Deux inconnus, quatre minute, une vidéo. C’est ce dont a eu besoin l’ONG Amnesty International afin de mettre à bas les préjugés sur les réfugiés et migrants. A Berlin, l’ONG a mis face à face des Européens (Polonais, Italiens, Allemands et Belges) et des réfugiés, pour l’immense majorité syriens. Regardez leur réaction…
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« Quatre minutes d’échange visuel rapprochent plus les personnes que n’importe quoi. »
Arthur Aron, psychologue.
Aujourd’hui, l’organisation non gouvernementale Médecins sans frontières a lancé sa propre web-série afin de dénoncer les politiques migratoires menées par l’Europe.
L’ONG MSF a lancé, aujourd’hui, lundi, sa web-série satirique en vue de dénoncer les politiques migratoires européennes avec une mise en scène des télé-réalités américaines diffusées sur MTV. Cette web-série met en avant 3 personnages : Johnny, chausseur de migrants, Kowalski, spécialiste en explosif, et Marco, lieutenant. Leur mission ? Déloger les réfugiés et migrants avant de les remettre aux autorités. « Avant Kadhafi nous les gardait au chaud en Libye. Mais depuis qu’il est tombé, il y en a beaucoup plus qui viennent. En plus, en Syrie, il semble qu’il se passe deux ou trois choses. On a fermé les frontières. Mais il y en a pas mal qui passent entre les mailles du filet. Et nous, on est là pour les accueillir… « , explique Johnny, le chasseur de migrants.
6 épisodes de cette web-série
Au total, 6 épisodes sont prévus dont la diffusion a commencé ce lundi jusqu’au 7 juillet. La diffusion de cette série intervient en même temps que le refus de MSF de percevoir tout financement provenant de l’UE.
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Le hashtag #JeNeSuisPasJohnny
Par ailleurs, l’ONG a lancé le hashtag #JeNeSuisPasJohnny sur Twitter, afin d’inviter les Français à « faire savoir à François Hollande qu’ils refusent les politiques migratoires de l’Europe qui brutalisent et refoulent les populations condamnées à l’exil ».
Pour la première fois, le premier édile de Rome est une femme. En effet, Virgina Raggi a été élue maire de la capitale italienne, hier, dimanche.
Virgina Raggi, 37 ans, s’est imposée, hier, comme la première femme maire de Rome. Cette avocate spécialisée dans le droit de la propriété intellectuelle était inconnue du grand public jusqu’alors.
Un carrière politique récente
Née à Rome, Virgina Raggi n’est entrée en politique qu’il y a cinq ans, sous l’étiquette du mouvement populiste 5 étoiles (M5S) de Beppe Grillo. Un mouvement souhaitant mettre fin à la classe politique traditionnelle issue de l’élite. C’est à la naissance de son fils Matteo que la jeune femme se rend compte qu’elle ne peut rester sans agir au vu de l’état de dégradation de la capitale. En 2013, Virgina Raggi est élue au conseil municipal. En début d’année, celle-ci remporte les primaires organisées sur internet, en vue des élections municipales. Sa victoire d’hier intervient après vingt années d’immobilisme et de corruption…
Pour la première fois, Philadelphie, l’une des plus grandes villes américaines, a introduit une taxe pour les sodas. Cette loi en faveur de la santé intervient dans une ville dont la population connait l’un des plus importants taux d’obésité…
Jim Kenney, maire de Philadelphie, est enfin parvenu à introduire une taxe sur les sodas. Non seulement, cette mesure se positionne en faveur de la santé, mais aussi, elle engendrera des retombées économiques importantes. En effet, avec une taxe de 45 centimes par litre, environ 91 millions de dollars seront collectés, soit approximativement 80 millions d’euros. Les sommes collectés permettront de financer des écoles maternelles, des centres de loisirs, ou encore, des aires de jeux.
Philadelphie a l’un des taux les plus forts d’obésité du pays
Avec ses 1,5 million d’habitants, la ville de Philadelphie a 68% d’adultes et 41% d’enfants obèses ou en surpoids. La population philadelphienne a l’un des taux les plus forts de problème d’hypertension et de maladies cardiovasculaires de tous les Etats-Unis.
Un projet de loi qui avait été avortée en 2011
Déjà en 2011, Michael Nutter, ancien maire de la ville, avait tenté de faire adopter cette taxe. Mais en vain… En effet, les lobbys industriels, rassemblés au sein de la American Beverage Association, avaient fait un don à l’hôpital pour enfants s’élevant à 10 millions de dollars. Un don ayant permis d’avorter ce projet de loi.
Une mesure de plus afin de lutter contre l’obésité
Cette loi relative à la taxe a été adoptée par 13 voix contre 4 par le conseil municipal de Philadelphie. Par ailleurs à cette mesure, la ville avait déjà interdit les boissons sucrées dans les écoles, et mené une campagne de sensibilisation.
Une jeune lycéenne de Dallas, première de sa classe et sans-papiers, profite de sa remise de diplômes afin de dénoncer le programme politique du candidat à la présidentielle américaine 2016, Donald Trump…
Larissa Martinez est une jeune lycéenne fraîchement diplômée. Et si son discours a marqué les esprits, c’est parce qu’il a poussé à la réflexion en ces temps d’élection présidentielle aux Etats-Unis. En effet, elle y a dénoncé le programme politique du candidat à la présidentielle 2016, Donald Trump.
Quitter le Mexique par nécessité
Larissa est arrivée aux Etats-Unis en 2010 avec sa mère et sa sœur pour fuir un père violent et alcoolique. Et bien que celle-ci ait connu bon nombre de traumatismes, son parcours scolaire est des plus exemplaires. En effet, à force de persévérance, elle est devenue la première de la classe, et a été acceptée à Yale, l’une des plus prestigieuses universités américaines.
Un discours à la remise des diplômes teinté de politique
Au moment de la remise des diplômes, la jeune femme en a profité pour faire un discours dénonçant le programme politique de Donald Trump, en évoquant sa situation administrative irrégulière.
« La partie la plus importante du débat et souvent mise de côté est le fait que les immigrants, les sans-papiers et autres, sont des personnes aussi. Des personnes avec des rêves, des aspirations, des espoirs et des gens aimants. Des gens comme moi. […] L’Amérique peut retrouver sa grandeur sans qu’on construise un mur à cause de la haine ou des préjugés. » [Traduction réalisée par nos confrères de Konbini].
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D’autres cas comme Larissa
Un autre parcours tout aussi brillant que celui de Larissa a suscité une vive polémique. En effet, Mayte Lara Ibarra avait, quant à elle, dans le cadre d’un tweet, évoqué son parcours scolaire brillant et sa situation irrégulière. Après des commentaires désobligeants, elle avait, par la suite, décidé de supprimer son compte Twitter.
Un accident de la route impliquant un autocar a fait 14 morts et 24 blessés en Turquie. Parmi les victimes, 6 enfants auraient perdu la vie…
Dimanche, un autocar tombé dans un canal dans le sud du pays a causé la mort de 14 personnes dont 6 enfants. 24 autres personnes blessées seraient hospitalisées. Le chauffeur aurait perdu le contrôle de son véhicule qui transportait des écoliers revenant d’une excursion dans le site archéologique de Karatepe. Une enquête serait en cours.
Le fléau grandissant des agressions sexuelles de jeunes femmes en Inde a amené un groupe d’élèves à agir en créant une… application.
Women Fight Back – comprenez « les femmes contre-attaquent » -, c’est l’application qu’ont créée de jeunes indiennes âgées de 8 à 16 ans. Le but de cette application ? Doter son smartphone d’un bouton d’alerte en cas d’agression. La victime n’a plus qu’à appuyer dessus afin d’envoyer une alerte à l’ensemble de la liste de ses contacts. Ces derniers peuvent alors, instantanément, localiser la victime et intervenir.
Un projet ayant émergé au milieu d’un quartier défavorisé
L’idée de cette application est née dans un quartier défavorisé de Bombay. Celui-ci, en plus d’avoir été choisi par l’équipe du film Slumdog Millionaire pour décor, a su convaincre Nawneet Ranjan,, un réalisateur indien, d’ouvrir le Dharavi Diary Project, une école enseignant le code informatique aux jeunes filles, notamment, aux initiatrices de ce projet d’application. Et si cette idée ingénieuse a pu voir le jour, c’est grâce au programme gratuit App Inventor, lors duquel les élèves ont pu imaginer et créer de nouvelles applications facilitant le quotidien des habitants de ce quartier. Avant Women Fight Back, des jeunes filles, étudiant au sein de cette même école, avaient mise en place une application permettant d’établir des files d’attente virtuelles aux points d’eau potable environnants leur quartier. Ainsi, chaque habitant est prévenu lorsque son tour arrive.
Une école qui se développe davantage
Alors qu’à la création de cette école, il y a deux ans, seuls 15 élèves la fréquentait, l’établissement compte actuellement 200 élèves, parmi lesquels quelques garçons.
Une enquête réalisée par le site internet dédié à l’apprentissage des langues étrangères révèle que le français est la deuxième langue la plus apprise dans le monde.
Selon Duolingo, un site internet d’apprentissage des langues, le français serait la deuxième langue la plus apprise après l’anglais, mais avant l’espagnol et l’allemand. En effet, cette enquête, intitulée « Quels pays étudient quelles langues et quelles conclusions pouvons-nous en tirer? », a été menée par le site auprès de 120 millions d’utilisateurs de 194 pays du monde qui y sont inscrits.
L’anglais en tête de peloton
Sans surprise, l’anglais arrive en tête des langues les plus étudiées sur le site. Le français et l’espagnol sont au coude à coude. Dans plus de 94 pays inscrits sur le site, l’anglais est la première langue apprise. Ces pays se situent en Amérique Latine, au Moyen-Orient, en Europe, dans une partie du continent africain, et en Asie du Sud-est. Par ailleurs, rappelons que l’anglais est étudié prioritairement dans 116 pays du monde.

Le français en deuxième position
Dans le classement édifié par le site Duolingo, le français est la 2ème langue étrangère la plus étudiée. Elle est la 1ère langue enseignée par le site dans 35 pays contre 32 pour l’espagnol et 9 pour l’allemand. La langue de Molière est particulièrement populaire dans les pays anciennement colonisés par l’Hexagone, comme par exemple, dans le continent africain.

L’espagnol et l’allemand appris dans les pays limitrophes aux pays hispanophones et germanophones
L’espagnol séduit davantage en Amérique du Nord, dans les pays anglophones des Caraïbes, ou encore, en Jamaïque. Pour ce qui de l’allemand, cette langue est plus étudiée dans les Balkans, dans les pays limitrophes à l’Allemagne, comme l’Autriche, ou encore, la Suisse, mais aussi, dans les anciennes colonies allemandes (ex : la Namibie).
16 étudiantes afro-américaines de l’académie militaire de West Point ont décidé de profiter de leur photo de pré-remise des diplômes pour transmettre un message politique…
C’est le poing levé sur une photo de pré-remise de diplômes que 16 jeunes filles étudiant au sein de l’académie militaire de West Point ont décidé de poser. Un geste teinté de message politique, emblème de la contestation de la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Mais c’est surtout au mouvement actuel Black Lives Matter qu’a été assimilé leur geste, un mouvement dénonçant les violences policières envers les Noirs ainsi que la justice à deux vitesses.

Les étudiantes ne seront pas sanctionnées
Selon le New York Times, le 28 avril dernier, l’académie militaire de West Point, où sont inscrites les jeunes femmes, avait « ouvert une enquête (…) pour déterminer si les jeunes cadettes avaient violé le règlement de l’armée, qui stipule que les soldats ne doivent pas montrer leurs opinions politiques, en particulier lorsqu’ils portent l’uniforme ». Finalement, l’établissement a décidé de ne pas sanctionner ses étudiantes.
Un geste qui n’est pas sans rappeler celui de Tommie Smith et de John Carlos
En 1968, lors des Jeux Olympiques de Mexico, Tommie Smith et John Carlos, respectivement arrivés 2ème et 3ème au 200 mètres, avaient profité de leur présence sur le podium pour dénoncer le racisme ambiant existant au sein de la société américaine. A l’heure actuelle, ce geste symbolise davantage la fierté, la beauté noire, la solidarité de la « communauté noire » sans toutefois faire l’apologie de la violence.

Un geste faisant écho à l’actualité
Un climat tendu règne actuellement au sein de la société américaine suite à de nombreuses affaires de bavures policières à l’encontre d’Afro-Américains (Ferguson, etc.). Le geste des étudiantes fait, en effet, écho à l’actualité…
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=-kKhbBhW0K8[/youtube]
Tollé au sein du pouvoir judiciaire en Afrique du Sud. En effet, une juge sud-africaine « blanche » a créé la polémique après avoir tenu des propos raciste à l’égard de la « communauté noire » sud-africaine…
La juge Mabel Jansen est au centre d’une vive polémique suite à des propos qu’elle aurait tenus. En effet, celle-ci aurait déclaré que le viol était un trait culturel des hommes noirs, et avancé ne jamais avoir rencontré de jeunes filles noires qui n’ont jamais fait l’objet d’un viol. Ses dires seraient issus d’une conversation privée sur Facebook entre la juge et l’activiste sud-africaine Gillian Schutte, peut-on lire sur le site de la BBC.


La juge a réagi aux accusations portées à son encontre
Mabel Jansen s’est défendue en soulignant que ses propos étaient sortis de leur contexte et qu’elle parlait d’un cas précis.
Une pétition en faveur du licenciement de la juge
A la suite de la divulgation de ces propos, une pétition a été initiée afin que Mabel Jansen soit démise de ses fonctions. Pour l’heure, seule la Commission du service judiciaire sud-africaine est habilitée à décider de sanctions disciplinaires à l’égard des juges du pays. Avant toute décision, la Commission devrait convoquer l’intéressée afin de s’expliquer quant aux propos qu’elle a tenus.
Affaire à suivre…
Les harceleurs sexuels n’ont qu’à bien se tenir ! Une caméra de surveillance installée dans un bus a filmé une scène incroyable mettant en exergue une solidarité féminine contre une exhibitionniste…
La scène se passe dans la province turque de Kocaeli. Le passager d’un bus, âgé de 34 ans, décide de présenter son pénis à une femme qui ne lui a, bien évidemment, rien demandé ! La réaction de la jeune passagère choquée ne se fait pas attendre, celle-ci lui assène une gifle bien méritée. Et si l’homme pensait que c’était la seule réprimande à laquelle il aurait le droit, que nenni ! Toutes les femmes présentes dans le bus se sont ruées vers lui. Le chauffeur de bus, comprenant la situation, décide de s’arrêter devant un poste de police. Alors que l’exhibitionniste tente de s’enfuir, un passager le poursuit, et l’appréhende aussitôt.
Images.
« Ils ferment les frontières, ouvrons nos écoles », une tribune ayant réuni professeur(e)s, étudiant(e)s, artistes et intellectuel(le)s qui promeut les droits des réfugiés.
« Ils ferment les frontières, ouvrons nos écoles », c’est l’intitulé du mot d’ordre initié par RESOME, le Réseau Etudes Supérieures et Orientation des Migrant(e)s et Exilé(e)s réunissant étudiant(e)s, professeur(e)s, personnes solidaires, associations et groupes informels agissant en faveur des droits des réfugiés. Ce mot d’ordre a, par ailleurs, été relayé dans une tribune dans le journal Libération, mardi 2 mai. Des intellectuel(le)s et artistes se sont joints à leur engagement en faveur de l’accueil des réfugiés. Parmi eux, Edgar Morin, Pascal Boniface, Geneviève Fraisse, ou encore, Alain Badiou. Dans cette tribune, le collectif RESOME prône une « nouvelle conception de l’accueil », et déplore l’inertie du gouvernement quant à l’accès à l’éducation des réfugiés.
Pourquoi prôner le droit à l’éducation ?
Le collectif motive son engagement pour le respect du droit à l’éducation pour les réfugiés, et affirme que la dignité et la reconstruction de soi ne peuvent se regagner et se faire que si les réfugiés ont à l’apprentissage de la langue et au savoir.
« Une certitude : que la langue et la connaissance sont les fondements de la dignité et de la reconstruction de soi. Une revendication : la liberté d’étudier et de développer ses projets sur le sol où l’on vit. Nous avons décidé de répondre à cette nécessité. Partout, depuis septembre 2015, des groupes se constituent, des programmes s’ouvrent, très souvent soutenus par la direction des écoles et des universités, pour faciliter l’accès aux savoirs et à l’apprentissage du français aux réfugiés – qu’ils aient été reconnus comme tels ou non par l’administration française. C’est le cas, déjà, dans de nombreuses écoles et universités, et à travers des associations de Français Langue Etrangère (FLE) également, comme Infléchir ou Thot. Aujourd’hui, des centaines de réfugiés et exilés ont intégré les structures d’accueil que nous contribuons à construire. Nous refusons l’iniquité, et des institutions nous soutiennent dans cet engagement. Il ne s’agit pas de produire ici un nouveau projet de gestion «humanitaire», ni de s’inscrire dans une logique de charité : ce sont trop souvent les noms de l’asymétrie et de la dépossession. Au contraire, nous pensons qu’il faut faire l’effort de travailler ensemble avec les forces de ceux et celles qui ont traversé les frontières, et qui ont bien plus de solutions à proposer que nous n’en aurons jamais. Il est impératif de fonder ces espaces communs. Notre action s’inscrit dans une double urgence : d’un côté, l’accès au droit fondamental qu’est l’éducation pour tous ; de l’autre, l’exigence de faire de l’université le lieu par excellence de l’ouverture et de l’émancipation. »
Alors que la cessation des hostilités était entrée en vigueur, en Syrie, le 27 février dernier, l’animosité avait repris de plus belle à Alep (située au nord du pays) le 22 avril. Au total, 250 civils auraient perdu la vie en l’espace d’une semaine et demi. L’ONU, ainsi que la communauté internationale s’inquiètent de la situation en Syrie…
La guerre en Syrie ne semble pas vouloir prendre fin. Depuis 2011, ce conflit a fait plus de 270 000 morts. Les principales forces politiques antagonistes syriennes pro-Assad et anti-Assad, la Russie, l’Iran, les pays arabes, ainsi que les Etats-Unis doivent se concerter encore et encore afin de trouver un terrain d’entente et envisager une véritable sortie de conflit. Comme nous l’expliquions dans un précédent article, à ce conflit, qui perdure depuis cinq ans maintenant, se superposent enjeux et conflits d’intérêts de ces autres acteurs pourtant extérieurs au conflit interne syrien.
L’émissaire de l’ONU attendu à Moscou
Depuis la reprise des hostilités le 22 avril à Alep, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a comptabilisé plus de 250 civils morts en moins de deux semaines d’affrontements. L’émissaire de l’ONU, Staffan de Mistura est attendu, aujourd’hui, à Moscou afin de discuter des moyens pouvant établir un cessez-le-feu effectif immédiatement et durable en Syrie. Une rencontre qui intervient après l’entretien du fonctionnaire onusien (relatif à la crise syrienne) avec John Kerry, le secrétaire d’Etat étasunien. Staffan de Mistura doit être reçu par le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. A la suite de cet entretien, une conférence de presse devrait avoir lieu.
Faire un stage afin de vivre le vécu d’un réfugié ? C’est possible en Norvège ! Une initiative qui peut surprendre ou choquer, mais permettant de changer les mentalités sur cette problématique…
(Teaser)
C’est une ONG qui est à l’origine de cette initiative on ne peut plus étonnante. En effet, une organisation a décidé de mettre en place des stages afin de plonger des adolescents, le temps de quelques heures, dans la peau de réfugiés. Le but ? Éveiller les consciences, mais aussi, et surtout, mettre à bas les préjugés d’opportunisme à leur égard. Une équipe de journalistes de l’émission L’Effet Papillon, diffusée sur Canal +, est allée à la rencontre des organisateurs, mais aussi des réfugiés éphémères…
Reportage (en intégralité).
Hier, le Trésor américain a annoncé son intention d’émettre des billets de 20$ à l’effigie d’Harriet Tubman, une femme noire s’étant battue pour l’abolition de l’esclavage outre-Atlantique. Une première pour les Etats-Unis…
C’est le portrait de l’abolitionniste et ancienne esclave Harriet Tubman qui figurera sur le nouveau billet de 20$. En effet, depuis juin 2015, l’administration américaine réfléchissait à remplacer le portrait d’Alexander Hamilton (premier secrétaire au Trésor américain) sur les billets de 10$ par le portrait d’une femme, mais, aucun nom n’avait été arrêté. Et si d’autres femmes avaient eu le privilège d’apparaître sur un billet américain au XIXème siècle, telles que l’épouse du premier président des Etats-Unis George Washington, Martha Washington, ou encore, l’Amérindienne Pocahontas, Harriet Tubman sera la première femme noire à avoir cet honneur.

Harriet Tubman, le choix résultant d’une vaste enquête d’opinion
Le choix d’Harriet Tubman résulte d’une vaste enquête d’opinion ayant totalisé « des milliers de réponses », selon le secrétaire du Trésor, Jack Lew. Le département financier a , en effet, opté pour l’une des grandes militantes en faveur de l’abolition de l’esclavage afro-américain. Celle-ci était en final avec d’autres grandes figures : Eleanor Roosevelt, l’épouse de l’ancien président des Etats-Unis Franklin Roosevelt, et la militante de la lutte contre la ségrégation raciale, Rosa Parks.
Qui est Harriet Tubman ?
Fille d’esclaves, Harriet Tubman est née elle aussi dans cette condition au sein d’une plantation du Maryland en 1822. C’est à l’âge de 26 ans qu’elle se marie avec un homme libre, John Tubman, et parvient à s’enfuir en Pennsylvanie, où l’esclavage est aboli. Sa famille étant resté au Maryland, elle y revient un an plus tard afin de la sauver. Mais son combat ne s’arrêta pas là ! En effet, celle-ci décide de se rendre dans le Sud esclavagiste de nombreuses fois afin de contribuer à la libération de centaines d’esclaves. De là, débute le « chemin de fer clandestin« , un réseau de chemins clandestins permettant aux esclaves de regagner le Canada afin de s’y réfugier.
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Le nouveau billet de 20 $ ne sera dévoilé qu’en… 2020
Au total, trois billets (5 dollars, 10 et 20) verront leur design changer. Les nouveaux billets de banque seront dévoilés en 2020, année où sera célébré le centième anniversaire du droit de vote des femmes aux Etats-Unis, a précisé Jack Lew. Alors que le processus d’impression était prévu pour 2030, le secrétaire du Trésor promet qu’il sera « accéléré ».
Alors que les Britanniques doivent se prononcer dans un peu plus de deux mois sur le détachement de leur pays de l’UE, le ministre des Finances britannique, George Osborne, prévient que le Royaume-Uni serait « appauvri pour toujours » s’il sortait de l’Union Européenne.
George Osborne, le chancelier de l’Échiquier britannique, s’est prononcé aujourd’hui sur l’éventuelle sortie de l’UE du Royaume-Uni. Des perspectives moroses si le pays en venait réellement à décider de quitter les 28. En effet, selon lui, les conséquences seront sans appel, la monarchie se retrouverait « appauvrie pour toujours » et son PIB serait 6% moins élevé d’ici à 2030. Une constatation de George Osborne basée sur les conclusions d’une analyse du Trésor britannique, relative aux coûts et aux avantages de l’adhésion au bloc européen. « La conclusion est claire: pour l’économie britannique et les familles, quitter l’UE équivaudrait à s’automutiler », prévient le ministre des Finances. En effet, le Trésor prévoit la perte d’environ 4.300 livres de revenus par an, soit 5.400 euros, pour chaque foyer.
Les partisans d’un « Brexit » crient à une conspiration pro-européenne du gouvernement…
Tout comme le ministre des Finances, le Premier ministre britannique, David Cameron, est favorable à un maintien de la Grande-Bretagne au sein de l’UE. Les partisans d’un « Brexit » [abréviation de « British Exit » – « Sortie britannique »] crient à une conspiration pro-européenne. « Ils avancent toujours les chiffres négatifs sur le Brexit et jamais les positifs parce que cela fait partie de leur conspiration (qui consiste) à nous maintenir de force dans l’UE », a commenté sur la BBC le député eurosceptique et ancien ministre, John Redwood.
Et si le Royaume-Uni quittait l’aventure européenne ?
Si le 23 juin prochain, les Britanniques venaient à décider de quitter les 28, s’ouvriraient alors d’intenses négociations entre Londres et Bruxelles, afin de définir les contours des nouvelles relations entre la monarchie et l’UE sous différents prismes : économique, commercial, ou encore, de circulation des personnes. Du côté des experts du Trésor, plusieurs pistes ont déjà été étudiées. Parmi elles, celle qui copierait l’accord de libre-échange liant le Canada à l’UE.
Un séisme de magnitude 6,4 a touché le sud-ouest du Japon, aujourd’hui.
Cinq ans après le tsunami ayant fait des milliers de morts, le Japon a été à nouveau le théâtre d’une catastrophe naturelle. En effet, aujourd’hui le sud-ouest de la monarchie nippone, dans la préfecture de Kumamoto où se trouve plusieurs centrales nucléaires, a été secoué par un séisme de magnitude 6,4. Selon l’agence météorologique japonaise, il n’y aurait pas de risque au tsunami. Les médias japonais rapportent que les secousses étaient très fortes, autant voire plus que celles du 11 mars 2011.
Rappelons que le Japon est un archipel situé à la jonction de quatre plaques tectoniques. Le territoire japonais subit chaque année plus de 20% des séismes les plus forts recensés sur Terre.
Par cette campagne choc, l’organisation de défense des droits humains, Amnesty International, souhaite mettre en lumière les premières victimes de la guerre civile syrienne: les enfants.
En une minute, l’on voit la vie de deux enfants confrontée. L’une vivant dans un pays dit « développé » et en paix, l’autre vivant dans le contexte belliqueux de la Syrie.
Confucius disait : « Une image vaut mille mots ». Voici…
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Dans son rapport annuel, Amnesty International déplore une hausse alarmante des condamnations à mort en 2015. Le chiffre le plus élevé jamais relevé par l’organisation de défense des droits humains depuis 25 ans…
1634, c’est le nombre d’exécutions estimées par Amnesty International, à travers le monde. Une augmentation de 54 % environ par rapport à l’année 2014. Ces chiffres ont été recensés dans 25 pays, et n’ont jamais été aussi importants depuis 1989. La Chine, l’Iran, le Pakistan, l’Arabie Saoudite mais aussi les Etats-Unis sont en tête de liste (comprenant 25 pays).
La Chine, l’Etat procédant le plus aux exécutions
Et bien que l’organisation de défense des droits de l’Homme compte déjà 977 exécutions par an pour l’Iran, 326 pour le Pakistan, au moins 158 pour l’Arabie Saoudite, et 28 condamnations à mort pour les Etats-Unis, le triste record est attribué à la Chine. En effet, bien que les chiffres en Chine soient gardés secret, Amnesty International estime que ce pays procède à « des milliers » de condamnations à mort, chaque année.
Le rapport accessible par ici.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=m_8gzTC8l7k[/youtube]
Dimanche soir, un attentat-suicide dans un parc de la ville de Lahore faisait 72 morts et 340 blessés. Majoritairement, des femmes et des enfants.
Ce matin, la police pakistanaise a affirmé avoir identifié l’auteur de la tuerie. En effet, les forces de l’ordre auraient retrouvé sur les lieux du drame une carte d’identité appartenant à Muhammad Yousaf Farid, un professeur âgé de 28 ans, et originaire de Muzaffargarh, dans la province du Pendjab. Des membres de la famille du présumé kamikaze ont été mis en garde à vue. Notamment, quatre de ses frères et un de ses oncles. Muhammad Yousaf Farid n’aurait plus donner de nouvelles à ses proches depuis près de deux mois.
L’attentat, revendiqué par les talibans, aurait eu pour cible la minorité chrétienne (représentant 1 à 2 % des 200 millions de Pakistanais). Cependant, l’inspecteur de police adjoint, Haider Ashraf, a affirmé que la majorité des victimes sont musulmanes.
Un avion de la compagnie Egypt Air devant assurer la liaison Alexandrie-Le Caire (vol MS-181) a été détourné vers Chypre, ce matin. Il a atterri dans le sud-est de l’île, à Lanarca. Selon Egypt Air, un passager de l’Airbus A 320 aurait menacé de faire détoner sa ceinture d’explosifs. La compagnie aérienne a annoncé sur Twitter qu’après négociations, tous les passagers ont été libérés sauf cinq personnes n’étant pas de nationalité égyptienne, et les membres de l’équipage. Du côté des autorités chypriotes, la police a indiqué que la tour de contrôle de Lanarca avait été contactée à 8h30 (5h30 GMT), et que l’Airbus A 320 avait été autorisé à atterrir à 8h50. Une cellule de crise a été mise en place au sein de l’aéroport.
[Mise à jour] Aucun blessé n’est à déplorer. L’homme ayant détourné l’avion souhaitait voir sa compagne chypriote. Finalement, les forces de l’ordre ont pu l’appréhender.
Un petit garçon tenant une pancarte où il est inscrit « Sorry for Brussels » (Désolé pour Bruxelles), c’est la photo virale sur les réseaux sociaux, depuis hier. Andrej Isakovic, photographe pour l’agence AFP, avait pris ce cliché durant une manifestation où 12 000 réfugiés protestaient contre les conditions dans lesquelles ils vivent dans le camp d’Idomeni, en Grèce. En effet, le contexte est tendue suite à la fermeture de la frontière séparant la Grèce de la Macédoine.
Des réfugiés désolés pour les attentats de Bruxelles…
Fedja Grulovic, photographe pour l’agence de presse Reuters, est allée à la rencontre de plusieurs réfugiés durant ce rassemblement. De ses entretiens, il en ressort une certaine crainte des réfugiés de ne pas pouvoir trouver refuge en Europe suite aux nombreux attentats ayant eu pour cibles de nombreux Etats occidentaux. « Nous sommes désolés de ce qui s’est passé. Nous fuyons l’Irak et la Syrie pour les mêmes raisons, à cause de Daesh, à cause des kamikazes. Nous partageons le même destin », explique l’un d’eux. « Ce qui s’est passé en Belgique, c’est mauvais pour nous. Peut-être qu’ils vont avoir encore plus peur de nous et rendre notre accueil plus difficile », s’inquiète une syrienne.
Deux explosions ont retenti ce matin, peu avant 8 heures, dans l’aéroport de Zaventem, situé à Bruxelles. Selon la RTBF, il y aurait au moins 21 morts et 35 blessés. « Le plan catastrophe a été activé. Nous avons comme information qu’il y aurait plusieurs explosions mais rien n’est confirmé. L’aéroport est fermé », a annoncé Rudi Vervoort, le président de la région de Bruxelles-Capitale sur Bel RTL.
Une autre explosion a été entendue, il y a peu, dans la station de métro de Maelbeek, située dans le quartier européen de la capitale belge.
Le procureur du roi affirme qu’il s’agit d’un attentat suicide pour l’aéroport.
La Libre Belgique indique que le niveau d’alerte est repassé à son maximum (niveau 4) dans tout le pays. Le réseau de transports bruxellois est totalement fermé.

Source : compte Twitter du journaliste d’Europe 1, Geoffrey Henriot (@HenriotGeoffrey)
Un groupe armé a attaqué, ce matin, aux alentours de 6 heures, le site gazier de Krechba, à In Salah, dans la wilaya (appelé département jusqu’en 1968) de Tamanrasset. En effet, le site exploité par le britannique, British Petrolum, le norvégien, Statoil, et l’algérien, Sonatrach, et abritant une centaine d’employés, a été visé par 3 tirs d’obus. Aucun blessé n’est à déplorer. Heureusement, la réactivité de l’armée algérienne a permis d’empêcher l’intrusion du groupe terroriste au sein des installations gazières. Cependant, les djihadistes n’ont toujours pas été appréhendés. Les auteurs de l’attaque se seraient déployés sur le territoire algérien à partir de la Libye voisine.
La Cour suprême de Corée du Nord a condamné Otto Warmbier, un étudiant américain âgé de 21 ans, à quinze années de travaux forcés pour « crime contre l’Etat ». Son crime ? Avoir volé une affiche de propagande qui se trouvait dans une zone réservée aux touristes dans son hôtel de Pyongyang. Les autorités coréennes sont mêmes allées plus loin dans leurs chefs d’accusation puisque elles imputaient à l’étudiant de l’université de Virginie d’avoir agi pour le compte d’une Eglise méthodiste américaine avec le soutien d’une société universitaire secrète qui serait en lien avec la CIA. Bien que cette information ait été relayée, ce mercredi, par l’agence officielle Chine Nouvelle, la presse officielle nord-coréenne n’a pas confirmé dans l’immédiat la condamnation d’Otto Warmbier. Arrêté en janvier, le jeune homme était arrivé en Corée du Nord, à l’occasion du Nouvel An, dans le cadre d’un voyage organisé par l’agence chinoise Young Pioneer Tours. Le groupe devait rentrer à Pekin le 2 janvier. Une arrestation intervenant dans un un contexte politique tendu, puisque les États-Unis demandaient aux Nations unies l’adoption d’une sanction exemplaire contre Pyongyang, suite au quatrième essai nucléaire effectué par les Nord-Coréens. Une mesure qui fut adoptée en début de ce mois de mars.
Le pape François a signé, ce matin, le décret de canonisation de Mère Teresa. Selon le Vatican, la figure mondiale de la charité, qui fut nommée prix Nobel de la paix en 1979, sera déclarée sainte le 4 septembre. L’Eglise indienne a vivement insisté pour que le pontife argentin célèbre la canonisation à Calcutta, là où Mère Teresa s’est éteinte. A ce jour, et selon plusieurs sources, le Vatican a affirmé que ce voyage en Inde n’était pas à l’ordre du jour et que la canonisation aurait lieu à Rome.
Rappelons que la religieuse, décédée en 1997, avait été béatifiée en 2003.
Dimanche, la Fondation Varkey a remis le Global Teacher Prize à Hanan al-Hroub, une institutrice palestinienne prônant la paix auprès de ses élèves. Sa nomination a été annoncée par le pape François lors d’une cérémonie à Dubaï. Un prix considéré comme « le prix Nobel de l’enseignement » saluant sa contribution « exceptionnelle », ainsi que son investissement auprès de ses élèves.
Hanan al-Hroub, la Gandhi des temps modernes
Au-delà du savoir, ce sont de réelles leçons de vie qu’inculque cette femme à ses élèves. En effet, enseignant dans une école primaire de la banlieue d’Al-Bireh, située en bordure de Ramallah, l’institutrice travaille auprès d’enfants souvent traumatisés par la guerre en Cisjordanie. Son objectif ? Empêcher ces petits, qui auraient été témoins d’atrocités, de tomber dans un cercle vicieux nourri par la peur et la violence. C’est pourquoi dans ses programmes, elle a mis au point une méthode éducative ayant pour base des jeux et un apprentissage du respect.
Une revanche sur la vie…
Une belle revanche sur la vie pour cette enseignante qui a grandi dans un camp de réfugiés palestiniens à Bethléem. C’est à la suite d’une fusillade, durant laquelle son mari a été blessé, sous les yeux de ses enfants qui ont été traumatisés, qu’elle s’est décidée à devenir institutrice. Ses enfants et elle-même ayant vécu des épisodes violents, la jeune femme s’est promise de prôner la non-violence.
Un discours riche en émotion
A la remise de son prix, l’enseignante a servi un discours ayant ému l’assemblée. « J’accepte cette récompense au nom de tous les instituteurs et institutrices en général, et des Palestiniens en particulier. Je suis fière d’être une institutrice palestinienne et d’être ici ce soir. Tous les jours, le rôle du professeur est renforcé et son importance est confirmée alors que le monde entier se demande quel futur nous voulons pour nos enfants. […] Je veux dire à tous les enseignants, qu’ils soient Palestiniens ou de quelle qu’autre nationalité, notre métier est humain, ses objectifs sont nobles. Nous devons apprendre à nos enfants que nos seules armes sont le savoir et l’éducation. C’est le seul moyen de récupérer ce qui nous a été pris, ce qui nous a été pris à cause de l’ignorance. »
En plus de cette reconnaissance symbolique de son travail, la jeune femme recevra une récompense d’un million de dollars.
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Hier, se tenait une réunion extraordinaire à Bruxelles (Belgique), rassemblant les 28 Etats membres de l’Union européenne, ainsi que la Turquie. Au centre des discussions, ce que les médias aiment appeler « la crise migratoire ». Étaient présents, entre autres, Charles Michel et Ahmet Davutoglu, respectivement, les premiers ministres belge et turc. De ce sommet, est né un accord qui s’inscrit dans l’urgence, suite, notamment, au Brexit (notion faisant référence à l’hypothèse de la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne), au démantèlement de « la jungle de Calais », ou encore, au rétablissement des contrôles des frontières belges.
Ce qu’il faut retenir de cet accord
Les engagements de la Turquie se résument (dans les grandes lignes) à réduire les traversées de migrants et réfugiés organisées par les réseaux de passeurs via la mer Égée, à accueillir sur son territoire tous les migrants s’étant rendus, de manière illégale en Grèce, et ce, qu’ils soient des migrants économiques ou des réfugiés syriens. Chose incroyable ! Les Etats membres conditionnent l’accueil d’un réfugié syrien, à l’accueil d’un Syrien par la Turquie. En contre partie, l’Union européenne promet à l’Etat turc une enveloppe de 3 à 6 milliards d’euros, qui était, déjà, consentie en novembre dernier. « Ce n’est pas de l’argent pour la Turquie qui n’en a pas besoin et qui ne mendie rien, c’est une répartition équitable de la charge », précisait M. Davutoglu en conférence de presse. Les rétributions ne s’arrêtent pas là, puisque l’Union européenne accepte de libéraliser les visas des ressortissants turcs, mais aussi, et surtout, de rouvrir les négociations relatives à l’adhésion de la Turquie à l’UE.
Datagueule vous explique en quoi ce que les médias appellent « la crise migratoire » n’en est, en fait, pas une… En moins de quatre minutes, données à l’appui, les journalistes de Datagueule (en coproduction avec France Télévisions) donnent du sens aux statistiques, souvent, citées sans aucune grille de lecture pour comprendre la situation.
Datagueule, c’est quoi ?
« Datagueule #DTG ce sont des vidéos qui traitent de l’actualité, un jeu de Lego où une réalité se construit sous nos yeux sans que l’on s’en aperçoive. En passant d’un mot à un chiffre, une date, un symbole visuel, en posant ces blocs apparemment sans lien entre eux, chaque épisode tente de révéler ce que nous ne percevons pas, ou plus. Justement parce que nous avons le nez dans l’assiette et que l’on ne voit pas le reste de la table. »
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Sa popularité n’égale pas celle de Mark Zuckerberg ou celle de Steve Jobs, et pourtant, il a, lui aussi, énormément contribué aux avancées informatiques. Raymond Tomlinson, l’inventeur de l’e-mail, mais aussi de l’arobase (ou « at » en anglais – comprenez « chez »), est décédé, ce samedi, à l’âge de 74 ans.
On lui doit le courrier électronique et l' »@ »
Raymond Tomlinson est à l’origine de l’e-mail et de l’arobase. Problème, se décomposant par le nom et l’organisme pour lequel travaille le détenteur de l’adresse mail, il cherche un caractère qui pourrait séparer les deux entités. C’est là que naît l’« @ », donnant lieu ainsi à la forme de l’adresse mail : « nom@organisme.com ».
L’ingénieur américain a, également, travaillé au sein de la société BBN (Bolt, Beranek, and Newman) qui a développé Arpanet, le réseau informatique qui préfigurait Internet, et qui fut fondé par le gouvernement américain reliant entre elles des organisations de recherche, ainsi que des militaires.
Un nouvel épisode noir pour la Tunisie… L’armée tunisienne annonce avoir abattu 13 assaillants, et en avoir appréhendé 6 autres, ce matin. Une information qui nous parvient du ministère de la défense. Ceux-ci sont soupçonnés d’avoir amorcé une attaque contre une caserne militaire située dans le sud-est du pays, près de la frontière libyenne. Dans les heurts, 3 civils, 2 agents sécuritaires, ainsi qu’un soldat, auraient, également, perdu la vie. Parmi les victimes, un enfant âgé de 12 ans, précise un responsable de l’hôpital de Ben Guerdane. 6 autres assaillants ont été blessés et immédiatement arrêtés. Le ministère de la défense a ajouté que des patrouilles de l’armée « se sont déployées dans la ville de Ben Guerdane et ont sécurisé ses accès ».
Souvenez-vous, le monde entier découvrait horrifié, en septembre dernier, la photo de la dépouille d’Aylan Kurdi sur une plage.
Le 2 septembre 2015, l’embarcation surchargée de réfugiés syriens, transportant, notamment, le garçonnet, âgé de 3 ans, et sa famille, avait chaviré au large de la station balnéaire turque de Bodrum alors qu’elle tentait de regagner l’île grecque de Kos. Au total, 12 personnes avaient perdu la vie, ce jour-là. Parmi elles, le frère du petit Aylan, âgé de 5 ans, ainsi que sa mère.

Condamnés à 4 ans
Les deux passeurs syriens ayant, notamment, transporté Alyan et sa famille, ont été condamnés à 4 années d’emprisonnement par la justice turque. Une condamnation bien moindre que ce qu’ils risquaient, à savoir trente-cinq ans de prison. Le tribunal de Bodrum a reconnu Muwafaka Alabash et Asem Alfrhad coupables de « trafic d’immigrants », tout en abandonnant les poursuites pour « négligences délibérées ayant entraîné la mort ».
Le papa du petit Aylan n’est plus poursuivi
Le 11 février, lors de leur procès, les passeurs se dédouanaient de toute responsabilité, l’imputant au père d’Aylan, Abdullah Kurdi. « Le vrai criminel, l’organisateur, c’est Abdullah Kurdi qui est devenu un héros à la télévision mais n’est même pas venu témoigner », s’était exclamé Asem Alfrhad, l’un des deux passeurs condamnés.
Le tribunal de Bodrum qui poursuivait, alors, le père du petit garçon pour avoir « utilisé » le bateau ayant chaviré, a décidé d’abandonner les poursuites. Abdullah Kurdi, ayant toujours nié ces allégations, était accusé d’avoir lui-même organisé la traversée qui a coûté la vie à ses deux enfants et sa femme.
L’abstention des les jeunes est une problématique rencontrée en France, mais aussi, Outre-Atlantique. Comment y remédier ? C’est la question que se sont posés deux étudiants en droit de l’université californienne UC Berkeley. C’est pourquoi Cindy Dinh, et Paul Monge, âgés respectivement de 27 et 26 ans, ont décidé d’élaborer un projet de loi permettant d’endiguer ce phénomène. Mais comment ? Ils souhaiteraient mettre en place un dispositif permettant une inscription automatique et numérisée sur les listes électorales dès l’inscription d’un jeune à l’université. Cela est supposé inciter les étudiants à, davantage, s’intéresser à la politique, et à s’investir en tant que citoyen. Ce projet de loi, de six pages, a été relayé dans leurs cercles d’amis, avant d’être soumis, début février, à de nombreux députés. Sans aucune hésitation, David Chiu et Rob Bonta, deux élus démocrates, ont accepté de soutenir les deux étudiants, et de porter leur projet de loi. A ce jour, l’Etat californien semble intéressé par ce projet, et souhaiterait mettre en place ce «moteur automatique d’inscription sur les listes électorales» à partir de juillet 2017.
La guerre en Syrie dure, déjà, depuis 5 ans ! La communauté internationale tarde à agir du fait de nombreux conflits d’intérêts qui se superposent dans cette zone géographique. Parallèlement au conflit syrien, l’organisation Etat islamique (également connue sous l’appellation de DAESH) se développe davantage, chaque jour. Entre les Etats-Unis et l’Union européenne qui souhaitent mettre fin au régime de Bachar el-Assad (actuel président syrien), mais qui cherchent également à trouver un allié en lui pour anéantir Daesh, la Russie et l’Iran qui le soutiennent, cette guerre civile comprend également des enjeux internationaux. En effet, le président russe, Vladimir Poutine, a des intérêts économiques en Syrie, et l’Iran, régime théologique d’obédience musulmane (chiite), soutient Assad du fait du soutien de ce dernier à la population syrienne chiite. D’autre part, le Qatar a demandé à ce que soit ouverte un enquête sur les pratiques de torture exercées dans les prisons syriennes ou encore les disparitions forcées, concernant majoritairement, des Syriens d’obédience musulmane sunnite (dont la majorité de la population qatarienne, ainsi que l’Émir du Qatar appartiennent).
Dans le livre de la journaliste Garance Le Caisne, intitulé Opération César, les enjeux et conflits d’intérêts sont exposés de manière extrêmement pédagogique.

« Jamais des preuves aussi accablantes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité n’avaient été divulguées alors qu’un conflit se poursuit. En Syrie un homme l’a fait. Son nom de code ? César. Ce photographe de la police militaire a risqué sa vie pour exfiltrer, pendant deux ans, 45 000 photos et documents de détenus torturés à mort. Il n’est jamais apparu devant des médias.
En janvier 2015, dans le magazine américain Foreign Affairs, le président Bachar el-Assad a affirmé que ce photographe militaire n’existait pas : « Qui a pris ces photos ? Qui est-il ? Personne ne sait. Aucune vérification de ces preuves n’a été faite. Ce sont des allégations sans preuves. »
César existe. L’auteur de ce livre a passé des dizaines d’heures avec lui. Son témoignage est exceptionnel. L’enquête sur le fonctionnement de la machine de mort syrienne, qui étaye son récit, est une plongée dans l’indicible. »
Etant donné la persistance du conflit, l’UNICEF (Fonds des Nations unies pour l’enfance qui est une agence de l’Organisation des Nations unies) a décidé de réaliser une vidéo retraçant, en seulement 60 secondes, les cinq années du conflit syrien. L’organisation souhaitant éveiller les consciences des Etats, ainsi que de toutes les sociétés civiles !
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Moussa Tchantchuing, humanitaire au sein de l’ONG BarakaCity, a été libéré après plus de deux mois d’emprisonnement. Celui-ci avait été incarcéré au Bangladesh, depuis le 22 décembre dernier, au motif qu’il serait intervenu avec son ONG, «de manière non officielle» et que son nom d’usage, « Moussa », suite à sa conversion à l’Islam, ne correspondait pas à celui inscrit sur ses papiers d’identité. Moussa s’était rendu en Birmanie et au Bangladesh afin de venir en aide aux Rohingyas, une minorité musulmane persécutée dans le pays du prix Nobel de la paix de 1991, Aung San Suu Kyi.
Une pétition pour réclamer sa liberté avait été lancée.
L’ancien dictateur tchadien Hissène Habré va voir les audiences de son procès reprendre ce lundi ; Il avait débuté en juillet. Habré comparaît devant les Chambres Africaines Extraordinaires pour crimes contre l’humanité, tortures et crimes de guerre.
En parallèle du procès à la Cour Pénale Internationale de Laurent Gbagbo, ancien dictateur ivoirien, le procès fait lui aussi grand bruit. En effet, il ne s’agit pas que de l’histoire du Tchad qui est en jeu, mais aussi de l’évolution de la société sénégalaise. Hissène Habré a vécu une vie tranquille au Sénégal depuis la fin de son pouvoir sans être inquiété, et avait même fini par renoncer publiquement à la politique. Mais le nouveau président, Macky Sall, a l’intention de marquer une rupture sur ce point avec son prédécesseur.
Le procès divise donc l’opinion sénégalaise et de nombreux intellectuels se sont exprimés sur la question. Il semble par ailleurs que Habré ait de moins en moins de soutiens.
D’après l’agence Reuters, une fussilade serait en cours dans une base de l’ONU à Tombouctou au Mali. Au moins un casque bleu nigérian aurait été blessé, mais les informations disponibles sont encore très partielles. En effet, l’échange de tirs serait toujours en cours. Les attaquants seraient au nombre de six ou sept et auraient fait exploser leur véhicule au mortier avant d’attaquer.
D’après une source sur place, l’armée mailenne serait intervenue pour « déloger les terroristes ».
Ce n’est pas la première attaque du genre au Mali qui avait déjà été victimes d’attentats terroristes en novembre dernier.
C’est une première aux Etats-Unis : mercredi, le Président Barack Obama se rendra dans la mosquée de Baltimore dans l’est du Maryland pour « rendre hommage à l’apport des musulmans américains à notre nation » et « réaffirmer l’importance de la liberté religieuse dans notre mode de vie. »
Il s’agit très certainement d’une réponse aux propos très controversés de Donald Trump, candidat républicain à la présidentielle, qui avait émis l’idée d’interdire temporairement l’accès au territoire des Etats-Unis aux personnes de confession musulmanes par crainte d’une attaque terroriste. Cette déclaration avait déjà été condamnée par la Maison Blanche qui l’a qualifiée de « cynique », et par la diplomatie américaine.
A Baltimore, Obama va rencontrer des représentants de la communauté locale ainsi que faire un discours dans lequel il compte affirmer « l’importance de rester fidèles à nos valeurs fondamentales » dont « la liberté religieuse de notre nation ».
La première étape des primaires pour l’élection présidentielle américaine avait lieu hier soir dans l’Etat de l’Iowa. Le résultat était très attendu, notamment du côté des démocrates où Bernie Sanders et Hillary Clinton étaient au coude à coude dans les sondages. Or, les votes n’ont pas réussi à les départager. En effet, toute la soirée, les scores des deux candidats sont restés extrêmement serrés, avec parfois un écart de moins d’une dizaine de voix. A tel point qu’il a parfois été nécessaire pour les départager de recourir à un tirage au sort à pile ou face.
Car c’est ainsi qu’il est prévu de départager des candidats à égalité dans le règlement du parti démocrate : dans les circonscriptions électorales où deux candidats arriverait à égalité, le vainqueur serait tiré au sort. Le système américain ne prévoit pas de proportionnelle : le vainqueur remporte tout et le perdant rien. Ainsi, six tirages à pile ou face ont été réalisés, tous remportés par Hillary Clinton qui remporte ainsi, mais de très peu, l’investiture démocrate dans l’Iowa.
Du côté des Républicains, c’est Ted Cruz qui sort vainqueur de l’élection à la surprise générale, l’attention des médias étant plus tournée vers des candidats comme Donald Trump ou Jeb Bush.
C’est ce lundi qu’est donné le coup d’envoi dans la course à la Maison Blanche dans l’Iowa. En effet, cet état sera le premier dans lequel se tiendra la primaire des deux grands partis, les Républicains et les Démocrates. Cette primaire se tiendra dans tous les états des Etats-Unis, et au terme de cette élection sera choisi le candidat de chaque parti qui se présentera à l’élection présidentielle proprement dite.
Les résultats de l’Iowa ne décideront pas du résultat des élections, mais il peut néanmoins donner un réel coup de pouce à certains candidats. Du côté des Républicains, c’est Donald Trump qui est donné en tête, milliardaire et conservateur, connu pour ses nombreuses sorties racistes. Du côté des Démocrates, tout le monde regarde Bernie Sanders, très à gauche et que les sondages mettent devant Hillary Clinton à la surprise générale.
Il est difficile à l’heure actuelle de faire des pronostics sur le résultat, l’Iowa n’ayant pas une tendance républicaine ou démocrate très marquée.
Le quotidien le Monde a dès ce matin exigé la libération immédiate de deux de ses reporters arrêtés par les autorités au Burundi le 28 janvier, le journaliste Jean-Philippe Rémy et le photographe Philip Edward Moore. Ils s’entretenaient avec des membres de l’opposition afin d’informer sur la crise politique et sociale que traverse le pays actuellement. D’après le journal, les deux journalistes étaient entrés légalement dans le pays et disposaient d’un Visa valide. Le motif de l’arrestation n’est pas encore connu.
D’après les autorités, les deux hommes auraient été arrêtés alors qu’ils se trouvaient avec des hommes armés de l’opposition, ce qu’ils contestent. Le Ministre des Affaires Etrangères Laurent fabius se dit « préoccupé » et affirme que « des démarches diplomatiques sont en cours ».
Depuis mardi 22 décembre, un membre de l’organisation humanitaire Baraka City est détenu par les autorités du Bangladesh pour « activités suspectes ». Il s’était rendu sur place afin de dresser un bilan pour mettre en place une opération d’aide aux Rohingya, une minorité musulmane d’Asie du Sud-Est victime de persécutions. D’après lui, les faits qui lui sont reprochés sont d’avoir visité des écoles dans le sud du pays, ainsi que d’utiliser un prénom différent de celui inscrit sur sa carte d’identité (Moussa étant le nom d’usage qu’il a choisi après sa conversion à l’Islam).
Les Rohingya fuient en masse les persécutions en Birmanie et sont logés au Bangladesh dans des camps de réfugiés aux conditions de vie plus qu’alarmantes, en raison notamment de la politique du gouvernement qui voudrait limiter ces arrivées en masse. C’est en chemin pour visiter ces camps que Moussa a été interpellé.
Moussa a été entendu une première fois par les forces de police, mais la justice bangladaise a décidé de prolonger son incarcération, craignant qu’il ne quitte le pays avant son procès prévu en avril.
Une pétition a été lancée pour exiger sa libération, ainsi qu’une large mobilisation sur les réseaux sociaux par le hashtag #FreeMoussa.
A noter que l’association dont il fait partie, Baraka City, a été l’objet de perquisitions en France également, les autorités jugeant leurs prises de positions parfois ambigües. Le président de cette association, Idreiss Shiamedi, s’est d’ailleurs vu reprocher de refuser de condamner fermement Daesh sur un plateau de télévision. Néanmoins, comme il l’a expliqué, cela s’explique par le travail qu’ions font sur le terrain : non seulement leur but est de proposer aux jeunes syriens une alternative à Daesh, en sortant d’une opposition manichéene entre Daesh et l’occident, mais en plus cela implique qu’ils aient des hommes sur le terrain en Syrie et qu’ils ne souhaitent pas se faire remarquer par l’organisation terroriste.
Un restaurant très fréquenté du centre de Mogadiscio en Somalie a été ravagé jeudi soir par une violente explosion d’origine criminelle. Des hommes armés ont ensuite pris d’assaut le restaurant avant d’être neutralisés par les forces de l’ordre. Quatre terroristes ont été capturés, et un tué. On ne sait pas pour l’instant si d’autres personnes étaient impliqués. Le bilan provisoire s’élève à au moins 19 victimes, dont des enfants.
L’attaque a été revendiquée par les rebelles shebab, proches d’Al Quaïda, qui tentent de renverser le gouvernement somalien. Ce groupe est également responsable d’une attaque qui a eu lieu contre un grand hôtel de la capitale qui a causé une douzaine de victimes.
Le paysage musical au Japon compte de nombreux boys band et girls band, qui peuvent parfois devenir de véritables idoles pour la jeunesse. Or un des usages assez courants de ce milieu est d’inclure au contrat de certaines chanteuses une obligation de célibat. Le fait d’avoir une relation amoureuse serait ainsi passible d’une amende. Le but est de forcer les jeunes chanteuses à renvoyer une image de pureté et d’alimenter les fantasmes des fans.
Or une chanteuse (qui a choisi de rester anonyme) vient de gagner un procès contre sa société de production qui l’accusait d’avoir rompu cette clause. Pour le juge, l’obligation de célibat est contraire aux droits constitutionnels car il s’oppose à « la poursuite du bonheur » auxquels ont droit tous les citoyens. Elle n’aura donc pas à verser d’amende.
Il s’agit là d’un revirement de jurisprudence par rapport à une affaire semblable qui avait eu lieu en septembre 2015, où la chanteuse Katsuya Hara avait été condamnée à une amende de 650 000 yens (plus de 5 000 euros) car le juge avait estimé que « La révélation qu’une idole s’est associée à un membre du sexe opposé dégrade son image ».
Le passage de Valls dans l’émission de Laurent Ruquier On Est Pas Couchés fait encore parler d’elle, mais cette fois à l’international. Le Premier Ministre s’était défendu vendredi soir contre les attaques de plusieurs chroniqueurs et invités de l’émission et des propos assez vifs ont parfois été échangés. L’humoriste Jérémy Ferrari notamment s’est montré très critique envers l’invité et la politique de son gouvernement.
Entre autres choses, il a critiqué la présence du président gabonais Ali Bongo à la marche en hommage à Charlie Hebdo le 11 janvier 2015. Ce à quoi le ministre a rétorqué : « Vous retenez Ali Bongo, moi je retiens le président de l’Autorité palestinienne et le Premier ministre israélien, mais surtout un autre Africain, élu lui, Ibrahim Boubacar Keïta. » « Ah parce qu’il n’est pas élu Ali Bongo finalement ? » a insisté Jérémy Ferrai « Non ; Pas comme on l’entend. »
Il est vrai que la dernière élection présidentielle gabonaise a été très contestée par l’opposition. Le Parti Démocratique d’Ali Bongo a été réélu dès le premier tour avec 41% des voix, prenant ainsi la succession de son père, Omar Bongo. L’élection a été suivie de heurts, d’autres candidats auraient été blessés. La France, qui soutient le régime d’Ali Bongo a également été sévèrement critiquée. En effet, le Gabon est une ancienne colonie, et la France possède encore beaucoup d’intérêts dans ce pays, une forte implantation du groupe pétrolier Total notamment.
Or le président Bongo prépare actuellement sa réélection. Au moment où l’opposition essaie tant bien que mal de s’unir contre lui autour de la figure de Jean Ping, la sortie de Valls était particulièrement malvenue pour le président gabonnais. Le Ministre de l’Intérieur a exprimé publiquement sa surprise devant cette prise de position « alors que les deux pays entretiennent d’excellentes relations ». L’ambassadeur du Gabon en France a été rappelé par son pays « pour consultation ».
Quant à l’opposition, elle est au contraire ravie des propos du Premier Ministre français qui mettent en cause la légitimité de l’élection de Bongo. Pour l’ancien vice-président Didjob Divungi Di Ndinge, « Si Manuel Valls a fait un lapsus, il s’agit d’un lapsus éloquent ». Et pour Richard Moulomba Moumbo, « Il confirme ce que nous savions déjà. Ali Bongo doit tirer les conclusions de son imposture ».
Ce mardi 12 janvier matin, une explosion a causé la mort de dix personnes et en a blessé quinze autres dans le quartier de Sultanahmet à Istanbul. Il s’agit d’un quartier très fréquenté en raison de la présence de deux importants sites historiques : la Mosquée Bleue et la Basilique sainte-Sophie. Le bilan est encore provisoire, mais d’après les médias locaux, la plupart des victimes seraient des touristes étrangers.
Pour les autorités turques, le kamikaze serait d’origine syrienne, et agirait possiblement pour le compte de Daech. Le gouvernement du Premier Ministre Erdogan a imposé un black-out complet aux médias : ceux-ci ont l’interdiction de diffuser des informations relatives à la situation « au nom de la sécurité nationale ». quelques quotidiens et chaînes de télévision locaux bravent néanmoins cette interdiction et continuent à couvrir les faits.
La Turquie est actuellement un pays traversé par de très fortes tensions, et plusieurs actes de violences ont eu lieu sur son sol ces derniers mois. Un double attentat-suicide a causé la mort de 103 personnes le 10 octobre dernier à Ankara, pour le compte de l’Etat Islamique également. Un aéroport a également été victime d’une attaque ayant fait un mort et un blessé, cette fois orchestrée par une organisation armée kurde, les « Faucons de la liberté du Kurdistan », en réponse à la reprise après deux ans des combats entre des rebelles kurdes et les forces armées turques.
Six cosmonautes femmes ont commencé une expérience de confinement de 8 jours. Elles se sont enfermées mercredi 28 octobre et ne sortiront que huit jours plus tard. Cette expérience en vue d’une expédition sur la Lune en 2029. L’idée derrière ce projet 100% féminin est d’étudier les comportements de ces femmes dans un espace clos et leurs relations entre elles.
L’expérience est divisée en deux étapes « Un séjour dans un objet hermétique, puis un autre dans une centrifugeuse à rayon court destiné à prévenir les effets négatifs de la microgravité. » Au total, une trentaine d’expériences scientifiques sont prévues sur ces huit jours (psychologie, biologie, etc).
Sergueï Ponomarev, un des responsables de Lune-2015, précise les contours de la mission :
« Nous voulons recueillir un maximum d’informations sur la période initiale d’adaptation de l’organisme féminin aux conditions de vie dans un espace hermétique. Celui-ci possède une microflore différente et n’a pas de nouvelles souches. Ainsi, le système immunitaire entre dans une sorte d’hibernation. Mais nous ne savons pas comment ni quand (par à-coup ou progressivement) cela se produit.«
Ce projet, en apparence féministe, présente quand même quelques relents machos. « J’aimerais vous souhaiter de ne pas avoir de conflits, mais comme on dit, dans une cuisine, deux femmes au foyer ont du mal à cohabiter« , s’est ainsi amusé Igor Ouchakov, le directeur de l’Institut des problèmes médicaux-biologiques, reprenant un proverbe russe. Pendant la conférence de presse, les scientifiques ont également dû répondre à des questions sur la difficulté de se maquiller et se coiffer dans l’espace, ou vivre sans hommes…
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Source : Konbini
Le Parti communiste chinois a annoncé ce jeudi 29 octobre « la mise en place d’une politique permettant à chaque couple d’avoir deux enfants comme réponse active au vieillissement de la population. » Mettant fin à plus de 35 ans de politique répressive sur les naissances.
La décision, attendue ces derniers mois après un article de presse cet été évoquant une réforme avant la fin de l’année, n’en est pas moins historique. Elle a été rendue publique après la clôture d’une réunion de quatre jours au cours de laquelle le Comité central du Parti devait approuver le treizième plan quinquennal, feuille de route économique, politique et sociale héritée de la planification socialiste, qui donne les orientations chinoises jusqu’en 2020.
La politique de limitation des naissances, imposée au tournant des années 1980, s’imposait comme une réponse face à l’augmentation rapide de la population, faisant de la Chine le pays le plus peuplé de la planète. Mais le planning familial local était devenu synonyme de violente intrusion de l’Etat dans la vie la plus intime des citoyens. Obsédés par des statistiques déterminantes pour leurs carrières, ses officiels recoururent aux avortements forcés, selon des procédés barbares.
Et puis les limites de cette politique répressive n’ont pas tarder à se faire sentir, et à laisser place à un évident problème démographique: le veillissement de la population. Ce problème se ressent notamment dans le monde du travail, la main d’oeuvre chinoise est plus âgée et donc moins efficace, et moins compétitive par rapport à la main d’oeuvre mondiale.
Si l’on assiste à une ouverture de la part du gouvernement chinois, avec à sa tête Xi Jinping, le démographe Liang Zhongtang, de l’Académie des sciences sociales de Shanghaï rappelle « ce n’est pas une question d’un ou de deux enfants, il faut se débarrasser entièrement de la politique de planning familial. Le nombre d’enfants qu’a un couple est une décision qui lui appartient, pas au gouvernement.«
C’est lors du troisième débat entre les républicains à la présidence américaine, qu’une petite phrase du candidat Jeb Bush, oui c’est le frère de George W., a provoqué de vives réactions des deux côtés de l’Atlantique.
« Le Sénat, est ce comme une semaine de travail à la française ? Vous ne devez vous présenter que trois jours par semaine ? » a lancé Jeb Bush en direction de son principal rival, le sénateur Marco Rubio, pointant son manque d’assiduité au Congrès, surfant sur le cliché, très répandu aux Etats-Unis, selon lequel les Français travaillent peu.
Le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest, conseillant aux Français de prendre l’affaire avec humour, a déclaré lors de son briefing quotidien en salle de presse « je parie que M. Bush est simplement jaloux » avant d’ajouter que les Français sont « si susceptibles » ! Provoquant des rires chez les journalistes.
L’ambassadeur de France à Washington, Gérard Araud, a rapidement réagi – en anglais – aux propos du candidat républicain sur son compte Twitter : « Les Français travaillent en moyenne 39,6 heures par semaine, les Allemands 39,2 heures » a-t-il écrit, avant d’ajouter : « Dans tous les pays, les campagnes électorales donnent lieu à des envolées absurdes. Soyons indulgents. »
Un homme masqué et armé d’un sabre a attaqué une école à Trollhättan dans le sud ouest de la Suède. Un enseignant a été tué et 2 élèves – de 11 et 15 ans – et 1 adulte, sont blessés grièvement. L’homme a finalement été neutralisé par la police.
« Quand on l’a vu, on pensait que c’était une blague«
L’assaillant a été « opéré pour des blessures par balle » a indiqué l’hôpital de Trollhättan. La police a confirmé que des agents avaient fait usage de leurs armes. Mais sa mort n’est pas confirmée.
Les attaques dans les écoles en Suède sont rarissimes. La dernière remonte à 1961, lorsque six jeunes avaient été blessés et un tué par balle dans un lycée professionnel de Kungälv, au nord de Göteborg. « La confusion est grande dans l’école. Les adultes et les élèves quittent l’école précipitamment » a souligné la police. Les élèves ont d’abord cru à une plaisanterie, selon l’un d’eux « Quand on l’a vu, on pensait que c’était une blague. Il portait un masque et des vêtements noirs et un long sabre. Des élèves voulaient se faire prendre en photo avec lui et toucher le sabre » a-t-il raconté.
Trollhättan, est ville industrielle à une heure de route au nord de Göteborg, connue pour être le berceau des usines automobiles Saab. L’établissement accueille près de 400 élèves de la maternelle au collège.
Source : AFP.
Le mouvement des « Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident« , plus communément appelé Pegida est encore descendu dans les rues de Dresde – où il est né – pour fêter cette fois-ci sa première année d’existence ce lundi 19 octobre. Mais les Allemands en ont assez. Pour la soirée de son premier anniversaire, le mouvement anti-islam trouve des adversaires en nombre. Les dizaines de milliers de supporteurs de Pegida ont été encerclés par presque autant d’opposants. Ils étaient 15 000 à 20 000 pour, et 15 000 contre.
Les partisans de Pegida ont manifesté pour clamer leur opposition à la politique d’ouverture aux réfugiés défendue par la chancelière Angela Merkel. Mais, pour ce premier anniversaire, le camp d’en face s’était mobilisé. De nombreux quotidiens nationaux montrent leurs exaspérations: « C’en est assez » titre le Handelsblatt avant d’ajouter « le pays a vu beaucoup de mois passer, beaucoup de haine, et beaucoup, beaucoup de démagogie. Un an après leur lancement, les xénophobes anti-islam de Pegida sont clairement identifiés par le ministre de l’Intérieur comme des durs d’extrême droite, de plus en plus violents. » Le journal Die Tageszeitung titre sa Une d’un « Ça suffit ! » frappant. Le rapprochement entre Pegida, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) et les néonazis est désormais perçu par le journal, comme un véritable « danger« . En 2015, près de 500 agressions contre des centres de réfugiés et 178 blessés, victimes de violences racistes, ont été recensés, souligne Courrier International.
Mardi 13 octobre à 17h30 (heure américaine, 2h30 heure française) avait lieu à Las Vegas le premier débat entre les candidats démocrates à la présidentielle américaine organisé par CNN et Facebook. Les quatre candidats, jusqu’alors déclarés, était présents : Hilary Clinton, ultra favorite, mais aussi Bernie Sanders qui s’affiche comme son principal rival, ainsi que Martin O’Malley, Jim Webb, Lincoln Chaffee, qui dépassent difficilement les 1% d’intention de vote.
Un débat intense, pour 2 candidats sur 4
Le débat s’est surtout fait entre les deux favoris des sondages : Hillary Clinton qui se présente comme une « progressiste » qui « obtient des résultats » et le candidat surprise Bernie Sanders, qui se présente comme un « démocrate socialiste » qui veut « organiser une révolution » pour combattre les inégalités entre les 1% d’Américains les plus riches et puis les autres. L’échange le plus tendu entre Clinton et Sanders a eu lieu sur le capitalisme. Sanders rejette « un système qui a détruit la classe moyenne » et préfère l’approche danoise, notamment sur la santé. Clinton réagit aussitôt : « Quand je pense au capitalisme, je pense à toutes les PME qui ont été créées car nous avons l’opportunité et la liberté de faire cela dans notre pays. » avant d’ajouter : « Nous ne sommes pas le Danemark. Nous sommes les Etats-Unis d’Amérique. »
L’affaire des emails
Depuis quelques semaines, l’ancienne First Lady était en peine suite à « l’affaire des emails« . Le problème : Hillary Clinton a envoyé et reçu 62.320 courriels pendant ses quatre ans comme secrétaire d’Etat, de 2009 à 2013, depuis une boîte email privée plutôt qu’avec une adresse gouvernementale. A la demande du département d’Etat, elle a restitué pour archivage les 30.490 courriels qu’elle considère comme professionnels. Hillary Clinton considère que les 31.830 emails restants sont personnels et elle les a effacés de son serveur privé. Cette affaire avait été considéré comme une « affaire d’état » par les Républicains. Mais la candidate à reçu le soutien de Bernie Sanders pendant le débat, qui a appelé les médias et ses adversaires politiques à se concentrer sur les « vrais problèmes, le peuple américain en a marre d’entendre parler de vos satanés emails« , a-t-il lancé, provoquant un tonnerre d’applaudissements. Le public a grondé de plaisir et un grand sourire s’est affiché sur le visage d’Hillary Clinton. Dont la côte de popularité a progressé à la suite de ce débat.
Ignazio Marino a annoncé sa démission aujourd’hui. Maire de Rome depuis deux ans, cet ancien médecin et chirurgien de 60 ans s’est révélé en politique sur le tard, au sein du Parti Démocrate Italien. Sous pression, il était devenu l’homme politique le plus impopulaire d’Italie.
L’épisode de Mafia Capitale
S’il était sorti indemne de l’épisode de Mafia Capitale, plus gros scandale mafieux que la capitale ait jamais connu, après avoir participé à la manifestation au lendemain de l’enterrement-spectacle de Vittorio Casamonica. Et qui fut salué pour se déplacer dans la ville en vélo. Marino traîne derrière lui quelques casseroles, en plus d’utiliser sa bicyclette, Ignazio a également utilisé sa Fiat panda rouge dans le centre historique de Rome, et ce, sans avoir d’autorisation spéciale… Il est aussi critiqué pour avoir banni les voitures de la grande avenue (large comme les Champs Elysées) des Fori Imperiali, qui relie le Colisée à la Piazza Venezia et qui longe les forums antiques, et pour avoir limité les terrasses des restaurants sur les places ou trottoirs. Mauvais points pour cet homme, ancien chirurgien que les romains prenaient pour un homme honnête, bien qu’il fut génois.
Un nouveau (plus gros) scandale éclate
La presse a découvert au début du mois d’octobre plusieurs additions que Ignazio Marino a fait passer pour des notes de frais, de plus de 20 000 euros dans des restaurants chics de la capitale. Le maire s’est tout de suite défendu à prétextant un repas avec plusieurs ambassadeurs, mais les médias n’en démordent pas, il se pourrait que Marino soit allé dîner en tête à tête avec sa femme, et qu’il ait utilisé la carte de crédit de la ville pour régler ces dîners. Face à cela, Ignazio Marino a décidé de présenter sa démission. Officiellement, il a 20 jours de réflexion s’il veut se rétracter. Mais il a déclaré « j’ai fait mon choix : je présente ma démission », en évoquant également la perte du soutien de son Parti démocrate (PD) qui le poussait vers la sortie et ajoutant que « les conditions politiques » pour poursuivre son mandat de maire étaient « très minces, voire inexistantes ». Concernant les notes de frais astronomiques, Marino insiste sur le fait qu’il s’agit de dîners organisés en l’honneur d’ambassadeurs, mais il consent à les rembourser, pour calmer la polémique.
Suite à ce scandale, certains médias y voient une forme de vengeance de la part de tous ceux qui tiraient profit du vaste réseau de Mafia capitale. Mais d’autres y voient plus simplement la rançon de l’incompétence et de l’inaction supposées de l’ancien maire face aux désordres d’une ville dont les habitants ne supportent plus les retards dans les transports en commun et la saleté dans les rues.
Cela s’est passé le mercredi 1er octobre, sur le campus de l’Université de Umpqua, dans l’Oregon, un état du nord-ouest des Etats-Unis. Cette université qui se trouve dans une zone rurale et reculée, ne compte qu’environ 3000 étudiants, et est spécialisée dans l’enseignement scientifique. Le jeune tueur, qui ne serait apparemment pas un étudiant rattaché à l’Université, était équipé d’au moins 3 pistolets et d’un fusil, il aurait tiré méthodiquement sur ses victimes passant d’une salle de cours à une autre, faisant 9 morts et 7 blessés.
Si le shérif du comté local a refusé de donner le nom du tueur, qui est mort à la suite d’un échange de coup de feu avec les policiers, en déclarant :
« Vous ne m’entendrez jamais prononcer son nom. Je ne vais pas lui donner la reconnaissance qu’il cherchait sans doute avant de commettre cet acte horrible et lâche. »
Les médias américains eux, ne sont pas gênés, c’est le New York Times qui aurait révélé son nom, Chris Harper-Mercer, en premier. Ce jeune homme de 26 ans, est décrit comme timide, introverti et solitaire par les médias, mais présente également des troubles mentaux – il était par ailleurs, scolarisé dans une école spécialisée. Nous savons également que Chris Harper-Mercer était un passionné d’armes à feu et de films d’horreur. Il serait également très admiratif de l’IRA, l’armée républicaine irlandaise. Les raisons de son acte sont troubles, mais son profil ressemble avec celui des autres jeunes tueurs à tirer sur des campus universitaires. Ce qui saute surtout aux yeux c’est le besoin de reconnaissance. Monsieur Harper-Mercer aurait déclaré, à la suite d’un assassinat fait par Vester Flanagan sur deux journalistes américaines le 26 août dernier, :
« J’ai remarqué qu’il y a tellement de personnes comme lui, seules et inconnues, qui, dès qu’elles font couler un peu de sang, se font connaître dans le monde entier. Son visage a éclaboussé tous les écrans, son nom est sur les lèvres de chaque habitant de la planète et tout cela en une journée ! Il semble que plus vous tuez de gens, plus vous êtes dans la lumière. »
En effet, même si le shérif qui s’occupe de l’affaire a refusé de donner le nom du tueur aux journalistes, pour ne pas le glorifier, le nom de Chris Harper-Mercer fait déjà le tour du monde, et s’ajoute à la longue liste des tireurs fous – et de plus en plus jeunes – aux Etats-Unis.
Cette fusillade relance le débat sur le contrôle strict des armes à feu. Le président américain Barack Obama est intervenu quelques heures après le drame, dénonçant l’inaction politique imposée par la majorité républicaine du Congrès, opposée à toute évolution sur ce sujet. Selon Monsieur Obama, « permettre ces fusillade est un choix politique. » Les fusillades sont malheureusement très fréquentes dans les lycées et universités aux Etats-Unis. Depuis l’élection de Barack Obama en 2008, six tueries de masse se sont produites dans des campus. Ce qui fait qu’au total, 170 personnes sont mortes dans des fusillades de masse. Lors de son intervention depuis la Maison Blanche, Barack Obama a demandé aux médias de comparer le nombre d’Américains tués dans des attaques terroristes au cours des dernières années avec celui des Américains tués dans ces incidents liés aux armes à feu aux Etats-Unis. Comparaison faite par le journaliste Zack Beauchamp sur son compte Twitter, les chiffres sont flagrants, aux Etats-Unis on meurt davantage à cause d’incidents liés aux armes à feu, que lors d’une attaque terroriste.
Nouveau retentissement pour la mafia calabraise ‘Ndrangheta. Il y a trois jours, le quotidien italien La Repubblica publiait un édifiant article : un jeune garçon de 11 ans a dénoncé les chefs du clan de la mafia calabraise, parmi eux, son propre père.
Nous sommes dans un petit village du sud de la région Calabre, elle-même située au sud de l’Italie, appelé San Luca. C’est la zone à plus haute densité mafieuse, le centre des activités de la ‘Ndrangheta. Cette mafia est présente sur les 5 continents, son chiffre d’affaire est estimé à plusieurs milliards d’euros. Selon La Repubblica, c’est la mafia la plus puissante d’Italie. Depuis les années 1980, elle s’est orientée vers le trafic de cocaïne et de cannabis en alliance avec les cartels colombiens et mexicains. Selon le préfet de Calabre en 2005 : « la ’Ndrangheta joue le premier rôle, au niveau mondial, dans l’approvisionnement en cocaïne ».
La ‘Ndrangheta pratique tout un tas de rites, certains datant depuis plus de nombreuses années. Par exemple, pour devenir membre il faut être né d’une famille de la ‘Ndrangheta. Dès la naissance, le chef du clan lors du rituel initiatique, place une clé et un poignard de chaque côté de l’enfant. Si l’enfant touche le couteau en premier, cela signifie qu’il sera un ‘ndranghetiste ; en revanche si l’enfant touche la clé, il deviendra un magistrat, ou un homme politique corrompu. Le couteau est placé de préférence plus près que la clé.
C’est certainement ce qu’a connu le jeune garçon qui a déclaré au procureur de la région : «Mon papa faisait partie de ce clan. Le chef était Nando Cimato. On savait que c’était lui qui donnait les ordres avec la famille Bellocco». Son père se nomme Gregorio Malvese. Cet homme de 37 ans, a été arrêté l’année dernière dans le cadre d’une opération antimafia. Au cours de la perquisition, les carabiniers trouvent dans la cuisine du domicile des revolvers et des projectiles pour des kalachnikovs et des pistolets calibre 9 mm. La mère du jeune garçon, qui avait également été impliquée lors de la perquisition, décide quelques mois plus tard de collaborer avec les carabiniers, cette décision pousse son fils à dire au procureur tout ce qu’il sait. Il a apporté de nombreux détails aux enquêteurs, a désigné l’organigramme du clan, en indiquant le rôle de chacun des membres de l’organisation. Il a déclaré : «bien sûr que je sais ce que fait un mafieux. C’est un revendeur de drogue, il flingue, c’est normal… Au pays, tout le monde parle de la ’Ndrangheta, même mes amis plus âgés», a-t-il déclaré, selon des extraits de sa déposition, n’hésitant pas à ajouter : «Papa faisait ce qu’il voulait au sein du clan. C’était le bras droit du chef. […] Je sais tout sur ce que vous avez trouvé à la maison, les armes et les projectiles».
Concernant la drogue, le petit Malvaso a ajouté «j’ai vu la drogue, les armes, surtout des pistolets, jamais de fusils… La drogue, je l’ai toujours vue dans le garage. Une fois, j’ai vu de l’herbe et puis de la drogue en poudre, je ne sais pas comment elle s’appelle. Elle était blanche.» Et de poursuivre : «cette drogue appartenait à papa. Je le sais parce que, sans son ordre, rien ne se faisait. Les gens du village de San Luca [considéré comme le cœur de la ’Ndrangheta, ndlr], je les ai vus seulement une ou deux fois. Ils sont venus à la maison. Ils la vendaient, l’achetaient. Parfois, ils la vendaient à d’autres qui habitaient hors de Calabre.»
Aujourd’hui l’enfant, qui a changé de nom, est avec sa mère et ses deux frères est loin de la Calabre dans une localité inconnue, et sous protection judiciaire.
Les correspondants de France 24, Natalia Mendoza et Bernard Bedarida en Italie, sont allés enquêter au cœur de la Calabre, où ils ont pu rencontrer des enfants issus de familles de mafiosi. Ils ont réalisés un édifiant reportage :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=sqnpzZt8OKI[/youtube]
Source : La Repubblica.it , Libération.fr, France 24.com
Le 20 août dernier ont eu lieues les funérailles de Vittorio Casamonica, dans le quartier Don Bosco, situé dans le sud-est de la Capitale. Le nom de Casamonica est familier pour les romains, puisqu’il s’agit de l’une des plus grandes familles mafieuses de la ville. Accusée cette année de faire partie du scandale de « Mafia Capitale ». Les Casamonica, originaires des Abruzzes, arrivés à Rome dans les années 1970, s’occupent du trafic de stupéfiants.
Les funérailles qualifiées de « kitsch » par les médias français, avaient en effet, l’air d’un film hollywoodien des années 1950. Le cercueil de Vittorio Casamonica était transporté dans une antique calèche, elle-même tirée par six chevaux. La façade de l’église était couverte d’affiches représentant le défunt, affublé d’habits blancs et d’une croix autour du cou, avec en arrière plan le Colisée et Saint Pierre, et puis ces messages : « Roi de Rome » et « Tu as conquis Rome, maintenant tu conquerras le Paradis ». Pour couronner le tout, une fanfare interprétait la célébrissime musique du film Le Parrain et deux hélicoptères qui, à la fin de la cérémonie ont lâché des milliers de pétales de roses, sur la foule, nombreuse, qui s’était réunie.
Les réactions n’ont pas tardé à se faire sentir dans la capitale. Les romains furent outré de ces funérailles dont le but était clairement de faire comprendre la puissance des familles mafieuses. Le maire de la ville, Ignazio Marino s’est dit choqué que la préfecture ai autorisé l’événement, préfecture qui a immédiatement répliqué qu’elle n’était pas au courant. Les accusations furent surtout tournées vers le curé de la paroisse, Giancarlo Manieri, qui avait auparavant refusé d’officier les funérailles de Piergiorgio Welby, dont la vie avait été arrêtée médicalement. Pour sa défense, il a répondu que Casamonica, contrairement à Welby, n’avait pas mis fin à ses jours, ce qu’interdit l’Eglise, et que selon sa famille c’était un bon catholique. Face aux débats, la famille du défunt, dont son neveu Luciano Casamonica a déclaré : « Nous, les Casamonica, nous avons toujours fait de grandes fêtes. Quand quelqu’un s’en va, Dieu seulement juge, et non la politique. Ca fait des années que quand un des nôtres meurt, nous sortons les carrosses et les chevaux. »
Peu de temps après les funérailles, le président du Parti Démocratique Italien, Matteo Orfini a invité à manifester le 3 septembre sur la place Don Bosco. C’est plus d’un millier de personnes qui se sont retrouvées, dont le maire de la ville Marino, qui a reçu un mélange d’applaudissements et de sifflements à son arrivée. Ce dernier a déclaré aux journalistes que « la présence de ces personnes sur cette place montre que Rome est une ville antifasciste, antinazie et antimafia : nous avons chassé les fascistes et les nazis, maintenant nous chasserons la mafia. » L’affaire reste à suivre puisque s’ouvre le 5 novembre prochain le « maxi procès » des 59 personnes, certaines appartenant au clan Casamonica, impliquées dans l’affaire de « Mafia Capitale ».
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=B2mDr52pXhE[/youtube]
Dur, dur pour les Grecs. Le Premier ministre Tsipras a annoncé dimanche soir que les banques grecques n’ouvriraient pas avant le 6 juillet. Après l’annonce d’un référendum sur le plan d’aide à la Grèce et la rupture des négociations, la Grèce et l’UE craignent un « bank run », soit une fuite des capitaux. En cinq ans, plus de 80 milliards d’euros se sont envolés du pays.
L’arrêté publié au Journal officiel grec « Vacance bancaire de courte durée » interdit aux Grecs de retirer plus de 60€ par jour aux guichets automatiques. Les touristes ne sont pas concernés par cette mesure. Le texte indique que « le caractère d’extrême urgence et la nécessité imprévue de protéger le système financier grec et l’économie grecque en raison du manque de liquidités entrainé par la décision de l’Eurogroupe du 27 juin de refuser l’extension de l’accord de prêt à la Grèce ».
Le Premier ministre grec a promis que les dépôts des Grecs dans les banques ainsi que leurs salaires et leurs retraites seraient garantis.
Suite à ces annonces, les bourses européennes ont ouvert en forte baisse : le CAC 40 a baissé de 4,44% et Viennes de 4% ! La bourse d’Athènes rouvrira le 7 juillet.
Le terrorisme a de nouveau frappé la Tunisie, seulement trois mois après l’attentat du musée du Bardo à Tunis. Cette fois-ci, la cible est un hôtel de Sousse, troisième ville du pays.
Vendredi 26 juin, un homme a ouvert le feu, tuant au minimum 27 personnes, dont des touristes. La nationalité des victimes n’a pas encore été révélée.
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur parle d’ « une attaque terroriste » et a indiqué que l’assassin avait été abattu.
Encore une lourde épreuve pour la Tunisie, à la fois économique (le secteur du tourisme souffre de l’insécurité) et démocratique. L’état d’alerte est au maximum.
L’Union européenne abandonne l’idée de mettre en place des quotas pour accueillir les migrants. Donald Tusk, président du Conseil européen a annoncé cet abandon à l’occasion de l’ouverture d’un sommet européen, jeudi 25 juin.
Cette mesure a donc échoué, faute d’accord (et de bonne volonté) entre les Etats-membres. Pourtant, une telle mesure aurait pu aider l’Italie et la Grèce, les deux principales portes d’entrée des migrants en Europe. Depuis Dublin II, le pays d’arrivée des migrants doit s’occuper de la demande d’Asile. Les migrants seront répartis entre les pays sur la base du volontariat.
Matteo Renzi, chef du gouvernement italien, a fait comprendre qu’il était désespéré que les Etats-membres n’arrivent pas à s’entendre.
La fusillade a éclaté vers 21h à Charleston (3h du matin en France) en Caroline du Sud. Un homme est entré dans l’une des plus anciennes églises noires de la ville, l’Emanuel African Methodist Episcopal Church et a ouvert le feu. Comme chaque mercredi, les fidèles étaient plongés dans une étude de la Bible.
D’après The Guardian, la tuerie aurait provoqué la mort de neuf personnes, dont le sénateur et pasteur Clementa Pinckney. L’auteur de l’attaque, qualifiée de « raciste », serait un homme blanc, mince et blond d’une vingtaine d’années. Qualifié de très dangereux, l’assassin n’a toujours pas été retrouvé.
De nombreux femmes et hommes politiques américains ont réagi à cette horreur : Jeb Bush, Hillary Clinton…
Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie et du développement durable avait bravement pointé les dangers de l’huile de palme pour l’environnement (déforestation) et pour la santé (gras saturé). Elle avait cité comme exemple de produit à éviter le fameux Nutella de Ferrero au Petit Journal (15 juin).
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x2u5mwn_segolene-royal-il-faut-arreter-de-manger-du-nutella_news[/dailymotion]
Cette remarque avait suscité de vives réactions de l’autre côté des Alpes. Les hommes et femmes politiques italiens ont manifesté leur soutien à la marque de pâte à tartiner. Le ministre italien de l’environnement, Gian Luca Galletti, a tweeté « Ce soir au menu : pain et Nutella ». Madame Renzi a mangé une crêpe au Nutella. Un député du parti démocrate, Michele Anzaldi, a exigé des excuses de la part de Ségolène Royal.
Cette dernière s’est immédiatement exécutée en tweetant « Mille excuses pour la polémique sur le #Nutella. D’accord pour mettre en valeur les progrès. ».
Ferrero s’est dit complètement « conscient des enjeux environnementaux ». Il a ajouté qu’il « a pris de nombreux engagements notamment concernant son approvisionnement en huile de palme » et que « la culture du palmier à huile peut aller de pair avec le respect de l’environnement et des populations ». Le groupe italien assure que les matières premières utilisées en provenance de Malaisie, Papouasie-Nouvelle-Guinée et Brésil sont tracées. La Table ronde pour une huile de palme durable (RSPO) attribue une certification pour ces produits.
Nutella contient tout de même 20% d’huile de palme. Cet ingrédient coûte bien moins cher que l’huile de tournesol ou l’huile d’olive.
Que pensez-vous de la déclaration puis de la rétractation de Ségolène Royal ? Que pensez-vous de l’utilisation abusive de l’huile de palme ?
Christopher Lee est décédé à l’âge de 93 ans à la suite de problèmes respiratoires. Le célèbre acteur britannique avait interprété Dracula à deux nombreuses reprises. C’est d’ailleurs ce rôle qui avait fait décoller sa carrière en 1958 (Le cauchemar de Dracula).
Plus récemment, il a interprété le rôle de Saroumane (Le Seigneur des Anneaux) et du compte Dooku (Star Wars).
[youtube]https://youtu.be/p1Vyhve9gtg[/youtube]
Il a également été producteur, photographe et musicien (Heavy metal).
Dans sa carrière, Christopher Lee a joué dans plus de 250 films ! Le monde du cinéma lui a rendu hommage jeudi 11 juin.
Horst Brandstätter, patron de la marque Palymobil est décédé mercredi 3 juin en Allemagne à 81 ans. Alors que Les petits jouets en plastique sont orphelins, le secteur des jouets en Allemagne a perdu une de ses figures les plus marquantes.
Horst Brandstätter est né le 27 juin 1933 à Zirndorf en Bavière, siège de la marque aujourd’hui. Il avait commencé à travailler dans la société de jouets en 1952. Créée en 1908, elle était dirigée par ses deux oncles.
Quelques années plus tard, à la fin des années 1950, il commercialise le Hula-Hoop, découvert au Etats-Unis. Malheureusement, il échoue, victime de la concurrence.
Cherchant de nouveaux produits à commercialiser, Horst Brandstätter rencontre Hans Beck (1929-2009) qui imagine le concept des Playmobil : personnage que les enfants peuvent tenir dans leur main, sans nez et la coupe au bol. A cette période, la crise pétrolière provoque une augmentation du prix du plastique. Afin de réaliser des économies, il demande au concepteur de limiter l’utilisation des matières premières. La figurine de 7,5 cm de hauteur apparaît.
En 1974, les premiers Playmobil sont exposés au Salon international du jouet à Nuremberg (l’indien, le chevalier, l’ouvrier). Les adultes sont sceptiques mais les enfants sont conquis !

Les figurines en plastique connaissent un énorme succès, sauvant l’entreprise de la faillite. Le groupe devient même le premier fabricant de jouets allemand. En quarante ans, 2,7 milliards de Playmobil ont été vendus dans le monde entier ! En 2014, son chiffre d’affaire s’élève à 595 millions d’euros.
Peu à peu, l’univers des Playmobil s’agrandit. En 1976, la première femme Playmobil fait son entrée (infirmière ou servante). En 1981, les enfants font leur apparition, suivis par les bébés (1984) et les femmes enceintes (2012). En 1982, les Playmobil peuvent pivoter leurs mains ! En 2014, le joueur de foot Playmobil peut bouger sa jambe de tir ! En tout, il existe 4000 figurines différentes, de quoi satisfaire tous les goûts.
Les Turcs ont voté aux élections législatives le dimanche 7 juin. Le parti au pouvoir, l’AKP, a perdu la majorité absolue. Erdogan subit donc une cuisante défaite.
Le parti au pouvoir, l’AKP, n’obtient que 40,8% des suffrages, soit 10 points de moins par rapport à 2011. Il obtient ainsi 258 des 550 sièges des députés. Le parti kurde HDP (parti démocratique du peuple) a réussi son pari en franchissant la barre des 10% nécessaire pour siéger au Parlement ! Il récolte de 13,1% (80 sièges) des voix. Les autres sièges se répartissent principalement entre le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) avec 133 sièges (25% des voix) et le Parti de l’action nationaliste (MHP, droite) avec 80 sièges (16,3%).
Recep Tayyip Erdogan essuie donc une vraie défaite. Elu à la présidence de la Turquie il a 10 mois, il espérait recueillir les 330 sièges de députés nécessaires à une révision constitutionnelle. Il aurait aimé instaurer dans son pays un pouvoir présidentiel plus fort. Sa tendance autoritaire a donc fini par lasser les Turcs.
L’AKP pourrait constituer une coalition. En cas d’échec des négociations, Recep Tayyip Erdogan pourrait dissoudre le Parlement, provoquant de nouvelles élections.
Si les opposants au régime au pouvoir se réjouissent de la victoire de la « démocratie », les marchés s’affolent ! La bourse d’Istanbul a chuté de 8% à l’ouverture, lundi 8 juin. La livre turc s’est effondrée.
Que pensez-vous de ces élections ?
Les législateurs texans viennent d’autoriser le port d’armes dans les universités. Votée principalement par les Républicains, cette loi sera fort probablement signée par le gouverneur, Creg Abbott. Elle devrait être effective dès août 2016.
Le Texas vient ainsi s’ajouter à la liste des Etats autorisant déjà le port d’armes sur les campus : le Colorado, l’Idaho, le Kansas, le Mississipi, l’Oregon, l’Utah et le Wisconsin. Certains Etats continuent à l’interdire comme la Californie, la Floride ou New York. Pour le moment, vingt-trois Etats laissent les chefs d’établissement décider de l’interdiction du port d’armes.
Le débat sur les armes à feu (à l’université et de manière générale) fait toujours rage aux Etats-Unis. Rappelons que le port d’armes est autorisé aux Etats-Unis par le 2ème amendement (1791) de la Constitution.
Parmi les détracteurs, certains professeurs craignent de convoquer un élève armé. D’autres redoutent une aggravation du climat d’insécurité au sein des universités. Quant aux pro-armes à feu, ils estiment que le port d’armes à feu apporte calme et sérénité… Certaines vies pourraient même être sauvées en cas d’attaque…
Rappelons que les campus universitaires aux Etats-Unis sont souvent sujets à des fusillades : en Caroline du sud en février 2015, en Caroline du Nord en avril 2015, Floride en Novembre 2014…
Que pensez-vous de l’autorisation du port d’armes à l’université et plus globalement du port des armes à feu ?
Encore une fois, le FMI, la Commission européenne et la Banque centrale européenne vont se pencher sur le cas de la Grèce. Mercredi 3 juin au soir, Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne doit remettre une proposition au Premier ministre grec, Alexis Tsipras.
En échange de réformes des retraites, du droit du travail ou encore de la TVA, la Grèce devrait bénéficier d’un prêt d’environ 7,2 milliards d’euros. Il est également question de l’extension du deuxième plan d’aide.
Alexis Tsipras devra convaincre son parti (Syriza) et son allié (ANEL) d’accepter l’accord si un accord est trouvé. Les divisions au sein du parti du Premier ministre s’intensifient. Certains reprochent à leur leader de faire trop de concessions : privatisation, réforme des retraites…
Le 24 mai, Loukas Axelos, membre du parti Syriza, a déposé une motion de censure. D’autres personnalités importantes du parti ont proposé d’organiser de nouvelles élections si l’accord n’est pas adopté par le parlement.
L’accord nécessite également l’approbation de l’Eurogroupe et de quelques gouvernements nationaux, dont le Bundestag.
Mercredi 20 mai, Palmyre est tombé aux mains de l’Etat islamique. Le régime syrien n’a pas réussi à repousser les troupes jihadistes. Ces dernière ont pris le contrôle de la base aérienne, de la prison et de bâtiments des services de sécurité syriens. Le lendemain, les jihadistes pénétraient sur le site archéologique.
Ils ont exécuté de nouvelles personnes d’après l’OSDH (Observatoire syrien des droits de l’homme), venant ajouter au bilan déjà lourd (462 morts) des victimes tombées dans la prise de la ville.
D’un point de vue stratégique, la ville est une conquête clef. Il s’agit de la première grande ville (70 000 habitants) prise au président Bachar Al-Assad. Dorénavant, Daesh peut revendiquer la possession de la moitié de la Syrie. L’organisation islamiste menace également Homs. Elle a également pris le contrôle du dernier point de passage entre la Syrie et l’Irak à 240 km de Palmyre.
Enfin, Palmyre est considéré comme un joyau antique datant du 1er siècle avant Jésus-Christ. Avant le début de la guerre, le site, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, accueillait environ 150 000 touristes par an. Son existence est en péril, l’EI ayant décidé de détruire tout ce qui appartient à l’ère préislamique.
La campagne aérienne menée par la coalition internationale depuis 2014 montre donc ses limites. Rien ne semble entraver l’EI dans ses conquêtes.
Le gouvernement français a annoncé la tenue d’une réunion internationale afin de réfléchir sur les actions à mener en Syrie et en Irak.
Depuis quelques temps, la Hongrie inquiète l’Union européenne : peine de mort, immigration… Mardi 19 mai, le Parlement européen avait prévu discuter du cas de la Hongrie lors de son assemblée plénière à Strasbourg. Les représentants du Conseil européen, de la Commission et les eurodéputés ont été invités à prendre la parole en réaction aux dernières déclarations hongroises.
Mais ils n’ont pas été les seuls à s’exprimer… Viktor Orban, Premier ministre de la Hongrie s’est invité au dernier moment dans l’hémicycle. Il s’est choisi un public de choix pour se défendre point par point.
Il a mis en avant la « liberté de pensée », le droit de débattre. Il trouve que les sanctions envers les délinquants de son pays ne sont pas assez efficaces et il ne voit pas de mal à ouvrir un débat sur la peine capitale…
Petit problème quand même, dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE de 2000, rattachée aux Traités de Lisbonne, l’article 2 interdit la pratique de la peine de mort :
« Nul ne peut être condamné à la peine de mort, ni exécuté » (Chapitre Dignité-Droit à la vie).
En adhérant à l’UE en 2004, la Hongrie s’est engagée à respecter les critères d’entrée. Lors de son adhésions, la peine de mort était d’ailleurs abolie depuis près de 14 ans (1990).
Quant à l’immigration économique, Viktor Orban explique la Hongrie n’a pas assez de travail pour permettre aux migrants une vie meilleure…
Le centre et la gauche du Parlement européen ont vivement critiqué la politique actuelle de la Hongrie. Certains députés hongrois ont même indiqué que le Premier ministre ne représentait par leur pays. Par contre, les membres du PPE, groupe majoritaire au Parlement, ont été divisés sur le sujet…
Si la Hongrie réintroduisait la peine de mort, des sanctions devraient être mises en place. Selon l’article 7 du TUE (Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne), un État membre peut être suspendu si une « violation grave […] des valeurs » est à craindre, les valeurs étant citées à l’article 1 bis :
« L’Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’Etat de droit, ainsi que de respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités. Ces valeurs sont communes aux États membres dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l’égalité entre les femmes et les hommes. »
Parfois, relire l’article 1 bis ne fait pas de mal…
Mercredi 13 mai, la Commission européenne a présenté des mesures pour répondre aux enjeux migratoires. Le texte regroupe des actions humanitaires et répressives, notamment avec une surveillance aux frontières accrue. La création d’un corps européen de garde devrait être examinée en 2016.
La proposition d’instaurer des quotas sur l’immigration a été très vivement critiquée. Les demandeurs d’asile devant bénéficier d’une protection internationale seraient répartis entre les pays de l’Union européenne. Le PIB, la population et le taux de chômage interviendraient dans le calcul des quotas. Cela reviendrait à une augmentation des demandes d’asile en France de 14%, en Allemagne de 18% et en Italie de 11%. Les Etats resteraient libres de décider d’accorder ou non le statut de réfugié.
Depuis les accords de Dublin, les pays d’arrivée des migrants doivent traiter les demandes d’asile. L’Italie et la Grèce sont donc submergées. En cas d’arrivée massive de migrants, la Commission propose que le Bureau européen d’appui pour l’asile, Frontex et Europol participent aux traitements de ces demandes. En 2014, 72% des demandes d’asile au sein de l’UE ont été déposées dans seulement 5 pays dont le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France. Bruxelles lance un appel à la solidarité des autres Etats membres.
La Commission européenne réfléchit également à l’instauration d’un quota pour la réinstallation des réfugiés. L’ONU souhaiterait que l’Union européenne accueille 20 000 personnes en un an. Plus modeste, l’UE aimerait atteindre ce chiffre en deux ans.
Manuel Valls a désapprouvé cette mesure, même s’il est favorable pour une répartition « plus équitable ». Cette position est légèrement étrange puisque le système des quotas visent justement à être « plus équitable ». La France a vu son nombre de demandes d’Asile baissé au cours de ces dernières années. Principale cause ce manque de prestige, elle est l’un des pays de l’Union européenne refusant le plus d’accorder le statut de réfugié. Nous demandons où est passé le pays des droits de l’homme.
Le Royaume-Uni, la Pologne et la Hongrie se sont également exprimés contre les quotas.
Parmi les autres déclarations, la Commission européenne a exprimé sa volonté de mieux prendre en charge les demandeurs d’asile nécessitant une protection. Cependant, elle estime que cela doit être jumelé avec un durcissement des mesures envers ceux qui n’en ont pas besoin.
Elle souhaiterait également envoyer des délégations européennes pour traiter des questions migratoires en Egypte, Pakistan, Turquie, Maghreb, Soudan…
Nous avons beaucoup accusé l’Union européenne d’être insensible au sort des migrants. Pourtant, lorsqu’elle propose des mesures pour améliorer la situation, elle est confrontée à un barrage de la part des Etats membres. Si les quotas ne sont pas la solution idéale, il faut avouer qu’ils permettraient de répartir plus équitablement le traitement des demandes d’asile. Une plus forte coopération entre les Etats œuvrerait dans le même sens.
Que pensez-vous de l’instauration de quotas ?
Cette semaine, François Hollande s’occupe de rayonnement de la France à l’étranger en se rendant à Cuba et en Haïti après avoir été à Saint-Barth, Saint-Martin, en Martinique et en Guadeloupe la semaine dernière…
Côté politique intérieure, le Sénat vote la loi Macron mardi après un remaniement assez important du texte. Ce dernier repassera ensuite par l’Assemblée qui aura le dernier mot.
Ensuite, deux affaires judiciaires devraient connaître leur verdict : l’affaire du naufrage du Bugaled Breizh en 2004 et l’affaire Gilles Le Guen (membre d’Aqmi arrêté en 2013 au Mali).
Concernant l’UE, une promesse de Jean-Claude Juncker devrait être tenue cette semaine puisque la Commission européenne devrait adopter le programme européen en matière de migration (politique d’asile commune, gestion des frontières extérieures…). L’Eurogroupe se réunit une nouvelle fois pour s’occuper du cas de la Grèce.
Plus léger, le Festival de Cannes accueille les plus grands comédiens et réalisateurs à partir de mercredi avec l’ouverture de la 68ème édition. Toujours dans le domaine de la culture, vous pouvez terminer votre semaine au musée grâce à la Nuit européenne des musées le 16 mai !
A peine deux semaines après le séisme qui a fait plus de 8000 morts, le Népal est de nouveau victime des caprices de la Terre à 12h35 (heure locale) le 12 mai. L’épicentre du tremblement de terre de magnitude 7,3 sur l’échelle de Richter a été localisé à 22km au sud-est de Zham en Chine et à 83km à l’est de la capitale népalaise. Il se situe près du camp de base du mont Everest à 15km de profondeur. Une dizaine de répliques sont venues s’ajouter au désastre. Le Népal peut recompter ses morts, estimés à 42 pour le moment.
Le séisme a également provoqué trois glissements de terrain importants dans la région de Sindhupalchowk (nord-est du pays).
A Katmandou, l’aéroport a été fermé et les patients évacués de l’hôpital. Les forces de police ont invité les habitants à rester dehors et à ne pas utiliser le réseau mobile.
New Dehli (Inde) a également ressenti les secousses sismiques. Au moins 17 personnes ont perdu la vie, principalement dans l’Etat de Bihar, voisin du Népal.
Le Quai d’Orsay a rouvert une cellule de crise.
Depuis 7h du matin (8h heure de Paris), les Britanniques votent pour élire leurs 650 députés de la chambre des communes.
En tout, ils sont 45 millions à être appelés à se rendre aux urnes : citoyens britanniques, ressortissants du Commonwealth et de la République d’Irlande vivant au Royaume-Uni.
Outre les jeunes de moins de 18 ans, les lords et les prisonniers ne peuvent pas voter. La Reine, devant conserver sa neutralité, n’aura pas non plus à choisir de bulletin. Les 50 000 bureaux de vote répartis dans tout le Royaume-Uni fermeront à 22h (23h heure de Paris).
Nous devrions connaître les premiers résultats vers minuit et le suspense de l’élection devrait prendre fin vendredi dans la journée.
Pour qui les Britanniques vont-il voter ?
Les sondages n’ont jamais été aussi serrés ! Le vieux bipartisme des années 1950 où les Conservateurs et les Travaillistes récoltaient à eux deux 95% des voix est révolu. Selon les estimations, les deux partis principaux ne récolteraient qu’entre 32% et 35% chacun.
De nombreux partis nationalistes ont fait leur apparition ces dernières années. En Ecosse, le SNP (Scottish National Party) a fait de très bons scores aux dernières élections. Le UKIP (UK Independant party) a lui aussi fait une percée. Le parti relativement majoritaire devra donc composé une alliance avec un petit parti.
Si Cameron reste Premier ministre, il organisera un référendum sur l’Union européenne afin de satisfaire l’aile europhobe de son parti. Autre enjeu de l’élection, l’économie. Si David Cameron demande encore un peu de temps pour poursuivre son programme, son rival Ed Miliband pointe le pouvoir d’achat en baisse ou encore des réformes un peu trop brutales (comme pour le service de santé britannique, le NHS).
Mode de scrutin
Les députés sont élus selon un scrutin uninominal majoritaire à un tour (FPTP ou first past the post). Cela signifie que le candidat qui arrive premier remporte l’élection, sans deuxième tour. Ce mode de scrutin est sensé favoriser les gros partis. En effet, les électeurs n’ont qu’une chance de s’exprimer dans les urnes et ont tendance à voter « utile ».
Les paris sont ouverts !
135 lycéens issus de filières professionnelles ainsi qu’une classe de seconde européenne se sont rendus au débat sur l’emploi et l’avenir des jeunes en Europe à Rennes. Le débat a été retransmis par euradionantes. Les lycéens étaient encouragés à réagir sur Twitter en direct.
Ils ont donc pu rencontrer leurs députés européens. L’événement a été organisé en collaboration avec la maison de l’Europe de Rennes et le Centre d’informations Europe direct avec le soutien de Ouest France. Le quotidien régional accueillait le débat dans ses locaux.
Du côté des eurodéputés :
Elisabeth Morin-Chartier (PPE) est première questeur au Parlement européen et fait partie de la commission de l’emploi et des affaires sociales.
Le centriste Jean Arthuis (ADLE, FR) préside la commission des budgets.
Isabelle Thomas (S&D), vice-présidente du groupe S&D (socialiste et démocratie), est membre de la commission des budgets et de la commission de la pêche.
Pascal Durand (verts-Ale, Fr) est membre de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs.
Les lycéens ont reçu un sac avec différents fascicules expliquant le rôle du parlement européen et de l’Union européenne. Chaque lycée de Rennes et de sa région participant à l’événement disposait d’un porte-parole qui a pu poser les questions préparées au préalable avec ses camarades. Le porte-parole avait une minute pour poser sa ou ses question(s) et chaque euro député a eu trois minutes pour répondre.
Au bout de deux heures de questions réponses, les lycéens semblaient contents de profiter du goûter qui venait clore le débat. Les euro députés, dépassant souvent leur temps de parole, ont pris le temps d’expliquer les actions du Parlement européen aux lycéens, ce qui est chose rare. Ils ont montré qu’ils prenaient leur mandat au sérieux. Malgré leurs divergences politiques, ils s’accordaient tous sur la nécessité de s’engager vers plus d‘Europe. Leur message était clair : l’avenir ne sera pas facile, les métiers de demain ne seront pas ceux d’aujourd’hui et les travailleurs devront plus souvent changer de carrière. Cependant, tout n’est pas perdu, notamment grâce à l’Union européenne qui propose de nombreux programmes. Il revient aux jeunes de faire évoluer l’Union européenne pour qu’elle serve l’intérêt public européen à long terme au-delà des simples intérêts nationaux à courts termes.
Les Allemands auraient procédé à des écoutes téléphoniques sur demande des Etats-Unis.
Le quotidien Süddeutsche Zeitung a dévoilé que les services de renseignement allemand (Bundesnachrichtendienst) avaient espionné de « hauts fonctionnaires du ministère français des Affaires étrangères, du Palais de l’Elysée et de la Commission européenne ». Les écoutes auraient été effectuées depuis Bad Aibing en Bavière.
Ces révélations interviennent peu de temps après l’annonce par Bild de l’espionnage d‘EADS et Europter par le BND pour la NSA depuis 2005.
L’affaire du BND se rapproche de plus en plus d’Angela Merkel d’après le journal allemand Die Welt. Le tabloïd Bild a même trouvé « Hypocrite » la déclaration de la chancelière. Le quotidien à sensation a indiqué « Dans le meilleur des cas, la chancellerie ne voulait pas savoir ce que la NSA fabriquait sur le sol allemand – en l’occurrence espionner nos amis en Europe ».
L’opposition accuse même le gouvernement de mensonge pour avoir indiqué ne rien savoir sur l’espionnage. Thomas de Maizière, ministre à la Chancellerie en charge de la supervision des renseignements à l’époque a proposé de s’expliquer. Il occupe à présent le poste de ministre de l’Intérieur.
La France n’a pas beaucoup communiqué à ce sujet, indiquant seulement qu’il était en « contact étroit » avec l’Allemagne.
En 2002, à la suite des attentats du World Trade Center, la NSA et le BND avait signé un accord de coopération afin de lutter contre le terrorisme. Peut-être est-ce dans ce cadre que les Allemands ont espionné leurs « amis » français ?
Jeudi 30 avril, le premier avion en provenance du Népal est arrivé. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères est venu accueillir 206 rescapés, dont une quinzaine d’Allemands, Suisses, Italiens, Portugais et Turcs. 26 d’entre eux étaient blessés, et tous étaient encore choqués par le séisme qui a fait plus de 5000 morts.
Des psychologues et une équipe médicale étaient mis à leur disposition.
Dans cet avion, 55 personnes travaillant dans la santé ou dans l’humanitaire s’étaient rendus à Katmandou avec 25 tonnes de matériel (nourritures, médicaments…). L’Airbus a rencontré quelques difficultés pour atterrir dans l’aéroport surchargé de la capitale népalaise. Un deuxième avion avec 20 tonnes de matériel a enfin atteint le Népal après avoir été retenu près de deux jours aux Emirats.
Le Quai d’Orsay a annoncé la mort d’un troisième français, décédé dans une avalanche. 268 Français restent introuvables. A présent, le ministère a localisé 2 260 Français en bonne santé.
Les secours continuent leur travail. Certains rescapés sont retrouvés après des jour sous les décombres. Parmi eux, un bébé de 4 mois a survécu après 22 heures sous les décombres. Un adolescent de 15 ans a été retrouvé après 5 jours de recherche…
D’après un rapport interne de l’Organisation des nations unies (ONU) intitulé « Abus sexuels sur des enfants par les forces armées internationales », des soldats français auraient abusé sexuellement d’enfants en République centrafricaine (RCA). Un rapport a été remis aux autorités françaises.
Il indique que des abus sexuels auraient été commis entre décembre 2013 et juin 2014. Ces actes auraient eu lieu dans un centre pour déplacés situé dans l’aéroport M’Poko de Bangui. A cette époque, l’armée française essayait de faire cesser les massacres des chrétiens et des musulmans dans le cadre de l’opération « Sangaris ». Quatre garçons de 9 à 13 ans auraient été violés par une quinzaine de soldats français en échange de nourriture ou d’argent. D’autres soldats étrangers seraient également concernés. Cinq militaires, de deux nationalités différentes, auraient été accusés par des enfants. Les témoignages ont été recueillis par des enquêteurs de l’ONU suite à des rumeurs qui circulaient dans le camp.
Selon Le Monde, le ministère de la Défense est en possession de rapport depuis le 29 juillet 2014. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « viols sur mineurs de 15 ans » trois jours plus tard.
Très peu de soldats auraient été identifiés.
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x2ojhlm_hollande-sera-implacable-si-les-viols-en-centrafrique-sont-averes_news[/dailymotion]
Le directeur des opérations de terrain au Haut-Commissariat de l’ONU pour les droits humains, Anders Kompass, a été suspendu, rendu responsable d’avoir divulgué ces informations. D’après The Guardian, Anders Kompass aurait décidé de donner le rapport aux enquêteurs français, observant que l’ONU tardait à agir. Selon le Haut responsable de l’ONU, il aurait pu faire accélérer la procédure auprès des instances de l’ONU.
Tout le monde s’arrache le Rafale, enfin presque… Après l’Egypte en février (24 Rafale), l’Inde en avril (36 Rafale), le Qatar a décidé d’acquérir 24 avions pour 6,3 milliards d’euros. L’Elysée a confirmé cette transaction le 30 avril après un entretien avec l’émir du Qatar, le cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani.
Depuis février 2013, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense français, a rendu une dizaine de fois visite à l’émir du Qatar afin de négocier l’achat des avions. Succédant à son père, le jeune émir avait expliquait en février 2014 qu’il tiendrait la promesse de son père et qu’il achèterait les avions.
Les négociations se sont accélérées afin que le Qatar soit livré au plus vite au vu des tensions qui agitent la région.
36 pilotes et une centaines de mécaniciens recevront une formation en France. Les premières livraisons des avions sont programmées pour 2017.
Le contrat sera signé le 4 mai à Doha.
Dassault décroche ainsi trois contrats en trois mois ! Un effet d’entraînement souhaité par tous ! La production de l’avion devra donc s’intensifier sur le site de Mérignac (près de Bordeaux). Ces dernières années, seulement 11 avions étaient construits chaque année.
La Défense devra sûrement diminuer ses achats d’avion, réalisant des économies. Celles-ci pourront être investies dans d’autres domaines.
Deux Australiens, trois Nigérians, un Ghanéen, un Brésilien et un Indonésien ont été exécutés dans la nuit du 28 au 29 avril 2015. L’Indonésie avait ignoré les appels à la clémence en provenance de la communauté internationale. Les condamnés ont refusé d’avoir les yeux bandés ont affronté la mort en chantant des hymnes.
Mary Jane Veloso, Philippe, a échappé de peu à la peine capitale, son exécution ayant été reportée au dernier moment. Elle avait été arrêtée en 2010 en possession de 2,6kg de drogue.
L’Indonésie enchaîne les exécutions, sous prétexte de lutter contre les trafics de drogue qui sont un fléau pour le pays. Cette politique de fermeté menée par le président Joko Widodo a déjà coûté la vie à 14 personnes en 2015. Élu en octobre 2014, le dirigeant a affirmé qu’il ne gracierait aucun prisonnier accusé de trafic de drogue. Le procureur général d’Indonésie, Muhammad Prasetyo défend fièrement la peine capitale à l’encontre des trafiquants. L’efficacité de cette ligne conduite pour lutter contre le trafic est plus que douteuse…
Les déclarations des pays hostiles à la peine de mort se succèdent. Tony Abbott, le Premier ministre australien, estimant ces exécutions « cruelles et inutiles » a rappelé son ambassadeur. La présidente du Brésil, Dilma Rousseff s’est exprimée personnellement pour défendre les condamnés à mort. L’ONU trouve ces exécutions « extrêmement regrettables, extrêmement tristes » et invite l’Indonésie à reprendre son moratoire sur la peine capitale. Celui-ci avait duré 5 ans jusqu’en 2013.
La France a indiqué qu’elle continuait son combat diplomatique pour sauver Serge Atlaoui de la peine de mort. Ce dernier a bénéficié d’un sursis.
En 2013, la Chine était le pays où la peine de mort était la plus appliquée (2400) suivie de l‘Iran (369), de l’Irak (169) et de l’Arabie Saoudite (79). Les Etats-Unis occupent la 5ème place avec 39 exécutions (source : Amnistie internationale).
A Erevan, marge des commémorations du centenaire du génocide arménien, Vladimir Poutine et François Hollande se sont rencontrés. Au menu, contrat sur le Mistral, crise urkainienne…
Des deux côtés, les dirigeants ont intérêt à ce que les relations s’améliorent.
Concernant le Mistral, François Hollande a déclaré que, soit il sera livré, soit il sera remboursé. La France, dans le cadre des sanctions à l’encontre de la Russie a décidé pour le moment de ne pas livrer les navires. Aucune décision n’a encore été arrêtée entre les deux pays.
Vladimir Poutine a reconnu que les échanges commerciaux avaient diminué depuis le début de la crise ukrainienne dont ceux avec la France. François Hollande a fait part de son désir d’améliorer la situation et « aller de l’avant » dans la mise en place des Accords de Minsk, notamment avec l’instauration de groupes de travail.
Le président de la République française a souligne le besoin de coopération de la France et de la Russie dans la résolutions de conflits, notamment au Moyen-Orient.
Le reste de l’entrevue s’est déroulée à huis clos.
De violentes ém,eutes ont secoué la ville de Baltimore aux Etats-Unis dans la nuit du 27 au 28 avril. Elles se sont déclenchées suite aux obsèques de Freddie Gray, jeune noir décédé après son interpellation par la police. Les policiers ont utilisé du gaz lacrymogène face aux pierres des émeutiers. Plusieurs voitures de police ont été incendiées ainsi qu’un supermarché.
Quinze policiers ont été blessés et vingt-sept personnes ont été arrêtées.
[youtube]https://youtu.be/N1t1ZqyPR7c[/youtube]
Pour éviter de nouvelles violences, les autorités ont décidé d’établir un couvre-feu entre 22h et 5h du matin pendant une semaine. 5000 policiers de la régions sont appelés en renfort. La garde nationale du Maryland envoie également des hommes.
Il y a une semaine, la police avait arrêté Freddie Gray, jeune noir de 25 ans, pour possession de couteau.
Plusieurs enquêtes ont été ouvertes afin de savoir ce qu’il s’est réellement passé. La police de Baltimore a reconnu que leur prisonnier aurait dû recevoir des soins dès son arrestation. Certains policiers ont été suspendus de leur fonction.
Trois milles personnes, proches ou anonymes, étaient venues se recueillir lors des funérailles de Freddie Gray. Samedi 25 avril, plus d’un millier de personnes avaient montré leur colère face à la mort du jeune homme de 25 ans.
Ces émeutes interviennent près d’un an après celles de Ferguson, également déclenchées par une bavure policière.
Les bilans humain et matériel séisme de magnitude 7,8 sur l’échelle de Richter qui a frappé le Népal samedi matin ne cessent de s’alourdir.
Avec déjà 3600 morts recensés dont deux Français, il s’agit du séisme le plus meurtrier depuis 1934 au Népal. Le ministère de l’Intérieur népalais a également fait part d’au moins 6500 blessés.
Au sein de la capitale de ce pays, Katmandou, au moins 700 personnes ont perdu la vie. De nombreux survivants ont dû passer la nuit dans la rue ou sous des tentes.
90 victimes ont également été recensées en Chine et en Inde. Le séisme a déclenché une avalanche sur l’Everest, tuant près d’une vingtaine de personnes. Des alpinistes sont également coincés dans les camps 1 et 2 localisés au-dessus du camp de base.
[youtube]https://youtu.be/Gl69xq6H6G4[/youtube]
D’après le ministère des Affaires étrangères, 676 Français sont portés disparus. Une cellule de crise a été mise en place ainsi qu’un numéro d’identification 01.43.17.56.46.
Parmi les dégâts matériels, on compte de nombreux immeubles rasés et des problèmes d’électricité. Le patrimoine culturelle a été aussi fortement touché. La tour historique de Dharhara s’est écroulée et les 50 monuments de la place de Katmandou, Durbar Square, se sont effondrés.
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x2o0oxa_nepal-une-video-montre-la-violence-du-seisme-et-de-ses-repliques_news[/dailymotion]
Les aides internationales ont commencé à arriver sur les lieux le 27 avril. Plusieurs pays comme l’Inde et le Pakistan ont envoyé de l’aide humanitaire et matérielle. Médecins du monde, Handicap international et Action contre la faim sont déjà sur place pour secourir les victimes. Les nombreuses répliques ont gêné la progression des secours, aggravant le bilan humain. Certaines régions restent injoignables et inaccessibles.
Un tel séisme était prévu par les sismologues. La semaine précédant le séisme, une équipe de sismologues s’étaient rendue au Népal afin de sensibiliser la population à un prochain tremblement de terre de forte intensité. Malheureusement, le Népal n’a pas pu se préparer.
Souvent, les grands rendez-vous sont décevants… Beaucoup de discussions pour peu de décisions.
Les chefs d’Etats et de gouvernements européens qui se sont réunis à Bruxelles n’ont pas fait exception.
Ils ont cependant concédé le triplement du budget de l’opération Triton (de 2,9 à 9millions d’euros par mois).
Le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France ont fait part de leur intention de contribuer davantage aux opérations de Frontex. L’Hexagone mettra à disposition un navire patrouilleur, un remorqueur en haute mer et le nombre de Français participant aux opérations sera doublé. L’opération Triton bénéficie déjà de deux bateaux et d’un avion français. Le mandat de l’opération n’est pas modifié (surveillance, non pas sauvetage en mer). Cependant, avec plus de moyens, nous pouvons espérer que davantage de migrants seront sauvés…
Ils ont rejeté deux propositions du président la Commission, Jean-Claude Juncker.
Le Luxembourgeois n’a pas réussi à convaincre les dirigeants européens d’accueillir 10 000 réfugiés. L’accueil des migrants se fera selon la volonté des Etats, sans l’instauration de quotas… François Hollande a annoncé que la France ouvrait ses portes à 500 migrants.
Les chefs d’Etat et de gouvernement se sont tout de même mis d’accord sur un projet pilote de réinstallation d’immigrants.
Autre propositions de la Commission, la destruction des embarcations utilisées par les réseaux criminels. Les dirigeants préfèrent demander l’autorisation du Conseil des Nations Unies afin de ne pas enfreindre le droit international.
Il n’y a pas eu non plus de réforme de Dublin II (le pays d’accueil doit gérer la demande d’asile des migrants).
Le président de la Commission regrette le manque d’ambition des dirigeants lors de ce sommet. Les Etats membres n’ont pas fait preuve de solidarité.
Il défend une politique commune d’immigration et d’asile, tout comme Martin Schutz, le président du Parlement européen. Martin Schutz a exhorté les Etats d’augmenter les financements pour les sauvetages en mer sous peine de bloquer le prochain budget européen.
Il a déclaré à la suite de ce sommet : « La tenue du sommet ne pouvait être la réponse en soi. Nous attendons maintenant le plan pour l’immigration que la Commission annonce pour la mi-mai ».
Le troisième classement sur le bonheur dans le monde publié par le SDSN (Sustainable Development Solutions Network) est tombé. Les Suisses sont les plus heureux, viennent ensuite les Islandais, les Danois, les Norvégiens et les Canadiens.
Ils sont suivis par la Finlande, les Pays-Bas, la Suède, la Nouvelle Zélande et l’Australie. Les Etats-Unis, dont recherche du bonheur constitue un des droits inaliénables de l’homme, n’arrivent à qu’à la quinzième position. Le Royaume-Uni occupe la 21ème place, devant l’Allemagne (26ème), la France (29ème) et l’Italie (50ème). Les Grecs sont loin derrière au 102ème rang.
On retrouve les mêmes pays dans le top 13 entre le classement de 2014 et celui de 2015, seul l’ordre a changé.
Parmi les 10 pays les moins heureux, l’Afrique est surreprésentée : Tchad (149ème), Guinée (150ème), Côte d’Ivoire (151ème), Burkina Faso (152ème), Rwanda (154ème), Bénin (155ème), Burundi (157ème), Togo (158ème). L’Afghanistan et (153ème) et la Syrie (156ème) viennent compléter bas du tableau.
Comment ce classement est-il réalisé ?
Les chercheurs s’appuient sur l’espérance de vie en bonne santé, le PIB par habitant, le soutien social, la confiance, la liberté de décider de sa vie et la générosité.
Ils ont accordé beaucoup d’importance à l’équité, l’honnêteté et la bonne santé pour établir ces résultats. Par exemple, malgré la crise économique qui a frappé l’Islande et l’Irlande, les habitants ont bénéficié d’un soutien social qui les a aidés à garder le moral, et à rester heureux…
Nous voilà 100 ans après le génocide qui a provoqué la mort de 1,5 millions d’Arméniens sur les 2 millions vivant dans l’Empire Ottoman en 1914.
Le lendemain de la canonisation des victimes par l’Eglise arménienne, l’Arménie organise les commémorations du centenaire du drame. Des centaines de milliers de personnes sont attendues, dont François Hollande et Vladimir Poutine.
Alors que l’Allemagne reconnaît désormais le génocide et sa coresponsabilité, la Turquie nie toujours le génocide des Arméniens. Au total, une vingtaine de pays (dont la France et quelques États des États-Unis) a reconnu le génocide arménien. Le Parlement européen a fait de même, contrairement à l’Onu ou aux États-Unis. Le terme génocide est loin de faire l’unanimité et certains États préfèrent ne pas utiliser le terme de peur de froisser la Turquie.
Retour 100 ans en arrière…
C’est dans la nuit du 24 au 25 avril 1915 que commence le génocide arménien avec l’arrestation de 250 intellectuels. La décision de mener un plan d’extermination des Arméniens au sein de l’Empire Ottoman a été prise entre le 20 et le 25 mars 1915 lors de plusieurs réunions du comité central du CUP (Comité Union et Progrès).
En pleine Première Guerre Mondiale, l’Empire Ottoman, engagé aux côtés de l’Allemagne et de l’Autriche essuie plusieurs défaites dont celle de Sarikamich contre la Russie en janvier 1915.
Le pouvoir et les médias turcs accusent les 2 millions d’Arméniens de trahir l’Empire et de servir les Russes.
L’Organisation spéciale (OS), fondée en 1914, se chargent des exécutions. Ce groupe paramilitaire, sous la direction du docteur Bahaeddine Chakir, est composé de 12 000 hommes, Kurdes, musulmans des Balkans et du Caucase, criminels amnistiés. La Direction générale de l’installation des tribus des migrants (DITM) s’occupe d’organiser les déportations.
La première phase d’extermination (avril à octobre 1915) consiste à vider six provinces orientales : Bitlis, Van, Sivas, Erzurum, Diyarbakir, Mamuret ul-Aziz. Après l’exécution de 58 000 Arméniens, les survivants ont organisé leur résistance à Van. En mai 1915, ils sont libérés par l’armée russe.
Soi-disant en réaction à cette rébellion, l’Etat ordonne l’exécution des élites arméniennes dans les grandes villes de l’Empire Ottoman, à l’exception de Constantinople et Smyrne (Izmir), de peur des réactions de ses voisins européens.
Ces derniers réagissent tout de même le 24 mai dans une déclaration commune « La France, la Grande-Bretagne et la Russie tiendront pour personnellement responsables ceux qui auront ordonné ces crimes contre l’humanité et la civilisation ».
Le gouvernement jeune-turc n’en tient pas rigueur et entreprend même de légaliser la déportation.
Entre avril et août 1915, le nombre d’Arméniens déportés augmente considérablement : 35 500 en avril, 131 408 en mai, 225 499 en juin, 321 150 en juillet et 276 800 en août. D’avril à octobre, un total de 1,2 millions d’Arméniens ont été envoyés dans les déserts de Mésopotamie et de Syrie.
La deuxième phase s’étend sur l’année 1916. Le gouvernement décide d’exterminer les déportés. 700 000 Arméniens survivent alors dans la vingtaine de camps ouverts en Syrie qui deviennent alors des camps d’extermination.
Les 500 000 survivants ont immigré en Europe, en Amérique ou ont élu domicile dans le Caucase. D’autres sont restés à Istanbul, certains ont été convertis de force à l’Islam. Les responsables du génocide, membres du gouvernement jeunes-turc ont été condamnés à mort par contumace en 1919. Entre 1921 et 1922, sept d’entre eux sont exécutés par des commandos dans le cadre de l’opération Némésis, déesse de la vengeance grecque.
Endormi depuis 43 ans, le volcan chilien Calbuco s’est réveillé le 22 avril. L’éruption, imprévue, a donné naissance à une colonne de fumée blanche d’une hauteur de 20km. Parmi les 90 volcans encore actifs au Chili, ce volcan est considéré comme l’un des plus dangereux. Situé dans la réserve naturelle Llanquihue, il mesure 2 015 mètres.
[youtube]https://youtu.be/_MdUQY6xQG4[/youtube]
Déjà touchées par les fumées du volcan, les villes de Puerto Montt et Puerto Varas (à environ 1300 km de Santiago) sont en alerte rouge. L’armée a pris momentanément le contrôle des zones à proximité du volcan.Les autorités ont entrepris l’évacuation des habitants (environ 5000) dans un rayon de 20km autour du volcan.
L’Argentine a également commencé à prendre ses dispositions au cas où les cendres franchiraient la frontière. La ville argentine San Carlos de Bariloche (à une centaine de km du volcan) a suspendu les cours dans les écoles et l’aéroport a été fermé.
Ce n’est par ce qu’on fait partie des cent personnes les plus influentes du monde d’après le Time, qu’on parle anglais… Marine Le Pen figurait déjà dans la fameuse liste du Time en 2011. A l’époque, elle ne s’était pas rendue au gala organisé par le Time…
En 2015, elle décide de s’y rendre, pour montrer l’influence grandissante de son parti…
Mais juste avant la cérémonie de gala du Time au Jazz Lincoln Center, à New York, la présidente du parti d’extrême droite a annoncé « Ah non, je ne parle pas anglais, moi. Je suis française ! ». Quel est le rapport ?
Elle poursuit « Je fais partie de la majorité des Français, qui parlent peu l’anglais. En cela je suis très gaullienne : I speak very badly »… Le conseiller aux affaires européennes du parti, Ludovic de Danne a dû traduire les propos de la chef du FN… Donc il faut quand même avoir quelqu’un qui sait s’exprimer en anglais à côté de soi ?
Marine Le Pen n’a donc pas fait l’effort de parler la langue du pays qui l’accueillait, même pour une soirée…
Qu’en pensez-vous ?
Derrière les paysages majestueux de l’Indonésie se cache une dure réalité, celle des exécutions capitales… Après une suspension de quatre ans, elles ont repris en 2013, avec l’exécution d’un Malawien pour trafic de drogue.
Après que le dernier recours de Serge Atlaoui a été rejeté mardi 21 avril par la justice indonésienne, ce Français de 51 ans risque d’être le sixième ressortissant étranger à être exécuté depuis le début de l’année 2015 pour trafic de drogue.
Le 18 janvier 2015, un peloton d’exécution avait tué six condamnés à mort pour trafic de drogue en Indonésie. Parmi eux se trouvaient un Brésilien, Malawien, Nigérian, Néerlandais, une Vietnamienne et une Indonésienne.
L’Indonésie a ignoré les demandes de clémence de la communauté internationale.
Face à la condamnation à mort de Serge Atlaoui, père de quatre enfants, les déclarations de soutien se succèdent.
Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius a indiqué que son pays souhaitait un « geste de clémence » de la part de l’Indonésie.
Le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, a pris la parole sur RMC et BFM TV.
« Nous menons un combat pour un homme, mais nous menons aussi un combat pour un principe, contre la peine de mort », a-t-il déclaré.
Le Premier ministre, Manuel Valls, s’est également exprimé à ce sujet sur Twitter « Défendre Serge Atlaoui, c’est rappeler la ferme opposition de la France à la peine de mort ».
Malheureusement, ces déclarations politiques semblent peser peu dans la décision de la justice indonésienne.
Chaque année, depuis 45 ans, le monde fête la Journée de la Terre le 22 avril. En 1970, quelques étudiants américains soumettaient des idées pour sensibiliser l’opinion publique aux enjeux environnementaux. Depuis, les Français se sont mis à célébrer cette journée en 1990. De nombreux événements sont prévus à cette occasion : plantation de 90 arbres à Epinay-sur-Seine, discours…
Pourtant, même si l’événement a revêtu une importance planétaire, les catastrophes s’enchaînent : fonte des pôles, pollution des sols, menaces qui pèsent sur la biodiversité, bouleversement climatique…
Les records se succèdent et se ressemblent : le mois de mars 2015, le mois le plus chaud que nous ayons connu, l’année 2014, l’année la plus chaude que nous ayons connu…
Il est temps de s’occuper de notre chère planète, dont le climat est de plus en plus bouleversé !
Nous espérons que 2015 sera l’année des grandes décisions politiques avec le COP 21 qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 10 décembre. Un nouvel accord international devrait voir le jour à cette occasion pour que le réchauffement planétaire ne dépasse pas les 2°C.
Les experts estiment à 4°C, l’augmentation des températures d’ici la fin du siècle si rien est fait.

Islande
Et vous, que faîtes-vous pour l’environnement ?
Face aux naufrages à répétition en Méditerranée, l’Union européenne se devait de réagir, et rapidement.
Un triste bilan pour le début d’année 2015…
Même si le nombre de morts ne s’élevait qu’à 24 le 20 avril au matin, les témoignages des rescapés laissent entendre qu’au moins 700 personnes étaient présentes à bord du chalutier qui avait chaviré au large de la Lybie le 19 avril. Ainsi, un plus lourd bilan est à attendre.
Avant ce drame, déjà 900 migrants avaient perdu la vie en 2015 en tentant de rejoindre l’Italie. Ces chiffres sont en très nette augmentation par rapport à l’année dernière (50 personnes pour la même période). A cette époque, l’opération Mare nostrum organisée par l’Italie était encore active.
Les gardes-côtes italiens ou les navires marchands secourent entre 500 et 1000 personnes chaque jour. Venant de l’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient, pour eux, gagner l’Europe est leur seule chance de survie.
A l’UE et aux Etats membres d’agir…
Avec l’abolition des frontières au sein de l‘Espace Schengen, les frontières extérieures de l’Union européenne se sont renforcées. Les frontières des pays en périphérie de l’Union européenne deviennent celles de tous les États membres. Pourtant, il reste encore beaucoup de travail à l’UE et aux États membres pour être efficaces dans le domaine de l’immigration.
Dans le but d’améliorer les performance l’Union européenne en matière d’immigration, la haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini a voulu mettre l’immigration à l’ordre du jour de la réunion des ministres des Affaires étrangères le 20 avril à Luxembourg.
Pour Federica Mogherini, l’Union européenne et ses membres doivent agir au plus vite, ils n’ont plus « d’alibi ». Elle a proposé un renforcement de Triton, opération européenne lancée le 1er novembre 2014. Coordonnée par Frontex, cette dernière assure une mission de surveillance des eaux territoriales européennes. Elle dispose d’un budget de 3 millions d’euros par mois, quelques bateaux, quatre avions, un hélicoptère et 65 officiers… Peu mais en accord avec les moyens limités alloués à l’agence Frontex (114 millions d’euros pour 2015). Sa mission première ne consiste pas à sauver les migrants mais bien de surveiller les frontières…
Le commissaire européen Dimitris Avramapoulos doit également présenter une nouvelle stratégie sur l’immigration au milieu du mois de mai 2015…
Quelles mesures l’UE doit-elle entreprendre selon vous ? Comment les États membres devraient-ils collaborer dans le domaine de l’immigration ? Vont-ils se donner les moyens de mener une politique cohérente et efficace ?
Le drame débute le 2 avril à 5h30 du matin. Des coups de feu et des explosions réveillent les étudiants du campus de l’University College de Garissa, situé à l’est du Kenya (150 km de la Somalie). Quatre hommes du Shebab tuent deux gardes et entrent dans l’établissement.
Réveillés, tout le monde court, les assaillants tirent sur tous ceux qui croisent leur route. Les étudiants essayent de s’enfuir, certains par la fenêtre ou en escaladant les murs de la résidence universitaire.
Ensuite, le commando prend en otage près de 400 étudiants, sur les 815 inscrits à l’Université. Les islamistes somaliens libèrent 50 musulmans. La plupart des chrétiens sont exécutés.
La police et l’armée assiègent le campus, échangeant des tirs avec le groupe affilié à Al-Qaeda. Plusieurs assauts des forces kényanes sont repoussés. 3 des 4 bâtiments sont évacués, et un périmètre de sécurité tient les journalistes et les curieux à l’écart.
Ce n’est que 16h après le début de l’attaque que la prise d’otage prend fin. Les 4 terroristes sont morts, un homme tentant de s’enfuir est arrêté. Au moins 147 personnes, la plupart étudiantes, ont perdu la vie. 79 ont été blessés, dont 9 dans un état grave.
Le but des Shebab, groupe islamiste somalien affilié à Al-Qaeda ? Exterminer tous ceux qui sont contre eux, d’après une déclaration du Cheikh Ali Mohamud Rage, leur porte-parole. Le Kenya est engagé dans la guerre en Somalie, devenant une cible pour les shebab. D’ailleurs des rumeurs circulaient depuis quelques temps sur une attaque dans cette université.
Les autorités kényanes ont décidé de mettre en place un couvre-feu jusqu’au 16 avril dans les trois comtés limitrophes de la Somalie et un autre, voisin de Garissa.
Lundi 30 mars, deux hommes, vêtus d’habits féminins, ont voulu entrer en 4×4 à l’intérieur du quartier général de la NSA (Agence nationale de sécurité américaine). Ils ont foncé dans une voiture que leur barrait la route. La sécurité a ouvert le feu, tuant un homme et blessant l’autre. Un policier a également subi quelques blessures.
Le FBI a commencé une enquête. Il ne s’agirait pas d’un acte terroriste. Le véhicule aurait été volé lundi matin à Jessup, situé à quelques kilomètres de la NSA. Ce dernier est situé à Fort Meade, une trentaine de kilomètres au nord de Washington. 11 000 militaires et 29 000 civils y travaillent.
Affaire à suivre…
Avec la dissolution de la chambre des communes, les conservateurs, Lib’ Dem, Parti travailliste, UKIP, SNP &co entrent en campagne. Les élections législatives sont prévues le jeudi 7 mai.
Le discours du Premier ministre est clair. D’après David Cameron, les électeurs britanniques auront le choix entre « une économie qui progresse, crée des emplois, de l’argent […] [et] le chaos économique de la Grande Bretagne d’Ed Miliband […] [où] la dette se creusera et des emplois seront perdus. »
Après 5 ans au pouvoir de la coalition conservateurs-Lib Dem, aucun parti ne se détache. D’après les sondages, les travaillistes et les conservateurs sont très proches avec environ un tiers des voix chacun. Le dernier sondage YouGov/Sunday Times donne 36% d’intention de vote en faveur du Labour contre 32% aux Tories.
D’un côté, Ed Miliband ne déclenche pas un grand enthousiasme même si le Labour séduit un peu. De l’autre, le parti conservateur est critiqué, notamment sur les coupes budgétaires, mais l’actuel Premier ministre, David Cameron bénéficie d’une relative popularité.
Les autres partis gagnent du terrain, notamment le UKIP (parti eurosceptique United Kingdom Independance Party) et le SNP (Scottish National Party).
Le UKIP récolte entre 12 et 15% des intentions de vote, se basant sur une stratégie simple : anti-Europe et anti-immigration. Cependant, le système électoral anglais (First past the post, FPTP) favorise les grands partis : le député est élu à la majorité relative dès le premier tour.
Le SNP (Scottish National Party) fait des bons scores en Écosse. Malgré l’échec au référendum sur l’indépendance en Écosse, les sondages estiment à 43% des intentions de vote contre 27% pour les travaillistes. Le parti pourrait obtenir jusqu’à 40 députés.
L’économie est au centre du débat. Les conservateurs réclament un deuxième mandat afin de poursuivre leur « plan économique de long terme ». Le Royaume-Uni bénéficie actuellement d’une bonne croissance (2,6% en 2014) et d’un chômage relativement bas (5,7%). Les conservateurs ont également réussi à diviser le déficit budgétaire de moitié.
Les travaillistes contre-attaquent en expliquant que le pouvoir d’achat des Britanniques a baissé, l’amélioration économique ne bénéficiant qu’aux plus riches. Sans remettre en cause l’austérité, ils souhaitent ralentir le rythme afin de ne pas nuire au NHS (National Health Service), dont les services sont entièrement gratuits.
Concernant l’Union européenne, David Cameron a promis un référendum en cas de réélection…
Réponse dans 38 jours !
Ces révélations nous viennent du quotidien allemand à sensation, Bild.
Après avoir eu accès à son dossier médical le quotidien allemand a pu constater qu’Andreas Lubitz présentait de graves troubles psychiatriques.
En 2009, il a été pris « d’attaques de peur-panique », l’obligeant à arrêter sa formation de pilote. Cette information a été confirmée par le centre aéromédical de la Lufthansa. Lors d’un stage obligatoire pour les pilotes de la Lufthansa à Phoenix (Arizona), les Américains l’avaient déclaré inapte au vol ! Son dossier contient la mention « SIC », indiquant qu’il a besoin d’un « suivi médical régulier spécial ».
Sa relation difficile avec sa petite amie aurait été responsable de sa détresse lors du crash.
Du côté de la Lufthansa, on s’étonne toujours…
Autre révélation :
Le commandant de bord, ne pouvant retourner dans le cockpit se serait saisi d’une hache afin de forcer la porte. Ayant compris ce qui se passait, il aurait tout tenté pour éviter le drame qui s’annonçait.
Tous les avions A320 sont munis d’une hache et d’un pied-de-biche. Cela fait partie de l’équipement de sécurité obligatoire depuis une dizaine d’années. Depuis les attentats du World Trade Center, la hache est placée dans le cockpit ou dans d’autres endroits discrets de l’avion. Ces objets sont cependant adaptés : le pied-de-biche mesure une cinquantaine de 50cm et n’est pas recourbé, la lame de la hache n’est pas aiguisée. Ils doivent servir à enlever les cloisons et le capitonnage de l’avion en cas d’incendie. Le commandant avait donc peu de chances dans son entreprise.
Le procureur de la République à Marseille, Brice Robin, a révélé les informations contenues dans la boite noire de l’A320 lors d’une conférence de presse, jeudi 26 mars. L’avion qui devait relier Barcelone et Düsseldorf s’est écrasé mardi 24 mars, faisant 150 morts.
L’analyse du « CVR » (cockpit voice recorder) révèle que le pilote (6000 heures de vol) a demandé au copilote de prendre les commandes de l’avion, vraisemblablement pour se rendre aux toilettes. On entend ensuite le bruit d’une porte qui se ferme. Le copilote aurait ensuite refusé d’ouvrir la porte du cockpit au commandement de bord. Il aurait amorcé la descente afin de détruire volontairement l’A320. Il passe de 12 000 mètres d’altitude à 2000 mètres en quelques temps.
Aucune procédure d’urgence n’a pu réussir à ouvrir la porte. Le copilote, ignorant les alarmes et les appels du commandant, est resté muet et calme jusqu’au crash. On discerne des bruits de respiration jusqu’à l’impact. L’avion percute la montagne à 700km/h.
Qui était-il ?
Andreas Lubitz (28 ans), allemand, venait de Montabaur en Rhénanie-Palatinat. Il travaillait depuis septembre 2013 pour la compagnie Germanwings et avait 630 heures de vol à son compteur.
Est-ce un suicide ? Un attentat terroriste ?
Carsten Spohr, président de la Lufthansa ne parvient pas à expliquer le geste du copilote. Il aurait subi tous les tests psychologiques.
Le HCR (Haut commissariat aux réfugiés) a publié son rapport 2014 le jeudi 26 mars 2014. Le constat est alarmant, il n’a pas enregistré un tel nombre de demandes d’asile depuis 22 ans ! Parmi les principales causes, les crises en Syrie et en Irak. Le HCR appelle à davantage de générosité de la part des pays riches.
En un an, les demandes ont augmenté de 45% ! 866 000 personnes ont déposé une demande d’asile dans 44 États. Ces chiffres frôlent le record de 1992 (900 000) alors que la guerre en Bosnie-Herzégovine faisait rage. En Europe, ce nombre a connu une hausse de 47% (44% au sein de l’Union européenne). L’Allemagne attire le plus. Le pays enregistre 173 100 demandeurs d’asile, suivi par la Turquie (87 800), la Suède (87 000) et l’Italie (63 700). Avec les États-Unis (121 000), ces États totalisent 60% de la demande.
Si on ramène le chiffre au nombre d’habitant, la Suède arrive en tête avec 24 demandeurs pour 1000 habitants, suivie du Luxembourg (12,6) et de la Suisse (12,3). Les demandes dans les pays scandinaves ont nettement augmenté. A titre d’exemple, le Danemark a compté 96% de demandeurs en plus.
L’Italie et la Turquie sont les pays du sud connaissant la plus grande hausse de la demande. On peut attribuer ce phénomène à l’arrivée des embarcations clandestines en partance d’Afrique sur les îles italiennes.
Les États-Unis et le Canada voient les demandes d’asile augmenter respectivement de 44% et 33%.
Le pays des droits de l’homme (à comprendre, la France), se distingue de ses voisins et enregistre une baisse (1,2%). L’hexagone, qui faisait partie des trois pays les plus prisés en 2012 et 2013 passe maintenant à la 6ème place. La Norvège (-6,4%) et le Portugal (-6%) connaissent le même sort. L’Australie et la Nouvelle-Zélande voient leur demande chuter de 23%.
Parmi les réfugiés, le nombre de Syriens (149 600) a doublé. La plupart s’est installée dans les pays limitrophes. Cependant avec la perspective de la prolongation de la guerre, ils cherchent désormais à immigrer vers l’occident. Les Irakiens, Afghans, Serbes, Kosovars et Érythréens sont également très représentés parmi les demandeurs d’asile. Le nombre d’Ukrainiens a augmenté de 998%.
Richard III, le roi le plus haï d’Angleterre, reçoit des funérailles royales à Leicester. Sa dépouille avait été découverte il y 3 ans sous un parking. « Le roi du parking » était mort en 1485 sur le champ de bataille de Bosworth. Cette bataille a mis un terme à la Guerre des Deux Roses, opposant les York et les Lancaster. Elle a propulsé les Tudor à la tête du royaume, et a mis fin au règne des Plantagenêt.
La vie de Richard III a inspiré Shakespeare et George R.. Martin dans A song of Ice and Fire (Le trône de fer). Richard III aurait même été à l’origine du personnage de Lord Farquaad dans Schrek. Détesté de son vivant, la foule aurait déterré et jeté son corps dans une rivière. En 2012, les experts de la Richard III Society et l’université de Leicester commencent des fouilles archéologiques. Au niveau de l’ancien monastère de Greyfriars devenu parking, ils trouvent un squelette avec des caractéristiques similaires à celui du défunt monarque : colonne vertébrale scoliotique et crâne défoncé. Son épaule gauche était plus petite que la droite, et la déformation de sa colonne vertébrale devait le faire apparaître plus petit qu’il n’était (1,70m).
Les analyses effectuées ensuite sur son corps ont révélé certains aspects de sa vie : il aimait bien manger et boire.
A la mort de son frère, Edouard IV, Richard aurait assassiné ses deux neveux, à qui la couronne aurait dû revenir. Cet infanticide n’a jamais été prouvé et le mystère demeure autour de la disparition des deux enfants et la découverte de deux petits squelettes.
Le nouveau monarque a ensuite stoppé la révolte du duc de Buckingham et de proches d’Edouard IV. Les défenseurs de Richard III soutiennent qu’il s’agissait d’un bon roi, qui a essayé de faciliter l’accès à la justice pour tous (pauvres et faibles).
Elizabeth II a autorisé la tenue des funérailles royales, même si elle ne s’y rendra pas. Cet enterrement ne ravit pas tout le monde en période d’austérité.
Matthew McLaughlin, avocat inscrit au barreau de l’Etat, a présenté un texte intitulé « loi pour interdire la sodomie ». Afin de se protéger de la colère divine, l’avocat propose d’inscrire l’homosexualité comme crime passible de la peine de mort.
Si le texte collecte 365 000 signatures dans un délai de 180 jours, il sera soumis au référendum. Les élus de la Californie n’auront pas d’autre choix que d’organiser un référendum sur l’interdiction de la sodomie et l’exécution des homosexuels. Heureusement, il est peu probable que le texte recueille les signatures… Mais quand même !
En Californie, l’interdiction du mariage homosexuel a été déclaré inconstitutionnelle, bien que votée par une majorité d’électeurs.
Le 20 mars, une pétition a été lancée sur Change.org pour que Matthew McLaughlin soit radié du barreau. 32 000 personnes l’ont déjà signée.
Ce cas risque d’ailleurs de relancer les débats sur ces initiatives populaires. Certains estiment que le seuil de 200€ pour commencer la procédure n’est pas suffisant. Des idées comme l’interdiction du divorce, la criminalisation des mensonges de campagnes électorales ou encore la légalisation de la Marijuana médicale… ont déjà été soumis au vote.
Comment peut-on encadrer ces initiatives populaires ? Comment éviter la dictature de la majorité ?
Ted Cruz, sénateur du Texas ultraconservateur du Tea Party a annoncé qu’il se portait candidat à l’investiture républicaine pour l’élection à la présidence des États-Unis. Il a annoncé sa candidature via twitter et une vidéo de 30 secondes.
Ted Cruz s’était fait quer pour avoir prononcé le 4ème plus long discours de l’histoire du Congrès : 21h contre la réforme de santé ou Obamacare !
Il est également partiellement responsable du shutdown du gouvernement en octobre 2013 (mécanisme de blocage de certaines actions gouvernementales qui se met en place en cas de désaccord sur le budget).
Ted Cruz s’oppose également à la loi sur l’immigration proposée par Obama qui prévoit la régularisation de 5 million de clandestins. Il la juge « d’amnistie illégale ». Pro-israélien, il s’est également opposé à l’accord nucléaire iranien.
Il compte défendre les valeurs conservatrices américaines sur les questions de société et de politique : pour le « small government », pro-life, climatosceptique, pour l’augmentation des dépenses militaires…
[youtube]https://youtu.be/se-6zQX_UZ4[/youtube]
Ted Cruz n’est pas né sur le sol des Etats-Unis mais au Canada d’une mère états-unienne et d’un père cubain. Son père est ensuite devenu pasteur. Le sénateur du Texas a étudié à Princeton puis le droit à Harvard. Ensuite, il a travaillé aux côtés du président de la Cour suprême des Etats-Unis (William Rehnquist). Il se lance en politique en 2000 lors de la campagne présidentielle de George W. Bush.
En 2012, il se présente au poste de junior senator. Contre toutes les attentes, il parvient à remporter les primaires du parti républicain. Il s’impose ensuite face à son adversaire démocrate.
Les primaires républicaines du parti républicain commenceront officiellement à l’occasion des caucus de l’Iowa en janvier 2016. Ted Cruz devra probablement affronter le gouverneur du Wisconsin, Scott Walker, Jeb Bush, ancien gouverneur de Floride, Rand Paul, Marco Rubio, Chris Christie… Même si les sondages ne lui sont pas favorables, il est pour l’instant le premier et le seul candidat officiel. Il bénéficiera ainsi d’une couverture médiatique supplémentaire pendant un certain temps.
Ted Cruz a déjà commencé à critiquer les candidats potentiels des Démocrates, accusant Hillary Clinton d’incarner la « corruption de Washington ».
L’Airbus A 320 de la compagnie Germanwing, filiale low cost de Luftansa, effectuait le vol Barcelone-Dusseldorf.
Il s’est abîmé sur la commune de Meolans-Revel, au niveau du massif des Trois Evêchés (Alpes-de-Haute-Provence).
Avec le décès des 144 passagers et des 6 membres de l’équipage, cet accident est le plus meurtrier depuis 1981. Les victimes sont pour la plupart espagnoles, allemandes et turques. Il n’y aurait pas de Français.
Le roi Felipe VI a décidé d’annuler son voyage en France pour rentrer en Espagne.
L’avion est tombé dans un endroit particulièrement difficile d’accès. Il s’agit d’une zone enneigée, inaccessible en voiture.
D’après la DGAC, l’avion a lancé un signal de détresse à 10h47 dans les environs de Barcelonnette. Il y indiquait qu’il volait à 5000 pieds (1500mètres).
Que s’est-il passé ?
Les conditions météorologiques étaient plutôt bonnes. Ni Airbus ni le groupe de la Lufthansa n’est en mesure de l’expliquer.
Une cellule de crise a été ouverte en France et le ministre de l’Intérieur s’est rendu sur place.
De nombreuses ONG s’occupent de l’éducation primaire et secondaire dans les camps de réfugiés, mais après ? Après avoir passé le bac, les jeunes reçoivent une bourse, au mieux…
C’est pour donner des perspectives d’avenir aux réfugiés, et surtout leur redonner l’espoir, qu’est né UniRef : une université à l’intérieur du camp de Musasa au Burundi.
A l’origine de ce fabuleux projet, Yvelyne Wood. Cette artiste plasticienne engagée, a toujours souhaité témoigner sur les parties sombres de l’histoire à travers l’art. Elle s’est dit que le temps était venu d’agir. L’UNHCR (Haut commissariat aux réfugiés) lui a donné envie de s’impliquer dans l’humanitaire. Yvelyne Wood a ainsi décidé de créer Swiss International Humanitarian Organization (SIHO) en 2013.
Le projet UniRef commence à prendre forme, soutenu par Yvelyne Wood, son conjoint puis Jacques Soppelsa, président honoraire de la Sorbonne. L’équipe qui s’est agrandi avec Jean-Noël Wetterwald, conseiller spécial d’UniRef et Anne-Gaëlle Saïah, directrice académique, est entièrement bénévole.
Le projet pilote sera mené dans un camp du Burundi, Musasa, créé en 2007. Le choix s’est porté sur ce camp car la moyenne d’âge est plutôt jeune et que 90% des jeunes ont réussi à obtenir leur bac.
200 jeunes bacheliers sélectionnés passeront un test d’évaluation en mai.
UniRef donne ainsi une chance aux jeunes à un âge vulnérable. Le projet ne se limite pas seulement aux réfugiés. Il s’adresse également aux jeunes habitants vivant à proximité du camp. Ils représenteront 25% des effectifs. UniRef veut ainsi échapper à certaines critiques. Parfois, la population locale trouve que les réfugiés sont mieux traités qu’elle-même.
La première année, propédeutique, s’appuie sur les programmes du CNED. Ensuite, les étudiants pourront choisir entre différents parcours. UniRef reprend le parcours BTS qui a fait ses preuves en France. Il proposera aussi des bachelors et des masters. Les formations seront en rapport avec les enjeux de la région des grands lacs.
Parmi les disciplines, le jeune pourra étudier la comptabilité, le commerce, le marketing, l’agrobusiness et l’informatique. L’Université d’Ngosi a accepté d’envoyer ses enseignants dans le camp pour dispenser les cours d’informatique et d’agrobusiness. Les Moocs seront proposées après la première année.
L’EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne), l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, l’Ipac (Institut des professions des affaires et du commerce) sont également des universités ou écoles partenaires.
A la fin de la formation, les étudiants obtiendront un certificat ou un diplôme, parfois avec une double reconnaissance.
Le but de la formation est de leur donner les outils pour sortir du camp, s’intégrer dans le tissu économique local, ou retourner chez eux… Ainsi, ils pourront être indépendants et choisir leur destin.
L’équipe enseignante comptera une dizaine de personnes, toutes du Burundi.
Concernant le budget, les époux Wood ont apporté le capital de départ mais les besoins sont toujours très importants. Ils comptent sur un budget de 850 000 dollars et ont un besoin immédiat de 200 000 à 300 000 dollars. Ils iront voir en premier les gouvernements francophones afin de leur demander leur aide et soutien.
L’opération est saluée par le HCR qui doit protéger près de 17 millions de réfugiés. Malheureusement, avec les coupes budgétaires, le HCR a des moyens limités. Il souhaite qu’en cas de succès, UniRef soit reconduit ailleurs.
L’ambassadeur du Burundi en France, Dieudonné Ndabarushimana, qui a aussi été réfugié pendant 10 ans au Cameroun, encourage le projet, qui redonnera l’espoir aux réfugiés. Le Burundi, Suisse de l’Afrique, a connu une période de conflits et d’exil avant de devenir lui-même une terre d’asile, notamment pour les Congolais. Le pays compte plusieurs milliers de réfugiés.
Pour ceux qui craignent que cette initiative n’entérine en quelque sorte l’existence du camp, il faut rappeler quelques faits. La durée moyenne des camps de réfugiés s’élève à 13 ans et la capacité de résoudre les conflits est très réduite. L’action est nécessaire pour ne pas laisser un grand nombre de jeunes en marge des études supérieures. Il est évident qu’un tel projet doit être précédé d’une étude d’impact. Et puis, comme dit son excellence l’ambassadeur du Burundi, si juste après l’arrivée d’UniRef, « Abracadabra » et tous les conflits en Afrique disparaissent, ça n’en sera que mieux !