L’Irlande a adopté une loi qui autorise l’avortement aux femmes mais seulement dans certains cas. Une avancée conséquente dans ce pays très catholique mais un long chemin reste à parcourir.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, le Parlement irlandais a adopté une loi autorisant l’avortement si la vie de la mère est en danger, seulement. Le texte a bien évidemment été heurté aux catholiques, le pays étant de forte tradition religieuse. Il a été approuvé par 127 députés contre 31 à la suite d’une longue discussion sur les 165 amendements.
Déjà en 2010, la Cour européenne des droits de l’homme avait condamné l’Irlande pour avoir interdit l’avortement d’une femme en phase de rémission d’un cancer qui avait peur de rechuter. Puis le débat a été rouvert fin octobre, après le décès de Savita Halappanavar, indienne de 31 ans victime d’une septicémie après une fausse couche à 17 semaines de grossesse. Elle s’était vu refuser une IVG alors que le fœtus qu’elle portait était en train de mourir.
En 1992, la Cour suprême irlandaise avait jugé qu’une femme avait le droit d’avorter si sa vie était en danger, mais cette décision n’avait jamais eu jusque-là de transposition législative. La loi actuelle prévoit qu’en cas de risque de suicide de la mère l’avis unanime d’un obstétricien et de deux psychiatres soit requis. Cette clause a suscité des résistances de la part de certains parlementaires qui redoutent qu’elle n’ouvre la voie à la multiplication des avortements, mais le premier ministre, Enda Kenny (Fine Gael), avait imposé un vote favorable à ses troupes sous peine d’exclusion du groupe parlementaire. « Cela marque la fin du rôle central que jouait jusqu’à présent l’Eglise catholique en Irlande », a-t-elle estimé.
Evidemment, cette loi ne fait pas l’unanimité dans le pays et les activistes anti-avortement ont, de leur côté, dénoncé « un crime contre le cœur et l’âme du pays » et entamé une prière pour les futures victimes de »meurtre » « .
Djokhar Tsarnaev, l’auteur présumé de l’attentat lors du marathon de Boston, s’est présenté mercredi devant la juge de Boston. Il a plaidé « non coupable ».
Le jeune musulman d’origine tchétchène risque la peine de mort. A 19 ans, il est accusé d’avoir commis un double attentat. Durant l’audience, dite d’ « arraignment « , qui a duré 7 minutes, le jeune de 19 ans a répété plusieurs fois qu’il souhaitait plaider « non coupable ». Dans la salle d’audience, nombreuses étaient les victimes, venues faire face à Tsarnaev.
Le 15 avril, après le double attentat, Djokhar Tsarnaev avait réussi à s’enfuir. Il avait été retrouvé et arrêté le 19 avril, grièvement blessé et caché dans un bateau situé dans un jardin de Watertown, en banlieue de Boston. Sur une des parois intérieures du bateau, les enquêteurs ont retrouvé un semblant d’explication à ce double attentat, pour lequel les frères Tsarnaev semblent avoir agi seuls.
« Le gouvernement américain tue nos civils innocents. Je ne peux pas supporter de voir ce mal rester impuni. Nous musulmans sommes un seul corps, vous faites du mal à l’un de nous, vous nous faites du mal à tous ». « Mais je n’aime pas tuer des civils innocents », avait écrit le plus jeune des Tsarnaev, selon l’acte d’accusation. Il est notamment accusé d’ « utilisation d’une arme de destruction massive ayant causé la mort », d’ « attentat dans un lieu public ayant causé la mort », de « possession et utilisation d’une arme à feu en liaison avec un crime violent ».
Son jugement n’aura pas lieu avant plusieurs longs mois.
Pour la première fois, le Vatican va devoir s’expliquer sur les actes de pédophilie au sein de l’Eglise, à la demande de l’Organisation des Nations Unies.
Le Vatican, qui dispose d’un siège d’observateur permanent à l’ONU va devoir répondre à une liste de questions envoyée par l’Organisation, avant « si possible » le 1er novembre prochain. En plus de cette série de question, le Saint-Siège sera auditionné en janvier 2014.
Par cette démarche, l’ONU souhaite connaître les mesures prises par le Vatican pour punir les auteurs de ces actes terribles et les démarches pour soutenir les victimes. Les experts de l’Organisation demandent à ce que « des informations détaillées » soient données sur « des cas de violences sexuelles contre des enfants commis par des membres du clergé, des frères et des sœurs dans de nombreux pays. »
Le recours aux châtiments corporels et les discriminations entre les sexes dans les écoles catholiques feront aussi l’objet du contrôle de l’ONU. L’organisation internationale demande également au Vatican de rendre des comptes sur le sort des « Magdalene Sisters » ces jeunes filles irlandaises tombées enceintes hors mariage et obligées d’abandonner leur bébé entre 1922 et 1996.
En avril dernier, le pape François s’était exprimé pour la première fois sur le scandale des abus sexuels perpétrés envers des enfants et des adolescents au sein de l’Eglise. Il avait demandé « la promotion de mesures de protection des mineurs et l’aide à ceux qui dans le passé ont dû subir de telles violences » ainsi que la poursuite « des procédures à l’encontre des coupables ».
Djokhar Tsarnaev, 19 ans, est le principal auteur présumé de l’attentat lors du marathon de Boston il y a trois mois. Il doit comparaître aujourd’hui devant la juge.
Djokhar Tsarnaev, jeune Tchétchène de 19 ans va, pour la première fois, faire face aux victimes. Il va se présenter ce mercredi devant la juge pour l’attentat qu’il a commis à Boston, faisant 3 morts et 264 blessés.
Tsarnaev cumul 30 chefs d’accusation contre lui. Selon l’AFP, il est notamment accusé d’ « utilisation d’une arme de destruction massive ayant causé la mort », d’ « attentat dans un lieu public ayant causé la mort », et de « possession et utilisation d’une arme à feu en liaison avec un crime violent ».
Ce mercredi, « il aura à répondre coupable ou non coupable », a précisé la porte-parole du procureur. D’après Fox News, un espace a été spécialement réservé aux familles des victimes dans la salle du tribunal fédéral de Boston (nord-est des Etats-Unis), où va se dérouler l’audience. Les autres victimes pourront y assister depuis une pièce où sera retransmise l’audition de Djokhar Tsarnaev.
Arrêté le 19 avril, il n’a pas été vu publiquement. Il avait réussi a s’enfuir mais avait été retrouvé caché dans un bateau situé dans un jardin en banlieue de Boston. Grièvement blessé, il avait été hospitalisé au centre fédéral médical Devens où il avait alors été interrogé par la police. Son frère, Tamerlan Tsarnaev, également accusé d’avoir fabriqué les deux bombes qui ont explosé lors du marathon de Boston, a été tué au cours d’une fusillade avec la police le 18 avril.
L’adolescent américain d’origine tchétchène risque la peine de mort.
Les Frères Musulmans ont décidé de bouder le pouvoir et les places au gouvernement qui leurs sont proposées.
La branche politique des Frères Musulmans refuse d’entrer au gouvernement de transition formé par le nouveau premier ministre Hazem Beblawi. « Nous rejetons tout ce qui émane de ce coup » militaire, a déclaré Tareq al-Morsi, au sujet de l’offre formulée quelques heures plus tôt.
En fait, il ne veulent que le retour de « leur » président, Mohamed Morsi, et ne « pactisent pas avec des putschistes ». Dans la nuit, un porte-parole de la présidence, Ahmed al-Muslimani, cité par l’agence officielle Mena, avait indiqué que Hazem Beblawi, désigné mardi soir, allait offrir « quelques postes » au sein du gouvernement de transition au Parti de la Liberté et de la Justice, le bras politique des Frères Musulmans en Egypte.
Après des violences au Caire ayant fait lundi, selon les urgences, au moins 51 morts lors d’un rassemblement pro-Morsi, les Frères musulmans avaient appelé au « soulèvement (…) contre ceux qui sont en train d’essayer de (…) voler la révolution avec des chars ». Mohamed Morsi a été déposé le 3 juillet par l’armée, après des manifestations monstres de l’opposition réclamant son départ. Hazem Beblawi, nouveau premier ministre, est un économiste libéral. Il a fait ses études au Caire, à Grenoble et à Paris.
La rappeur US Mos Def s’est infligé la « torture » de l’alimentation forcée dans la prison de Guantanamo. Il veut dénoncer l’inhumanité et la torture à laquelle sont soumis les prisonniers en grève de la faim.
La vidéo est plutôt violente et difficile à regarder. En combinaison orange, les pieds et la tête enchaînée, Mos Def s’est soumis au « gavage » forcé. Il s’est laissé intuber, par le nez, non sans se débattre. Le rappeur, qui se fait désormais appeler Yasiin Bey ainsi que le réalisateur Asif Kapadia, ont mis en ligne leur vidéo sur le site du quotidien britannique The Guardian. Ils souhaitent dénoncer l’alimentation forcée a laquelle sont soumis les prisonniers de Guantanamo en grève de la faim.
Depuis bientôt six mois, 120 détenus de la prison militaire refusent de se nourrir. Les autorités affirment en « gaver » de force 44. Quatre ont porté la question devant la justice. Lundi, la juge américaine Gladys Kessler a rejeté la demande de l’un d’entre eux qui réclamait l’arrêt de son alimentation forcée. Il avait demandé à bénéficier d’une procédure accélérée, craignant d’être alimenté en journée durant son jeûne du ramadan. La juge a toutefois exhorté le président Barack Obama à statuer sur la question. En mai, le chef d’État américain avait en effet critiqué l’alimentation forcée des détenus. « Notre sens de la justice est plus fort que ça », avait-il déclaré, ce qu’a rappelé la juge. Gladys Kessler a ensuite ajouté que, selon la Constitution américaine, le président, en tant que chef des forces armées, avait l’autorité nécessaire pour se saisir de la question.
Voici la vidéo postée sur The Guardian. Attention, elle peut être choquante.
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Un train de marchandise transportant du pétrole brut a déraillé samedi 6 juillet alors qu’il traversait le centre-ville d’un village du Québec. Le déraillement a été suivi de fortes explosions et une imposante colonne de fumée s’élève au-dessus du lieu de l’accident.
Au moins 5 personnes sont décédés dans l’explosion d’un train transportant du pétrole au Canada dans la nuit de vendredi à samedi. Le convoi de wagons-citernes circulaient dans la ville Québécoise du Lac-Mégantic où 6000 personnes habitent. Une trentaine de bâtiment ont été détruits et l’envoi des pompiers américains nécessaire dans l’incendie qui s’est déclaré.
« C’est comme une zone de guerre. C’est incroyable, difficile à imaginer », a lancé pour sa part le Premier ministre canadien Stephen Harper après avoir visité dimanche le centre-ville dévasté.
Le train a dévalé accidentellement sur Lac-Mégantic dans la nuit de vendredi à samedi, sans conducteur à bord et pour des raisons qui demeurent inconnues, provoquant une gigantesque explosion.
Les inspecteurs du Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST), qui mènent l’enquête officielle, ont pu examiner dimanche la locomotive. « On a vérifié tous les mécanismes (et) on a récupéré une copie de la fameuse boîte noire », contenant des données sur neuf paramètres précieux, a dit le responsable de l’enquête, Ed Belkaloul.
Le convoi de pétrole de The Montreal Maine & Atlantic Railway transportait 72 wagons-citernes.
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L’avion qui s’est écrasé à l’aéroport de San Francisco samedi, était piloté par un homme en formation. La vitesse de l’appareil était « nettement inférieure » à la normal.
Le pilote du Boeing 777 qui s’est crashé à San Francisco était encore en formation. En fait, c’était son premier vol sur ce type d’appareil. 180 personnes ont été blessés, deux adolescentes sont mortes. La queue s’est brisée à l’atterrissage puis la carlingue a pris feu.
L’appareil de la compagnie Asiana Airlines, en provenance de Séoul, volait « sensiblement en-dessous » de sa vitesse d’approche normale au moment de se poser.
Les experts de l’agence américaine de sécurité des transports (NTSB) ont livré dimanche à San Francisco les premiers résultats de leur enquête. Les deux boîtes noires, retrouvées dans la nuit et expédiées à Washington, révèlent que le vol s’est déroulé normalement. Les problèmes n’ont surgi que dans les dernières minutes, lorsque l’équipage a tenté de remettre les gaz juste avant l’atterrissage et demandé à la tour de contrôle l’autorisation de reprendre de l’altitude.
« La requête de l’un des membres d’équipage pour accélérer a été lancée environ sept secondes avant l’impact. Et l’appel [à la tour de contrôle] pour reprendre de l’altitude est arrivé une seconde et demie » avant que la queue de l’appareil ne heurte le sol, provoquant l’accident, a expliqué Deborah Hersman, présidente de la NTSB, lors d’une conférence de presse. Invitée à préciser si la vitesse de l’appareil était légèrement ou nettement inférieure à la vitesse optimale, Deborah Hersman a affirmé qu’elle était « très nettement inférieure ».
Après le renversement de Mohamed Morsi par l’armée en Egypte, les islamistes radicaux sont entrés en scène. Ce vendredi, ils ont prévus de manifester pour un « vendredi de refus ».
La transition politique, avec Adly Mansour (président du Conseil Constitutionnel Egyptien), est fragilisé par la montée de colère des partisans qui ne comptent pas se laisser faire.
Ils se sont réunis pour une grande manifestation ce vendredi : le « vendredi de refus ». Ils ont prié devant la Mosquée Nasr City et campent depuis quelques jours pour soutenir le président déchu.
Ils ont été rejoints en fin de matinée par de nombreux islamistes. Regroupées au sein du « Front national de défense de la légitimité », les principales forces islamistes ont appelé à manifester en masse et « pacifiquement » contre « le coup d’Etat militaire ».
Des militants pro-Morsi ont attaqué un poste de police et militaire dans la région du Sinaï. Un soldat est mort tandis que deux autres ont été blessés par des tirs de roquette et de mitrailleuse. Deux soldats ont été blessés dans l’attaque d’un point de contrôle de l’armée à al-Gura, dans le nord de la péninsule. Un poste de police et un bâtiment des renseignements militaires dans la ville frontalière de Rafah ont par ailleurs été attaqués à la roquette, selon des sources de sécurité. Les islamistes radicaux se servent de la région nord de la péninsule, peu peuplée, comme d’un tremplin pour attaquer les forces de sécurité et Israël.
La situation s’envenime légèrement entre la France et l’Amérique du Sud suite à la décision française d’empêcher l’avion d’Evo Morales de survoler notre espace aérien.
Après l’attaque de l’ambassade de France en Bolivie par quelques dizaines de manifestants, c’est au tour des gouvernements de s’indigner. Les traditionnels alliés de la Bolivie demandent à la France de présenter des excuses pour cette grossièreté et ce manque de respect flagrant. Ainsi, les présidents de l’Equateur, du Surinam, d’Argentine, de l’Uruguay et du Venezuela ont exprimé leur soutien à Evo Morales au lendemain de son retour de Russie.
« Nous exigeons des gouvernements de France, Espagne, Portugal et Italie qu’ils présentent des excuses publiques adéquates, en relation avec les graves faits qui se sont produits », indique une déclaration commune. Ils ont également exigé que ces quatre pays « expliquent les raisons de leur décision d’empêcher le survol de leur espace aérien par l’avion présidentiel bolivien ».
La Bolivie a déposé plainte auprès du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme pour grave violation et mise en danger de la vie du président Morales. Pour ce dernier, les excuses « ne suffisent pas ». Il a déclaré également envisager « la fermeture, si nécessaire » de l’ambassade des Etats-Unis à La Paz, conscient de la pression exercée par Washington sur les pays européens.
François Hollande est en visite en Tunisie Jeudi et vendredi pour délivrer un message d’encouragement au processus démocratique.
Sur fond de troubles politiques en Egypte, le président Moncef Marzouki et le chef du gouvernement dominé par le parti islamiste Ennahda, Ali Larayedh recevront le chef de l’Etat français. Face aux troubles politico-religieux qui prolifèrent au Moyen-Orient ces derniers temps, l’Elysée veut insister sur ses encouragements quant à la progression du processus démocratique en Tunisie. Il se gardera cependant d’évoquer la moindre échéance pour les travaux de l’assemblée nationale constituante qui piétinent depuis la révolution il y a un an.
Sont également prévues des discussions concernant l’infiltration de jeunes tunisiens dans des groupuscules combattant en Syrie, des accords de coopération économiques ou encore les droits de l’homme.
En somme, il s’agit d’une visite amicale préventive afin de réaffirmer notre amitié aux Tunisiens et d’encourager la démocratie.
Les trois enfants décédés de Mandela, enterrés à Mvezo vont être exhumés et déplacés à Qunu où l’ancien président de l’Afrique du Sud souhaite y reposer.
Les dépouilles des trois enfants décédés de Mandela vont retourner à Qunu, dans le village d’où est originaire Nelson Mandela. C’est une décision ordonné par le tribunal sud-africain, après une dispute au sein même de la famille Mandela.
Mardi, un juge sud-africain a ordonné le retour des tombes des trois enfants de Mandela à Qunu où il souhaite être enterré. En 2011, ces trois tombes ont été déplacées de Qunu à Mvezo par Mandla Mandela, le plus jeune petit-fils de l’ancien président, sans le consentement du reste de la famille.
Nelson Mandela est d’ailleurs toujours hospitalisé pour une infection pulmonaire récurrente dans sa ville d’origine, Qunu. Mais Mvezo est le village natal de Mandla, dont il est devenu lui-même le chef traditionnel.
Mandla voulait arrêter l’exhumation mais la Haute cour du Cap oriental a refusé.
Les répercussions de l’affaire Snowden n’en finissent plus. Après que la France a refusé son espace aérien à l’avion du président bolivien Evo Morales, une centaine de manifestants ont brûlé des drapeaux français à La Paz et jeté des pierres contre l’ambassade de France en Bolivie.
Alors que les policiers se repliaient face aux manifestants, les slogans de colère fusaient : « France, fasciste, hors de Bolivie ! » ou encore « France hypocrite, France colonialiste ». L’ambassade a fermé ses portes pour des raisons de sécurité, la présence de l’ambassadeur Michel Pinard n’a pas été confirmée.
En représailles à l’interdiction de survol du territoire français par l’avion du président bolivien, le parlement bolivien va demander l’expulsion du pays des ambassadeurs de France, d’Italie et du Portugal.
Rappelons nous l’incroyable soumission de la France qui, il y a moins d’une semaine grondait les Etats-Unis grâce aux révélations de Snowden, François Hollande réclamait « que cela cesse immédiatement ». Nous avions failli y déceler une pointe de colère, qui s’est vite envolée lorsqu’il s’est couché aux pieds de son suzerain Obama.
Déclarer n’avoir pas reçu la demande d’asile d’Edward Snowden est une chose, stopper l’avion d’un président étranger sur de simples soupçons infondés quant à la présence du fugitif à son bord en est une autre. La France y perd son image de pays libre et indépendant, pour rentrer dans le rang des pions des Etats-Unis.
Place Tahrir au Caire, l’ambiance est jubilatoire : Le président Islamiste Mohamed Morsi vient d’être destitué par l’armée, à la suite de leur ultimatum de 48 heures.
Après plusieurs jours de manifestations de très grande ampleur, le peuple a finalement réussi à se faire entendre. Tout a commencé quand le peuple est descendu dans la rue par milliers, par centaines de milliers, puis par millions. Ils dénonçaient l’Islamisme de Morsi ainsi que la dégradation rapide du pays depuis son accession au pouvoir.
Les tensions ont entraîné des affrontements entre les partisans du président et ses détracteurs ont entraîné la mort de plusieurs personnes. Une grave dégradation de la situation était à craindre, si les manifestations continuaient à monter en puissance, Morsi finirait par envoyer l’armée. Seulement, voilà, c’est l’armée qui lui a fait défaut, en se rangeant du côté du peuple.
L’ultimatum lancé par le chef de l’armée, le général Abdel Fattah Al-Sissi a pris fin ce mercredi à 16h30. Morsi n’ayant pas proposé de solution aux tensions, il a donc été limogé et l’armée va désormais imposer sa feuille de route. C’est à 19h que l’armée égyptienne a signifié au président Islamiste qu’il n’était plus président. Puis à 21h, Fattah Al-Sissi a pris la parole à la télévision annonçait que la Constitution était suspendue et que M.Morsi était remplacé par le président de la Haute Cour constitutionnelle, Adly Mansour.
L’armée a évoqué des élections présidentielles anticipées dès que cela serait possible, faisant ainsi diminuer les rumeurs et les craintes de coup d’état militaire.
Un séisme de magnitude 6,1 a eu lieu dans la province d’Aceh en Indonésie. Le bilan provisoire fait état d’au moins 22 morts et 210 blessés.
Moins d’un an après le séisme de magnitude 6,4 qui avait frappé Sumatra, l’Indonésie a été une nouvelle fois frappée. La secousse s’est déclenchée à 14h37 heure locale à une profondeur de seulement 10km et à 55km au sud de la ville de Bireun.
Frappant en pleine journée, le séisme a surpris les habitants en pleine activité et a créé des scènes de panique dans toute la ville. De nombreux bâtiments, encore fragiles à cause du précédent drame ou simplement de mauvaise facture, se sont effondrés sur leurs occupants.
Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l’Agence indonésienne des catastrophes naturelles, a indiqué mercredi que le dernier bilan évoquait 22 morts et 210 blessés, celui-ci restant encore provisoire. Un hélicoptère a été envoyé pour rechercher d’éventuels survivants et soutenir les secours déjà sur place.
L’Indonésie est située dans une zone aux risques sismiques très élevés, juste au dessus d’une zone de friction entre deux plaques tectoniques. En 2004, la région avait été dévastée par un séisme extrêmement puissant suivi d’un tsunami qui avait tué plus de 200 000 personnes dans toute l’Asie du Sud-Est.
La France, le Portugal et l’Italie ont fermé leur espace aérien à l’avion du président Bolivien Evo Morales ce mardi. Le motif ? Une simple rumeur comme quoi le fugitif Edward Snowden, l’ancien agent de la NSA qui avait révélé plusieurs scandales d’espionnage concernant les Etats-Unis, se serait trouvé à bord de l’avion.
Le président Bolivien rentrait d’une réunion des pays producteurs de gaz naturel à Moscou, où se trouverait actuellement l’américain le plus recherché du monde. Sur le chemin du retour, le petit avion se voit interdire l’espace aérien de la France, de l’Italie et du Portugal. Ces derniers auraient prétexté des raisons techniques pour justifier leur refus.
« Mais après avoir obtenu des explications auprès de certaines autorités, nous avons déterminé qu’il semblait y avoir une rumeur infondée sur la présence de M.Snowden à bord de l’avion, nous ne savons pas qui a inventé ce mensonge » a expliqué le ministre des affaires étrangères bolivien, David Choquehuanca.
C’est après une escale forcée et une vérification de l’intérieur de l’avion à Vienne en Autriche que l’avion d’Evo Morales a finalement pu reprendre son envol. Le ministre des affaires Vénézuelien (principal allié de la Bolivie), Elias Jaua a déclaré « C’est un attentat contre la vie du président Morales (…) une agression grossière, brutale, impropre et non civilisée ».
« Ils ont violé toutes les immunités internationales qui protègent les chefs d’Etat, tout ça pour l’obsession impériale », a tonné le président du Vénézuela, Nicolas Maduro, sur son compte Twitter.
L’indignation des Boliviens et des Vénézueliens est pratiquement égalée par celle des Français, qui y voient un signe de soumission aux Etats-Unis, un signe de faiblesse. En effet, après la révélation des scandales d’espionnage de plusieurs pays européens (dont la France) par les Etats-Unis, François Hollande avait tenté la fermeté, demandant « que cela cesse immédiatement » et que la France ne pouvait « pas accepter ce type de comportement ». Du vent, apparemment, puisqu’au moindre claquement de doigt de la part d’Obama, le gouvernement Français se couche et ferme son espace aérien.
Une vassalité et un atlantisme écoeurant pour nombre de Français, surtout quand on se rappelle que la France (officiellement pays de la liberté et des droites d’ l’homme) fait partie des 21 pays à qui Edward Snowden aurait déposé une demande d’asile politique. La France avait alors déclaré n’avoir rien reçu. Sans doute pour ne pas refuser officiellement.
Même si le taux de chômage Espagnol reste élevé, la tendance est à l’amélioration. Ainsi, le pays vient d’enregistrer son quatrième mois consécutif de baisse du nombre de chômeurs.
Enfin une bonne nouvelle pour les Espagnols. Selon des chiffres publiés ce mardi par le ministère de l’emploi, le nombre d’inscrits au chômage a baissé significativement au mois de juin. 127 248 chômeurs de moins ont été enregistrés sur le mois de juin, soit une baisse de 2,60% par rapport au mois de mai.
Si le gouvernement estime que l’économie espagnole a atteint son point d’inflexion et espère renouer avec la croissance en automne de cette année, le taux de chômage dans le pays reste à un niveau historique de 27,16%.
Le mois de juin est traditionnellement bon pour l’emploi en Espagne, quatrième destination touristique du monde. Mais la période de l’année ne suffit pas à expliquer cette baisse du chômage, le ministère de l’emploi a déclaré que « jamais nous n’étions parvenus à une baisse aussi significative du nombre de chômeurs » ajoutant « il s’agit de la plus forte diminution du chômage enregistrée sur ce mois, dans toute la série historique ».
L’Espagne respire donc un peu sur le mois de juin, mais n’oublie pas que son taux actuel de chômage reste historique. Fin mars, le pays comptait tout de même 6 202 700 chômeurs, sur 47 millions d’habitants.
La situation s’envenime encore en Egypte. Les affrontements entre anti et pro-Morsi qui ont lieu depuis dimanche ont fait au moins 16 morts et 800 blessés dans tout le pays.
Ce lundi, l’armée a lancé un ultimatum à tous les partis politiques, précisant que si aucun consensus n’était trouvé sous quarante-huit heures, elle imposerait sa propre « feuille de route ». Une déclaration accueillie avec enthousiasme par l’opposition qui y voit un signe que l’armée ne soutient plus le pouvoir.
Au Caire, le pouvoir s’effrite. Depuis dimanche, cinq ministres et huit membres de la chambre haute ont quitté leurs fonctions. Le président Morsi, quant à lui, s’accroche à sa position. Il tente de faire prévaloir sa légitimité électorale, mais ses alliés l’abandonnent petit à petit. Les Frères musulmans eux-mêmes sont de plus ne plus isolés, même leurs alliés islamistes et salafistes commencent à les abandonner. Ainsi, les partis Al-Nour et Al-Wasat ont rejoint le camp de l’opposition.
Si certains veulent voir un bon présage dans le positionnement de l’armée, la plupart des gens y voient un grand danger. En 2011, lors de la chute de Moubarak, le Conseil suprême des forces armées (CSFA) avait assuré la transition de pouvoir. Durant cette période, plus de 15 000 civils avaient été jugés par les tribunaux militaires et des centaines de manifestants avaient été tués dans des affrontements avec l’armée et la police. Des actes de torture avaient même été signalés.
Les militaires assurent ne pas vouloir prendre le pouvoir mais seulement « soutenir le désir de réforme et de changement du peuple Egyptien ».
L’ex-consultant américain Edward Snowden semble prendre racine dans l’aéroport de Moscou, où il est censé être toujours présent. Bien qu’il demeure toujours invisible pour le moment.
Toujours activement recherché par les Etats-Unis, l’ancien agent de la NSA (national security agency) aurait fait déposer des demandes d’asile politique dans 21 pays selon le site internet Wikileaks. Parmi ces pays figurent ben sur l’Equateur, mais aussi l’Islande, la Finlande, Cuba, le Venezuela, la Brésil, l’Inde, la Chine, l’Allemagne, la Suisse et la France. Une information démentie par le porte parole du Quai d’Orsay, Philippe Lalliot, qui a déclaré « Aucune demande officielle ne nous est pour le moment parvenue », ajoutant que des vérifications étaient en cours.
Snowden a déposé une demande d’asile en Russie ce dimanche vers 22h30, à la suite de laquelle Vladimir Poutine a déclaré qu’il pouvait rester s’il cessait ses activités contre les Etats-Unis. L’Equateur, en revanche, après avoir accueille Julian Assange (Wikileaks) prend ses distances. Quito a souligné qu’ils ne pouvaient lui accorder le statut de réfugié politique que s’il parvenait sur son sol. La président Correa a affirmé samedi que la solution se trouvait « entre les mains des autorités russes ».
Les Hongkongais ont défié les pluies torrentielles du typhon pour manifester. Des dizaines de milliers de personnes se sont réunies lundi pour demander plus de démocratie.
A l’occasion du 16ème anniversaire de la rétrocession de l’ancienne colonie britannique à la Chine, les Hongkongais en ont profité pour demander plus de démocratie mais aussi la démission du chef de l’exécutif, Leung Chung-ying, soumis à Pékin.
Les slogans pleuvaient : « La démocratie maintenant », « A bas le Parti communiste chinois » et il y avait même des drapeaux de l’ancienne colonie britannique qui flottaient.
Ils ont aussi manifester pour demander à la Chine de tenir sa promesse d’organiser des élections démocratiques dans l’ancien territoire britannique en 2017. Les Hongkongais s’inquiètent des ingérences de plus en plus fortes du Parti communiste chinois (PCC) et rappellent Pékin à ses obligations.
Pour Jackie Hung, du Civil Human Rights Front, « L’interventionnisme du continent (Chine populaire) a atteint des degrés tels qu’on a l’impression que Pékin veut prendre le contrôle total de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong ».
Selon une enquête annuelle publiée vendredi dernier par l’université de Hong Kong, seuls 33 % des Hongkongais se disaient fiers d’être chinois, l’adhésion la plus faible depuis 1998. Depuis leur intégration au continent en 1997, les Hongkongais sentent leurs libertés menacées et le processus démocratique promis par la Loi fondamentale (mini-Constitution qui régit Hong Kong) de plus en plus incertain.
Leung Chun-ying, devenu chef de l’exécutif en 2012, s’était engagé à démocratiser la vie politique dans ce territoire. Son successeur devrait être élu au suffrage universel direct en 2017 mais ses détracteurs affirment que les réformes tardent à être mises en oeuvre à cause de la pression de Pékin qui ne veut pas voir un système démocratique s’installer sur son territoire.
La foule Egyptienne s’est déversé ce dimanche dans les rues du Caire, des millions de personnes ont manifesté, réclamant le départ de l’actuel dirigeant Islamiste : Mohamed Morsi.
« Le peuple veut la chute du régime ». Tel était le slogan des millions de personnes dans les rues du Caire ce dimanche. Un message on ne peut plus clair, quelques jours seulement après le premier anniversaire de l’investiture de Mohamed Morsi. Un slogan qui avait déjà été utilisé en 2011 contre Hosni Moubarak.
Lorsque le peuple fait preuve d’une telle colère et d’une telle détermination, des manifestations d’une telle ampleur ne sont pas sans conséquences. Au moins seize personnes ont été tuées dans tout le pays, en marge des manifestations. De nombreux affrontements entre Pro et anti-Morsi ont éclaté partout dans le pays.
La police et l’armée sont déployées pour éviter de trop graves dérapages, et pour protéger les bâtiments vitaux et les administrations.
Le siège du mouvement des Frères musulmans, dont est issu Mohamed Morsi a été pillé et en partie incendié. « C’est un moment historique. Les Frères musulmans ont ruiné le pays, et les dévaliser est donc justifié », expliquait à l’AFP Mohammed, un manifestant.
L’opposition égyptienne a donc donné jusqu’à mardi au président islamiste pour quitter le pouvoir. Si cet ultimatum n’est pas respecté, l’opposition a menacé le pouvoir d’une campagne de désobéissance civile, qui paralyserait le pays.
Au lendemain de la coupe des confédérations, remportée à domicile par le Brésil, et à la veille du mondial, les émeutes déclenchées à l’origine par l’augmentation du prix des titres de transport commencent à se calmer. En revanche, la côte de popularité de la présidente n’a cessé de plonger.
Si dans le monde du football, les perdants de la coupe des confédérations sont les Espagnols, en politique, c’est Dilma Roussef qui en prend pour son grade. Elle fut copieusement sifflée lors du match d’ouverture à Brasilia le 15 juin et à préféré renoncer à la finale du tournoi.
En chute libre dans l’opinion publique, la présidente est au plus bas, et l’on se demande jusqu’où elle tombera. En trois semaines, elle a perdu 27 points dans les sondages, passant de 57% à 30% d’opinions favorables. La colère du peuple gronde. Si le Brésil est en pleine émergence sur la scène économique internationale, une grande partie du peuple reste très pauvre et s’offusque des millions dépensés pour la coupe du monde de 2014.
D’après un sondage des 27 et 28 juin, 81% des personnes interrogées disent soutenir la contestation.
Une acrobate française de 31 a fait une chute mortelle de 15 mètre lors d’une représentation du Cirque du Soleil à Las Vegas.
Sarah Guyard-Guillot, 31 ans, dit « Sassoon », est tombée de 15 mètres lors d’un spectacle du Cirque du Soleil à Las Vegas. C’est une triste première pour le Cirque depuis sa création en 1984. L’accident s’est produit lors d’une scène de combat verticale. « Au départ, beaucoup dans le public ont cru que ça faisait partie du spectacle », a expliqué au Las Vegas Weekly un spectateur. « Mais on a rapidement entendu des cris, des gémissements et vu une artiste pleurer sur scène », a-t-il ajouté. Ce serait le fil, sur lequel Sarah Guyard-Guillot était suspendu, qui aurait lâché avant que la jeune femme tombe dans la fosse.
La représentation du spectacle « kà » a été interrompue quelques secondes après la chute de l’acrobate et ce, jusqu’à nouvel ordre. « Toute la famille du Cirque du Soleil est profondément attristée par la mort accidentelle de Sarah (Sassoon) Guyard, artiste de la production Kà », écrit encore le cirque. Avec ses quelque 100 millions de spectateurs dans 300 villes du monde en moins de 30 ans, la compagnie québécoise a acquis une notoriété planétaire.
Le premier ministre Britannique David Cameron était ce dimanche en visite au Pakistan. Il y prononçait un discours appelant à une action énergique contre le terrorisme lorsque quatre attentats ont frappé le pays, ôtant la vie à 53 personnes.
L’attentat le plus meurtrier a frappé les alentours d’une mosquée Chiite à Quetta, dans le Sud-Ouest du pays, faisant 28 victimes. Un autre a fait 17 morts dans la banlieur de Peshawar, dans le Nord-Ouest du pays. « La majorité des victimes sont des Chiites », a précisé M. Durrani, ancien conseiller en sécurité nationale du premier ministre.
A Islamabad, le première ministre britannique a déclaré que la lutte contre le terrorisme requérait « une réponse énergique et sans compromis » ainsi que « des investissements dans le domaine de l’éducation et des mesures contre la pauvreté ». De son côté, le premier ministre pakistanais Nawaz Sharif a déclaré « Le Pakistan a payé le plus lourd tribut en pertes humaines et financières. En conséquence, nous allons nous attaquer l’extrémisme et au terrorisme avec plus de vigueur encore et en collaboration avec nos amis ».
Entre une économie fragile et la montée de l’Islamisme, le Pakistan doit faire face à de nombreux problèmes, comme le 22 juin dernier où des alpinistes avaient été massacrés par des terroristes déguisés en policiers. Un attentat revendiqué par le Mouvement des talibans du Pakistan (TTP).
Un incendie de forêt a tué 19 pompiers dans l’Arizona, au sud-ouest des Etats-Unis a annoncé le bureau du sherif du comté de Yavapai.
Dimanche, après des heures de lutte contre le feu de forêt qui a détruit 800 hectares sur la colline de Yarnell, 19 pompiers ont trouvé la mort. Ils tentaient de contenir les flammes en creusant une ligne pare-feu.
L’incendie s’est déclaré vendredi et s’étend à une vitesse folle. Il n’a toujours pas été circonscrit. Les pompiers appartenaient à une équipe locale d’urgence. Art Morrison, le responsable de l’office des forêts de l’Etat a déclaré à la télévision CNN que, dans des « circonstances normales, lorsqu’on creuse une ligne de pare-feu, on s’assure qu’on a une bonne voie pour s’échapper et on prévoit une zone de sécurité » et qu’ « à l’évidence, leur zone de sécurité n’était pas assez grande et l’incendie les a rattrapés ».
Quelque 250 habitations risquent d’être détruites, soit environ la moitié de la petite ville de Yarnell, selon les autorités.
Malgré les graves problèmes économiques que doit affronter la Croatie, le pays célèbre aujourd’hui son entrée dans l’Union Européenne, 22 ans après son indépendance.
Plusieurs milliers de Croates se sont rassemblés sur la place centrale de Zagreb pour participer aux festivités organisées en l’honneur de l’adhésion de leur pays dans l’Union Européenne.
Depuis le démantèlement de l’ancienne fédération communiste, la Croatie est la seconde ex-république yougoslave à avoir rejoint l’UE, après la Slovénie en 2004. Le panneau « douane » a été retiré de la frontière avec la Slovénie et un nouveau panneau portant l’inscription « UE » a été installé à la frontière avec la Serbie, pays qui vient d’obtenir le feu vert de Bruxelles pour commencer des négociations d’adhésion.
Sur fond de « L’ode à la joie » de Beethoven (l’hymne de l’UE), José Manuel Barrose et le président croate Ivo Josipovic ont prononcé des discours sur la place centrale de Zagreb, où des feux d’artifice ont été tirés. Une centaine de responsables internationaux étaient présents pour assister à l’événement.
Cependant, l’adhésion de la Croatie à l’UE fait grincer des dents. Le pays est en récession depuis 2009 et le chômage y atteint les 20%. Le gouvernement espère que l’économie connaîtra un rebond après cette adhésion. Mais le nouveau membre fait déjà office de trainard en économie, son PIB est inférieur de 39% à la moyenne européenne. Seules la Roumanie et la Bulgarie se placent derrière.
Malgré les doutes, la population Croate semble globalement satisfaite de son entrée dans l’Union Européenne et les célébrations ont mis du baume au cœur au pays, qui espère beaucoup de cette opération.
Les opposants au président Mohamed Morsi lui donne jusqu’à mardi soir pour quitter ses fonctions. Un ultimatum lancé au lendemain de heurts meurtriers.
Ce lundi, le siège des Frères Musulmans a été attaqué. Aucun membre ne se trouvaient à l’intérieur mais des vitres ont été cassées et des meubles emportés. Le mouvement Tamarrod (« rébellion » en arabe) demande au président islamiste Mohamed Morsi de quitter la présidence avant le 6 juillet, 17 heures. Le mouvement, à l’origine de la contestation anti-gouvernementale menace d’engager un mouvement de « désobéissance civile ». « Nous donnons à Mohamed Morsi jusqu’à mardi 2 juillet à 17 heures pour quitter le pouvoir et permettre aux institutions étatiques de préparer une élection présidentielle anticipée », affirme un communiqué de Tamarrod publié sur son site internet. En cas de refus, « mardi 17 heures sera le début d’une campagne de désobéissance civile totale ».
Dimanche soir des heurts meurtriers ont éclaté dans le pays faisant six morts entre pro et anti Morsi. Un appel au dialogue avait été lancé mais refusé par les opposants. Ils ont attaqué dimanche le siège cairote du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), vitrine politique des Frères Musulmans dont est issu Morsi. Des dizaines de personnes ont lancé des pierres et cocktails molotov. Les partisans du chef de l’Etat ont répliqué par des tirs de chevrotine et des tirs à l’arme automatique ont été échangés.
C’est une manifestation sans précédant depuis la révolte qui fit chuter Hosni Moubarak en 2011. Les médias appellent déjà ces manifestations « La révolution du 30 juin ».
L’Egypte est profondément divisée entre les adversaires de Mohamed Morsi qui dénoncent une dérive autoritaire du pouvoir destinée à instaurer un régime idéologiquement et politiquement dominé par les islamistes et ses partisans qui soulignent qu’il puise sa légitimité dans la première élection présidentielle libre de l’histoire du pays.
Le scandale Snowden n’en finit pas d’éclabousser les Etats-Unis. Et cette fois ce sont des pays de l’Union européenne qui auraient été la cible d’espionnages de la part de la NSA.
Le magazine allemand Der Spiegel a dévoilé suivant les informations d’Edouard Snowden, une vaste opération d’espionnage visant l’Union Européenne. Des micros auraient été installés et des réseaux informatiques infiltrés. Les représentations diplomatiques de l’UE à Washington et à l’ONU auraient été surveillées.
Le commissaire européen au commerce, Karel De Gucht a jugé sur une chaîne de télévision Belge que l’affaire serait « très grave » si ces accusations étaient confirmées.
A l’heure où des accords de libre échange entre l’UE et les Etats-Unis sont en cours de négociation, le scandale fait tâche. « Cela va rendre les choses beaucoup plus compliquées. Il sera difficile de vendre cet accord tel qu’il avait été imaginé par la commission » estime Thomas Snegaroff, directeur de recherche attaché à l’Iris, pour Metronews.
Un scandale qui va donc compliquer les négociations même si Nicole Bacharan, spécialiste des Etats-Unis, dénonce « Une forme d’hypocrisie », pour elle, « Les gouvernements européens savent que, même entre alliés, on se méfie les uns des autres. Simplement, les Américains ont des moyens d’espionnage plus développés que les Européens ». Barack Obama, actuellement en Afrique du Sud, n’a pas encore réagi. Seul Ben Rhodes, on conseiller adjoint à la sécurité nationale, a déclaré que les Européens étaient « parmi les alliés les plus proches des Etats-Unis ».
L’ancien président du Tchad Hissène Habré a été arrêté à Dakar après 22 ans d’exil, pour crime contre l’humanité.
Hissène Habré, président du Tchad de 1982 à 1990, a été arrêté dimanche à Dakar où il y vivait depuis 22 ans en exil. La justice sénégalaise souhaite le juger le plus rapidement possible avec des années d’impunité.
« Hissène Habré a été placé en garde à vue dans le cadre de l’instruction », a affirmé à l’AFP un responsable du parquet des Chambres africaines extraordinaires, le tribunal spécial chargé de juger Hissène Habré. « On a demandé son arrestation dans le cadre de l’instruction et le dossier sera soumis aux juges d’instruction pour un réquisitoire ».
L’ex président se trouvait, dimanche après-midi dans les locaux de la division des investigations judiciaire à Dakar. L’un des avocats de Habré, Me Hadji Diouf dénonce une arrestation en urgence et trouve cela « inacceptable. Habré a des droits qui ont toujours été violés ». Parler de droits violés quand on sait que l’ex-président était un dictateur redoutable, dont le règne avait été marqué par une répression sanglante. Les opposants étaient arrêtés par la Direction de la documentation et de la sécurité (la police politique), torturés et exécutés.
D’ailleurs une commission d’enquête a estimé à plus de 40 000 le nombre de personnes mortes en détention ou exécutées en huit ans.
Dans un communiqué, deux autres avocats de Hissène Habré, Mes Ibrahima Diawara et François Serres, ont présenté cette arrestation comme un « enlèvement illégal » et ont exigé sa « libération immédiate ».
En revanche, l’avocat américain Reed Brody, porte-parole de l’organisation de défense des droits de l’Homme Human Right Watch (HRW), se réjouit de cette nouvelle. Pour lui, il s’agit d’une « étape majeure de la longue campagne pour le traduire en justice ». « Après 22 ans, les victimes de Habré peuvent enfin entrevoir la lumière au bout du tunnel » a-t-il affirmé.
En 2005, après quatre années d’enquête, un juge belge avait inculpé Hissène Habré et la Belgique avait demandé à Dakar son extradition. Puis, en juillet 2006, le Sénégal avait été mandaté par l’Union africaine (UA) pour juger Habré, « au nom de l’Afrique », pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et actes de torture.
Mais, sous la présidence d’Abdoulaye Wade (2000-2012), le procès avait sans cesse été retardé, le pouvoir invoquant notamment un manque de moyens.
Au mois d’avril, deux journalistes du Monde avaient révélé l’utilisation d’armes chimiques en Syrie, notamment le gaz sarin, un neurotoxique mortel.
Les échantillons ramenés par les deux journalistes ont été analysés par le centre d’étude du Bouchet. Il s’agit bel et bien de sarin, une arme interdite depuis 1991. Le régime de Bachar Al-Assad l’aurait abondamment utilisé, provoquant la mort de 100 à 150 personnes. Ce gaz inodore et incolore est un puissant neurotoxique, son inhalation ou un simple contact avec la peau peuvent entraîner la mort. Il bloque la transmission de l’influx nerveux. Les victimes souffrent de violents maux de tête, de surproduction de salive, d’incontinence, de convulsions et d’arrêts cardio-respiratoires.
Le Royaume-Uni, les Etats-Unis et les journalistes français affirment tous avoir des preuves irréfutables de l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien. Mais l’ONU ne les reconnaît toujours pas et continue d’attendre le feu vert de Damas pour enquêter sur le terrain. Le président de la commission de l’ONU sur la Syrie, Paulo Pinheiro a déclaré ne pas pouvoir affirmer avec certitude que les forces syriennes ont utilisé ces armes. Le conflit continue donc à effrayer l’occident qui, en raison des intérêts Chinois et Russes en Syrie, préfère ne pas intervenir.
35 personnes ont été tuées dans la région du Xinjiang en Chine. De nombreux affrontements, qui durent depuis plusieurs années ont fait un grand nombre de victimes.
Une attaque au couteau dans un commissariat a fait au moins 35 morts. Le Xinjiang est la région limitrophe au Pakistan, turcophone et musulmane elle est le théâtre d’affrontements violents entre deux ethnies : les colons Hans (chinois de souches) et les autochtones Ouïghours. Ce serait d’ailleurs ces derniers qui auraient attaqué des Hans. Ils représentent 46% de la population du Xinjiang.
L’attaque s’est déroulée mercredi, dans un commissariat et bâtiments officiels Chinois dans le village de Lukeqin. Selon l’agence Chine Nouvelle « une foule d’émeutiers armés de couteaux » a attaqué les bâtiments officiels peu avant l’aube. La police aurait ouvert le feu et tué 11 assaillants. 4 ont été blessés et fait prisonniers.
Parmi les personnes décédées, deux policiers et 22 Hans, ont été assassinées au couteaux. 21 personnes ont été blessées dont des policiers.
Les attentats n’ont cessé de se multiplier depuis les émeutes ethniques d’Urumqi, durant l’été 2009, qui se sont soldées par 200 morts, principalement des Hans. La vague d’exécutions de Ouïghours qui a suivi n’a fait qu’ajouter de l’huile sur le feu.
Mi-avril, des affrontement armés avait tué 21 personnes. Selon Pekin les « terroristes » auraient tué 15 policiers, qui auraient répliqué en tuant 6 assaillants.
Les autorités chinoises accusent généralement « des groupes terroristes islamistes » qui s’entraîneraient au Pakistan. Les Ouïghours y voient plutôt des actes de résistance contre la migration massive Han. Du primaire jusqu’au cycle universitaire, l’enseignement en langue ouïghoure est proscrit depuis plusieurs années. Des dizaines de milliers d’enseignants locaux ont été licenciés. Les fonctionnaires ne peuvent ni porter la barbe ni la moustache et toute activité religieuse leur est interdite. Pour les étudiants, observer le ramadan vaut une expulsion immédiate. Les Ouïghours, exemptés de la politique de l’enfant unique il y a dix ans encore, ne sont plus autorisés à avoir plus que deux enfants, parfois trois dans les zones rurales. La grande majorité des postes de responsabilité naguère occupé par des Ouïghours sont aujourd’hui presque tous tenus par des Hans.
photo : Photo prise le jour de l’attaque, mercredi à Lukeqin, près de Turfan, au Xianjiang, postée sur un blog chinois. (Photo Dwnews)
Ilich Sanchez Ramirez, dit « Carlos », vient d’être condamné en appel à la prison à perpétuité avec une peine de sureté de 18 ans par la cour d’assises de Paris.
Le terroriste vénézuélien, a été reconnu coupable de quatre attentats sur le sol français entre 1982 et 1983, ayant causé la mort de 11 personnes et blessé 150 autres. Un train Paris-Toulouse, le siège parisien du journal algérien El-Watan, un TGV près de Tain-l’Hermitage et la gare Saint-Charles de Marseille avaient été pris pour cible.
Détenu depuis 1994, Carlos serait resté de marbre en entendant la sentence. Il a déclaré « La condamnation à perpétuité ne change rien pour moi ». L’homme ne semble pas surpris de sa condamnation et en a profité pour exposer son point de vue, se présentant comme un combattant et qualifiant les Etats-Unis de « vrais terroristes » et d’ « assassins légaux ».
Déjà condamné à perpétuité, l’ancien ennemi public numéro 1 attend désormais d’être jugé pour d’autres faits de terrorisme. Il a lui-même revendiqué, via son organisation, les meurtres de 1500 personnes, dont des « dizaines de terroristes ».
Les trois militantes Femen, 2 Françaises et une Allemande, détenues depuis un mois ont été libérées. Elles ont pu regagner l’aéroport de Tunis et ont exprimé des regrets.
Après avoir mené une action sein nus devant le tribunal de Tunisie pour soutenir leur camarade Amina Sbouï, trois Femen ont été placé en détention. Elles écopent de 4 mois et un jour de prison avec sursis mais ont pu sortir dans la nuit de mercredi à jeudi. Elles ont ensuite regagné le ministère de l’Interieur pour régler quelques formalités puis se sont rendues à l’aéroport de Tunis.
Il y a près d’un mois, elles ont été arrêtées après avoir fait une opération « seins nus » pour soutenir Amina Sbouï, jeune tunisienne, qui avait peint « Femen » sur le muret d’un cimetière à Kairouan (150 km au sud de Tunis) pour protester contre un rassemblement de la mouvance salafiste. Elle attend, en détention provisoir, de savoir si elle sera inculpée. Elle risque deux ans de prison pour profanation de sépulture et six mois pour atteinte aux bonnes moeurs. Cette peine pourrait s’aggraver si elle est reconnue coupable d’avoir agi en bande organisée.
« Je regrette cet acte et je m’en excuse », a dit l’Allemande Josephine Markmann au juge Moez Ben Frej, qui lui faisait remarquer en français que « le droit musulman interdit de tels actes ». « On ne pensait pas choquer les Tunisiens à ce point, il est hors de question pour nous de recommencer », a répondu à son tour l’une des deux Françaises, Pauline Hillier.
L’opposition laïque dénonce la tentative du gouvernement d’enrayer la liberté d’expression et de revenir sur les acquis des Tunisiennes, qui bénéficient de la législation la plus libérale du monde arabe.
D’autre part, la libération des trois femmes intervient quelques jours avant la venue de François Hollande dans le pays. Les associations islamiques ont dès lors estimé que des pressions ont été exercées sur le tribunal pour que les militantes de Femen soient jugées plus rapidement en appel.
Elles risquaient jusqu’à 4 mois et un jour de prison ferme mais elles n’ont écopé que de sursis.
Wandy Davis, sénatrice, a relevé un vrai défi. Pendant 11 heures, elle a argumenté en faveur de l’avortement, contre les lois qui devaient être votées à l’assemblée.
Wendy Davis est une vraie héroïne pro-avortement. Elle a monopolisé durant 11 heures la paroles pour empêcher des lois visant à limiter l’avortement. La scène s’est déroulé mardi au Texas. Le débat avait lieu à 11 heures du matin et les sénateurs devaient procéder au vote avant minuit.
La sénatrice a utilisé la bien connue -aux Etats-Unis- méthode de « sabordage » qui permet de faire durer un discours jusqu’à la fin de la session parlementaire. Mais attention, il y a quelques règles : Ne pas s’asseoir, ne pas manger et ne pas aborder un sujet qui ne relève pas directement du texte abordé.
Ce marathon spectaculaire a été suivi par 40 000 personnes sur Youtube en direct.
Mais vers 22 heures, le vice gouverneur du Texas, David Dewhurst, a relevé une troisième infraction et contraint Wendy Davis à interrompre son discours. Une décision vivement contestée au sein de l’hémicycle par les militants pro-avortement venus assister aux débats. Le scrutin a eu lieu vers minuit dans la confusion générale. Si bien que républicains et démocrates sont divisés sur une question : le texte a-t-il été voté avant ou après minuit ?
« Je veux bien perdre de façon équitable et honnête, mais les règles ont été totalement bafouées » a déclaré la sénatrice démocrate Leticia Van de Putte, rapporte le NY Times.
Le texte prévoyait de rendre impossible l’avortement passé un délai de vingt semaines et d’imposer des normes plus strictes aux quarante-deux centres d’avortements que compte le Texas. La réforme représenterait un coût financier pharamineux et entraînerait en plus la fermeture de plusieurs cliniques. « Nous savons que cela causerait la fermeture d’une douzaine de cliniques au Texas, un Etat qui compte 26 millions d’habitants. (…) Si cette loi passe, l’avortement sera quasiment banni dans l’Etat du Texas et de nombreuses femmes auront recours à des pratiques dangereuses pour leur santé », a déclaré Cecile Richards, la présidente du Planning familial et fille de l’ancienne gouverneure du Texas.
Wendy Davis est vue comme une vraie héroïne des pro-avortement.
Il n’était pas venu en Afrique depuis quatre ans. Barack Obama a débuté ce mercredi sa première grande tournée Africaine, qui durera jusqu’au 3 juillet.
Au programme, des visites officielles au Sénégal, en Afrique du Sud puis en Tanzanie. Les Etats-Unis entendent se rapprocher de l’Afrique, qui possède de grandes richesses malgré des difficultés économiques. « L’Afrique est un continent où les États-Unis se doivent d’être présents et nous sommes ravis de pouvoir envoyer, en tout début de son second et dernier mandat, un message sur un engagement américain approfondi » a déclaré Ben Rhodes, conseiller diplomatique de la Maison Blanche ». La délégation du président Américain se tient prête à changer son agenda à tout moment en cas d’une nouvelle dégradation de l’état de santé de Nelson Mandela, dans un état critique depuis de longs jours.
Cette tournée fait grincer les dents de bien des Américains. Les dépenses sont en effet faramineuses. Estimé entre 60 et 100 millions de dollars, le budget comprend des avions cargo, des vitres blindées pour renforcer celles des hôtels où le président séjournera, 56 véhicules dont pas moins 14 limousines. Un navire de l’armée équipé de matériel hospitalier croisera au large de côtes Africaines en cas d’urgence médicale. Des avions de combat couvriront également l’espace aérien au dessus des déplacements de Barack Obama en permanence. Au sol, il sera accompagné d’une centaine d’agents. La sécurité de l’homme le plus puissant du monde devrait donc être assurée. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne voyage pas léger.
L’émir cheikh Hamad ben Khalifa al Thani a abdiqué au profit de son fils, le prince héritier Tamim.
Mardi, l’émir cheikh Hamad ben Khalifa al Thani a adressé un discours télévisé à la nation. L’émir richissime de l’Etat gazier du golfe a décidé, à 61 ans de s’effacer et de laisser place à son fils, Tamim ben Khalifa al Thani, 33 ans. Ce dernier devient le plus jeune souverain d’une monarchie du golfe. L’émir a déclaré que « le temps est venu d’ouvrir une nouvelle page » et de « confier les responsabilités à la nouvelle génération ».
Tamim avait déjà une place au sein du gouvernement. Il préside le comité olympique et l’important dossier sur le Mondial 2022. Son père lui avait aussi laissé les commandes des forces armées en le nommant chef adjoint. Tamim ben Khalifa al Thani est très impliqué dans les dossiers sportifs.
« Je m’adresse aujourd’hui à vous pour annoncer que je remets le pouvoir à cheikh Tamim ben Hamad al Thani et je suis entièrement convaincu qu’il placera l’intérêt du pays et la prospérité de son peuple en priorité », a annoncé l’émir.
Tamim ben Khalifa al Thani est déjà aimé de la population. En fait, le nouvel émir va plus se concentrer sur la politique intérieure que sur la politique extérieure, faisant passer son pays d’abord. Il fera moins d’acquisitions spectaculaires et soutiendra moins les islamistes.
La passation s’est faite en douceur. L’émir a préféré laisser le pouvoir à son fils plutôt que de -peut-être- déclencher des contestations comme dans les pays arabes. Il devrait rester conseiller son fils.
Le ministre d’État aux Affaires intérieures devrait succéder au puissant cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani à la tête du gouvernement du Qatar, dans le cadre d’un remaniement effectué par le nouvel émir.
Nos amis Qataris sont nos sauveurs. Ils nous maintiennent la tête hors de l’eau à grands coups de milliards. On vend nos hôtels, nos magasins et nos clubs de foot. Grâce au Qatar, le PSG remonte la pente. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
L’argent n’a pas d’odeur paraît-il, et les investissements nous font du bien. Mais certains paradoxes sont à soulever. Depuis 2001, la France est engagée dans la guerre contre le terrorisme aux côtés de l’OTAN. Le Qatar, lui, joue double jeu. D’un côté il est le partenaire financier de l’occident, mais il ne cache pas ses affinités avec divers Islamistes, dont ceux qui officiaient au Mali. Certains camps d’entraînement au Djihad auraient même été financés par le Qatar.
En octobre 2012, Louis Caprioli, responsable de la lutte anti-terroriste à la Direction de la sûreté du territoire (DST) de 1998 à 2004 était l’invité de l’émission C dans l’air sur France 5. Il a alors déclaré «Des Français vont en Tunisie s’entraîner dans des camps djihadistes tunisiens financés par le Qatar, ou en Libye, notamment dans la région de Derna (nord-est de la Libye), où des gens s’entraînent avant d’aller faire le djihad en Syrie».
Nous avons certes besoin d’investissements, et le Qatar est pour cela le parfait partenaire. Cependant, si Doha n’est pas le diable incarné, il relève tout de même du devoir du gouvernement Français de s’interroger non seulement sur la provenance de ces fonds, mais surtout sur la destination des bénéfices qui en sont retirés.
Silvio Berlusconi a été condamné à 7 ans de prison et une inéligibilité à vie dans l’affaire du scandal sexuel Rubygate.
Le Cavaliere italien compte bien « resister à la persécution », selon ses propres mots. Après avoir été condamné lundi a 7 ans de prison et l’interdiction d’exercer à vie un mandat public, la cour de milan a déclaré Berlusconi coupable, du début à la fin. Les magistrats sont même allés plus loin que le réquisitoire du ministère public, qui avait demandé une peine de six ans. Après avoir écouté sa sentence, le Cavaliere a affirmé que c’était « un verdict violent » et qu’il « resisterai(t) à la persécution ».
Rubygate, c’est l’affaire de scandal sexuel qui mis en cause Silvio Berlusconi. Elle a commencé en 2010, Karima El Mahroug « Ruby », jeune marocaine qui a indiqué avoir pratiqué des jeux érotiques dans la villa du Cavaliere. Elle a notamment été arrêtée pour vol mais Berlusconi a appelé la police pour la faire libérer.
Mais Berlusconi a même osé dire qu’il est « absolument innocent » et a annoncé qu’il ferait appel de sa condamnation. Niccolo Ghedini, l’un des avocats de Berlusconi, a confirmé lundi soir un rapide pourvoi en appel et a estimé que « cette condamnation est complètement déconnectée de la réalité ».
Mais on se doute que Berlusconi évitera la case prison…
Après Julian Assange, fondateur de wikileaks, c’est au tour d’Edward Snowden de révéler au grand public des secrets Américains. Cet ancien consultant de la CIA est accusé d’espionnage par Washington. Il a en effet divulgué des informations sur les collectes par la NSA (National Security Agency) de données internet et téléphoniques.
Snowden, dont l’extradition a été demandée par les Etats-Unis ne cesse de voyager. Il est passé de Hong-Kong à Moscou ce week-end, et aurait peut-être déjà quitté la Russie. Il tente de rejoindre l’Equateur, où il a effectué une demande d’asile. Le pays avait déjà accordé le droit d’asile à Julian Assange en 2012.
Alors que les Etats-Unis montrent les dents, menaçant La Chine et la Russie de conséquences sur leurs relations, Julian Assange (qui négocierait l’Asile de Snowden avec l’Equateur) affirme qu’il est « en route pour la république d’Equateur, par un chemin sûr, afin d’obtenir l’asile ».
Tandis que la CIA accuse l’homme d’espionnage, le chef de la diplomatie Equatorienne déclare « Nous agissons toujours sur des principes, pas pour nos intérêts propres. Il y a des gouvernements qui agissent plus pour leurs intérêts propres. Pas nous. Nous faisons attention aux droits de l’Homme ». Avec ces désaccords entre d’un côté les Etats-Unis, et de l’autre côté la Russie, la Chine, et l’Equateur, il flotte dans l’air comme un relent de tensions post-guerre froide.
Dix alpinistes et leur guide ont été massacrés dans la nuit de samedi à dimanche dans la partie pakistanaise de l’Himalaya par un groupe armé Islamiste.
Le Mouvement Taliban du Pakistan (TTP) a revendiqué l’attaque en représailles à la mort du numéro deux du mouvement, tué en mai par un drone américain dans le nord-ouest du pays. Le porte-parole du TTP a déclaré à l’AFP que l’attentat a été perpétré par une faction jusqu’alors inconnue, Junood ul-Hifa.
Lors de l’attaque, les terroristes étaient déguisés en policiers et ont tué par balle les touristes se trouvant dans le camp de base. Parmi les victimes, on compte trois Ukrainiens, un Lituanien, deux Slovaques, deux Chinois, un Népalais, un Americano-chinois ainsi que leur guide local. Un touriste Chinois a cependant survécu à l’attaque. Les cercueils contenant les corps des victimes ont été acheminés à la capitale Islamabad ce dimanche avant d’être rapatriés vers leurs pays d’origine.
En proie à des violences depuis 2007, le pays est le théâtre de violences entres deux courants de l’Islam : Les Chiites et les Sunnites. Le nord du pays avait été jusqu’alors relativement épargné par les affrontements. C’est cependant la première fois qu’un circuit touristique Himalayen est la cible d’une attaque. Un événement tragique sur le plan humain, mais également sur le plan touristique pour le Pakistan, qui voit sa réputation passer de très mauvaise à calamiteuse.
Nelson Mandela, 94 ans, est dans un état « critique « , selon la présidence. Son état de santé s’est aggravé et toute la nation retient son souffle.
Le héros national est hospitalisé depuis 16 jours, suite à une infection pulmonaire. A 94 ans, son état de santé s’est considérablement dégradé au cours de ces dernières 24 heures. La présidence appelle la nation à prier pour lui.
Son foie et ses reins ne fonctionnent qu’à 50% et il ne « réagit plus ». « Il n’a pas ouvert les yeux depuis des jours » a-t-on annoncé.
Les nouvelles n’ont jamais été aussi mauvaises concernant l’ancien président.
« Les médecins font tout leur possible pour que son état s’améliore et font en sorte que Madiba (le nom de clan de Mandela) soit bien traité et qu’il soit bien. Il est entre de bonnes mains », a déclaré Jacob Zuma.
Dimanche, l’ambulance qui le transportait à l’hôpital était tombée en panne. Le véhicule a été immobilisé pendant quarante minutes au bord de l’autoroute. Mais la présidence a répété que la panne n’a pas aggravé son état.
Ce sont peut-être les dernières heures de Nelson Mandela… Tous les pays reste sous le choc et attend des nouvelles de Nelson Mandela.
Héros de la lutte contre l’apartheid, Mandela a fait avancer son pays et reste un emblème pour l’Afrique du Sud et le monde entier.
L’ancien président a été hospitalisé quatre fois depuis décembre et doit fêter ses 95 ans le 18 juillet. C’est un grand monsieur et un grand personnage historique qui risque de disparaître dans les prochains jours.
Le Brésil connait sa plus grande contestation depuis 21 ans. Jeudi 20 juin, ce sont 1 million de manifestants qui ont défilé dans les rues du pays.
C’est une vraie marée humaine qu’a envahi les rues du Brésil jeudi soir. Plus d’1,25 millions de personnes ont répondu à l’appel de manifestation lancé sur les réseaux sociaux.
Rien qu’à Rio de Janeiro, ce sont 300 000 personnes qui se sont regroupées pour laisser exploser leur colère. Parfois avec humour, souvent avec violence, les Brésiliens ont montré leur « ras-le-bol » face au gouvernement corrompu, aux services publics indigeants et aux dépenses faramineuses liées au Mondial 2014 de football (environ 11 milliards d’euros).
En fait, ce qui a déclenché ces contestations est l’augmentation prévu du prix des transports. Le pays dépense des sommes astronomiques pour un tournoi de football tout en demandant à la population de payer plus.
Ces manifestations ont fait leur premier mort, un jeune homme s’est fait renversé par une voiture qui voulait contourner la foule des manifestants. Il y a eu de nombreux blessés dans les grandes villes du Brésil.
Les contestations ont été violemment réprimées puis les autorités ont renoncé à l’augmentation du prix des transports, croyant ainsi éteindre le feu. Mais les Brésiliens sont toujours en colère. Ils ont même tenté d’envahir le ministère des Affaires étrangères à Brasilia, ils ont cassé plusieurs vitres, voulant y pénétrer. La police est arrivée à temps et les a fait reculer.
Dilma Roussef, présidente du Brésil a annulé son voyage au Japon du 26 au 28 juin et tient en ce moment même une réunion de crise. Celle-ci permettra de trouver des solutions pour calmer la population.
La Tunisie n’a toujours pas adopté sa nouvelle Constitution depuis la chute de Ben Ali et l’élection de l’ANC (Assemblée Nationale Constituante) soit près de 2 ans.
La nouvelle Constitution tunisienne se fait attendre et la date d’examen du projet est incertaine. Pourtant, le texte a été finalisé il y a déjà trois semaines. Le calendrier prévoyait que le texte soit débattu et voté, article par article en séance plénière, du 20 juin au 8 juillet.
Les principaux partis Tunisiens s’étaient pourtant donnés un an pour faire une nouvelle constitution à compter de l’élection de l’ANC le 23 octobre 2011. Evidemment, cette date est largement dépassée… »Aujourd’hui, l’incertitude continue », regrette Karima Souid, une élue de l’opposition, chargée des relations de l’ANC avec les médias.
Mais le projet de la nouvelle Constitution est au coeur de la bataille politico-juridique.
En fait, les élus d’opposition ont déposé une plainte auprès d’un tribunal administratif pour des vices de procédures lors de la finalisation du texte. Cela peut encore ralentir le processus. Une partie de l’opposition au parti islamiste au pouvoir Ennahda mais aussi le parti du président Moncef Marzouki contestent des dispositions controversées. Elles auraient été introduites, selon eux, de manière discrétionnaire par Habib Kheder, le rapporteur du texte, lui-même membre du parti islamiste.
Pourtant, l’adoption de cette nouvelle Constitution est indispensable pour fixer un calendrier électoral.
Après avoir soulevé la révolution du « printemps arabe », la Tunisie est toujours dans le flou et risque d’y rester encore quelques mois voire quelques années.
Adel al-Khayyat a été nommé gouverneur de la région de Louxor. Ce même homme était un djihadiste, membre de Gamaa Islamiya qui a réalisé plusieurs attentats en Egypte dont dans la région même de Louxor.
Adel al-Khayyat a fait partie de Gamaa Islamiya, un groupe d’islamistes radicaux qui a provoqué l’attaque près de Louxor causant la mort de 58 touristes étrangers. Il a été nommé gouverneur de cette même région par le président Morsi.
Mais cette nomination ne s’est pas fait sans heurt. Des centaines d’opposants se sont affrontés avec des centaines de partisans du gouvernement et de Khayyat. Le ministre du Tourisme a même démissionné pour montrer son désaccord avec cette nomination. Le Premier ministre, Hecham Qandil, a refusé cette démission, mais le ministre a insisté. Il ne travaillera pas « aussi longtemps que le nouveau gouvernement restera à son poste, portant grandement préjudice au tourisme en Egypte et tout particulièrement à Louxor ».
Adel al-Khayyat était un des responsables du Parti de la construction et du développement (la branche politique du Gamaa Islamiya) qui a incité à une vague d’attentats dans les années 1990.
Quant aux employés du secteur du tourisme de la région de Louxor, ils menacent de bloquer l’accès aux temples si la nomination est maintenue.
Mohamed Morsi a changé 17 des 27 gouverneurs dont 7 Frères Musulmans et ce salafiste.
Photo: Un graffiti représentant le nouveau gouverneur en terroriste, près de l’immeuble du gouvernorat, à Louxor, le 19 juin. (Photo Reuters)
Vladimir Poutine, qui participe à la réunion du G8 en Irlande du Nord, a réitéré son soutien au gouvernement syrien, jettant un froid avec les Occidentaux.
Mais pourquoi Poutine s’obstine à soutenir un régime qui massacre sa population ?
Depuis 2 ans, la Syrie connaît une révolution terrible, mais le dirigeant russe a toujours soutenu Bachar el-Assad, malgré l’escalade de violence. Près de 100 000 morts, des bombardements sur les civils, l’entrée en guerre du Hezbollah libanais, l’utilisation des armes chimiques… On ne comprend pas bien pourquoi Poutine continu à défier les Occidentaux. Il a d’ailleurs utilisé son véto pour bloquer l’action en Syrie, la Russie livre aussi des armes au gouvernement et il menace les Occidentaux qui voudraient envoyer des armes aux rebelles.
En fait, c’est assez simple. Pour Vladimir Poutine, tout ce qui compte, c’est le rapport de force international dans lequel la Russie est pour le moment supérieur aux Occidentaux en les empêchant de toute intervention en Syrie.
En fait, la Russie a le sentiment de s’être « faite avoir » lors de l’intervention française en Libye (2011), qui a débouché sur une intervention de l’OTAN. Alors Poutine, cette fois ci, décide de ne pas céder sur la Syrie, qui est aussi son allié de très longue date. Il essaie en plus se reconstruire une stature de puissance. Pour cela, il a décidé de s’opposer aux Occidentaux, aux puissances conservatrices pro-américaines qui armes les rebelles syriens mais aussi aux djihadistes auxquels il a été confronté en Tchétchénie.
On se doute aussi que Vladimir Poutine y trouve des intérets économiques en soutenant Bachar el-Assad et en leur envoyant des armes.
Pour le moment, s’il tient a ce que la situation se rétablisse en Syrie, il ne fera aucun effort sur une quelconque intervention.
Lors du sommet du G8 qui se tient en Irlande du Nord, Vladimir Poutine en a profité pour réitéré son soutien à Bachar el-Assad.
Les huit pays les plus industrialisés se sont réunis à Lough Erne, si la situation de la Syrie n’était pas au programme, elle est inévitablement au centre des discussions. Vladimir Poutine a glacé les chefs de gouvernement en continuant de soutenir le Bachar el-Assad sur les plans militaires et diplomatique.
Visiblement le G8 n’apportera aucune réelle solution à la Syrie. « Vous voulez aider ces gens-là avec des armes. La Russie ne peut l’imaginer », a lancé le président russe, à peine arrivé en territoire britannique, jetant un froid dans le débat.
« Nous continuerons de livrer des armes au gouvernement légitime de Syrie, conformément aux lois internationales », a précisé Vladimir Poutine. David Cameron a tenté d’apaiser le débat : « Nous allons utiliser l’opportunité d’avoir tous les chefs d’Etat ici pour tenter de construire sur un terrain commun au sujet de la Syrie ».
Mais Vladimir Poutine n’est pas décidé a aidé la communauté internationale et la Syrie a arrêter le lourd massacre qui touche la population. Il a tout de même affirmé « Bien sûr, nos opinions divergent, mais nous avons tous l’intention de mettre fin aux violences en Syrie ».
Les dirigeants du G8 ont affirmé lundi leur volonté de poursuivre le projet de conférence de paix sur la Syrie en dépit des profondes divergences affichées entre Occidentaux et Russes au premier jour de leur sommet en Irlande du Nord.
Le gouvernement turc a menacé les manifestants d’utiliser les forces armées pour éteindre les manifestations antigouvernementales qui font trembler le pays depuis plus de deux semaines.
Lundi, le gouvernement a annoncé être en mesure d’utiliser l’armée contre les manifestants. Après la démonstration de force du premier ministre Recep Tayyip Erdogan, qui a réuni 100 000 partisans, son vice premier ministre, Bülent Arinç a avoué qu’il n’hésitera pas à employer les moyens de l’armée pour faire taire ces contestations.
La police « usera de tous les moyens qui lui sont conférés par la loi », a déclaré M. Arinç dans un entretien accordé à la chaîne de télévision A Haber. « Si cela ne suffit pas, même les forces armées turques peuvent être utilisées dans les villes sous l’autorité des gouverneurs » de régions, a-t-il averti.
La mise en garde du gouvernement est tombée alors que la Confédération syndicale des ouvriers révolutionnaires (DISK) et la Confédération syndicale des salariés du secteur public (KESK) ont décidé de monter dans le train de la contestation, en difficulté depuis la chute de son bastion du parc Gezi d’Istanbul samedi. Les deux syndicats, les plus puissants de Turquie ont appelé lundi à une grève générale du pays, pour dénoncer les violences de la police sur les manifestants.
Si l’armée entre dans le conflit, c’est une vraie révolution, à l’instar de celles du monde arabe et de la Syrie qui risque d’exploser.
Les manifestants reproche au premier ministre de vouloir « islamiser » la Turquie.
Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a fait preuve de violence samedi, en faisant évacuer le parc Gezi et la place Taksim. Deux syndicats appellent à une grève générale en Turquie.
Le bras de fer se poursuit entre le premier ministre et les manifestants. Alors que les deux syndicats les plus importants de Turquie appellent à une grève générale dans tous le pays, Erdogan, lui, rassemble ses partisans.
Le premier ministre turc a même fait appel à l’aide militaire pour évacuer le parc Gezi et la place Taksim, occupés par des manifestants. Suite à ces évacuations, le pays a vécu deux nuits de heurts. Les syndicats veulent dénoncer la violence qu’ont subi les contestataires.
L’évacuation des lieux de rassemblement des manifestants a été brutale. Coups de gaz lacrymogène, canons à eau, des centaines de personnes, dont des enfants ont été blessés. Un jeune homme de 14 ans a été touché à la tête et est toujours dans le coma.
Des policiers antiémeute barraient tous les accès au parc et à la place Taksim, empêchant la tenue d’un grand meeting convoqué sur les réseaux sociaux baptisé « Taksim solidarité », le principal collectif de la contestation, à 16 heures.
« J’ai dit que nous étions arrivés à la fin. Que c’était devenu insupportable. L’opération a été menée, et la place Taksim et le parc Gezi ont été nettoyés », explique le premier ministre turc.
L’ampleur des violences a poussé de nombreux Turcs à descendre dans la rue pour soutenir les manifestants. Les affrontements avec la police ont continué toute la nuit de samedi et la journée de dimanche dans différents quartiers d’Istanbul, mais également à Ankara et plusieurs autres villes.
Contrôlant désormais toute la place Taksim et le parc Gezi, la police en a interdit l’accès. Dans ce climat tendu, les principaux syndicats ont appelé à une grève générale ce lundi.
Les affrontements continuent en Syrie. Un massacre qui a couté la vie à au moins 93 000 personnes depuis mars 2011, dont au moins 6 500 enfants.
L’ONU a fait son rapport. Et il est horrifiant. 93 000 ont trouvé la mort en Syrie depuis le début des affrontements. Et le nombre de décès augmente un peu plus chaque mois. « Les tueries incessantes se poursuivent à des niveaux outrageusement élevés, avec plus de 5 000 décès documentés chaque mois depuis juillet et 27 000 décès supplémentaires depuis le 1er décembre », explique la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Navi Pillay.
C’est un massacre civil qui est en train de se passer dans le pays. La région périphérique de Damas comptabilise le plus de morts (17 000) ainsi que Homs (16 400 personnes tuées). La région d’Alep aussi est un vrai bain de sang, 11 900 personnes y ont trouvé la mort.
Les personnes décédées sont majoritairement des hommes, mais les experts n’arrivent pas à savoir si ce sont des combatants ou des civils.
Les combats ont provoqué la mort d’au moins 6 561 mineurs dont 1 729 ont moins de 10 ans.
« Il y a aussi eu des cas bien étayés d’enfants torturés et exécutés, mais aussi de familles entières, y compris les bébés, massacrées. Ces cas et le bilan très élevé de décès sont un terrible rappel du tour particulièrement vicieux qu’a pris le conflit », a déploré Navi Pillay.
L’analyse de l’ONU montre une nette augmentation du nombre moyen de décès chaque mois depuis le début du conflit en mars 2011, avec plus de 5 000 morts pr mois en moyenne depuis juillet 2012, contre environ 1 000 morts par mois au cours de l’été 2011.
La guerre civile est un vrai massacre de la population. Hommes, femmes, enfants, bébés. Qu’ils soient civils ou combatants, le nombre de décès ne cesse de s’accroître.
Des milliers de manifestants ont défilé mercredi à Moscou contre Vladimir Poutine. Une contestation en réponse aux emprisonnements d’une manifestation contre le président il y a un an.
« Poutine, la honte de la Russie », « A bas l’autocratie présidentielle » ce sont quelques slogans de la manifestation à Moscou mercredi.
Selon la police, ils étaient 6 000 a réclamer la libération des personnes détenues après la manifestation du 6 mai 2012, selon les contestataires, ils étaient dix mille. Les manifestants venaient de divers courant politique. L’opposant numéro un au président russe, Alexeï Navalny, a mené le cortège au côté des chefs des mouvements libéraux Solidarnost et Parnas. Ils ont tenu une banderole sur laquelle était inscrit « Liberté aux prisonniers du 6 mai » et « Pour votre et notre liberté ».
« Il faut que les autorités arrêtent de monter de toutes pièces de faux procès contre les dirigeants et les militants de l’opposition », expliquait le député Dmitri Goudkov, en tête du cortège.
Les manifestants réclamaient par ailleurs la démission de Vladimir Poutine. Au début de la marche, une dizaine de partisans du Front de Gauche ont été interpellés. Le 6 mai 2012, une manifestation contre l’investiture de Poutine avait dégénéré. Des dizaines de protestataires et une trentaine de policiers avaient ce jour-là été blessés au cours d’affrontements.
Crédits photo: Sergei Karpukhin pour Reuters
Ariel Castro, le « tortionnaire de Cleveland » est inculpé pour séquestration et viol pendant 10 ans sur trois jeunes femmes. Il a plaidé non coupable.
Pendant 10 ans, trois femmes ont connu un calvaire. Elles ont été enlevées, séquestrées, frappées et violées par un homme: Ariel Castro.
L’homme a plaidé « non coupable » de toutes les accusations qui lui sont faites ce mercredi, par la voix de son avocat.
Il comparaissait aujourd’hui devant un juge qui lui a signifié les 329 chefs d’accusations qui sont retenus contre lui, dont la mort d’un foetus.
Il s’est présenté en tenue orange, tête baissée, sans dire un mot. La semaine dernière le Grand Jury retenait 329 chefs d’accusation dont enlèvement, séquestration, viol et meurtre aggravé.
Le procureur Timothy McGinty affirmait envisager la peine de mort pour le tortionnaire et avouait que les violences subies par les trois femmes « dépassaient l’entendement ».
L’accusation a souligné que durant ces 10 années, les jeunes femmes avaient été battues, maintenues attachées et agressées sexuellement, sans pouvoir à aucun moment être autorisées à quitter la maison de Castro.
Début mai, Ariel Castro était arrêté. Une de ses victimes était parvenue à s’enfuir de la maison où elle était retenue, avec les deux autres jeunes femmes. Il a été inculpé de viols et de quatre séquestrations: celles d’Amanda Berry et de sa fille Jocelyn, âgée de six ans et née en captivité, de Gina De Jesus et de Michelle Knight.
Deux lois ont été votées mardi en Russie. Les homosexuels sont mis au ban et les lois vont encore plus loin dans la répression…
Les députés ont voté deux lois punissants tout acte de « propagande » homosexuelle devant les mineurs. Une autre réprime les « offenses aux sentiments religieux ».
La première, a été adopté à Douma par 436 députés (un seul s’est abstenu et aucun n’a voté contre). En janvier, le terme « homosexualité » avait été remplacé par « relations sexuelles non-traditionnelles » de quoi faire monter au créneau les militant LGBT et ceux des droits de l’Homme. « Les relations sexuelles traditionnelles sont des relations entre un homme et une femme », avait déclaré en introduction des débats mardi Elena Mizoulina, députée du parti Russie Juste (centre-gauche) et coauteur du texte. « Ces relations ont besoin d’être protégées par le gouvernement », a-t-elle ajouté. Selon la loi, une personne physique risque de 4 000 à 5 000 roubles d’amende (100-125 euros), une personne dépositaire de l’autorité publique de 40 000 à 50 000 roubles (1 000-1 250 euros) et une entité juridique de 800 000 à un million de roubles (19 000-23 500 euros). Et une aggravation des sanctions est prévue en cas de propagande sur Internet.
La seconde loi, résulte de l’affaire des Pussy Riots. « L’offense aux sentiments religieux » a été adoptée à 308 voix, et deux députés étaient contre. La loi prévoit jusqu’à 3 ans de prison…
Le délégué du Kremlin pour les droits de l’homme Vladimir Loukine a dit mardi craindre la façon dont sera appliquée la loi. « Si elle est appliquée avec sévérité et sans discernement, cela peut faire des victimes et aboutir à des tragédies humaines », a-t-il déclaré, cité par l’agence Interfax.
La Grèce est en état de choc. La télévision publique a cessé d’émettre mardi à minuit, pour cause d’une mauvaise gestion. Le gouvernement a annoncé la nouvelle, sans préavis.
« La diffusion de ERT s’arrêtera après la fin des programmes ce soir », annonce le gouvernement. Les grecs ont dès aujourd’hui leurs écrans de télévision noir sur les chaînes publiques.
Ce sont au total trois chaînes qui ont cessé d’émettre ainsi que la radio publique. Elles seront relancées, a affirmé le gouvernement, sans dévoiler de date précise, avec un nombre de salarié « considérablement réduit », évoque Simos Kedikoglou, porte-parole du gouvernement.
Les 2 656 salariés vont perdre leur travail mais vont recevoir une compensation… Une nouvelle qui a choqué la population d’autant plus qu’elle a été annoncé sans préavis. Une fermeture donc immédiate des groupes de télévisions publiques.
« La diffusion de ERT s’arrêtera après la fin des programmes ce soir », a précisé Simos Kedikoglou, à la presse, en soulignant qu’ERT, qui est composée de trois chaînes, constitue « un cas exceptionnel d’absence de transparence et de dépenses incroyables. Et tout ceci prend fin maintenant ». La Grèce, qui est au bord de la faillite, doit vite trouver de l’argent pour financer ces groupes. Une situation de détresse qui se caractérise par cette fermeture.
« C’est un choc total », commente un journaliste de la rédaction, Pantelis Gonos. Des centaines de personnes affluaient au siège le la télévision publiques, à Athènes. « Le gouvernement, sans consultation ni discussion, a choqué tout le monde en annonçant la suspension à minuit de la télévision. Tous les écrans vont être noirs et personne ne sait quand elle rouvrira », continue-t-il.
Pour le moment, les écrans resteront noirs, pour une durée indéterminée.
Un employé de 29 ans, sous-traitant américain de la défense, a révélé des informations confidentielles à propos de la CIA (l’agence américaine des renseignements). Des révélations qui ont provoqué un tollé dans le monde de la défense.
Edward Snowden, 29 ans, a été engagé comme technicien par la CIA au milieu des années 2000. Il a toujours travaillé dans la sécurité des systèmes informatiques. En 2007, l’agence américaine des renseignements l’envoie en poste à Genève, sous une couverture diplomatique. Il doit y maintenant la sécurité du système informatique, qui lui donne un vaste accès à des documents confidentiels.
A propos de ses révélations sur les écoutes numériques par les agences américaines NSA et FBI, Edward Snowden (qui a voulu lui-même révélé son identité) explique avoir agi pour l’intérêt du public au nom de la protection de la vie privée. L’employé de la CIA s’est confié au quotidien britannique The Guardian auquel il explique l’élément déclencheur de sa prise de conscience. C’était lors du recrutement d’un banquier en suisse pour soutirer des informations bancaires secrètes. L’homme de 29 ans explique que l’agent de la CIA a saoulé le banquier pour piéger et faciliter le recrutement.
« Je ne veux pas vivre dans une société qui fait ce genre de choses… dans un monde où tout ce que je fais et dis est enregistré », a expliqué M. Snowden dans une interview depuis Hong Kong au quotidien britannique The Guardian, diffusée dimanche. Il a donc décidé de révéler de nombreuses informations tenues secrètes par l’agence de renseignement. « Je n’ai aucune intention de me cacher parce que je sais que je n’ai rien fait de mal », a-t-il déclaré au quotidien.
« La NSA ment systématiquement au Congrès quant à l’ampleur de sa surveillance aux Etats-Unis » évoque-t-il. « Vous ne pouvez pas savoir tout ce qu’il est possible de faire, l’ampleur de leurs capacités est horrifiante », continue Edward Snowden.
Il s’est aujourd’hui réfugié à Hong Kong, et a révélé des documents confidentiels parce qu’il ne peut pas « laisser le gouvernement américain détruire la vie privée, la liberté d’Internet et les libertés essentielles pour les gens tout autour du monde avec ce système énorme de surveillance qu’il est en train de bâtir secrètement », dit-il. Il a annoncé qu’il comptait « demander l’asile de tous les pays qui croient en la liberté d’expression et défendent la vie privée ».
Depuis samedi 8 juin, Nelson Mandela est de nouveau hospitalisé, pour une nouvelle infection pulmonaire.
A 94 ans, Nelson Mandela, figure emblématique de la lutte contre l’apartheid, est hospitalisé à Pretoria. Son état était jugé de « préoccupant mais stable », par la présidence samedi matin. Depuis, aucune nouvelle information n’a été divulguée sur son état de santé.
L’ex-président de l’Afrique de Sud a régulièrement été hospitalisé depuis 2011, toujours pour des infections pulmonaires. Elles pourraient résultées des séquelles d’une tuberculose à la suite de son séjour sur l’île-prison de Robben Island.
« La situation est grave cette fois », a indiqué un porte-parole de la présidence sud-africaine tout en précisant : « les médecins font tout leur possible pour qu’il se sente mieux ».
« Madiba », comme l’appelle affectueusement la population, fêtera ses 95 ans en juillet. Il a déjà été hospitalisé trois fois depuis décembre. Le héros de la lutte contre l’apartheid avait passé neuf jours à l’hôpital au printemps dernier.
L’aéroport de Kaboul a été la cible d’un assaut mené par les talibans tôt ce lundi matin. Les assaillants ont tous été tués.
Les talibans ont tenté ce lundi 10 juin de prendre le contrôle de la partie militaire de l’aéroport. « Un groupe de moudjahidines a attaqué lundi matin, à l’aube, la partie militaire de l’aéroport de Kaboul « , a confirmé, ce lundi, un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid.
En fait, l’aéroport de Kaboul accueille des avions civils et militaires et une partie est réservée à la coalition de l’Otan menée par les Etats-Unis. De nombreux coups de feu et explosions ont été entendus aux abords de l’aéroport de Kaboul. Les 7 assaillants se sont retranchés dans un bâtiment en construction, que la police tentait de reprendre. Ils ont été tués par la Force internationale de l’Otan ainsi que les forces afghans. Ce sont ces dernières qui ont lancé l’opération.
Les sept talibans étaient armés de lance-roquettes et de mitraillettes. Trois des insurgés ont été tués par les forces de sécurité, quatre autres, qui se sont retranchés dans un immeuble ont eux aussi été abattus. « Il y en a peut-être deux ou trois encore là-dedans. Ils ont pris les immeubles et tirent de là », avait précisé Sediq Sediqqi, porte-parole du ministère de l’Intérieur, avant que l’assaut final soit mené.
La dernière attaque à Kaboul date du 24 mai, lorsque des rebelles talibans ont lancé une opération suicide, suivie de sept heures d’affrontements armés dans le centre de la capitale. Sept personnes avaient été tuées, dont les quatre insurgés menant l’opération.
Les talibans combattent depuis dix ans le gouvernement de Kaboul et ses alliés de l’Otan.
Europe 1 a affirmé ne plus avoir de nouvelle de deux de ses journalistes qui faisaient route vers Alep, en Syrie.
La radio Europe 1 n’a plus de nouvelle depuis 24 heures de deux journalistes. Cette disparition a été annoncée par François Hollande, en visite à Tokyo. Mais la radio française affirme que les autorités françaises mettent tout en oeuvre pour avoir plus d’informations sur ces deux disparitions.
En fait, selon Les Echos, les deux hommes auraient été kidnappés jeudi, entre les villes syriennes Marea et Herbl, par 4 hommes armés.
Dans un communiqué, Europe 1 délivre l’identité de ces journalistes: « Il s’agit de Didier François, grand reporter au sein de la rédaction, habitué des zones sensibles, et d’Edouard Elias, photographe, missionné par la radio ».
Le président François Hollande a exigé, lors d’une conférence de presse conjointe avec le premier ministre Shinzo Abe, la libération de Didier François et Edouard Elias. Le « fixeur » (l’homme qui les assiste lors des reportages) a lui aussi été enlevé, mais le chauffeur aurait été libéré. « Je demande que ces journalistes soient immédiatement libérés », a déclaré François Hollande. Les journalistes « ne sont pas les représentants de quelque Etat que ce soit, ce sont des hommes qui travaillent pour que le monde puisse recevoir des informations », a-t-il continué. « Ils doivent être traités comme des journalistes et en aucune façon comme des éléments sur lesquels (on ferait) peser une menace pour agir au détriment d’un Etat ». « La presse doit pouvoir circuler en Syrie pour donner les informations qui sont attendues dans le monde entier » sur ce qui s’y passe, a insisté le président.
D’autres journalistes étrangers sont eux aussi portés disparus, comme l’américain James Foley. Bachar el-Assad avait même affirmé ne pas avoir d’information sur la situation de cet homme.
Dans un rapport intitulé « Tirer sur le messager : les journalistes sont visés par toutes les parties en Syrie », publié début mai, l’organisation Amnesty International notait que « les abus commis tant par les autorités syriennes que par les groupes armés d’opposition, font de la Syrie un pays très dangereux pour les journalistes qui y travaillent ».
Depuis le début de la révolution Syrienne, le 15 mars 2011, 24 journalistes ont trouvé la mort dans les affrontements.
La Corée du Nord tente un rapprochement après les nombreuses tensions avec son voisin, la Corée du Sud. Séoul a d’ailleurs accepté.
Les deux ennemis Coréens se sont mis d’accord ce jeudi sur le principe de renouer le dialogue officiel, rompu depuis 3 ans déjà. C’est la Corée du Nord qui a fait cette surprenante proposition. Après la tension, Kim Jong-un essaie une détente ?
Le dialogue pourrait alors reprendre sur plusieurs sujets litigieux commerciaux et humanitaires. L’avenir du complexe industriel inter-coréen de Kaesong, situé en Corée du Nord et qui fonctionne grâce aux entreprises sud-coréennes, devrait être évoqué. Le site a été fermé par Pyongyang début avril, lors que 50 000 Nord-Coréens y travaillaient.
Un petit pas en avant qui signerait peut-être une réconciliation, si la Corée du Nord ne fait pas machine arrière. Mais les observateurs soulignent que Séoul et Pyongyang devront faire de nombreuses concessions et de nombreux efforts pour surmonter les difficultés, afin de rétablir une certaine confiance.
Pour le moment, ni la date, ni le niveau des participants à ces discussions n’ont été fixés.
Bruxelles a donné son feu vert à l’entrée de la Lettonie dans la zone euro, sous réserve d’une validation des autres Etats membres. Le pays pourrait alors integrer la monnaie unique dès le 1er janvier 2014.
C’est le 18ème pays à integrer la zone euro. Si les autres Etats ayant adoptés la monnaie unique acceptent la venue de la Lettonie, elle integrera la zone dès le 1er janvier 2014. Son voisin Estonien a déjà intégré la zone euro il y a trois ans, et la Lituanie envisage de l’intégrer en 2015.
Bruxelles a déjà donné son accord ce mercredi mais la BCE (Banque Centrale Européenne), si elle a donné son accord, elle est néanmoins plus réservée. La BCE met en garde contre les risques inflationnistes.
Riga a fait sa demande le 4 mars 2013. Une commission était alors chargée de vérifier si elle respectait tous les critères d’entrée dans la zone euro. Son inflation est limitée, elle maîtrise ses finances publiques et est stable sur son taux de charge.
Entrer dans la zone euro pour la Lettonie, c’est mettre en place une lourde politique d’austérité avec la baisse des salaires des fonctionnaires et des retraites. La population, elle, accueille cette nouvelle avec beaucoup de scepticisme. Un tier des Lettons ne sont pas d’accord avec l’entrée de leur pays dans la zone euro, une décision du gouvernement pris contre l’avis de la population.
Depuis une semaine, des manifestations font trembler la Turquie. Les contestataires accusent Tayyip Erdogan, premier ministre, de dérives autoritaires et de vouloir « islamiser » la Turquie laïque.
Tout a commencé avec une petite manifestation à Istanbul et l’occupation du parc Gezi. La police les avait alors expulsé très violemment. Quelques minutes après, fleurissaient sur le site de micro-blogging Twitter des photos prouvants la violence de l’expulsion mais aussi plusieurs hashtags: #Occupygezi, #Occupyturquey et de nombreux autres.
Plus tard, de nombreuses manifestations avaient lieu dans les plus grandes villes du pays notamment à Istambul et Ankara. Le gouvernement de Tayyip Erdogan est visiblement dépassé : « Il y a maintenant une menace, à déclaré dimanche Erdogan, qui s’appelle Twitter. Pour moi, les médias sociaux sont la pire menace pour la société ».
En fait, Twitter « menace la société » car les médias turcs sont soumis au black-out des évènements qui se passent dans le pays. Le site de miccroblogging est, de ce fait, la chaîne centrale d’information locale mais aussi internationale. Des centaines de milliers de tweets, photos, vidéos permettent aux Turques et au monde de suivre en temps réel la situation. D’ailleurs, le hashtag #occupygezi a le record sur Twitter.
Mais ce mercredi matin, 25 personnes ont été arrêtés à Izmir pour avoir répandu des « informations trompeuses et diffamatoires », a rapporté l’agence Anatolia. Ali Engin, un responsable local du principal parti d’opposition a précisé que les suspects étaient détenus pour avoir « appelé les gens à manifester ».
Dimanche et lundi derniers, deux personnes sont mortes dans les affrontements avec la police. En 5 jours de violences, on compte 1 500 blessés à Istambul et plus de 700 à Ankara.
Joe Biden, le vice-président, a enjoint le gouvernement turc à respecter les droits des manifestants. « La Turquie a aujourd’hui une chance de prouver qu’il ne faut pas forcément choisir entre le développement économique et la démocratie ». Mais il a aussi rappelé que ce sont au Turcs de choisir l’avenir du pays et du gouvernement « L’avenir de la Turquie appartient au peuple turc et à personne d’autre ».
Les manifestations antigouvernementales fleurissent en Turquie. Une situation qui s’aggrave. Ce week-end des centaines de personnes ont été blessées et plus de
1 700 manifestants ont été arrêtés.
«Personne ne veut de toi Tayyip», scandent les protestaires à Ankara. Après 3 jours de manifestations, les turcs ne lâchent rien. Ils réclament la démission du premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
Les manifestants occupaient la place Taksim d’Istambul, alors que des incidents éclataient à Ankara, la capitale. Ils reprochent à Erdogan d’essayer d’islamiser la société turque. Mais le premier ministre a affirmé que les autorités allaient bel et bien bâtir une mosquée place Taksim, cœur des contestations à Istanbul.
Serait-ce le « printemps turc » ? C’est tout ce qui laisse à croire. Les manifestants demandent la démission du gouvernement et subissent une violente répression policière ainsi qu’un usage excessif de la force. Tous dénoncent la dérive autoritaire du chef du gouvernement ainsi que son style brutal et ses projets urbains mégalomaniaques.
En seulement quelques jours, une loi a été votée pour restreindre la consommation d’alcool. Sevan Nisanyan, un intellectuel arménien de Turquie, a été condamné pour « blasphème » à treize mois de prison après avoir critiqué le prophète Mahomet. Et la mairie d’Ankara a appelé les citoyens « à adopter un comportement conforme aux valeurs morales ».
La place Taksim deviendrait-elle la nouvelle place Tahrir ? Elle se place en tout cas au coeur des manifestations. Un printemps turcs semble se dessiner, suivant l’exemple des printemps arabes. La population turque est bien décidée à ne rien lâcher et à faire revendiquer ses droits. Ce week-end, les forces de l’ordre turques ont envoyé des gaz lacrymogènes ainsi et de l’eau envoyé très violemment sur les manifestants.
La Libye a demandé au gouvernement sud-africain sa coopération pour retrouver le milliard de dollars caché par le colonel Mouammar Kadhafi en Afrique du Sud et dans les pays voisins.
Plus d’un milliard de dollars, en argent liquide, or et dimands a été caché par le colonel Kadhafi en Afrique du Sud. La Lybie tente d’approcher le gouvernement sud-africain depuis novembre dernier. Le journal Sunday Times publie une partie de la lettre envoyée par le gouvernement libyen à l’attention des responsables sud-africains. Dans celle-ci ils demandent de l’aide pour retrouver et récupérer « tous les fonds et avoirs illégalement détenus, obtenus, pillés, déposés ou cachés en Afrique du Sud et dans les pays voisins par feu Mouammar Kadhafi ».
Le trésor aurait été déposé dans quatre banques et dans deux sociétés de dépôt de valeurs sud-africaines. Les enquêteurs ont été mis au courant par un ancien chef des services de renseignement. L’homme a été arrêté en mars 2012, pour crimes contre l’humanité et est actuellement en attente de jugement en Libye.
Une partie de ce milliard de dollars serait détenu par Bachir Saleh, l’ex-trésorier du régime Kadhafi, recherché par la Libye et visé par Interpol sous le nom de Bashir Al-Shrkawi pour des fraudes financières et des actes criminels.
La Russie a livré des armes à la Syrie. Ce sont des missiles anti-aériens. L’annonce est survenue le lendemain de la levée de l’embargo de l’Union Européenne sur la livraison d’armes aux rebelles syriens.
Mardi 28 mai, Moscou annonçait son intention d’envoyer des missiles anti-aériens au gouvernement syrien. Cet envoi vise à prévenir tout scénario d’intervention extérieure dans le conflit. « Nous considérons cette livraison comme un facteur de stabilisation et estimons que des mesures de cette sorte dissuadent en grande partie certains esprits échauffés d’envisager des scénarios dans lesquels le conflit prendrait un tour international avec la participation de forces étrangères », a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov.
Bachar el-Assad a même avoué implicitement avoir reçu ces armes. Interviewé par Al-Manar, la télévision du Hezbollah, le président syrien a répondu: « tous les accords passés avec la Russie seront honorés et une partie l’a déjà été dernièrement ».
En réponse, Israël « saura quoi faire » si cette annonce s’avérait véridique. Le pays a peur que ces missiles anti-aériens tombent dans les mains du Hezbollah libanais ou des forces iraniennes. Le Hezbollah, grand allié de Bachar el-Assad, l’aide à se maintenir au pouvoir.En fait, selon certains pays, le président syrien donnent des armes à l’Iran et au Hezbollah en échange de leur protection et de leur soutien.
Mais cette livraison d’arme met en péril la tentative russo-américaine d’une conférence de paix avec la Syrie et l’opposition de Bachar el-Assad.
Paris et Londres, qui veulent envoyer des armes aux rebelles, ne le feront pas avant le 1er août. En attendant, le conflit fait toujours rage a Damas et dans tout le pays, faisant des centaines de morts chaque mois.
Trois militantes Femen ont mené la première action seins nus dans le monde arabe mercredi. Une manifestation qui a choqué la population. Elles ont été arrêtées et placées en détention.
Deux militantes françaises et une allemande se sont rendues devant le tribunal de Kairouan en Tunisie, pour réclamer la libération d’Amina Tyler, 19 ans et dénoncer les conditions de la femme dans le pays.
A peine arrivées devant les grilles du tribunal, les trois militantes se sont déshabillées. « Révolution » et « sextremism » étaient inscrits à la peinture sur leur buste nu.
Amina Tyler est jugée ce jeudi, pour avoir peint « Femen » sur un mur du cimetière de la grande mosquée de Kairouan, quatrième ville sainte de l’Islam. Les cris et la nudité de ces trois Femen ont profondément choqués et outrés la population. Les militantes avaient pris soin d’informer la presse et les journalistes de leur action. Des dizaines de caméras diffusaient la manifestation. Des journalistes ont d’ailleurs été agressés par des avocats, aidés de certains habitants, qui jugeaient qu’ils n’avaient pas a relayer l’action des Femen.
« Free Amina » hurlaient les trois femmes aux seins nus, provoquant la colère des tunisiens. « C’est intolérable, je suis choquée. Je suis avocate depuis quinze ans ici, je suis choquée. De l’extrême droite à l’extrême gauche, on ne permet pas ça, même un athée en Tunisie ne permet pas ça. On peut croire ou pas en Dieu mais on ne permet pas ça », s’énerve une avocate.
Les Femen « seront placées en état d’arrestation et traduites en justice », a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère de la Justice, Adel Riahi, sans préciser les accusations qui pourraient être retenues, alors que l’attentat à la pudeur est passible de six mois de prison.
Mais Inna Shevchenko, dirigeante de Femen à Paris ne semble pas s’inquiéter de la peine encourue par ses militantes « Ces pays (arabo-musulmans) et ces régimes totalitaires s’en prennent aux femmes. On ne fait pas attention à ce genre de choses (le risque d’emprisonnement) »
C’est la première fois qu’une action seins nus est réalisée dans le monde arabe. Amina Tyler, qui s’était prise en photo poitrine dénudée à la manière des Femen avait reçu de nombreuses menaces de la part des islamistes. Elle avait alors soulevé la colère de la population tunisienne.
L’Union Européenne a décidé, au cours d’une discussion de douze heures, de lever l’embargo sur l’armement destiné aux rebelles syriens.
Douze heures de discussion plus tard, à Bruxelles, où les ministres européens des Affaires étrangères se sont rassemblés, et le blocus sur l’armement des rebelles syriens est levé.
Les discussions ont permis de reconduire toutes les sanctions prises il y a deux ans, sauf une : l’embargo des armes. « L’UE a décidé de mettre fin à l’embargo sur les armes pour l’opposition syrienne et de maintenir les autres sanctions contre le régime syrien » a affirmé William Hague, ministre britannique. Mais aucun pays n’a pour le moment l’intention d’envoyer des armes avant le 1er août, pour ne pas fragiliser la tentative de paix russo-américaine.
Cette annonce ne change rien pour les rebelles qui font toujours face à l’offensive de l’armée syrienne. En fait, les ministres n’ont pas réussi à faire front commun. Seuls les pays qui le désirent pourront livrer des armes aux opposants de Bachar el-Assad. Une bonne nouvelle pour Paris et Londres, avocats de longue date de l’armement du Conseil national syrien. « C’est le résultat que nous souhaitions », s’est réjoui William Hague. « C’est une bonne nouvelle, car le système retenu n’empêche pas ceux qui veulent aller de l’avant de le faire« , affirme-t-on du côté français.
Mais il n’y aura aucune arme qui sera envoyée avant le 1er aout, date à laquelle sera « réexaminée » la position. La conférence de paix « Genève 2« , à laquelle la Syrie devrait prendre part, est une tentative russo-américaine de résolution du conflit syrien. Mais l’opposition au Régime est toujours très divisée et ne s’est toujours pas prononcée sur sa présence lors de la conférence de paix.
Photo : AFP/JM LOPEZ
Samedi 25 mai, des milliers d’opposants ont marché contre Monsanto, le leader mondial de production d’Organismes génétiquement modifiés (OGM). La firme multinationale, productrice de produits alimentaires toxiques a de plus en plus d’influence au niveau mondial. Quels risques sont à craindre ?
Le géant Monsanto accroît son influence à travers le monde. Et cela n’a pas échappé aux 2 millions de manifestants à travers le monde qui ont marché dimanche contre la firme voyou. Producteur de produits alimentaires toxiques, pollueur sans scrupules, Monsanto a une véritable main-mise sur le marché agro-alimentaire planétaire.
Les risques alimentaires
La multinationale a créé beaucoup de produits dont la toxicité a été démontrée. Celui qui a eu les effets les plus désastreux est l’Agent Orange, qui est un herbicide utilisé par les soldats américains pendant la guerre du Vietnam dans les années 1960. Les PCB (polychlorobiphényles), également qui ont été interdits lors de la décennie 1980, sont des produits toxiques, perturbateurs endocriniens notamment. Ces substances sont encore présentes dans nos aliments et donc dans notre organisme. Le Round Up, inventé par la mutinationale, est un herbicide surpuissant également considéré comme toxique. D’autres produits comme les hormones de croissance (interdits au Canda et en Europe) ou comme l’aspartame, très présent dans les produits light, ont démontré leur dangerosité pour la santé des consommateurs.
Mais Monsanto est surtout le leader sur le marché des OGM. Or les OGM, dont la production et la vente ont été interdites au sein de l’Union Européenne,
sont de plus en plus regardés comme des produits dangereux pour l’homme.
Les risques environnementaux
Tous ces produits toxiques pour l’homme, le sont aussi pour l’environnement. Parfois, ces substances restent dans les eaux pendant des années, et polluent durablement menaçant la biodiversité mais aussi les générations suivantes d’êtres humains.
Le lobby Monsanto
Ce qui est d’autant plus inquiétant c’est la situation monopolistique dont semble jouir le groupe spécialisé en production d’OGM qui accroît dangereusement son influence sur les réglementations. En Europe, un certain nombre de mesures allant dans l’intérêt de Monsanto ont été décidées. Le 13 mai dernier, la Cour Suprême des Etats-Unis a puni le producteur de soja que Monsanto accusait de de violation de brevet en utilisant des semences génétiquement modifiées. Les politiques subissent-ils donc les pressions de ce lobby agro-alimentaire ?
La tension monte avec la Syrie. Depuis 2011, la situation se tend sur le plateau du Golan, dont 1200 km² sont occupés par Israël, et 510 km² par la Syrie.
Les suspicions sur l’utilisation de gaz toxiques contre la population syrienne se précisent de jour en jour. Israël, qui craint une attaque chimique sur son territoire, exerce sa population à se préparer contre une telle guerre. Les enfants à l’école, les adultes au travail ou à leur domicile, sont appelés à se réfugier dans les abris les plus proches.
Depuis l’envoi des raids israéliens en Syrie pour empêcher le transfert d’armes au Hezbollah libanais, la tension entre les deux pays ne cesse d’augmenter, et la crainte d’une attaque chimique par la Syrie se fait de plus en plus sentir.
Le pays se prépare contre une agression et pour protéger sa population d’éventuels gaz chimiques. La Syrie a annoncé qu’elle répliquerait « immédiatement » et de façon « douloureuse » à toute nouvelle attaque d’Israël.
Le pays s’apprête à organiser des manoeuvres d’envergure pour faire face à ces armes chimiques. « C’est la capacité de résistance et de sang-froid de l’arrière durant les guerres à venir qui nous permettra de remporter la victoire », a expliqué le général israélien Eyal Eisenberg, chargé de la défense passive.
De plus, Israël a lancé un exercice destiné à préparer sa population à faire face à une pluie quotidienne de centaines de missiles et de roquettes, si la situation avec la Syrie se compliquait de nouveau. Les procédures d’évacuation et de sauvetage de victimes dans les décombres de bâtiments en cas d’attaques, notamment avec des armes chimiques, sont testés depuis dimanche jusqu’à mercredi.
Selon des experts militaires, le Hezbollah, la Syrie, le mouvement palestinien Hamas et l’Iran, considéré par Israël comme la principale menace à sa sécurité, disposeraient d’un arsenal de 200.000 roquettes et missiles. « Israël est le pays le plus menacé au monde. Il subit la menace de missiles et de roquettes. Nous sommes préparés à tout scénario », a déclaré dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Photo: Menahem Kahana
Lundi, le quotidien chinois Xinxi Ribao a publié les photos d’un homme âgé de 42 ans, mis en cage par ses propres parents. L’homme, diagnostiqué schizophrène, avait battu à mort un petit garçon en 2001.
La Chine a découvert lundi les clichés d’un chinois détenu dans une cage au domicile de ses parents. L’homme d’une quarantaine d’années avaient tué un petit garçon en 2001 d’après le média Xinxi Ribao. Mais, atteint de schizophrénie, il n’avait pas été considéré comme responsable de ses actes.
Les parents de l’homme ont donc décidé de l’enfermer dans une cage pour éviter qu’il ne mette en danger autrui. «Mon fils a beau être fou, et avoir battu quelqu’un à mort, le mettre de mes propres mains dans une cage a été très difficile pour moi, c’était comme recevoir des coups de couteau», a déclaré sa mère au journal.
Ce fait divers met en évidence le problème de santé publique que connaît la Chine en matière de prise en charge des pathologies mentales. En 2010, seulement 20 000 psychiatres officiaient dans le pays, alors que le nombre de personnes présentant de graves troubles mentaux s’élevaient à 16 millions, à en croire Lexpress.fr.
Crédits photo : STR/AFP
Israël n’exclut pas d’intervenir militairement en Syrie si le régime de Bachar el-Assad venait à s’effondrer, pour empêcher que les armes puissantes arrivent dans les mains des djihadistes.
Israël n’exclut pas devoir intervenir militairement en Syrie. Mais si le pays devait affronter le Hezbollah, ce serait un conflit long et douloureux, selon le chef de l’armée de l’air israélienne. « Si la Syrie s’effondre demain, nous devrons mener des actions préventives pour empêcher que des armes perfectionnées tombent dans n’importe quelles mains », a annoncé le général Amir Eshel.
Deux thèses s’affrontent en Israël. La chute probable de Bachar el-Assad serait l’occasion de briser l’axe stratégique entre l’Iran, Damas et le Hezbollah libannais. Debut 2012, Ehoud Barak, ministre de la Défense, disait déjà qu’il ne restait que quelques semaines à Assad.
D’autres mettent en garde contre le chaos qui suivraient la chute du président syrien. Les groupes djihadistes pourraient faire de la Syrie la base arrière pour lancer des offensives contre Israël.
Par ailleurs, chef d’état-major de Tsahal, Benny Gantz a mis en garde le président Syrien : « Si Assad veut provoquer la détérioration de la situation dans le Golan, il en payera le prix, » a-t-il déclaré lors d’une conférence à l’université de Haïfa.
L’affaire fait la Une de la presse. Un jeune garçon de 15 ans a inscrit son nom sur un célèbre monument de l’Egypte ancienne. Xi Jinping, le nouveau président de la Chine a promis une lutte anti-corruption, et celle ci se passe sur internet.
Un adolescent de 15 ans a inscrit son nom sur le mur d’un temple de l’ancienne cité pharaonique de Louxor. Un acte qui a indigné la population chinoise et qui fait la première page des journaux. Cette « affaire » relance les vifs débats sur le comportements des nouveaux riches et sur les touristes à l’étranger. Ce graffiti sert aussi d’excuse pour lutter contre les corrompus chinois.
« Ding Jinhao en visite ici » peut on lire sur le graffiti, datant du 6 mai. Un autre touriste chinois n’a pas hésité et a pris en photo ce tag, le publiant sur Twitter. Ce message a enflammé la toile chinoise. « Ce fut le moment le plus triste et le plus honteux que j’ai connu en Egypte » inscrit celui-ci, sous le nom de Kongyouwuyi, sur Twitter avec la photo.
C’est une véritable chasse à l’homme qui s’est alors lancé, servant la lutte anti-corruption décidé par le président Xi Jinping, recherchant ainsi le « coupable ». Et il a vite été retrouvé.
Les commentaires, au début, était très violent. Il était reproché à Ding Jinhao d’être irresponsable et d’endommager l’image de la Chine. De nombreux journalistes se sont rendus chez l’adolescent de 15 ans. Ses parents se sont excusés de nombreuses fois à la presse.
La lutte contre les corrompus se passe essentiellement sur les réseaux sociaux. Les internautes dénonçants même les membres du gouvernement d’être corrompus, ce qui a fait tomber un ministre chinois, qui avait menti sur son CV pour accéder au pouvoir.
Deux envoyés spéciaux du Monde affirment que les forces loyale au président Bachar el-Assad utilisent des gaz toxiques contre la population.
Un photographe et un journaliste du Monde sur place, à Damas racontent, dans un article ce lundi, que les fidèles du président syrien utilisent des armes chimiques. Pas d’odeur, pas de fumée, les gaz toxiques ne sont pas visibles. « Les hommes toussent violemment. Les yeux brûlent, les pupilles se rétractent à l’extrême, la vision s’obscurcit. Bientôt, surviennent les difficultés respiratoires, parfois aiguës, les vomissements, les évanouissements », peut-on lire dans l’article du journal.
Le photographe a même subi les effets de ce gaz toxique, le 13 avril dernier, à Jobar. Pendant 4 jours il a souffert de troubles visuels et respiratoires. « La gravité des cas, leur multiplication, la tactique d’emploi […] montrent qu’il ne s’agit pas de simples gaz lacrymogènes utilisés sur les fronts, mais de produits d’une autre classe, bien plus toxiques », racontent les deux journalistes.
Les Etats-Unis avaient déjà tenté de prévenir. Fin avril, le secrétaire américain de la Défense, Chuck Hagel, affirmait que des armes chimiques avaient été utilisées en Syrie à petite échelle.
C’est toute la région de Damas qui se fait gazer par les forces du gouvernement de Bachar el-Assad. Le conflit, qui dure depuis plus de deux ans, a déjà fait près de 100 000 morts. La conférence de Paix, qui doit se tenir à Genève, va tenter une énième fois d’apaiser les conflits en Syrie.
Photo : Laurent van der Stockt pour Le Monde
Le curé de la paroisse de Megève (Haute-Savoie) a été démi de ses fonctions par l’évèque d’Annecy à cause de son « appartenance active » à la franc-maçonnerie sur « demande de Rome « .
Le Père Pascal Vesin, curé de la paroisse de Megève, a été démi de ses fonctions. En effet, Vesin appartient aux franc-maçons. Père Vesin restera prêtre mais « ne pourra exercer ». Il sera rémunéré pendant encore 6 à 12 mois.
« Informé en 2010 par courrier anonyme, l’évêque a interrogé l’intéressé qui a nié. Confondu en 2011, il lui a été demandé de quitter la franc-maçonnerie pour se consacrer à son ministère de prêtre. L’intéressé, optant pour la « liberté absolue de conscience » selon la formule consacrée, a affirmé son intention de vivre la double appartenance », selon le communiqué.
Pascal Vesin est un adhérent d’une « loge du Grand Orient de France » depuis 2001. Le Père Vesin a choisi de rester dans la Franc-maçonnerie. En mars dernier, la Congrégation pour la doctrine de la foi à Rome a exigé son départ.
Après deux ans de conflit et plusieurs conférences de paix sans résultat, la Russie annonce que pour la première fois, le régime syrien accepte de participer à une nouvelle conférence, organisée à Genève en Suisse, la date n’étant pas encore fixée.
La Russie, principal soutien et fournisseur d’armes de Damas, a reçu un accord de principe de la Syrie pour la conférence de paix à Genève baptisée « Genève 2 ». « Nous notons avec satisfaction que nous avons reçu de Damas un accord de principe du gouvernement syrien pour participer à une conférence internationale », a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch.
L’objectif de cette conférence : que les Syriens règlent eux-même le conflit dévastateur.
Mais la participation de la Syrie n’est pas encore sûre. « Il n’est pas sérieux de demander de fixer immédiatement une date pour la conférence sans savoir clairement qui, et avec quelle légitimité, s’exprimera au nom de l’opposition », explique Alexandre Loukachevitch. Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a ainsi fait référence aux divisions entre les opposants au régime syrien actuel.
La Coalition nationale de l’opposition syrienne s’est réunie jeudi 23 mai à Istanbul (Turquie) pour débattre de sa participation à la conférence de paix.
L’idée d’une seconde conférence a été lancée par le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, au début du mois de mai lors d’une visite à Moscou.
Jean-Yves Le Drian a annoncé que les forces spéciales françaises sont intervenues à Agadez, au nord du Niger, pour y faire cesser la prise d’otage qui avait démarré jeudi, après deux attentats suicide.
Les soldats français ont aidé les forces nigériennes à mettre fin à la prise d’otage après l’attentat de Jeudi à Agadez au Niger.
Les forces spéciales ont mené l’assaut vendredi à l’aube contre les terroristes, dont deux sont morts durant l’intervention. Jean-Yves Le Drian parle d’un « premier bilan ».
« A l’heure où je vous parle, la situation est stabilisée, en particulier à Agadez, où nos forces spéciales sont intervenues en soutien des forces nigériennes à la demande du président (nigérien) Issoufou », a-t-il précisé à BFMTV.
Jeudi, le Mujao, Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’ouest, avait revendiqué le double attentat. Le mouvement avait aussi menacé explicitement la France : « Grâce à Allah, nous avons effectué deux opérations contre les ennemis de l’islam au Niger. […] Nous avons attaqué la France et le Niger pour sa coopération avec la France dans la guerre contre la charia. Nous allons continuer les attaques contre la France et tous les pays qui sont avec la France contre l’islam dans la guerre du nord du Mali », a prévenu Abu Walid Sahraoui, porte-parole du mouvement.
Les français, menacés, ont donc aidé le Niger à faire cesser la prise d’otages dans le groupe nucléaire français Areva. François Hollande a par ailleurs renouvelé son soutien au Niger et au président : « C’est une preuve supplémentaire que nous devons apporter toute notre solidarité, tout notre soutien aux pays d’Afrique de l’ouest qui sont confrontés à ce fléau (du terrorisme) ».
Le Mujao a déjà commis plusieurs attentats-suicides dans le nord du Mali depuis la reprise de cette région par les troupes françaises et africaines, mais c’est la première fois qu’il revendique de tels attentats en dehors du Mali et de l’Algérie.
Engagée dans la lutte contre le terrorisme au Mali, la France est dans le collimateur des groupes extrémistes, recevant plusieurs menaces d’attentats.
Les deux hommes, suspectés du meurtre en pleine rue mercredi d’un soldat britannique à coup de hachoir et de couteau, ont été arrêtés. Leur identité se révèle peu à peu. L’un d’eux se serait radicalisé via internet.
Michael Adebalajo, c’est le nom de l’un des présumés terroristes qui a assassiné un soldat britannique à Londres mercredi 22 mai. Âgé de 28 ans, le tueur est britannique d’origine nigériane.
Après avoir tué au hachoir et au couteau un soldat de 25 ans, les deux hommes auraient demandé à la foule de les filmer. Michael Adebalajo s’est alors expliqué de son geste devant une caméra amateur, ces propos son clairement jihadistes. « La seule raison pour laquelle nous avons tué cet homme aujourd’hui c’est parce que des musulmans sont tués quotidiennement par des soldats britanniques. Avec ce soldat britannique, c’est oeil pour oeil et dent pour dent. Nous jurons par Allah le tout puissant que nous n’arrêterons jamais de vous combattre tant que vous ne nous laisserez pas tranquille », dit-il lors de ce discours, après avoir commis l’acte barbare.
Selon les forces de sécurité britannique, Michael Adebalajo se serait radicalisé sur internet. Né en Grande-Bretagne d’une famille chrétienne, il se serait converti à l’âge de 16 ans.
L’islamiste fréquentait Al-Mouhajiroun, une organisation islamiste, interdite aujourd’hui. « Il n’était pas membre d’Al-Mouhajiroun mais avait l’habitude de participer à nos activités pendant des années », a expliqué l’ancien chef de ce mouvement extrêmiste, Anjem Choudary. « J’ai vu la vidéo et je l’ai reconnu. Je me souviens que les non-musulmans l’appelaient Michael. C’était un gars très tranquille, pas violent du tout, très agréable. Nous avons perdu tout contact avec lui il y a trois ans », continue t-il.
Adebalajo a aussi été identifié depuis le Liban par Omar Bakri Mohammed, l’un des principaux prêcheurs du « Londonistan », une mouvance radicale islamiste à Londres dans les années 2000. « La dernière fois que je l’ai vu, il avait à peu près 20 ans », raconte t-il. « Je suis très surpris. C’était un garçon très calme, simple. Il étudiait les bases de l’islam. Et là, je le vois avec du sang sur les mains, parlant avec force, avec courage. Il condamne la politique étrangère de la Grande-Bretagne ».
Michael Adebalajo et l’autre suspect, dont l’identité n’a pas été révélé, étaient connus des services de sécurité. L’un des deux jeunes hommes avait tenté de voyager en Somalie en 2012, mais aurait été arrêté.
Deux complices, un homme et une femme de 29 ans, ont été arrêtés. Cinq appartements vont être perquisitionnés ainsi que la maison du père de Michael Adebalajo.
Bill Clinton, ex président des Etats-Unis était interviewé sur Europe 1 Soir mercredi 22 mai. Il a appelé les Français a être optimistes et a loué les louanges de la France.
Bill Clinton est optimiste. Autant sur l’avenir que sur la recherche du Sida. Interviewé mercredi soir sur Europe 1, il a appelé les Français à « ne pas être trop pessimistes ». « Le mouvement le plus prospère de l’Histoire est à venir » a-t-il affirmé.
L’ancien président américain en a profité pour applaudir la taxe sur les billets d’avion, décidée par Jacques Chirac, qui permet de financer Unitaid, l’organisation de lutte contre le Sida. « C’est le début de ce qui sera un mouvement mondial dans les années à venir » a-t-il avoué. « Je crois que les gens et le gouvernement français devraient avoir reçu beaucoup plus d’applaudissements », a-t-il encore lancé.
Clinton a aussi émis le doute que les Français sachent que cette petite taxe a permis de « sauver des vies et l’avenir de très nombreuses personnes ». Bill Clinton souhaite traiter 100% des malades du Sida et est optimiste sur un futur vaccin. « Nous avons les moyens de virtuellement éviter que qui que ce soit meure ». « Mais pour éradiquer le sida, il va falloir développer soit un vaccin efficace, soit un traitement » poursuit-il
Bill Clinton a aussi félicité la France pour son intervention au Mali et son rôle en Libye. Il en a profité pour louer les louanges de la France : « Regardez les capacités technologiques, la productivité des Français, les ressources humaines insondables, vous avez beaucoup d’immigrants qui peuvent être perçus comme un sujet d’inquiétude alors qu’ils sont une force de travail importante » a-t-il martelé.
Un ex-président des Etats-Unis optimiste, qui encourage les Français à ne pas perdre espoir.
Deux hommes ont tué à l’arme blanche un soldat britannique, dans le sud-est de Londres mercredi.
Londres est en état de choc. Mercredi, un soldat est tué à coup de couteau et de hachoir en pleine rue et en plein jour, à côté de la caserne militaire Royal artillery à Woolwich.
Selon les témoins de la terrible scène, ces deux hommes incitaient les passants à les filmer. En décapitant le corps, les deux assassins criaient « Allah Akar ». Cité par le Huffington Post, un témoin raconte : « Ces deux gars étaient fous. Ils étaient comme des animaux. Ils l’ont traîné sur le pavé et laissé son corps au milieu de la route.[…] Après l’attaque, ils sont restés auprès du corps, brandissant des couteaux et une arme à feu, demandant même aux témoins de prendre des photos d’eux, comme s’ils voulaient passer à la télévision. […] Ils avaient davantage l’air préoccupés par le fait d’avoir leur photo. […] Ils n’avaient pas l’intention de s’enfuir. A mon avis, ils attendaient que la police les abatte ».
Une vidéo du suspect, couteaux et hachoir ensanglantés à la main a été récupérée par la chaîne de télévision ITV. L’homme y explique son geste, d’une voix calme et sereine. « Nous devons les combattre comme ils nous combattent. Oeil pour oeil, dent pour dent », citant la loi du Talion. « Nous jurons par Allah le tout puissant que nous n’arrêterons jamais de vous combattre ».
Après cette effroyable scène, une femme, Ingrid Loyau-Kennett, chef scoute âgée de 48 ans, a tenté de s’interposer. Elle raconte au Daily Telegraph que l’un des hommes lui a expliqué qu’ils voulaient « démarrer une guerre à Londres ce soir ».
L’acte terroriste est désormais sûr. David Cameron, qui était à Paris, a mené un point presse où il explique que « l’acte barbare qui s’est produit aujourd’hui » est une « attaque épouvantable (…) manifestement de nature terroriste », avant d’insister sur le fait que «l’état d’esprit britannique est: ne jamais plier face à ce genre d’attaques. Les terroristes ne gagneront jamais».
François Hollande, qui était au côté du Premier Ministre britannique s’est aussi exprimé sur ce sujet. « Nous devons lutter contre le terrorisme partout, ce qui suppose d’échanger nos informations, de travailler avec nos services de renseignement respectifs et d’agir partout », a-t-il affirmé.
La sécurité a été renforcée dans les casernes de Londres, et les deux hommes sont en ce moment à l’hôpital, blessés durant leur arrestation.
C’est en quelque sorte une « affaire Merah » qui a touché mercredi 22 mai la Grande-Bretagne, choquant profondément la population.
Dans la nuit de lundi à mardi l’armée israélienne a échangé des tirs avec les troupes du régime syrien sur le plateau du Golan. Mais les versions des deux pays divergent sur les circonstances de cet accrochage.
Les tensions s’intensifient entre le régime de Bachar al-Assad et l’Etat d’Israël. La nuit dernière, les troupes syriennes ont touché un véhicule du Tsahal, l’armée de défense israélienne, dans la région du Golan. Les soldats ont alors répondu par des tirs, blessant un soldat syrien.
Si le Tsahal affirme avoir simplement riposté à l’attaque syrienne, la Syrie justifie ses tirs par la position du blindé israélien qui aurait «dépassé la ligne de cessez-le-feu». Cette version a été démentie ce mardi par l’Etat hébreu.
La semaine dernière, les troupes syriennes avaient déjà tiré vers un secteur du Golan occupée par le Tsahal. Ces tensions font suite aux raids israéliens menés au début du mois de mai près de Damas. Jérusalem a affirmé que ces opérations visaient à détruire des armes destinées au Hezbollah.
Un accord a été signé ce mardi entre la ministre du Travail allemande et son homologue espagnol. Les jeunes chômeurs espagnol pourront être accueillis en Allemagne afin d’y être formés et d’y trouver un travail.
57,22%, c’est le taux de demandeurs d’emploi des 16-24 ans espagnols. Un taux historique. Pour aider à lutter contre ce fléau (le taux de chômage est de 27%), Ursula Von der Leyen, ministre du Travail allemand et Fatima Banez, son homologue espagnole ont trouvé un accord. « Chaque année, près de 5000 jeunes Espagnols vont pouvoir profiter (…) d’opportunités de formation professionnelle en Allemagne ou de postes de travail stables et qualifiés », a déclaré Fatima Banez.
La crise qui a frappé l’Europe a été terrible en Espagne. Le taux de chômage bat des records historiques, et les jeunes sont particulièrement touchés.
Il faut se rendre à l’évidence, en Espagne, leur avenir est incertain. L’Allemagne se propose donc d’accueillir ces jeunes chômeurs afin de les former à un métier et leur donner toutes les chances de trouver un emploi. Une lueur d’espoir pour ces 57,22% des 16-24 ans.
L’accord signé ce mardi 21 mai promet aussi « le soutien sincère et décidé des administrations publiques allemandes aux jeunes qui veulent se former ou avoir un emploi qualifié dans les prochaines années » a déclaré Fatima Banez.
Le chef du gouvernement conservateur, Mariano Rajoy, est inquiet pour l’avenir de sa population. Il affirme qu’il faut absolument lutter contre ce fléo et en faire un sujet principal, capital et urgent en Union-Européenne.
Lundi soir, une tornade a ravagé la ville de Moore, Oklahoma, au Sud des Etats-Unis. Le bilan est lourd. 91 personnes ont trouvé la mort, dont 20 enfants, la plupart âgés de 12 ans.
Une puissante tornade de 3 km de large s’est abattue en Oklahoma, entraînant des vents allant jusqu’à 320 km/h. 91 corps ont été retrouvés, dont ceux de 20 enfants. 145 habitants sont en ce moment hospitalisés, selon CNN.
C’est la dans banlieue de l’Etat de l’Oklahoma City, dans la ville de Moore, 55 000 habitants que la tornade a sévi. La ville est dévastée, de nombreux immeubles et deux écoles ont été détruits.
C’est une course contre la montre qui se joue actuellement à Moore. Ce mardi 21 mai, les secouristes tentent de retrouver des rescapés, et des corps inanimés. Des maisons sur des dizaines d’hectares totalement détruites, voitures empilées, murs effondrés… des appels aux dons sont déjà lancés sur internet.
Joe Jolly, habitant de la ville, a indiqué à la radio publique NPR que son voisinage ressemblait à « une zone de guerre ». « Je n’ai pratiquement plus de maison, a-t-il dit, je suis encore sous le choc. C’était intense, je ne sais pas quoi dire, c’était terrible. »
Barack Obama a demandé l’aide fédérale et les états voisins prêtent main forte dans les recherches. Le président a également décrété l’état de grande catastrophe naturelle. Des abris d’urgence accueillent les familles, notamment dans les églises voisines, selon la chaîne News.9.
Régulièrement, des tornades frappent l’état de l’Oklahoma, mais il est très rare qu’elles touchent les zones habitées. Jeudi, dix tornades s’étaient abattues sur le Texas, faisant au moins six morts et blessant des dizaines de personnes.
Moore avait été partiellement détruite en mai 1999 par une puissante tornade qui avait fait 41 morts.
Des affrontements violents ont eu lieu, ce dimanche, entre des manifestants du groupe salafiste Ansar al-charia et la police tunisienne à quelques dizaines de kilomètres de Tunis.
De violents accrochages ont éclaté entre les forces de police tunisiennes et des salafistes ce dimanche à Ettadhamem, ville située à 15 km de la capitale. Les affrontements ont tué un manifestant et grièvement blessé plusieurs policiers. Entre cocktails molotov, barricades, jets de pierres et de bombes lacrymogènes, le rassemblement salafiste, une première fois interdit par le gouvernement, s’est transformé en émeute à laquelle ont pris part entre 400 et 500 manifestants. Dimanche soir, le premier ministre tunisien qualifiait de «terroriste» le mouvement salafiste Ansar al-charia.
Depuis plusieurs mois, le groupe salafiste qui prône le djihad, entretient des relations difficiles avec le gouvernement islamiste tunisien. Au pouvoir depuis près d’un an et demi en Tunisie, Ennahda est taxé de complaisance et de «laxisme» par les militants salafistes.
Le vote de la loi visant à interdire les violences à l’encontre des femmes a échoué alors que le débat avait lieu samedi 18 mai au Parlement afghan.
En 2009, le président Hamid Karzaï avait approuvé par décret la loi sur « l’élimination des violences faites aux femmes » mais s’est soldée par un échec à l’Assemblée.
Depuis 2009, la loi fait débat au Parlement, entre les députés traditionnalistes, qui prônent la stricte application de la loi islamiste et les élus laïques libéraux.
C’était sans compter sur l’influence des députés conservateurs qui ont fait échouer l’adoption de la loi sur le droit des femmes. D’après « lemonde.fr », ils se sont opposés à plusieurs articles de la loi, notamment celui interdisant le mariage pour les filles de moins de 16 ans, la limitation de la polygamie à deux épouses et la création de foyers pour les femmes victimes de violences.
Quant à l’interdiction des poursuites contre les femmes violées (pratique courante en Afghanistan), elle a suscité un chaos social. Pour les opposants, cette loi inciterait les femmes à tromper leur mari, prétendant ensuite avoir été violée si celui-ci venait à le découvrir.
« Les députés qui s’opposent aujourd’hui à l’émancipation des femmes, aux droits des femmes et au succès des femmes (…), ont fait entendre leurs voix de manière forte et claire », a déclaré à Reuters la députée Fawzia Koofi, qui préside la commission des femmes au Parlement.
L’avenir des femmes afghanes est incertain, selon Fawzia Koofi, qui craint que la loi « sur l’élimination des violences faites aux femmes » soit abrogée par le prochain président afghan. « 2014 arrive, le changement arrive et l’avenir des femmes dans ce pays est incertain. Un nouveau président va arriver et s’il ne prend pas les droits des femmes au sérieux, il peut modifier le décret », a expliqué Fawzia Koofi.
Samedi soir, la 58ème édition du concours de l’Eurovision a consacré la chanteuse Emmelie de Forest, représentante du Danemark. De son côté, l’Allemagne s’est hissé à la 21 ème place, avec la performance de Casacada, pourtant parmi les favoris de cette année.
L’impopularité d’Angela Merkel a desservi le groupe Cascada. C’est ce que laisse penser le surprenant résultat de l’Eurovision. Samedi soir, l’Allemagne était classé 21ème sur 23 pays. La chanteuse de Casacada choisie pour représenter le pays n’a reçu que 18 points. Les seuls jurys à avoir attribué des points à l’Allemagne sont ceux d’Israël, d’Autriche, d’Espagne, d’Albanie et de Suisse. Pour donner une idée, le Danemark, pays vainqueur de cette édition, a obtenu 281 points.
Le système de vote du pays résultant à la fois du télévote et du choix des jurys nationaux, est aussi une manière de tester la popularité de chaque pays. Interrogé par Reuters, le directeur des programmes de la chaîne allemande ARD a souligné que «ce n’était pas seulement Cascada qui était sur scène, mais toute l’Allemagne». Le mauvais résultat du groupe est ainsi à l’image de l’impopularité actuelle du pays en Europe. Pour certains, c’est la chancelière allemande Angela Merkel, partisane de l’austérité à tout prix au sein de l’Union Européenne, qui a véhiculé cette mauvaise image.
C’est le cinquième test en trois jours. La Corée du Nord a lancé des missiles de courte portée samedi, dimanche ainsi que lundi.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’inquiète des tirs de missiles et «demeure préoccupé par les provocations et les tensions dans la péninsule coréenne, surtout étant donné les risques de mauvais calcul et d’escalade dangereuse», a indiqué dimanche son porte-parole Martin Nesirky.
Le tir a été confirmé par le porte-parole du chef de l’Etat major des armées de Corée du Sud.
Trois missiles ont été tirés samedi, un dimanche et un nouveau ce lundi, vers la mer du Japon. Ces tirs seraient dans le cadre de manoeuvres militaires selon la Corée du Sud.
Ces nouvelles provocations arrivent en pleine période de forte tension et d’une vague de sanctions contre Pyongyang par la communauté internationale.
Selon la presse sud-coréenne, les missiles seraient des sol-sol KN-02, d’une potrée de 160 kilomètres.
En revanche, Washington et Séoul craignent la lancée de missiles de moyenne portée Musudan qui pourraient atteindre la Corée du Sud, le Japon et les bases américaines situées sur les îles de Guam.
Essais militaires, vengeance, terreur. La Corée du Nord met un climat de tension dans la péninsule. Pyongyang veut surement montrer sa puissance militaire et nucléaire à ses ennemis américains et sud-coréens.
Cette polémique se passe aux Etats-Unis, dans le parc Disney World d’Orlando. Des femmes de Manhattan louaient des handicapés pour éviter à leurs enfants de faire la queue, c’est ce que révèle le New York Post.
Dans les parcs d’attractions, les personnes handicapées sont prioritaires avec leurs accompagnateurs. Pour éviter les files d’attente, des familles ont trouvé la solution. Elles se faisaient « prêter » des personnes à mobilité réduite par l’organisme Dream Tours Florida, une compagnie spécialisée dans les voyages pour handicapés. Cette agence louait « ses handicapés » 130$ l’heure ou 1 000$ la journée. Un choix économique quand on sait qu’un passe VIP coûte entre 300$ et 3 000$. Une mère raconte même au New York Post que sa fille « a attendu une minute » pour accéder à une attraction, tandis que les autres enfants ont dû attendre 2h30.
Les familles moins fortunées, qui ne pouvaient « se payer un handicapé » pour la journée, essayaient d’obtenir un fauteuil roulant en prétextant que leur enfant avait un problème cardiaque ou une cheville foulée.
La société Disney assure qu’elle n’était pas au courant de ces pratiques. « Nous sommes en train d’examiner la situation et nous prendrons les mesures appropriées pour mettre fin à ce type d’activité. Il est inacceptable d’abuser des services mis en place pour les visiteurs handicapés », a déclaré un porte-parole du groupe sur CNN.
Depuis le 12 mai, une vidéo au contenu insoutenable circule sur internet. Un homme prélève le coeur et le foie d’un militaire et les porte à sa bouche.
La vidéo provoque l’effroi. D’une durée de près de 30 secondes, l’enregistrement montre un rebelle syrien qui mutile le corps sans vie d’un soldat de l’armée de Bachar al-Assad. L’homme, identifié comme Khalid al-Hamad, membre de l’Armée Syrienne Libre (ASL) retire au cadavre son coeur et son foie et fait semblant de les manger.
Mardi, le magazine Time est parvenu à contacter l’auteur de ce geste inqualifiable. «Nous les égorgerons tous. », affirme-t-il dans cet entretien. Il évoque également un autre enregistrement dans lequel il dit découper à la scie un autre militaire syrien. «Nous jurons devant Dieu que nous mangerons vos cœurs et vos foies, soldats de Bachar le chien. O héros de Baba Amr, massacrez les alaouites et découpez leur cœur pour le manger. », ajoute-t-il.
Cet entretien et ce film traduisent l’état de violence dans lequel est plongé le pays depuis quelques années. Khalid al-Hamad accuse le régime d’être à l’origine de la radicalisation du conflit et de ses actes extrêmes. «Vous ne voyez pas ce que nous voyons, et vous ne vivez pas ce que nous vivons. Où sont mes frères, mes amis, les filles de mon voisinage qui ont été violées ? Que Dieu les bénisse.», s’est-il défendu au magazine.
Face à cette extrême violence, la coalition de l’opposition a réagi et «condamne fermement cet acte». L’ONG Human Rights Watch, a également vivement réprouvé le comportement de Khalid al-Hamad. «On ne sait pas si la brigade dépend du commandement de l’Armée syrienne libre, mais la Coalition de l’opposition syrienne et l’Armée syrienne libre devraient prendre toutes les mesures nécessaires pour que ceux qui commettent des crimes de guerre répondent de leurs actes et pour empêcher de tels abus par quiconque se trouve sous leur commandement. »
photo : Zac Baillie/ AFP
Ariel Castro, inculpé pour la séquestration, les viols et les violences faites à trois jeunes américaines pendant dix ans, était déjà connu des services de police pour menaces et violences et aurait été entendu par les agents à huit reprises.
Ariel Castro était connu des services de police, bien avant la séquestration de trois jeunes filles dans sa maison de Cleveland.
En fait, la police à livré le passif de cet homme de 52 ans, chauffeur de bus scolaire au chômage. Et ce que l’on y découvre est stupéfiant. Menaces, violences, insultes. Ariel Castro faisait déjà parler de lui, sans être jamais inquiété.
Il aurait même été interrogé à huit reprises. Entre 1989 et 1993, son ex femme avait appelé la police pour signaler les mauvais traitements que son mari lui faisait subir, mais la femme n’a jamais porté plainte contre Castro. En 2005, elle joint une nouvelle fois la police. Cette fois, son mari l’a menacé de la conduire jusqu’en Indiana et de la battre devant ses enfants si elle ne parvenait pas à convaincre leur fille de revenir à Cleveland pour témoigner contre l’ancien beau-père de la jeune fille, accusé d’avoir abusé d’elle. L’homme est entendu, mais aucune charge n’est pourtant retenue.
Ariel Castro a des problèmes de voisinages mais aussi professionnels.
En 2007, le nouveau compagnon de son ex-femme joint la police. Après un conflit persistant, Ariel Castro l’a menacé et a tenté de l’écraser avec sa voiture. Des problèmes de voisinages pourtant récurrents qui auraient pu pousser la police à enquêter sur cet homme menaçant et violent.
Selon un habitant du quartier, Ariel Castro avait essayé de le frapper à l’aide d’une pelle. Autre plainte, une femme affirme que le tyran l’avait insulté alors qu’elle venait d’emménager.
L’homme de 52 ans avait aussi été entendu par la police après avoir oublié un enfant handicapé dans son bus. Mais c’était l’école qui avait directement pris l’affaire en main.
L’ancien premier ministre italien, Silvio Berlusconi, risque six ans de prison pour son implication dans le scandale du Rubygate.
Jugé à Milan, Silvio Berlusconi est accusé d’abus de pouvoir et de prostitution de mineure. Le procureur, Ilda Boccassini, a déclaré réquérir : « une peine de base de 5 ans pour le premier chef d’accusation, augmentée à 6 ans pour le deuxième». Elle a aussi demandé que l’ancien chef du gouvernement soit suspendu à vie de tout exercice de fonction publique.
Le Cavaliere est accusé d’avoir eu des rapports sexuels tarifés avec la jeune Ruby, Karima El Mahroug de son vrai nom, mineure à l’époque des faits, en 2010.
Cette même jeune femme avait révélé la nature des fameuses soirées « bunga bunga » de la villa d’Arcore qui avaient provoqué les moqueries du monde entier. «Après le dîner, nous descendions dans un hall au rez-de-chaussée où commençait le bunga bunga« , avait indiqué Karima El Mahroug au quotidien italien La Repubblica en février 2011. «Toutes les filles étaient nues et j’avais l’impression qu’il y avait une émulation entre elles avec des gestes sexuels de plus en plus osés pour que Berlusconi les remarque« , avait-elle ajouté.
crédit photo : Remo Casilli/REUTERS
Après le décès du principal suspect de l’attentat de Boston le 19 avril, le plus jeune frère Tsarnaev, lui aussi soupçonné, suscite un surprenant engouement sur les réseaux sociaux.
Provocation de mauvais goût ou véritable conviction, depuis l’arrestation du frère Tsarnaev, le 21 avril, d’étranges tweets de soutien apparaissent sur le réseau social. Sous le hashtag #freejahar qui utilise le surnom de Djokhar Tsarnaev, des jeunes gens n’hésitent pas à adresser leurs messages d’admiration, de compassion ou d’encouragement au terroriste présumé.
Le #freejahar est assez largement critiqué sur twitter.
Mais le phénomène découle aussi d’un manque de confiance en les médias. Les « fans » du jeune tchétchène croient pour beaucoup en une conspiration des médias ou du gouvernement américain.
Même si les réseaux sociaux constituent un progrès dans l’accès à l’information et la possibilité de communiquer qu’ils permettent, le contenu de tels messages et l’engouement collectif qu’ils suscitent rendent leur portée inquiétante.
photo : © REUTERS
Aux Etats-Unis, des comptes bancaires ont été pillés à l’occasion d’un vaste piratage informatique. Au total, 45 millions de dollars ont été dérobés.
Internet devient un outil de criminalité. La justice américaine a indiqué jeudi que des établissements bancaires américains avaient été victimes d’un braquage informatique. Huit personnes ont été inculpées et la somme dérobée atteint 45 millions de dollars.
Le piratage aurait été organisé par un réseau de hackers international basé à New York mais étendu sur une vingtaine de pays. Deux piratages auraient permis ce braquage, l’un en décembre et l’autre en février dernier.
D’après le bureau de la procureure en charge de l’affaire, l’escroquerie s’est produite « en l’espace de quelques heures ».
Ce braquage d’un nouveau genre a nécessité le piratage des systèmes informatiques des banques quelques mois avant les retraits d’argent et les vols. Ces opérations de hacking sont difficiles à endiguer d’une part parce qu’elles ont lieu sur internet et d’autre part parce qu’elles s’organisent à travers le monde entier.
D’après la chaîne de télévision locale WOIO de Cleveland, les Autorités auraient trouvé une lettre au domicile d’Ariel Castro dans laquelle il explique être un «prédateur sexuel».
Dans cette note datant de 2004, le coupable présumé de l’enlèvement et de la séquestration des trois jeunes femmes retrouvées en début de semaine, indique souhaiter mettre fin à ses jours. « Je suis un prédateur sexuel. J’ai besoin d’aide. » écrit-il. Vraisemblablement en référence aux femmes qu’il retenait, il ajoute : « Elles sont ici contre leur volonté parce qu’elles ont commis l’erreur de monter dans la voiture d’un total étranger. » « Je ne sais pas pourquoi j’en cherche une autre, j’en ai déjà deux. »
La mère du suspect a indiqué que son fils était « malade», qualifiant son geste de «très grave». « Je demande pardon aux mères», a-t-elle déclaré aux médias locaux.
Lundi soir, Gina DeJesus, Michelle Knight, Amanda Berry et sa fille de 6 ans ont réussi à s’échapper du domicile d’Ariel Castro. Elles étaient séquestrées depuis plus de 10 ans par le prédateur à Cleveland (Ohio). Mercredi, Ariel Castro a été inculpé pour viols et séquestrations.
Le procureur américain en charge de cette affaire a déclaré envisager de requérir la peine de mort à l’encontre du criminel. «Le comté va requérir des charges pour chaque acte d’agression sexuelle et de tentative de meurtre, et pour chaque acte de meurtre aggravé qu’il a commis en interrompant des grossesses», a-t-il indiqué.
photo : Cuyahoga County / Rex F/REX/SIPA
Trois femmes disparues il y a 10 ans ont été retrouvées vivante dans une maison de Cleveland, Centre-Est des Etats-Unis.
Lorsque Charles Ramsey, un voisin repère Amanda Berry, celle-ci criait et essayait de s’enfuir. Il est alors venu à son secours pour tenter de l’aider à sortir de la maison. « J’ai entendu un hurlement… Puis j’ai vu cette femme devenir folle et tenter de sortir de la maison », a t-il déclaré à la chaîne ABC. « Je suis allé jusqu’à l’entrée de la maison et là elle a dit ‘aidez-moi à sortir, je suis ici depuis longtemps' ». Le voisin a essayé de la faire sortir par la porte mais qu’il n’a pas réussi à l’ouvrir, il a alors défoncé le bas de la porte à coups de pied. La jeune femme est sortie à quatre pattes « en transportant une petite fille », a précisé le voisin.
Aucun détail sur les conditions de détention des trois jeunes femmes n’est connu, mais il semblerait que l’une d’elle ai donné naissance à un enfant. Trois suspects ont déjà été arrêtés, « tous trois sont des hommes, hispaniques, âgés de 50, 52, et 54 ans », confirme la police de Cleveland sur son compte Facebook.
Une fois libérée, Amanda Berry et Charles Ramsey ont appelé les policiers, qui sont arrivés quelques minutes plus tard « Je suis Amanda Berry. J’ai été kidnappée et j’ai été portée disparue pendant dix ans. Je suis libre maintenant », a-t-elle déclaré lors de son appel à la police.
Dans une conférence de presse, la femme, désormais libre, a déclaré que son ravisseur s’appelait Ariel Castro, mais la police de Cleveland refuse de confirmer ce nom.
Les trois femmes ont subi des tests de santé, et elle serait en « assez bonne forme », prises en charge dès leur libération par une unité de soin d’urgence. Cette découverte a provoqué la stupeur du voisinage dans ce quartier résidentiel « sans histoire ».
Photo : Amanda Berry, entourée de sa soeur juste après sa libération
Ce mardi, un chef d’Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique) a dénoncé l’intervention française au Mali et a appelé à «attaquer les intérêts français partout » dans le monde.
La France est clairement menacée par Aqmi. Dans une vidéo, mise en ligne ce mardi, un des chefs de l’organisation s’attaque directement à l’hexagone qu’il accuse de mener une «croisade (…) contre les musulmans» en envoyant ses troupes au Mali. Il parle également de «l’occupation par la France d’une des terres de l’islam».
Dans cet enregistrement, il incite les musulmans à «attaquer les intérêts français partout, car, depuis le premier jour de l’agression, ils sont devenus des cibles légitimes».
François Hollande, actuellement en Pologne, a immédiatement réagi au message de l’organisation islamiste. «La question de la menace qui est rappelée par Aqmi, nous la prenons très au sérieux», a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse avec le président polonais. «Nous avons infligé des pertes considérables à Aqmi par l’intervention au Mali», a-t-il poursuivi, avant d’ajouter, «Nous considérons donc qu’il nous faut poursuivre et l’intervention au Mali pendant le temps nécessaire, même s’il y a une réduction de notre présence, et maintenir une vigilance autour du Mali pour continuer à lutter contre le terrorisme».
Enfin, le chef de l’Etat a rappelé la nécessité pour la France de «protéger (ses) installations» contre «je ne sais quelle opération d’Aqmi».
7 mai 2012. C’est la date du retour au Kremelin de Vladimir Poutine. Le dirigeant russe met au pas l’opposition, qu’il juge menaçante.
Pour son troisième mandat présidentiel, Poutine continue à bafouer la démocratie. Des centaines de milliers de personnes ont manifesté pour contester la politique du dirigeant et sa réélection. Cette mobilisation a été saluée par le monde entier, mais la réponse du Kremlin fut terrifiante. Perquisitions, interpellations et arrestations d’opposants, la démocratie russe va de plus en plus mal.
Certains opposants risquent 10 ans de camps pour « participation à des troubles massifs ».
L’opposition dénonce des manoeuvres politique pour étouffer les contestations. Deux leader de ces mouvements, l’avocat anticorruption Alexeï Navalny ainsi que Sergueï Oudaltsov, sont eux aussi menacés de lourdes peines.
La semaine dernière, Vladimir Poutine soulignait, dans sa traditionnelle session de questions-réponses avec la population russe, qu’il n’y avait « aucun élément stalinien » dans sa manière de gouverner. Le président russe en a profité pour rappeler que le pays avait besoin « d’ordre et de discipline ».
Les mouvements sont retombés ces jours ci. Pour la politologue Maria Lipman, du centre Carnegie à Moscou « Il ne reste rien du mouvement de protestation. Il n’y a pas de mobilisation autour du cas Navalny » interrogée par l’AFP, elle ajoute « La Russie devient un état policier. Et cette tendance va encore se renforcer ».
Un mauvais présage pour la démocratie russe…
L’Allemagne juge ses néonazis à partir de lundi prochain dans ce qui est l’un des plus grands procès de néonazis depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Après neuf assassinats perpétrés en 2007, Beate Zschäpe se retrouve sur le banc des accusés pour répondre de ses actes.
L’Allemagne est sur le point de renouer avec son passé effrayant entaché par la barbarie nazie. La principale accusée, Beate Zschäpe, 38 ans et membre de la cellule clandestinité national-socialiste (NSU), est la seule survivante de ce groupe qui s’en prenait violemment aux étrangers.
La police allemande a pu remonter jusqu’à ce groupe xenophobe en enquêtant sur les meurtres de huit Turcs ou Allemands d’origine turque et un Grec assassinés entre le 9 septembre 2000 et le 6 avril 2006. Les enquêteurs ont mis beaucoup de temps à remonter à la source car les forfaits, jamais revendiqués, ont été commis à travers toute l’Allemagne et durant une période longue de six ans. La femme de 38 ans s’est elle-même rendue à la police en 2011 pour avouer son implication.
La personnalité de la meurtrière sera passée au crible durant le procès pour comprendre le cheminement psychologique de Beate Zschäpe, qui est née en RDA dans un milieu modeste. Sa haine contre les immigrés qui s’en sortent mieux qu’elle se développe alors qu’elle mène une vie d’echecs se traînant de petit boulot en petit boulot.
Ses deux complices, Uwe Mundlos et Uwe Böhnhardt, n’auront pas à vivre cette épreuve, puisqu’ils se sont suicidés en 2011. Beate Zschäpe devra donc répondre seule aux accusations de meurtres et d’implication dans deux attentats contre des immigrés, ainsi que 15 braquages de banque.
La néonazie ne sera néanmoins pas tout à fait seule à comparaître puisque quatre personnes sont accusées d’avoir apporté une aide matérielle à ce groupe d’extrême droite.
C’est un procès d’ampleur que s’apprête donc à vivre les Allemands. Pas moins de 600 personnes devront témoigner à la barre pour ce procès qui pourrait durer plus de deux ans et raviver un passé que les Allemands tentent désespérément d’oublier.
Crédits : REUTERS / Ostthueringer Zeitung
Ce jeudi, le parti grec d’extrême droite Aube dorée organisait une distribution de nourriture pour les plus démunis au centre d’Athènes. Mais cette « soupe populaire », interdite aux étrangers, a viré à l’émeute.
La manifestation du parti d’extrême droite, jeudi, s’est déroulée dans un climat de violence. Georges Kaminis, le maire de la capitale grecque s’était vivement opposé à cette réunion dans un communiqué où il la qualifiait de manifestation « arbitraire, raciste et illégale » mais cela n’a pas suffi à provoquer son annulation.
Les militants de l’Aube dorée s’en sont alors pris aux forces de l’ordre présentes avec des hampes de drapeaux, attaques auxquelles les policiers ont répondu par l’utilisation de gaz lacrymogènes. Le maire d’Athènes, quant à lui, s’est fait agressé physiquement par un député d’extrême droite.
Ces faits de violence sont malheureusement assez courants dans ce pays rongé par la précarité et la violence. Depuis l’aggravation de la crise en 2010, le pays connaît une forte poussée du sentiment xénophobe qui s’est traduite l’année dernière, par l’entrée au Parlement du parti d’extrême droite. Le chômage de masse, qui touche plus d’un actif sur quatre, ajouté aux mesures d’austérité drastiques auxquelles consent le pays depuis trois ans, rendent le contexte social grec extrêmement tendu.
La chancelière allemande se livre. Celle qui a reçu une éducation stricte durant un régime autoritaire ne se confie que très rarement sur sa vie privée.
Interviewée par deux journalistes dans un théâtre berlinois pour le magazine féminin Brigitte, Angela Merkel ne parle pas de politique, ni d’élection, mais d’elle.
La chancelière avoue parfois oublier son statut « Quand je fais la cuisine, je ne me dis pas tu es chancelière ». Angela Merkel confie aussi parler politique avec son mari, être croyante et ne pas être féministe…
Des déclarations qui la rapproche du peuple et qui casse son image de femme forte et froide.
« J’ai découvert que les Etats-Unis avaient une côte pacifique », ironise t-elle, par rapport à son premier voyage à l’étranger, après la chute du Mur, à San Diego.
Pour la chancelière allemande, le sauvetage de la Grèce est ce qu’elle a vécu de plus dur à la chancellerie. « On n’avait pas de modèle » explique-t-elle. Et quand on la compare à Hitler, Angela Merkel répond « On ne résous pas les problèmes avec un bouc émissaire ».
Une opération communication qui lui permet de se rapprocher du peuple et de se faire une image plus humaine.
Jeudi, Washington a évoqué pour la première fois une éventuelle opération d’armement des rebelles syriens. Cependant, Barack Obama ne parle que d’option, et aucune décision n’a pour l’instant été arrêtée.
Après 2 ans de conflit syrien, la communauté internationale est-elle sur le point de réagir ? Ce jeudi, le secrétaire à la Défense américain, Chuck Hagel a annoncé que le pays n’excluait plus d’intervenir en Syrie par l’armement des rebelles. « Cela ne veut pas dire qu’on veut ou va le faire. Ce sont des options qui doivent être envisagées avec les partenaires, avec la communauté internationale », a-t-il déclaré.
Le 30 avril, le président américain annonçait détenir la preuve de l’utilisation d’armes chimiques en Syrie. Or, Washington avait considéré des mois plutôt qu’une telle évolution du conflit syrien correspondait à une « ligne rouge » pour une intervention armée.
Lors du G8 du 11 avril, le bilan humain de la guerre civile syrienne a été évalué à 70 000 décès, un chiffre alarmant qui risque d’augmenter bien plus vite si l’utilisation d’armes chimiques par Damas venait à se généraliser.
Néanmoins, ce qui fait hésiter la communauté internationale concernant l’armement des rebelles est le risque non négligeable que cette aide humanitaire létale ne soit récupérée par l’armée de Bachar el-Assad.
photo : REUTERS/Eric Feferberg/Pool
L’ONU a publié ce jeudi un rapport sur la famine qui a frappé la Somalie entre 2010 et 2012. Au total, 258 000 somaliens sont morts de faim.
La Somalie a connu l’une des pires famines de ces 25 dernières années. C’est ce qu’atteste le rapport de l’ONU, paru le 2 mai, qui indique que la famine de 2011-2012 a coûté la vie de près de 260 000 personnes en Somalie.
En juillet 2011, l’ONU avait déclaré l’état de famine en Somalie puis l’avait levé en février 2012. Mais l’organisation internationale avait précisé, à ce moment-là, qu’un tiers de la population du pays était toujours dans le besoin d’une aide alimentaire.
Le rapport indique que «Les effets de la sécheresse ont été aggravés par divers facteurs dont une aide humanitaire faible et la hausse des prix alimentaires». L’aide internationale est en effet intervenue de manière «tardive et insuffisante» en raison notamment de «l’accès limité aux populations touchées, conséquence de l’insécurité généralisée et des restrictions opérationnelles imposées à diverses agences d’aide».
Depuis 1991, la Somalie est dépourvue de toute stabilité politique. Mais en septembre dernier, un nouveau président a été élu à la tête du pays africain, signe encourageant pour le Somalie qui connaît une situation chaotique depuis maintenant plus de 20 ans. Mardi prochain, de nombreux pays et organisations internationales tenteront, le temps d’une conférence, de trouver des solutions pour que le pays parvienne enfin à se stabiliser.
photo : Tony Karumba/AFP
Ronald Reagan n’était pas le seul pom-pom boy à être devenu une grande personnalité politique par la suite. Dwight D. Eisenhower et Franklin Roosevelt aussi aimaient battre le pavé des stades américains pour supporter l’équipe de leur établissement. Contrairement à l’image actuelle que nous avons des pom-pom girls, ce rôle était à partir du milieu du XIXe siècle celui des hommes, plus précisément appelés « cheerleaders ».
Être cheerleader à l’époque de Reagan était une affaire d’homme, une fonction aussi prestigieuse que celle de quaterback. C’est seulement pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque les hommes sont partis à la guerre, que les femmes ont repris cette fonction et se sont imposés au point d’inscrire durablement cette image de sportives mignonnes à laquelle les garçons ne voulaient pas être associés.
Le site du Pacific Standard (en anglais) retrace l’histoire de ces pom-pom boys ou cheerleaders.
Cette fonction qui les a sûrement habitués à se montrer et à s’exprimer haut et fort a donc été d’une grande utilité pour leur carrière d’hommes publiques et d’orateur.