Il avait été enlevé le 20 novembre 2012 au Mali par au moins six hommes armés. Hier, mardi 22 avril, le Mouvement pour l’unité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a revendiqué la mort de l’otage français Gilberto Rodrigues Leal. Son calvaire aura duré près d’un an et demi. Ses proches sont en colère, le président de la République, François Hollande, souhaite punir ses assaillants.
La France « notre ennemie »
« Nous annonçons la mort de Rodrigues, il est mort, parce que la France est notre ennemie », a déclaré dans une brève communication téléphonique à l’AFP Yoro Abdoul Salam, un responsable du Mujao qui n’a pas précisé quand et dans quelles circonstances l’otage était mort.
L’intervention du président
Bien qu’aucune preuve n’ai été apporté par le groupe islamiste, il y a « tout lieu de penser » que l’otage Gilberto Rodrigues Leal, le camping-cariste français, « est décédé depuis plusieurs semaines du fait des conditions de sa détention », a expliqué le président de la République, François Hollande. « La France fera tout pour connaitre la vérité sur ce qui est arrivé à Gilberto Rodrigues Leal et elle ne laissera pas ce forfait impuni », a-t-il fermement ajouté.
Sans nouvelles et inquiet
Dimanche, après la libération des quatre journalistes français, ex-otages en Syrie, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, se disait « très inquiet » concernant le sort du sexagénaire français. « Cela fait longtemps que nous n’avons pas eu de nouvelles. Nous avons des contacts avec la famille mais nous sommes effectivement très inquiets », avait-il expliqué.
Les proches sont écœurés
Les proches de Gilberto Rodrigues Leal ont également réagi : « On l’a laissé sans soins, je suis écœurée », déclare l’une de ses amies. « Surtout en voyant les quatre autres libérés, en bonne santé. Nous, notre Gilbert est mort tout seul là-bas, au Mali », a-t-elle ajouté. A Paris, l’action du groupe djihadiste est fortement blâmée : « Nous condamnons de la façon la plus ferme l’action de ce groupe terroriste », a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal.
Si sa mort était prouvée et confirmée, elle ferait de Serge Lazarevic, enlevé le 24 novembre 2011 au Mali, le seul otage français détenu dans le monde.
Les guides népalais ont décidé d’aller au bout de leur ultimatum. En effet, le 22 avril dernier, les sherpas ont finalement quitté leur camp de base sur l’Everest et ont mis fin à leur saison afin de rendre hommage à la mémoire de leurs collègues morts vendredi dans une avalanche.
Des tensions n’ont cessé de s’amplifier, depuis la catastrophe meurtrière survenue le 18 avril, entre les guides révoltés et les alpinistes pressés d’entamer leur ascension. L’avalanche qui a eu lieu dans un passage délicat de l’ascension de la montagne a causé la mort de treize sherpas népalais et la disparition de trois autres.
Tulsi Gurung, l‘un d’entre eux dont le frère a péri dans le tragique accident a annoncé que « La décision des sherpas est unanime ». « Certains guides sont déjà partis et d’autres seront encore là pendant environ une semaine, le temps de tout emballer et de partir » a-t-il ajouté.
Un ultimatum avait été ainsi posé par les guides qui exigeaient notamment un versement de 10 000 dollars aux familles des décédés et des blessés de l’accident tragique, qui ne pourront plus travailler. Ils ont également réclamé une prises en charge des soins des blessés et une meilleure couverture d’assurance. Les sherpas avaient donné au gouvernement jusqu’à lundi pour répondre à leur demande.
L’avalanche a effectivement mis en relief les risques importants de la profession : transport de tentes, apport de provisions, réparation des échelles et fixation des cordes…Des actions aussi délicates que dangereuses qui permettent aux alpinistes de gravir le sommet situé à 8 848 mètres d’altitude.
Samedi, vingt-quatre heures seulement après l’avalanche et ce même avant d’avoir retrouvé les disparus, un responsable du ministère du tourisme du Népal avait mis fin à tout espoir. Le bilan de l’accident affiche donc 16 décès : l’avalanche est aujourd’hui la plus meurtrière de l’histoire de l’Everest.
A quelques semaines du coup d’envoi de la coupe du monde de Football, de violentes émeutes ont éclaté dans la soirée du mardi 22 avril dans une favela du quartier touristique de Copacabana (district de Rio de Janeiro, Brésil). Un jeune homme, d’environ 30 ans, a été tué d’une balle dans la tête au cours des affrontements. Son identité n’a pas été révélée.
Battu à mort par la police ?
L’origine de cette montée de violence ? Un danseur de la favela Pavao-Pavaozinho, Douglas Rafael da Silva Pereira, 25 ans, aurait été tué par les forces de l’ordre après avoir été confondu avec un trafiquant de drogue, selon la police citée par les médias brésiliens. Après s’est réfugié dans une école, le danseur aurait été battu à mort par la police selon ses proches.
Pas de trace de balles
« Les circonstances de la mort de Douglas font l’objet d’une enquête. Le rapport fait sur place indique que les blessures de Douglas sont compatibles avec une mort occasionnée par une chute. Témoins et habitants seront convoqués pour témoigner », a expliqué la police. La mère de Douglas affirme de son côté que le corps de son fils « était en position de défense, avec des blessures partout. Il n’y avait pas de marque de balles ».
Confusion et panique
Ces circonstances particulières de la mort de Douglas ont donc déclenché des émeutes au cœur de la ville. « Cela a commencé vers 17h30 [22h30 à Paris]. Il y a de la fumée partout, des tirs dans la rue et des personnes courent pour rentrer chez elles. De nombreux camions du BOPE [police d’élite] viennent de monter dans la favela [de Pavao-Pavaozinho]. On est bloqués chez nous, on ne peut pas sortir », a déclaré à l’AFP Etienne, un étudiant français installé à Rio et habitant dans la rue Saint Roman. Les différents témoignages recueillis par les journalistes de l’AFP font preuve d’une grande confusion entre coups de feu, casse et pneus brûlés.
La révolte des jeunes
« Ce danseur c’était un miroir pour les jeunes. Les jeunes se sont révoltés. Il y a eu une révolution des jeunes. Quelle Coupe du monde on va avoir ! Il faut descendre dans la rue », criait un femme au cœur du tumulte, a constaté l’AFP. A Ipanema, le quartier voisin, des manifestants qui cherchaient à échapper à la police auraient saccagé une clinique privée semant le trouble au sein de la population.
Le quartier est bouclé
Deux grandes avenues et un tunnel ont été fermés à la circulation, provoquant de grands embouteillages. L’électricité serait toujours coupée dans toute la favela et la rue Saint Roman toujours bloquée par les forces de l’ordre à 19h30 locales (0h30 à Paris).
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Des éléments troublants dont disposent les Etats-Unis laissent penser qu’une substance chimique toxique a été utilisée dans la ville de Kafar Zita en Syrie. Il s’agirait probablement de chlore. Des experts américains examinent les éléments qui semblent désigner le régime du président Bachar Al-Assad comme responsable de cette attaque, a indiqué lundi 21 avril le département d’Etat.
Il s’agirait d’au moins la neuvième attaque chimique lancée par l’armée depuis le début de l’année d’après la principale force d’opposition, la Coalition nationale syrienne. Six d’entre elles auraient eu lieu dans le courant du mois d’avril entraînant quelques morts ainsi que des dizaines de blessés par suffocation.

Le procédé est simple: les forces armées bombardent les villes à l’aide de barils d’explosifs pleins de dichlore, du chlore à l’état de gaz, à l’apparence verdâtre et à l’odeur agressive. La substance chimique est un véritable poison qui endommage les voies respiratoires et peu même entraîner la mort par asphyxie. Le concept n’est pas nouveau, utilisé pendant la Première Guerre mondiale, on l’appelait alors bertholite.
La CNS a demandé l’ouverture d’un enquête concernant ces multiples attaques à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, chargée de la destruction du stock de cylindre en métal syrien, portant l’inscription CI2, le symbole chimique du chlore à l’état gazeux.
La France a elle aussi voulu réagir à son niveau. François Hollande a notamment indiqué dimanche que Paris avait à sa disposition « quelques éléments » mais pas de preuve faisant état de l’utilisation d’armes chimiques en Syrie. Laurent Fabius a également déclaré, plus mesuré, que ces attaques chimiques seraient « beaucoup moins importantes que celles de Damas il y a quelques mois, mais des attaques très mortelles, ponctuelles, au nord-ouest, pas loin du Liban ».

Il est vrai que contrairement au sarin, précédemment utilisé, le chlore se fixe moins sur les tissus car il est bien plus volatile. L’attaque au sarin du 21 août dans la banlieue de Damas avait causé la mort de 1 500 personnes.
Le régime d’Al-Assad avait pourtant accepté en septembre de se débarrasser de son arsenal chimique d’ici au 30 juin afin d’éviter les menaces de frappes militaires occidentales. La télévision officielle en Syrie a bien reconnu l’usage de gaz à Kafar Zita mais a cependant attribué l’origine à une milice dijhadiste affilié à Al-Quaida, le Front d’Al-Nosra déjà mis en cause par le gouvernement syrien lors de l’attaque chimique du 21 août.
Lundi 21 mars, le département américain a dévoilé des images fournies par le gouvernement de Kiev qui prouvent, selon lui, que les « séparatistes » armés mobilisés dans l’est de l’Ukraine ne sont autres que des militaires ou encore des officiers de renseignement russes.
Fournies par des Ukrainiens ou postées dans la presse internationale ou encore récupérées par Twitter d’après la porte-parole du département d’Etat Jennifer Psaki, certaines photos montrent clairement « des signes d’une connexion entre la Russie et une partie des militants armés dans l’est de l’Ukraine ».
Livrée par Kiev à Washington via l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, une série d’images prises en 2008 en Géorgie, montre un militaire avec une barbe rousse qui porte l’insigne d’une unité militaire des forces spéciales russes. Sur une seconde série de clichés, ont retrouve le même homme, avec la barbe légèrement blanchie, lors de l’assaut de séparatistes d’un commissariat de la ville de Kramatorsk. La légende d’une troisième photo indique « La même personne a été aperçue à Slaviansk le 14 avril » où on voit l’homme en treillis, une cigarette à la bouche.

L’homme a également été aperçu dans de nombreux autres clichés, notamment pris en Crimée ou encore ces derniers jours dans l’est occupé de l’Ukraine. Une troisième série d’images affiche des « photos de famille » de membre d’une unité militaire présentée comme un « groupe de sabotage et reconnaissance, dépendant du directorat du renseignement des forces armées russes ».

Depuis plusieurs semaines déjà, les Etats-Unis ont accusé la Russie d’être directement liée aux séparatistes armés, les mystérieux « hommes verts », qui portent un treillis sans aucune insigne d’appartenance à un quelconque gouvernement. Pour Jennifer Psaki, il ne s’agit que d’une « preuve photographique supplémentaire » de ces liens a-t-elle déclarée lundi.
Le commandant militaire de l’OTAN, le général américain Philip Breedlove, a publié sur son blog ses « observations » qui expliquent que la Russie dirige les évènements récents en Ukraine.
« Les « activistes » prorusses dans l’est de l’Ukraine montrent un entraînement et un équipement militaires ainsi qu’une façon de travailler ensemble qui sont cohérents avec des troupes appartenant à une unité établie depuis longtemps, et non pas spontanément à partir d’une milice locale » a-t-il expliqué. La discipline et le comportement trop professionnels des « militants pro-russes » contrastent, selon le général américain, avec « les milices typiques, où il est commun de voir des gens assis ou en train de fumer ».

Une issue diplomatique n’était pourtant pas le cas de figure qui semblait se profiler quand au conflit grandissant entre l’Ukraine et la Russie. Le risque de guerre civile se faisant de plus en plus menaçant, le pessimisme était effectivement de mise avant la début des négociations. Mais contre toutes attentes, les chefs de la diplomatie russe, ukrainienne, européenne et américaine ont réussi à tomber d’accord sur un plan en vue d’une désescalade de la crise et des tensions qui l’accompagnent dans l’est de l’Ukraine.
Hier à Genève, après de longues heures de négociations, un texte a donc été créé. Selon le ministre des Affaires étrangères russes, Sergueï Lavrov, il stipule notamment le désarmement des groupes armés illégaux et l’évacuation des bâtiments occupés par les pro-russes. Une amnistie doit également être accordés aux acteurs de la crise menacés de sanction, à l’exception de « ceux qui sont coupable de crime capitaux ».
Un accord sous haute tension
Cependant, malgré l’espoir de rétablissement généré par la mise en place de ce plan, le retour au calme sur le territoire ukrainien semblait jusqu’à présent compromis. Dans la nuit de mercredi à jeudi, les affrontements entre les ukrainiens loyaux envers le gouvernement de Kiev et les pro-russes ont fait trois morts. La situation apparaissait alors plus tendue que jamais.
Une issue pacifique, alors que Vladimir Poutine avait encore soufflé sur les braises d’un conflit qui menace sérieusement d’embraser l’est de l’Ukraine lors d’une allocution télévisée prononcée plus tôt dans la matinée, semblait tout bonnement irréalisable. Le chef d’Etat russe avait, en effet, à nouveau brandit la menace d’une intervention militaire de grande ampleur sur le territoire ukrainien.
Le gouvernement de Kiev et son parlement ont répliqué en proposant de rétablir la conscription obligatoire qui avait été supprimé l’an dernier. Aeroflot, une compagnie aérienne russe, a également reçu un avis officiel ukrainien stipulant l’interdiction aux hommes russes, entre 16 et 60 ans, de pénétrer le territoire. Enfin, 10 espions russes, accusés d’avoir encouragé les affrontements et les violences à l’est ont été arrêtés, a annoncé Kiev.
C’est un jour à marquer d’une pierre blanche. Pas un seul mort n’a été à déplorer au sein de l’armée américaine présente en Afghanistan au mois de mars. Cela faisait plus de onze ans que les Américains attendaient cela.
Ce bilan positif symbolise le retrait progressif des forces de l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord) sur le territoire afghan. Les troupes américaines participent de moins en moins à des opérations de combats mais continuent d’accomplir leur mission de développement dans des villages afghans avec un réel effet sur la vie locale.
Des attaques traumatisantes
Les assassinats de soldats de l’OTAN de la part de talibans infiltrés dans l’armée afghane ont considérablement diminué. La dernière attaque de ce type remonte au mois de février dernier : deux Américains ont été tués à bout portant par des talibans vêtus d’uniformes des forces spéciales afghanes. Ces attaques traumatisantes ont accéléré le retrait français du pays.
Si sept soldats avaient trouvé la mort en janvier et en février, ces chiffres restent cependant beaucoup plus bas que ceux de juillet 2010, mois le plus meurtrier de cette intervention. 65 soldats américains avaient alors trouvé la mort en Afghanistan, ce qui avait ému l’Amérique tout entière.

Une étape importante avant le retrait
« Après une décennie de guerre dans le monde post 11-Septembre, avec des guerres majeures en Afghanistan et en Irak, et des conflits moins importants dans d’autres pays où les Etats-Unis utilisent des méthodes plus secrètes pour combattre le terrorisme, l’absence de mort au combat au cours du mois de mars 2014 marque une étape importante », explique le site d’informations Think Progess.
Au total, 2 315 soldats américains sont décédés en Afghanistan depuis le début de l’intervention en 2002. Le retrait total des troupes américaines devrait s’effectuer en décembre prochain. Quant à l’Irak, 4 474 soldats américains sont tombés jusqu’en 2011.
Aujourd’hui, jeudi 17 avril, c’est le grand jour. Les élections présidentielles algériennes débutent et plus 23 millions d’électeurs sont appelés à voter dans 50 000 bureaux. Vous avez sûrement dû entendre parler du contexte politique, de fraude et d’un certain Adbelaziz Bouteflika. Planète Campus revient sur ces élections placées sous haute tension et vous explique tout.
Élections controversées
15 avril 1999. Le président actuel de l’Algérie, Abdelaziz Bouteflika est élu pour la première fois et sera réélu en 2004 et 2009. Avec trois mandats à son actif, il se présente pour un quatrième. Pourtant, cette dernière candidature porte à controverse. En effet, à 77 ans, M. Bouteflika est malade suite à un AVC en 2013 et n’est pas apparu en public depuis des mois. Pourtant, il reste le grand favori de ces élections.
« La fraude a commencé »
Pourquoi une telle domination d’Abdelaziz Bouteflika ? Il ne faut pas oublier le contexte de son arrivée au pouvoir en 1999. Il incarne la fin de la guerre civile et bénéficie toujours d’une certaine aura auprès des Algériens, notamment des plus vieux. La majorité des Algériens qui souhaite voter pour M. Bouteflika le feraient plutôt pour l’homme que pour le politicien. Autre raison, plus politique, il est soutenu par les deux principaux partis au pouvoir, le FLN (Front de libération National) et le RND (Rassemblement national démocratique) du président du Sénat Abdelkader Bensalah. Enfin, un dernier facteur serait à l’origine de la probable réélection du président : Ali Benflis, ancien Premier ministre et principal adversaire de Bouteflika, dénonce de nombreuses fraudes en faveur du président durant la campagne. « La fraude a commencé. On a malmené les registres d’état civil. L’administration est instrumentalisée, le gouvernement est devenu le comité de soutien. »

Le candidat aux élections présidentielles et ancien Premier ministre, Ali Benflis lors d’une conférence de presse le 15 avril 2014
« Ça suffit ! »
Certains Algériens en ont assez de ce « laisser-allé ». C’est le cas du mouvement appelé Barakat (« Ça suffit ! »). Ces trentenaires incarnent l’opposition au quatrième mandat du président. Ils ont organisé de petites manifestations. Un sit-in a d’ailleurs été violemment dispersé à Alger, mercredi 16 avril, à la veille de l’appel aux urnes. Mais pour la majorité des Algériens le traumatisme de la guerre civile des années 1990 est encore présent. Pour certains, c’est grâce à Bouteflika s’ils en sont sortis. Les printemps arabes organisés dans les autres pays font peur au peuple algérien. Karim Amellal, enseignant à Sciences Po, écrivait en 2013 dans une tribune de Libération que finalement « les Algériens ont le choix entre la liberté et la sécurité ».
« Rien ne changera »
Élections truquées, des candidats qui ne sont pas à la hauteur, le traumatisme de la guerre civile, le terrorisme qui s’inviterait dans les élections selon le parti de Bouteflika, tant d’éléments, rumeurs ou vérités, place l’Algérie dans un contexte des plus défavorables pour des élections présidentielles. La crainte ? Que l’abstention s’invite elle-aussi. Certains appels au boycott d’autres évoquent la manipulation prévue des taux de participation mais pour le journal algérien Le Matin, « le taux d’abstention sera record non pas parce que les boycotteurs le demandent, mais la plupart des jeunes approchés pensent que quel que soit le candidat, rien ne changera ».
Toute la Corée du Sud est encore dans l’attente de nouvelles même si les espoirs s’amenuisent au fil du temps. Afin de retrouver les 292 passagers disparus lors du naufrage du Sewol, une dizaine d’hélicoptères, 34 navires ainsi que 178 plongeurs ont été mobilisés hier. Mais les recherches s’avèrent complexes, le ferry de 6 852 tonnes ayant sombré en seulement quelques minutes, au large de la côte méridionale du pays est en effet retourné et à 90% sous l’eau.
Le redressement de l’épave devrait avoir lieu aujourd’hui grâce à l’intervention de trois grues géantes et flottantes. En attendant, des plongeurs tentent de trouver des bulles d’air dans lesquelles des passagers rescapés auraient pu trouver refuge. Le responsable des secours, sous couvert d’anonymat, n’a cependant pas voulu donner trop d’espoir aux proches des disparus. « Je crains qu’il y ai peu de chance de survie pour ceux qui étaient piégés à l’intérieur » explique-t-il pessimiste.
Les alentours de l’épave font également l’objet de recherches dans l’espoir de retrouver des personnes qui auraient réussi à sauter du ferry lors de l’accident. « Je viens de parler à ma fille » a déclaré une mère à la télévision YTN, extrêmement soulagée. « Ils ont sauté à l’eau avant d’être secourus » explique-t-elle. Un espoir subsiste donc encore pour quelque uns des centaines de disparus.
D’autres familles ont eu hélas moins de chance. Le dernier bilan des autorités annonce que le naufrage aurait fait au moins six morts, dont un lycéen et une femme qui faisait partie de l’équipage du bateau. A bord du Ferry, qui relis le port d’Incheon à l’ouest à l’île touristique de Jeju au sud, se trouvait 477 personnes dont 324 lycéens d’une école du sud de Séoul. Ces jeunes étudiants partaient en voyage scolaire sur l’île de Jeju.
Au sein de l’établissement scolaire, toutes les familles des disparus ont pu se réunir. En panique et dans l’absence de nouvelle, les parents exprimaient leur tristesse. D’autres préféraient s’accrocher au moindre espoir et essayaient inlassablement de joindre leurs enfants.
Dans une vidéo postée lundi 14 avril, le FBI revient sur l’histoire de Glenn Duffie Shriver, un étudiant américain approché par les services secrets chinois.
« Ne soyez pas un pion »
Nouvelle campagne choc. Dans une vidéo de trente minutes (avec une version courte !) mise en ligne sur Youtube, le FBI souhaite mettre en garde les étudiants américains partis faire leurs études à l’étranger, notamment en Chine, et qui pourraient être recrutés par les services secrets… sans trop le savoir !
Une petite annonce pour un job
Pour mettre un peu de piquant, le FBI n’hésite pas à utiliser des arguments chocs comme le cas de Glenn Duffie Shriver. En 2004, à l’issue de son cursus à l’université East China Normal University (ECNU), l’étudiant américain décroche un diplôme en relations internationales et par pour un séjour à Shanghai. Un jour, il répond à une petite annonce proposant d’écrire un rapport sur les relations entre les Etats-Unis et la Chine pour 120 dollars.
70 000 dollars en jeu
Ainsi, il va entrer en contact avec deux hommes, « M.Wu » et « M.Tang ». Ces derniers l’encouragent à postuler pour un job au sein de l’administration américaine et lui versent 70 000 dollars (50 000 euros) pour qu’il devienne leur taupe. Le jeune homme tente de devenir diplomate puis agent de la Central Intelligence Agency (CIA), mais ratera les concours…
Quatre ans de prison
Arrêté en 2010, l’homme âgé de 28 ans plaide coupable pour « conspiration en vue de fournir des informations de défense nationale à des agents de la République populaire de Chine » et en janvier 2011 il est condamné à quatre ans de prison. « Ne soyez pas stupides », lance-t-il aux étudiants concernés par la vidéo. Selon le gouvernement fédéral américain, plus d’une douzaine de cas d’étudiants espion ont été signalés et l’Associated Press évoque plus d’une soixantaine de personnes qui auraient été inculpées entre 2008 et 2011 pour avoir diffusé des informations secrètes à la Chine.
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Selon un rapport de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) publié au Caire mercredi 16 avril, suite à la chute du Président Moubarak, les égyptiennes qui souhaitent participer aux multiples manifestations politiques n’ont cessé de subir des violences et des agressions sexuelles exercées publiquement et en toute impunité.
Ces agressions, qu’aucun gouvernement ne combat, dissuadent les femmes de participer à la vie publique et à la transition politique majeure de leur pays. Une situation révoltante mis en relief par le rapport de la FIDH qui dénonce le caractère d’urgence aux autorités égyptiennes afin qu’elle y mettent un terme.
Impunité des abus sexuels en public : « le cercle de l’enfer »
Les deux premières semaines de la révolution ont été étonnamment pacifiques, au point que les égyptiennes se sentent étonnamment en sécurité sur la place du Tahrir du Caire. Une période qualifiée de « magique » par ces femmes si souvent victimes d’abus publics.
Mais l’« euphorie » est vite retombée et un retour des violences « plus choquant » que jamais a violemment contrasté avec ce moment de répit. Durant les 16 mois suivant, les manifestantes furent les cibles prioritaires des forces armées, battues dans les rues et soumissent à des violences diverses en détention comme les tests dit « de virginité » ou encore des menaces répétées de viols.
Dés le 30 juin 2012, sous la présidence de Mohamed Morsi, les égyptiennes furent régulièrement attaquées par des groupes d’hommes sur la place du Tahrir ou dans ses environs lors des manifestations. Plus de 250 cas ont été recensés par des organisations entre novembre 2012 et juillet 2013 dont des viols, la police ayant désertée les lieux.
Le procédé est toujours le même : des dizaine d’hommes encerclent une femme puis l’isolent, lui arrachent ses vêtements et se livrent à des attouchements conduisant souvent à un viol collectif. Les égyptiennes ont surnommé la pratique « le cercle de l’enfer ».
Directement adressée au président Morsi, une pétition a été lancée en février 2013 par des associations de défense des droits des femmes dénonçant « le ciblage des activistes féminines pour sanctionner leur participation à la vie publique et les exclure de la vie politique. »
Quand la police participe aux violences sexuelles

Et même si depuis juillet 2013, lors du coup d’Etat en Egypte, la police est retournée sur place, elle n’a en aucun cas empêché les violences sexuelles. Accusées la plupart du temps d’être à l’origine de leur propre viol, les femmes n’ont aucun moyen de se défendre et ne sont pas protégées par les forces de l’ordre.
Durant la vague de manifestation de soutien à Mohamed Morsi, le 16 août 2013, la mosquée de Al-Tawheed a été prise d’assaut par les forces militaires. Pendant cette attaque, plus de vingt égyptiennes ont été sexuellement agressées par des officiers. Une rescapée des viols a avoué que les autorités les avaient qualifié de « prostituées venues se faire baiser ».
Et cet exemple n’est pas un cas isolé. On recense en effet de très nombreux cas de viols commis par la police en Egypte. Certaines femmes courageuses ont voulu porter plainte mais aujourd’hui encore, aucun agresseur n’a été inquiété. La majorité du temps, les autorités n’ouvrent même pas d’enquête et demandent même parfois aux victimes si elles ne sont pas certaine d’être à l’origine de ces violences sexuelles.
La démocratisation du viol : 86% des hommes assument
La FIDH replace ces faits dans un contexte culturel au sein d’une société où le harcèlement sexuel est pratiqué de façon massive dans les rues, les transports en commun, les lieux de travail ou encore dans les écoles et les universités.
Et les chiffres sont accablants. D’après une étude publiée en avril 2013 de UN Women, 99,3% des égyptiennes affirmaient avoir été agressées sexuellement. 91% d’entre elles ont admis ne pas se sentir en sécurité dans la rue. Une autre étude menée par le Centre égyptien pour les droits des femmes publiée en 2008 révélait que 86% des hommes interrogés reconnaissaient avoir déjà agressé sexuellement une femme.
Mercredi, dans une gigantesque usine de fabrication de chaussures de sport des marques Nike et Adidas, des dizaines de milliers d’ouvriers chinois se sont mobilisés, formant un mouvement de grève sans précédent.
Dans la ville de Gongguan, plus de 30 000 employés de l’usine Yue Yuen refusent depuis maintenant une semaine de reprendre le travail. Les grévistes se plaignent de leurs conditions salariales, des carences présentes dans leur couverture sociale ainsi que des lacunes de leurs contrats d’embauche.
China Labor Watch, une ONG spécialisée dans les mouvements sociaux du secteur industriel chinois, a publié des photos montrant le déploiement impressionnant des salariés en grève ainsi que des policiers postés autour de l’usine, certains équipés de matériel anti-émeute et d’autres tenant en laisse des chiens d’attaque.
D’après l’ONG chinoise, les policiers auraient frappés ou interpellés plusieurs employés grévistes. L’usine Yue Yuen affirme être le premier fabricant mondial de chaussure de sport sur son site internet et assure travailler pour plusieurs grandes marques : Nike, Adidas, Puma, Ascics, Converse et New Balance. Cependant, Puma a démentit l’information en affirmant « ne pas travailler avec l’usine concernée ».
Dong Lin, membre d’une association de défense des droits a déclaré que «les travailleurs poursuivent leur grève, et leur nombre a sans douté augmenté». Selon lui, les ouvriers seraient à présent 40 000 et exigent le paiement d’allocations sociales qui leur seraient dues.
Une salariée anonyme a cependant déclarée que l’entreprise et sa direction allait effectuer un rattrapage de ces versements d’ici 2015. Mais les salariés en grève ont refusé cette proposition de peur que l’usine ferme et se délocalise sans honorer ses promesses. Il est vrai qu’il s’agit d’une pratique relativement courante en Chine.
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C’est officiel, la Cour suprême indienne a reconnu, mardi 15 avril, la communauté transgenre comme étant un troisième genre, ni masculin, ni féminin.
Ni homme ni femme
« La reconnaissance des transgenres comme un troisième genre n’est pas une question sociale ou médicale, mais une question de droits de l’homme », a déclaré le juge K. S. Radhakrishnan. Cette décision historique permet à plusieurs millions de personnes discriminées d’avoir désormais accès aux aides sociales ainsi qu’à des emplois réservés. Jusqu’ici, les transgenres ou eunuques indiens vivaient en marge d’une société conservatrice, ils étaient contraints d’avoir recours à la prostitution, la mendicité ou à des emplois très précaires pour survivre.

Une fierté pour les Indiens
Le recours devant la Cour suprême avait été intenté en 2012 par un groupe conduit par Laxmi Narayan Tripathi, militant reconnu des eunuques et transgenres. « Pour la première fois, aujourd’hui, je suis très fier d’être Indien. Mes sœurs et moi avons le sentiment d’être de vrais Indiens et sommes très fiers car nos droits ont été reconnus par la Cour suprême », a-t-il expliqué.
L’homosexualité reste un crime
Cependant, l’homosexualité reste un crime en Inde. Des groupes de défense des droits de l’Homme ont dit espérer que la décision de la Cour encourage le nouveau Parlement à abroger la loi contre l’homosexualité alors que les élections législatives ont débuté le 7 avril.
Et dans le monde ?
Accepter l’existence d’un troisième sexe reste une décision rare. Début avril, la plus haute juridiction d’Australie a décidé « qu’une personne peut être ni de sexe masculin ni de sexe féminin et autorise donc l’enregistrement d’une personne comme étant d’un genre « non spécifique » ». De leur côté, l’Allemagne et le Népal autorisent leurs ressortissants à inscrire un X dans la case « sexe » du passeport.
Hier, la menace d’une guerre civile continuait de planer sur l’est de l’Ukraine. Des centaines de manifestants pro-russes, qui contrôlent déjà depuis dimanche la ville de Slaviansk, ont pris d’assaut un commissariat de police à Gorlovka. Une attaque qui rapproche encore davantage le pays d’un éclatement entre l’Est russophone et le reste du territoire ukrainien pro-européens.
Et malgré cette nouvelle intrusion violente, les pays occidentaux privilégient une solution pacifique face au risque que représente l’option militaire. Suite à un entretien téléphonique, le président de la République, François Hollande et David Cameron ont ainsi « appelé l’ensemble des parties à la retenue et au dialogue, afin de permettre la désescalade ».
Afin de faire barrière a de potentielles nouvelles vagues de violences, l’Europe s’est directement adressée à la Russie en promettant d’allonger la liste des Russes et des Ukrainiens ciblés par les sanctions mises en place. Car si cette fois, les insurgés pro-russes ne portaient pas l’uniforme de Moscou, les occidentaux y voient quand même la signature du gouvernement de Vladimir Poutine.
Le porte parole du gouvernement allemand a demandé le « retrait des troupes déployées à la frontière ukrainienne, une diminution des prix du gaz et un langage retenu ». Des conditions indispensables « pour contribuer à une stabilisation de la situation en Ukraine » selon lui.
Afin de contrer la guerre civile qui se profile, le président par intérim ukrainien, Olexandre Tourtchinov a fait un pas vers les militants pro-russes ukrainiens qui revendiquent une « fédéralisation » du pays. Le président a déclaré qu’un référendum pourrait être mis en place parallèlement à l’élection présidentielle prévue le 25 mai en assurant cependant que « la majorité des ukrainiens se prononceraient pour une Ukraine indivisible, indépendante, démocratique et unie ».
L’Ukraine fait face à une nouvelle vague de violence. Confrontée depuis une semaine à l’offensive des pro-russes dans l’est du pays, le gouvernement de Kiev a décidé de réagir. Une opération anti-terroriste a été organisée à Slaviansk hier, là où les assaillants avaient pris possession des bâtiments de police et de sécurité la veille.
Mais cette contre-offensive symbolique, puisque il s’agit de la première réaction violente de Kiev, s’est soldée par la mort d’un officier des services de sécurité et un nombre encore inconnu de victimes parmi les séparatistes. Malgré les pertes humaines, d’autres affrontements sont à prévoir dans des villes où des bâtiments publics sont encore aux mains des pro-russes : à Donetsk, Marioupol, Krasnyi, Kramatorsk ou encore Liman.
Le risque d’une guerre civile, un mois seulement après l’annexion de la Crimée par la Russie, n’a jamais été aussi important. La menace inquiète, à tel point que l’ONU devait se réunir la nuit dernière pour une « consultation informelle » demandée par Moscou dans la soirée et qui devait se dérouler à huit clos.
Un nouveau scénario d’annexion se profile
Les événements actuels font peur au gouvernement ukrainien pour une bonne raison : ils ne sont pas sans rappeler le scénario récent de l’annexion de la Crimée par la Russie. Le président de l’association l’Ukraine dans l’Europe, Volodymyr Polselsky, explique le phénomène : « On assiste au même scénario d’annexion rampante. Des combattants s’emparent de points clés, puis s’organisent avec des séparatistes locaux. Les russes testent les ukrainiens pour voir jusqu’où ils peuvent aller. Mais cette fois, Kiev commence à réagir ».
Le gouvernement provisoire mis en place en Ukraine suite à la révolution n’a en effet pas l’intention de se laisser faire par Moscou. Kiev refuse de se laisser amputer d’une nouvelle partie de son territoire comme l’a annoncé hier le président ukrainien par intérim, Olexandre Tourtchinov en déclarant « Nous ne laisserons pas la Russie répéter le scénario de la Crimée dans les régions de l’Est ».
Le président a accusé Moscou de « mener une guerre contre l’Ukraine » et Kiev n’entend pas céder à la pression imposée par le gouvernement russe qui a déjà mobilisé prés de 40 000 soldats armés à la frontière ukrainienne et menacé le pays d’une coupure de gaz.

Une issue diplomatique peu probable
L’Objectif de la Russie est simple. Volodymyr Polselsky explique que « La Russie mène une guerre non déclarée contre l’Ukraine en s’appuyant sur les forces locales. L’objectif de Moscou est de déstabiliser le pouvoir ukrainien afin d’empêcher l‘élection présidentielle prévue le 25 mai. Ce, afin d’imposer son scénario de fédéralisation à l’Ukraine et d’empêcher son rapprochement avec l’Union européenne ».
La situation inquiète et la communauté internationale réagit en multipliant les mises en gardes et les promesses de sanctions ce week-end.Le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, a annoncé que « si la Russie ne prenait pas des mesures pour réduire la tension et retirer ses troupes de la frontière avec l’Ukraine, il y aurait des conséquences supplémentaires ». Des menaces qui s’ajoutent aux précédentes, mais qui ne semble pas pour autant freiner Vladimir Poutine.
Des pourparlers devraient se tenir jeudi à Genève entre la Russie, l’Ukraine, l’Union européenne et les Etats-Unis. Mais une possible issue diplomatique semble aujourd’hui de plus en plus compromise.
L’affaire émeut l’Amérique tout entière. Dimanche 13 avril, à la veille de la Pâque juive, trois personnes ont été tuées à Overland Park (Kansas) sur deux sites de la communauté juive.
Un adolescent parmi les victimes
Armé d’un fusil à pompe, le suspect a tiré sur deux personnes, dont un adolescent sur le parking du centre. L’une des personnes visées est décédée immédiatement, l’autre est morte à l’hôpital. Selon le rabin Herbet Mandl, aumonier de la police d’Overland Park, l’homme a demandé à ses victimes si elles étaient juives avant de tirer. Le suspect a ensuite pris la fuite pour aller sur un autre site communautaire juif, une maison de retraire appelée Village Shalom. Il y a tué une femme septuagénaire avant d’être rapidement interpellé.
Un ancien du Ku Klux Klan interpellé
Un suspect vient d’être interpellé, il pourrait s’agir, selon Southern Poverty Law Center (SLPC), une organisation qui traque les groupes entretenant la haine raciale, de Frazier Glenn Miller. Ancien membre du Ku Klux Klan, il aurait été entendu criant « Heil Hitler » lors de son arrestation. Malgré les éléments à charge contre le septuagénaire, la police d’Overland Park a refusé de confirmer l’éventuel caractère antisémite du crime : « Il est trop tôt dans l’enquête pour tenter de le caractériser. » Mais le chef de la police a tout de même convenu que « manifestement, avec un tel acte de violence dans deux centres juifs, on peut se poser la question ».

Les crimes religieux existent toujours
674 est le nombre de crimes à caractère antisémite recensé par le FBI en 2012 sur le territoire américain et qui représente près des deux tiers des incidents classés comme antireligieux. Dans un communiqué, le Conseil pour les relations islamo-américaines (CAIR), plus grande association musulmane de défense des droits civiques aux Etats-Unis, est solidaire sur le drame qui touche la communauté juive : « Nous sommes attristés par cet acte brutal de haine. Les Américains de toutes les croyances doivent se réunir pour rejeter ces idéologies extrémistes qui peuvent déboucher à de tels actes inexcusables et impensables », affirme le CAIR. Par ailleurs, le président américain, Barack Obama, a condamné cet acte « horrible » et a présenté ses condoléances aux familles des victimes.
L’incendie incontrôlable qui s’est déclaré samedi dans la périphérie de Valparaiso au Chili n’a toujours pas été maitrisé. Hier les pompiers ainsi que les autorités en place ont lutté toute la nuit pour tenter d’éteindre les derniers foyers actifs du gigantesque incendie.
Le feu s’était propagé rapidement sur quarante collines surplombant la deuxième ville chilienne en raison de la chaleur qui règne dans la région et des vents forts. L’incendie a éclaté dans la soirée à Polvora, à la périphérie de Valparaiso, ravageant 15 hectares d’eucalyptus, de pâturages et de buissons.
L’alerte rouge était notamment maintenue dans les collines de Ramaditas, Pajonal et Mariposas où des vents particulièrement forts attisent les flammes. Le feu s’est donc étendu dans une douzaine de quartiers du célèbre port du centre du Chili, au point de menacer d’atteindre le centre historique de la cité, classé sur la liste du patrimoine culturel de l’Unesco en 2003.
Particulièrement violent, l’incendie a fait au moins seize morts et trois blessés graves et détruit plus de 1 000 habitations. Les autorités chiliennes ont du évacuer prés de 10 000 personnes selon le dernier bilan du gouvernement. Quand aux habitants qui ont pu rester chez eux malgré la proximité menaçante des flammes, ils ont tout de même subit des coupures régulières d’électricité et d’eau.

« C’est la pire catastrophe que j’ai vu à Valparaiso » a déclaré Ricardo Bravo, le gouverneur de la région. La présidente chilienne, Michelle Bachelet, arrivée sur les lieux dans la matinée après avoir immédiatement déclenché le plan catastrophe samedi, impliquant notamment la mise en place d’opérations d’évacuation de la population, a elle aussi témoigné « C’est une terrible tragédie, sans doute la pire de l’histoire de Valparaiso ».
17 avions et hélicoptères environ participent aux opérations du plan catastrophe. 3 500 pompiers et policiers ont également été mobilisés. Ainsi, des milliers de soldats de la marine chilienne ont été chargés de sécuriser la zone et d’évacuer les habitants menacés par les flammes.
Et avant même d’avoir contrôlé le feu, le procureur a lancé une enquête afin de déterminer les causes de l’incendie. Un incendie criminel avait, en février 2013, déjà détruit une centaine de maisons à Valparaiso, impliquant l ‘évacuation de plus d’un millier d’habitants.
L’association Handicap International agit et milite en faveur des personnes en situation de handicap et des populations les plus vulnérables depuis maintenant 30 ans dans plus de 60 pays. L’année 2014 sera rythmée par de nombreux temps forts, notamment avec des campagnes de sensibilisation. Faites appel à votre générosité et participez à votre échelle en signant une pétition ou en achetant simplement des produits pratiques qui vous donneront en plus bonne conscience !
La campagne « Kit Plio »
A partir du 1er août jusqu’au 15 septembre 2014
Produit solidaire, pour chaque Kit PLIO acheté 5 €*, 1 € permet de financer les programmes humanitaires de l’association dans plus de 60 pays. Plébiscité par les consom’acteurs, le Kit PLIO a permis de collecter 610 000 euros en 2012.
Le Kit PLIO est fabriqué en France et conditionné dans un ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail) par des personnes handicapées pour favoriser leur insertion. Il est disponible, en France, dans toutes les grandes surfaces alimentaires et spécialisées, dans les grands magasins et dans les librairies et les papeteries, mais aussi en Allemagne et au Luxembourg.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Yad_aBgPkP8[/youtube]
La campagne « Pyramide de Chaussures »
Du 8 septembre au 20 septembre 2014
Lancée en 1995 par Handicap International, la Pyramide de chaussures, organisée dans de nombreuses villes de France et d’Europe, s’est imposée comme le rendez-vous annuel de mobilisation des citoyens contre les mines antipersonnel, et depuis 2004, contre les bombes à sous-munitions (BASM).
Elle a permis de collecter plus de 2 millions de signatures de pétition pour l’interdiction de ces armes, qui blessent ou mutilent une personne toutes les 2 heures dans le monde. C’est ainsi que, grâce à la mobilisation citoyenne, deux Traités d’interdiction ont été obtenus : le Traité d’Ottawa contre les mines antipersonnel en 1997 et le Traité d’Oslo contre les bombes à sous-munitions en 2008.
Cependant, ces armes continuent de polluer plus de 80 pays et territoires et d’affecter significativement la vie des communautés. En plus d’être une menace mortelle quotidienne pour les civils, elles ont des conséquences désastreuses sur le développement économique et social. Par exemple, leur présence rend parfois trop dangereux l’accès aux champs ou aux points d’eau, et ce sont des familles entières qui sont condamnées à subir les conséquences incessantes de « la guerre après la guerre ». Mines antipersonnel et BASM sèment encore la mort et entretiennent la pauvreté ; « ensemble, stoppons l’injustice ! »

La campagne « Sac à Sapin »
En décembre 2014
Le Sac à Sapin a convaincu plus de 535 000 familles et a permis ainsi de collecter près de 700 000 €. Pratique et malin, il décore le pied du sapin, protège le sol des aiguilles pendant toute la durée des fêtes de Noël, puis emballe proprement le sapin à jeter. Généreux, le Sac à Sapin est vendu 5 €* dont 1,50 € est reversé à Handicap International pour agir en faveur des personnes handicapées dans plus de 60 pays.
100 % biodégradable et compostable, il peut donc être jeté avec le sapin dans le bac des déchets verts, où il se dégradera en 4 à 8 semaines. Le Sac à Sapin est disponible, en France, dans toutes les grandes surfaces alimentaires et spécialisées, dans les grands magasins et chez les fleuristes et pépiniéristes.
Annexée depuis peu par la Russie, l’ancienne région ukrainienne est au centre de l’actualité. Manifestation, invasion armée, révolution qui gronde et menace de guerre civile, le quotidien de la péninsule est aussi problématique que mouvementé. Et même concernant les sujets plus « légers », la situation est conflictuelle. C’est maintenant au tour des fast-food de se disputer la Crimée !
En effet, alors que la chaîne américaine de restauration rapide Mc Donald’s a annoncé la fermeture temporaire de ses trois établissements installés dans l’ex province ukrainienne aujourd’hui rattachée à la Russie, la concurrence n’a pas tardé à se manifester. Car maintenant que la place est libre, pourquoi ne pas en profiter ?
Le géant concurrent de Mc Donald’s, Burger King, ne s’est pas fait prier. Selon une agence d’information russe, ItarTass, relayée par le Moscow Times, Burge King projette de prendre la relève sur la péninsule russophone. « Nous avons pour projet d’ouvrir en Crimée » a confirmé le patron de la chaîne de fast food en Russie.
Et si la marque de restauration rapide venait à s’implanter, elle ne ferait que compléter son offre dans la région. En effet, Burger King dispose déjà à son actif de plus de 200 établissements sur le territoire russe. La chaîne de fast food espère ainsi faire barrière à la concurrence que représente le géant américain Mc Donald’s.
Il faut dire que la chaîne américaine reste encore numéro 1. Pionnière puisque implantée avant les autres depuis 1990 en URSS, Mc Donald’s a toujours eu la première place des fast food russes. Et si le vent tournait enfin ?
Le matin du mercredi 9 avril, une vingtaine de personnes ont été blessées, dont quatre gravement, dans l’enceinte de la Franklin Regional High School, un lycée de Murrysville, situé à 25 kilomètres à l’est de Pittsburgh en Pennsylvanie.
Les victimes, principalement des adolescents étudiant du lycée, ont été sauvagement poignardées par un jeune homme de seulement 16 ans, selon le Pittsburgh Post-Gazette. Les blessés ont été évacués par hélicoptère puis hospitalisés dans aux moins quatre hôpitaux et cliniques de la région. Actuellement, quatre d’entre eux se trouvent dans un état critique d’après les autorités hospitalières.
L’attaque à l’arme blanche a commencé peu avant le début des cours, vers 7h15 (13h15 en France). Le suspect a surgi dans le hall principal armé de deux couteaux et a agressé plusieurs élèves ainsi qu’un agent de sécurité. Certaines victimes de l’attaque ont été touchées dans le dos et à l’abdomen, selon le Huffington Post. D’autres se sont blessées dans le mouvement de panique qui a suivi les agressions.

Les raisons de cet acte de violence restent encore inconnues. Heureusement, le suspect a été rapidement maitrisé. Apparemment, le principal du lycée aurait arrêté l’agresseur avant que l’adolescent ne soit appréhendé par la police locale.
En réaction au drame, l’établissement scolaire, la Franklin Regional High School, a posté un message d’urgence sur son site internet : « Un événement grave est arrivé dans l’établissement. Tous les cours élémentaires sont annulés, les étudiants du collège et du lycée sont en sécurité. Plus d’informations seront communiquées dès que possible. S’il vous plaît ne circulez pas sur le campus. »
Le tragique événement fait échos à des actes de violence similaires au sein des établissements scolaires aux Etats-Unis. La plus grave des agressions de ces dernières années a eu lieu en décembre 2012 dans une école primaire du Connecticut, à Newton. Un jeune déséquilibré avait tué à l’arme à feu vingt enfants âgés seulement de 6 et 7 ans.
Cela fait maintenant prés de cinq mois que la crise s’éternise en Ukraine. Il s’agit de la plus importante crise de l’histoire du pays aujourd’hui menacé de faillite. Et après l’annexion de la Crimée par la Russie, Kiev craint actuellement qu’une guerre civile éclate alors que les manifestations organisées par les pro-russes se multiplient dans l’est du territoire ukrainien.
Ainsi, plusieurs bâtiments administratifs on été pris d’assaut et occupés ces derniers jours dans les villes de Donetsk, Lougansk et Kharkiv. A Kharkiv, les autorités ont réussi à reprendre le contrôle et ont interpellé pas moins de 70 personnes. Mais dans la ville de Donetsk, les manifestants ont été moins aisément contrôlables : ils ont proclamé une « république souveraine » et ont également annoncé la tenue d’un référendum sur leur souveraineté régionale avant le 11 mai. Ces manifestations d’indépendances qui emboitent le pas à la Crimée inquiète Kiev.
Olexandre Tourtchinov, le président ukrainien par intérim, a accusé la Russie d’être à l’origine de cette « seconde phase de démantèlement de l’Ukraine après l’annexion de la Crimée ». Les Etats-Unis, fermement opposés aux agissements russes en Ukraine, avaient préalablement appelé Moscou à cesser de « déstabiliser » le pays en difficulté.
Le chef de la diplomatie russe, Sergeï Lavrov, avait alors reproché hier à Washington de prêter aux autres ce qui est dans leurs propres « habitudes ». La Russie a également désigné le gouvernement de Kiev comme unique responsable de l’instabilité actuelle qui règne sur le pays. Moscou s’est cependant dit prêt à participer à des discussions avec l’Ukraine et l’Union européenne, mais en exigeant cependant que les régions russophones de l’est du pays soient représentées.
En France, la situation est perçue comme critique et dangereuse. Lors d’un entretient avec le secrétaire de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, le président de la République, François Hollande, a appelé hier à « éviter toute action, directe ou indirecte, susceptible d’alimenter les tensions » en Ukraine.
L’Amérique est sous le choc. Sur la base militaire de Fort Hood au Texas mercredi soir (jeudi matin en France), un soldat américain a déclenché une fusillade. Le militaire a tué 6 personnes et en a blessé 16 autres avant de retourner l’arme contre lui même et de se donner la mort.
Envoyé en 2011 durant quatre mois en Irak, le tireur ne semblait pas s’être remis de cette expérience traumatisante de la guerre. Sujet à la dépression, le soldat était d’ailleurs suivi sur la base pour des « problèmes psychologiques » apparentés à des séquelles de son déploiement en Irak.
L’histoire se répète. En effet, Fort Hood, la plus grande base militaire des Etats-Unis, avait déjà été le théâtre de ce genre de débordement meurtrier en 2009. Un militaire avait ouvert le feu dans l’enceinte de la base. Une fusillade qui, à l’époque, avait fait 13 morts.
Cette tragique fusillade « rouvre les plaies de ce qui s’est passé il y a cinq ans » a déclaré le président américain, Barack Obama. « Nous sommes dévastés qu’une chose comme celle-là ait pu encore se produire » ajoute le dirigeant des Etats-Unis.
Cette tragédie met en relief le traumatisme récurent des anciens combattants américains. Chaque jour, 22 vétérans de guerre se suicideraient suite a l’impact psychologique de la guerre, selon une récente étude. 1 892 cas ont déjà été répertoriés depuis le 1er janvier 2014.
L’Ukraine est en pleine crise et n’a pas fini de payer son conflit avec la Russie. Le premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a annoncé jeudi la fin du dernier rabais accordé à l’Ukraine sur les livraisons de gaz. Suite à un entretien avec le premier ministre de Russie, le patron de la compagnie de gaz russe Gazprom, Alexeï Miller, a déclaré « Le prix du gaz pour l’Ukraine augmente et à partir d’avril s’établit à 485 dollars les 1 000 m3 ». Au niveau européen ce tarif est le plus élevé, une véritable promesse d’accentuation de la crise économique dans un pays déjà au bord de la faillite.
Ce rabais avait été accordé à Kiev en 2010 en échange de la prolongation du bail de la flotte russe de la mer Noire dans le port de Sébastopol en Crimée. Cette base historique était la condition de cet accord, mais aujourd’hui, depuis l’annexion de la Crimée, la région est rattachée à la Russie. Par conséquent, Moscou considère l’échange de bons procédés nul. « A l’avenir, dans nos relations avec nos partenaires ukrainiens, avec les consommateurs, il faudra s’aligner sur les droits de douane habituels sans appliquer de réduction ni de prix préférentiels. » a indiqué Dmitri Medvedev.
Le géant du gaz russe, Gazprom, avait déjà annulé un accord passé entre les deux pays concernant les prix du gaz. Un autre rabais avait été accordé en décembre 2013 à l’Ukraine en échange de son renoncement à un accord avec l’Union européenne. Kiev devra désormais débourser 485 dollars (353 euros) les 1 000 mètres cubes au lieu de 385 dollars (280 euros), une augmentation non négligeable pour le pays en difficulté.
L’Union Européenne ainsi que les Etats-Unis ont dénoncé à Bruxelles cette utilisation de l ‘énergie comme « arme politique ou instrument d’agression ». Washington conseille aux pays européens de diversifier leurs énergies en citant notamment le gaz en provenance de l’Azerbaïdjan ou encore la possibilité d’utiliser le gaz de schiste américain.
Voilà encore un changement qui pourrait faire polémique. Pionnière sur bien des points et notamment engagée en faveur du mariage homosexuel, l’Australie se démarque régulièrement par son côté novateur et ses idées très discutées par le reste du monde. Et ce mercredi 2 avril, la plus haute juridiction du pays a décidé qu’une personne pouvait ne pas appartenir au genre féminin ni au genre masculin mais être reconnue légalement comme « genre neutre ».
Selon un accord unanime des juges de la Haute cour, l’Australie « reconnaît qu’une personne peut être ni de sexe masculin ni de sexe féminin et autorise donc l’enregistrement d’une personne comme étant d’un genre « non spécifique » ». Pourtant, l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud a déposé un appel réclamant que les genres reconnus légalement soient exclusivement les genres masculins et féminins. Cette demande a été rejetée par la justice australienne.
L’histoire de Norrie, le premier « genre neutre »
La décision de la Haute cour intervient en réaction à l’histoire d’une personne, Norrie, qui refuse son appartenance au genre masculin comme au genre féminin. Elle est à l’initiative de cette demande d’une catégorie supplémentaire appelé « genre neutre ».
Norrie est née homme mais ne s’est jamais adapté au genre masculin pour autant, persuadée d’appartenir à un autre genre. En 1989, elle a donc pratiqué une opération de changement de sexe. Seulement, une fois opérée et devenue femme, Norrie a compris que le genre féminin ne lui correspondait pas non plus. L’opération n’a pas suffit à mettre un terme à l’ambiguïté qui plane sur son identité sexuelle.
Dans le désir d’assumer publiquement sont identité particulière, Norrie refuse d’appartenir légalement à un des deux genres officiels. En 2010, le registre d’état-civil de Nouvelle-Galles du Sud a répondu positivement à sa demande. Elle a donc été enregistrée dans la catégorie « genre non spécifique ».
Seulement, l’Etat de Sydney est finalement revenu sur sa décision et a fait invalider le certificat de Norrie qui a déclaré alors avoir l’impression d’être « assassiné socialement » par ce refus de la seule identité qui lui correspondait vraiment. Les deux parties ont déposé plusieurs recours en justice, jusqu’à aujourd’hui, quand la décision de la création du « genre neutre » a été officiellement légalisée par la Haute cour d’Australie.
Mardi 1er avril un violent tremblement de terre de magnitude 8,2 a eu lieu à 89 kilomètres et à 46 kilomètre de profondeur au large de la ville d’Iquique au Nord du Chili. Selon le centre américain d’alerte des tsunamis dans le Pacifique (PTWC), s’en est suivi des dizaines de répliques de plus faible magnitude, entre 5,5 et 6,2. Les autorités ont décidé de lancer une alerte tsunami au Chili mais aussi au Pérou. L’alerte a été levée dans la matinée.
Cette alerte a été mise en place suite à l’apparition de vagues d’une hauteur moyenne de 2,11 mètres aperçues sur les côtes nord-ouest du Chili. La menace de tsunami a incité les autorités à évacuer la zone concernée. Suite à ce séisme, au moins cinq personnes sont mortes « victimes de crise cardiaque ou écrasées sous les décombres » précise le ministère de l’intérieur chilien. Michelle Bachelet, la présidente de la république du Chili, a déclaré l’état de catastrophe naturelle dans plusieurs régions à risque : l’Arica, Tarapaca et Parinacota. La chef de l’Etat doit se rendre aujourd’hui dans les zones touchées par le tremblement de terre.
Concernant la zone côtière, lieu le plus à risque en cas de tsunami, l’évacuation a été rapidement ordonnée par les services d’urgence du Chili et du Pérou craignant les répercussions du séisme. Et les autorités ont informé les habitants d’une manière assez peu conventionnelle. En effet, des dizaines de milliers de chiliens ont reçu un SMS des services d’ordre, leur recommandant vivement de quitter la côte.
Des glissements de terrain qui bloquent certaines routes et des voies de chemins de fer compliquent les interventions ont rapporté les autorités chiliennes. Mais malgré ce frein aux opérations qui a entrainé des embouteillages notamment, l’évacuation des zones à risques s’est déroulé sans problème et a été maintenue durant au moins six heures. Heureusement, les services d’eau potable ainsi que les communications téléphoniques n’ont pas été interrompus mais des coupures d’électricité régulières ont été recensées dans plusieurs régions.
Il faut dire aussi que le Chili est un des pays du monde les plus touchés par les tremblements de terre. En 2010, un séisme de magnitude de 8,8 avait entrainé le décès de plus de 700 personnes et plus de 220 000 habitations ont été détruites. Pire ? Le séisme le plus puissant du monde a été enregistré au Chili. Le violent tremblement de magnitude 9,5 avait tué plus de 5 000 personnes en 1960.
L’Australie, connue pour ses actions en faveur de la protection animale, avait accusé en 2010 le Japon de pratiquer la chasse à la baleine à l’échelle commerciale et sous couvert d’une démarche scientifique. La Cour internationale de Justice (CIJ), qui avait saisie l’affaire, a donné raison aux australiens et a ordonné l’arrêt total de cette chasse dans l’océan Atlantique par les japonais lundi 31 mars.
Le juge chargé de l’affaire, Peter Tomka, a expliqué son verdict au Monde : « Le Japon doit révoquer tout permis, toute autorisation ou toute licence déjà délivrée dans le cadre de [son programme de recherche] Jarpa II [Japanese Whale Research Program under Special Permit in the Antarctic] et s’abstenir d’accorder tout nouveau permis titre de ce programme. Les permis spéciaux ne sont pas délivrés en vue de recherche scientifique. Des considérations financières, plutôt que des critères purement scientifiques, sont intervenues dans la conception du programme. »
La Cour internationale de Justice a dénoncé notamment le « manque de transparence » dans l’établissement de quotas « non raisonnables ». Le Japon a déclaré être « profondément déçu » par la décision de la Cour mais affirme cependant qu’il tiendra les engagements exigés par la justice. Selon l’Australie, le Japon serait responsable de la pêche de plus de 10 000 baleines entre 1987 et 2009. Il s’agirait majoritairement de baleines Minke et de petits rorquals.
L’Australie avait demandé cette interdiction de pêche et l’arrêt total du programme japonais de recherche Jarpa II, estimant que Tokyo se servait de manière détournée d’un moratoire de 1986 qui interdit la chasse à la baleine en dehors de fins scientifiques. Le Japon, pour sa défense, soutenait que cette chasse avait pour but la recherche mais a tout de même avoué que la chair des baleines chassées dans le cadre du programme terminait dans les commerces nippons.
Les militants engagés de l’association Sea Shepherd suivent de très prés cette affaire en cours. L’association organise notamment des missions de harcèlement des baleiniers japonais dans l’Antarctique pour empêcher cette chasse illégale. Des actions contestataires qui mènent régulièrement à de violents affrontements. Le Japon avait d’ailleurs informé qu’en avril 2013, le taux de baleines chassées dans l’Antarctique était au plus faible en raison du harcèlement incessant des écologistes lors de la campagne 2012/2013.
OUVERTURE D’UNE ENQUETE INTERNATIONALE
Ce moment historique tant attendu est une étape cruciale vers la justice : les membres du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies ont voté aujourd’hui la résolution A/HRC/25/L.1/Rev.1 sur la justice et la réconciliation au Sri Lanka permettant l’ouverture d’une enquête internationale sur les crimes commis dans le pays durant la guerre civile.
Après plus de 7 ans de lutte, Action contre la Faim se réjouit de l’adoption de la résolution lors de la 25e session du Conseil des droits de l’homme. Cette enquête internationale inclura des recherches et conclusions sur le massacre de Muttur. Le 4 Août 2006, 17 travailleurs humanitaires d’Action contre la Faim étaient brutalement assassinés dans les locaux de l’organisation à Muttur, au nord du Sri Lanka. Ils ont été rassemblés, alignés, mis à genoux puis exécutés. Aucune enquête nationale crédible n’a été menée à ce jour.
Appuyée par la France, l’ouverture d’une enquête internationale, indépendante des autorités sri-lankaises, marque la reconnaissance de la communauté internationale à l’égard des victimes et de leurs familles. « C’est une grande victoire pour les familles, une grande émotion pour nos équipes et un réel espoir de justice pour nos personnels et toutes les victimes d’exactions, de meurtres, de viols, de disparitions forcées au Sri Lanka après tant d’années où Action contre la Faim n’a rien lâché et s’est entêtée à réclamer la vérité et la fin de l’impunité. », confirme Serge Breysse directeur du plaidoyer.
Action contre la Faim s’engage à pleinement coopérer avec les instances en charge de l’enquête, mettant à leur disposition toutes les informations dont elle dispose au sujet des assassinats de ses 17 membres. L’association humanitaire désire mettre fin à l’impunité dont jouissent les meurtriers et responsables impliqués malgré toutes les réticences du gouvernement du Sri Lanka. Le soutien de chacun demeure capital. Le mépris des autorités du Sri Lanka à l’égard des mécanismes de justice et d’enquête internationales ne doit pas entamer la détermination de la communauté internationale.
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Lors de fêtes privées accueillant des responsable locaux et de riches hommes d’affaires, au moins une dizaine de tigres aurait été mis à mort dans un ville du sud de la Chine selon la presse du pays. Les félins, actuellement en voie de disparition et classés « espèce menacée », ont par la suite été dépecés.
Le journal Nafang explique que la fourrure, les os et la viande des félins ont ensuite été revendus. Il faut dire que la valeur du tigre sur le marché chinois est exorbitante: la viande se vend 1 000 yuans (120 euros) le kilo et les os 4 000 yuans (1 600 euros) le kilo en moyenne. C’est pourquoi le tigre est considéré comme un présent de choix au sein de la culture chinoise.
C’est grâce à une opération policière dans la commune de Zhanjiang que l’affaire macabre a été révélée. L’intervention a permis de saisir la dépouille d’un tigre récemment exécuté ainsi que d’autres parties du corps de l’animal. Le quotidien Nanfang a indiqué que « Les tigres étaient vraisemblablement anesthésiés le temps de leur transport. Mais les acheteurs s’assuraient qu’ils étaient bien vivants avant leur mise à mort ». Le journal chinois parle également d’une vidéo clandestine qui montre un tigre dans une cage minuscule subir une électrocution avant d’être dépecé.
D’après les autorités chargées de l’enquête, un boucher qui a pris part à l’abattage des fauves, est suspecté d’avoir tué plus de dix tigres à lui seul. Mais en tentant de s’enfuir face aux policiers venus l’arrêter, l’accusé serait mort.
En Chine, le problème du braconnage des tigres malgré les interdictions officielles est persistant. La forte demande de dépouille de tigre provient de la médecine chinoise qui reste aujourd’hui très controversée. Elle attribut à certaines parties du félin (os, moustaches, griffes,…) des vertus à la limite du sacré. Le problème de l’abattage des tigres en Chine demeure encore avant tout un problème culturel.
Jeudi 27 mars, Ioulia Timochenko, l’ex premier ministre ukrainienne, a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle prévue pour le 25 mai prochain. « Aucun des hommes politiques ukrainiens qui se préparent à être candidat à la présidence ne prend la mesure de l’anarchie et ne s’apprête à l’arrêter » a t-elle déclaré au Monde.
Citant Winston Churchill ou Margaret Thatcher, l’ex opposante se présente comme « la candidate de l’unité ukrainienne ». Elle a également déclarée qu’elle comptait solliciter les députés de Batkivchtchina, son parti politique, pour qu’ils présentent officiellement sa candidature durant leur congrès qui se tiendra le 29 mars prochain. La priorité, a déclarée Ioulia Timochenko dans son discours, sera de « transformer l’oligarchie en grand business honnête ».
Cette élection est tout particulièrement importante et symbolique pour l’Ukraine. En effet, cette bataille politique intervient directement suite à l’affaire géopolitique du rattachement de la Crimée à la Russie, le 21 mars dernier. La menace de l’intégrité territoriale du pays en crise plane et l’élection présidentielle en fera certainement son cheval de bataille.
La fonction présidentielle n’aura plus autant d’importance au sein du gouvernement de Kiev, mais ce vote reste cependant fondamental pour le pays au bord de la faillite. En effet, l’Union européenne et les Etats-Unis, n’ont pas cessé de rappeler aux autorités ukrainienne l’enjeu du scrutin, qui est avant tout de retrouver la voie de la légitimité populaire. Il est vrai que le renversement du président déchu, Viktor Ianoukovitch, divise le peuple. Obtenu par des manifestants de Maïdan et les députés de la Rada, cette action politique est perçue par l’est de l’Ukraine comme un coup d’Etat.
Selon un sondage des intentions de vote en Ukraine récemment publié, la leader du parti Batkivchtchina, se retrouverait à la troisième place de cette bataille présidentielle avec 8,2% des voix. Le partisan de la contestation, Vitali Klitschko, arriverait en seconde place comptant 8,9% des voix. Enfin, l’homme d’affaires Petro Porochenko, se retrouverait largement en tête du scrutin en obtenant 24,9% des voix.
L’opérateur gazier national Ukrainien, Naftogaz, a annoncé mercredi 26 mars que le prix de vente du gaz à la population augmentera de 50% et ce dès le 1er mai 2014. Viktor Ianoukovitch, ancien président de l’Ukraine, avait toujours refusé de mettre en place cette mesure qui était pourtant exigée par le Fond Monétaire International (FMI) afin d’accorder une aide financière au gouvernement de Kiev.
Et la hausse des prix concerne aussi les industriels qui verront leur note de gaz prendre 40% de sa valeur actuelle à partir du 1er juillet 2014 a indiqué l’un des responsables de Naftogaz, Iouri Kolbouchine. Grâce à cette mesure exceptionnelle, le gouvernement en place espère parvenir à un accord avec le FMI dès mercredi. L’Ukraine demande actuellement au moins 15 milliards de dollar afin d’éviter la faillite qui menace le pays.
Depuis le 4 mars, une mission du FMI s’est installée à Kiev et des négociations intenses ont eu lieu ces derniers jours. Le premier ministre, Arseni Iatseniouk, a même renoncé à participer au sommet du G7 à la Haye pour prendre part à ces négociations.
Il faut dire que cet accord est crucial pour l’Ukraine car il déterminera aussi l’aide internationale. En effet, l’Union européenne et les Etats-Unis font dépendre de cet accord leur propre participation financière au plan de sauvetage du pays. Selon le premier ministre ukrainien, leur « partenaires européens ont pris la décision de nous verser 1,6 milliard d’euros. Deux mois après la signature d’un accord avec le FMI, une première tranche pourra être versée ». Les Etats-Unis, quant à eux, ont promis 1 milliard de dollars de prêt pour Kiev également sous condition de l’accord avec le FMI.
Amnesty International a publié jeudi 27 mars son rapport annuel sur le nombre de mises à mort dans le monde. En 2013, l’association recense pas moins de 778 exécutions, une progression inquiétante par rapport à l’année précédente qui en comptait déjà 682.
« Deux pays sont à l’origine de l’augmentation des exécutions en 2013 : ce sont l’Iran et l’Irak », explique la directrice des affaires internationales à Amnesty, au sujet de cette augmentation très « inquiétante ». Mais le pays qui condamne le plus d’hommes à mort reste la Chine. « Notre estimation totale exclut la Chine où des milliers de gens sont exécutés chaque année, mais où la peine de mort est un secret d’Etat » s’indigne-t-elle.
Amnesty a établit le classement des pays les plus meurtriers en terme de nombre d’exécutions. En voici le top 6 :
- La Chine, avec des milliers d’exécutions. Human Rights Watch estime que le nombre des exécutions en Chine est « tombé sous le seuil de 4 000 par an ces dernières années », contre environ 10 000 une décennie auparavant mais ces chiffres sont difficilement vérifiables.
- L’Iran, avec au moins 369 exécutions. Selon Amnesty International ce chiffre est bien supérieur en réalité, le régime de Téhéran réduisant le nombre de mises à mort pour l’association.
- L’Irak, avec 169 exécutions.
- L’Arabie saoudite, avec 79 exécutions.
- Les Etats-Unis, avec 39 exécutions.
- La Somalie, avec 34 exécutions.
Mais Amnesty tient à conclure sur une nouvelle un peu réconfortante : « En dépit des revers enregistrés en 2013, on constate depuis vingt ans une baisse régulière du nombre de pays recourant à la peine de mort « . Alors que 37 pays l’appliquaient il y a 20 ans, ce nombre est tombé à 25 en 2004 et à 22 en 2013.
Suite à l’idée du gouvernement britannique de tripler les droits d’inscription dans les universités anglaises, les alertes se multiplient et crient à la mauvaise affaire ! En effet, depuis la rentrée de septembre 2012, les 124 universités d’Angleterre ont l’autorisation d’augmenter les frais d’inscription et les deux tiers, dont les plus réputées, ont d’ores et déjà fixé le montant au plafond maximum autorisé. L’inscription au sein de ces établissements scolaires est donc passée de 3 000 livres à 9 000 (environ 10 700 euros).
Simultanément, le gouvernement britannique a réduit de 40% ses subventions à ces universités. Il a aussi fait la promesse aux étudiants de faciliter l’accès à des prêts à taux avantageux d’une durée maximale de trente ans et garantis par l’Etat. Une fois diplômés et dans la vie active, les emprunteurs n’auront rien à rembourser tant que leur salaire ne dépasse pas les 21 000 livres par an. Si le revenu est supérieur, les mensualités ne doivent pas dépasser 9% de la paye. Par contre, si l’emprunteur gagne plus de 41 000 livres par an, le taux d’intérêt en vigueur est alors celui de l’inflation, majoré de 3 points.
En 2013, la dette des étudiants s’élevait à 46 milliards de livres et près de 3 millions d’étudiants honoraient leur remboursement sans problème. Avec cette nouvelle augmentation des frais de scolarité, un rapport du Comité de comptes publics indique que la dette atteindra les 200 milliards de livres d’ici 2040 pour 6,5 millions d’emprunteurs.
Cette augmentation des coûts d’inscription a fait monter dangereusement le taux d’impayés. La réforme, mise en place en 2010, prévoyait une hausse d’environ 28% à 30% d’impayés, mais le taux atteint aujourd’hui les 45% ce qui dépasse largement les prévisions déjà peu optimistes. Le seuil à ne pas franchir est un taux d’impayés de 48,6%. Une fois atteint, le gouvernement britannique perdra plus d’argent qu’avec son ancien système.
Le célèbre zoo danois, déjà éclaboussé par le scandale qu’avait provoqué l’euthanasie d’un girafon dépecé en public début février, récidive aux risques de s’attirer une nouvelle fois les foudres des défenseurs de la cause animale. L’établissement a effectivement abattu deux lionceaux le 25 mars dernier.
Les responsables du zoo de Copenhague expliquent qu’ils ont tué les deux petits fauves « en raison du comportement (…) naturel des lions ». Agés de 10 mois seulement, ils étaient trop jeunes « pour se débrouiller seuls » et comme personne n’a voulu récupérer les lionceaux, l’euthanasie était à leurs yeux, la seule option.
En effet, d’ici quelques jours, un nouveau lion mâle sera intégré dans le parc animalier, aux côtés de deux lionnes nées en 2012 et donc prêtes pour la reproduction. Les responsables essayent de justifier leur décision macabre par l’arrivée de ce nouveau spécimen qui aurait tué les deux lionceaux « dès qu’il en aurait eu la possibilité ». Heureusement, les jeunes fauves n’ont pas connu le sort cruel d’une dissection en public, comme celle du girafon Marius. « Tous nos animaux ne sont pas découpés » devant les visiteurs ont déclaré les employés du zoo à l’AFP.
La décision de tuer le girafon Marius début février, alors âgé d’un an et demi seulement, avait embrasé la toile et révolté les internautes du monde entier. Mais malgré de nombreuses manifestations à l’encontre de la procédure d’abattage, Marius avait été tué à l’aide d’un pistolet spécial d’euthanasie avant de subir une autopsie sauvage au beau milieu des visiteurs, dont plusieurs enfants.
Le girafon a été dépecé en public pour nourrir les fauves, et ce devant les médias et les caméras, car il ne présentait pas un patrimoine génétique original. Le zoo danois avait alors justifié sa décision en expliquant sa participation au programme de l’Association européenne des zoos et des aquariums (EAZA). Cette association lutte contre la consanguinité des girafes.
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Même si il est avéré aujourd’hui que le boeing 777 disparu s’est effectivement écrasé en pleine mer, la cause du drame conserve encore à l’heure actuelle tous ses mystères. En raison de mauvaises conditions météorologique, les recherches des débris de l’épave ont été suspendues ce matin. Mais les hypothèses concernant la cause de la disparition du vol MH370 se précisent.
Une source proche de l’enquête a affirmé selon le Parisien que les enquêteurs sont à présent certains que la disparition est due à un «acte délibéré» d’une «personne à bord avec les connaissances nécessaires». La thèse d’une mission suicide est l’une des pistes les plus probables pour le moment d’après des sources haut placées témoignant dans the Telegraph. L’enquête nous a appris jusqu’ici que la façon dont a volé l’avion de Malaysia Airlines jusqu’à sa disparition en Australie est « rationnelle » et qu’aucun dysfonctionnement ou incendie ne serait la cause du crash.
«Une action terroriste, un suicide du pilote et un enchaînement complexe et exceptionnel de pannes mécaniques sont les hypothèses les plus crédibles. Une simple panne, fut-elle importante ou causée par un incendie, parait très peu probable» ajoute un analyste indépendant, Gerry Soejatman, basé à Jakarta en Indonésie. Des investigations concernant le pilote ainsi que le co-pilote sont actuellement engagées.
Suite à la désactivation de ses systèmes de communication, le boeing 777 a tout de même volé pendant plus de sept heures en déviant de sa trajectoire initiale. Et seulement quelques minutes avant sa disparition, le commandant de bord aurait reçu un appel de deux minutes selon le Daily Mail. Le mystérieux coup de téléphone proviendrait d’une femme énigmatique sous un numéro de portable obtenu avec une fausse identité. Il s’agirait du dernier appel reçu ou émis par le mobile du pilote.

Fariq Abdul Hamid et Zaharie Shah, respectivement co-pilote et pilote du Boeing 777
Mardi 25 mars, Ioulia Timochenko a réagit suite à la diffusion sur internet d’un enregistrement de ses propos à caractère violent, au téléphone. Elle dénonce un trucage de l’enregistrement sur son compte twitter. L’ex opposante ukrainienne affirme que cette manipulation n’a fait que renforcer la tonalité déjà fortement anti-russe.
L’ancien premier ministre accuse donc, sur les réseaux sociaux, les services spéciaux russes, le FSB, de cette manipulation. Mais la vérité est très difficile à vérifier dans ce genre de cas. Dans cet enregistrement, on peut entendre une discussion entre Ioulia Timochenko et un de ses proche, le député du Parti des régions Nestor Choufritch. Et la dirigeante du parti Batkivchtchina ne mâche pas ses mots !
Au fil de la conversation elle se dit d’abord, en parlant du président russe Vladimir Poutine, être « prête à prendre une mitraillette et tirer une balle dans la tête de ce salaud ». Mais le passage qu’elle dit modifié par ses opposants est le moment où elle propose de recourir à l’arme nucléaire sur les russes en Ukraine. Sur l’enregistrement, on entend Nestor Choufritch demander « Qu’allons nous faire des huit millions de Russes qui restent sur le territoire de l’Ukraine ? Ce sont des pestiférés ». Ce a quoi Ioulia Timochenko répond « Putain, il faut les fusiller avec des armes nucléaires ».
Pour se défendre de cet enregistrement truqué selon elle, l’ancien premier ministre ukrainienne a lancé un tweet accusateur « Cette conversation a bien eu lieu mais la partie sur les huit millions de Russes en Ukraine, c’est un montage. En fait, j’ai dit ‘les Russes en Ukraine, ce sont des Ukrainiens’. Bonjour le FSB. Excusez les gros mots. »
Ioulia Timochenko raconte quand même, dans une partie de l’enregistrement qu’elle ne conteste pas, qu’elle va « utiliser tous ses contacts, soulever le monde entier, pour qu’il ne reste de la Russie pas même un champ brûlé ». Voilà qui ne ressemble en rien à une promesse de paix.
C’est l’une des rares réunions mise en place par le pape François, dans laquelle des femmes, non religieuses, font leur entrée. Samedi 22 mars, le Vatican a annoncé la composition de la commission pour la protection de l’enfance. Cette instance sera chargée de dessiner la nouvelle stratégie de lutte contre les actes de pédophilie commis au sein de l’Eglise catholique contre des mineurs. Le pape a promis de donner des places plus importantes aux femmes dans la gestion de l’Eglise de nombreuses fois, mais il se trouve actuellement dans l’incapacité de pouvoir nommer des femmes aux nombreux postes à responsabilités où l’Eglise catholique promeut traditionnellement des clercs. Et jusqu’à présent, ce sujet n’est pas la priorité du Vatican.
Mais au sein de cette nouvelle commission, le pape a déjà nommé quatre femmes sur les huit membres en place. Tout d’abord, l’Irlandaise Marie Collins, elle-même victime d’abus et devenue porte-parole des victimes, une proche de l’évêque de Dublin, Diarmuid Martin, réputé pour sa fermeté concernant la pédophilie. Il faut d’ailleurs rappeler que l’Irlande a vu naître l’un des plus gros scandale d’abus sexuels commis par des membres de l’Eglise.
La seconde femme qui siège à la commission est la pédopsychiatre française Catherine Bonnet. Elle est engagée sérieusement dans la lutte contre les abus sexuels des mineurs. Ambassadrice de Pologne pour Saint-Siège depuis plus de dix ans, Hanna Suchocka, et la psychiatre britannique Sheila Hollins, spécialistes des victimes sexuelles mineures, complètent le tableau féminin de la commission.
Ces femmes engagées travailleront en collaboration avec Mgr O’Malley, le Cardinal de Boston, lui aussi réputé pour sa fermeté vis à vis des abus sexuels commis par les membres de l’institution catholique. Enfin, deux prêtres jésuites, un ami argentin du pape et un avocat italien spécialiste des délits contre la morale à la Congrégation pour la doctrine de la foi, sont les derniers membres de cette commission. Ils choisiront ensemble d’agrandir leur équipe et décideront des prérogatives de cette commission pour la protection de l’enfance comme des campagnes de prévention, la mise en place de bonnes pratiques, un suivi pénal ou encore une meilleure connaissance des procédures…
Selon German Gref, le directeur général de Sberbank, la plus importante banque du pays, 35 milliards de dollars (soit 25,3 milliards d’euros) de capitaux ont été retirés de Russie durant les deux premiers mois de l’année. Des chiffres qui impressionnent. Le directeur a même annoncé le 24 mars un risque non négligeable de récession du pays. De plus, le le vice-ministre russe de l’économie, Andreï Klepatch, a indique que la fuite des investisseurs se serait accéléré en mars jusqu’à atteindre le montant de 65 à 70 milliards de dollars au total.
Ce mouvement de recul des investisseurs est lié au conflit ouvert avec l’Ukraine. Le 24 mars, le vice-ministre russe de l’économie a expliqué cette idée à l’agence de presse Tass: « Le refroidissement des relations avec l’Occident apparaît comme un facteur négatif pour la croissance ». En effet, l’Union Européenne comme les Etats-Unis ont déjà sanctionné économiquement une vingtaine de hauts responsables russes et ukrainiens. Les dirigeants du G7 ont aussi prévenu que, en cas d’escalade en Ukraine, des mesures plus larges seraient prises, touchant des secteurs économiques entiers. De plus, la Russie sera exclut du G8.
La fuite des capitaux n’est que le reflet des faiblesses de l’économie russe. Les investisseurs russes eux-mêmes craignent pour leurs affaires. Ainsi en 2013, selon les calculs d’une société d’investissement parisienne, ces investisseurs de Moscou ont déjà sorti du pays prés de 3% de PIB (alors que la moyenne est de 1,3% pour les investisseurs nationaux). Il s’agit là d’un véritable signe du manque de confiance des moscovites en leurs propres institutions. Il faut dire que l’économie russe souffre également de faiblesses structurelles dû notamment à un taux de croissance annuel moyen du PIB de 8% (entre 2000 et 2008) qui est passé à 1,3% seulement en 2013.
Publiée mardi, une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé révèle que la pollution a tué en 2012 prés de 7 millions de personnes dans le monde. Ce chiffre impressionnant prend en compte dans ses calculs la pollution de l’air à l’extérieur mais aussi à l’intérieur. Ainsi, un décès sur huit serait la cause directe de la pollution de l’air. Les maladies les plus fréquentes développées par la pollution de l’air sont les maladies pulmonaires comme le cancer, les maladies cardiovasculaires et les accidents vasculaires cérébraux.
Selon l’étude, 3,7 millions de personnes seraient mortes des conséquences de la pollution de l’air extérieur et 4,3 millions en raison de la pollution de l’air domestique. L’air domestique comprend les fumées et les émanations liées aux appareils de cuissons ou aux instruments de chauffages qui utilisent par exemple du bois ou du charbon. Et de nombreuses personnes sont confrontées à ces deux types de pollutions: ainsi les deux chiffres ne peuvent vraiment s’additionner, c’est pourquoi l’étude de l’OMS précise que le nombre de 7 millions de morts reste une approximation.
«La pollution de l’air est désormais le facteur environnemental le plus important affectant la santé. Tout le monde est touché, que ce soit dans les pays riches ou dans les pays pauvres», dénonce l’OMS dans son rapport. L’organisation internationale, qui est une agence de l’ONU, insiste sur l’importance de «Réduire la pollution de l’air» ce qui «pourrait sauver des millions de vies dans le monde». Selon elle, «Les régions de l’Asie et du Pacifique sont les plus touchées», avec 5,9 millions de décès.
La précédente étude, qui date de 2008, comporte des chiffre bien moins inquiétants, ce qui est aussi dû à un changement méthodologique. L’OMS avait alors dénombré au total 3,2 millions de morts en conséquences directes de la pollution en zone urbaine exclusivement. L’étude de 2012 s’intéresse aussi aux zones rurales. Des chiffres moins élevés mais tout de même jugés «choquants et plutôt inquiétants» par le Docteur Maria Neira, directrice du département de la santé publique à l’OMS.
529 partisans du président islamiste Mohamed Morsi ont été condamné à mort en première instance par le tribunal Egyptien, ce lundi 24 mars. Cette sanction impressionnante intervient suite à la mort d’un policier dans la province d’Al-Minya en Moyenne-Egypte. L’assassinat de cet officier a eu lieu durant les évènements violents de la dispersion des frères musulmans protestant contre la destitution par l’armée de leur président issu de la confrérie en août 2013.
Durant le procès, les accusés étaient aussi poursuivis pour tentative de meurtre sur deux autres officiers de police et aussi pour l’incendie du poste de police de Matay, la saisie et l’utilisation d’armes de police ainsi que pour trouble à l’ordre public, selon l’agence de presse MENA. D’après l’avocat Al-Charif, 17 prévenus ont été acquittés, 153 sont détenus et les autres sont toujours en fuite.
Mohamed Lotfy, fondateur de la Commission égyptienne pour les droits et les libertés, s’indigne au Monde du verdict rendu dans ce procès qui est le plus important depuis le commencement de la répression islamiste pro-Morsi. A ses yeux, ce verdict insensé traduit une culmination de la politisation du judiciaire en Egypte où beaucoup de procès, à l’encontre des Frères musulmans ou à l’encontre des défenseurs des droits de l’homme ou encore des activistes politiques, sont motivés par la situation politique. Il est vrai que toutes voix s’opposant au gouvernement actuel est sujette à la répression policière (arrestations, torture) ou à des procès inéquitables ne garantissant pas les procédures élémentaires.
Mohamed Lofty poursuit en expliquant que « si les procédures étaient respectées, on ne verrait pas de juge donner la peine de mort à plus de 500 hommes ». Pour ce fervent défenseur des droits, le verdict est « ridicule » au regard de la loi et échappe a toute logique puisque est-ce que 500 hommes peuvent être vraiment tous responsables de la mort d’un seul ? Il considère ce jugement démesuré comme un moyen d’envoyer un message politique fort.
Concernant les évènements d’août 2013, rappelons que pour la mort de 37 prévenus lors de leur transport en camion de police, un seul officier de police a été condamné à 10 ans de prison et trois autres a 1 an avec sursis. Des bombes lacrymogènes ont été lancé sur les détenus durant le voyage, qui attachés, ne représentaient pourtant aucun danger.
Disparu depuis le 8 mars dernier, l’avion tristement célèbre de Malaysia Airlines a disparu de la surface de la terre. Des recherches, qui mobilisent des dizaines de pays, ont alors été entamées pour retrouver les restes du Boeing 777. En vain. Jusqu’à aujourd’hui où, lors d’un conférence de presse, le premier ministre malaisien a annoncé que de nombreux débris avaient été localisés et ont été identifiés avec certitude comme appartenant aux restes de l’appareil détourné.
«Le vol MH370 a emprunté le couloir sud et s’est écrasé dans le sud de l’océan Indien, dans une zone isolée, éloignée de toute piste d’atterrissage», confirme Najib Razak, le Premier ministre malaisien, à l’occasion d’une conférence de presse. En revanche, ce dernier ne donne pas davantage de précisions sur le lieu du crash. C’est via une nouvelle méthode de recherches grâce aux satellites mise en place par les Britanniques, que l’on a pu identifie les débris comme appartenant au Boeing 777 de Malaysia Airlines. L’opérateur de satellites Inmarsat et le AAIB (Bureau britannique d’enquête sur les accidents aériens) ont donc calculé la trajectoire du vol MH370. L’avion a volé dans le couloir sud et sa dernière position avant le crash se trouvait au milieu de l’océan Indien.
Juste avant la conférence de presse de ce matin relatant cette découverte capitale pour l’enquête, les proches des défunts passagers ont été avertis de la triste nouvelle par sms. Le message envoyé expliquait que «Le vol MH370 s’est écrasé dans l’océan Indien. Aucune des personnes à bord n’a survécu» précise le texto.
Même si cela n’explique pas les raisons du changement de trajectoire du boeing 777 détourné, les enquêteurs laissent entendre que l’appareil aurait probablement cessé de fonctionner suite à un manque de carburant. La piste d’une panne technique n’est cependant pas écartée.
Une nouvelle conférence aura lieu demain et devrait donner plus de précisions concernant les débris identifiés et sur la localisation exacte des morceaux suspects trouvés dans le sud de l’océan indien. Mais retrouver la boite noire de l’appareil risque d’être extrêmement compliqué. En effet, à l’endroit où ont été retrouvés les débris de l’avion, la profondeur de l’océan pourrait atteindre les 4 000 mètres. Le bureau d’enquêtes et d’analyses français a estimé aujourd’hui qu’il était prématuré de lancer des recherches sous-marines pour tenter de localiser l’appareil du vol de Malaysia Airlines. Dans un milieu si hostile, l’élucidation de ce mystérieux crash aérien pourrait bien prendre des années.
Le Boeing 777 qui s’est volatilisé peu après son décollage, le samedi 8 mars dernier avec 239 personnes à son bord, appartient aujourd’hui encore aux grands mystères de l’aviation. En effet, à mi-chemin entre la Malaisie et le Vietnam, l’avion a changé de cap vers l’ouest et ses systèmes de communication ont été désactivés «de manière délibérée», selon les autorités. L’appareil de Malysia Airlines a volé plusieurs heures avant d’épuiser ses réserves de carburant.
Deux couloirs de recherche ont été délimités à partir de tous ces éléments, l’un au nord vers l’Asie centrale, l’autre s’étirant de l’Indonésie au sud de l’océan Indien. La plupart des experts chargés de l’enquête privilégient ce dernier couloir, estimant que l’avion n’aurait pu voler par exemple au-dessus de la Chine sans être détecté.
Des dizaines de pays sont aujourd’hui encore à la recherche du désormais célèbre vol MH370. L’agence de presse Chine nouvelle a annoncée ce lundi qu’un avion Chinois en pleine enquête a repéré des « objets » jugés intrigants dans le sud de l’océan Indien. L’avion militaire Iliouchine-76 qui a découvert les débris sera bientôt rejoint par d’autres équipes d’investigations de diverses nations.
L’agence Chine nouvelle a précisé que les objets repérés par l’avion des autorités chinoises étaient de forme carrée et de couleur blanche, des éléments qui correspondent parfaitement aux restes d’un avion crashé en mer. Deux éléments étaient relativement grands, entourés de nombreux autres morceaux plus petits d’après la description des pilotes, et ce sur un rayon de plusieurs kilomètres.
L’équipage de l’Iliouchine a transmis ces nouveaux éléments aux autorités australiennes qui coordonnent les opérations dans cette région, ainsi qu’au brise-glace chinois Xuelong, également envoyé dans la zone par Pékin, a indiqué l’agence Chine nouvelle. Un satellite français a également détecté des débris mais en dehors de la zone de recherches où des opérations d’envergure sont engagées dans le sud de l’océan indien.

Les internautes et les médias ont constaté que la Turquie avait bloqué l’accès à Twitter dans la soirée du Jeudi 20 mars. Les autorités turques ont en effet, interdit l’accès au célèbre réseau social en invoquant des « raisons de sécurités ». Pour y parvenir, l’organisme turc de régulation d’internet BTK a demandé aux fournisseurs d’accès d’empêcher les internautes d’accéder à Twitter. Cette mesure a cependant été relativement vaine car les utilisateurs ont réussi rapidement à contourner cette interdiction critiquée.
Largement contestée en Turquie, cette décision intervient suite à la menace du premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, de « supprimer Twitter » après la publication sur les réseaux d’enregistrements d’écoutes téléphoniques le concernant. Depuis la mi-décembre, le premier ministre est éclaboussé par un scandale de corruption qui a vu des dizaines de ses proches inculpés pour une série de malversations. Personnellement mis en cause depuis trois semaines par la diffusion sur les réseaux sociaux d’enregistrements de conversations téléphoniques piratées, on comprend alors son désir d’interdiction de ces sites diffuseurs de preuves accablantes. Ces écoutes, que Recep Tayyip Erdogan a d’abord dénoncées comme des « montages » avant d’en reconnaître certaines, a provoqué la colère de l’opposition et plusieurs manifestations dans les grandes villes du pays. Les opposants exigent sa démission.
Neelie Kroes, , la commissaire européenne chargée des nouvelles technologies s’est vivement indigné devant ce blocage exceptionnel. A ses yeux « l’interdiction de Twitter en Turquie est sans fondement, inutile et lâche. Le peuple turc et la communauté internationale verront cela comme une censure. Ce qui est bien le cas. «
Le chef du gouvernement islamo-conservateur avait déjà menacé au début du mois d’interdire Facebook et Youtube. « Nous sommes résolus à ne pas laisser le peuple turc être esclave de YouTube et Facebook. Nous prendrons les mesures nécessaires, quelles qu’elles soient, y compris la fermeture » avait-il d’ailleurs déclaré pour justifier sa requête lors d’un entretien télévisé.
Vendredi, le président Abdullah Gül avait cependant écarté la menace d’interdiction de Recep Tayyip Erdogan en déclarant devant la presse « YouTube et Facebook sont des plateformes reconnues dans le monde entier. Les interdire est hors de question. »
Mardi soir, des centaines d’étudiants taïwanais ont envahi le Parlement à Taipei. La manifestation était organisée pour protester contre le passage en force au Yuan législatif d’un pacte avec la Chine donnant à Pékin un plus grand accès au secteur des services dans le cadre d’un accord de libre-échange signé en 2010, l’ECFA.
Jeudi 20 mars, les étudiants mécontents étaient toujours retranchés à l’intérieur de l’établissement administratif, dans un joyeux campement dont les photos sont maintenant célèbres sur les réseaux sociaux. Certaines affiches crient à la « démocratie piétinée », d’autres encore s’indignent de la « vente de Taiwan » à la Chine.
Des empilements de chaises bloquent les portes de l’amphithéatre. Un compteur formé de grandes feuilles de papier accrochées en bas du portrait de Sun Yat-sen, marque les heures depuis le début de l’occupation du parlement.
Ce printemps taïwanais inattendu a même attiré à lui les deux vétérans de Tiananmen en exil à Taiwan, Wuer Kaixi et Wang Dan, venus s’afficher et se prendre en photo parmi les jeunes indignés taiwanais. Le magazine du groupe de médias Next a même publié un numéro hors-série sur « la révolution de jasmin à Taiwan ».
La police a essayé mercredi dernier de déloger les étudiants contestataires. En vain. Ils ont d’ailleurs réitéré aujourd’hui leur ultimatum au président Ma Ying-jeou afin qu’il « renvoie à la Chine » ce pacte qui fait polémique.
C’est l’arrêt arbitraire, qui a eu lieu lundi, des discussions sur le pacte des services et l’annonce d’un vote éminent qui a mis le feu aux poudres. Dans la soirée, des groupes de manifestants qui s’étaient rendus devant le Parlement ont alors forcé les entrées puis ont investi les locaux.
Il s’agit pour Jean-Pierre Cabestan, de l’université Baptiste à Hongkong, d’une « usurpation du processus démocratique » qui implique « un malaise, une méfiance par rapport aux Chinois, une frustration grandissante chez les jeunes aux salaires qui stagnent, et la distance qui s’est formée entre une élite déconnectée et cette jeunesse dont la volonté d’en découdre s’est incarnée dans toutes sortes de mouvements civiques ces dernières années ».
Dans une annonce publiée jeudi matin par le Taipei Times, les étudiants indignés ont fait part de leurs inquiétudes pour ce « sanctuaire de l’entreprenariat » qu’est Taiwan, où « de jeunes gens peuvent réaliser leurs rêves en ouvrant des cafés ou bien des ateliers et devenir leur propres patrons en travaillant dur ». En cause, des sociétés chinoises « qui ont accès à des réserves abondantes de capital et sont intégrées verticalement » et qui menacent leurs si belles promesses d’avenir .
Un énorme réseau de pornographie infantile a été démantelé par les autorités américaines. Quatorze hommes dirigeaient un site clandestin à caractère pédophile qui regroupait prés de 27 000 membres abonnés ! Lors d’une conférence de presse donnée à Washington le 18 mars dernier, Jeh Johnson, le ministre américain de la sécurité intérieure a annoncé que les meneurs du site ont été arrêtés et inculpés. Il s’agit d’une « des plus importantes opérations connues dans l’histoire de l’exploitation de l’enfance » a t-il précisé.
Ainsi, le réseau regroupait 251 enfants qui pour la plupart étaient âgés de 10 à 17 ans, mais certains d’entre eux n’atteignaient même pas l’âge de 3 ans. 39 petites victimes faisaient partie de divers Etats américains et 23 autres ont été localisées dans cinq autres pays: Canada, Grande-Bretagne, Belgique, Nouvelle-Zélande et Australie.
Le site regroupait plus de 2 000 vidéos de pornographie infantile. Les enfants, exploités sexuellement, étaient piégés par de faux profils féminins. Tor, un système protégeant l’anonymat des connexions, avait été mis en place par les créateurs du site clandestin.
Le directeur adjoint d’ICE (autorités fédérales de l’immigration), Daniel Ragsdale, souligne le caractère exceptionnel de l’enquête: « Jamais auparavant dans l’histoire de cette agence nous n’avions identifié autant de victimes mineures au cours d’une seule enquête sur l’exploitation de l’enfance ».
Résident de l’Etat américain de la Louisiane, le fondateur et principal administrateur du site est un homme de 27 ans. Arrêté en juin 2013, l’accusé a reconnu les faits suite à son inculpation. Il risque une peine de prison oscillant entre 20 ans et la perpétuité. Dix autres personnes ont été interpellées dans ce même état américain dans le cadre de cette opération menée depuis juin 2012 et baptisée « table ronde ». Trois autres hommes ont été arrêtés à New-York, au Colorado et au Wisconsin.
Les autorités ont identifié 27 000 membres inscrits sur le site pédophile et le procureur fédéral de la Louisiane, Kenneth Polite, assure que « l’enquête se poursuit ». Dans le cadre d’enquêtes sur l’exploitation de l’enfance, l’ICE a arrêté 2 099 prédateurs sexuels en 2013 pour des agressions commises sur internet.
Tony Abbott, le premier ministre australien actuel, a annoncé jeudi 20 mars la découverte d’indices « nouveaux et sérieux » concernant les recherches du maintenant célèbre boeing 777. Dans le sud de l’océan indien, des images satellites auraient montré la présence d’objets suspects qui pourrait s’avérer être les restes du vol MH370 de la compagnie Malaysia Airlines, disparu depuis le 8 mars dernier.
Les recherches de l’avion disparu, qui comptait 239 passagers à son bord, mobilisent depuis maintenant plus de dix jours des dizaines de pays offrant une sorte de concours international. C’est à qui trouvera en premier une piste valable concernant cette inexplicable disparition. Et l’Australie semble prendre de l’avance sur les autres avec cette toute nouvelle découverte.
L’Australian Maritime Safety Authority a en effet reçu des informations sous forme d’images satellites montrant des objets potentiellement en rapport avec le boeing 777.« Selon les experts qui ont analysés ces images, deux objets ont été identifiés » a déclaré Tony Abbott. Le responsable de l’Australian Maritime Safety Authority, John Young a d’ailleurs précisé que l’un des débris à la surface de l’eau présent sur les images mesurerait prés de 25 mètres. « Les objets sont relativement flous. Ce sont des objets de grande taille, plongeant et remontant à la surface. L’un mesurerait 24 mètres et l’autre est plus petit » a t-il annoncé.
« Le travail d’analyse de ces images est difficile. Nous attendons des images plus précises fournies par des satellites commerciaux. C’est probablement la meilleure piste que nous avons actuellement et nous devons aller vérifier sur place si elle est valable » a encore précisé John Young.
Le premier ministre australien garde cependant quelques réserves et a ainsi déclaré que rien n’indique que ces objets soient en rapport avec le vol MH370 de Malaysia Airlines. La localisation de ces objets, qui n’ont peut être rien à voir avec le boeing 777 disparu, sera selon lui « extrêmement difficile ».
Le Sydney Morning Herald a diffusé les images officielles du plus important des objets signalés par le gouvernement australien. Des navires ainsi que quatre avions sont actuellement sur les traces de ces objets suspects. Ils devraient arriver dans la zone signalée en milieu de matinée, à 2 300 kilomètres à l’ouest des côtes australiennes. Les autorités ont par ailleurs indiquées que la visibilité sur place était « extrêmement mauvaise » se qui rend les recherches difficiles.

Le Sydney Morning Herald a diffusé les images officielles du plus important des objets signalés.
Comme toujours et surtout depuis la proliferation des blogs et autres surfaces d’expressions, internet regorge d’informations diverses et variés concernant la disparition du boeing 777. Le Monde a publié une liste de toutes ces données pièges auxquelles il ne faut accorder aucun crédit.
Un site spécialisé dans la vérification des rumeurs sur internet, Snopes.com, a signalé plusieurs fausses informations concernant le vol MH370 de Malaysia Airlines. Snopes a déjà signalé plusieurs cas d’intox comme le fait que se soit le Mossad qui aurait fait exploser l’avion pour le compte d’Israël. Il s’agit en réalité d’une information publié a l’origine par un site parodique spécialisé dans les fausses rumeurs sur le thème des théories du complot. Une mauvaise blague qui a pourtant fait le tour de la toile!
Des fausses images des restes du boeing 777 circulent aussi en nombre sur le web. Comme celle ci par exemple, censé montrer l’avion de Malaysia Airlines alors qu’il s’agit en réalité d’un appareil de l’US Airways qui, en 2009 à New York, a terminé dans la rivière Hudson.

Moins sérieux, le site Daily Dot a quand à lui repéré une petite annonce douteuse, publiée sur la version vietnamienne de Craiglist « vends Boeing à peine servi, pour 15 million de dollars ». L’annonce aux allures de plaisanterie graveleuse a été retirée du site par respect pour les familles des victimes.
Plusieurs journaux internationaux dont le quotidien anglais, The Independant, demandent aux utilisateurs d’être prudent vis à vis des “scoop flash” de source inconnue concernant la disparition de l’avion de Malaysia Airlines. A l’intérieur de ces nouvelles soit disant inédites se cachent très souvent des spams et des arnaques. Repérés par Wired, des messages souvent porteurs des mentions “Skocking” ou encore “breaking news” proposent de regarder des vidéos exclusives des restes du boeing ou encore des passagers survivants. Mais pour regarder leurs contenus il faut partager le film sur les réseaux sociaux ou encore s’inscrire sur le site qui l’héberge et qui reproduit souvent l’habillage de grands réseaux sociaux connus comme Facebook. Et en règle générale l’internaute relaye une fausse information tout en livrant des données personnelles importantes qui peuvent être revendues a des annonceurs publicitaires. Il arrive même que la manipulation implique l’installation d’un logiciel malveillant.

Exemple de fausse vidéo imitant le site de CNN.
Des pages de soutien aux familles des disparus ou de recueil de prières pour les passagers du vol MH370, souvent destinées à récolter de l’argent, ont aussi été signalées par un expert en informatique. Ces plateformes ne servent en réalité qu’à récupérer des adresse mails ou encore à détourner de l’argent. « Tout ce qui touche à une catastrophe représente beaucoup d’argent pour les escrocs car des personnes ne vont pas hésiter à cliquer sur un lien pour regarder des choses un peu morbides, et d’autres veulent simplement savoir s’il y a du nouveau », explique-t-il à Wired.
Actuellement, le Boeing 777 de Malaysia Airlines reste encore introuvable. Prés d’une vingtaine de pays, dont la France, sont mobilisés et recherchent activement les traces de l’avion disparu.
Les théories du complot se lâchent sur la toile. Une boîte noire non détectée, un signal de détresse non reçu par les contrôleurs aériens et toujours aucune trace du vol MH370 disparu au large du Vietnam depuis le 8 mars et ce une heure seulement après son décollage… Autant d’éléments qui nourrissent les adeptes de la théorie du complot. Et, sans surprise, cela fait maintenant presque une semaine qu’elles se multiplient sur internet. Des plus probables aux suppositions fumantes, elles illustrent le besoin de trouver partout des signification cachées et mettent en relief l’irrationnel de notre époque en crise. En voici quelques exemples.
Le détournement reste la thèse la plus souvent avancée par les partisans du complot. Il en existe d’ailleurs au moins deux variantes. La première explique que le boeing 777 aurait été détourné par la Corée du Nord et serait donc atterri à Pyongyang sans qu’on sache vraiment pourquoi l’avion aurait été détourné. Cela expliquerait notamment l’activité des téléphones portables des passagers signalés par leurs proches aux autorités.
La seconde hypothèse suppose que le vol MH370 aurait atterri sans encombre dans un des nombreux aéroports militaire désaffectés du Vietnam. En effet, le pays a conservé de la guerre un grand nombre de bases militaires à l’abandon qui possèdent presque toutes des pistes d’atterrissages encore aujourd’hui praticables.
Une troisième théorie explique le crash de l’avion de la compagnie Malaysia Airlines par l’action de terroristes séparatistes ouïghours de la province chinoise du Xinjiang. De confession musulmane, les terroristes auraient voulu tuer le plus grand nombre possible de nationaux. Pour rappel, il y avait à bord du boeing 777, 145 Chinois.
Plus traditionnelle, on ne pouvait éviter cette quatrième hypothèse qui implique un complot de services secrets. Le compte Twitter Not Explained, qui a publié la théorie, rappelle la présence de deux passagers qui voyageaient avec un passeport volé sans en avoir été inquiété lors des contrôles d’identités à Kuala Lumpur. Selon cette hypothèse, il s’agirait d’un attentat « sous couverture effectué par les autorités ».
Et pour finir, une explication fumante a été énoncé par le site Natural News. A leurs yeux, le vol MH370 aurait été aspiré par une faille spatio-temporelle : « Il y aurait une porte de téléportation qui existe dans les cieux, à travers laquelle l’avion aurait volé accidentellement ». Une théorie qui, même si elle expliquerait l’absence de trace du boeing de Malaysia Airlines, aura du mal à être prise au sérieux !
Depuis janvier 2014, le Colorado a autorisé le commerce de marijuana à des fins non médicales. Et en seulement un mois, les ventes de cannabis ont rapporté 3,5 millions de dollars (2,5 millions d’euros) en impôts à cet Etat de l’ouest de l’Amérique a déclaré l’AFP. Il est le premier Etat américain à légaliser la production, la vente et la consommation d’herbe à titre récréatif. Le Colorado prélève 2,9% de taxes sur les ventes et 15% sur la consommation.
348 licences ont été accordées et les touristes adeptes de la consommation de marijuana sont attendus en nombre. Les « coffee shops » peuvent désormais, en toute légalité, vendre jusqu’à 28 grammes à chaque visite et par client à partir du moment où celui-ci est âgé de 21 ans ou plus. Ce nouveau marché prévoit de rapporter plus de 2,3 milliards de dollars d’ici fin 2014.
Dans le courant de l’année, l’Etat de Washington va lui aussi permettre la vente légale de cannabis à des fins purement récréatives. 21 Etats américains autorisent actuellement la consommation d’herbe, mais uniquement à des fins médicales.
Soudainement disparu samedi des écrans radar et ce seulement une heure après son décollage, le vol MH 370 conserve aujourd’hui encore tous ces mystères. Avec 239 personnes à son bord (227 passagers de 14 nationalités, dont 4 français, et 12 membres d’équipage), l’avion de la compagnie Malaysia Airlines est sujet depuis maintenant trois jours à une enquête qui a mobilisé des dizaines de navires, d’avions et d’hélicoptères de divers pays (notamment Chine, Etats-Unis, Vietnam, Malaisie, Philippines, Singapour) à la recherche de traces de l’appareil. Jusqu’ici les recherches ont été infructueuses.

The Aviation Herald a publié cette photo qui serait celle du lieu où des débris de l’avion auraient été repérés.
L’équipage d’un avion recherche de Hong Kong a pourtant signalé ce lundi aux autorités de nombreux débris au large de la province vietnamienne de Vung Tau dans une zone située à 500 km de l’endroit où le boeing 777 a disparu des écrans radars. L’endroit de la découverte ne correspond cependant pas au plan de vol de l’avion. Des bateaux sont actuellement en route pour inspecter les lieux.
La possibilité d’un acte terroriste a été soulevé suite à la découverte de l’embarquement d’au moins deux passagers munis de faux passeports. La Malaisie a immédiatement ouvert une enquête pour explorer la piste terroriste et la police thaïlandaise a annoncé mener une enquête concernant le trafic de papiers d’identité. En insistant sur le fait qu’à ce stade le manque d’éléments ne donne aucune preuve de terrorisme, les Américains ont tout de même envoyé plusieurs agents du FBI en Malaisie. Une désintégration en vol reste cependant encore aujourd’hui une piste explorée.
Dix-neuf familles, proches des passagers du boeing de Malaysia Airlines, ont demandé aux autorités d’utiliser la localisation des téléphones portables des personnes disparues, affirmant que certains étaient toujours actifs lorsque elles ont essayé de les joindre.
Une élection parlementaire peu démocratique c’est déroulée le dimanche 9 mars dernier en Corée du Nord. En effet, un seul candidat désigné par le parti unique, s’est présenté à cette élection peu commune dans chacune des 687 circonscriptions du pays. Les électeurs, sans réel pouvoir de décision, devaient simplement choisir entre « oui » et « non » sur le bulletin de vote.
Et bien que cette élection spéciale soit relativement mal perçue à l’étranger, les électeurs coréens ont été quand à eux, réellement « fous de joie » à l’idée d’aller voter. Ils se sont tous précipités dans les bureaux de vote en costume traditionnel, dansant sur de la musique en l’honneur de Kim Jong-un, dirigeant actuel de la Corée du Nord.
En 2009, le taux de participation était de 99,98% avec un taux d’approbation au candidat de 100%. Et cette nouvelle élection a su tout autant rassembler ; en début d’après-midi l’agence de presse d’Etat KNCA annonçait une participation de 91% des électeurs. Le dimanche soir, les autorités signalaient que tous les électeurs avaient voté, à l’exception de ceux qui n’étaient pas présent sur le territoire coréen au moment du vote. Même les personnes handicapées ou malades ont pu participer ; on leur amenait l’urne à domicile !
Il faut dire aussi que les médias officiels du pays ont largement insisté sur le devoir de « tout individu » d’aller voter en publiant notamment des poèmes intitulés par exemple « Flots de l’émotion et du bonheur ». Une véritable campagne de pub aux allures de propagande pour inciter à la participation électorale !
Le gouvernement libyen dirigé par Ali Zeidan a enfin adopté mercredi 19 février un décret reconnaissant comme victimes de guerre les femmes victimes de viols au cours des huit mois de la révolution de 2011, ainsi que celles « contraintes de rejoindre des groupes destinées à satisfaire les désirs de Mouammar Kadhafi et ses fils » durant la période de son règne. Ce décret offre aux femmes violées une pension mensuelle, des soins médicaux, des offres d’études, une priorité pour des emplois publics, l’obtention de prêts immobiliers, et une assistance dans les poursuites judiciaires contre leurs agresseurs. Ce texte avait été élaboré dès le mois de juin 2013 par le gouvernement de M. Zeidan. « Cette loi était attendue par des milliers de femmes en Libye. Nous espérons maintenant qu’elle inspirera d’autres pays dans le monde », se félicite Souhayr Belhassen, présidente d’honneur de le Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH)
C’était une dure semaine pour les Etats-Unis. Une tempête meurtrière s’est abattue sur le pays et a causé 13 morts dans le sud. Elle va maintenant s’attaquer au nord-ouest.
La plus importante tempête de neige de l’hiver a causé la mort de 13 personnes dans le sud des Etats-Unis. Elle a notamment entraîné l’annulation de milliers de vols et privé un bon nombre de foyers d’électricité. Le phénomène se déplace vers le nord-est, où il faut se préparer. Le président Barack Obama a même réagi en déclarant l’état d’urgence dans 45 comtés de Géorgie et en Caroline du Sud, deux Etats du sud-est des Etats-Unis. Dans ces états, ce sont 370 000 foyers qui ont été privés d’électricité mercredi en fin de journée. Cette météo désastreuse a notamment entraîné l’annulation de près de 10 000 vols à travers le pays. « Les accumulations de glace seront incroyables, si ce n’est historiques », a souligné le NWS, ajoutant que jusqu’à 30 cm de neige pourraient tomber sur les Etats de La Nouvelle-Angleterre jeudi.
La Corée du Nord et la Corée du Sud ont engagé des négociations dans le village de Panmunjom, ce mercredi, les premières négociations entamées entre les deux pays ennemis depuis 2007.
Cette réunion doit aborder comme thème principal la question des familles séparées pendant la Guerre de Corée dans les années 50. Kim Kyou-Hyun, le responsable des négociations pour la Corée du Sud, a indiqué qu’il espérait que les familles séparés pourraient se rencontrer prochainement. Des réunions avaient déjà été prévues en septembre dernier mais elles avaient été annulées au dernier moment par Pyongyang. La Corée du Nord, représenté par Wong Ton-Yong, devrait pour sa part demander l’annulation des manoeuvres militaires menées chaque année conjointement par les Etats-Unis et la Corée du Sud. Cette rencontre est une initiative nord-coréenne, à quelques jours de la visite du secrétaire d’Etat américain aux affaires étrangères, John Kerry, en Corée du Sud.
A une courte majorité, la décision a été prise dimanche. La Suisse va limiter l’entrée des immigrants dans le pays. Un choix qui risque de faire polémique.
C’était l’initiative du parti UDC (droite populiste). La Suisse se dirige maintenant vers une limitation de l’immigration, une décision votée à faible majorité (50.3%). Pour les votants, le nombre d’immigrants augmentait beaucoup trop. Christoph Blocher, conseiller national, membre de ce mouvement, affirme que grâce à cette décision, les suisses pourront « à nouveau bénéficier de la priorité sur le marché du travail ». Mais comment cette limitation va-t-elle se faire? Un quotas pour les étrangers, frontaliers et demandeurs d’asile va être mis en place. Les conséquences risquent d’être grandes. En effet la Suisse attirait beaucoup d’immigrants, notamment des européens (80 000/ an) qui pouvaient y trouver un emploi et s’y installer. De nombreuses réactions se manifestent: les européens sont sous le choc. La Commission européenne n’est pas d’accord avec cette décision qui s’accompagne d’établissement de quotas. Elle dit qu’elle «examinera les implications de cette initiative sur l’ensemble des relations entre l’UE et la Suisse». Afin de faciliter la compréhension du comment et du pourquoi, le président de la Confédération suisse, Didier Burkhalter, compte se rendre dans les capitales européennes pour expliquer le vote. Son premier rendez vous sera à Berlin.
Le groupe féminin, t.A.T.u, chantera pour l’ouverture des jeux olympiques d’hiver de Sotchi, ce vendredi. Ce choix semble être une façon pour la Russie d’apaiser le climat homophobe qui règne dans le pays.
Le choix du groupe t.A.T.u, pour ouvrir les jeux de Sotchi fait polémique à quelques heures de la cérémonie. Les deux jeunes femmes symbolisant la révolte contre la Russie mais elles ont notamment joué sur l’ambiguité de leur relation. Pour les observateurs, il s’agit d’une tentative d’apaisement de la part de la Russie, qui est sous le feu des critiques depuis la promulgation d’une loi interdisant la promotion de l’homosexualité devant les enfants. Accusé de pratiquer une politique ouvertement homophobe par l’Union européenne et les Etats-Unis, l’absence de nombreux représentants de ces pays à la cérémonie d’ouverture est notamment une protestation concrète à la politique de Vladimir Poutine. La personne en charge de la cérémonie, Mr Ernst a expliqué son choix par le faite qu’il s’agissait du groupe russe avec le plus de notoriété à l’internationale.
Une loi vient d’être votée aux Emirats Arabes Unis obligeant les jeunes mères à allaiter jusqu’au deux ans de leur enfant.
L’Organisation mondiale de la Santé estime que l’allaitement est primordiale pour un nourrisson lors de ses six premiers mois. De leur côté, les Emirats ont décidé de mettre en place une loi obligeant les jeunes mères à allaiter jusqu’au deux ans de leur enfant. Ahmed Al Shamsi a affirmé que cette loi a été promulguée pour favoriser les liens entre la mère et l’enfant. Les femmes qui ne respecteraient pas la loi pourraient se voir infliger des sanctions. La ministre aux affaires sociales, Mariam Al-Roumi, estime que cette loi va vite devenir un fardeau pour les femmes notamment si elles enfreignent la loi et que leurs maris se retournent contre elle.
Une femme a été tuée par injection létale, ce mercredi, au Texas. Il s’agit de la première femme exécutée depuis 1976 aux Etats-Unis.
Suzanne Basso a donc perdu la vie après 14 ans passé dans le couloir de la mort, l’américaine s’est vue injecter la substance létale, ce mercredi. Cette femme de 59 ans était accusée de meurtre en réunion sur la personne de Louis Musso, son compagnon. L’homme avait été battu à mort et torturé durant des heures par sa compagne et cinq autres personnes. Alors que ces dernières ont été condamnées à de la prison ferme, Suzanne Basso désignée comme la chef du groupe a été condamnée à la peine de mort. Malgré les multiples recours de son avocat, qui expliquait notamment la dure vie de sa cliente entre viol et violences, n’auront pas suffi. L’américaine décrite comme obèse et acariâtre souffrait notamment ‘une maladie dégénérative au niveau des membres inférieurs depuis son incarcération.
Depuis ce matin, le trafic du métro londonien est fortement perturbé suite à un mouvement de grève de 48 heures décidé par les syndicats. Ce dernier fait écho à la décision d’automatiser systématiquement les guichets de vente.
Les londoniens connaissent donc les joies de la grève dans les transports en commun depuis ce matin, le trafic était fortement impacté notamment en heures de pointe où « 70% du service » était à l’arrêt selon les syndicats. Ce mouvement de grève fait suite à la suppression de 930 postes de guichetiers. Les syndicats reprochent à Boris Johnson, le maire de Londres, de ne pas avoir respecté sa promesse de campagne, il avait en effet assuré qu’il empêcherait la suppression des guichets. Ce dernier a répliqué qualifiant la grève de «totalement injustifiée et inutile», il a également expliqué que cette promesse datait d’il y a six ans et que la technologie avait beaucoup évolué depuis. Les syndicats ont annoncé que la grève continuerait toute la journée de demain. C’est encore une fois les usagers qui payent les frais des conflits entre personnel et direction. Les londoniens seront donc contraints de trouver un plan B pour se rendre au travail.
A trois jours de la cérémonie d’ouverture des JO d’hiver, la ville de Sotchi semblait prête. Et non, sa face cachée se révèle petit à petit et dévoile les dessous de son changement.
Dans trois jours démarreront les Jeux Olympiques d’hiver qui se dérouleront dans la ville de Sotchi en Russie. La ville, qui a carrément changé de visage pour accueillir les jeux, avait fait construire de nombreux hôtels proposant 40 000 chambres, un tout nouveau stade.. L’évolution est marquante:

Passant du statut de bidonville à un statut de véritable ville développée, tout semblait prêt et être bénéfique à Sotchi, mais ce n’est pas le cas. La surprise et le choc des journalistes arrivés sur place prouvent le contraire. Lors de la découverte de leurs chambres, ils ont vite réagi: finitions baclées, eau non potable, problèmes de réservation.. seuls six des neuf hôtels construits à l’occasion des JO à Sotchi seraient pour l’instant prêts à recevoir leurs clients, a écrit une journaliste du Washington Post. Ils se sont d’ailleurs exprimés sur Twitter:

« L’eau a été rétablie, plus ou moins. Le bon côté des choses, c’est que je sais maintenant à quel visage très dangereux peut ressembler l’eau. #Sotchi #pasfiltré »


« C’est la chambre d’hôtel que @Sotchi2014 nous a donnée jusqu’à présent. Quelle pagaille. #cnnsotchi »
Le visage du bidonville refait surface..
Un incendie a eu lieu dans une mine d’or en Afrique du sud hier. 9 personnes sont portées disparues.
Hier, un incendie a eu lieu dans une mine d’or du groupe sud-africain Harmony, aux environs de Johannesburg vers 18h. »Huit personnes repérées dans un refuge ont été rejointes par les secours et sont en train de remonter à la surface. Les équipes de secours essaient toujours de localiser les autres personnes manquantes. Il y a encore neuf personnes qui sont portées disparues », a indiqué à l’AFP la porte-parole Charmane Russell. Il est difficile d’accéder aux galeries sachant que la fumée et les éboulements rendent cela dangereux.
20 ans après le génocide rwandais, un ancien capitaine tétraplégique nommé Pascal Simbikangwa va être jugé à Paris pour complicité de génocide et de crime contre l’humanité. Ce procès devrait durer au moins 6 semaines et sera filmé.
Rappelez-vous, le génocide Tutsi avait causé 800 000 morts en seulement 100 jours d’avril à juillet 1994 au Rwanda. La plupart était morts en s’étant reçu des coups de machettes. Mais quel était le rôle de Pascal Simbikangwa? Le 8 avril 1994, une quarantaine de miliciens réalisent un massacre: ils tuent sur la colline de Kesho 1500 personnes, hommes femmes et enfants. Quelques uns ont réussi à survivre: ce sont ces rescapés qui affirment avoir vu l’ancien capitaine sur les lieux, allant même jusqu’à dire qu’il était un des chefs du génocide. Il aurait fourni des armes aux miliciens qui avaient dressé des barrages pour identifier les Tutsi et aurait aussi conseillé les « gardiens » présents sur ces « barrières ». L’accusé nie: il affirme n’avoir eu « aucun pouvoir décisionnaire. Il a mauvaise réputation. Un mythe s’est créé autour de lui. » Pourtant, il fut parti des fondateurs de la Radio-télévision libre des Mille Collines (RTLM), qui appela très tôt à l’élimination des Tutsis. Pour cet homme de 55 ans, ce n’est pas la première fois qu’il se frotte à la justice. Il fut arrêté à Mayotte en 2008 pour sa participation au massacre de Kesho, comme à d’autres assassinats. Mais l’instruction n’a finalement pas été retenue. Ce procès historique se tiendra aux assises de Paris et débutera aujourd’hui.
Une prise d’otage a eu lieu aujourd’hui dans une école de Moscou. A quatre jours des JO de Sotchi, c’est une nouvelle menace qui pèse.
Un homme armé est entré dans une école de la banlieue de Moscou ce lundi. Il a ouvert le feu sur un agent de sécurité et a pris en otage un vingtaine d’enfants et enseignants. Les otages ont maintenant été libérés, et l’homme a « été neutralisé » selon la police. Le bilan est clair: un policier et un professeur on été tués, et un autre policier a été blessé. Selon Russia Today, un site d’information du pays, une vingtaine d’adolescents âgés d’une quinzaine d’années étaient retenues. Le coupable serait le père d’un des enfants de l’école. C’est une raison de plus pour renforcer la sécurité à l’approche des JO.
Depuis plusieurs années, l’affaire Amanda Knox déchaine les passions en Italie. Condamnée une nouvelle fois, hier, la jeune femme va-t-elle être extradée par les Etats-Unis?
Amanda Knox est une jeune étudiante américaine à l’époque des faits, elle étudie alors en Italie où elle fait la rencontre de Raffaele Sollecito qui devient alors son petit ami. Les deux amants vont se retrouver accusés du meurtre de Meredith Kercher, la colocataire anglaise d’Amanda Knox. Un troisième homme, Rudy Guédé, étudiant ivoirien est également confondu, mais il va pour sa part plaider coupable, il purge actuellement une peine de 16 ans de réclusion. Le couple a toujours réfuté son implication dans le meurtre de la jeune anglaise. Une première fois condamnés en 2009, ils font appel et sont finalement libérés en octobre 2011.
Mais hier, coup de théâtre les deux jeunes gens ont été reconnu coupables à l’issue d’un troisième procès. Si Raffaele Sollecito se trouve sur le territoire italien actuellement, ce n’est pas le cas d’Amanda Knox qui est retournée vivre à Seattle. La question d’une possible extradition se pose désormais, une fois la demande faite par la justice italienne, c’est le conseil d’Etat américain qui décidera. Or, pour ne pas perdre la face sur le plan internationale ou voir ses relations avec l’Italie se dégrader, les américains ne devraient pas s’y opposer. Toutefois un recours en cassation a été demandé par les avocats des accusés ce qui devrait retardé la procédure.
Depuis son élection en mars 2013, le pape François s’affirme de plus en plus comme un souverain pontife moderne. Son twitter qu’il alimente régulièrement compte plus de onze millions de followers à travers le monde.
Un véritable vent de fraicheur souffle sur le Vatican depuis l’élection du pape François, le souverain pontife de 77 ans a su utiliser les nouvelles technologies pour accroitre sa communication. Cette image du Pape tranche avec celle de Benoit XVI qui semblait plus austère et réservé. Après avoir dépassé la barre des onze millions de followers sur twitter, le pape est aujourd’hui la personne la plus recherchée sur Google mais il est aussi très bien placé sur la toile avec 49 millions de citations, seul les stars de la chanson Justin Bieber et One Direction font mieux en 2013. Malgré son attrait pour internet, le pape a su conserver la fidélité des catholiques les plus fervents, en gardant la même ligne que ses prédécesseurs notamment sur des sujets sensibles comme l’avortement ou le mariage homosexuel. La popularité du souverain pontife n’est désormais plus à démontrer, le magasine Rolling Stone, qui parait demain en a même fait sa couverture.
Du nouveau sur les espionnages de la NSA. Le New York Times, le Guardian et le Pro Publica ont révélé lundi que la NSA récoltaient des informations de part les applications mobiles telle que Angry Birds.
Vous remplissez tous un formulaire d’inscription lorsque vous achetez ou vous inscrivez pour obtenir une nouvelle application. Et bien ces informations ne sont pas si bien protégées que ça. La NSA récupèreraient l’âge, le sexe de l’utilisateur, des informations qui sont censées être personnelles. Ces manoeuvres d’espionnages auraient visées un nombre indéfini d’utilisateurs, et seraient en cours depuis 2007. Ces nouvelles révélations ont été permise par des documents dévoilés par l’ancien employé de la NSA Edward Snowden en juin 2013.
L’application mobile Angry Birds serait la principale cible. Elle aurait été exploitée par les espions américains et britanniques, comme le montre un document du GCHQ, le service de renseignement électronique du gouvernement britannique. Le développeur de Angry Birds, Rovio, a avoué n’avoir eu aucune connaissance de cette affaire d’espionnage, ou d’y avoir participé d’une quelconque manière.
Mais elle n’est pas le seule. Facebook et Twitter auraient aussi été exploité. Des informations personnelles telles que le mot de passe, des contacts , l’âge, le sexe , la localisation, auraient été récupérées.
Alors attention à nos informations, la NSA n’est peut-être pas très loin!
Malgré sa séparation récente avec François Hollande hier, Valérie Trierweiler a maintenu sa visite humanitaire en Inde. En visite dans un hôpital à Bombay, elle s’est rendu compte des difficultés persistantes dans le pays.
L’ex première dame a effectué sa visite humanitaire en Inde et en a fait un compte rendu assez négatif. Elle avoue que les conditions dans les hôpitaux ne sont pas mauvaises mais affirme que c’est « très impressionnant de voir des petits bébés dont les chances de vie son très limitées et qui ne pèsent pas plus d’un kg ». Pour elle, l’établissement fait de son mieux mais ils n’ont pas les mêmes moyens qu’en France : « on ressent une injustice car même si tout est fait du mieux possible dans cet hôpital, il n’y a pas les mêmes moyens que chez nous. » Elle était venue soutenir le lancement de la fondation Fight Hunger, parrainée par l’ONG Action Contre la Faim (ACF), qui lutte pour la prévention et le traitement de la malnutrition. Après la visite de cet hôpital, Valérie Trierweiler s’est rendue dans un centre de nutrition du bidonville de Dharavi où sont suivis des enfants victimes de malnutrition sévère.
Les affrontements se poursuivent à Kiev en Ukraine entre les forces de l’ordre et les pro-européens. La situation ne cesse de se détériorer au fil des semaines, le gouvernement ukrainien va-t-il enfin réagir?
Les manifestations des opposants au régime ukrainien ont fait cinq morts et 300 blessés depuis le début des affrontements, face à ce constat, les grandes puissances mondiales mettent en garde l’Etat ukrainien et ses opposants face à cette montée de violence. Alors que l’Union européenne a demandé un «arrêt immédiat des violences», les Etats-Unis ont quant eux agis en révoquant les visas de plusieurs ukrainiens liés aux violences. Quant à la Russie, elle n’interviendra pas en Ukraine selon le porte parole du président Vladimir Poutine. « C’est absolument inacceptable pour nous de nous ingérer dans les affaires intérieures », a-t-il ajouté, une remarque à l’encontre de l’Union européenne qui selon les russes auraient une tendance exagérée à s’occuper de ce qui ne la regarde pas.
C’est dans un entretien au magazine « New Yorker » publié dimanche, que le président américain a donné son avis sur le cannabis, revenant même sur sa consommation personnelle durant son enfance.
Le président Barack Obama a reconnu avoir fumé du cannabis pendant son enfance, qualifiant cela d’erreur: » Comme cela a été révélé, j’ai fumé de l’herbe lorsque j’étais enfant et je considère cela comme une mauvaise habitude et un vice ». Pour lui, le cannabis est aussi nocif que l’alcool , il considère que ce n’est » pas plus dangereux », telles que les cigarettes, qu’il affirme avoir fumées lorsqu’il était jeune, jusqu’à un âge avancé de son existence d’adulte.Il a précisé avoir averti ses deux filles Sasha et Malia sur ce danger, leur disant que c’est » une mauvaise idée, une perte de temps et pas très sain. »
Barack Obama a aussi regretté que les jeunes de la minorité pauvre soient plus susceptibles d’être condamnés à la prison pour consommation de cannabis, que les jeunes issus de la classe moyenne. » Les gosses de la classe moyenne ne se retrouvent pas en prison pour avoir fumé de l’herbe, mais les enfants pauvres si » a-t-il poursuivi.
Après l’inculpation d’un allemand de 88 ans pour meurtre et complicité de meurtre pour avoir pris part au massacre d’Oradour-sur-glane, c’est maintenant un témoignage d’un ex Waffen SS, Warner.C, qui nous permet d’en savoir plus.
C’est 74 ans après le massacre d’Oradour sur glane, qui avait entraîné la mort de 642 personnes, hommes,femmes et enfants, qu’un ex Waffen SS revient sur cet évènement dramatique. Le témoin avait été inculpé par la justice allemande début janvier et c’est la première fois qu’il prend la parole publiquement, dans un entretien exclusif.
19 ans à l’époque, il raconte comment s’est déroulé la scène. « Il y a eu une détonation dans l’église, je l’ai entendue de là où j’étais, près des camions, explique-t-il. On pouvait voir un peu de l’église, les tours et un peu des fenêtres, le reste était caché par des arbres. Nous, on était en bas près des véhicules. Ça a explosé, et c’est alors qu’on a entendu les cris des femmes et des enfants. J’étais effondré, je n’avais jamais assisté à une chose pareille. » Il avoue avoir été impuissant face à ses supérieurs, qui ne voulaient rien entendre, étant déterminés à tuer tous ces gens.
Cela lui a laisser un souvenir effroyable et a changé l’image qu’il avait de son pays : » Presque chaque soir, en allant au lit, je me suis endormi en pensant à Oradour. Et le jour suivant, ça n’allait pas mieux. Je n’ai jamais pu oublier que les Allemands ont pu faire une telle chose, j’ai eu honte pour l’Allemagne. » Depuis le massacre , Warner C. n’osait pas revenir en France, se sentant responsable et ayant honte. Il n’est revenu qu’une seule fois, à Paris, mais en garde un très mauvais souvenir,affirmant que c’était l’ « enfer » , y pensant chaque nuit.
S’il devait être inculpé à nouveau, il accepterait sans faire appel et obéirait à la justice allemande. Mais cet ex SS ne comprend pas la condamnation de l’allemand de 88 ans: pour lui, ce n’était qu’une personne qui n’aurait que pu exécuter des ordres. La justice allemande aurait dû selon lui agir plus tôt.
C’est après 14 ans de prison en Indonésie que le plus ancien détenu français Michaël Blanc a enfin signé les papiers de sa liberté conditionnelle aujourd’hui. Rappelez-vous, cet homme avait été condamné en 1999 pour trafic de drogue et sa condamnation, jugée trop sévère, avait suscitée de nombreuses réactions en France.
Le détenu avait été arrêté le lendemain de Noël, à l’aéroport de l’île indonésienne de Bali, avec 3.8 kilos de Haschisch dans deux bouteilles de plongée. Michaël a toujours affirmé qu’elles ne lui appartenaient pas mais qu’elles appartenaient à un ami qui les lui avait confiées pour les transporter.
» Je suis heureuse, heureuse, heureuse » a déclaré Mme Le Touzey, la mère de Michaël, à la sortie de la prison de Cipinang, dans le sud de Jakarta. Son fils, qui a toujours clamé son innocence, a signé les papiers de sa liberté conditionnelle. Il devrait être libéré dans les jours prochains, pour cause la procédure qui implique » une série de tâches » selon Ika Yusanti, porte parole du ministère indonésien de la justice . Mais ce n’est pas si simple. En l’absence de convention de transfèrement entre l’Indonésie et la France, Michaël Blanc devra rester dans l’archipel musulman jusqu’à la fin de sa peine, en juillet 2017.
Outre Michaël Blanc, deux autres Français purgent de longues peines de prison pour des affaires de stupéfiants: Serge Atlaoui, condamné à la peine capitale en mai 2007, et Gérard Debetz, à la perpétuité en octobre 2011.
Le président nigérian Goodluck Jonathan a promulgué une loi interdisant explicitement les unions entre personnes de même sexe et restreignant les droits des homosexuels, a affirmé Reuben Abat.
La loi a été adoptée massivement par l’assemblée parlementaire du Nigéria. La sanction pour l’union de 2 êtres du même sexe peut aller jusqu’à 14 ans de prison en cas de mariage homosexuel et 10 ans d’emprisonnement pour les personnes de même sexe affichant publiquement leur relation.
Selon Mr Abati, Elle été approuvée par le président parce qu’elle « correspond aux croyances culturelles et religieuses » des Nigérians, dont « plus de 90 % (…) sont opposés au mariage entre personnes de même sexe »
Le texte prévoit également que :
« Toute personne qui fait fonctionner ou participe à des clubs gays, des sociétés ou des organisations pour homosexuels, ou – directement ou indirectement – affiche publiquement sa relation amoureuse avec une personne de même sexe, commet un crime et encourt une peine de dix années d’emprisonnement ».
Cette nouvelle lois promulguée, va à l’encontre des libertés et des droits de l’homme. A ce jour seul la grande Bretagne menace de mettre fin aux aides envoyées au Nigéria si il n’annule pas cette lois, à quand le tour de la France ?
La chancelière allemande a été victime d’une lourde chute de ski lors de son séjour en Suisse fin décembre. Une simple contusion avait été diagnostiqué au départ mais il s’agit en réalité d’une fêlure ce qui la contraint a resté alité quelques temps.
Alors qu’Angela Merkel se disait « bouleversée » par l’accident qui a touché Michael Schumacher, la chancelière a elle aussi été victime d’une chute lors de la pause hivernale. Le premier diagnostic avait simplement fait état d’une contusion mais de retour en Allemagne, les médecins ont établi qu’il s’agissait d’une fêlure au bassin. La chef de file allemande devra rester allonger le plus longtemps possible, pour se déplacer, elle utilisera une assistance, ses rendez-vous ont donc été réduits et elle travaillera essentiellement depuis son domicile. Toutefois, elle dirigera bien le conseil des ministres ce mercredi depuis la chancellerie à Berlin. Cependant ces déplacements des prochaines semaines sont annulés en attendant qu’elle puisse au moins se déplacer. Son porte-parole a tenu à rassurer la population allemande sur l’état de santé de la chancelière en garantissant qu’elle était «totalement capable de travailler et de communiquer».
La chaîne économique Bloomberg a délivré son classement des trois cents personnes les plus riches du monde. Après avoir perdu sa place de numéro au profit de Carlos Slim, Bill Gates reprend la main.
Le PDG de Microsoft voit sa fortune progresser de 15,8 milliards de dollars cette année, le patrimoine de Bill Gates s’élève donc à 78,5 milliards de dollars contre 73,8 milliards pour l’homme d’affaire mexicain, Carlos Slim. On retrouve au classement cent-neuf nouveaux milliardaires dont la plus jeune femme riche du monde, Lindsie Torres, qui est l’héritière de In-N-Out Burger. Le trio de tête français reste le même, avec en Liliane Bettencourt en quinzième place dont la fortune s’élève à 34,1 milliards de dollars. Elle est suivie par Bernard Arnault et François-Henri Pinault respectivement 18e et 46e du classement mondiale. Globalement les milliardaires ont vu leurs fortunes accroitre en 2013, ils ont bénéficié de politiques monétaires accommodantes ce qui a favorisé les investissements boursiers.
Le père Georges Vandenbeusch est libre depuis mardi, l’homme était détenu depuis la mi-novembre par la secte Boko Haram au Cameroun. Des questions se posent toutefois sur les circonstances de cette libération.
Georges Vandenbeusch est arrivé en France mercredi matin, il a été accueilli par François Hollande, l’homme d’Eglise n’a finalement été retenu que durant une courte période en comparaison à d’autres otages de Boko Haram. Les récentes débâcles du groupe face à l’armée nigériane dans le nord-est du Cameroun sont liés à l’enlèvement du prêtre français, il s’agissait en effet d’obtenir un moyen de pression sur les autorités camerounaises. Boko Haram aurait obtenu une compensation en échange de la libération de Georges Vandenbeusch, on ne sait toutefois pas si il s’agit d’argent ou de la libération de membres de la secte. Si une rançon a bien été versée, elle l’aurait été par les autorités camerounaises. L’opération a en tout cas été mené par le président camerounais, Paul Biya, François Hollande a d’ailleurs chaleureusement remercié son homologue.
En Arabie Saoudite, hors de question de célébrer le Nouvel An. Pas même deux ou trois cotillons.
Une fatwa (décret religieux) du haut comité des oulémas saoudiens, interdit les célébrations du Nouvel An dans le royaume. Les membres de la police religieuse, qui sont connus pour les abus, se sont adressés aux fleuristes et aux vendeurs de cadeaux, leur demandant de ne pas vendre de roses rouges, d’ours en peluche ou tout autre cadeau pouvant être lié à cet événement. L’interdiction de la célébration du Nouvel An est liée au fait que le royaume ultraconservateur, qui applique une version très stricte de l’Islam, suit le calendrier musulman de l’hégire, qui diffère du calendrier grégorien.
La ville de Volgograd est devenu en 24h, le théâtre d’attentat kamikazes en rafale. On en compte déjà deux depuis dimanche soir.
Le premier attentat survenu dimanche soir, a fait 17 victimes. Une femme kamikaze se serait fait sauter dans le hall de la gare, quelques semaines seulement avant les JO de Sotchi. Ce matin, un kamikaze de sexe masculin aurait déclenché la bombe situé dans un trolley bus qui a provoqué la mort de 14 personnes. Les deux attentats semblent bien liés, puisque les explosifs utilisés dimanche soir présentent des éléments identiques à ceux utilisés ce matin. Les deux kamikazes semblaient porter respectivement 10 kilos de TNT pour la femme, et 4 kilos de TNT pour l’homme. Des tests génétiques sont en cours pour tenter de connaître leurs identités. Le président Vladimir Poutine a donc renforcé la sécurité, avant l’arrivée des premiers sportifs dans 6 semaines pour les JO d’hiver.
Le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan est ébranlé par un scandale politico-financier et ce dernier a donc été contraint de remanier largement son gouvernement.
Erdogan, premier ministre turc, a donc du se séparer de dix de ses ministres, certains ont démissionné d’eux-même notamment les ministres de l’Intérieur, de l’Economie et de l’Environnement dont les fils avaient été arrêtés pour corruption. Le chef du parti islamo-conservateur évoque une conspiration à son encontre, il n’a pas cité de nom mais cette attaque vise implicitement Fethullah Gulen, imam et fondateur d’une puissante secte musulmane qui revendique des millions de membres dans le monde. Autrefois allié, les deux camps s’opposent depuis la répression menée par l’AKP, parti d’Erdogan, lors des manifestations au printemps dernier. Il semble convaincu que le premier ministre fait preuve d’une dérive autoritaire et qu’il est nécessaire de le remplacer.
Le 1er Janvier prochain, la Lettonie sera le 18ème pays de l’UE a adopter l’Euro. Mais personne ne semble apprécier la nouvelle.
Dans quelques jours, le petit pays balte va dépenser ses premiers euros. Iveta Grigule, la députée lettone de l’Union des Verts et des paysans a perdu la bataille. Elle se battait, à coup de pétitions, de demande de référendum, pour empêcher ce passage à la monnaie unique. Même si elle n’a pas été prise au sérieux, les Lettons ne sont pas du tout pour. Un étudiant en troisième année d’économie internationale déclare : « Mes professeurs ne seraient pas contents s’ils m’entendaient, mais la Lettonie n’est pas assez développée, nous ne sommes pas prêts pour l’euro ». En attestent les derniers sondages, qui révèlent qu’une majorité de Lettons sont contre la monnaie unique. La hausse des prix, la perte de pouvoir d’achat inquiètent dans un pays où le salaire moyen n’est qu’à 500 euros.
Tetiana Tchornovil, une journaliste ukrainienne a été sauvagement battue la nuit de Noël.
Tetiana Tchornovil travaille pour le journal Ukraïnska Pravda et écrit des articles plutôt critiques sur le président du pays Viktor Ianoukovitch. Parce qu’elle écrit des textes en total opposition avec le gouvernement actuel, elle a été battue sauvagement. Officiellement le lien entre le gouvernement et cette agression n’est pas prouvé, mais il s’agit clairement d’une tentative de dissuasion. La journaliste s’en sort miraculeusement avec le nez cassé, une commotion cérébrale et de multiples traumatismes. Des inconnus l’ont forcée à s’arrêter alors qu’elle circulait au volant de sa voiture avant de la tabasser.
Tetiana Tchornovil semblait travailler sur le ministre de l’Intérieur Vitali Zakhartchenko et du procureur général Viktor Pchonka. Elle prenait des photos de leurs maisons. Le ministre de l’Intérieur est accusé d’être responsable de la répression contre une manifestation étudiante le 30 Novembre dernier. Le procureur est accusé de couvrir les crimes des policiers. La journaliste avait affirmé avoir été suivie lors de son reportage par les forces anti-émeutes.
Un chauffeur de taxi a retrouvé 300000 dollars dans son taxi et par honnêteté, il a préféré prévenir sa société et il a ainsi pu rendre l’argent à son propriétaire.
Gerardo Gamboa a fait dans la nuit de dimanche à lundi, une étonnante découverte, sur la banquette arrière de son taxi, c’est en effet un sac plein de dollars sur lequel l’homme est tombé. En brave citoyen, le chauffeur de taxi a préféré rendre l’argent à son propriétaire. Il a donc communiqué cette trouvaille à la compagnie pour laquelle il travaillait, Yellow Checker Star Transportation, et le client a été retrouvé. Ce dernier avait gagné cet argent au casino quelques jours plus tôt. En récompense sa compagnie lui a versé une prime de mille dollars et lui a offert un dîner pour deux en ville. Le passager avait lui aussi promis au chauffeur une récompense qui pour le moment n’a pas été versé.
L’année 2013 a été une succession de catastrophes naturelles et humaines, qui devraient provoquer de nombreuses dépenses.
Le coût économique des catastrophes naturelles et humaines en 2013 vient d’être chiffré par l’assureur Swiss Re à Zurich. Par rapport à 2012, les dépenses vont être moins importantes, même si les catastrophes ont semblées beaucoup plus impressionnantes. Au total, le coût économique de ces catastrophes devrait s’élever à 130 milliards de dollars. Ce qui ne remplacera pas les 25 000 personnes qui ont perdu la vie dans le monde cette année, à cause notamment du typhon Haiyan aux Philippines. Des inondations en Europe centrale et orientale et dans la province canadienne d’Alberta, ainsi qu’en Allemagne et en République Tchèque ont provoqués des dégâts considérables. Si les catastrophes ont été nombreuses, elles coûteront moins cher aux assurances, puisque la plupart des pays touchés ne sont pas forcément assurés (en particulier les Philippines).
Les deux PussyRiot ont donc été libérées dans la matinée et d’après leurs premières déclaration, elles comptent bien continuer leur combat pour le respect des droits de l’homme en Russie.
Maria Alekhina, 25 ans, a recouvert la liberté en toute discrétion dans la matinée après sa libération d’un camp pénitentiaire en Volga. Nadejda Tolokonnikova était quant à elle attendue par les médias à la sortie de l’hôpital pénitentiaire de Krasnoïarsk. Les deux jeunes femmes n’ont pas mâché leurs mots en dénigrant la Russie et les camps qui « sont le visage du pays » selon elles. L’une d’elle estime avoir grandi par le biais de cette expérience, elle explique avoir « vu cette petite machine totalitaire de l’intérieur ». Elles fustigent la loi d’amnistie qu’elle qualifie « d’opération de communication » en vue des jeux olympique de Sotchi. Les deux membres du groupe appellent d’ailleurs les chefs d’états européens à les boycotter. Les deux anciennes détenues devraient se retrouver dans les prochains jours et envisagent de mener un combat commun pour la défense des droits des détenus.
Les députés espagnoles ont adopté vendredi 20 décembre, une proposition de loi visant à limiter le droit à l’avortement. Cette décision suscite une vive émotion et une incompréhension en Espagne mais aussi en France.
Il aura fallu deux ans à Mariano Rajoy pour tenir sa promesse de campagne sur la limitation de l’avortement. Le projet de loi présenté vendredi et qui sera voté dans les prochains jours prévoit le droit à l’avortement dans seulement deux cas, lorsque la grossesse résulte d’un viol ou si cette dernière est dangereuse et porte atteinte à la vie de la femme. Ce recul a suscité une forte émotion chez les femmes espagnoles mais aussi en France, où Najat Vallaud-Belkacem a déclaré être profondément « choquée » par ce bond en arrière de trente ans. Les associations féministes et la gauche ont appelé à manifester. Toutefois il faut souligner que 41% des espagnoles se déclarent en faveur de cette loi anti-avortement.
Credit: Dani Pozo, AFP.
Les deux Pussy Riots encore emprisonnées vont être libérées prochainement après le vote d’une loi d’amnistie votée par les députés russes et validée par Vladimir Poutine.
Vladimir Poutine a confirmé ce jeudi que les Pussy Riots recouvreraient leur liberté en application de la loi sur l’amnistie. « Cette loi n’a rien à avoir avec Greenpeace ou ce groupe (Pussy Riot) mais elle est bien là pour célébrer le 20e anniversaire de la Constitution russe » a annoncé le président russe. La loi permettrait l’amnistie de personnes considérés comme « hooligans » par la justice russe et condamnées à une peine inférieure à cinq ans. Nadejda Tolokonnikova et Maria Alyokhina, deux membres du groupe, sont actuellement dans un camp en Sybérie suite à des prières punks effectuées à l’encontre de Vladimir Poutine. Le président s’est déclaré « absolument pas désolé qu’elles aient fini derrière des barreaux » car il considère qu’elles ont été « un déshonneur pour l’image de la femme ».
Bientôt, vous pourrez utiliser votre tablette et votre smartphone dans l’avion. Bonne nouvelle pour les longs trajets !
Une première compagnie européenne a déclaré qu’elle autoriserait mi décembre les tablettes, consoles et téléphones en mode avion pendant toutes les phases du vol. Les passagers de British Airways n’auront plus besoin d’éteindre leurs appareils électronique au décollage et à l’atterrissage comme l’a déclaré la compagnie : « Après l’avis favorable de l’autorité d’aviation civile britannique, cette décision signifie que les passagers de British Airways seront autorisés à utiliser leurs tablettes, téléphones et liseuses électroniques en mode vol depuis l’embarquement jusqu’à leur sortie de l’avion. » En octobre dernier, les autorités européennes de l’aviation avaient annoncé un assouplissement de leurs règles. Au mois de décembre, la commission européenne avait donné son feu vert à l’utilisation des appareils électroniques pendant toutes les phases de vol. Vous allez donc pouvoir regarder vos films ou jouer sur vos tablettes dès votre montée dans l’avion.
Le plafond de l’Apollo Theatre, dans le quartier de Soho s’est écroulé sur les spectateurs d’une représentation. Bilan 88 blessés, dont 7 graves.
L’Apollo Theatre, construit en 1901 dans le quartier de Soho est l’un des plus beaux monuments de Londres. Malheureusement, cette nuit, lors d’une représentation, le plafond s’est effondré sur les spectateurs, faisant plusieurs blessés graves. Les pompiers arrivés sur l’accident très peu de temps après l’éboulement, ont réussi à dégagé toutes les personnes prises au piège sous les décombres. Huit camions de pompiers, et un autobus à impérial ont été nécessaire, ainsi que des forces de police pour canaliser la panique des spectateurs. Sortis dans la fumée opaque dégagée par l’effondrement, les victimes ont principalement été soignées dans l’enceinte du théâtre. Une partie du quartier de Soho a été fermé suite à cet incident.
L’ancien président islamiste égyptien Mohamed Morsi, jugé pour la mort de manifestants, va comparaître pour « espionnage » en vue de mener des actions terroristes.
Mohamed Morsi ainsi que 35 autres personnes vont devoir répondre aux accusations « d’espionnage au profit d’organisations étrangères en vue de commettre des actions terroristes dans le pays, divulgation d’informations classées secret-défense à un pays étranger, de financement du terrorisme et d’atteinte à l’intégrité territoriale. » En juillet dernier, la justice avait accusé Morsi d’avoir bénéficié de l’aide de groupes étrangers comme le Hezbollah libanais et le hamas, lorsqu’il s’était évadé de prison. Le procureur qui a inculpé Mohamed Morsi déclare que l’enquête judiciaire aurait fait la lumière sur la préparation en 2005 d’actes terroristes en collaboration avec des groupes extrémistes. Jugé pour avoir provoqué la mort de nombreux manifestants, ces nouvelles accusations viennent ternir l’avenir de l’ancien président égyptien.
Dassault Aviation a perdu l’appel d’offre brésilien, le suédois Saab et son avion de chasse 36 Gripen NG ont été préférés au Rafale français.
Alors que les observateurs songeaient à un duel Dassault-Boeing, c’est finalement le suédois Saab qui a coiffé tout le monde sur la ligne d’arrivée. Le premier ministre brésilien, Celso Amorim a déclaré que le « choix s’était fondé sur l’équilibre entre trois points : le transfert de technologie, le prix de l’avion et le coût de son entretien ». Il s’agit d’une nouvelle déception pour le Rafale qui n’a jamais réussi à s’exporter à l’étranger jusqu’alors. Malgré la promesse d’un transfert de technologie, l’avion de chasse français a été écarté à cause de son prix trop élevé. Le gouvernement et Dassault ont une ultime chance de vendre le Rafale sur le marché indien.
C’est l’une des photos les plus partagée ces derniers jours. Une jeune fille embrasse un policier sur la vitre de son casque. Jamais elle n’aurait pu imaginer qu’une photo puisse l’emmener tout droit devant les tribunaux.
Nina de Chiffre, étudiante italienne était présente lors d’une manifestation contre la future ligne de TGV Lyon-Turin. C’est l’Agence France Presse qui a pris la photo dont tout le monde parle. La jeune femme, manifestante avait approché ses lèvres de la visière du casque d’un policier chargé de sécuriser la manifestation pour l’embrasser. Un acte pacifique qui lui vaudra une plainte pour « harcèlement sexuel et insulte à agent de la fonction publique« . Le secrétaire général du syndicat qui a porté plainte déclare : « Si le policier avait embrassé la jeune femme, la troisième guerre aurait été déclarée. Que se serait-il passé si je lui avais donné une tape sur les fesses? Elle aurait été choquée. Donc si elle fait cela à un homme de devoir, est-ce que cela devrait être toléré?«
Ce qui fait débat, outre la photo c’est surtout les yeux fermés du policier, qui laisse penser qu’il apprécie le moment. Pour se défendre, il se justifie de cette façon : « Quand je porte mon uniforme, je représente l’institution de la police, j’ai l’obligation de ne pas répondre à la provocation ». Est-ce suffisant pour justifier cet air ? Aux dernières nouvelles, l’acte pacifiste de la jeune femme pourrait bien être terni par une révélation. Elle aurait, avant la photo, léché ses doigts pour les poser sur la bouche du policier, par simple dégout des forces de l’ordre. Mais le policier, chargé de sécuriser la manifestation aurait peut-être du éloigner la jeune fille pour éviter tout contact. Un grand débat.
C’est officiel, à partir de demain, Facebook lance la publicité vidéo sur le journal des usagers. Une bien mauvaise nouvelle.
Facebook s’y met aussi. Sur tout les sites internet populaire, la publicité nous envahit. Mais sur le réseau social, on était épargnés. Ce qui ne sera plus le cas dès demain ! L’arrivée des publicités vidéo touchera l’ensemble du réseau : ordinateurs, supports mobiles, téléphones et tablettes. Pour cette première publicité, normalement, il s’agira d’une bande-annonce du film hollywoodien « Divergente ». Cette vidéo démarrera automatiquement, ne vous laissant alors aucune échappatoire.
Il faut savoir que les publicités rapporteront jusqu’à 2 millions de dollars par jour pour une diffusion sur l’ensemble de la communauté Facebook. Pourtant la mise en place de vidéos publicitaires avait été reportée de nombreuses fois, Facebook ayant peur que les utilisateurs ne s’agacent. Comme prévu, les utilisateurs rient jaune, et commencent à s’agiter sur d’autres réseaux sociaux.
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Seize ans après la mort de Lady Diana à Paris, Scotland Yard confirme qu’il s’agit d’un accident.
Aux yeux de la police britannique, le dossier est clos. Cet été, une nouvelle thèse a été développée, qui met en avant l’assassinat de la princesse Diana par les troupes d’élites de l’armée britannique. Mais sans preuves crédibles, la théorie n’est plus vraiment crédible ni pertinente. Depuis la mort de la princesse, de nombreuses théories sur sa mort ont fait surface, toutes démontées les unes après les autres. Si de nouvelles informations ou thèses viennent relancer l’enquête, pour l’instant, il s’agit officiellement d’un accident. Pour ce qui est de la dernière rumeur, elle a fait surface à l’occasion du récent procès de Danny Nightingale, un tireur de la police Special Air Services.
Les Pussy Riot pourraient bien sortir de prison. C’est ce que laisse penser la future loi d’amnistie.
Le Parlement russe vient de voter une loi d’amnistie, dont pourrait bien bénéficier les Pussy Riot. Par conséquent, la Cour suprême russe a ordonné le réexamen de la condamnation des deux jeunes femmes du groupe contestataire. Elle met en avant le fait que les motifs du délit n’ont pas été prouvés. Les deux chanteuses avaient été condamnées pour « hooliganisme » et « incitation à la haine religieuse ». Elle avait chanté en février 2012 une « prière punk » anti-Poutine dans la cathédrale de Moscou. Directement emprisonnées, le tribunal n’a pas cherché à savoir si les faits de « haine contre un groupe social » sont avérés, ou s’il pouvait y avoir une peine avec sursis pour celles qui ont des enfants. La Cour suprême a déclaré : « D’autres circonstances n’ont pas été prises en comptes telles que le jeune âge des accusées, leur situations familiale et le caractère non-violent de leurs actes ». Les Pussy Riot devraient sortir en Mars 2014 de prison, sauf si la peine est levée d’ici là.
Jang Song-Thaek, ce nom ne vous dit peut-être rien mais il était encore, il y a quelques jours, le numéro deux de la Corée du Nord. L’homme a été exécuté par son neveu, Kim Jong-Un pour trahison contre la nation.
Kim Jong-Un n’a donc pas hésité à faire condamner et exécuter son oncle et ancien mentor. L’agence de presse nord coréenne KCNA a communiqué sur les raisons de cette exécution , en déclarant que « L’accusé est un traitre à la nation, qui a perpétré des actes factieux contre le parti et des actes contre-révolutionnaires afin de renverser la direction de notre parti, de l’Etat et du système socialiste ». Jang Song-Thaek âgé de 67 ans était marié avec la soeur du dictateur et il était à la tête de la commission de défense nationale, l’un des organes les plus puissants du pays. Des bruits sur son arrestation avait déjà couru par le biais des services de renseignements sud coréens et plus tard une vidéo de cette dernière a été diffusé par la chaine nationale, une humiliation publique rare. Kim Jong-Un a cherché ainsi à se débarrasser d’un oncle dont l’influence avait grandi depuis l’attaque cérébrale de son père, Kim Jong-Il.
Ryanair qui affichait ses hôtesses en maillots de bain pour son calendrier 2013, a reçu l’interdiction de les diffuser. Pourtant, la compagnie va faire appel.
Ryanair n’en démordra pas. Même si un juge espagnol a interdit la diffusion des photos de ses hôtesses en maillot de bain, les jugeant discriminatoires, la compagnie aérienne souhaite faire appel du jugement. La compagnie low-cost a l’habitude des campagnes publicitaires polémiques mais toujours avec un but très précis. En l’occurrence, il s’agissait d’une publicité destiné à lever des fonds pour une organisation caritative. Ce calendrier montrant les hôtesses en sous vêtements a permis de récolter plus de 100 000 euros pour une association polonaise, pour aider les enfants malades de Pologne. Le juge a interdit à la compagnie d’utiliser les images extraites de ce calendrier dans ses publicités et lui a ordonné de publier sa décision de justice à ses frais. Ryanair va faire appel.
Le mariage gay au Royaume Uni a été voté l’été dernier, et les premiers mariages devraient avoir lieu en Mars prochain.
Le Pays de Galles ainsi que l’Angleterre célébreront leurs premiers mariages gays le 29 Mars prochain, après l’acceptation de la loi par le Parlement en juillet dernier. En réalité, la législation du mariage homosexuel est symbolique, car les couples du même sexe ont le droit depuis 2005 de s’unir dans le cadre d’un partenariat civil. Ils avaient déjà le droit d’adopter des enfants, contrairement à la France. La ministre anglaise chargée des questions d’égalité à déclaré : « Le mariage est l’une de nos institutions les plus importantes et, à partir du 29 mars 2014, il sera ouvert à chacun, que l’on tombe amoureux de quelqu’un du même sexe ou du sexe opposé« . En ce qui concerne l’Ecosse, la loi a été votée mais n’est pas encore appliquée, et l’Irlande reste très divisée sur le sujet.
Les associations de représentants de sourds ont été scandalisées par la présence d’un faux interprète de la langue des signes. Une enquête a été diligentée par les autorités sud-africaines pour faire toute la lumière sur cette histoire.
L’interprète présent sur toutes les télévisions du monde effectuant une langue des signes totalement fausse a créé la polémique en Afrique du Sud. Les associations de sourds et muets dont Cap Education développement du langage des signes et Deaf SA sont montées au créneau en dénonçant un interprète usurpateur qui a réalisé des signes incompréhensibles et n’appartenant absolument pas à la langue des signes. Retrouvé par les médias, Thamsanqa Jantjie, l’interprète en question déclare avoir eu « un accès de schizophrénie lié au stress ». Toutefois les associations avaient déjà remarqués les piètres prestations de ce dernier lors d’autres évènements en Afrique du Sud notamment durant le centenaire de Nelson Mandela. La version de l’homme est jugée peu crédible, et une réaction du gouvernement est attendue dans les prochains jours.
Le Pape François a été élu personnalité de l’année par le Times devançant notamment la starlette de la pop Miley Cyrus. Cette dernière était en tête du sondage, il y a quelques jours.
Le très couru titre de personnalité de l’année a donc été attribué au Pape François par le magasine Times. A l’annonce de cette victoire, le représentant du Times a déclaré que le pape avait changé «le ton, la perception et l’approche» de l’Eglise dans le monde. Alors que Miley Cyrus était classée première au début des votes, la popstar n’a finalement pas tenue sur la durée. La seconde personnalité de l’année étant Edward Snowden qui a révélé les pratiques de surveillance des Etats-Unis notamment sur les télécommunications, créant alors un scandale sans précédent. Le Pape François semble avoir fait l’unanimité, le Times reconnait qu’ « il est rare qu’un nouvel acteur de la scène mondiale suscite autant d’attention si rapidement. »
Les ONG peuples solidaires et China Labor Watch ont créé une poupée ouvrière afin de sensibiliser le monde au sort des ouvriers chinois dans les usines Mattel, créateur de la poupée Barbie.
Exit la Barbie ultra glamour dans sa robe de princesse, la Barbie ouvrière est née! Pour lutter contre l’exploitation des ouvriers chinois par les usines Mattel, deux ONG se sont mobilisés en mettant en place une campagne de sensibilisation dans les rues parisiennes. Avec à leur bras, une poupée ouvrière géante et comme slogan: «Je suis Barbie ouvrière. Comme des centaines d’ouvrières et d’ouvriers chinois, je travaille sur les chaînes de fabrication de jouets Mattel dans des conditions de travail indignes». Les ouvriers étant contraints à travailler 13h par jour et 7 jour sur 7 et à manipuler toute la journée des produits toxiques sans protection. Si vous souhaitez soutenir la cause, une pétition a été lancée sur le site Libérons Barbie ouvrière, alors à vos claviers!
Hier avait lieu l’hommage national à Nelson Mandela, où se sont rendus des politiques de tout bord.
Au Soccer City Stadium de Soweto, l’hommage à Nelson Mandela a réunis de nombreux chefs d’Etats, peut importe leurs opinions politiques, leurs pensées, ils se sont tous unis pour cette journée. Barack Obama, accompagné de sa femme a fait un discours applaudi par toutes les tribunes. Mais lorsque les autres chefs d’Etats faisaient leurs discours, le président américain s’est amusé à se prendre en photo en compagnie des premiers ministres danois et britannique. Ce qu’on appelle chez nous, commun des mortels : un Selfie. Il s’agit donc d’un autoportrait pris à bout de bras à l’aide d’un téléphone portable. Le journaliste de l’AFP qui a réussi à prendre cette photo, a aussi capté la mine déconfite de Michelle Obama, visiblement jalouse.

Nelson Mandela aura mérité tout ces hommages qui lui ont été rendu aujourd’hui.
Nelson Mandela a quitté ce monde, laissant un pays endeuillé. Près à lui rendre hommage, les dirigeants du monde entier se sont déplacés en Afrique du Sud. Une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement ont donc participé à un hommage international, retransmis dans le monde entier. Les différends entre pays n’existent plus le temps d’une journée, les dirigeants ainsi que les 45 000 Sud-Africains présents, se sont unis autour de cette commémoration.
Barack Obama, George Bush, Bill Clinton, François Hollande, Nicolas Sarkozy, mais aussi Raul Castro et Ban Ki-Moon, tous se sont réunis en Afrique du Sud pour rendre un dernier hommage au grand homme qu’était Nelson Mandela. Tandis que le président sud africain se faisait huer dès son arrivée, Barack Obama, lui, était acclamé pour son discours. L’une des phrases marquante pourrait bien être : « C’est difficile de faire l’éloge de n’importe quel homme mais c’est encore plus difficile pour un géant de l’histoire qui a mené une Nation vers la justice. »