Ironie du sort : en pleine période de troubles économiques, la Réserve fédérale américaine (FED) se voit contrainte de mettre en quarantaine près d’un milliard de billets de 100 dollars. Une partie de ces billets neufs souffre en effet d’un problème d’impression et, devant la difficulté de faire le tri, l’ensemble pourrait se voir détruit.
Ces nouveaux exemplaires du billet de 100 dollar, surnommé « Benjamin Franklin », devaient pourtant être les plus sûrs de l’histoire du billet vert. Les coupures, destinées à être mises en circulation en février 2011, contiennent en effets des dispositifs de sécurité extrêmement poussés pour décourager les faux-monnayeurs.
Malheureusement, comme l’avoue un responsable du Trésor Américain, « es billets devenant plus sophistiqués, leur impression le devient aussi ». Le nouveau processus de fabrication aurait ainsi entraîné «un problème de froissage sporadique du papier» qui s’est traduit par des marques blanches sur une partie des nouvelles coupures.
Le total des billets mis de côté représente une valeur faciale de 110 milliards de dollars soit, selon CNBC, «plus de 10% de la valeur totale des billets libellés en dollars dans le monde ». Son coût de fabrication se monte lui à environ 120 millions de dollars.
Si une partie des billets concernés pourrait a priori être sauvée et mise en circulation, le gouvernement estime que le tri, même avec un système mécanisé, pourrait prendre un an.
Julian Assange, fondateur de l’explosif WikiLeaks, vient de passer sa première nuit en prison. Il y restera jusqu’à sa prochaine comparution, le 14 décembre. Soupçonné de viol par la Suède, qui demande son extradition, Assange s’était rendu le 7 décembre à la police britannique et avait comparu le jour même devant un tribunal d’Instance de Webminster, qui avait refusé sa demande de liberté conditionnelle.
Impatient de pouvoir « défendre son honneur » devant les tribunaux, l’Australien de 34 ans a d’ores et déjà mis sur pied un « plan média » dans lequel il dénonce l’acharnement des autorités australiennes et américaines à son encontre. Il a ainsi transmis au journal The Australian un texte intitulé « Ne Tuez pas le message », qui débute de cette manière : «En 1958, le jeune Rupert Murdoch, alors directeur des Nouvelles d’Adelaïde, a écrit: « dans la course entre le secret et la vérité, il semble inévitable que la vérité gagne toujours »».
Selon le porte parole de WikiLeaks, l’arrestation d’Assange est «un coup dur porté à la liberté de la presse», mais n’affectera en rien le fonctionnement du site. En revanche, les problèmes financiers de WikiLeaks se poursuivent : Paypal, MasterCard et la banque postale suisse PostFinance ont décidé de bloquer les versements à destination du site.
Julian Assange devrait être remis à la Suède, mais craint d’être extradé aux Etats-Unis, qui en ont fait leur ennemi public n°1.
Aujourd’hui, le 8 décembre 2010, cela fait 30 ans jour pour jour que John Lennon a été assassiné. La mort de l’ancien chanteur des Beatles va être commémorée par des milliers de fans.
Le 8 décembre 1980, à New York. Mark Chapman tire cinq balles de revolver sur l’ancien Beatle peu avant 23h. John Lennon décèdera quelques minutes plus tard. Ce tragique incident bouleverse les fans du groupe et du chanteur, qui s’arracheront son dernier album Double Fantasy.
Trente ans plus tard, la passion est toujours présente. Le 9 octobre dernier, jour où Lennon aurait eu 70 ans, des hommages lui ont été rendus à travers le monde. Et plus particulièrement à Liverpool, sa ville natale, avec l’inauguration d’une sculpture baptisée « Paix et harmonie » et des concerts.
La ville britannique a tenu à faire durer ces évènements pendant deux mois, jusqu’au 9 décembre. La « John Lennon Tribute Season » a réuni des concerts, des concours, des conférences, des expositions… Cette période d’hommage se termine donc demain, avec le Lennon Remembered : un concert organisé à l’Echo Arena de Liverpool, qui réunira des stars du rock.
Et ce mercredi, c’est aussi la date de la sortie dans les salles obscures du film Nowhere Boy, qui retrace les débuts de John Lennon et des Beatles à Liverpool. Le groupe s’appelait alors les Quarrymen.
Outré par l’attribution du Nobel de la paix au dissident chinois Liu Xiabo, Pékin a décidé de contre-attaquer en décernant ce jeudi le premier prix « Confucius de la paix ». Cette nouvelle distinction sera attribuée à un vice président taïwanais, la veille de la remise du prix Nobel au dissident chinois Liu Xiaobo.
On se souvient de la fureur qu’avait provoquée au sein du gouvernement chinois le choix du comité norvégien, annoncé en octobre dernier. Rappelons que Liu Xiaobo, 54 ans, purge actuellement en prison une peine de onze ans pour « subversion du pouvoir de l’Etat ». Après avoir dénoncé un choix « obscène », les autorités chinoises ont depuis mené une intense campagne diplomatique encourageant au boycott de la cérémonie de remise du prix Nobel par les autres Nations.
L’idée d’un prix Confucius de la paix avait été lancée il y a trois semaines dans un éditorial du tabloïd Global Times. L’ancien vice-président taïwanais Lien était en compétition avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, l’ancien président sud-africain Nelson Mandela, le fondateur de Microsoft Bill Gates, le poète chinois Qiao Damo et le panchen lama nommé par Pékin.
Ni Liu Xiaobo ni aucun membre de sa famille ne seront présents vendredi à Oslo pour recevoir le prix Nobel de la paix.
Le fondateur de WikiLeaks est, depuis peu, l’ennemi public numéro un. A cause des révélations du site politiquement-incorrect, mais aussi pour une affaire de viol en Suède. Selon la presse britannique, l’australien de 39 ans pourrait s’expliquer aujourd’hui devant la police.
Le quotidien The Guardian affirme que Julian Assange négociera ce mardi sa liberté provisoire sous caution. Le montant se situerait entre 100 000 et 200 000 livres (entre 120 000 et 240 000 euros). Et six personnes devraient se porter garantes pour lui. Son avocat, Mark Stephens, a contesté ces révélations, déclarant : « je n’ai conclu aucun arrangement avec la police pour l’instant ».
Mais il avait annoncé lundi être en relation avec les autorités britanniques pour organiser un entretien avec son client. La police a d’ailleurs reçu un deuxième mandat d’arrêt international lundi de la part de la Suède contre le fondateur de WikiLeaks. Le précédent mandat d’arrêt pour « viol et agression sexuelle » avait été mal rédigé, permettant à Julian Assange d’échapper à une opération de police.
Les ennuis se succèdent pour WikiLeaks. Après la fin de la collaboration avec Amazon pour ses serveurs et l’arrêt de paiement par le site PayPal dimanche, c’est au tour d’une banque suisse de fermer le compte de Julian Assange. Postfinance estime qu’il y avait de « fausses indications sur son lieu de domicile à l’ouverture de son compte », destiné à recevoir les fonds des internautes pour aider Wikileaks.
Et pendant ce temps-là, le site continue ses révélations.
Alors que la France a élu deux « Miss France » ce weekend, la Côte d’Ivoire a élu deux présidents. Un pays, deux présidents, une situation de crise qui peut rapidement s’enflammer…
Alors que l’ancien Premier ministre ivoirien Alassane Ouattara avait été élu président avec 51,4% des voix, le président sortant Laurent Gbagbo a contesté les résultats. Avec l’appui du Conseil Constitutionnel, qui les a finalement annulés. Puis, Laurent Gbagbo a été proclamé président après des décisions douteuses du Conseil Constitutionnel. Alors que l’élection d’Alassane Ouattara a été reconnue par l’ensemble de la communauté internationale. Gbagbo a donc prêté serment ce weekend… en même temps qu’Alassane Ouattara !
La Côte d’Ivoire se retrouve donc avec deux présidents. L’un siège au palais présidentiel qu’il ne compte pas quitter (Gbagbo), le deuxième s’est établi à l’hôtel du Golf (Ouattara). Depuis, cet établissement luxueux est hyper-sécurisé : quatre blindés de l’ONU, gardes en civil, contrôles d’identité et fouilles de véhicules. Alassane Ouattara ne peut même pas sortir dans les jardins sans être accompagné.
Ce weekend, l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki s’est rendu en Côte d’Ivoire en tant que médiateur pour rencontrer successivement les deux présidents. Après son entretien d’une heure et demie avec Gbagbo, Thabo Mbeki a regretté de ne pas pouvoir « s’engager à donner un schéma de sortie de crise ».
Cette double présidence divise le peuple ivoirien entre les pro-Gbagbo et les pro-Ouattara. Certains demandent à la France d’intervenir pour installer l’ancien Premier ministre au pouvoir, alors que d’autres estiment que Gbagbo est le seul président légitime. Ce qui a provoqué des incidents armés dans le pays, notamment à Abidjan.
Le Parti Socialiste français, qui a entretenu des relations avec le parti de Gagbo jusqu’en 2004, préfère prendre ses distances. Jack Lang a demandé à Gbagbo de se retirer du pouvoir pour « préserver l’unité ivoirienne », et Martine Aubry espère que Gbagbo « respectera le choix de son peuple […] pour garantir la paix civile ». Elle regrette même que certains socialistes aient manifesté leur soutien à Laurent Gbagbo avant l’élection.
Tandis que l’ex-nouveau président ivoirien a préféré ignorer les appels de Barack Obama et Nicolas Sarkozy ce weekend. Comme l’ensemble de la communauté internationale, le président français a reconnu samedi l’élection « nette et incontestable » d’Alassane Ouattara. La Côte d’Ivoire n’a toujours pas de président définitif, et la France craint pour ses 15 000 ressortissants si la situation venait à empirer…
Source: Le Parisien
Après avoir déclaré invalides les résultats des élections annoncés jeudi par la Commission électorale indépendante (CEI), le Conseil constitutionnel proclame Laurent Gbagbo vainqueur.
L’espoir aura été de courte durée pour la Côte d’Ivoire. Malgré un scrutin qualifié de « démocratique » par la communauté internationale et la victoire assez nette d’Amadou Alassane contre le président sortant Laurent Gbagbo (54,1% des voix contre 45,9%), le pays retombe sans ses vieux travers.
Suite à l’annonce des résultats, la tension était très vite montée : l’armée a fait fermer les frontières, la diffusion des chaînes de télévisions étrangères s’est vue suspendue. La confusion a encore montée d’un cran lorsque le Conseil constitutionnel, constitué de proches de Gbagbo, a déclaré invalides les résultats de l’élection. On faisait déjà état de violences et de tirs à l’arme automatique dans les rues de la capitale Abidjan.
Le Conseil constitutionnel a finalement enfoncé le clou en déclarant vainqueur le président sortant, avec 51% des voix. Pour réaliser ce tour de magie, le Conseil a «annulé» les votes dans sept départements du nord, fief de Ouattara, où selon le camp Gbagbo le scrutin avait été «frauduleux».
Le porte-parole de Ouattara a logiquement déclaré «nous ne reconnaîtrons pas les décisions du Conseil constitutionnel» et dénoncé les manœuvre du clan Gbagbo visant à s’accrocher au pouvoir. La France a quant à elle appelé «au calme et à la responsabilité. (…) Le Conseil constitutionnel doit proclamer les résultats définitifs dans le strict respect de la volonté clairement exprimée par les électeurs ivoiriens.»
Après la série de révélations explosives sur la diplomatie mondiale et les relations politiques françaises de WikiLeaks, Julian Assange, son fondateur, fait l’objet d’un mandat d’arrêt par Interpol. Alors qu’il serait menacé d’assassinat.
Juste après la publication des milliers de documents confidentiels ce weekend, Julian Assange a fait l’objet d’un mandat d’arrêt lancé par Interpol mardi. Curieuse coïncidence. L’Australien est accusé de « viol et agression sexuelle » en Suède. Selon le Times, il aurait échappé de justesse à une interpellation en Grande-Bretagne grâce à une erreur dans la rédaction du mandat.
Le fondateur de WikiLeaks a saisi la Cour Suprême de Suède mardi pour contester ce mandat d’arrêt. Il qualifie les accusations dont il fait l’objet de « cirque judiciaire ». Il y voit un lien avec l’activité de son site internet spécialisé dans les fuites mondiales de documents classés.
Mais ce n’est pas tout. La vie de l’homme de 39 ans, déjà contraint à changer souvent de pays, pourrait être en danger. Les révélations dérangeantes de WikiLeaks ne lui ont évidemment pas attiré la sympathie des gouvernements mondiaux. Notamment au Canada, où des appels à son assassinat ont été évoqués.
Selon le site Rue Fontenac, Tom Flanagan, un ancien conseiller du premier ministre canadien Stephen Harper, a ainsi déclaré sur CBS : « Je crois que Assange devrait être assassiné ». Il ajoute, avec une pointe d’humour « Obama devrait mettre un contrat sur lui ». Il s’est finalement excusé le lendemain. Quant à Ezra Levant, un chroniqueur de l’Agence QMI, il se demande « pourquoi Julian Assange n’est pas encore mort ».
Julian Assange, qui se cacherait actuellement en Grande-Bretagne, pourrait demander l’asile politique en Suisse au cours du mois.
WikiLeaks a encore frappé, et avec la manière. Après avoir été à l’origine de la plus grosse fuite de documents de l’histoire américaine, le Wikipédia des renseignements a dévoilé hier 250 000 télégrammes diplomatiques américains classés confidentiels. Parmi lesquels figurent les avis des Etats-Unis sur les chefs d’Etats du monde.
Nicolas Sarkozy est ainsi qualifié de « susceptible et autoritaire » par l’ambassade des Etats-Unis. Silvio Berlusconi en prend aussi pour son grade par deux diplomates américains qui voient le chef du gouvernement italien comme un « irresponsable, inefficace, […] faible physiquement et politiquement ». « Elle a peur du risque et fait rarement preuve d’imagination », ça, c’est pour Angela Merkel, la chancelière allemande. Quant à Hamid Karzai, le président afghan, il est « extrêmement faible » et très influençable.
Mais les commentaires les plus humoristiques concernent Mouammar Kadhafi (le dirigeant libyen) et Dmitri Medvedev (le président russe). Le premier ne pourrait pas voyager sans une infirmière ukrainienne avec une généreuse poitrine. Le deuxième est « le Robin de Batman joué par Poutine » pour l’ambassade des Etats-Unis à Moscou.
Les documents provenant des 297 ambassades et consulats américains traitent d’autres sujets concernant la diplomatie mondiale. Comme les missiles iraniens acquis en Corée du Nord ; l’espionnage des diplomates américains à l’ONU ; le soutien financier d’Al-Qaida par l’Arabie Saoudite ; le piratage de Google par la Chine ; les « généreux cadeaux » entre Moscou et Rome…
Suite à ces révélations qui ont froissé les pays concernés, la Maison-Blanche est plongée dans l’embarras. Hillary Clinton, la secrétaire d’Etat américaine a ainsi passé le weekend au téléphone pour contacter en personne les dirigeants français, afghans, britanniques ou chinois. On imagine facilement une certaine détérioration des relations internationales.
Mais comment WikiLeaks, le site fondé par l’informaticien australien Julian Assange, fait-il pour récolter ces informations ultra confidentielles ?
Grâce à un réseau mondial de collaborateurs (ou plutôt « fournisseurs anonymes »). Cela peut être des dissidents de différents pays (Chine, Iran…), des mathématiciens, des experts militaires ou économiques… Pour les révélations de ce weekend, c’est un jeune spécialiste du renseignement de l’armée états-unienne qui a fait tout le boulot. Bradley Manning avait accès aux réseaux informatiques militaires et diplomatiques américains. Pour récupérer les données, il a utilisé un CD de la chanteuse Lady Gaga : « J’entrais dans la salle informatique avec un CD musical à la main […] puis j’effaçais la musique et je créais un dossier compressé. J’écoutais Lady Gaga et je chantonnais sur la musique, tout en exfiltrant la plus grande fuite de l’histoire des Etats-Unis », a-t-il déclaré.
Les informations ont été publiées en exclusivité dans cinq quotidiens occidentaux : Le Monde (France), El Pais (Espagne), Der Spiegel (Allemagne), The Guardian (Royaume-Uni), et le New York Times (Etats-Unis). D’autres articles et révélations apparaitront cette semaine.
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La tension est à son comble entre la Corée du Sud et la Corée du Nord. Les deux pays viennent d’échanger des attaques armées…
La Corée est séparée en deux depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, et les frictions entre les deux pays ne se sont jamais réellement calmées. Mais les affrontements qui ont eu lieu mardi sont les plus importants depuis la guerre de Corée entre 1950 et 1953.
La Corée du Nord a tiré une cinquantaine d’obus mardi sur l’île sud-coréenne Yeonpyeong, faisant un mort et une dizaine de blessés. Juste de quoi raviver la discorde. Séoul a « immédiatement répliqué », dixit le ministre sud-coréen de la Défense Kim Tae-Young qui indique qu’il y a eu « 80 tirs de riposte ».
Cette île située dans la mer Jaune a toujours été une pomme de discorde entre les deux Corées. Sa position géographique est problématique : elle se trouve au sud de la frontière fixée par les Nations Unies après la guerre de Corée, mais au nord de la ligne revendiquée par la Corée du Nord. Ainsi, des incidents ont eu lieu en 1999, 2002, et plus récemment en novembre 2009 dans cette zone.
Et cela ne devrait pas s’arranger, car on sait que Pyongyang a lancé un programme d’enrichissement d’uranium pour la Corée du Nord. Ce qui suscite l’inquiétude des pays aux alentours (comme la Corée du Sud, première concernée) et des Etats-Unis. Cela intervient un mois après la réunion exceptionnelle du parti communiste nord-coréen. Kim Jong-il y avait présenté son fils Kim Jong-un, qui deviendra certainement son successeur.
Les réactions mondiales restent timides. La Chine se dit « préoccupée » par la situation, tandis que la Russie met en garde les deux pays contre une « escalade » des affrontements. Le Japon, situé juste à côté de la péninsule coréenne, se prépare à « toute éventualité. »
Le marathon de New York 2010 qui avait lieu ce weekend a été remporté par l’éthiopien Gebre Gebremariam pour les hommes, et la kényane Edna Kiplagat pour les femmes.
C’était sa première participation au marathon de New York, il l’a remportée avec la manière. Gebre Gebremariam, un éthiopien de 26 ans, a parcouru les quelques 42,195 km en 2 heures, 8 minutes et 14 secondes. Il s’est détaché dès le milieu de la course pour devancer deux kényans (Emmanuel Mutai et Moses Kigen Kipkosgei).
C’est le premier coureur depuis 1983 à s’imposer lors de sa première tentative. « New York c’est New York, c’est déjà si spécial pour moi de réussir à terminer la course », a-t-il déclaré après la course.
Le favori de cette édition 2010, l’éthiopien Haile Gebreselassie, a été forcé d’abandonner au bout de 25 km à cause d’une douleur au genou. Il a ensuite annoncé la fin de sa carrière.
Pour les dames, c’est la kényane Edna Kiplagat, 31 ans, qui a terminé première en 2 heures, 28 minutes et 20 secondes. Elle termine devant l’américaine Shalane Flanagan et la kényane Mary Keitany. La première française, Christelle Daunay, se place à la sixième place à seulement une minute d’écart.
45.000 participants étaient au rendez-vous pour cette édition du marathon, qui comptait l’un des 33 mineurs chiliens qui ont passé deux mois sous terre. Il courait dans les galeries de la mine pour se tenir en forme.
Un avion de ligne de la compagnie cubaine AeroCaribbean avec 68 personnes à bord s’est écrasé dans le centre de Cuba. Les 61 passagers et sept membres d’équipage – 40 Cubains et 28 étrangers dont un Français – sont morts, ont annoncé les autorités ce vendredi matin.
L’avion, un ATR-72-212 équipé de deux turbopropulseurs, assurait la liaison entre Santiago de Cuba et La Havane lorsqu’il a signalé une urgence à 17h42 heure locale jeudi, puis a perdu tout contact avec le contrôle aérien. Il s’est écrasé près du village de Guasimal, dans la province montagneuse de Santi Spiritus.
Interrogés par le journal Escambray, des témoins ont déclaré que l’appareil avait effectué « plusieurs mouvements brusques avant sa chute ». Un témoin a évoqué « boule de flammes au milieu de la montagne » pour décrire la catastrophe.
Les équipes de secours ont dû utiliser une pelle mécanique pour se frayer un passage dans l’épaisse végétation entourant le lieu de l’accident et récupérer les cadavres. Ce crash est le meurtrier qu’ait connu Cuba depuis 1989.
Dans le même temps, on a appris ce matin le crash d’un avion privé à Karachi, dans le sud du Pakistan, qui a causé la mort de 21 personnes. Évoquons également l’incident grave qu’a rencontré hier un A380 en partance de Singapour.
Un airbus A380 appartenant à la compagnie aérienne Qantas a été contraint ce jeudi à un atterrissage d’urgence à Singapour après avoir connu de gros problèmes de moteur. Aucun des 433 passagers et 26 membres d’équipage que transportait l’appareil n’a toutefois été blessé après l’atterrissage du vol QF32 sur l’aéroport Changi de Singapour, selon les autorités singapouriennes.
Le « paquebot des airs » a connu des problèmes 6 minutes après avoir décolle de Singapour en direction de Sidney, alors qu’il survolait l’île de Batam (Indonésie). Un passager allemand, Ulf Waschbusch, raconté avoir « entendu un bruit d’explosion » peu après le décollage. « J’ai regardé par le hublot et j’ai vu un peu de flammes » sur l’aile gauche. L’avion a ensuite « volé en faisant des cercles pendant près de deux heures pour évacuer le fuel. À bord, tout le monde était étrangement calme. Personne ne s’est affolé », a-t-il ajouté.
Ricky, 35 ans, était quant à lui sur la terre ferme de l’île de Bonam lorsqu’il a vu des débris de l’appareil tomber au sol. « J’étais en train de conduire lorsque j’ai entendu un bruit ressemblant au tonnerre. J’ai vu dans le ciel un avion tourner en rond et de la fumée s’échapper », a-t-il témoigné. « Il y a eu ensuite trois ou quatre pièces de métal qui sont tombées du ciel, de moins d’un mètre de long. Elles ont atterri dans un champ ».
Quelques heures après l’incident, le directeur général de Qantas, Alan Joyce, a annoncé la suspension des décollages de tous les A380 jusqu’à ce que la société aérienne ait obtenu suffisamment d’informations concernant le vol QF32. Le constructeur britannique Rolls-Royce, concepteur des quatre moteurs Trent 900 qui équipait l’avion, a exprimé son intention de collaborer en vue d’identifier le problème.
Qantas, qui n’a jamais connu de crash meurtrier depuis sa création il y a 90 ans, fait partie des cinq compagnies, avec Air France, Emirates, Lufthansa, et Singapore Airlines, qui font voler les 37 A380 actuellement en circulation. L’incident est le premier de cette gravité, même si d’autres ont déjà eu lieu. En septembre 2009, un avion de Singapore Airlines assurant la liaison Paris-Singapour avait ainsi dû rebrousser chemin en raison d’une panne de moteur. Un avion d’Air France avait également été contraint à faire demi-tour après une panne informatique, qualifiée de « mineure » par la compagnie.
L’élection de Miss Monde avait lieu ce weekend en Chine, c’est Miss Etats-Unis qui a décroché le titre de plus belle femme du monde. Oui, mais des doutes planent sur l’authenticité de ce choix.
Elle a 18 ans, elle est belle, sexy et américaine. Alexandra Mills est la nouvelle Miss Monde 2010, sacrée ce weekend en Chine. Une élection qui semble normale a première vue, mais il y a un « mais ».
La polémique vient de l’Angleterre. Le Daily Mail annonce aujourd’hui que l’élection aurait été truquée par le gouvernement chinois. Selon plusieurs observateurs et sondages, Miss Norvège était la grande favorite de l’évènement pour succéder à Kaiane Aldonrino, la Miss Monde 2009.
Alors pourquoi la norvégienne n’est-elle même pas dans les cinq premières places du classement ? A cause d’un incident diplomatique qui n’aurait pas plu au gouvernement chinois. Souvenez-vous, la Norvège a décerné le prix Nobel de la paix 2010 au chinois Liu Xiaobo. Ce militant pro-démocratie, et donc opposé au gouvernement de Hu Jintao, est emprisonné depuis deux ans. Pékin n’a donc pas apprécié cette décision et aurait décidé de prendre sa revanche sur la Norvège.
Kathrine Sorland, journaliste norvégienne, est convaincue de la tricherie. Dans une interview publiée dans le Daily Mail, elle déclare qu’« Ils ont dû y mélanger politique et affaires. Je tiens à souligner que de toute façon les compétitions de Miss Monde ont toujours été politiques. Et les relations entre la Chine et la Norvège sont très tendues en ce moment ». Miss Norvège ne s’est pas encore exprimée sur cette sombre histoire.
L’Iranienne de 43 ans, condamnée à mort pour double adultère et pour avoir participé au complot qui a mené à l’assassinat de son mari, n’a finalement pas été exécutée ce mercredi 3 novembre.
Le Comité international contre la lapidation redoutait que Sakineh soit pendue cette semaine, évoquant une lettre de la Cour Suprême de Téhéran envoyée à la branche d’application des peines de la prison de Tabriz qui demandait «l’exécution rapide» de Sakineh. Hors, les exécutions capitales ont lieu seulement le mercredi.
Pour mémoire, les aveux de Sakineh auraient été extorqués sous la contrainte, selon son fils Sajjad Ghaderzadeh, arrêté le 11 octobre dernier. En outre, l’avocat de la veuve iranienne aurait été arrêté et torturé, ce qui l’avait conduit à « avouer » sur un site Internet proche du régime qu’il avait été manipulé et que toute l’affaire n’était qu’un complot de l’Occident contre le régime iranien.
Il semblerait donc que les protestations internationales suscitées par cette affaire aient provoqué une nouvelle fois l’ajournement de l’exécution. Toutefois, la menace de la pendaison pèse toujours sur Sakineh.
Un accident de la route impliquant un bus qui transportait 25 touristes français a eu lieu ce matin vers 11h dans la région d’Antalya, au sud de la Turquie. Le véhicule aurait percuté une voiture.
Un bilan de sept victimes avait d’abord été annoncé dans la confusion, mais semble finalement se réduire à un mort – le conducteur. Le nombre de blessés seraient oscillerait entre six, et huit selon les sources officielles locales et le consulat français. Le Croissant-Rouge évoque pour sa part 18 blessés, dont 4 dans un état grave.
Une ressortissante française aurait notamment été victime d’un traumatisme crânien et transportée par hélicoptère d’Antalya. On ignore pour l’heure la nationalité des autres blessés.
La version indonésienne de Playboy a subi les contrecoups de la « politique de bienséance » qui sévit dans le pays au détriment de la liberté de la presse et d’expression. Le magazine a été sanctionné par la censure du gouvernement en s’attaquant à l’emblématique ex-éditeur de Playboy Indonésie Erwin Arnada.
Après avoir émis le vendredi 8 octobre un mandat d’arrêt dans tout l’archipel, les autorités ont arrêté Erwin Arnada qui se trouvait à Bali et l’ont écroué en bonne et due forme. Il avait en effet été condamné à deux ans de prison pour « indécence ». A cette occasion, son avocat s’était dit attristé que son client reçoive le « traitement réservé aux terroristes, alors qu’il n’est que journaliste. » Il avait poursuivi en déclarant que ce combat représentait «une bataille essentielle pour la liberté de la presse, pilier de la démocratie en Indonésie». En effet, le Code de la presse estimait originellement que le magazine était protégé par le droit à la liberté d’expression. Pourtant, la Cour Suprême en a décidé autrement, et a jugé au contraire le magazine comme indécent.
On savait l’Asie d’un naturel plutôt pudique, mais de là à sanctionner une publication qui a conquis ses lettres de noblesse dans nombres d’autres pays aux moeurs au moins aussi pudibonds, le pas restait à franchir. Ce qui sera sans doute fait allègrement dans les prochains jours, alors que s’ouvre ce mercredi 27 octobre son procès en appel, dont nous attendons encore le verdict.
On peut s’interroger sur le bien-fondé de cette condamnation, que d’aucuns trouvent abusive et disproportionnée. En effet, ce titre ne brille pas par une pornographie excessive au regard d’autres titres autrement plus provocateurs. D’autant que le magazine, qui dévoile ses fameuses bunnies dans leurs tenues d’Eve dans la version occidentale de Playboy, vêtait légèrement ses mannequins sans jamais les dévoiler entièrement dans la version indonésienne. Une autocensure qui n’a pas empêché les autorités de s’attaquer au symbole de la déperdition occidentale desservi par sa consonance américaine, dont l’apport culturel ne fait généralement pas bonne figure sous ces latitudes. L’Indonésie, officiellement République démocratique et laïque, fait face depuis quelques années à la montée d’un courant radical de l’Islam, qui influence grandement la société indonésienne dans ses codes et ses canons moraux.
Lors, la polémique reste ouverte aux internautes de Planète Campus quant à la version française du magazine :
Jugez-en par le site internet en français de playboy, et faites-vous votre idée sur la question…
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Nestor Kirchner, président de l’Argentine de 2003 à 2007 et mari de l’actuelle chef de l’Etat Cristina Kirchner, est mort ce matin d’une crise cardiaque.
Hospitalisé en urgence à El Calafete (Patagonie, Sud de l’Argentine), il était accompagné de sa famille et de sa femme. Il avait déjà subi en septembre une intervention visant à déboucher une artère.
Député, président du parti péroniste au pouvoir et secrétaire général de l’Union des nations d’Amérique du Sud (Unasur), il n’aura donc jamais l’occasion de se présenter aux présidentielles de 2011.
Dans un message sonore diffusé aujourd’hui par la chaîne de télévision Al-Jazira, Oussama Ben Laden a exigé le retrait de la France d’Afghanistan et appuyé la prise d’otages français au Sahel. Le chef d’Al-Qaida a notamment affirmé « Le seul moyen de préserver votre sécurité est de vous retirer de la guerre de Bush en Afghanistan ».
Pour mémoire, Al-Qaida au Maghreb Islamique a revendiqué le 21 septembre dernier l’enlèvement de cinq Français, d’un Togolais et d’un Malgache sur le site d’une mine d’uranium appartenant à Areva. Dans son « Message au peuple français », Ben Laden justifie cette action en déclarant « Tout comme vous tuez, vous êtes tués. Tout comme vous prenez des prisonniers, vous êtes pris en otage. Comme vous menacez notre sécurité, nous menaçons votre sécurité ».
Environ 3750 soldats sont actuellement stationnés en Afghanistan. La récente interdiction du voile intégral en France cristallise également la colère du mouvement islamiste.
Rappelez-vous, c’était il y a 4 ans : Saddam Hussein, l’ex-président irakien (de 1979 à 2003) fut condamné à mort puis effectivement pendu fin 2006 suite à son accusation de crimes contre l’humanité.
« La vengeance est un plat qui se mange froid » : l’actuel gouvernement irakien a appliqué ce mardi 26 octobre 2010 l’adage bien connu en condamnant à la peine de mort Tarek Aziz, qui fut le vice-premier ministre de Saddam Hussein, autrement dire son bras droit. Il est accusé d’avoir orchestré et/ou appuyé la persécution violente des partis islamiques, en particulier chiites, lors de ses fonctions aux côtés de Saddam dans les années 90′.
Tarek Aziz avait déjà était condamné à deux reprises à 15 ans puis à 7 ans de prison, respectivement pour le meurtre de commerçants en 1992, et pour la déportation forcée de Kurdes. Se sachant dans l’impossibilité de se cacher, il s’était rendu aux forces américaines dès la chute de Saddam Hussein. Aujourd’hui âgé de 74 ans et alors qu’il purge ses peines de prison, il a été condamné par la Haute Cour d’Irak à la peine capitale.
Son fils Ziad Aziz a récemment déclaré à l’Afp que « la condamnation à mort de [son] père est une opération de vengeance contre tout ce qui a trait au passé en Irak et prouve la crédibilité des informations publiées par le site WikiLeaks ». Selon lui, le régime actuel irakien voudrait éliminer tous ceux qui ont collaboré avec Saddam Hussein par le passé.
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Crédit photo : Karen Ballard
Une épidémie de choléra a déjà fait 253 morts et a contaminé plus de 3100 personnes en Haïti. Sa vitesse de propagation est énorme à cause des mauvaises conditions sanitaires.
Les camps de réfugiés du séisme de Port-au-Prince, capitale haïtienne, constituent un foyer potentiel d’une épidémie géante. Environ 1,3 million de rescapés y vivent, pour autant de contaminés possibles.
Cinq patients atteints du choléra ont été signalés dans un hôpital de la capitale, provoquant l’inquiétude du gouvernement. Les mauvaises conditions hygiéniques et sanitaires des camps sont susceptibles de répandre l’infection très rapidement.
Le choléra cause des vomissements et des diarrhées provoquant la déshydratation du corps, et pouvant provoquer la mort en quelques heures seulement. Pour tenter de stopper la contamination, les secouristes enseignent aux familles les meilleures méthodes possibles. Se laver les mains ou ne pas utiliser l’eau stagnante pour laver les fruits et légumes, par exemple. Certaines organisations humanitaires ont commencé à distribuer du savon et des tablettes de purifications d’eau.
« Le pire scénario envisageable serait celui où nous aurions des centaines de milliers de personnes tombant malades en même temps », a déclaré Claude Surena, le président de l’Association médicale haïtienne.
Le ministre de la Santé haïtien, Gabriel Thimothée, a tenu à rassurer la population. « Ce n’est pas difficile de prévenir la contamination à Port-au-Prince. Nous pouvons le faire », a-t-il déclaré.
L’Afrique occidentale est également touchée par le Choléra, notamment le Nigeria.
C’est la fin d’une longue attente pour tous les amateurs de régimes dictatoriaux ainsi que pour les fans de la dynastie Kim Jong. Après de longues délibérations, le successeur de Kim Jong-il, actuel dirigeant de la République populaire démocratique de Corée, vient en effet d’être annoncé par un haut responsable.
Les supporters de King Jong-Nam en seront pour leur frais : c’est en effet Kim Jong-Un, cadet de la famille, qui prendra la suite de son père à la tête du Parti et de l’Etat. « Notre peuple est fier d’avoir de grands dirigeants de génération en génération » a déclaré, ému, le cadre dirigeant Yang Hyong-Sop lors d’une interview à la télévision APTN.
Rappelons que Kim Jong-Un est un fringuant jeune homme de 27ans, récemment décoré des galons de général, qui saura sans doute empoigner les rênes du pays de la même manière que son aïeul : avec justesse et fermeté.
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Planète Campus se fait le relai d’RFI (Radio France International), et vous propose d’écouter les infos du jour en ligne !
Journal international du vendredi 8 octobre 2010 à 09h30 TU
Vous pouvez écouter toutes les infos sur le site rfi.fr.
La nouvelle vient de tomber (vendredi 8 octobre à 11h) : c’est le chinois Liu Xiaobo, dissident et opposant au régime en place, qui est le nouveau Nobel de la Paix 2010.
Liu Xiaobo a 54 ans, et est aujourd’hui en prison ; il avait été condamné à 11 ans de prison le 25 décembre 2009 pour « subversion du pouvoir de l’Etat ». Liu Xiaobo militait notamment en faveur d’une plus grande liberté d’expression dans son pays et au respect des droits de l’homme. En 1989, il manifestait déjà sur la place Tienanmen aux côtés des étudiants chinois. Depuis, il n’a jamais cessé ses actions militantes en Chine, et il a été à l’origine de multiples appels à une plus grande démocratisation politique et sociale (en particulier la Charte 08, signée par plus de 300 activistes chinois). Avec d’autres intellectuels chinois, il avait notamment lancé un appel en mars 2008 pour un changement de la politique chinoise au Tibet, et il préconisait le dialogue avec le Dalaï Lama. Cet engagement pacifique lui avait valu les foudres du gouvernement chinois.
De nombreux hommes politiques, intellectuels, et activistes de la scène internationale avaient appuyé sa nomination au Nobel de la Paix 2010 : Vaclav Havel (intellectuel, ancien président de la République Tchèque), le Dalaï Lama (Nobel de la paix en 1989), Desmond Tutu (Nobel de la paix en 1984), André Glucksmann (philosophe français), etc.
Le gouvernement chinois, de son côté, a exprimé publiquement son mécontentement. Pékin s’est même déplacé à Oslo par le biais de son vice-ministre des Affaires étrangères, pour exercer des pressions assorties de menaces sur l’Institut Nobel, tel que le rapporte son dirigeant Geir Lundestad. Cela n’a heureusement pas influencé la décision du jury, qui a octroyé à Liu Xiaobo cette célèbre récompense pour son engagement.
Focus sur le Prix Nobel de la Paix :
Le Prix Nobel de la Paix est un titre honorifique emblématique, qui consacre chaque année un homme ou une femme qui œuvre au « plus grand bénéfice de l’humanité » (voir notre article sur les autres Prix Nobel 2010 : Chimie, Physique et Médecine). Il est délivré par une commission spéciale : l’Institut Nobel.
Le Prix Nobel de la Paix avait été alloué l’année dernière à Barack Obama. L’attribution de ce prix avait à l’époque suscité une certaine polémique du fait que les Etats-Unis étaient encore engagés dans deux guerres au Moyen-Orient et qu’Obama n’avait pas donné d’autres preuves de bonne volonté que des discours publics prônant la paix dans le monde. Campus Mag’ avait écrit un article sur le sujet, intitulé : « Obama mérite-t-il le Nobel ? ».
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Un chimiquier transportant dans ses cuves 6000 tonnes de solvant se trouve actuellement en « grande difficulté » au large de l’île d’Ouessant, Finistère. Baptisé le YM Uranus, ce transporteur de 120 mètres de long battant pavillon de Malte assurait un transit entre Porto Marghera (Italie) et Amsterdam (Pays-Bas), lorsqu’il est rentré en collision avec le cargo panaméen Hanjin Richzad.
Le choc a provoqué une voie d’eau importante au niveau de la poupe du navire, et les 13 membres de l’équipage ont tous été évacués vers 5h30 du matin. Le chimiquier se trouve actuellement à 100 km au sud-ouest d’Ouessant
L’accident évoque évidemment des évènements douloureux, étant donné que les côtes bretonnes sont régulièrement le siège de désastres écologiques causés par des navires échoués. Toutefois, selon le porte-parole de V-Ships, gestionnaire de l’YM Uranus, l’eau ne pénètre plus à l’intérieur de la coque et le navire ne risque pas de couler.
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L’YM Uranus naviguant sur le canal du Nieuwe Waterweg, au Pays-Bas.
Suite aux récents problèmes de santé du dirigeant nord-coréen, Kim Jong-il, la Corée du Nord organise aujourd’hui une réunion exceptionnelle du parti communiste afin de préparer sa succession.
La dernière réunion de ce genre a eu lieu il y a trente ans. Mais cette année, la tenue du congrès du parti travailliste nord-coréen a été avancée à cause de l’état de santé du « cher dirigeant ». Vraisemblablement, c’est son fils Kim Jong-un qui devrait lui succéder.
Mais qui est Kim Jong-un ? A vrai dire, le monde n’a pas tellement d’informations sur lui (déjà que la Corée du Nord est le pays le plus fermé du monde). Il a 27 ans et aurait fait ses études en Suisse dans un établissement réputé. Il pratiquerait le basket et écouterait de la musique américaine, mais aucune photo de lui à l’âge adulte. Il a été promu au rang de général quatre étoiles quelques heures avant la réunion, ce qui conforte l’idée qu’il sera le successeur de son père.
Toutefois, Jong-un ne dirigera pas le pays tant que son père ne sera pas décédé. Et comme il n’a pas d’expérience politique, il apprendra dans l’ombre de Kim Jong-il sous la surveillance d’autres membres haut-placés.
Espérons qu’il soit plus ouvert que son père…
Scotland Yard a arrêté cinq hommes suspectés d’avoir tenté de commettre un acte terroriste en lien avec la visite du pape Benoît XVI au Royaume-Uni.
La police a confirmé l’arrestation de cinq personnes à l’aube du deuxième jour de la visite papale en Grande-Bretagne. Les suspects, âgés de 26 à 50 ans, ont été amenés dans un poste de police de la capitale pour interrogatoires par les services de contre-terrorisme, soupçonnés d’avoir «commandité, préparé ou inspiré des actes de terrorisme».
«De premières fouilles n’ont pas permis de découvrir de matériel dangereux», a precisé un porte-parole de Scotland Yard
L’itinéraire de Benoit XVI et le niveau de menaces terroristes restent les mêmes. La sécurité du pape durant ce séjour de quatre jours est estimée à 2,3 millions de dollars.
Une visite historique.
La rencontre entre un pape en « visite d’Etat » et la reine Elisabeth II, chef de l’Eglise anglicane, est une première depuis le schisme d’Henri VIII en 1534.
Les polémiques sur le scandale des prêtres pédophiles ne sont encore dans toutes les mémoires. Les révélations de centaines de sévices sexuels sur enfants commis par des prêtres irlandais, et couverts par la hiérarchie, ont entraîné l’une des plus graves crises de l’Eglise catholique.
Un groupe de sept personnes auraient été enlevées au Niger dont cinq Français.
Cinq Français, un Malgache et un Togolais travaillant pour Areva et Satom, filiale de Vinci en Afrique et sous-traitant d’Areva, sur un site minier à 1200 km au nord de la capitale Niamey, auraient été enlevés dans la nuit de mercredi à jeudi.
L’information est en cours de vérification par le ministère des Affaires étrangères. Pour le moment, le Quai d’Orsay fait savoir qu’un groupe de sept personnes a bien été kidnappées sans donner plus de précisions. Bernard Valero, porte-parole de ce ministère, précise qu’il n’y a « pas de revendication pour le moment« .
Areva confirme de son côté que deux de ses employés ont bien été kidnappés. « Nous déplorons l’enlèvement, dans la nuit de mercredi à jeudi, de deux salariés travaillant sur le site minier d’Arlit », a indiqué un porte-parole du groupe industriel.
Ce n’est pas la première que du personnel d’Areva se fait enlevé dans le pays. Déjà en 2008, un groupe de quatre personnes avait été capturé et relâché quelques jours après, sans blessé. Areva emploie près de 2500 personnes dans le pays. Elle indique, ainsi que Vinci, prendre « des mesures de sécurité supplémentaires ».
Un spot de publicité plutôt osé anti-McDonald’s sera diffusé jeudi aux Etats-Unis, et il fait déjà la polémique.
Les pubs anti-tabac deviennent de plus en plus choc. C’est aussi le cas des pubs anti macdo. Après le film-documentaire Super Size Me, c’est désormais sous forme de spot publicitaire que les opposants au géant du fast-food américain se manifestent.
Nous sommes à la morgue. Une femme pleure à côté du cadavre d’un homme, qui tient dans sa main un burger croqué. Ses pieds forment alors le logo de la firme américaine, et le slogan de la marque (« I’m lovin’ it ») est exprimé au passé : « I was lovin’ it » (« c’est tout ce que j’aimais »). Et comme cela ne suffisait surement pas, une voix annonce « Cholestérol, pression artérielle élevée, crise cardiaque… Ce soir, mangez végétarien.» Ca ressemble un peu à une publicité pour la sécurité routière.
A l’origine de ce spot diffusé jeudi aux Etats-Unis, un groupe de médecins américains, le PCRM (Comité pour une médecine responsable). Ils déclarent « vouloir attirer l’attention sur le taux élevé de décès par maladies cardiaques à Washington, et la forte densités d’enseignes de restauration rapide dans la ville » en ciblant les menus « très gras » des fast-foods.
McDonald’s a tout de suite qualifié cette publicité de « scandaleuse, mensongère et injuste » pour ses clients.
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Petite révolution en Chine, le pays communiste a lancé la semaine dernière un site permettant aux chinois de critiquer le pouvoir.
Serait-ce la fin de la censure d’internet du gouvernement chinois ? C’est peut-être sur la bonne voie, avec l’ouverture de ce site internet où les habitants peuvent exprimer leur opinion. Les asiatiques ne ce sont pas fait prier, des dizaines de milliers de messages ont été postées en une semaine.
La majorité des internautes ont manifesté leur opposition au régime. Avec de nombreux sujets abordés : liberté d’expression, corruption, droits de l’homme, hausse des prix de l’immobilier, conditions de vie. Malgré tout, certains commentaires encensaient le parti communiste en place au pouvoir.
Cependant, cette ouverture inhabituelle de la part de l’Empire du Milieu dirigé par Hu Jin-Tao est à nuancer. Premièrement, ce site, nommé « ligne directe sur Zhongnanhai », dépend du Quotidien du Peuple (le journal officiel du PC chinois). Ensuite, de nombreux internautes se sont plains que leurs commentaires avaient été censurés, malgré l’apparente liberté d’expression.
Ou plutôt, « harmonisés », comme disent les internautes chinois (en référence aux vagues de censure lancées régulièrement par le gouvernement afin « d’harmoniser la toile »).
Après l’affaire de censure avec Google, la Chine s’emble peu à peu s’ouvrir. Mais il y a encore du chemin à parcourir…
Une foudroyante explosion apparemment causée par la rupture d’une importante conduite de gaz a eu lieu dans la banlieue de San Francisco jeudi soir détruisant une douzaine de maison et faisant un mort et plusieurs blessés.
Une importante explosion a embrassé la ville pavillonnaire de San Bruno à 13 kilomètres au sud de San Francisco. La déflagration était si intense que des officiels ont d’abord suspecté le crash d’un avion dans le voisinage ou un attentat à la veille de la commémoration du 11 septembre. Les photos aériennes ont montré des voitures en feu et plusieurs maisons complètement consumées pour des boules de feu qui ont causé la formation d’un cratère de 12 à 15 mètres.
Pacific Gas and Electric, la compagnie gazière qui désert la zone, a confirmé que l’une de ses conduits de gaz naturel a rompu mais que la cause de l’explosion n’était pas encore déterminée.
«S’il est finalement décidé que nous sommes les responsables de cet incident, nous prendrons nos responsabilités», a annoncé Jeff Smith, le porte-parole. «Toutes nos pensées vont aux personnes touchées par cette terrible incendie.»
Les boules de feu ont détruits 53 maisons et endommagées plus d’une centaine. Plusieurs personnes ont été évacuées vers les hôpitaux locaux avec des blessures graves pour certains. Si pour l’heure un seul mort a été officialisé, il se pourrait que le bilan s’alourdisse.
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Hier, le gouvernement iranien affirmait que l’exécution de l’iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani était suspendue et allait être réexaminée. Mais aujourd’hui, toute la version officielle iranienne est démentie par l’avocat de Sakineh.
On ne sait plus que (ou qui) croire. Le ministre iranien des Affaires étrangères annonçait hier que la condamnation à mort de la femme iranienne était suspendue. Ce qui laissait entrevoir un peu d’espoir pour Sakineh, condamnée à la peine de mort par lapidation pour adultère.
Mais cette version est démentie par Javid Houstan Kian, l’avocat de Sakineh lui-même. Il déclare : « Je n’ai reçu à ce jour aucun document officiel écrit indiquant la suspension de la peine de ma cliente (…) J’ai moi même effectué cette demande de suspension à dix reprises, sans jamais obtenir aucune réponse. »
Il va plus loin et estime que « ces propos ne sont que de belles paroles, face à la pression internationale. Elles n’ont pour but que de calmer l’Occident, pour arrêter les manifestations de soutien« . Il faut avouer que ça se tient et que cela ne serait pas étonnant de la part du régime iranien.
Toujours selon l’avocat, l’information selon laquelle sa cliente aurait démenti avoir été fouettée est fausse. Il rappelle que Fars, l’agence de presse qui a (ou aurait) réalisé l’interview de Sakineh, est « une agence de presse gouvernementale ». Et ça veut dire ce que ça veut dire.
Pour finir, la complicité de meurtre dont est accusée la mère de famille n’a pas été prouvée. Javid Houstan Kian déclare que si cela avait été le cas, sa cliente aurait dû être condamnée à la pendaison.
Le fils de Sakineh, Sajjad, et Javid Houstan Kian craignent que les autorités iraniennes ne l’exécutent dès la fin du Ramadan. Autrement dit…. Demain.
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BP a devoilé son rapport interne sur les causes de l’explosion de la plateforme Deepwater Horizon dans le Golfe du Mexique. La multitude des défaillances commises par BP et d’autres firmes ont engendré de la catastrophe.
La rapport tant attendue ne pointe pas un fautif mais plusieurs. Selon l’investigation interne réalisée par une cinquantaine de spécialistes pendant quatre mois « les décisions prises par les différentes compagnies et les équipes de travail » ont contribué à la plus grave fuite pétrolière de l’histoire des États-Unis.
Les critiques vont du design de la plateforme au test de cimentage en passant par l’échec des ouvriers à repérer les problèmes de pression et le défaut du bloc obturateur qui n’a pas rempli sa fonction de sceller le puits en cas de fuite.
BP met en exergue une série d’erreurs humaines, techniques et mécaniques parmi lesquelles celles d’Halliburton (chargée de cimenter le puits), Transocean (l’exploitant de la plateforme).
Pendant un intervalle de 40 minutes, l’équipe de Transocean « a failli à détecter l’afflux d’hydrocarbure à l’intérieur du puits et à agir en conséquence » alors qu’il était toujours possible de stopper le flot de pétrole.
Le rapport de BP, en mettant en cause (comme cela était à prévoir) d’autres compagnie, déplace le curseur de la culpabilité sur Transocean et Halliburton. Une manière de faire partager à d’autres la responsabilité de négligence criminelle (l’explosion de la plateforme a fait 11 morts) et les très lourdes sanctions financières qui sont à prévoir.
Le premier ministre britannique David Cameron est à Toulon aujourd’hui pour se rendre au chevet de son père décédé après une attaque cérébrale.
Le père de David Cameron, Ian Cameron, a été victime « d’une attaque cérébrale et des complications cardiaques alors qu’il était en vacances en France » a confirmé le bureau du premier ministre à Londres. C’est le vice-premier ministre Nick Clegg qui a assuré l’intérim à la session de question-réponse au Parlement.
Le porte-parole de David Cameron a annoncé que le chef du gouvernement britannique s’est précipité à en France avec son frère Alex après un appel de sa mère Mary qui l’a alerté du grave état de santé de son père. Après avoir pris l’avion ce matin en direction de Nice, il avait gagné l’hôpital intercommunal Font Pré de Toulon/La Seyne -sur-Mer en hélicoptère fourni par Nicolas Sarkozy.
David Cameron venait juste de revenir du sud de l’Angleterre après ses vacances d’été et son congé paternité après la naissance de son quatrième enfant Florence.
Ian Cameron, un ancien courtier de 77 ans, était très handicapé par deux jambes déformées. Il avait subi plusieurs opérations dans l’espoir de les redresser et d’atténuer la douleur. Le leader tory déclarait il y a quelques mois, qu’il considerait son père comme « un héro, un homme brave ».
La femme iranienne reconnue coupable de double adultère et condamnée à la peine de mort peut avoir une lueur d’espoir. Le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé aujourd’hui la suspension de la sentence.
L’affaire inquiète la communauté internationale depuis le mois d’août. Sakineh Mohammedi Ashtiani, 43 ans, condamnée à mort par lapidation suite à un double adultère et l’implication dans la mort de son mari, ne sait toujours pas quel sera son sort.
La sentence devait avoir lieu à la fin du ramadan, elle est finalement suspendue, certainement grâce aux nombreuses manifestations de soutien organisées en Occident (Rome, Londres…). Le porte-parole du ministère iranien, Ramin Mehmanparast, a déclaré à la chaine anglaise Press TV que « Le verdict concernant ces affaires (de relations) extra-maritales a été suspendu et il est en cours de réexamen ». Il y a donc un peu d’espoir.
L’Iran montre ainsi qu’il a entendu l’appel de la communauté internationale soucieuse de l’avenir de Sakineh, comme le Brésil ou les Etat-Unis. Rappelons que cette femme a reçu également 99 coups de fouet pour des informations et une photo d’elle – non voilée – publiées dans le quotidien britannique The Times. Photo qui, par ailleurs, n’était pas celle de Sakineh.
Brûler le Coran le 11 septembre prochain est la provocation trouvée par un pasteur américain, Terry Jones. Un homme qui assume clairement sa xénophobie et dont le projet pourrait conduire à une montée de violence anti-américaine dans le monde musulman.
Les commémorations du 11 septembre seront cette année assombris par le pasteur Terry Jones. Alors que le débat sur la possible reconversion de Ground Zero en centre culturel musulman a toujours lieu, ce pasteur évangélique de Gainesville (Floride) prévoit de brûler en public un exemplaire du Coran le jour du 9e anniversaire de l’effondrement des tours jumelles.
Une initiative en réaction au « colonialisme musulman en marche» qui déplaît à l’administration américaine. Le ministre de la Justice Eric Holder a qualifié ce projet de « idiot et dangereux ». Le général David Petraeus est du même avis pensant que cela peut représenter un risque pour les troupes américaines postées en Irak et en Afghanistan.
Mais visiblement le pasteur du groupe fondamentaliste « Dove World Outreach Center » ne compte pas annuler son coup d’éclat : « Nous comprenons les inquiétudes du général. Elles sont certainement légitimes. Mais nous voulons envoyer un message clair aux éléments radicaux de l’islam. Nous ne nous laisserons plus contrôler ni dominer par leurs menaces. »
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Une plateforme pétrolière a explosé, jeudi 2 septembre, dans le Golfe du Mexique blessant au moins une personne.
Les 13 personnes présentes à ce moment là ont été localisées et secourus grâce à un navire commercial après qu’elles se soient jeter à la mer pour échapper au pire. On dénombre un blessé pour le moment qui a été transfermé vers un centre médical.
La plateforme baptisée Vermilion Oil Platform 380, serait actuellement au proie des flammes selon les gardes-côtes. Pour l’heure, personne n’est en mesure d’indiquer s’il y a une fuite résultant de l’explosion.
La plateforme, qui extrait pétrole et gaz, appartient au groupe Mariner Energy et se trouve à 130 km au sud de Vermilion Bay en Louisiane. Moment de la déflagration n’était pas en phase d’extraction car elle est en maintenance.
Des hélicoptères sont actuellement en route vers le site de l’explosion qui se situe à l’ouest du lieu du naufrage de la plateforme Deepwater Horizon à l’origine de la plus grande catastrophe naturelle des Etats-Unis et qui a couté la vie à onze ouvriers.
Les autorités chiliennes ont publié une vidéo des 33 mineurs bloqués à 700m sous terre. La compagnie minière, sous les feux des critiques, pourrait faire banqueroute.
« Longue vie au Chili. Longue vie aux mineurs ». La première vidéo des 33 mineurs chiliens bloqués depuis trois semaines montrent des hommes dans un bon état d’esprit, chantant l’hymne national, solidaires.
Amaigris, barbus mais de bonne humeur. C’est ce qui ressort des images grenues, faiblement illuminées par la lueur d’un casque, diffusées dans tous les médias chiliens.
S’adressant aux sauveteurs en surface, l’un des hommes déclare face caméra : « Nous savons ce que faites pour nous. Vous ne nous laissez pas tomber et pour cela on vous applaudit. »
Un des mineurs s’improvise guide en filmant grâce une caméra, introduit par un trou de forage, leur condition de vie. C’est tout une organisation souterraine qui s’est mise en place.
Un confort rudimentaire agrémenté par un poster d’une playmate au mur (!), une salle de prière improvisée, un coin couchette avec matelas et un autre pour le divertissement. Pour tuer le temps, ces messieurs jouent aux cartes et aux dominos. De belles initiatives prises collectivement lors de leurs réunions quotidiennes sur leur vie de groupe.
Les sauveteurs avaient presque perdu espoir de les revoir vivants lorsque dimanche, ils ont finalement réussi à les retrouver en perçant un trou dans l’abri d’urgence où les 33 sont parvenus à se réfugier.
Polémique sur la sécurité des mines.
Maintenant que les experts de l’industrie minière ont estimé à plusieurs mois le processus pour les sortir de terre, les récriminations pleuvent.
Une famille a d’ores et déjà porté plainte pour « manquement au devoir » contre la firme San Esteban Primera (qui possède la mine de cuivre et d’or de San José) et contre l’organisme public Service national de géologie et des mines (Sernageomin). «Je ne pense pas à un dédommagement financier, je pense à mettre face à leurs responsabilités non seulement les propriétaires de la mine, mais tous ceux qui n’ont pas fait leur travail».
Sernageomin, l’organisme gouvernemental qui a autorisé la réouverture de la mine en 2008 malgré deux morts en 2007 a vu son directeur et deux de ses fonctionnaires se faire limoger par le récemment élu président Sebastian Pinera.
Edgardo Reinoso, l’avocat représentant 26 familles, a déclaré que quelqu’un « devait être tenu pour responsable ». Un juge locale de la ville de Copiapo (proche de la mine de San José) a gelé 1,8 million de dollars des revenus de la mine pour compensation, une somme prélevée de la vente de cuivre à l’État chilien.
La compagnie San Estaban qui les a embauchées ne fait rien en tout cas pour tenter de sauver ses hommes. La compagnie proclame qu’elle n’a pas les moyens de payer leurs salaires et court à la banqueroute. San Esteban est en si piteuse état qu’il n’a ni les équipements ni l’argent pour leur venir en aide. Le tunnel qui servira à leur évacuation, d’un coût de 1,7 million de dollars, sera percé par une compagnie minière étatique.
Malgré les avancées technologiques, l’exploitation minière reste un travail extrêmement périlleux. Depuis 2000, c’est une moyenne de 34 morts par an au Chili avec un pic de 43 en 2008. Le pays est le leader mondial sur marché du cuivre.
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Un ancien policier licencié l’an dernier a pris en otage un bus de touristes d’Honk Kong, lundi 23 août aux Philippines. Un calvaire de 10 heures qui a finalement pris fin lorsque les commandos de police ont pris d’assaut le bus, tuant le preneur d’otages.
Un bus à l’arrêt au milieu d’une large artère dans un quartier touristique de Manille. Un bus théâtre d’une prise d’otage sanglante. C’est ce qu’ont pu suivre des millions de téléspectateurs en direct à travers le monde.
Le bilan humain est lourd. Sept touristes au moins sont décédés sous les tirs du fusil d’assaut M-16 du preneur d’otages, mort lui aussi. Alors que s’est-il passé?
Depuis 10 heures ce matin (heure locale), Rolando Mendoza tenait en otages 25 touristes chinois. Au moins neuf otages avaient été relâchés, incluant trois enfants et un homme diabétique. Le véhicule est rapidement encerclé par la police et les journalistes.
Le chauffeur du bus (d’origine philippine) est ensuite parvenu à s’échapper après avoir réussi à se défaire des menottes que le preneur d’otage lui avait passées. Ses premiers mots, hurlés, sont pour les journalistes: « Tout le monde est mort ! »
Cette déclaration tonitruante ainsi que des bruits de tirs précipitent l’intervention des forces de l’ordre, qui munies de masses, essaient tant bien que mal de briser les vitres de l’autobus. Les policiers pénètrent dans le bus, des tirs sont échangés. Rolando Mendoza est tué dans l’opération. Sept otages sont également morts.
Rolando Gregorio avait été accusé de vol, d’extorsion et d’infractions liées à la drogue, ce qui avait motivé son renvoi l’an dernier. Son frère a expliqué que cela l’avait bouleversé. Son désir de réintégrer la police est l’unique motivation revendiquée de cet acte de folie.
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« Les États-Unis ont Obama, ici vous allez avoir Wyclef ». C’est sur ces mots que Wyclef Jean a lancé en fanfare avec danseurs et musique son engagement politique. Malgré sa popularité, il doit faire face aux obstacles et aux critiques.
La commission électorale haïtienne doit publier ce vendredi 20 août, la liste des candidats qui remplissent les prérogatives d’éligibilité pour la présidentielle du 28 novembre. La commission qui a déjà reporté la publication de la liste plut tôt dans la semaine se fait attendre. Il se pourrait d’ailleurs qu’elle soit de nouveau reporté à ce week-end.
Reuters, citant un membre anonyme de la commission électorale, rapporte que Wyclef aurait été exclu de la course car il ne respecterait pas plusieurs des impératifs d’éligibilité dont celui de résidentialité. Le candidat doit avoir vécu consécutivement en Haïti pendant les cinq années qui précèdent l’élection.
Or le chanteur a quitté le pays depuis l’âge de neuf ans pour vivre dans le New Jersey. Mais il n’a cependant pas la nationalité américaine. Il a déclaré au Time disposer « d’un passeport haïtienne » et d’une green card (la carte verte de résident permanent) lui permettant de vivre et travailler aux USA.
Quoi qu’il en soit, il a déclaré à Newsweek qu’il « ne renoncerait jamais » et qu’il se représentera dans cinq ans si cette année n’était pas la bonne.
Accusations de fraudes.
Le moins que l’on puisse dire c’est que sa candidature a attiré une très forte couverture médiatique sur cette élection capitale pour l’avenir du pays et sur sa propre personne.
Mais toute cette attention n’est pas porteuse que de bonnes choses. L’ex-chanteur des Fugees en entrant dans l’arène politique, doit faire face à des questions persistantes sur des tractations financières en lien avec sa fondation Yéle Haïti.
Cette mauvaise presse a commencé avec le tremblement de terre. Il est accusé d’avoir détourné 400 000 dollars de l’argent collecté pour ses intérêts personnels, des allégations qu’il a niées en larmes. Cela n’a pas empêché le New York Times de mener une enquête sur l’utilisation des 10 millions de dollars récoltés depuis.
Par ailleurs, il doit la conquête somme de 2 millions de dollars au fisc américain. Un retard de paiement en cours de régularisation qui fait tâche pour celui dont les revenus annuels sont estimés à 18 millions de dollars.
Des peoples contre son incompétence
Dans le monde d’Hollywood, cette ambition présidentielle n’est pas au goût de tous, à commencer par Sean Penn. On connait tous l’engagement de l’acteur pour les grandes causes (Haïti, Katrina, la guerre d’Irak…) et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il émet de sérieuses réserves sur le bien-fondé de la candidature de Wyclef Jean.
«Je veux quelqu’un qui veuille vraiment, mais vraiment, se sacrifier pour son pays et pas juste quelqu’un que j’ai vu personnellement dans un convoi de voitures de luxe, exhibant une richesse qui me semble déplacée à Haïti».
Son ancien partenaire des Fugees et ami, Pras Michel, ne lui apportera pas sa voix. Sur son compte Twitter, il a appelé à voter pour l’un de ses adversaires: « Haïtiens du monde entier, il nous faut nous mobiliser pour reconstruire Haïti !!! Michel Martelly pour président ! (…) Sean Penn comprend ce qui se passe ici et ce dont ce pays a besoin (…) Soyons clairs, j’aime Wyclef, mais il n’est en aucun cas qualifié pour être le leader de la nouvelle Haïti ».
Même s’il reste une figure extrêmement populaire chez les jeunes et demeure l’une des figures les plus proéminentes du pays à travers le monde, il parait évident que Wyclef ne dispose pas de l’expérience nécessaire pour remettre Haïti sur pied. Malgré son envie irrépressible de contribuer à la reconstruction de son pays, il est certain que l’ex chanteur n’a pas les compétences pour une tâche qui s’annonce colossale pour quiconque.
En bonus, la vidéo d’une chanson datant de 2004 intitulée « If I was president ».
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La dernière troupe de combat a quitté l’Irak aujourd’hui sept ans et demi après le lancement de la guerre et deux semaines avant la date limite de fin de mission programmée par Barack Obama. Le président tient à respecter sa promesse de campagne quitte à laisser le pays dans une situation instable.
La dernière brigade de combat, la 4e brigade Stryker de la 2nde division d’infanterie, a roulé en convoi jusqu’à la frontière du Koweït (voir la vidéo ci-dessous) franchit ce matin à 5h00 mettant un terme officiel aux opérations de combat commencées en mars 2003. C’est le président George W Bush qui a lancé l’opération « Iraqi Freedom » qui a vu le renversement de Saddam Hussein, la fin du parti Baas et les premières élections libres depuis 50 ans.
Cette guerre est devenue au fil des années de plus en plus impopulaire dans l’opinion américaine. Un conflit de 1000 milliards de dollars qui a causé la mort de 4400 G.I et dont l’on commence à douter de la légalité.
L’administration Obama s’est engagée à maintenir 50 000 hommes armés au 1e septembre. Selon l’armée américaine il reste 56 000 soldats en Irak, ce qui signifie que 6000 hommes partiront à la fin août.
« A la fin du mois, 50 000 soldats servira en Irak. Comme les forces de sécurité irakiennes prennent le relais pour sécuriser leur pays, nos troupes auront pour mission d’assurer conseil et assistance », a annoncé le président dans une déclaration envoyée par email et publiée dans la presse.
Philip Crowley, le porte-parole du département d’Etat, a dit qu’en dépit de ce départ « historique », la mission américaine en Irak n’est pas finie.
Pour protéger les civils des insurgés, le département d’Hillary Clinton a prévu de plus que doubler le nombre d’agents de sécurités privés.
Quel avenir pour le pays?
Une situation qui ne doit pas beaucoup plus rassurer le général Babaker Zebari qui jugeait le 11 août dernier le départ de la délégation militaire américaine, prévue fin 2011, prématuré. En effet, selon le chef d’état-major irakien les forces armées de son pays ne sont pas en mesure d’assurer la sécurité de la population.
Avec le parti démocrate en campagne pour l’élection de mi-mandat (renouvellement de la chambre des représentants et d’un tiers du Sénat) et le gouvernement irakien toujours formé après les législatives, la question de quel avenir pour une présence militaire n’est plus d’actualité.
La situation sociale-économique s’est améliorée par certains côtés (libéralisation de l’économie, investissements étrangers…) mais l’insécurité est toujours prégnante. L’état reste fragilisé par des tensions politiques voire ethniques. Les autorités locales ne sont pas suffisamment qualifiées et équipées pour faire face à une éventuelle recrudescence du conflit. Une preuve en est l’attentat meurtrier du 16 août qui a entrainé la mort de 59 personnes dans un centre de recrutement militaire.
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L’ex-soldate Eden Abergil a posté sur sa page Facebook des photos d’elle posant à coté de prisonniers palestiniens yeux bandés et mains liées. L’affaire fait grand bruit en Israël.
Les images rappellent irrémédiablement les photos de Lynndie England. La jeune réserviste américaine coupable de tortures sur des prisonniers irakiens à Abou Ghraïb en 2004. Mais le parallèle s’arrête là. Dans le cas qui secoue aujourd’hui l’Etat hébreu, pas de raisons de croire à un acte de maltraitance au regard des photos.
C’est en 2008 que la jeune femme publie sur son compte Facebook un album photo destiné à montrer son expérience militaire, intitulé « L’armée, la meilleure période de ma vie » dans lequel deux photos font polémique. Eden Abergil prend tout naturellement la pose, souriant malicieusement auprès de détenus palestiniens les yeux bandés et les mains attachées dans une base proche de Gaza. Une prison où beaucoup des captifs sont coupables d’avoir tenté de sortir de la bande de Gaza pour se rendre en Israël.
Tempête médiatique.
Ces photos ont été reprises par un blog israélien Sachim et relayées dans les médias du monde entier. Des voix s’élèvent pour protester contre ce qui fait honte à Israël.
Yishaï Menuchin, le directeur de l’ONG Public Committee Against Torture dénonce «une attitude qui est devenue une norme consistant à traiter les Palestiniens comme des objets et non des êtres humains ».
Un coup dur pour le Tsahal qui cherche à prendre ses distances vis-à-vis de l’ex-soldate qui écorne l’image déjà peu reluisante de l’armée israélienne, qualifiant ces actions de « laides et inhumaines » dans un communiqué. Des actions dont il avait connaissance mais contre lesquelles il ne pouvait agir du fait du détachement d’Eden Abargil depuis un an.
Pour l’Autorité palestinienne, « cela illustre la mentalité de l’occupant, fier d’humilier les Palestiniens. Cela doit cesser, et les droits et la dignité des Palestiniens doivent être respectés ».

Elle ne voit pas où est le problème.
Eden Abargil ne comprend le ramdam médiatique autour de la publication ses photos. A la radio militaire, elle a déclaré : « Je ne comprends pas ce que j’ai fait de mal. Il n’y a eu de ma part ni violence ni mépris, je n’ai porté atteinte à personne.«
« Je m’excuse auprès des gens qui se sentent blessés par moi. Mais j’ai agi en toute innocence, de bonne foi. Ces images n’avaient aucune prétention politique« .
Le service militaire est obligatoire en Israël et dure 21 mois pour les femmes. La jeune femme démobilisée depuis un an n’encoure vraisemblablement aucune sanction. Quid de la personne qui prend les photos.
Depuis, Eden Abargil a retiré les photos de son Facebook.
Photos Facebook
Obama s’est dit favorable au projet de construction de centre culturel musulman à deux blocs du site des attaques du World Trade Center.
Pour Mark Williams, ce lieu de culte musulman ne serait utilisé que « par des terroristes pour vénérer leur dieu de pacotille ».
C’est à ce type de propos abjects que doit faire face Barack Obama. Une polémique, une de plus, pour le président démocrate qui est une fois encore victime de sa mansuétude et de sa consensualité.
Une ouverture d’esprit que n’ont pas la majorité des Américains à l’instar de Mark Williams, le porte-parole du Tea Party, un mouvement très conservateur qui rassemble de plus en plus de partisans qui accusent entre autres Obama d’être lui-même un musulman. Comme si cela constituait un crime en soi.
Pour les détracteurs du projet Cordoba, une mosquée à Ground Zero se révèle le signe d’une déconnexion entre le Président et la population. 68% des américains y seraient hostiles.
Beaucoup voient une victoire pour les islamistes que de remplacer les tours jumelles symboles de puissance occidentale par une mosquée, une provocation vis-à-vis des 2800 victimes de l’effondrement du World Trade Center, un manque de considération de la peine des familles. Une tentative de rapprochement avec le monde arabe vaine quand la plupart des pays musulmans se refuse à construire des lieux de cultes pour leurs minorités religieuses.
Certains préféreraient voir sur le lieu de l’attentat du 11 septembre 2001 un monument œcuménique afin de promouvoir la paix entre les peuples. Mais honnêtement qui s’y intéresserait vraiment. Un geste de paix prévisible et naïf dont la portée symbolique est nettement moindre en comparaison.
Un geste symbolique au nom de la liberté de culte.
« En tant que citoyen et en tant que président, je crois que les musulmans doivent bénéficier du droit de pratiquer leur religion comme n’importe quel autre ressortissant de ce pays », a déclaré Obama devant des representants de la communauté musulmane.
Une Amérique ambivalente, si fière de sa Constitution, de son premier amendement qui pose le respect de la liberté de culte et de croyance comme principe fondateur de la société américaine mais qui contraint tout président à prêter serment sur la Bible.
La proposition faite par l’imam arabo-américain Faisal Abdul Rauf de construire un complexe qui comprend entre autres un centre d’art, un restaurant, un théâtre et la fameuse mosquée de la discorde constitue un geste fort soutenu par le Président et aussi par le maire républicain de New York, Michael Bloomberg. Un symbole à la fois politiquement correct et courageux dans une Amérique où la confusion entre Islam et islamisme est manifeste.
Un travail de pédagogie doit désormais être fait. Effacer le traumatisme subi est impossible, promouvoir le vivre ensemble c’est beau mais faire comprendre la différence entre un terroriste et un musulman à l’Américain lambda va s’avérer beaucoup plus malaisé que l’édification d’une mosquée dans le sud de Manhattan.
La Love Parade 2010 sera la dernière édition du plus grand rassemblement techno d’Europe. Au lendemain du drame, on compte pour l’heure 21 morts et plus de 500 blessés. L’incompréhension a laissé place à la colère. La municipalité, les organisateurs sont mis en cause. Mais quant est-il de la responsabilité des principaux acteurs de la fête, les raveurs.
Le panurgisme, vous connaissez ? Le fait de suivre un mouvement sans opérer d’analyse critique ? Faire le mouton, suivre le troupeau en clair.
Ne serait pas ce qui est à l’origine de la bousculade qui a causé la mort à une vingtaine de personnes venus fêter l’amour à Duisbourg ?
Alors que les Allemands se déchainent à trouver des responsables, accusant pêle-mêle les forces de l’ordre, la municipalité, les organisateurs, les services de sécurité, peut-être que la cause la plus pragmatique à trouver est dans cette foule de 1.400.000 jeunes.
Revenons quelque peu sur la polémique. Duisbourg et ses 500.000 habitants se voient attribuer l’honneur d’organiser ce qui doit être l’un des plus grands évènements festifs. Une gare de fret désaffectée en guise de piste de danse pour 250.000 personnes. 250.000, c’est pour ce nombre de participants que la ville a autorisé l’organisation du festival annuel et non pour 1.400.000.
L’organisateur Rainer Schaller aurait-il pu prévoir un tel déferlement de teufeurs ? Clairement oui, même si aujourd’hui il s’en défend. L’édition 2008 qui se déroulait à quelques encablures de là à Dortmund, a accueilli 1.600.000 participants. Pourquoi ne pas avoir tablé sur les mêmes chiffres deux ans plus tard ?
Autre question soulevée, hautement plus préoccupante, comment a-t-on pu prévoir une fête mondialement connue dans un lieu ne disposant que d’un accès unique ? Une souricière en guise d’entrée et de sortie.
Une organisation bâclée, une ville dépassée, une sécurité négligée, des raveurs dépourvus de sens de responsabilité composent un cocktail mortel.
Un besoin de se regrouper en remède à l’individualisme.
Tel les moutons de Panurge, ces gens âgés entre 20 et 40 ans ont prit un risque inconsidéré au nom de la musique, de la fête, de l’alcool. C’est à croire qu’au sein d’un groupe les individualités n’existent plus. Tous se conforment à une idée dominante. Pris dans l’euphorie, l’ambiance du lieu, on en oublie le danger, on perd sa capacité de raisonnement pour s’engouffrer dans un entonnoir sans issue.
Pourtant, les policiers auraient prévenu la foule de la fermeture de l’accès, mais comme un seul homme, elle a poursuivi sa marche en avant, ignorant, piétinant, étouffant, ceux qui rebroussaient chemin après avoir trouvé porte close. Plutôt que de venir en aide à ceux qui tentaient de fuir, certains prennent en photos/filment des scènes effroyables et d’autres n’auront vent que le lendemain du drame qui s’est joué à côté d’eux.
Un besoin semble de plus en plus pousser de jeunes gens à se rassembler pour former un groupe. Phénomène de la masse en remède à l’individualisme grandissant dans les sociétés modernes. La Love Parade depuis sa création en 1989, a vu sa cote de popularité aller crescendo devenant le second rassemblement musical mondial après le carnaval de Rio. Un succès que l’on peut rapprocher de celui des apéros géants qui fleurissent grâce aux réseaux sociaux. Le passage du virtuel au réel, des manifestations pacifiques qui virent parfois au cauchemar. Une foule d’anonymes sans visages, sans leader, sans star, unie le temps d’une nuit, le temps d’un drame.
Un débat ouvert que nous continuerons d’alimenter où nous vous invitons à faire part de votre position.
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Cette Love parade aurait dû être l’une des meilleures soirées de leur vie, et pourtant, pour certains, ce fut la dernière. Déjà tous les journaux du monde entier ont relaté les faits, ont essayé de comprendre ce qu’il s’est passé, beaucoup de questions taraudent les esprits, 3 jours après la catastrophe de la Love Parade samedi dernier à Duisbourg, à l’ouest de l’Allemagne.
Ils étaient jeunes, certains venaient de l’autre bout de la planète, et ne rêvaient que d’une chose : profiter de la Love parade. Cette manifestation annuelle a été crée en 1989 pour 150 personnes au début, et au fil des années, de plus en plus de jeunes Allemands et du monde entier ont adopté cet évènement. Cette année, ils étaient 1.4 millions.
Samedi 24 juillet, 17h. La foule est estimée à environ 1.4 millions. Pour entrer dans une ancienne gare de marchandises apprêtée pour l’évènement, elle doit passer par un tunnel de 200 mètres de long sur 30 mètres de large ce qui semble beaucoup trop étroit. Comment a-t-on pu penser que cette entrée ne comporterait pas de risques ? C’est pourtant évident qu’il y aurait un mouvement de panique face au mur de monde et à l’étroitesse d’un tunnel qui n’aurait pu être traversé que par une foule de 250 000 personnes comme la police et les pompiers l’avait signalé avant la manifestation. «Je les avais prévenus il y a un an. Duisbourg n’est pas fait pour la Love Parade. […] La ville est trop petite et trop étroite pour un tel spectacle», a affirmé le président du syndicat national de la police Rainer Wendt au quotidien Bild. Le site n’était composé que d’une seule et même issue.
Pour quelles raisons les organisateurs n’ont-ils pas suivis les prédications de la police ? Sommes-nous une nouvelle fois face à un massacre qui aurait pu être évité mais qui, par l’appât du gain, a bien eu lieu ? Parce-que oui c’est bien l’argent qui motivait les organisateurs et l’administration de la petite ville d’Allemagne qui subissait d’importants problèmes économiques. Voici un énième exemple scandaleux qui prouve que l’argent passe avant la vie de milliers de personnes. D’ailleurs, peut-être que les vingt personnes piétinées et décédées par la suite serviront d’exemples à l’avenir ?
Quant aux 500 blessés, on imagine qu’ils comprendront, que c’était pour la bonne cause, pour que la ville puisse s’enrichir bien sûr ! C’est inadmissible. Un témoin raconte que « certains étaient à terre tandis que d’autres escaladaient les murs pour tenter d’entrer dans le tunnel». Les secouristes ont tenté de pénétrer dans le tunnel mais la foule les contraint d’attendre l’évacuation des « raveurs ».
A qui revient la responsabilité ?
Marek Lieberberg a l’honnêteté de mentionner le « crime » et non un quelconque « malheur tragique ». Le principal organisateur de concerts à travers l’Allemagne a dénoncé « l’amateurisme total » dont ont fait preuve les autorités locales.
Le maire de la ville, Adolf Sauerland, qui a abrité la Love parade ne pense pas à démissionner pour autant. C’est vrai qu’il n’avait sûrement pas son mot à dire quant à la venue de l’évènement dans sa ville. Ce n’est que le maire après tout
Le parquet dirige actuellement une enquête pour présomption d’« homicides par négligences » qui prendra apparemment un certain temps avant de pouvoir accuser ouvertement qui que ce soit. La police de Cologne se chargera de mener l’enquête pour un souci de garder toute objectivité face à cette cruelle affaire.
De nombreuses personnes sont allées témoigner leur chagrin pour les victimes à l’entrée du fameux tunnel, le message d’une mère exprimait sa souffrance avec un message disant : « les organisateurs ont envoyé nos enfants à la mort ».
Le propriétaire de la marque Love Parade, McFit Rainer Schaller, a assuré qu’il n’y aurait pas une nouvelle manifestation du genre. C’est un véritable geste que le propriétaire accorde alors au monde entier. On va tous pouvoir dormir sur nos deux oreilles. Surtout les familles des victimes.
Un professeur de droit a gracieusement offert ses services aux « raveurs » qui voudraient porter plainte contre les funestes organisateurs.
Les footballers de l’équipe Schalke 04 rencontreront l’équipe de Duisbourg issue de la 2è division allemande, apporte aussi leur soutien aux familles des victimes en jouant un match. Dorénavant, les services de sécurité lors de ces techno parades seront renforcées pour que plus jamais une telle catastrophe ne se reproduise, surtout quand on aurait pu et qu’on aurait dû l’éviter.
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Après un soupçon d’espoir la semaine dernière, c’est de nouveau le doute qui plane sur le gigantesque entonnoir placé par BP pour stopper la marée noire dans le Golfe du Mexique. Les ingénieurs ont détecté une nouvelle fuite qui proviendrait du dôme installé jeudi dernier.
Ils pensaient que cette énième tentative était celle qui allait conduire à colmater définitivement la fuite. Mais ce n’est pas gagné. Les ingénieurs de BP ont détecté une fuite de pétrole souterraine aux abords du puits endommagé. Ce serait certainement dû à ce dôme de confinement – un gigantesque entonnoir – qu’ils ont installé la semaine dernière. Les autorités américaines sont une nouvelle fois montées au créneau pour faire part de leur inquiétude. Ils craignent que le pétrole comprimé ne finisse par créer des brèches et se répandre à nouveau dans l’océan.
Les autorités américaines, par l’intermédiaire du chargé des opérations de nettoyage, l’ex-amiral, Thad Allen, ont adressé une lettre au directeur général de BP, Bob Dudley. Cette lettre évoque cette nouvelle fuite et des « anomalies de nature indéterminée à la tête du puits. » Thad Allen est ferme « Je vous ordonne de me fournir une procédure écrite pour pouvoir ouvrir la vanne d’étranglement aussi vite que possible sans endommager le puits si la fuite d’hydrocarbure à côté du puits est confirmée, » lance-t-il. « Nous voulons éviter tout dégât irréparable qui déboucherait sur une des fuites non contrôlée au fond de l’océan, » a-t-il précisé.
Les tests de résistance effectués sur le dôme de confinement devaient initialement durer 48 heures mais ont finalement été prolongés. « Au moment où je vous parle, il n’est pas prévu de rouvrir le puits », a déclaré dimanche Doug Suttles, directeur d’exploitation de BP, lors d’une conférence de presse. « Nous espérons, si les indicateurs restent aussi encourageants, pouvoir poursuivre notre test de résistance jusqu’à ce que le puits soit fermé », a-t-il ajouté.
La compagnie britannique continue de travailler sur deux autres puits de dérivation qui devraient permettre d’intercepter le puits principal. Une opération qui s’annonce très délicate, prévue entre fin juillet et mi-août, qui consistera à exploiter les deux forages latéraux pour « tuer » le puits principal en y injectant de la boue puis du béton.
BP pris dans l’entonnoir
En englobant le coût des opérations de lutte et de nettoyage contre la marée noire, la direction de BP a fait savoir ce lundi qu’elle avait déjà dépensé 3, 95 milliards de dollars, soit près de 3 milliards d’euros. La société britannique précise qu’il était encore trop tôt pour estimer le coût total définitif.
Des coûts faramineux qui plongent la compagnie pétrolière dans un début de crise. Selon la presse britannique, BP, dont la capitalisation boursière a fondu de près de moitié depuis l’explosion de la plate-forme Deepwater Horizon, le 20 avril dernier, envisagerait de se séparer de ses activités de raffinage et de distribution. Au vu de la situation catastrophique qui perdure dans le Golfe du Mexique et toutes ces dépenses ahurissantes, il semblerait que la société songe déjà à diversifier son économie.
Le Sunday Times rapporte que le groupe pétrolier britannique aurait commencé à sonder les investisseurs sur une éventuelle restructuration qui pourrait donc inclure un démantèlement de ses activités. Autant dire que les affaires sont de moins en moins bonnes pour la compagnie pétrolière.
L’ancienne candidate à l’élection présidentielle colombienne veut mettre fin à la polémique en renonçant à des dommages et intérêts .
Elle mène une vie discrète depuis sa libération le 2 juillet 2008 des mains des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), mais depuis une semaine elle crée la polémique. Une nouvelle fois.
Dépeinte par ses ex-codétenus comme « égoïste, orgueilleuse et arrogante», Ingrid Betancourt a choqué en exigeant de sa terre natale, la Colombie, un dédommagement de 6.5 millions d’euros pour préjudice moral pour elle et sa famille.
Le pays est scandalisé par ce qui est considéré comme un manque de reconnaissance envers le pays libérateur. Pour le vice-président Francisco Carlos son comportement n’est que «hypocrisie, opportunisme et ingratitude ».
Face au tollé général, elle renonce. Pour se justifier, elle invoque l’aspect « symbolique » de la somme demandée. Un signe de solidarité envers d’anciens otages qui entament la même procédure. Il faut savoir que ces otages ont été enlevés dans l’enceinte d’une assemblée départementale à la sécurité défaillante. Et pour une captivité d’une durée similaire, les sommes touchées par les familles des victimes sont de l’ordre de 40.000€.
Ingrid Betancourt estimait que le gouvernement colombien n’avait pas su prévenir son enlèvement et lui reprochait de lui avoir retiré ses deux gardes du corps.
C’est oublier les conditions de son enlèvement. Ingrid Betancourt est faite prisonnière en 2002, alors que se rendait dans la ville de San Vicente del Caguán. La présence des FARC dans la zone est connue. Après avoir sciemment ignoré les mises en gardes des autorités, l’ancienne sénatrice décide de poursuivre sa route à ses risques et périls, comme l’atteste un document signé de sa main. Chose qu’elle oublie avoir fait.
Bis repetita en France
Samedi soir, on nous apprend qu’Ingrid Betancourt aurait également fait une demande de réparation en France auprès du Fonds Garantie des victimes.
Cet organisme est entre autres chargé d’indemniser les victimes d’actes de terrorisme commis à l’étranger sur des citoyens français.
Ce dernier lui propose alors 450.000 €. Une somme jugée insuffisante par la franco-colombienne qui devait voir son cas passer devant une seconde commission en septembre.
Mais sans doute face aux critiques, elle renonce « à l’offre du Fonds de garantie des victimes et remercie l’Etat français d’avoir reconnu généreusement son droit à une réparation« . Alors qu’elle bataillait depuis des mois pour toucher une indemnisation, ce revirement ne saurait trouver d’autre explication que d’éviter de se voir qualifier d’ingrate par le peuple français.
Incroyable. Autant d’années après qui l’aurait cru ? Bientôt 10 ans après le terrible attentat qui a secoué l’Amérique, un bateau datant de deux ou trois cents ans a été découvert à Ground Zero.
Les ouvriers travaillaient sur la construction du futur World Trade Center lorsqu’ils découvrirent un bateau datant de deux ou trois cents ans. Selon A. Michael Pappalardo, un archéologue de la société AKRF. «Les ruines sont si structurées qu’elles ne peuvent être qu’une portion de navire.» a-t-il ajouté.
Aucune autre découverte archéologique n’a été faite dans les environs de Manhattan depuis 1982. Cette trouvaille fait grand bruit à travers l’île. Les archéologues s’inquiètent pour l’état de l’épave, qui était à peine protégée, submergée de boue pendants plusieurs siècles. « Si le soleil brillait, le bois aurait déjà débuté sa décomposition », suppose Doug Mackey, archéologue. L’archéologue Molly McDonald explique : «Nous nous en occupons à la main car tout cela est fragile ».
Un collier de métal semi-circulaire de quelques mètres a aussi été découvert près du bateau enseveli dans les souterrains de Ground Zero. Visiblement appuyé sur un socle en brique construit dans la coque, il est supposé que ce soit un four ou un engin à vapeur.
Le nom du bateau pourrait bien avoir été découvert. Les chercheurs n’en savent pas plus pour le moment.
Les 16 ministres des Finances de la zone euro ont donné leur accord définitif pour l’entrée de l’Estonie dans la zone monétaire.
Malgré une forte récession économique due à la crise (un taux de croissance du PIB de -14.1% en 2009), un taux de chômage de 20% au mois de mai, l’Estonie remplie les critères de Maastricht pour être le 17e pays à payer en euros le 1er janvier 2011.
La faiblesse de la monnaie européenne face aux dollars n’effraie pas Tallinn, pour qui l’euro est une aubaine pour « ramener [l’] économie sur les rails » a affirmé le ministre des Finances estonien Jurgen Ligi.
Le taux de change officiel a été fixé à un euro pour 15,6466 couronnes estoniennes.
Les deux autres pays baltes, Lettonie et Lituanie, devraient la suivre en 2014.
Ce n’est pas le titre d’un nouveau James Bond, mais le scénario qui se joue depuis ce matin entre les USA et la Russie. Les espions arrêtés fin juin sont troqués contre quatre taupes russes dans la capitale autrichienne.
On apprenait il y a dix jours, l’arrestation par le FBI de 11 « agents illégaux étrangers ». Noyés dans le melting-pot américain (New York, Seattle…), ces agents dormants étaient surveillés depuis plusieurs années par les fédéraux. Accusés de blanchiment d’argent et de complot, ils devaient « infiltrer les cercles politiques proches du pouvoir » au profit de l’Etat russe.
Sans grand succès. Aucune preuve n’est établie sur la transmission d’informations classées au Kremlin.
Apres avoir comparu hier devant les tribunaux américains et plaidé coupable, il est décidé de procéder à leur expulsion. Et sans tarder. C’est dès le lendemain, qu’ils seront livrés aux autorités russes. Mais pas sans monnaie d’échange.
Les dix agents sont échangés dans la journée du vendredi 9 juillet sur le tarmac viennois contre quatre espions russes accusés de « contacts présumés avec les services de renseignements occidentaux », à savoir la CIA et le MI-6.
Parmi eux figure Igor Soutiaguine, un expert en armement nucléaire, condamné à 15 ans de prison pour haute trahison envers la Russie, en 2003. Le président Vladimir Medvedev leur accorde à tous la grâce présidentielle, après qu’ils aient écrit une lettre dans laquelle ils reconnaissaient leur culpabilité. Des raisons médicales rentreraient également en compte selon Moscou.
Rien ne doit troubler l’entente cordiale entre les Etats-Unis et la Russie. Pas même la présence d’espions du SVR (le renseignement extérieur russe) sur le sol étatsunien. Un compromis entre les deux anciens ennemis de la Guerre froide pour ne pas refroidir leurs relations, quelques semaines après la visite du président russe au pays de l’oncle Sam.
Les USA et la Russie ont voulu agir vite et éviter une trop grande médiatisation. Mais à l’heure d’Internet, beaucoup suivent cette affaire comme le feuilleton de l’été.
Sur les 11 agents arrêtés, 10 sont livrés aux russes. Le 11e homme a disparu après avoir été arrêté puis relâché à Chypre.
La suite au prochain épisode…
Mécontent des résultats de l’équipe de football du Nigéria au Mondial sud-africain, le président du pays, Goodluck Jonathan, a annoncé son intention de retirer l’équipe nationale de toute compétition internationale pendant deux ans.
Voilà les rudes conséquences d’une mauvaise Coupe du monde. La sanction est sévère. D’autant plus qu’elle vient du président Nigérian. Selon Goodluck Jonathan, le but de cette décision est de « réorganiser le football nigérian ». Les Super Eagles ne pourront pas participer aux éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations prévue en 2012. Ils se trouvaient dans le groupe de la Guinée, l’Ethiopie et de Madagascar.
Le Nigeria, l’une des grandes nations du football africain, a terminé dernier de son groupe en Afrique du sud après deux défaites face à l’Argentine (0-1) et la Grèce (1-2), et un malheureux match nul contre la Corée du Sud (2-2). Au vu des résultats obtenus par Taïwo et ses coéquipiers, cela ne parait pas si catastrophique que cela mais Goodluck Jonathan serait furieux de la mauvaise image véhiculée par les Super Eagles.
Avec quatre participations à la Coupe du monde, atteignant deux fois les huitièmes de finale en 1994 et 1998, les espoirs de tout un peuple reposaient sur les Super Eagles pour réaliser une bonne Coupe du monde sur le continent africain.
Ayant pris connaissance de cette information, La FIFA a rappelé que sa position était «bien connue» en cas d’ingérence politique dans le fonctionnement d’une fédération. Toutefois, l’organisation internationale a indiqué qu’elle n’avait pas eu confirmation de cette suspension.
La question des ingérences politiques dans le football domine les débats cette semaine. Interrogé mardi sur le cas de l’équipe de France de football, également en crise après la déroute des Bleus, le président de la FIFA, Joseph Blatter, avait répondu : « En cas d’ingérence politique, nous interviendrons, quelle que soit la taille du pays », n’hésitant pas à évoquer la probabilité d’une suspension de la fédération du pays concerné.
Cette Coupe du monde sud-africaine aura véritablement semé la pagaille au sein des fédérations de football. Les mauvaises performances des sélections sont passées au crible. En France, le président de la Fédération Française de football, Jean-Pierre Escalettes a été contraint à démissionner ce lundi avant d’être auditionner aux côtés de Raymond Domenech devant la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale hier matin. Très décevante également lors du Mondial, la sélection du Cameroun connaît le même sort. Le sélectionneur Paul Le Guen a soumis sa démission à l’issue de la compétition et reconnu quelques erreurs mais les députés camerounais ont demandé des comptes après la débâcle des Lions Indomptables. Le président de la Fédération Camerounaise de football, Lya Mohammed, est sur sellette.
Personne ne l’attendait à ce niveau de la compétition. La vuvuzela a devancé tous les stars du mondial sud-africain. En l’espace de trois jours de compétition, cette sorte de trompette folklorique est devenue l’objet culte de la Coupe du monde.
Vuvuzela. Ce nom est sur toutes les lèvres. Non pas pour un exploit mais pour le vacarme assourdissant que cet instrument provoque dans les stades. Certains parlent même de massacre sonore. La vuvuzela est en fait une corne d’environ un mètre de long, utilisée par les supporters de football dans les stades d’Afrique du sud. Mais le bruit produit par les 30 000 spectateurs, en moyenne, sifflant à tue-tête dans leur trompette (en plastique pour l’événement) ressemble malheureusement à un essaim d’abeilles méchamment énervées. Un bourdonnement totalement désagréable qui avait déjà fait polémique l’an dernier lors de la Coupe des Confédérations en Afrique du sud. Mais les organisateurs tenaient à ce que l’instrument traditionnel soit bien présent pour la Coupe du monde…pour nous casser les oreilles !
La polémique vuvuzela
Trois jours de compétition et déjà la polémique. Nombreux sont ceux qui ne souhaitent plus vibrer au son de la vuvuzela dans les stades ou derrière les postes de télévision. Lors des matchs de la Coupe du monde, ce vacarme ne favorise aucunement la communication entre les joueurs ou entre le sélectionneur et ses joueurs. Dans les gradins, il est impossible d’entendre le moindre chant des supporters encourageant leur équipe. Plus inquiétant encore, avec un volume sonore pouvant aller jusqu’à 130 décibels, une exposition prolongée au bruit de la fameuse trompette peut provoquer des troubles auditifs. Pourtant, les autorités sud-africaines campent sur leur position. Une interdiction n’est pas à l’ordre du jour. « Les vuvuzelas sont un phénomène culturel lié à notre pays et au football », a déclaré Rich Mkhondo, le responsable de la Communication du comité d’organisation.
Entretemps, la grogne s’amplifie et les groupes anti-vuvuzela pullulent. Le vacarme est également infernal pour les téléspectateurs installé derrière leur poste de télévision. Un bruit de fond permanent accompagne les commentaires. Les grandes chaînes accumulent les doléances des téléspectateurs criant leur désamour.
Au final, la vuvuzela n’est-elle pas l’arme stratégique des Bafana Bafana pour déstabiliser les autres équipes ? S’il y en a un qui ne se plaint pas de la trompette sud-africaine, c’est bien le gardien de l’équipe nationale. Pour Itumeleng Khune, c’est une source de motivation. Il y va même jusqu’à réclamer « des vuvuzelas plus bruyantes lors de notre prochain match, contre l’Uruguay » dit-il. « Il y a eu des moments dans le match où les fans ne soufflaient pas dans leur vuvuzela. »
Non ! S’il vous plaît ! Pitié pour nos oreilles ! Ne nous enlevez pas ces seuls petits instants de répit…
La liberté a-t-elle un prix ? On s’achète et on se vend ? C’est aussi simple que ça ? Si l’on s’apparente de plus en plus à des fidèles consommateurs convaincus d’acheter pour exister, il semblait encore inimaginable de devenir des purs produits de consommation. A l’heure où le commerce d’enfants ne semble plus étonner personne, qu’il paraît aussi anodin qu’une vulgaire grippe, un homme a vendu son enfant sur internet. La vie est belle.
Chine. Pays de tolérance et d’ouverture, d’échanges et d’écoute, dénué de pressions et de surveillances. En réalité, pays de rigueur et d’assiduité, où travailler est l’unique accomplissement de soi.
Lu, jeune homme à l’âge inconnu, a été arrêté pour avoir vendu son enfant sur internet. Non, ce n’est pas une blague. C’est la triste vérité. Le petit garçon de deux ans avait trouvé acheteur du côté de Pékin : un couple avait répondu à la somme de 2176€ que demandait Lu.
Malgré tout, pris d’un peu de culpabilité et d’un soupçon de morale, l’homme a retiré son annonce et dénoncé le couple. La transaction n’a donc pas abouti et Lu a du répondre de ses actes face à la Justice qui a conclu d’un an de mise à l’épreuve et de six mois de prison avec sursis.
Concernant son geste envers le petit, Lu a déclaré avoir agit ainsi par contrainte. Nous voilà rassurés. En effet, le jeune homme venait de se séparer de sa femme et le manque financier conséquent ne lui permettait plus de s’occuper de son enfant.
Quoi qu’il en soit, la garde lui a été remise.
Plusieurs exemples inadmissibles du même acabit on déjà trouvé écho dans les médias : Ardi, le petit indonésien qui fume deux paquets de cigarettes par jour et dont l’acte est cautionné par ses parents.
Il y a aussi Ya Wen, plus récemment, petite chinoise de trois ans qui fume un paquet de cigarette par jour et boit des bières.
Qu’est ce qui est le plus choquant : qu’un homme vende son enfant ou qu’il y trouve preneur ? Quoi qu’il en soit, on peut toujours essayer de se convaincre que ce genre de dérive n’est qu’un cas isolé en sachant pertinemment que cet acte n’a d’isolé que le fait qu’il soit officiel.
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Drame familial pour Nelson Mandela. Son arrière-petite-fille, âgée de 13 ans, a été tuée dans un accident de la route dans la nuit de jeudi à vendredi, après le concert donné pour le lancement du Mondial de football en Afrique du Sud. L’ancien président a du annuler sa présence à la cérémonie d’ouverture du Mondial de football à Johannesburg.
« Zenani Mandela, 13 ans, rentrait en voiture du concert de lancement du Mondial au stade Orlando lorsque l’accident s’est produit. Une seule voiture a été impliquée et personne d’autre n’a été blessé », a annoncé la Fondation Mandela. « La voiture s’est retournée sur une autoroute qui traverse le centre de Johannesburg » alors que Zenani rentrait d’un concert de Soweto, au sud de la ville, qui marquait « le début des festivités de la Coupe du monde », a indiqué une porte-parole de la police, le colonel Noxolo Kweza.
Winnie Madikizela Mandela, ancienne épouse de Nelson Mandela et arrière-grand-mère de Zenani n’était pas dans la voiture comme cela avait été évoqué. Elle a cependant été soignée à l’hôpital pour un état de choc. « Zenani, qui avait célébré son 13e anniversaire le 9 juin, était l’aînée des enfants de Zoleka Seakamela et l’une des neuf arrière-petites-filles de M. Nelson Mandela », précise également le communiqué de la Fondation.
Le chauffeur de la voiture responsable de l’accident a été arrêté et devrait être inculpé pour homicide. Il semblerait que celui-ci était ivre. Face à ce tragique accident, Nelson Mandela a donc du renoncer à la cérémonie d’ouverture de cet après-midi. « Il serait inapproprié dans ces circonstances qu’il (ndlr : Nelson Mandela) assiste personnellement aux célébrations pour l’ouverture de la Coupe du monde » a indiqué la fondation. Une absence comprise pas tous.
Le président de la FIFA a par ailleurs souhaité exprimer son soutien. Il indique dans un communiqué : « J’ai appris la nouvelle tragique de la disparition de votre arrière-petite-fille dans un accident de la route. Je suis abasourdi, je n’ai pas de mots pour exprimer ma tristesse. La famille entière de football pleure avec vous et votre famille. Cela va sans dire que nous comprenons entièrement que vous ne pouvez pas être avec nous pour la cérémonie inaugurale et pour le match qui suivra un peu plus tard. » Ce drame représente un réel choc pour la famille Mandela mais aussi pour l’Afrique du Sud et le monde entier.
Nelson Mandela a été le premier président noir de l’Afrique du sud. Après plus de 25 ans de prison pour raisons politiques, il s’est battu contre l’apartheid, et les droits de l’Homme. Il avait favorisé l’organisation de la coupe du monde de rugby dans son pays en 1995. Agé aujourd’hui de 92 ans, Neslon Mandela a également reçu un prix Nobel de la paix en 1993. A la retraite mais toujours activement engagé dans la défense des droits de l’Homme, il représente l’icone de la liberté et de l’émancipation de l’Afrique. Sa présence au Mondial de football 2010 était symboliquement très importante.
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Si la cérémonie d’ouverture de la 19ème édition de la Coupe du monde aura lieu demain, la fête commence dès ce soir en musique. Les Black Eyed Peas, Alicia Keys, Amadou et Mariam, Angélique Kidjo et Shakira accompagnés d’artistes locaux tels que Freshlyground et Blk Jks, entre autres, donneront le ton de la compétition lors d’un concert inaugural à Johannesburg.
La FIFA s’est associée à la société de production Control Room pour organiser et produire ce concert. Le spectacle, annoncé comme l’un des plus grands événements culturels de l’histoire du continent africain, se déroulera au stade Orlando de Soweto (Johannesburg). Coup d’envoi à 20h ce soir. Le public aura droit au déhanché endiablé de Shakira qui interprétera l’hymne du mondial, Waka Waka (voir vidéo). L’événement sera retransmis en différé sur France 2 à 23h10.
Le concert durera trois heures et permettra de réunir deux grandes passions universelles, le football et la musique, devant plus de 30 000 personnes. « Nous pensons que le sport et la musique transcendent les barrières culturelles, linguistiques et géographiques, » indique Kevin Wall, producteur de Control Room.
La FIFA reversera les bénéfices à des œuvres caritatives.
Barack Obama, dont la gestion de la crise autour de la marée noire dans le golfe du Mexique lui vaut une chute de popularité, se rendra une nouvelle fois sur les lieux de la catastrophe la semaine prochaine.
« Le lundi 14 et le mardi 15 juin, le président Obama va se rendre au Mississippi, en Alabama et en Floride pour évaluer les dernières mesures en date pour lutter contre la marée noire de BP » a indiqué la présidence américaine. Il s’agira de sa quatrième visite depuis l’explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon fin avril.
Le président Américain a annulé son déplacement en Australie pour se consacrer à la gestion de la catastrophe et tente par tous les moyens de montrer une certaine rigueur face au problème. La marée noire qui souille les côtes suscite l’indignation générale. Selon un sondage ABC News/Washington Post, 69% des personnes interrogées ont une mauvaise opinion de la gestion de la crise par l’administration Obama. Par comparaison, 60% des Américains avaient désapprouvé l’action de l’ancien président George Bush face à l’ouragan Katrina en 2005.
En début de semaine Barack Obama avait tiré à boulets rouges sur le patron de British Petroleum, Tony Hayward, critiqué pour sa maladresse. Le patron de BP avait en effet déclaré, il y a une semaine, vouloir « retrouver sa vie d’avant » et que le golfe du Mexique était « un grand océan où l’impact environnemental de la catastrophe serait très très modeste. »
Interrogé par la chaîne NBC, le président américain a pointé du doigt les propos de Tony Hayward et s’est montré très ferme. « Il ne travaillerait plus pour moi après ces déclarations, a affirmé Barack Obama. Nous parlons avec ces types parce qu’ils sont potentiellement les plus à même de me dire à qui il faut botter les fesses. »
Tony Hayward, sera l’unique témoin d’une audition intitulée «le rôle de BP dans l’explosion de la plateforme de forage Deepwater Horizon et la marée noire. » Il répondra aux questions des élus de la sous-commission de la Supervision et des Enquêtes de la Chambre des représentants.
Le président sénégalais, Abdoulaye Wade s’attribue la libération de Clotilde Reiss et fustige l’Etat français en déclarant que si on l’avait laissé mener l’affaire, la jeune étudiante aurait pu être libre depuis 6 mois.
Après les accusations d’espionnage de Pierre Siramy, ancien sous-directeur de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), portées à l’encontre de Clotilde Reiss c’est désormais un extraordinaire imbroglio diplomatique entre le président du Sénégal Abdoulaye Wade et l’Etat français qui rend l’affaire encore plus complexe et la libération de l’étudiante mystérieuse. Qui sont ceux qui sont réellement intervenus en tant que médiateurs ? Quel a été le rôle des Wade – père et fils – dans la libération de Clotilde Reiss, condamnée en Iran pour espionnage ? Pour sortir l’étudiante d’Iran, il semblerait qu’il y ait eu négociations pour l’échanger contre des prisonniers iraniens et qu’il a fallu compter sur les interventions diplomatiques du Brésil, de la Syrie et du Sénégal. A l’annonce de la libération de l’étudiante française, l’Elysée a remercié les chefs d’Etat de ces pays.
Si les chefs d’Etat brésilien et syrien sont restés silencieux sur la libération de Clotilde Reiss, le président sénégalais, lui, s’est expliqué sur RTL et ses déclarations agacent plus d’un. Il accuse André Parant, un conseiller spécial de l’Elysée pour l’Afrique, en affirmant que la jeune femme aurait pu être libre depuis six mois. Abdoulaye Wade aurait reçu un appel, il y a plus de six mois de la part de ce conseiller qui lui aurait demandé « de laisser ce dossier de côté », en expliquant que la France avait « un contact très sérieux ». « Je ne sais pas si c’est lui ou s’il a reçu des instructions, mais je dis simplement que le fait pour lui de me dire d’arrêter de m’occuper de cette affaire il y a six mois, par ce qu’ils avaient un bon contact, prouve que ce contact, n’était pas bon ? Cela veut dire que Clotilde Reiss aurait été libéré il y a déjà six mois » a conclu le président sénégalais.
Ces déclarations irritent bien évidemment le président Sarkozy et son entourage. Il est à ce jour impossible d’avoir une idée précise du rôle de médiation d’Abdoulaye Wade, président de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) et interlocuteur privilégié de Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien, dans cette affaire. Pourquoi tient-il autant à s’attribuer cette libération ? Il est à souligner également que Bernard Kouchner aurait reçu à plusieurs reprises le fils Wade, Karim, et ce dernier aurait multiplié les allers-retours entre Paris, Dakar et Téhéran précise le quotidien sénégalais Le Soleil.
La libération de l’étudiante Clotilde Reiss reste totalement mystérieuse et les zones d’ombres restent relativement difficiles à éclaircir.
Un Airbus de la compagnie libyenne Afriqiyah s’est écrasé à son atterrissage ce mercredi à l’aéroport international de Tripoli. Des 104 personnes à bord, seul un enfant de 10 ans a survécu à l’accident.
Le drame est survenu à 6 heures du matin (même heure à Paris) lorsque le vol 771 de la compagnie libyenne Afriqiyah Airways en provenance de Johannesburg s’est écrasé à l’aéroport de Tripoli. L’avion comptait à son bord 93 passagers et 11 membres d’équipage. La plupart des passagers étaient des ressortissants Néerlandais. La Fédération néerlandaise du tourisme précise que 61 Néerlandais ont été tués dans l’accident. 22 ressortissants libyens se trouvaient également à bord. Les autres passagers étaient de diverses nationalités européennes ou africaines. Les membres de l’équipage étaient tous de nationalité libyenne. Sur les 104 personnes à bord, 103 personnes ont péri dans l’accident et un petit garçon néerlandais de 10 ans est le seul survivant. Selon le ministre libyen des transports, Mohamed Zidane, « l’enfant est hospitalisé dans un hôpital à Tripoli et ses jours ne sont pas en danger ».
Une enquête va être ouverte pour déterminer les circonstances de l’accident mais l’hypothèse terroriste est écartée, a ajouté le ministre. Selon les conventions nationales, la Libye doit diriger l’enquête, à laquelle doit participer le pays constructeur de l’appareil, en l’occurrence la France, le pays où a été conçu l’Airbus.
Le constructeur Airbus, filiale d’EADS, a précisé dans un communiqué qu’il s’agissait d’un A330-200 et précisé qu’il apporterait tout son soutien technique dans le cadre de l’enquête.
L’avion accidenté avait été livré en septembre 2009 et Airbus précise que « l’avion avait accumulé environ 1 600 heures de vol en quelque 420 vols ». Jusqu’à présent, les A330 n’avaient connu qu’un accident majeur. C’était le crash d’un A330-200 d’Air France qui assurait la liaison entre Rio et Paris le 1er juin 2009, faisant 228 morts.
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Le volcan islandais Eyjafjöll crache à nouveau une grande quantité de cendres entre 4000 et 7000 d’altitude. L’Irlande ferme son espace aérien jusqu’à demain, pas de perturbation à prévoir pour le moment dans le reste de l’Europe.
Le désormais célèbre volcan islandais dont-on-ne-peut-pas-prononcer-le-nom a connu un regain d’activité jeudi soir, projetant à nouveau dans le ciel une quantité non négligeable de cendres.
Ce nuage se dirige actuellement vers le sud-est de l’Europe, obligeant l’Irlande à fermer son espace aérien pour la troisième fois en trois jours.
Selon l’Office météorologique islandais et de l’Institut islandais des sciences de la Terre, « l’éruption est redevenue explosive, la lave a cessé de s’écouler et la plupart du magma est projeté dans tous les sens en raison des explosions dans le cratère ».
Les autorités islandaises annoncent en outre que le volcan Eyjafjöll ne montre « aucun signe de fin d’éruption ». Au repos depuis 180 ans, il était entré en activité le mercredi 14 avril dernier, paralysant l’espace aérien européen pendant plusieurs jours.
Pour le moment, aucune perturbation est à prévoir pour les aéroports français. A suivre…
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Les autorités américaines n’excluent pour le moment aucune piste concernant les potentiels auteurs de la tentative d’attentat déjouée au Times Square à New-York.
Samedi soir, en plein New-York, un véhicule piégé contenant des matériaux explosifs aurait pu provoquer un « événement très meurtrier ». Il a été neutralisé sans faire de dégâts ni de blessés, a annoncé hier le maire de la ville, Michael Bloomberg.
La voiture piégée, un 4×4, a été laissée vers 18h30 samedi soir (0h30 à Paris) dans le quartier touristique du Times Square. Le véhicule qui était garée le moteur allumé a commencé à dégager une fumée blanche. Alertée par un vendeur de tee-shirts, la police a fait évacuer théâtres, hôtels et autres buildings occupés des alentours et a finalement neutralisé le véhicule suspect. Le dispositif explosif n’aurait pas fonctionné comme prévu selon les autorités américaines.
Janet Napolitano, la ministre américaine chargée de la sécurité intérieure, a fait savoir que l’engin explosif prévu pour l’attentat ressemblait à un dispositif « d’amateur ». Le maire de New-York, Michael Bloomberg l’a confirmé. L’engin incendiaire était composé de trois bombonnes de propane, 2 bidons d’essence de 19 litres chacun, des feux d’artifice ainsi que de deux réveils mais aurait pu néanmoins causer un événement très meurtrier selon lui.
La police a relevé des empreintes digitales et détient des images prises par 82 caméras de surveillance. Actuellement toutes les pistes possibles sont étudiées. Une scène attire particulièrement l’attention des enquêteurs, celle d’un homme blanc d’une quarantaine d’années qui quitte les lieux en enlevant sa chemise noire qu’il portait sur une autre chemise rouge. Raymond kelly, le chef de la police New-Yorkaise a toutefois indiqué que cette scène n’avait peut-être aucun rapport avec l’attentat avorté.
Le groupe pakistanais « Tehrik-e-Taliban » (TPP) a revendiqué l’acte dimanche via une vidéo diffusée sur YouTube. Le Pakistanais explique avoir agi en représailles aux attaques de drones américains au Pakistan et de la mort de deux dirigeants d’Al-Qaida en Irak. D’après le CIA, cette organisation, créée en 2007, serait responsable de l’attentat qui a coûté la vie à la Première ministre Benazir Bhutto la même année. Les enquêteurs n’ont pas authentifié la revendication de l’attentat par les talibans pakistanais, affiliés au réseau Al-Qaïda.
Depuis ce matin la police étudie une autre piste. La voiture piégée était garée à quelques mètres du siège social de Viacom, à qui appartient la chaîne Comedy Central, diffuseur de ‘South Park’. Les réalisateurs de la série télévisée sont effectivement menacés de mort depuis quelques temps pour avoir tourné une scène présentant le prophète Mahomet en costume d’ours. La scène n’avait pas plu aux Revolution Muslim, un groupe d’extrémistes.
La police n’exclut aucune piste pour le moment et analyse tous les indices avec des pincettes. Raymond Kelly a aussi fait savoir qu’un « acte terroriste n’est pas nécessairement conduit par une organisation. Une seule personne peut suffire », a-t-il ajouté.
Suite à l’explosion d’une plateforme pétrolière au large de la Louisiane la semaine dernière, une marée noire géante d’une circonférence de près de 1000 kilomètres menace les côtes des Etats-Unis.
La nappe géante de pétrole qui s’échappe de la plateforme Deepwater Horizon dans le Golfe du Mexique serait aussi grande que deux régions françaises réunies. Selon les autorités américaines, elle pourrait atteindre la côte américaine ce week-end. Après l’accident survenu le mardi 20 avril dernier, la plateforme a fini par couler et repose maintenant à 1500 mètres sous la surface de l’océan au large de la Louisiane. Le puits relâcherait près de 191 000 tonnes de pétrole par jour selon les autorités et a formé une nappe de plus de 74 000 kilomètres carrés.
L’explosion qui s’est produit lors d’un forage a fait plusieurs blessés graves et onze personnes sont toujours portées disparues sur les 126 qui étaient à bord. Deepwater Horizon appartient à la société BP (anciennement nommé British Petroleum puis British Amoco). Les ingénieurs du groupe britannique, financièrement responsable du nettoyage, tentent de limiter les dégâts et les conséquences sur l’écologie mais la fuite dure depuis près d’une semaine et ne semble pas en voie d’être colmatée. Mary Landry, contre-amiral des Gardes Côtes a déclaré que « les efforts de BP pour colmater les fuites n’ont pas réussi pour le moment ».
Les Gardes Côtes utilisent actuellement huit robots sous-marins pour essayer d’activer une valve de fermeture pour arrêter la fuite de pétrole. Ils envisagent éventuellement d’élaborer un plan pour enflammer le pétrole là où il bouillonne à la surface au dessus du puits afin d’essayer d’arrêter la propagation. Si la nappe de pétrole n’est pas contrôlée, « cela pourrait être l’une des marées noires les plus significatives de l’histoire des Etats-Unis » a déclaré Mary Landry qui dirige les opérations de nettoyage.
La marée noire géante menace dangereusement la Louisiane, berceau d’un écosystème fragile, riche de nombreux oiseaux aquatiques. Elle ne se trouve plus qu’à 32 kilomètres de la côte. Les plages du Mississippi, d’Alabama et de Floride pourraient être touchées par la suite.
Dimanche dernier à New-York, un homme sans domicile fixe vient au secours d’une femme victime d’un agresseur. Il se fait poignarder par ce dernier et s’écroule sur le trottoir. C’est dans une mare de sang que le SDF va agoniser pendant plus d’une heure sans que personne ne lui porte la moindre attention.
Les images ci-contre, en provenance d’une caméra de surveillance, sont tragiques. Aux petites heures du matin dimanche dernier, Hugo Alfredo Tale-Yax, un SDF d’origine Guatémaltèque, se rend compte qu’un individu s’apprête à agresser une femme dans une rue de New-York. Sans attendre, le SDF de 31 ans vient au secours de la dame et tente de s’interposer mais il se fait poignarder par l’agresseur. Ce dernier s’enfuit à toute vitesse. Le sans domicile fixe tente péniblement de le poursuivre mais s’effondre quelques mètres plus loin.
La suite est inconcevable. Hugo Alfredo gît dans une mare de sang sur le trottoir. Plusieurs passants le croisent mais continuent leur chemin comme si de rien n’était. Certains s’arrêtent mais pas la moindre réaction. C’est dans l’indifférence la plus totale que le SDF agonise. Un passant sort son téléphone portable non pas pour appeler les secours mais pour immortaliser la scène avant de continuer sa route. Un autre retourne le blessé, constate ses plaies, mais pour lui il n’y a pas lieu d’appeler les secours qui vont arriver sur les lieux plus d’une heure après l’agression. Et là c’est le drame. Hugo Alfredo n’y est plus.
Ce que ce sans domicile fixe a su faire, c’est-à-dire porter assistance à une femme en danger avant qu’il ne soit trop tard, des dizaines de New-Yorkais n’ont pas su le lui rendre.
Son agresseur est toujours en fuite alors que la femme qu’il a secouru n’a toujours pas témoigné. Comme tout se passe visiblement dans l’indifférence, peut-être n’a-t-elle pas encore trouvé utile de saluer ce geste héroïque et de remercier celui qui a laissé sa vie en lui venant en aide…
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Le 22 avril, c’est le Jour de la Terre. Et ce jeudi 22 avril 2010, c’est la quarantième édition de cette journée d’action écologique et environnementale.
Créée en 1970 aux Etats-Unis, elle compte désormais 184 pays participants pour un demi-milliard de personnes. Apportée en 1990 en France grâce à l’association « Les Humains Associés », elle est l’occasion d’actions et de manifestations en faveur de la protection de l’environnement.
Si ça ne doit pas être l’occasion de relâcher nos efforts les 364 autres jours de l’année, ce Jour de la Terre est une bonne occasion de se souvenir pourquoi prendre soin de notre seule et unique planète est d’une importance capitale. N’oublions pas que nous sommes soumis au bon vouloir de Mère Nature : le volcan dont-on-ne-peut-pas-prononcer-le-nom en est une impressionnante démonstration.
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Le ministre de l’Ecologie et des Transports, Jean-Louis Borloo, a annoncé hier soir une reprise « progressive et très encadrée » du trafic aérien en France. Mais c’est pas pour autant qu’on annonce un retour à la normale. Selon les autorités Britanniques un autre nuage de cendres se dirige vers la Grande-Bretagne et pourrait causer de nouvelles perturbations.
Même si une réouverture partielle des aéroports français est prévue en ce mardi 20 avril, il n’est pour l’instant pas question d’évoquer un retour à la normale. Depuis ce matin 8 heures, les aéroports du nord du pays, situés au nord de la ligne Nantes-Nice, reprennent leurs activités progressivement. La plupart de ces aéroports sont fermés depuis jeudi dernier à la suite d’un premier nuage de cendres volcaniques provenant d’Islande.
Les autorités françaises ont décidé de mettre en place des « corridors aériens » qui vont permettre de « réacheminer le plus grand nombre possible de passagers en provenance de l’étranger, et de reprogrammer des vols vers l’étranger » au départ des aéroports de Paris. Ces couloirs aériens relieront Paris à six grands aéroports du sud de la France: Bordeaux, Toulouse, Marseille, Nice, Nantes et Lyon. Cette décision de réouverture partielle des aéroports situés au nord de la ligne Nantes-Nice a été prise en coordination avec les partenaires européens de la France et suite aux vols tests effectués sous le contrôle de la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC), selon Matignon.
En revanche, les compagnies françaises n’assureront que 25% des vols intérieurs et c’est la raison pour laquelle le ministre Borloo a demandé que « les trains fonctionnent le mieux possible », alors que la SNCF a entamé son 14ème jour de grève d’affilée.
Nouveau nuage à l’horizon
Dans un communiqué, les services nationaux du trafic aérien qui gèrent l’espace aérien britannique ont déclaré qu’un nouveau nuage de cendres se répand au sud et à l’est en direction de la Grande-Bretagne, laissant craindre de nouvelles perturbations. British Airways a annoncé l’annulation de tous ses vols court-courriers pour mardi.
Le secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, Hervé Novelli, a assuré que la France n’hésiterait pas à fermer à nouveau son espace aérien s’il le fallait. « Il n’y a pas d’hésitation à avoir avec la sécurité des passagers lorsque celle-ci peut être en jeu », a-t-il déclaré sur LCI.
Entretemps, la pagaille continue dans les aéroports et des centaines de milliers de passagers restent bloqués pendant que d’autres ont décidé de renoncer à leurs vacances.
La paralysie du trafic aérien causée par ces nuages de cendres volcaniques coûterait plus de 147, 3 millions d’euros au secteur par jour selon l’Association internationale du transport aérien (IATA).
L’éruption du volcan islandais Eyjafjallajökull paralyse l’espace aérien européen. Le point sur la situation.
Avant-hier, mercredi 14 avril, a eu lieu l’éruption d’un volcan au sommet du glacier Eyjafjallajökull – qui signifie « Le glacier des montagnes des îles » – en Islande. Elle a provoqué une colonne de fumée et de cendres qui a atteint 6 000 mètres d’altitude hier. Conséquences : le trafic aérien de l’Europe du Nord et de l’Ouest est paralysé.
Où en est la situation ce soir ? La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) annonce que 20 aéroports du nord de la France resteront fermés jusqu’à samedi matin 8h : les particules de verre et de roche pulvérisée provenant du volcan peuvent endommager les moteurs des avions.
En ce qui concerne la santé, pas de risque pour l’instant en France. La qualité de l’air est évidemment surveillée de près par les autorités sanitaires qui se montrent rassurantes, et Météo France suit attentivement la progression du nuage, les vents, et les anticyclones.
Eyjafjallajökull n’était pas entré en activité depuis 180 ans, et sa période d’activité avait duré deux années. Cela dit, rien n’indique aujourd’hui qu’elle sera aussi longue. Aucun scientifique n’est capable de la prévoir.
En attendant, de nombreuses images et vidéos circulent sur le web. Si vous souhaitez suivre l’activité en direct du volcan, connectez-vous à sa webcam située juste à côté. Si vous préférez les cartes, voici une simulation de la progression du nuage de cendres. Pour ceux qui préfèrent les photos, il y a de très belles images satellites. Enfin, un article du Post regroupe d’autres photos et vidéos.
Un spectacle de la nature magnifique à voir, surtout si on n’a pas de vol prévu ces prochains jours…
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Depuis plusieurs mois, le problème de la « menace nucléaire » est régulièrement mentionné. L’Iran, qui joue au jeu de la provocation sans écouter les mises en garde des pays occidentaux fait tout pour devenir le dixième pays à détenir l’arme atomique.
Lundi 12 avril, Barack Obama a convoqué 46 pays à Washington pour le sommet sur la sécurité nucléaire. Plus importante conférence internationale à l’initiative d’un président américain depuis celle de San Francisco en 1945, le sommet a mis presque tout le monde d’accord.
Le cas de l’Iran était évidemment au coeur des conversations. Au delà du danger que l’arme atomique représenterait dans ce pays politiquement instable et avec qui les relations internationales ne sont pas toujours au beau fixe, d’autres inquiétudes surviennent. Le risque de prolifération. Dans une zone de tensions où la menace terroriste est important, la présence d’une puissance nucléaire serait redoutable.
A l’issue de cette réunion de chefs d’Etat, la responsabilité de sécurisation des pays utilisant de l’uranium a été réaffirmée. Barack Obama a une nouvelle fois appelé à un durcissement des sanctions contre le programme Iranien. Si tous les pays semblent s’être mis d’accord sur ce points, la Chine s’inquiète de l’impact économique que des sanctions pourraient avoir. L’Iran représente un de ses principaux partenaires commercials. Hu Jintao, le président Chinois, soutient donc des discussions et négociations. Bien que pour l’instant la méthode s’est révélée totalement inefficace.
L’économie est-elle plus importante que la sécurité mondiale ? Car oui, la menace est réelle et planétaire.
Le terrorisme nucléaire : voilà ce qui justifie ce sommet depuis lundi. Aujourd’hui, le risque que des groupes terroristes comme Al-Quaïda puissent s’emparer de l’arme atomique inquiète les dirigeants du monde entier. Si des terroristes arrivent à contrôler le nucléaire, le danger pour tout les pays du monde serait énorme.
Le but de ce sommet est de sécuriser le monde. Pour cela, les chefs d’Etat souhaitent tenir l’arme atomique le plus loin possible des terroristes. L’union fait la force, c’est pourquoi une discussion et une prise de position commune était nécessaire.
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L’AFP a rapporté hier, en citant des informations publiées par le site de surveillance des sites islamistes, le SITE, que les talibans ont diffusé une vidéo où l’on voit les deux journalistes français enlevés fin décembre en Afghanistan.
La vidéo où apparaissent les deux français a été postée sur des forums islamistes précise le SITE. Les deux journalistes, qui travaillent pour le magazine Pièces à conviction de France 3 ont été enlevés fin décembre 2009 sur une route de la province de Kapisa, à l’est de l’Afghanistan.
Le ministère des Affaires étrangères a vite réagi à ce qui constituerait une preuve que les deux journalistes français sont toujours en vie mais appelle quand même à la discrétion. Dans un communiqué, le Quai d’Orsay écrit que « Dans ce type de situation, par égard vis-à-vis des familles de nos deux compatriotes et dans l’intérêt même de leur sécurité, la discrétion s’impose » et souligne que les services de l’Etat « sont pleinement mobilisés depuis le 30 décembre et mettent tout en oeuvre afin d’obtenir la libération de nos deux compatriotes ».
Le 6 avril, à 3h32 précisément les cloches ont retenties à l’Aquila (Italie) en hommage aux 308 victimes tuées dans le séisme qui a frappé la ville il y a un an, jour pour jour. Les cérémonies commémoratives se poursuivront toute la journée.
Le 6 avril 2009, l’Aquila était frappé d’un terrible séisme de magnitude 6,3 sur l’échelle de Richetr. Bilan, 308 morts et près de 80 000 personnes privées de logement. Le manque d’assistance de la part de l’Etat Italien avait déjà été montré du doigts. Un an après, les critiques fusent toujours. Les problèmes de logement sont encore d’actualités. Aujourd’hui, 52 000 personnes de la ville ou de ses environs n’ont toujours pas pu réintégrer leur logement.
L’Etat a bien construit des habitations totalement neuves pour les sinistrés, mais elles ne peuvent en accuellir qu’une faible partie (seulement 14 000 personnes) et sont éloignées de tout commerces, transports et services publics. « Cet argent aurait pu être utilisé autrement, d’autant plus que ces maisons ont coûté trois fois plus que prévu. Avec les mêmes coûts, on aurait pu loger 45.000 personnes, pas seulement 14.000 » estime Eugenio Carlomagno, cofondateur du Comité pour la sauvegarde du centre historique. « La ville est restée figée, vidée de ses habitants, il y a eu seulement quelques mises en sécurité », commente Anna Colasanto, une habitante. En effet le centre historique et la cité médiévale que représente la ville son toujours sous les décombres. Le maire de la ville à appelé l’assistante à « regarder vers l’avenir, alors que, jusqu’à présent, c’était le temps de la douleur ».
Très critiquée, l’absence du président du Conseil, Silvio Berlusconi n’a pas aidé à calmer les ardeurs des habitants et des familles de victimes. Le chef d’Etat a simplement promis dans un message de « poursuivre l’engagement du gouvernement en faveur de l’Aquila« . Faible engagement donc. Dans une periode de fortes contestations, il est clair qu’il n’aurait pas été le bienvenu, mais sa lacheté n’aurait pas été soulignée d’avantage.
Des milliers d’italiens sont restés eveillés toute la nuit, rassemblés sur la place de la cathédrale de la ville. Messes et marches aux flambeaux ont animés l’Aquilat. Mardi, les hommages continuent encore avec une chaine humaine et un laché de balons.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=RwOEorKM0OU[/youtube]
Le site wikileaks.org diffuse une vidéo qui suscite l’attention des médias du monde entier. Elle révèle une bavure de l’armée américaine en Irak datant de 2007 dans laquelle deux journalistes pour Reuters ont péri.
L’action s’est passée en 2007 à Bagdad en Irak. Deux journalistes pour Reuters, sur place dans le cadre de leur travail, sont pris pour cible par des soldats américains à bord d’un hélicoptère Apache. Les militaires auraient confondus la camera d’un des homme avec une arme. Ils réclament la permission d’ouvrir le feu, l’obtiennent et les deux journalistes sont rapidement tués. Lorsqu’une camionnette s’ arrête pour leur venir en aide, elle est également attaqués par les militaires. Deux enfants seront blessés. Après l’enquête menée sous la demande de Reuters, l’armée américaine avait conclu à un « accident » lors d’une attaque opposant militaires et insurgés. Les militaires n’auraient enfreint aucune lois. Reuters qui avait tenter d’obtenir la vidéo de l’attaque s’en était vu refuser le droit.
Lundi 5 avril, le site wikileaks.org, révèle au public ce qu’il s’est réellement passé ce jour là en publiant la dite vidéo. Les images ont été comparées avec les témoignages de témoins et de personnes présentent ce jour là. Déjà réputé pour la diffusion de vidéos confidentielles, le site fait une nouvelle fois polémique.
On croyait les bavures de l’armée américaine terminées, apparement ce n’est pas pour tout de suite. Il aura fallu 3 ans pour connaitre la vérité. Le problème est que ce type « d’incident » n’est pas spécifique aux militaires américains. C’est ce qu’on apelle les dérives de la « guerre moderne ». Et le pire c’est que pour éviter les scandales, la vérité est souvent bien cachée. Combien de secrets similaires les années nous révéleront encore ? A l’heure ou deux journalistes français sont encore pris en orage en Afghanistan, il ne fait pas bon d’être journaliste au Moyen-Orient.
Pour plus de détails : http://wikileaks.org
Ces témoignages multiples et intelligents nous permettent de découvrir de nouveaux systèmes de production agricoles qui proposent une vie et une santé améliorées en garantissant une sécurité alimentaire pérenne.
Caméra au poing, Coline Serreau a parcouru le monde pendant près de trois ans à la rencontre de femmes et d’hommes de terrain, penseurs et économistes, qui expérimentent localement, avec succès, des solutions pour panser les plaies d’une terre trop longtemps maltraitée.
En toute simplicité et franchise ils nous démontrent combien et surtout pourquoi nos systèmes menés par un capitalisme galopant nous mettent physiquement en danger.
Pierre Rabhi, Claude et Lydia Bourguignon, les paysans sans terre du Brésil, Kokopelli en Inde, M. Antoniets en Ukraine… tour à tour drôles et émouvants, combatifs et inspirés, ils sont ces résistants, ces amoureux de la terre, dont le documentaire de Coline Serreau porte la voix.
Mme , Vandana Shiva, Physicienne, prix Nobel alternatif (rights livelihood awards ) en 1993 : « la terre est féminine et si notre système était géré par des femmes elle serait certainement bien plus respectée »
« nous sommes la seule race animale qui détruit son système d’alimentation »
Autant d’experts qui nous prouvent simplement que tant que l’argent primera nos santés seront mises en danger, en partie à notre insu.
Et si de nous mêmes nous repensions à adopter des attitudes plus constructives ? certains le font déjà .. la preuve
« Solutions locales pour un désordre global » est réalisé en partenariat avec l’association Colibris, mouvement pour la Terre et L’humanisme.
Retrouvez toutes les informations et les solutions locales à partir de mi
février sur www.solutionslocales-lefilm.com
SORTIE AU CINEMA LE 7 AVRIL 2010
Fabienne Prevot
Peu après l’esclandre post « grippe A business » (sous-entendez que le virus n’a pas fait que des malades, mais surtout des laboratoires pharmaceutiques heureux), voilà qu’un nouveau scandale est sur le point d’éclater au sein de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
En décembre 2009, Wikileaks (site web qui de manière anonyme met à disposition du grand public des informations sur des sujets sensibles) diffuse un rapport confidentiel de l’OMS sur les maladies négligées frappant les populations démunies et marginalisées des pays en développement (pour rappel, moins de 1% des 1400 médicaments homologués entre 1975 et 1999 étaient destinés au traitement des maladies qualifiées de négligées, faute de représenter une opportunité intéressante de profit pour les laboratoires pharmaceutiques).
L’IFPMA (la Fédération internationale de l’industrie pharmaceutique) ayant eu connaissance de ce rapport de manière officieuse a alors jugé inconvenable dans un email annexé au rapport diffusé par Wikileaks la proposition faite par le Brésil d’établir une taxe sur les profits des industries pharmaceutiques, mesure qui aurait pu permettre d’engranger près de 160 millions de dollars. Le lobby pharmaceutique s’insurge également contre la création d’une communauté de brevets instaurant la gestion commune des droits de propriété intellectuelle dans le but de réduire le prix des traitements contre le VIH.
Lors de la réunion du Conseil exécutif de l’OMS à Genève en janvier 2010, il a été distribué aux 34 pays participants une synthèse du rapport sur les maladies négligées dans laquelle ni l’instauration d’une taxe voulue par le Brésil, ni l’établissement d’une communauté de brevets ne sont mentionnés. Simple omission ou résolution volontaire ?
Margaret Chan, la directice générale de l’OMS a dès lors fait savoir qu’une enquête allait être mise en place et que s’il le fallait, l’immunité diplomatique des experts en charge du rapport originel serait levée, craignant l’indignation générale alors même que l’OMS accusée d’avoir surestimé le risque représenté par la grippe A sous le poids des lobbies pharmaceutiques a été sommée de s’expliquer sur sa gestion de la pandémie. Une véritable traversée du désert en somme.
Ce matin, à l’heure de pointe, deux explosions ont frappé le métro moscovite, faisant au moins trente-sept morts et en blessant une trentaine, selon un bilan provisoire. Un enquête pour terrorisme a été ouverte. Les autorités russes ont imputé ces attentats-suicides à deux femmes kamikazes.
Ce matin, deux bombes ont explosé dans deux stations du métro moscovite, tuant au moins trente-sept personnes, et en blessant trente-trois autres, selon un premier bilan. Si le nombre de victimes continue d’augmenter, cela en fera l’attentat le plus meurtrier depuis les explosions de février 2004, dans lesquelles quarante et une personnes avaient trouvé la mort. Depuis une dizaine d’années, la capitale russe a en effet été la cible d’une série d’explosions mortelles revendiquées par des militants de la cause tchétchène, mais cela faisait quelques temps que ces attaques s’étaient fait plus rares. La première explosion a eu lieu à 7 h 56 heure local (5 h 56 en France), dans une station du centre de Moscou (Loubianka), faisant une vingtaine de victimes et plusieurs blessés. Une demi-heure plus tard, le métro tremblait une seconde fois sous l’effet d’une autre bombe, à la station Park Koultoury. Le bilan s’est alourdit ces dernières heures. L’attentat n’a pas encore été revendiqué, mais le comité d’enquête du parquet a d’ores et déjà annoncé l’ouverture d’une enquête pour terrorisme. Le maire de Moscou a déclaré que les kamikazes étaient des femmes. Les journaux russes pointent de leur côté les rebelles du Caucase du Nord (qui abrite entre autres les dissidents tchétchènes) comme les auteurs de cette tragédie.
Sur le lieu du drame, plusieurs dizaines de camions des services d’urgence stationnaient, tandis qu’un hélicoptère survolait la zone. Les autres lignes de métro sont en revanche restées ouvertes. Environ 8,5 millions de personnes utilisent le métro de Moscou chaque jour. Le Premier ministre Vladimir Poutine, en déplacement ce lundi en Sibérie, « reçoit actuellement des informations détaillées des forces de l’ordre et des services sociaux sur les opérations pour aider les victimes« , a déclaré son porte-parole, Dmitri Peskov, cité par les agences russes.
Une cellule de crise est ouverte à l’ambassade de France en Russie. Pour la contacter : 00.74.95.937.14.91
La proposition d’interdire le commerce du thon rouge d’Atlantique Est et de Méditerranée a été rejetée hier. Le Japon est ravi et soulagé, mais la question de la gestion de cette espèce n’en reste toujours pas moins posée. Un point sur cette affaire.
Après plusieurs jours de réflexion et de manifestations, la nouvelle est tombée hier, jeudi 18 mars : la CITES (Convention internationale sur le commerce des espèces sauvages menacées) a refusé l’inscription de l’espèce « Thunnus Thynnus« , plus connue sous le nom de « thon rouge », à son Annexe I, ce qui l’aurait protégée et en aurait interdit les exportations.
Les réactions à cette décision diffèrent selon les Etats. Le Premier ministre japonais Yukio Hatoyama s’en félicite : « Cela signifie que les importations de thon rouge vont continuer pour l’instant, et je pense que c’est bien que son prix n’augmente pas davantage ». Le pays du soleil levant est le premier consommateur de thon rouge au monde : 80% des thons rouges pêchés y sont mangés, notamment sous forme de sushi.
De l’autre côté du globe, le Prince Albert, grand défenseur de cette cause, ne cache pas sa déception au Figaro Magazine : « Je regrette que cette proposition ait été rejetée. Mais restons optimiste, notre position a été soutenue par les Etats-Unis et l’Europe. Aujourd’hui, grâce à notre intermédiaire, le débat est lancé et la prise de conscience va faire son chemin. On nous dit que la situation du thon rouge notamment en volume est moins catastrophique qu’il y a trois ans pourtant aucune nouvelle donnée scientifique n’a été publiée. »
Le sujet n’en est pas clos pour autant. Les quotas instaurés sont souvent dépassés par la pêche illicite, incontrôlable et difficilement chiffrable. Pour le moment, le sort des thons rouges est entre les mains de l’ICCAT (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique), qui réunit une cinquantaine de pays pêcheurs.
Affaire à suivre…
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Un homme qui mange un doigt d’ourangs-outangs en pensant manger un KitKat, choquant nan ? C’est la dernière pub choc de Greenpeace contre le géant Nestlé accusé de soutenir la déforestation.
Greenpeace avait déjà mis en garde à plusieurs reprises Nestlé sur l’utilisation de l’huile de palme pour faire des barres chocolatées. Nestlé est accusé d’utiliser de l’huile issue de la déforestation et donc de la destruction du cadre de vie des ourangs-outans. Face à l’immobilisme de l’entreprise, GreenPeace a lancé une pub choc, vous pouvez la visionner ici. « L’Indonésie connaît l’un des plus importants rythmes de déforestation de la planète: l’équivalent d’un terrain de foot de forêt disparaît toutes les 15 secondes. Les plantations de palmiers à huile sont l’un des principaux moteurs de cette catastrophe écologique », affirme Greenpeace.
Face à cet campagne, Nestlé a rompu ses contrats avec le plus gros producteur d’huile de palme d’Indonésie, le groupe Sinar Mas. »En réagissant de la sorte, Nestlé a admis qu’il utilisait, pour Kit Kat notamment, de l’huile de palme produite par des plantations ayant détruit des forêts» a confié l’association. Sous les feux des projecteurs et pour la bonne image de la marque, l’entreprise suisse a réaffirmé son «engagement à utiliser uniquement de l’huile de palme certifiée d’ici 2015, lorsque les quantités suffisantes seront disponibles». Sinar Mas est accusé de déforestation pour la plantation de palmiers à huile, sans respecter la loi indonésienne en rasant des forêts protégées. La déforestation est aujourd’hui responsable d’1/5 des émissions de gaz à effet de serre.
Les campagnes anti-huile de palme sont mal perçues en Indonésie en effet, la production d’huile de palme est très rentable et fait travailler des millions de personnes dont de nombreux petits exploitants.
Un stock d’un milliard de préservatifs va être constituer pour la coupe du monde 2010 qui se déroulera en juillet en Afrique du Sud
Les 500.000 visiteurs attendus en Afrique du Sud, majoritairement des hommes vont entrainer une forte augmentation de la prostitution dans les villes Sud-Africaine. Pour y faire face, les autorités sud-africaine ont demandé la constitution d’un stock de préservatif. Face à la problématique de la prostitution que va engendrer la Coupe du Monde la réponse de la FIFA est sans équivoque « la prostitution arrivera. On ne peut rien y faire. Ce n’est pas un problème pour la FIFA: je dirais que c’est plus un problème pour vous, Sud-Africains. Si vous le considérez comme un problème. »
Selon le quotidien britannique The Guardians, les autorités britanniques ont répondu à la demande de l’Afrique du Sud en envoyant 42 millions de préservatifs. Dans le pays, 5,7 millions de personnes sont atteints par le SIDA ou le VIH, exposant un grand nombre de personnes à la transmission. La Central Drug Authority a prévu l’arrivée de 40 000 prostituées supplémentaires dans les villes africaines.
Lors de la Coupe du Monde Allemande, le même problème fut rencontré. Dans ce pays où la prostitution est légalisée, le gouvernement avait mis en place des box pour accueillir les clients et les prostituées afin d’éviter le racolage dans les rues. Une campagne de sensiblisation avait également été mise en place afin de prévenir les dangers de la marchandisation du sexe ainsi que l’importance du port du préservatif.
Dans la nuit de samedi à dimanche, un séisme de magnitude 8,8 suivi de tsunamis a durement frappé le Chili. Le bilan, qui s’élève aujourd’hui à plus de 720 morts, a aussi engendré une situation chaotique dans laquelle des survivants affamés se battent pour manger. L’aide humanitaire commence à arriver.
Le chaos a succédé à la peur et aux terribles secousses, parmi les plus violentes depuis un siècle, qui ont frappé le Chili dans la nuit de samedi à dimanche. De magnitude 8,8, le séisme a ensuite été suivi par des tsunamis qui ont porté le nombre de mort à 350 dans la seule ville côtière de Pelluhe. Après la catastrophe, le calme revient difficilement dans les villes les plus affectées, où des habitants affamés, privés d’eau et de nourriture, s’adonnent aux pillages des magasins pour survivre. Le couvre-feu a été décrété dans plusieurs villes, où une présence militaire renforcée doit assurer la sécurité et prévenir les pillages et autres incidents.
Les images de désolation ont fait le tour du monde : voitures catapultées sur les toits de maisons éventrées, bateaux entraînés au large et débris jonchant le sol des villes côtières de Pelluhe et Constitucion, les plus touchées par le séisme. Des vagues géantes qui ont pénétré sur une centaine de mètres dans les terres ont déferlé sur les maisons, démolissant tout sur leur passage. Au total, c’est plus d’1,5 million de maisons qui ont été détruites partiellement ou totalement. A cela s’ajoute le lourd bilan des routes, ponts et infrastructures touchées par le puissant tremblement de terre.
La catastrophe a créé des pénuries d’eau, de nourriture et de carburants et affecté des infrastructures importantes de l’économie du pays, premier producteur de cuivre mondial. C’est toute l’industrie chilienne qui s’en trouve affaiblie. De plus, une série de fortes répliques a de nouveau secoué le pays et la capitale dans la nuit de dimanche, alors que les secouristes s’activaient encore pour tenter de dégager des survivants des décombres. Des centaines d’habitants, tétanisés par de possibles nouvelles secousses, se sont installés dehors, sous des tentes ou des abris de fortune.
L’aide internationale commençait à être acheminée vers les lieux les plus touchés ce matin. La présidente chilienne Michelle Bachelet avait annoncé lundi qu’une aide alimentaire et médicale était déjà dispensée sur place. Le Brésil a immédiatement affrété un avion d’aide pour son voisin meurtri.
Mais le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd si certaines villes du Chili n’avaient été équipées en bâtiments et infrastructures antisismiques. En effet, le Chili est situé dans une zone où l’activité sismique est l’une des plus fortes au monde. Beaucoup de bâtiments ont ainsi pu résister. Cependant, la facture de la reconstruction et de l’aide aux sinistrés s’élève d’ores et déjà à plus de 15 milliards de dollars.
Simple provocation ou véritable engagement ? L’Empire du Milieu vient de concéder un prêt de 20 millions de yuan (soit 2,5 millions de dollars) à la République Démocratique du Congo. Ce prêt sans intéret s’insère dans l’aide annuelle au développement proposée par la Chine aux pays africains nécessiteux.
En 2007 déjà, le gouvernement de Beijing avait accordé un prêt de 5 milliards de dollars au Congo afin que ce dernier puisse financer la constructions d’infrastructures (essentiellement des routes et des hôpitaux), attirant par la même occasion les foudres de l’Occident, effrayé à l’idée de ne plus être le créancier exclusif des pays en voie de développement.
Un an plus tard, une collaboration est établie entre plusieurs entreprises chinoises afin de contruire ou de réabiliter des milliers de kilomètres de route et de voies de chemin de fer ainsi que des écoles, hôpitaux, barrages et logements.
Derrière ces actions pour le moins louables se cache surtout une opportunité inégalable : le sous-sol de la République Démocratique du Congo est une véritable bénédiction. La Chine a donc vu juste, relayant les colons belges de la fin du XIXème siècle lorsque ceux-ci s’élevèrent contre le « scandale géologique » qu’aurait représenté le fait de ne pas exploiter l’or, les diamants et l’uranium que contenait le sol congolais.
Le Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde (CADTM) a d’ailleurs essayé d’alerter la communauté internationale du pillage des ressources naturelles, révélant un accord tacite entre autorités politiques du pays et entreprises chinoises, engagées dans la course au profit alors que la population locale ne bénéficie en rien des richesses du sol sur lequel elle organise sa survie.
Plus récemment, une ONG spécialisée dans les droits de l’Homme sur le territoire africain a dénoncé de graves atteintes faites au Code du Travail par les firmes chinoises employant des Congolais, argumentant par l’existence d’heures de travail abusives, le manque de mesures de sécurité pour ne pas dire l’absence de contrat de travail. Rapport auquel l’ambassadeur de Chine au Congo n’a pas manqué de réagir, se défendant d’un «Pourquoi seulement les entreprises chinoises alors que les entreprises des autres pays font la même chose. Elargir le champ d’enquête aurait donné plus de crédibilité à ce rapport ». L’art et la manière d’enfoncer des portes ouvertes en somme.
Demain s’ouvre le très fameux Carnaval de Venise. Jusqu’au 16 février, la ville italienne se parera de masques obscurs et de costumes virevoltants. Une faune mystérieuse et baroque hantera alors les rues de la Cité des Doges…Thème de cette année : « 6 sens pour 6 quartiers ». Une fête sensationnelle en perspective !
Les visiteurs du monde entier envahissent Venise lors de son Carnaval. Moment unique, merveilleux où toute la ville se transforme, l’espace de douze jours, en une cité fantastique, peuplée de personnages déguisés de la tête aux pieds. Parures somptueuses, masques ouvragés, mais aussi théâtre de rue, spectacles pyrotechniques, le tout dans le décor chargé d’histoire de la splendide Venise ne sont pas pour déplaire aux nombreux touristes qui se pressent pour admirer cette féérie.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=LfmV6TK9qPk[/youtube]
Le Carnaval de Venise est une tradition qui remonte au Moyen-âge. A l’origine, cette fête a été créée pour aplanir, l’espace d’un temps, les différences de conditions sociales grâce aux déguisements. Ainsi méconnaissable, chaque vénitien put alors profiter de la fête et ce, quel qu’était son statut social.
Le spectacle d’ouverture du Carnaval est toujours un moment magique…. Cette année, il se déroulera sur la Place Saint-Marc. Jardins fantastiques, sculptures végétales inspirées par les tableaux d’Arcimboldo et jeux de miroirs feront rêver petits et grands.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=NDm-Db9pRos&feature=player_embedded[/youtube]
Pour en savoir plus : site officiel du Carnaval de Venise 2010
Crédits photos : monsterfabr © creativecommons
Un Boeing 747 de la compagnie Ethiopian Airlines s’est abîmé en Méditerranée dans la nuit de dimanche à lundi, peu après son décollage de Beyrouth. L’avion, qui comptait à son bord 90 personnes, a disparu des écrans radar quelques minutes après son départ. Les conditions météorologiques n’étaient pas des meilleures, de fortes pluies s’abattant sur la capitale au moment du décollage.
Dix corps ont été retrouvés ce matin par les secouristes, près de la zone où l’épave a été localisée. L’armée libanaise et la marine ont été dépêchées sur place pour assister les équipes de secours, qui travaillent toujours activement à la recherche de corps, et d’éventuels survivants. D’après le président libanais Michel Sleimane, « tout acte de sabotage » a été écarté des hypothèses pouvant expliquer le crash de cet avion. La compagnie aérienne a quant à elle ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’accident.
Parmi les passagers, on comptait une cinquantaine de Libanais, plus de vingt Ethiopiens ainsi qu’une française, l’épouse de l’ambassadeur de France à Beyrouth, Marla Pietton. Des centaines d’Ethiopiens viennent trouver du travail au Liban, souvent comme employés de maison.
Le monde entier est sensible au terrible malheur qui a frappé Haïti la semaine dernière. Les plus grandes stars du cinéma, du sport et de la musique se sont fait les relais d’un appel à la solidarité aux quatre coins de la planète
Des célébrités comme Madonna ou Sandra Bullock ont fait don de plusieurs centaines de milliers de dollars à des organisations humanitaires. George Clooney a également décidé de mettre en place un téléthon, avec la chaîne de télévision MTV, destiné à récolter des fonds au profit des victimes du séisme . Ce téléthon serait diffusé le 22 janvier sur le réseau MTV, ainsi que ABC, NBC, HBO et CNN.
A l’occasion des Internationaux de tennis d’Australie, qui ont débuté aujourd’hui à Melbourne, le n°1 Roger Federer a annoncé samedi l’organisation de matches d’exhibition au profit des victimes du séisme. Ces matches de double (messieurs, dames ou mixtes) auront lieu dimanche soir dans le stade Rod Laver Arena.
Après la mobilisation de ces stars américaines, c’est au tour des célébrités françaises de montrer leur soutien aux milliers de victimes du terrible tremblement de terre qui a dévasté Haïti. La capitale et les villes autour de l’épicentre vivent depuis quelques jours dans un chaos indescriptible, et malgré la mobilisation générale des plus grands pays du monde, l’aide peine à parvenir jusqu’aux sinistrés, et l’organisation des secours, dans des villes à moitié détruites, et sans presque aucune infrastructure viable a du mal se mettre en place.
A l’initiative de la chaîne Trace TV, du groupe les Neg’marrons et du rappeur Passi, une chanson a été écrite et enregistrée dans l’urgence à Paris la semaine dernière. Des chanteurs tels que Charles Aznavour, Grand Corps Malade ou Youss N’Dour et des célébrités comme Sonia Rolland ou Noémie Lenoir se sont associés à cette cause musicale, destinée à lever des fonds pour la reconstruction d’Haïti, et l’aide à sa population. Les droits d' »Un geste pour Haïti Chérie » seront reversés à la Croix-Rouge. Le titre sera disponible au téléchargement dès la semaine prochaine sur Internet, avec la possibilité pour chacun de faire un don.
On se souvient également de la chanson de Raphaël « Adieu Haïti, sortie dans les bacs l’année dernière, et qui faisait déjà allusion auux difficultés grandissantes de l’île, et à la misère à laquelle devait faire face ses habitants. Vous pouvez la réécouter sur la vidéo ci-dessus, en attendant de pouvoir acheter la chanson « Un geste pour Haïti Chérie ».
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=_He92Hp_AkM[/youtube]
Le clip sera diffusé à partir de ce soir sur plusieurs chaînes de télévision.
« Aujourd’hui, il y a une nouvelle chance pour le désarmement et la non-prolifération » sont les paroles prononcées par Mr Ban Ki-Moon, premier Secrétaire de l’ONU, le 10 janvier 2010 lors d’une table ronde à l’ONU.
Cette déclaration intervient peu avant la mort du professeur de physique nucléaire Massoud Ali Mohammadi le 12 janvier 2010 à Téhéran. Victime d’un attentat, le scientifique était connu pour sa participation au programme nucléaire iranien. L’incident a eu lieu alors que la communauté internationale menace de sanctions Téhéran en raison du refus de Mahmoud Ahmadinejad, le dirigeant iranien, d’abandonner l’enrichissement de son pays en uranium.
Posséder l’arme nucléaire résulte d’ailleurs d’une double stratégie selon Thierry de Montbrial, directeur de l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI) : une raison militaire (avoir accès aux armes les plus abouties qu’il soit) et une raison politique (la possession de l’arme nucléaire donnant un statut particulier au pays concerné).
Entré en vigueur le 5 mars 1970 et faisant l’objet de discussions sur son contenu et sa durée tous les cinq ans, le Traité de Non-Prolifération (TNP) semble avoir rencontré un succès pour le moins mitigé. Adopté par les États-Unis, l’Union Soviétique, le Royaume-Uni, la France et la Chine (qualifiés de puissances nucléaires) ainsi que par 187 autres pays ne possédant pas la bombe atomique, le TNP stipule que les pays signataires devront accepter la non-prolifération des armes nucléaires, s’engager dans le désarmement et adopter une utilisation pacifique de l’énergie nucléaire.
Le TNP apparaît aujourd’hui comme obsolète, ayant été créé lors de la « Détente », c’est-à-dire lorsque le monde était encore bi-polaire. Certaines puissances moyennes cherchent elles aussi à acquérir l’arme nucléaire, revendiquant leur désir d’autonomie et la position de force dans les négociations internationales que la possession de l’arme nucléaire leur confèrerait. C’est le cas de l’Inde, d’Israël et du Pakistan qui ont pour leur part refusé d’adhérer au TNP.
Un violent séisme de magnitude 7.3 a touché hier soir, vers 17 heures, heure locale, l’île d’Haïti et principalement Port-au-Prince, la capitale dont les principaux bâtiments se sont effondrés entièrement ou en partie. Le Palais présidentiel, la cathédrale, l’université, les hôpitaux, le siège de mission de l’ONU….
Pour l’instant aucun bilan humain n’est arrêté, on parle déjà de centaines voire de milliers de victimes. Sans doute encore plus de blessés. Et certainement encore des personnes coincées sous les décombres.
L’épicentre se situait à seulement 15km à l’ouest de Port-au-Prince qui se trouve à la rencontre des plaques caribéenne, cocos, nord-américaine, où s’étirent deux failles principales. La secousse aurait provoqué un nuage de fumée très dense qui a rendu la visibilité compliquée durant de longues minutes. La nuit qui est tombée très vite après le tremblement de terre a compliqué les premières heures de sauvetage et de recherche. Une dizaine de répliques de plus de 5 sur l’échelle de Richter ont eu lieu depuis.
Haïti est un des pays les plus pauvres au monde. Sa capitale, surpeuplée, compte environ
2 millions d’habitants. Parmi lesquels 1200 ressortissants français.
L’an passé, déjà, l’île avait dû essuyer de forts cyclones.
Les secours internationaux s’organisent. La Floride, où résident en moyenne 300 000 membres de la communauté haïtienne, et notamment l’université de Miami, ont réagi très rapidement pour trouver les premiers avions et préparer des colis de vivres, médicaments et autres matériels de première urgence. Les Etats-Unis ont annoncé officiellement qu’ils fourniraient toute l’aide civile, militaire et humanitaire nécessaire.
La France quant à elle enverra dès aujourd’hui au moins deux avions, l’un au départ de Fort-de-France, le second de Marseille. A leur bord, 130 sauveteurs et pompiers, dont des spécialistes des déblaiements et des maîtres-chiens pour la recherche de victimes.
Le quai d’Orsay a mis en place une cellule de crise pour les personnes ayant des proches sur place : 01 43 17 53 53
crédits : palaisnational©lucastheexperience
Depuis quelques semaines, les menaces d’Al-Qaeda se font de plus en plus pressantes contre les puissances occidentales. Après l’attentat-suicide manqué contre un avion de ligne américain qui faisait la liaison entre Amsterdam et Détroit le 26 décembre, les pressions terroristes se sont multipliées. Revendiqué par Al-Qaeda, la tentative ratée de destruction du vol 253 d’un jeune Nigérian a mis le monde occidental en émoi et provoqué un sévère renforcement des mesures de sécurité dans les aéroports, provoquant des retards importants. Au lendemain de Noël, une grande enquête a été lancée à l’échelle planétaire, et avec le concours de plusieurs pays du monde entier, afin de faire la lumière sur le parcours du terroriste qui l’a mené à cette tentative d’attentat.
Depuis, les événements se sont accélérés : le 3 janvier, les ambassades britannique et américaine ont fermé au Yemen, après la revendication de l’attentat raté du vol 253 par Al-Qaeda. A la suite de quoi, le ministère des Affaires étrangères français a annoncé que l’accès du public à l’ambassade de France à Sanaa (Yemen) serait fermé jusqu’à nouvel ordre. « Des groupes se réclamant d’Al-Qaeda dans la péninsule arabique ont menacé des représentations étrangères au Yémen. Le niveau de vigilance concernant la sécurité de notre ambassade à Sanaa et de nos ressortissants était déjà élevé » a t-on ainsi déclaré du côté du quai d’Orsay. Les ressortissants français au Yemen ont été appelés à la prudence et mis en garde contre un risque d’enlèvement élevé dans la région. Les autorités françaises sur place leur ont vivement conseillé de limiter au maximum leurs déplacements.
Depuis, Al-Qaeda s’est à nouveau manifesté et ce de façon inquiétante. La branche de l’organisation terroriste au Maghreb islamique (Aqmi) a menacé d’exécuter Pierre Camatte, capturé le 27 novembre dernier, si quatre de ses prisonniers au Mali ne sont pas libérés sous 20 jours. Le ressortissant français âgé de 61 ans faisait des recherches sur une plante thérapeutique contre le paludisme. Son enlèvement avait été revendiqué par l’Aqmi en décembre, en même temps que celui de trois autres humanitaires espagnols, kidnappés en Mauritanie, pays frontalier du Mali.
Que doit-on penser de cette manifestation soudaine d’Al-Qaeda, et de ses menaces répétées? Celles-ci ne sont en tout cas pas prises à la légère par les pays menacés, qui ne veulent pas pour autant céder au chantage de l’organisation terroriste ; car cela contribuerait à la renforcer et à l’encourager.
Un an presque jour pour jour que le Conseil de Sécurité de l’ONU a appelé à un « cessez-le-feu » dans la bande de Gaza, zone de tensions permanentes et contrôlée par le Hamas, mouvement islamique palestinien source de frayeurs et d’inquiétudes de la part de la communauté internationale. Pourtant ni l’autorité israélienne, ni le gouvernement palestinien ne le respecteront. Les infrastructures, maisons, écoles et bâtiments publics seront ravagés occasionnant une situation extrêmement préoccupante pour la population civile.
La bande de Gaza, sous blocus israélien depuis 2007 et encerclée par des centaines de kilomètres de grillages devra certainement faire face à une nouvelle catastrophe humanitaire prochainement alors que quasiment 80% des Gazaouis dépendent aujourd’hui de l’aide humanitaire pour assurer leur survie. Son isolement politique, social et économique constitue une violation du droit international et notamment du droit à la vie, à un travail, à un revenu décent, à l’éducation et à la santé.
Alors qu’est en train d’être érigée une barrière entre l’Egypte et Gaza pour éviter le passage de marchandises (et notamment le trafic d’armes), une coalition entre les Etats-Unis, l’Egypte et Israël se dessine clairement selon Omar Shaban, directeur du centre d’analyses Pal Think. La contrebande souterraine est devenue une activité lucrative pour les Gazaouis (prisée en particulier par les chômeurs qui y voient un moyen de gagner leur vie convenablement) mais permet surtout l’approvisionnement de la bande de Gaza en biens de consommation.
Quant au rétablissement d’une situation économique optimale, les espoirs s’amenuisent de jour en jour. La Banque Mondiale a d’ailleurs estimé qu’environ 95% des 5000 usines en fonctionnement avant 2007 ont fermé par manque de matières premières. L’embargo imposé par Israël a provoqué une récession importante et de nombreuses entreprises ont du déposer leur bilan, réduisant ainsi la possibilité pour Gaza d’atteindre un jour l’autosuffisance alimentaire et industrielle.
La bande de Gaza semble promise à un avenir sombre, ce qui ne manquera pas de provoquer l’indignation de l’ensemble de la communauté internationale. Mais cela sera t-il suffisant ?
« Il ne savait pas ce qui se passe et il espère une grâce », a déclaré Soohail Shaikh, l’un des deux cousins d’ Akmal Shaikh . Son excecution aura été la première d’un ressortissant de l’Union européenne en Chine depuis 50 ans . Akmal Shaikh était père de 3 enfants, il souffrait, selon ses proches, de troubles bipolaires . Il avait été arrêté en septembre 2007 au Xinjiang (nord-ouest) en possession de quatre kilos d’héroïne et condamné à la peine capitale pour trafic de drogue, en octobre 2008 au terme d’un procès expédié en 30 minutes. Sa famille assure que des criminels ont profité de sa vulnérabilité psychologique pour lui faire transporter de la drogue.
Il a été exécuté ce matin par injection à Urumqi, dans la province du Xinjiang . Malgré de nombreuses demande faites par le premier ministre Gordon Brown pour obtenir la clémence du gouvernement Chinois, rien n’a hélas était suffisant .
Les sursis de dernière minute ne sont jamais accordés en Chine, il procède chaque année à de plus en plus de peines capitales que l’ensemble des autres pays appliquant la peine de mort. Amnesty international l’estime, en 2008, à 1.700.
La mode est au changement. Changement de style de vie, de modèle économique, d’habitudes. Il faut tout revoir et tout refaire en mieux. C’est en tout cas le message qui précédait le sommet de Copenhague, mais personne ne semble vraiment prêt à consentir les efforts nécessaires. Alors, le changement est-il possible?
« Il n’y a que les abrutis qui ne changent pas d’avis…. » Le poncif est célèbre mais fait un peu peur si on l’adapte à la population mondiale – dirigeants et citoyens confondus – en ce moment. L’exemple le plus criant étant bien sûr Copenhague. Ca sent l’échec à plein nez puisque les pays riches ne font aucun effort pour s’entendre avec les nations émergentes. Surtout, ils ont beau jeu les dirigeants du monde à venir promettre des engagements qu’ils ne tiendront pas. En effet, prônant chacun, un changement de façon de consommer, de se déplacer, etc… les représentants internationaux n’ont pourtant rien modifié à leurs habitudes. Jamais Copenhague n’avait été envahi par autant de jets privés, de limousines et de toutes sortes de véhicules parmi les plus polluants de la planète.
« Faites ce que je dis, pas ce que je fais. » Autre rengaine qui prend tout son sens face à l’hypocrisie générale qui transforme ce sommet en une vaste mascarade de deux semaines. Du coup, le message envoyé au reste de la planète n’a aucun impact et les mentalités risquent malheureusement de ne pas évoluer de si tôt. Il n’y a qu’à regarder chez soi, dans la rue, un peu partout en fait. En théorie, tout le monde est d’accord: il faut préserver la planète et donc consommer un peu moins.
Changer oui…mais pas moi!
En pratique, là-aussi, tout le monde est d’accord: personne ne veut sacrifier ses habitudes de confort quotidien. Baisser le chauffage? Jamais! Arrêter de prendre sa voiture pour aller chercher le pain? Mais, il fait froid et ça prend trop de temps! Ne pas acheter autant d’illuminations pour son sapin que tout Disneyland ? Et la magie de Noël! Ralentir sa consommation de viandes – l’élevage en batterie étant une source de nombreuses émissions de gaz à effet de serre? Ca va pas la tête! On ne va quand même pas me reprocher de me nourrir! Bref, la population française semble très loin d’être prête à changer de mode de vie. A s’adapter ou même à faire un petit effort. Il est d’ailleurs assez révélateur de voir que la période du sommet de Copenhague correspond à celle des plus hauts pics de consommation d’énergie sur l’Hexagone. La population, sûre d’elle et convaincue que son mode de vie – le même depuis maintenant 50 ans- ne peut être remis en question, suit malheureusement l’immobilisme volontaire des gouvernements.
Des dirigeants obnubilés par leur réélection
A qui la faute ? Un peu à tout le monde, forcément. Mais ce sont bien aux représentants internationaux, dans leur ensemble, de montrer le bon exemple.
Il faudrait des chefs d’Etat qui voient un tout petit peu plus loin que le bout de leurs nez. Oui, opter pour une économie et une industrie plus propres, plus vertes, demandera de gros efforts. Il va falloir légiférer, obliger, contraindre les firmes d’évoluer, de produire différemment. En pleine période de crise économique, ça n’est pas facile. Ca n’est surtout pas ce que les gens – de simples bulletins de votes, dans l’esprit des dirigeants – veulent entendre, en ce moment.
Mais diriger, est-ce assurer sa réélection ou bien prendre les mesures obligatoires pour l’avenir de son pays? Les puissants, présents à Copenhague, ont, en tout cas, fait leur choix
Alors que le sommet devant sauver la planète commence à faire sortir en grand jour les disparités entre pays pauvres et nations riches, il est intéressant de noter que les dirigeants n’ont absolument pas changer leurs modes de déplacement pour venir à Copenhague. Le Daily Telegraph dresse un bilan affligeant.
Il y a des signes qui, malheureusement, ne trompent pas. Croire les bonnes paroles des dirigeants de la planète – « Oui, oui, nous allons changer de mode de vie » – est impossible. Les résultats du sommet de Copenhague ne s’annoncent que comme de vagues fumisteries. C’est affligeant mais il n’y a qu’à regarder du côté de l’organisation même du sommet pour savoir que rien n’avait changé. C’est le Daily Telegraph qui fait les comptes. Sous la plume d’Andrew Gilligan, l’article est ainsi intitulé: « Sommet sur le climat de Copenhague: 1200 limousines, 140 jets privés et des toasts de caviar. » On y apprend tout un tas de choses en totale contradiction avec les objectifs du sommet. Ainsi, ce sont 41 000 tonnes d’équivalent CO2 qui seront produites durant les deux semaines. En comparaison, cela représente la même production qu’une ville de 140 000 habitants sur la même période.
Aussi, les dirigeants n’ont pas sacrifié leurs habituels véhicules: limousine et jet privé. Ainsi, 1200 limousines sont actuellement en circulation à Copenhague, contre 12 habituellement. A noter qu’il y a le faramineux total de…5 voitures électriques dans les rues de la capitale danoise…
Des jets qui font taxi
Et c’est pareil pour les avions. L’aéroport de Copenhague accueille en ce moment, 140 jets privés supplémentaires. C’en est même trop pour les capacités d’accueil. Du coup, certains avions se posent dans des aéroports régionaux ou même en Suède. Ils font alors le trajet jusqu’à Copenhague, seulement pour venir chercher quelques personnes… Une façon de faire honteuse par rapport aux engagements que les dirigeants sont censés prendre dans le même temps. Comment, après cela, croire que le sommet peut aboutir à de réelles évolutions ?
Le chef du gouvernement italien a reçu un projectile en pleine tête, hier, lors d’un bain de foule dont il est coutumier. Deux dents et le nez cassés pour Berlusconi qui doit rester encore un peu à l’hôpital.
L’agresseur s’appelle Massimo Tartaglia. A 42 ans, il est suivi pour problèmes mentaux depuis dix années. Sur les images vues à la tv, il n’a pas l’air très alerte en effet. N’empêche, ce doux illuminé vise juste. Son lancé a déjà fait le tour de la planète. Les blessures sont en effet importantes pour le chef du gouvernement transalpin qui n’a visiblement pas bien amorti la statuette du Dôme de Milan. Sur les images, on le voit d’ailleurs en sang – il est ressorti de la voiture pour que tout le monde s’en aperçoive – et souffrant réellement. « Le président est apparu secoué et abattu, mais il réagit avec son tempérament habituel« , a affirmé le directeur de la communication de l’hôpital San Raffaele. Hors de tout danger, Berlusconi devrait sortir d’ici un ou deux jours tandis que l’agresseur a été arrêté et inculpé pour « blessures aggravées préméditées. »
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Les négociations n’ont pas été faciles. Loin de là même puisque hier a abouti à un échec. Finalement, les nations européennes ont annoncé qu’elles verseraient entre 5 et 7 milliards d’euros sur trois ans, aux pays pauvres.
Tout de même! Le sommet de Copenhague avait comme l’un de ses principaux objectifs de venir en aide aux nations pauvres ou peu-développées. Il faut les aider économiquement, c’est sûr, mais surtout leur permettre un développement et une croissance économique bien plus respectueuse de l’environnement que celles des pays occidentaux. Ou comment ne pas répéter les mêmes erreurs. C’était donc entendu avant le sommet, les pays émergents allaient bénéficier d’une aide conséquente des plus avancés. L’Europe, qui aime tant se positionner en exemple sur la question du climat, se devait donc de montrer la voie à tout le monde. Et un peu comme d’habitude, entre les paroles et le passage à l’acte, des grincements de dents se font entendre. A tel point que la journée d’hier n’a abouti sur rien. Un échec total des négociations sur la question du financement de l’aide aux pays en développement.
6 milliards sur 3 ans
Ce matin, changement de ton. Conscients de l’affront que signifierait ce refus d’aider les pays pauvres, les dirigeants du Vieux Continent sont revenus à la raison. Gordon Brown a ainsi annoncé la volonté générale de verser plus de 2 milliards d’euros par an, sur trois ans, en aide aux pays émergents sur le climat. Cela équivaut donc à plus de 6 milliards d’euros. Ce n’est peut-être pas suffisant – comme de nombreuses mesures qui devraient être prises lors de ce sommet – mais c’est déjà un début. Les pays riches, responsables de la grande majorité des émissions de gaz à effet de serre, ne peuvent nier l’importance capitale de permettre un développement écologiquement viable aux nations les plus pauvres de la planète. D’ailleurs, les Européens ont déjà imaginé la suite de ce plan d’aide immédiate en prévoyant un mécanisme en 2013 associant fonds publics et privés. Cependant, les avancées sont bien timides.
Des engagements très timides
Rapidement, l’objectif de 30% de réduction des émissions de l’UE a été balayé d’un revers de la main par la présidence suédoise. En gros, 20% – objectif jugé par la grande majorité des observateurs comme insuffisant – a été maintenu car les nations européennes ont jugé insuffisants les engagements américains et des autres pays développés. Au lieu de prendre cette place de leader écologique qui lui est destinée, l’Europe se contente donc de faire ce qu’elle sait faire de mieux: râler contre les Etats-Unis. « Les Américains ont offert de réduire de 4% leurs émissions. C’est peu quand même pour un président des Etats-Unis qui veut prendre le leadership écologique« , raille ainsi Yves Leterme, Premier ministre belge. Pas faux, certes. Mais cet état d’esprit ne fait que confirmer la crainte de beaucoup: Copenhague, comme Kyoto en 1997, ne semble pas parti pour changer les choses. La faute à une frilosité et une inconscience des dirigeants du monde qui n’a pas de limite. C’est bien triste…
Le conseil municipal de Los Angeles vient de voter un décret visant à limiter le nombre de dispensaires distribuant de la marijuana.
La Californie a légalisé la marijuana en 1996. La législation permet ainsi aux citoyens californiens de la cultiver ou de l’acheter à des fins thérapeutiques. Le souci étant qu’une faille juridique a été découverte il y a peu, permettant la multiplication de ces dispensaires. La ville de Los Angeles en compterait entre 800 et 1 000, actuellement. Du coup, les dérives sont réelles et nombreux sont les consommateurs à aller jouer un brin de comédie chez un médecin – je suis au fond du trou…je viens de perdre mon poisson rouge – pour obtenir une ordonnance en tant que dépressif.
La marijuana bientôt taxée ?
La mairie souhaite donc enrayer cette tendance et prévoit de ne laisser que 137 dispensaires ouverts avec comme objectif final de ramener le nombre à 70.
Le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger a lui, exprimé son souhait de voir la marijuana taxée afin d’aider à combler le déficit des caisses de l’Etat.
Le sommet de Copenhague, un enjeu majeur pour toute la planète, débute aujourd’hui. La population et les associations écologistes veulent absolument obtenir des résultats, des promesses des grands chefs de l’Etat. Pour cela, il est important de se mobiliser. De leur côté, certains artistes n’ont pas attendu cette fin d’année 2009 pour appeler à la réaction. Voici, en musique, les chansons que nos dirigeants auraient dû écouter depuis bien longtemps.
« Consommez » de Tryo
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« Respire » Mickey 3D
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“Aux arbres, citoyens” Yannick Noah
http://www.youtube.com/watch?v=maqgfJVE1Bg
« 8 secondes » les cow-boys fringants
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Barack Obama vient d’annoncer l’envoi de 30 000 hommes supplémentaires en Afghanistan. Le président américain souhaite « finir le boulot. » Mais est-ce vraiment la meilleure solution ?
Barack Obama n’est pas magicien. Il ne peut à lui seul régler toutes les erreurs commises par son prédécesseur. Le conflit afghan étant l’un des chefs-d’oeuvre de la non-administration Bush, il était clair que le mandat du nouveau pensionnaire de la Maison Blanche allait souffrir de ce bourbier. L’Amérique, très fière à l’époque d’aller imposer sa bannière en Moyen-Orient, a depuis longtemps changé d’avis. Cette guerre est trop meurtrière et surtout elle ne finit pas. Forcément, le pays aux 50 Etats a un passif qui n’est pas sans rappeler la situation actuelle des GI’s: le Vietnam. Autre époque, autres motivations mais même constat. En refusant de baisser pavillon, Barack Obama semble malheureusement prêt à répéter des erreurs identiques. Du coup, il a décidé d’envoyer 30 000 hommes supplémentaires, pour un total de 100 000 soldats US sur place, aidés de 42 000 hommes des autres nations alliées. Un pari plus que risqué.
100 000 GI sur place
L’Afghanistan reste un pays très particulier, avec un territoire immense, beaucoup de montagnes, des coins très hostiles et surtout inconnus des soldats américains. Surtout, aucune armée n’a jamais réussi à sortir vainqueur d’Afghanistan. Ni les Britanniques au milieu du 19e siècle, ni les soviétiques dans les années 80. C’est un fait mais après déjà huit ans de conflit, Barack Obama est dans une position des plus délicates. Si ce n’est pas lui qui a souhaité cette guerre, il se l’est aujourd’hui appropriée. C’est bien le gouvernement Bush qui – en dévastant l’Irak et les alentours – a permis la recrudescence du mouvement taliban depuis 2006. Mais voilà, Obama ne peut se résoudre à finir cette guerre. Il a choisi d’assumer cet héritage car laisser les responsables des attentats du 11 septembre dans la position des vainqueurs serait sûrement insupportable pour le peuple américain. N’empêche, l’envoi massif de troupes n’a jamais rien résolu. Surtout que Obama a peut-être fait preuve d’un excès de confiance en annonçant dans le même temps le calendrier de retrait des hommes, prévu courant 2011. Prévoir la fin d’un conflit, surtout comme celui-ci, a tout de la prémonition aléatoire. Car finir la guerre, ça veut dire quoi au juste ? Laisser le pays à feu et à sang, en proie aux Talibans ? Certainement pas.
De nombreux défis à relever en deux ans
« Finir le boulot », c’est faire en deux ans ce que Bush fut incapable de réaliser en huit. Il s’agira avant tout pour les Etats-Unis de stabiliser le pays. La population ne peut plus vivre dans la peur au quotidien, ne doit plus craindre de sortir de chez elle. L’Afghanistan doit se munir d’une police et d’une armée crédibles et respectées. Ensuite, le deuxième grand défi serait de parvenir à s’entendre avec le gouvernement afghan. Pour cela, les doutes de fraudes et de corruptions doivent être levés. Ce qui est très loin d’être le cas puisque Barack Obama a rappelé hier soir, que les USA reconnaissaient l’élection de Hamid Karzaï comme truquée et corrompue. La dernière chose à régler n’est pas des moindres puisqu’il s’agira de contrôler autant que possible le mouvement taliban. Depuis trois ans, les extrémistes n’ont cessé de progresser et enrôlent de plus en plus de monde dans leur idéologie et leurs actions terroristes. En huit ans, les Etats-Unis n’ont fait qu’assister à l’enlisement de la situation. Un constat qui pousse aujourd’hui Barack Obama a lancer 30 000 hommes supplémentaires au combat. Certains diront qu’il s’entête et qu’il refuse la défaite. D’autres qu’il n’a pas vraiment le choix pour sortir son pays de ce bourbier. D’autres encore parleront sûrement d’une tentative un brin désespérée. En tout cas, le prix Nobel de la paix 2009 a fait son choix: Les Etats-Unis n’ont jamais été aussi présents en Afghanistan.
C’est aujourd’hui la journée mondiale contre le SIDA. Découvert il y a maintenant 25 ans, le virus continue de tuer des millions de personnes. Surtout, le dépistage et la prévention restent insuffisants.
Aujourd’hui 1er décembre, c’est la Journée mondiale contre le SIDA. Un rappel important pour tous car la maladie est toujours très meurtrière sur toute la planète. 33,4 millions de personnes vivaient en 2008 avec le virus. Cette journée vise donc à sensibiliser sur ce problème d’ordre mondial. Si en France, Pierre Berger a fait beaucoup de tort à Solidarité-Sida, il n’en reste pas moins que la recherche a plus que jamais besoin d’aides financières que l’Etat semble incapable de donner. Si une certaine inconscience règne dans les pays riches où la population a accès aux principaux moyens de protection, l’épidémie est pourtant toujours en forme. Ce sont 144 000 personnes qui vivent actuellement avec le VIH sur l’Hexagone.
7000 contaminations en un an
Selon Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, la France compterait 7 000 contaminations nouvelles en 2008. Surtout, les modes de prévention et de dépistage semblent à revoir, notamment en direction de la population homosexuelle. Les gais sont 200 fois plus touchés par le virus que les hétérosexuels.
Roselyne Bachelot a annoncé un nouveau plan VIH/IST (Infections Sexuellement Transmissibles) pour le premier trimestre 2010. Un plan visant à définir les futures orientations du ministère de la Santé.
A l’occasion de cette journée mondiale, est diffusé sur la chaîne parlementaire un film-documentaire sur ceux qui ont rendu public leur état de séropositivité.
Une commission démocrate du Sénat américain remet aujourd’hui un rapport affirmant que l’armée américaine aurait pu capturer Ben Laden. Mais les moyens suffisants n’avaient alors pas été déployés par l’administration Bush.
La thèse du complot concernant les attentats du 11 septembre étant régulièrement remise au goût du jour, ça ne devrait pas s’arrêter avec ce nouveau rapport, sisible sur le site de la commission et rendu public aujourd’hui. Menée par John Kerry, l’ancien candidat à la présidence en 2004, la commission des Affaires étrangères a ainsi rédigé une étude intitulée « Tora Bora revisité: comment nous avons manqué Ben Laden et ce que cela change aujourd’hui. » Un travail de 50 pages qui arrive au moment où Barack Obama doit se prononcer sur l’envoi ou non de troupes supplémentaires en Afghanistan.
La stratégie fustigée
Pour le fond de l’enquête, la Commission attaque la stratégie de Donald Rumsfeld, secrétaire à la Défense de l’époque. C’est lui qui aurait refusé d’envoyer les forces nécessaires à la finalisation de la capture du chef d’Al-Qaïda.
Plusieurs témoignages expliquent que certaines demandes pour obtenir seulement un millier de soldats, pouvaient être refusées. A l’époque, Donald Rumsfeld optait pour une stratégie dite « d’empreinte légère. » A savoir, ne pas frapper trop fort pour éviter un trop grand sentiment anti-américain. Mais l’étude s’attarde ensuite sur un événement précis de la traque de Ben Laden.
Pris au piège dans les montagnes
En décembre 2001, la CIA sait que le chef d’Al-Qaïda se cache dans les montagnes de Tora Bora. Les services sur place lancent alors une attaque aérienne exceptionnelle avec une bombe ressortie du Vietnam, de 7 tonnes. Les déflagrations s’avèrent efficaces, les messages interceptés en attestent. Ben Laden se dit prêt à mourir. Le problème étant que l’attaque n’est pas suivie assez massivement, faute de Marines sur place. Ben Laden réussit donc à s’échapper et à rejoindre le Pakistan. Pour la commission présidée par John Kerry, il s’agit d’une faute aux conséquences très lourdes. « Al-Qaïda s’est reconstitué et Ben Laden a survécu pour inspirer une nouvelle génération d’extrêmistes capables de frapper à partir de nombreux endroits. »
Aujourd’hui, 68 000 soldats américains sont déployés sur le sol afghan pour un coût de 243 milliards de dollars. L’armée US déplore 950 victimes.
Hier, la population helvétique s’est majoritairement prononcée contre la construction de minarets. Une décision qui provoque un certain malaise dans un pays habituellement neutre.
Selon les résultats définitifs du scrutin, 57% des votants ont refusé la construction de minarets en Suisse. Sur les 26 cantons composant la Confédération, seuls quatre ont rejeté la proposition. Ce projet était celui de l’Union démocratique du centre (UDC), du parti de la droite populiste et du parti chrétien de droite UDF. C’est un peu la surprise générale. Cette décision a en effet de quoi déranger et oblige à réviser la Constitution suisse au niveau des relations entre l’Etat et les religions. La liberté de culte de la population musulmane – ils sont 400 000 sur 7,6 millions d’habitants – paraît bafouée par cette nouvelle loi. Le gouvernement en place était d’ailleurs fermement opposé à cette proposition, expliquant que l’interdiction des minarets irait à l’encontre de la liberté de religion.
Pour le parti vert, « les musulmans de Suisse n’ont pas reçu une claque, mais un coup de poing en pleine figure. »
La Suisse compte actuellement quatre minarets sur son sol: Genève, Zurich, Wangen bei Olten et Winterthour.
Le cinéaste a obtenu sa libération sous caution. Il attend maintenant son extradition vers les Etats-Unis.
Roman Polanski va pouvoir respirer à nouveau un peu d’air pur. La justice suisse ayant suivi sa demande de mise en liberté sous surveillance, le réalisateur doit tout de même verser une caution de 3 millions d’euros. Pour cela, il a hypothéqué son appartement parisien où vit actuellement sa famille. Mais que va-t-il se passer pour Polanski ?
Pour le moment, il est assigné à résidence à Gstaad, dans son chalet. Muni d’un bracelet électronique, il a l’interdiction formelle de quitter le territoire. la justice lui a d’ailleurs confisqué ses papiers. Aussi, s’il s’enfuit, Roman Polanski perdrait sa caution. Le montant a été ainsi pensé pour être suffisamment dissuasif.
Il encoure jusqu’à 2 ans de prison
Mais le réalisateur de « Rosemary’s baby » n’est pas encore arrivé aux Etats-Unis. Loin de là même puisque la procédure et les possibilités d’appel pourraient prolonger l’affaire d’au moins une année. Ensuite, ce sera à la justice américaine de définir la condamnation. D’après la cour supérieur de Los Angeles, l’affaire, même vieille de plus de trente ans, ne peut être classée tant que Polanski est un fugitif. Une audience doit ainsi se tenir dès le 10 décembre prochain à Los Angeles pour décider si les poursuites contre le réalisateur sont bel et bien maintenues. Si l’affaire ne sera pas jugée une seconde fois, le tribunal signifiera sa sentence. La peine encourue est de deux ans. Il serait bien étonnant que Roman Polanski purge la totalité surtout qu’à l’époque, il encourait seulement 90 jours de prison ferme. L’affaire est donc loin d’être terminée et la bataille juridique ne fait visiblement que commencer. Au final, ce fugitif de Roman Polanski sera jugé pour un crime vieux de plus de trente ans et ne devrait pas écopé de sanctions trop lourdes. Quand l’orgueil des USA va un peu trop loin.
De l’investiture d’Obama à la découverte d’eau sur la Lune en passant par Usain Bolt, la Coupe du monde de foot, le LKP ou Michael Jackson, PlanèteCampus retrace les faits marquants de cette année 2009. Souvenez-vous.
20 janvier: Obama day!
Tant attendue par toute la planète, l’investiture d’Obama arrive comme un ouragan d’espoirs. Après huit années Né à Honolulu, Barack Hussein Obama est le 44e président des Etats-Unis mais surtout le premier afro-américain. Son image, son charisme, sa vision du monde pacifiste et plus sociale font de lui l’homme providentiel après huit années de George W. Bush. Tout la planète applaudit ce succès. L’ancien sénateur de l’Illinois devient donc l’homme le plus puissant du monde et en même temps le plus populaire. Pour une fois depuis bien longtemps, les USA semblent donner l’exemple d’une démocratie ouverte et prête à évoluer. S’il n’a encore rien fait, Obama apporte avec lui une véritable envie de changement.
La Guadeloupe paralysée
Le LKP, collectif représentant une cinquantaine d’organisations syndicales, associatives et politiques, appel la Guadeloupe à la grève générale. Le LKP dépose dans le même temps une liste de 146 revendications, réclamant notamment une hausse des plus bas salaires ainsi qu’une baise des prix des produits de première nécessité jugés abusifs. Ce sont alors tous les secteurs, publics comme privés, qui sont paralysés. Stations-services, commerces, hôtels et tous les organismes de tourisme, les écoles ainsi que les transports publics… Plus rien ne fonctionne dans les DOM. Le mouvement de grève s’étendra même à la Martinique à partir du 5 février. C’est le 5 mars, après 44 jours de grève, qu’un accord est signé entre le LKP, l’Etat et le conseil général, mettant officiellement un terme au conflit.
29 mars: Mayotte deviendra un département français
La minuscule île de Mayotte se débat depuis sa naissance pour obtenir une vraie identité nationale. Coincée dans l’archipel des Comores au nord-ouest de Madagascar, son statut a souvent balancé. Ce 29 mars 2009, 95,2% des votants qui se sont prononcé favorablement pour que l’île devienne un département d’outre-mer français. En 2011 donc, Mayotte deviendra le 101e département français et le 5e en Outre-mer avec la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et la Réunion. La population malgache, les Mahorais, représente 186 452 habitants.
11 juin: Pandémie mondiale à la Grippe A
Un virus inconnu et virulent s’abat sur le Mexique. On l’appelle d’abord « grippe porcine » puis « grippe A » ou encore « grippe H1N1. » Une centaine de cas humains apparaît très rapidement dans le pays d’Amérique Centrale. Très vite, la contagion du virus inquiète fortement les instances sanitaires internationales. Dès avril, les premiers décès sont comptabilisés et l’OMS se dit « préoccupée » sans vraiment pouvoir rassurer les populations. Le 11 juin, l’état de pandémie mondiale est donc déclaré. Si le virus n’est pas si violent qu’attendu, les cas se multiplient dans tous les pays et le vaccin, créé très rapidement, soulève de nombreuses interrogations et polémiques.
25 juin: Michael Jackson est mort
A quelques jours d’une série de concerts à Londres qui devait marquer son grand retour sur le devant de la scène, Michael Jackson a disparu. Il a été retrouvé inanimé à son domicile de Los Angeles, avant d’être immédiatement emmené à l’hôpital. Trop tard. Le King of Pop laisse ainsi des millions de fans orphelins et dépités, après un arrêt cardiaque. A 50 ans, c’est l’un des plus extraordinaires artistes de tous les temps qui quitte la planète. Pour l’ensemble du public, Bamby reste le roi de la danse, du chant, du show et précurseur incontesté qui a influencé toute une génération. Les hommages et les déclarations se multiplient, tout le monde pleure la star, notamment lors de la grande cérémonie qui se tient au Staples Center de Los Angeles devant 20 000 personne, le 8 juillet.
Elle était anonyme jusqu’ici. Aujourd’hui, elle s’est dévoilée. Brooke Magnanti ou l’histoire d’un call-girl-chercheuse-bloggeuse. Unique destin qui passionne toute la Grande-Bretagne.
A tous les auteurs de la planète, comment créer un conte de fées contemporain? La recette est aujourd’hui connue. Du mystère, de l’intelligence, une bonne dose de sexe, une touche de scandale, une pointe d’intelligence et un destin hors du commun. Passez tout cela au shaker et vous obtenez l’histoire véridique de Brooke Magnanti.
C’est en 2003 qu’elle se fit connaître. Sous le pseudo de « Belle de jour » – en référence au film de Bunuel – la jeune femme tient un blog personnel. Elle y raconte son travail, celui de pute de luxe. Une call-girl qui avoue avoir vu passer une centaine d’hommes – à 300 livres l’heure – dans ses draps. Devant le succès énorme rencontré par ses post Outre-manche, la belle décide de passer à la vitesse supérieure en sortant un bouquin, en 2005 : « Journal d’une call-girl. » L’ouvrage est signé par « Belle de jour » qui préfère conserver le confort de l’anonymat. Pareil que pour le blog, le livre s’arrache des librairies et devient rapidement un best-seller. A tel point que les aventures de la call-girl vont alors faire l’objet d’une adaptation télévisuelle, en 16 épisodes et diffusée dans 25 pays.
Une double-vie insoupçonnable
Ce week-end, cette héroïne des temps modernes a donc tenu à révéler son identité au « Sunday Times ». Moins romanesque que « Belle de jour », Brooke Magnanti réservait encore une petite surprise. Call-girl de luxe n’est en fait qu’un moyen de payer ses études de… scientifique. En effet, la jeune femme est titulaire d’un doctorat en neurotoxicologie et occupe un poste de chercheuse au sein de la très respectable faculté de Bristol. Il est des doubles-vies difficiles à soupçonner…
Gros coup pour les forces de l’ordre transalpines qui ont mis la main sur le n°2 du système mafieux sicilien: la Cosa Nostra. Domenico Raccuglia, 45 ans, était recherché depuis 15 ans.
La mafia en Sicile n’est peut-être pas prête de mourir mais la police italienne vient de porter « l’un des coups les plus durs infligés aux organisations mafieuses dans les dernières années, car Raccuglia était de fait le numéro deux de Cosa Nostra« , explique ainsi le ministre de l’Intérieur, Roberto Maroni.
Considéré comme l’un des successeurs potentiels à la tête de l’organisation de Palerme, Roberto Raccuglia est un vrai méchant. Recherché depuis 15 ans pour association de malfaiteurs il était sur la liste des 30 fugitifs les plus dangereux du pays. Un criminel connu sous le surnom de « vétérinaire » – en rapport à sa passion pour les animaux – qui vient donc d’être condamné trois fois à la réclusion à perpétuité pour cinq homicides. Il écope également de 20 ans de prison pour tentative de meurtre.
Il a torturé le fils d’un repenti
Surtout, Roberto Raccuglia a laissé son nom dans l’une des plus sales affaires de la mafia lors de ces dernières années. En 1993, il a participé à l’enlèvement d’un adolescent de 14 ans, fils d’un mafieux repenti. La victime fut séquestrée pendant plus de deux années puis assassinée avant que le cadavre ne soit plongé dans l’acide. Une mise à mort atroce qui avait vraiment choqué la population italienne.
Le « vétérinaire » se cachait depuis plusieurs mois dans la ville de Calatafimi. Il a tenté de s’enfuir par la terrasse lors de son arrestation mais n’a pu échapper aux forces de l’ordre qui avaient bouclé tout le périmètre autour de son appartement.
Après 28 ans de séparation, l’Allemagne voyait enfin le « mur de la honte » s’effondrer. C’était il y a tout juste 20 ans. PlanèteCampus s’est posé la question: et si j’avais eu 20 ans en 89, qu’aurais-je fais? Réponse immédiate.
D’abord, le contexte. Construit dans la nuit du 12 au 13 août 1961, le Mur de Berlin séparait physiquement la partie Est et Ouest de la capitale allemande. Il s’agissait pour la RDA de limiter l’exode de sa population. Il s’agissait surtout d’une barrière infranchissable – car très bien et violemment gardée – pour des familles séparées, des personnes isolées. Un sombre symbole de ce qu’était la Guerre Froide. L’illustration d’une population vivant sans liberté, sous le joug d’un régime dictatorial. Une autre époque, certes. Mais les délires belligérants ne sont jamais très loin. Alors en ce jour-anniversaire de la chute d’un symbole qui n’aurait jamais dû exister, la question est de mise: Et vous, qu’auriez-vous fait? Voici la réponse de la rédaction (en attendant les votres!).
« Impossible de vraiment se mettre dans la peau d’un peuple contraint à l’enfermement. Impossible de comprendre la séparation de familles, d’amis, de personnes chères, comme ça en une nuit, sans l’avoir vécu. N’empêche, la chute du mur a sûrement dû être perçue comme une formidable bouffée d’oxygène pour tout le monde! Du coup, moi je me vois bien faire une grosse fête. Me laisser porter par la frénésie générale. Je ne pense pas que j’aurais directement fait mes valises pour m’enfuir. Non, j’aurais sûrement préféré profiter un peu de ce moment unique et si attendu. Je me serais pointé devant ce mur, je lui aurais craché dessus une dernière fois, peut-être même aurais-je uriner histoire de me soulager! Il m’aurait fallut marquer le coup! Me laisser bercer par la musique de Mstislav Rostropovitch, le célèbre violoncelliste? Bof… Escalader le Mur, au nez et à la barbe des militaires? Peut-être bien. Me poser un long moment sur ce Mur pour le voir s’effondrer sous mes fesses? Certainement… Me jeter dans les bras de la première allemande de l’Ouest? Sans aucun doute! Oui, la destruction du Mur est, pour moi qui n’avait que trois ans à l’époque, un vrai symbole d’une liberté redevenue possible pour des millions de personnes. Une liberté si chère, après laquelle on ne cesse encore de courir. En ce 9 novembre 1989, j’aurais donc voulu marquer le coup! Et pourquoi pas faire le premier enfant de l’Allemagne libérée (rires)!!! »
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