pas pu voir le corps du chanteur mais seulement le cercueil fermé ; la petite amie de Morrison, Pamela Courson, changera de version plusieurs fois concernant cette mort énigmatique, avant que la thèse d’une overdose ne soit évoquée. Jim Morrison est décédé à l’âge de 27 ans, tout comme Brian Jones, Jimi Hendrix ou Janis Joplin (puis Kurt Cobain en 1994) entre 1969 et 1970, alimentant la théorie d’une implication de la CIA visant à éliminer ce genre de musiciens dérangeants. Enfin, il reste une dernière possibilité évoquée par Ray Manzarek lui-même : Morrison aurait simulé son décès afin de refaire sa vie.

Crise cardiaque, overdose, CIA ou mise en scène ? La réponse n’est toujours pas connue aujourd’hui, mais ce qui est sûr c’est que cette énigme a contribué à rendre légendaires les Doors et son chanteur. Pour célébrer dignement cet anniversaire, le mieux est sans doute de réécouter leurs albums, en commençant par les morceaux Break on Through (To the Other Side), Light My Fire et Riders on the Storm.

Break on Through (To the Other Side)

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=3dLAv0NklTg[/youtube]

Light My Fire

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=flOvM4Z355A[/youtube]

Riders on the Storm

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=DKbPUzhWeeI[/youtube]

En attendant l’audience exceptionnelle de Dominique Strauss-Kahn, qui débute aujourd’hui à 17h30, le récent retournement de situation concernant la crédibilité de Nafissatou Diallo soulève des interrogations. Par exemple : comment les enquêteurs ont-ils fait pour mettre autant de temps pour trouver ces éléments compromettants sur la plaignante ?

Peu de temps après le début de l’affaire DSK, les médias s’étaient intéressés à la victime présumée de l’homme politique, Nafissatou Diallo. Les différentes enquêtes, dont une assez importante du New York Times mi-juin, ne semblaient pas trouver de points noirs dans le passé de la femme de chambre du Sofitel. Elle semblait blanche comme neige, si j’ose dire : employée modèle, femme modeste, mère dévouée.

Seulement, jeudi 30 juin, soit un peu plus d’un mois après les faits, le même New York Times citant ses propres sources affirme que les procureurs ne croient plus en la théorie du viol. La cause aux nombreux mensonges sur le passé de Nafissatou Diallo, notamment sa conversation téléphonique avec un détenu pour savoir comment soutirer un maximum d’argent à DSK, et les quelques 100 000 dollars versés par un groupe de généreux donateurs sur son compte. Cité par LeNouvelObs.com, l’avocat Mars-Pierre Stehlin trouve « surprenant qu’au bout de plus d’un mois, des éléments sur cette jeune  femme, jusqu’ici présentée comme une personne sans histoire, soient aujourd’hui  susceptibles de lui donner un tout autre visage. »

Si tous les éléments révélés par le New York Times sont vérifiés – réponse à partir de 17h30 –, nous sommes en droit de nous poser la question sur le professionnalisme du procureur. Prenons par exemple le fait que Nafissatou Diallo ait menti sur sa demande d’asile, la défense et le procureur auraient dû commencer par vérifier les documents officiels. Pourquoi alors cet élément ne sort que maintenant ? Deuxième exemple concernant les 100 000 dollars sur son compte : c’est simple et rapide à vérifier aussi. Troisième exemple avec la conversation téléphonique : si le détenu était sur écoute, pourquoi l’enregistrement n’est connu qu’aujourd’hui ?

Philippe Boulet-Gercourt, correspondant du Nouvel Observateur à New York, fustige : « Il est sidérant qu’un procureur ait bâti un dossier d’accusation avec des trous aussi énormes et se soit acharné aussi longtemps. » Si le journaliste reconnait qu’ « il est possible, bien sûr, que les procureurs n’aient pas découvert immédiatement cette conversation. D’après le New York Times, les découvertes qu’ils annonceront ce matin ont devancé celles de la défense », il se demande tout de même comment « les doutes de l’accusation ne [sont] pas apparus dès les premiers jours de leur enquête. »

Un mois et demi d’enquête plus tard, on en sait enfin plus sur Nafissatou Diallo. A moins qu’elle ne soit une professionnelle de la double-vie, le procureur devrait certainement se remettre en cause.

  • Un nouveau « Zaï, zaï, zaï zaï » à la Comédie de Paris - 22 février 2023

    Vous avez aimé la BD burlesque de Fabcaro (Fabrice Caro de son vrai nom),  vous aimerez sans doute cette toute nouvelle adaptation pour le théâtre, bien différente de celle mise en scène par Paul Moulin la saison dernière. Pour délirer et plonger dans l’absurde, qui mieux que le duo culte Nicolas et Bruno (émission Nulle […]

    >> Lire la suite

  • Prisca Demarez est un joli  Coquelicot ! - 10 février 2023

    Elle est comédienne, chanteuse, humoriste…il était temps que Prisca Demarez nous propose son one-woman show, oui, elle toute seule en scène dans sa robe rouge coquelicot, juste accompagnée de son pianiste, l’excellent Shay Alon,  d’une petite table et d’une carafe d’eau, pour qu’on la découvre vraiment, intimement, après l’avoir vue triompher dans les plus belles […]

    >> Lire la suite

  • Fin de partie de Samuel Beckett - 9 février 2023

    De Beckett, c’est la pièce préférée du metteur en scène Jacques Osinski qui confie que « c’est celle qu’on n’ose pas aborder sans un certain bagage ». Après Cap au pire  ou la dernière bande, Jacques Osinski s’attaque donc à Fin de partie « comme on s’attaque à Hamlet ». Il s’entoure d’une équipe artistique qui elle […]

    >> Lire la suite

  • Une truculente « Léocadia » ! - 8 février 2023

    Jean Anouilh décidément nous surprendra toujours ! Qui s’attendrait à lire ou voir un véritable conte de fées fantaisiste par l’auteur d’Antigone ou de Médée? Car c’est une comédie savoureuse, injustement méconnue, que la troupe des Ballons Rouges a eu la bonne idée de monter, avec l’aide précieuse du metteur en scène David Legras, et de présenter […]

    >> Lire la suite

  • Mademoiselle Chanel en hiver, au Théâtre de Passy - 1 février 2023

    Une évocation d’une partie méconnue de la vie de cette grande dame de la mode suite à sa liaison avec un officier allemand durant la guerre. En 1946, Gabrielle Chanel se réfugie en Suisse pour échapper à de graves ennuis et commence à dicter ses mémoires à son ami l’écrivain Paul Morand. Nostalgique de Paris […]

    >> Lire la suite

  • Une vie sur mesure… - 1 février 2023

    …ou la très belle histoire d’amour entre un jeune homme et sa batterie ! Le personnage, merveilleusement interprété par le comédien-musicien Pierre Martin-Banos, seul en scène, nous raconte comment sa passion est née, nous révèle ses déboires, ses rêves d’enfant, ses joies, ses déceptions, le tout avec humour et une grande sensibilité. L’auteur Cédric Chapuis […]

    >> Lire la suite

  • Requiem de Fauré, Un enterrement dans le ciel - 30 janvier 2023

    C’est soutenu par une magnifique création scénique de l’artiste vidéaste Mat Collishaw que le superbe Requiem de Fauré  est proposé à la Seine Musicale pour deux représentations exceptionnelles. Une autre œuvre sacrée, Saint-François d’Assise de Charles Gounod, complètera ce moment musical, visuel et spirituel donné par l’Insula Orchestra, le chœur Accentus, les solistes Amitaï Pati, […]

    >> Lire la suite

  • Trouver le lieu idéal pour son mariage - 6 janvier 2023

    Trouver le lieu idéal pour un mariage peut sembler être une tâche intimidante, mais en suivant quelques étapes simples, vous pouvez rendre ce processus aussi stressant que possible. Voici comment vous pouvez trouver le lieu de mariage de vos rêves. Définissez votre budget: Avant de commencer à chercher un lieu de mariage, il est important […]

    >> Lire la suite

  • Forme : pour l’hiver, le réflexe infusion ! - 13 décembre 2022

    Vous voulez passez un hiver en pleine forme, sans rhumes à répétition, sans maux de gorge ou tout simplement sans coups de fatigue, pensez aux infusions qui soignent, qui boostent, qui aident à digérer ou qui détendent ! C’est simple d’utilisation, peu coûteux, efficace …surtout lorsqu’elles sont associées à des huiles essentielles. C’est justement ce  que […]

    >> Lire la suite

  • Glenn, naissance d’un prodige - 7 décembre 2022

    Une très belle pièce écrite et mise en scène par Ivan Calberac qui raconte le destin tragique du pianiste Glenn Gould (1932-1982), qui révolutionna la façon de jouer du piano. Il imposa sa propre posture devant son instrument, sa propre lecture de la partition et se permit même de changer des notes ou d’en ajouter! […]

    >> Lire la suite

  • - 4 décembre 2022

    Cirque contemporain : Play/Replay à la Scala Paris La Compagnie Rat pack propose un spectacle monté à la manière d’un film d’action avec tous ses codes : courses-poursuites, explosions, cascades, scènes de cambriolage… par d’excellents acrobates-voltigeurs-danseurs qui nous en mettent plein la vue…et l’oreille ! Mis en scène par Jos Houben, ils sont tous non seulement plein […]

    >> Lire la suite

  • La Ménagerie de verre à l’Odéon - 30 novembre 2022

    C’est le premier grand succès théâtral de Tennessee Williams (1911-1983) où il dresse le tableau d’une famille fusionnelle mais vulnérable et fragile, que la visite d’un ami va faire imploser. Le metteur en scène Ivo van Hove décrit cette pièce comme « une pièce intérieure, qui se joue dans l’intériorité des personnages », et c’est à Isabelle […]

    >> Lire la suite

  • « Darius » au Théâtre Essaïon - 30 novembre 2022

    Une rencontre improbable entre Claire, une mère désespérée qui veut sauver son fils Darius, immobilisé, dont le seul sens qu’il lui reste est le sens olfactif, et Paul, un célèbre créateur de parfum qui va accepter la mission qu’elle lui confie. C’est l’auteur Jean-Benoît Patricot qui a imaginé cette belle promenade olfactive, à la fois […]

    >> Lire la suite

  • Les Serge (Gainsbourg point barre) - 25 novembre 2022

    Six comédiens-chanteurs de la troupe de la Comédie Française reviennent au Studio-Théâtre avec ce spectacle-hommage à Serge Gainsbourg, mis en scène par Stéphane Varupenne et Sébastien Pouderoux. créé en 2019, adapté à la télévision en 2021. La troupe nous propose un voyage original en « Gainsbourie », avec bien sûr les plus belles chansons de l’artiste que […]

    >> Lire la suite

  • Annie Duperey écrit à ses chers enfants… - 18 novembre 2022

    Dans la peau d’une grand-mère aimante mais aussi d’une femme libre avec devant elle une nouvelle vie exaltante et aventureuse, la grande Annie Duperey, dans « Mes chers  enfants » nous confie ses rêves, son présent, son passé, le tout avec la grâce, l’élégance et  la sensibilité qu’on lui connaît. Le texte et la mise […]

    >> Lire la suite

© 2023 Planete Campus. Tous droits réservés