La campagne régionale s’intensifie, les candidats se décrédibilisent ! Ils n’ont rien de mieux à faire que de déstabiliser leurs adversaires, de n’importe quel manière que ce soit. Exemple récent avec les attaques contre Ali Soumaré, présumé délinquant par le maire de Franconville (UMP). C’est ce même personnage qui se demandait si le candidat PS n’était pas un joueur du PSG (bah oui, un noir ça court vite…). Sans parler de l’affaire Frêche qui fout le Parti Socialiste dans un beau pétrin, une claque en perspective, pour le parti de Martine Aubry avec la probable réélection du dissident socialiste dans la région du Languedoc Roussillon.

La politique n’est plus de la politique mais de la communication, le but: découvrir les petits secrets de chacun, les petites réflexions off…  Pathétique est bien le mot qui qualifierai cette campagne. Minable celle des deux partis majoritaires qui ne cessent de se tirailler pour un oui ou pour un non. Avec ce triste spectacle, il est certain que les francais ne risquent pas de s’intéresser à ces élections au taux d’abstention historiquement élevé…

Cette semaine fut marquée par le lancement des jeux olympiques d’hiver à Vancouver. Le village olympique a été endeuillé par la mort du lugeur géorgien Nodar Kumaritashvili. Le jeune athlète de 21 ans qui s’entrainait sur une des pistes les plus dangereuses au monde, a perdu le contrôle de sa luge après avoir mal négocié un virage. Il terminera sa course contre un poteau à plus de 140 km/h. Certaines chaînes françaises ont diffusé la vidéo de l’accident. Au delà de la violence des images, c’est un problème éthique qui se pose. Doit-on diffuser ce genre d’images? Franchement absurde, ce choix irrespecteux pour la famille du défunt pose un problème éthique, le sensationel prime t-il sur l’information? Un triste constat pour des chaines qui ont mis en avant une mort « spectacle » d’un jeune agé seulement de 21 ans. Le problème est récurrent, quels sont les limites pour la télévision ?

Les régionales sont marquées une fois de plus par une polémique qui tiraille les camps politiques. Après l’affaire Frêche et les propos tenus par le maire de Franconville, c’est l’affaire d’une candidate voilée du NPA qui alimente le débat.

Ihlam Moussaid, jeune étudiante de 22 ans et trésorière du parti dans le Vaucluse fait parti de la liste du NPA pour les régionales en région Provence -Alpes-Côtes d’Azur. Elle a choisi de mener la campagne en arborant le voile islamique. En plein débat sur la burqa et sur l’identité nationale, ce choix fait réagir.

Cette décision est soutenue par le leader du NPA, Olivier Besancenot, qui confie qu’elle est « assumé par le NPA », même si elle « fait débat y compris dans nos propres rangs ». Les réactions ont été multiples, à gauche comme à droite. Pour Jean Luc Mélenchon, leader du Front de Gauche qui allie le PCF et le PG, « lorsqu’on veut être élu, il faut pouvoir représenter tout le monde, c’est donc une erreur de se présenter à une élection en affichant une appartenance religieuse ». Pour Martine Aubry, la religion « doit rester dans le domaine du privé ». Marine Le Pen parle, quant à elle, d’une manœuvre strictement électoraliste.

Dans un État où l’on prône la laïcité, ce choix laisse perplexe. Il est vrai que la religion relève du domaine du privé, cette position laisse penser à un racolage d’une communauté religieuse, en contradiction avec les valeurs portées par le NPA, « la religion est l’opium du peuple » disait Marx …

Cette jeune femme subit les foudres politico-médiatiques depuis quelques jours, rappelons nous que l’Abbé Pierre qui fut député se rendait à l’Assemblée en soutane , et que des élus municipaux de Sarcelles portent la kippa. L’affaire reste tout de même à relativiser et témoigne du climat de peur qui règne à l’égard des musulmans de France. Ihlam Moussaid, affirme que l’on peut être « laique, féministe et voilée ».

Cette décision, fera encore couler beaucoup d’encre, mais elle relève du choix personnel. Derrière cette position approuvée par le NPA, se cache certainement une manoeuvre électoraliste ainsi qu’une récupération médiatique du climat islamophobe qui règne à l’heure actuelle.

Vous n’êtes jamais entré chez Maxim’s ? voilà une occasion d’admirer ce lieu magique les lundis soirs pour 15 € !

En effet, le restaurant étant fermé ce jour de la semaine , le lieu est transformé en salle de spectacle style cabaret !

Au programme actuellement, du divertissement avec Feydeau et Offenbach orchestré par Gérard Chambre et sa troupe de comédiens-chanteurs. En première partie le délicieux « Feu la mère de Madame » de Feydeau suivi du « petit groom de chez Maxim’s », avec un texte imaginé par Gérard Chambre et agrémenté de quelques extraits d’airs célèbres d’Offenbach.

Tous les lundis à 21h, tarif 30 €, étudiants 15 €.

Chez Maxim’s, 3 rue Royale, Paris 8ème

Réservations : 06 62 89 70 12

2009 a été une année dure, à tout point de vue, une année riche aussi. L’année de la plus grosse crise financière de ce siècle. L’année de la propagation de la grippe A H1N1. 2009 a vu la plus longue et la plus farouche grève du monde universitaire en France, le soulèvement de le Guadeloupe et de la Martinique contre la vie chère, la disparition d’un avion d’Air France et de ses 228 passagers entre Rio et Paris.. La liste des catastrophes, des attentats suicides, des faillites et des morts de nombreux innocents s’est encore allongée. 2009 n’a pas fait avancer les négociations entre Israéliens et Palestiniens, 2009 a vu la réélection d’un homme dangereux pour la démocratie et les libertés fondamentales en Iran.

Mais 2009 a aussi connu de grands moments : cette année a ainsi vu l’avènement du premier président Noir des Etats-Unis, et avec lui s’est levée une immense vague d’espoir et de soutien aux quatre coins du monde. 2009 a vu les chefs d’Etat et de gouvernement du monde entier s’asseoir à la même table pour essayer de refonder ce capitalisme dont on a vu trop tard les effets nocifs. 2009 est aussi l’année de l’émergence, à grande échelle, d’une conscience écologique : de plus en plus de voix se sont fait entendre, pour défendre une planète meurtrie par la course effrénée et aveugle d’une société qui n’a pas su mettre un frein à ses ambitions. Si le sommet de Copenhague n’a pas été à la hauteur des espérances qu’il avait soulevées, il a eu le mérite d’exister.

Alors, quelles seront les grands rendez-vous de 2010? Comment s’annonce cette nouvelle année au calendrier déjà bien fourni?

2010, année sportive, pour commencer : Le ballon rond sera à l’honneur sur le continent africain où flotteront les drapeaux des meilleures équipes de football de la planète avec, en janvier, la Coupe d’Afrique des Nations sur le sol angolais mais aussi et surtout la Coupe du Monde en Afrique du Sud au mois de juin, où on espérera voir l’équipe de France prête à faire oublier les houleux événements qui ont entouré sa difficile qualification. En février-mars, Vancouver accueillera les plus grands sportifs du monde pour des Jeux Olympiques qui s’annoncent passionnants.

2010, année de la reprise économique? A en croire les spécialistes, les places boursières respirent à nouveau, et commencent à se redresser, mais la réflexion et les réformes autour du système bancaire mondial ne doivent pas être perdues de vue pour autant. 2009 leur aura-t-elle servi de leçon? Quant à notre planète, peut-on croire que la prise de conscience et la mobilisation qui ont émergé contre le réchauffement climatique porteront leurs fruits et aboutiront à des mesures que 2009 n’a pas su mener jusqu’au bout?

Au cinéma, 2009 a ouvert la voie à une nouvelle ère, celle du 3D, avec le grand retour de James Cameron (réalisateur de Titanic) et son révolutionnaire Avatar, qui offre de nouvelles perspectives au septième art qui, lui, traverse les années avec toujours plus de panache, offrant toujours plus de surprises et évoluant sans cesse, au service du progrès technique, comme à celui des plus grandes causes et qui promet une bien belle année 2010..

Slava  Polunin, entre timidement en scéne mais  comment l’ignorer : énormes chaussures rouges en peluche, bouille noire éclairée d’un nez rouge et un regard lumineux, combinaison jaune soleil……

Bientôt un autre personnage aux  chaussures trop longues au chapeau  -balancier   le rejoint et s’amuse avec lui .  La magie déjà opére.

D’autres clowns  surréalistes et poétiques nous amusent de leur espièglerie  teintée de philosophie

On rêve d’amour lorsqu’il rencontre sur le quai d’une gare : moment de grâce !!!!

On pleure de rire à sa conversation téléphonique , énorme leçon sur l’égalité des genres ou  plutôt sur leurs différences.

Et petit à petit nous  sommes happés par cet univers : onirique, lyrique et si proche de nous

C’est  tout le monde de l’enfance qui  nous  envahit et comme il est bon de se laisser faire …

Entracte qui  se signale par une vague inattendue

Ce moment , aussi   fort que  le spectacle sur  scéne voit  ces personnages nous rejoindre et s’amuser  de nous avec autant d e tendresse que de  malice.

La magie se poursuit et de tableau en tableau,  elle   nous  laisse hors du monde et du temps   ; et puis lui  même  pris dans le  lien qu’il a tendu entre lui et nous,  Slava  décide pour  nous  quitter de nous  donner l’envie de jouer encore et encore

Nous nous retrouvons à l’extérieur sans comprendre comment  et il nous f faudra du  temps  et du  silence pour que  retombe le souffle d’une telle soirée .

A partager au  moins une fois  dans sa vie  avec ceux à qui  l’on veut donner à voir  d’une bouffée  d‘amour de rire et de poésie.

Un bijou  qui  peut être nous  rend meilleur …

Informations

Enfin en France a après une tournée internationale et triomphale « Slava snow show » reprendra la route et posera sa poésie tout  au  long de sa tournée dont vosu troverez les lieux et dates sur www.slavasnowshow.com

Ce matin, en ouvrant le journal, deux articles qui se répondent : l’un glace (et ce, malgré la température polaire) et l’autre réchauffe un peu. Pas assez.

Le premier, c’est le refus de la Conférence des Grandes Ecoles d’instaurer un quota de 30% d’élèves boursiers sur critères sociaux, refus répondant à la demande de Valérie Pécresse de faire évoluer leurs méthodes de recrutement pour atteindre l’objectif gouvernemental desdits 30%. L’association des Grandes Ecoles entend poursuivre un soutien individualisé des étudiants défavorisés car toute autre politique « amènerait inévitablement une baisse du niveau moyen ». Vous l’aurez compris grâce à cette petite leçon de discrimination : les boursiers sur critères sociaux font baisser le niveau scolaire. C’est bien connu. Cette réticence est d’autant moins compréhensible que nombre de Grandes Ecoles ont d’ores et déjà des programmes favorisant l’égalité des chances.

Le second article concerne la mise en place par la Femis d’un programme d’égalités des chances pour les boursiers sur critères sociaux et les jeunes issus de zones d’éducation prioritaire. Cette initiative permettra aux jeunes défavorisés de participer gratuitement à un atelier de cinéma au mois de juillet et donc d’acquérir des techniques et des connaissances nécessaires à la bonne préparation du concours d’entrée de la prestigieuse école de cinéma.
Il fait un peu moins froid…

Ce matin, en ouvrant le journal, on n’avait pas envie d’écrire un énième pamphlet sur l’absence d’une véritable école de la République, celle qui est censée être accessible à tous. On n’avait pas envie de pérorer sur l’éducation française à deux vitesses. On n’avait pas envie de rappeler qu’en 2008, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche réforma le système de bourses sur critères sociaux, ramenant le nombre de critères d’attribution à peau de chagrin, de dix à trois pour être exact. On n’avait pas envie de faire un raccourci amer avec la tentative avortée du meilleur fils à papa de France d’accéder à une fonction peu en rapport avec ses compétences.

Ce matin, en ouvrant le journal, on pensait que c’était acquis, que ça avançait.
Ce matin, en ouvrant le journal, on n’avait pas envie de faire cet édito. Et pourtant, puisqu’il le fallait…

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Bon. Vous avez bien suivi j’espère. En cette période trouble de présages apocalyptiques, c’est toute la tradition de la bonne résolution qui en prend un coup. Car diantre, que choisir, en cette année charnière ? L’avenir, nonobstant les Nostradamus venus nous ratiboiser la joie de vivre en nous promettant moribonds et grand sommeil en 2012 ? Ou le court-terme pour faire honneur, tiens, à notre jolie société capitaliste ? Bigre, le choix est ardu. Une chose cependant est certaine : notre première pré-résolution devrait être d’arrêter de réveillonner. Au nom du bon goût.

Tout le monde sait d’expérience que le réveillon se révèle être la pire soirée de l’année et, de manière incompréhensible, le 31 à peine sonné, chacun ressort ses souliers surpailletés, ses décolletés maxiplongeants, son gel ultracollant, ses bas qui glissent et sa robe qui monte.
Jusqu’à quand va-t-on encore se plier aux desideratas sadiques d’un olibrius même pas nommé, qui se gausse d’avance de la cuite mémorable que l’on prendra à coups sûrs avec d’éminents inconnus ?
Jusqu’à quand va-t-on être convié à des soirées perruques pour le Nouvel An ? O moment capillaire douloureux où vous êtes apostrophé par quelques imbibés qui, croyant reconnaître en vous Nicolas Sirkis et sa chevelure problématique, vous exhortent à entonner « L’aventurier » tout en mâchant quelques cotillons. Pendant que l’autre est contre tout chacal, vous luttez, vous aussi égaré dans la vallée infernale, la prothèse chevelue de guingois à cause des assauts répétés et avinés de vos nouveaux amis. Vous priez : que l’année, s’il lui plaît, ne démarre pas sous le signe de la parfaite nullité. Mais le décompte est implacable et, malheureusement, vous entamez la nouvelle année dans les bras d’étrangers rigolards qui vous titillent le postiche en tentant, pour une raison obscure, de vous mettre le doigt dans l’oreille.

Ce n’est plus possible.

Cette année, à l’instar du Lapin de Mars et du Chapelier Fou qui se souhaitent de joyeux non-anniversaires, je vous souhaite, en ce 30 décembre, un joyeux non-réveillon !

Dernière chose : ce Noël, le dernier des humanistes m’a offert un ouvrage au titre enchanteur : Vie de merde. Il faut l’avouer, ces grands moments de solitude (qui sont bien la chose du monde la mieux partagée) stimulent les zygomatiques. … Je vous encourage donc, également, à nous faire profiter de vos pires expériences en matière de réveillon.

Et vous souhaite une excellente année…

Fin d’année 2009, enfin! Je rentre chez moi, prêt à festoyer, manger comme un cochon, et  enrichir ma garde robe de quelques pull-overs supplémentaires, offerts par tonton francky. Pour ça, je termine ma mission, ferme le bureau. Je sors, un froid de canard me gèle immédiatement les doigts, sortis naïvement sans leurs gants. Je fais trois pas et dérape sur une plaque de verglas. Une cabriole plus tard je décide de me réchauffer au café d’à côté. Va pour une cigarette en terrasse chauffée, que voilà une fanatique de la lutte anti-tabac qui manifeste en face de moi! « C’est une honte! C’est illégal, les cafés ne respectent pas la réglementation! » La mâchoire encore congelée, je ne peux répondre, enfile mon bonnet et m’enfuis lâchement. Arrivé à ma station, on me met un tract dans la main. La RATP est en grève et ils ne sont pas contents du tout. Ca crie, ça bloque surtout. Cinq minutes, pas plus, et déjà une embrouille. Deux hommes, en excès de testostérone, bien trop pressés de monter dans une rame qui se fait toujours attendre. Bonne ambiance. J’esquive le pogo du quai, me faufile entre une vieille dame et son chien et parviens à intégrer le wagon. Encastré, je suffoque mais je tiens bon. Sortie de station, je me souviens que les soirées parisiennes ne sont pas gratuites et pars prendre un peu de liquide. « Distributeur, hors service » C’est la grève des « dabistes », c’est vrai. La goutte au nez, pas un flèche en poche, je décide donc de rentrer chez moi. La neige continuant de tomber, chaque passage piéton est un pari sur sa vie. Je parviens tout de même à me hisser jusqu’à chez moi, lieu devenu sacrô-saint puisque chauffé. Ma voisine se plaint encore du voisin qui fait sa prière, sa famille est venue le voir pour les vacances. « Quand il est tout seul ça va, mais quand ils sont plusieurs… » Je sais, je sais. L’impression d’avoir déjà entendu ça quelque part m’envahit soudain… Je fais la sourde oreille, trop impatient de retrouver mon canapé. Avachis, je contemple Nikos faire combattre les générations par chansons de variétés interposées. Horrible spectacle de ce qu’est la culture pour TF1. Consterné, je tire un petit bilan, histoire de savoir si quoi vendre au père Noël pour le convaincre d’être une nouvelle fois généreux. J’ai évité la grippe, combattu le RER, bravé la neige et le verglas, et dois maintenant m’atteler à digérer l’échec de Copenhague et à oublier l’odeur xénophobe qui plane dans mon pays. Ah et aussi,  ayant rejoint ce groupe si populaire et en pleine expansion – une troupe de 2,6 millions de personnes! – je dois trouver un job! Non franchement, les congés me semblent bien mérités… 

 

– J’ai bien peur de me ramollir. Le contrôle de la population, c’est une remise en question perpétuelle. Le problème étant que là, j’ai épuisé mon stock, je n’ai plus d’idée…

– C’est sûr, c’est embêtant… Mais pour l’instant, tous les tests se révèlent concluants, non?

– Complètement! C’est pour ça, je dois trouver autre chose…

– Les blagues racistes ?

– Déjà fait! C’est passé comme une lettre à la Poste – quand ils ne font pas grève bien sur – une semaine et quelques journalistes qui montent au créneau mais rien de très virulent…

– Des soupçons de pédophilie ?

– Pareil! On l’a testé aussi ce bon vieux coup du dossier glauque et difficilement justifiable au sein du gouvernement. Mais là encore, les invectives ont rapidement fait long feu…

– On dirait que ce manque d’opposition te lasse… 

– Ca se voit tant que ça ?

– Ben…le coup du clip, franchement… Rafarin en crooner…

– C’est Lefebvre qui fait son coeur avec les mains! Il m’éclate moi!

– Et Darcos avec sa chorégraphie « le doigt en l’air »! J’en suis tombé de ma chaise, ma femme en a pleuré…

– Nous aussi, on s’est bien marré. Carla n’a pas pu se retenir, elle a appelé Nicolas de Tavernost et a inscrit Valérie Pécresse au casting de la Nouvelle Star! 

– On a  peut-être poussé le bouchon un peu loin avec ce clip… il est bien niais tout de même. Ca peut decribiliser tout le monde, non ?

– Je suis à court d’idées, je te dis… Pis une chanson avec deux phrases, des sourires, des gens heureux, des jeunes, des noirs, des blancs… C’est noël à l’UMP aussi! C’est parfait! En communication, une chanson ça marche toujours…

– Pour l’environnement, les Restos du Coeur ou d’autres événements importants. Mais là, c’est de la politique…

– De la quoi ? Tu n’écoutes donc jamais rien… De la politique, ça serait avoir des idées! Tu en as toi, des idées ?

– …

– De la provoc’ gratuite à la limite, je veux bien… 

– Tu cherches un conflit pour te réveiller, c’est ça ? 

– Ecoute, les médias font déjà l’essentiel du boulot pour notre com’ sans que personne ne s’en plaigne. Si je n’ai plus le droit de m’amuser un peu, je ne vois pas l’intérêt d’avoir un pays sous contrôle…

– C’est ça aussi d’avoir détruit l’opposition aussi…

– Ah oui, c’est vrai. Mais là encore, too easy. Ségolène, tu es vraiment sûr qu’elle ne travaille pas pour nous ?

– Non, je t’assure. Elle bosse en free-lance! 

– N’empêche, plus un conflit à se mettre sous la dent. Ils sont vraiment navrants ces socialistes… J’ai même dû balancer sur les immigrés pour raviver l’extrême-droite…

– Ne t’inquiète pas, les prochaines élections sont dans deux ans. Ca va passer vite.

– Le retour des coups bas ? Des invectives, des vidéos volées ?

– Je vois bien que ça te manque…

– Tu ne peux pas t’imaginer… 


Tous les vendredis à partir de 23h30 au Globo, tu suivras les 10 commandements à la Yoda :

– Tu viendras
– Tu danseras
– Jamais la gueule tu feras
– Jamais seul(e) tu repartiras
– Jamais seul tu repartiras
– Jamais sobre tu resteras
– Toutes les musiques tu écouteras
– Sexy attitude tu auras
– Tes soucis au vestiaire tu laisseras
– Cool au bar tu patienteras
– Toujours tu reviendras

De 23h à minuit, une scène live est ouverte sur laquelle des artistes aux horizons différents se succèdent. Ensuite, David Stepanoff est aux platines et promet une programmation pop, rock et disco : d’Abba à Justice en passant par Madonna ou Cindy Lauper. Pour danser jusqu’au bout de la nuit dans une ambiance festive !

Entrée : de 23h à minuit : gratuit sur liste
20 euros avec une conso

Site officiel : Les vendredis du Globo
Le Globo
8, bd de Strasbourg, 75010 Paris
Métro : Strasbourg/Saint-Denis

Je me suis coupé en me rasant… La faute à un réveil trop dur ? Sûrement, mais sur le coup c’est la radio qui me semble la plus coupable. Ce matin, le micro était offert à Eric Besson, venu défendre, légitimer et justifier sa sublime idée de débattre sur l’identité nationale. En réprimant un vomissement, ma lame a ripé… C’est que les paroles du ministre de l’Immigration et de l’identité nationale sonnaient beaucoup trop faux. 

La droite est au pouvoir, Eric Besson le sait bien, lui qui a rapidement changé de camp et visiblement d’idéologie aussi aisément qu’un ministre change de chauffeur. Alors aujourd’hui, l’UMP veut le garder ce pouvoir. Pour cela, quoi de mieux que diviser la France ? « Diviser pour mieux régner » est malheureusement un poncif à la dent dure qui s’avère toujours efficace. Car, ce débat sur l’identité nationale ne cherche nul autre objectif. Déjà, comme le faisait remarquer ma collègue dans son édito d’il y a quelques semaines, la discussion ne tient sur rien. Le peuple français est mixte depuis qu’il a colonisé d’autres territoires. Aujourd’hui, s’il devait y avoir une question, ce ne serait pas de déterminer qui est vraiment français mais bien de savoir comment pourrions-nous tous vivre ensemble. Et l’UMP le sait bien et a donc rapidement transposé le débat, l’axant sur la seule population musulmane. De là, le pire était à craindre, et le pire, il y a. La France « décomplexée » se lâche. Puisqu’on leur demande ce qu’ils pensent des musulmans, ils ne vont pas se gêner ! Après le maire de Gussainville, persuadé qu’il « va se faire bouffer » par les immigrés, le site Lemonde.fr publie des commentaires, lus sur le blog du ministère de l’immigration, concernant le débat. En deux mots, ça pue. « La France est devenue une colonie de l’Afrique de façon irrémédiable« , « Aucun Français n’a demandé à être envahi d’étrangers« , « Avant la France avait des colonies, maintenant elle est colonisée. » Bien sûr, ces paroles ont vite été supprimées du web mais elles reflètent parfaitement un état d’esprit bien réel en France. A Planètecampus aussi d’ailleurs, un article sur l’Islam et l’Europe a provoqué des commentaires  qui n’ont pu être acceptés. 

Encore une fois à l’approche d’élections risquées pour elle – la très grande majorité des régions étant socialistes – l’UMP joue sur la peur, la crainte de l’autre et bien sûr de l’étranger. Entendu comme étranger, tout ce qui n’est pas conforme à « leur » identité nationale. Du coup, le débat – idée si démocratique en théorie – n’a comme effet que celui de diviser encore plus la population française. L’Islam est pourtant la deuxième religion du pays, il n’est plus temps de se demander s’il faut, oui ou non, l’accepter. Elle est là, et dans sa très grande majorité, la population musulmane ne demande qu’à s’intégrer. La situation des musulmans sur la planète est d’ailleurs suffisamment difficile comme cela pour que la France, si fière de sa démocratie et de son slogan « Liberté, Fraternité, Egalité » ne peut oublier ses valeurs ainsi et mettre de côté une part importante de la population du simple fait de sa religion et d’une différence culturelle. Il tient de ne pas oublier que la France est un pays où la liberté est la même pour tous. L’UMP souhaite un peuple divisé et qui se craint, c’est donc à nous tous de montrer que ce climat délétère est dépassé. A chacun de faire des efforts mais surtout à chacun d’aller enfin vers l’autre avec l’envie de se réunir. Car être Français, c’est cela avant tout: un peuple uni capable de dire non à un gouvernement qui fait fausse route.

 

 

 

Pierre Bergé, l’homme qui vient de reverser entre 3 et 4 millions d’euros à Sidaction grâce à la vente de ses objets, s’est insurgé contre le populisme du Téléthon, suscitant une belle polémique. (Voir la vidéo ici).

« Cent millions pour le Téléthon, ça ne sert à rien. Ils ont trop d’argent. Il y a un téléthon aux Etats-Unis mais le produit de ce Téléthon est partagé entre plusieurs organisations. Le Téléthon parasite la générosité des français (…) d’une manière populiste : en montrant des enfants myopathes, en exhibant le malheur des enfants et je trouve tout cela inadmissible. »

Un détail qui n’en est pas un : à France Info, où furent proférées ces assertions, personne ne rebondit. Un des journalistes, sans commentaire aucun sur ce qui venait de se dire, enchaîna sur l’exposition du salon de Pierre Bergé et d’Yves Saint-Laurent au Grand Palais.
Que signifie cette absence de réaction « à chaud » ? Peut-être, tout simplement, qu’il n’y a pas matière à controverse. Car que le Téléthon verse généreusement dans le populisme ne relève pas de la critique mais de la constatation. Et que les fonds levés pourraient être mutualisés, du bon sens.

Mais comme cette démagogie, qui exonde des écrans, sert une noble cause, on la légitime.
Et comme Pierre Bergé est le seul à oser s’élever contre cette représentation abjecte que véhicule le Téléthon pour faire pleurer dans les chaumières, on le lapide sur la place publique.

Car enfin, le Téléthon détruit à lui seul des années de lutte contre le misérabilisme dans la collecte de fonds, collecte qui idéalement, devrait se faire de manière raisonnée, sans que les associations n’aient à exhiber des enfants malades. Certaines d’entre elles l’ont très bien compris et communiquent sur des valeurs positives. Par exemple « Mouvement pour les Villages d’Enfants », association qui accompagne des enfants en rupture familiale, ne montrent pas des enfants battus ou en pleurs mais des enfants qui s’en sortent. Budget annuel : 42.58 millions d’euros…

Il est inutile de mettre en exergue ces réalités au demeurant connues. Les mettre en avant revient à sacrifier à la pulsion voyeuriste. Comprenons-nous bien : la lutte contre les myopathies est nécessaire et noble, mais donner à voir des enfants souffrants pour parvenir à financer cette lutte est malsain.

Comment espérer en un monde devant de telles images ? Donner, c’est bien, réfléchir à quelles représentations on cautionne, c’est mieux. Soutenons plutôt les associations qui communiquent de manière déontologique et ne sollicitent pas les émotions primaires des donateurs mais les exhortent plutôt à réfléchir et à espérer en un monde meilleur.

Le Grand Journal de Canal + a obtenu sa meilleure audience de l’année, la semaine dernière. Invitée de Michel Denisot, Rama Yade. C’est elle, la personnalité politique préférée des Français. En même temps, ça se comprend. Elle est jeune, elle est jolie, elle parle plutôt bien et a ce petit côté rebelle qui plaît tant ici en Hexagone. C’est elle qui a dit non – ou a tenté de dire non – à Nicolas Sarkozy. Je m’en souviens! C’est elle qui en 2007, contredisait le gouvernement en prenant la défense des squatteurs d’Aubervilliers. C’est encore elle qui s’est levée, qui a gueulé plus que tout autre au moment de l’affaire scandaleuse de l’Arche de Zoé. Toujours en cette sacro-sainte année 2007, Rama Yade avait craché son venin et clamé haut et fort ce que beaucoup pensaient sans oser le dire, sur ce dictateur de Khadafi, reçu en grande pompe par notre président. « Notre pays n’est pas un paillasson« , scandait-elle à l’époque. Virulente, sûre d’elle, droite dans ses bottes, elle défend les valeurs qui lui paraissent importantes, quitte à s’isoler au sein de la majorité. Aussi, Rama Yade a cette chance d’être considérée comme la plus à gauche des personnalités gouvernementales. Bref, une femme de couleur avec de grandes responsabilités. Rama Yade,  la synthèse quasi-parfaite de ce que devrait être la France d’aujourd’hui? Ben non… En tout cas, elle ne l’est plus.

A la fin du Grand Journal, une seule phrase me vint à l’esprit ainsi qu’à celui de mon collègue de canapé: Mais quelle plaie ! Devant mon petit écran cathodique, le cirque de Canal était pourtant bien en place. Arianne Massenet balançait ses âneries, Aphatie dégoupillait sa verve habituelle, le taulier Denisot jonglait entre tous les intervenants, le bel Harry souriait quand il le fallait… Et Rama Yade? Rien. Rien à retirer de son intervention, hormis des « je ne peux pas répondre« , « je n’ai pas envie d’en parler« , « cela ne me regarde pas. » Pas un discours policé, non. Pas de discours du tout. Bien maquillée, la récente secrétaire d’Etat de la Santé et des Sports était visiblement là pour…sourire. Et c’est tout !

Frôlant à maintes reprises le ridicule, Rama Yade a donc refusé de répondre ou esquiver des questions ultra-polémiques telles « Pouvez-vous expliquer la règle du hors-jeu?« , « Regrettez-vous PPDA au 20h?« , « Préférez-vous Laurence Ferrari ou Harry Roselmack? » Du pop-corn tout chaud, tout Canal – le Grand Journal n’a tout de même pas vocation à faire de grands débats d’idée – pourtant indigeste pour celle reconnue comme la « grande gueule » du gouvernement. Nada! Ce temps-là est fini. Pas la peine d’espérer la moindre micro-prise de position. Rien, pas un mot sans l’assentiment du patron, du vrai boss Nicolas. Comme tous les autres ministres ou représentants de l’Etat actuels, Rama Yade a donc fini par faire allégeance. Ne rien dire pour durer, ne pas faire de vague pour ne vexer personne, ne surtout pas affirmer quelque chose même anodin sans l’accord du président. Ah et aussi, pour bien rentrer dans le moule gouvernemental, ne surtout rien faire…

Information Franceinfo. Le bâtonnier de Paris, représentant 21 000 avocats, affirme que toutes les gardes à vue françaises seraient illégales par rapport au droit européen. 

 

Une annonce très forte et peut-être lourde de conséquence. Le bâtonnier de Paris – le président du Conseil de l’ordre – appelle l’ensemble de ses pairs à faire annuler les procédures de garde à vue faites par le police. Selon Christian Charrière-Bournazel, la France ne respecte pas un arrêt de la Cour européenne des Droits de l’homme, datant du 13 octobre 2009. Et ce, dès la première heure de garde à vue. La Cour européenne estime qu’un accusé doit pouvoir bénéficier d’un avocat afin d’organiser sa défense et préparer des interrogatoires. 

 

L’avocat doit voir le dossier de son client 
 

Du côté de la loi française, le texte dit toute autre chose. L’avocat n’a droit qu’à une visite d’une demi-heure, seulement pour vérifier si le client n’a pas subi de violences ni de maltraitances de la part des forces de l’ordre. Mais le défendeur n’a pas accès au dossier. Un point qui rend donc toutes les gardes à vue françaises illégales. 

Certains avocats ont immédiatement suivi l’appel du bâtonnier de Paris et ont constitué des associations afin de faire annuler les procédures. 

Par Saïd El Abadi

Le sénateur Charles Pasqua a été condamné à un an de prison ferme et à 100.000 euros d’amende dans l’affaire de l’Angolagate. Pour une fois, il n’a pas réussi à passer à travers les mailles de la justice.

 

 

Habitué à comparaître depuis le passage à l’an 2000 devant les tribunaux, notamment ceux de Paris, Charles Pasqua a toujours été acquitté. Tout du moins il n’a jamais été condamné à purger une peine de prison ferme. Les différentes affaires politico-financières où il fut accusé, ne l’ont jamais fait passer par la case prison.

 

En effet, l’affaire du siège GEC-Alsthom Transport ou encore celle de la SOFREMI ont toutes les deux été renvoyés pour être juger par la Cour de Justice de la République. Concernant, l’affaire de « Pétrole contre nourriture » notamment en rapport avec TOTAL, le grand groupe pétrolier français, il y a eu après un bon nombre de rebondissements, un  non-lieu pour Pasqua.

 

Néanmoins, le vent commençait à tourner. Preuve à l’appui lors de l’affaire du Casino d’Annemasse. L’ancien ministre de l’Intérieur y a été condamné à dix-huit mois avec sursis. On sentait petit à petit que l’ancien président du Conseil Général des Hauts-de-Seine voyait les barreaux se rapprocher. Et le voici dorénavant condamné à purger une peine d’un an de prison ferme et à 100.000 euros d’amende. Le début de la fin ? Peut-être. Mais ce qui est sûr, c’est que Charles Pasqua n’en restera pas là, son avocat va faire appel. L’histoire sans fin est en marche…

 

Ouvrez bien vos esgourdes et régalez-vous : en ce moment, ça implose pas mal. Des Fight Club pro-démocratisation de la culture, il s’en créé tous les jours, partout. L’actualité culturelle ressemble à un véritable thriller. Rappel des derniers faits.

Ce soir au Fouquet’s (choisir l’un des lieux de restauration préféré de Nicolas Sarkozy pour contrecarrer ses projets gouvernementaux ne manque pas d’air) a lieu la conférence de presse présentant le livre La Bataille Hadopi. Cet ouvrage, rédigé par 40 personnalités anti-Hadopi (journalistes, écrivains, sociologues, artistes etc.), dénigre sur 350 pages la loi contre le téléchargement illégal. Aujourd’hui sortira sa version numérique mise à disposition gratuitement par les militantes éditions In Libro Veritas.
Au même moment, Nathalie Kosciusko-Morizet sort son livre Tu viens ?, titre racoleur pour un ouvrage bienvenu sur la cyberdémocratie.
Pendant ce temps-là, stakhanoviste convaincu, Google continue de numériser massivement des milliers d’ouvrages tandis qu’Amazon propose des livres numériques moins chers que leurs équivalents papier.

Ça bataille, ça sabote, ça lutte de tous côtés en petits groupes de quarante ou tout(e) seul(e) contre une politique répressive et c’est salvateur. Vivement la suite…

La version gratuite de La Bataille Hadopi sera téléchargeable gratuitement en PDF sur le site des éditions In Libro Veritas, qui défend la littérature équitable et « qui a pour vocation l’accès, le partage et l’échange démocratique, universel et fraternel du savoir et la culture ». Si vous achetez l’ouvrage, vous contribuez ainsi à cette lutte.

Les condamnations concernant l’affaire de l’Angolagate ont été annoncées hier. Au centre de ce scandale de vente d’armes, de nombreux hommes d’influence dont Charles Pasqua qui tente une contre-attaque.

L’Angolate est une sale affaire se déroulant entre 1993 et 1998. Des hommes politiques importants de l’époque ont ainsi participé à la vente d’armes soviétiques et françaises pour 790 millions de dollars, au gouvernement angolais de José Eduardo dos Santos. A l’époque, le pays africain subissait juste la reprise d’une guerre civile très meurtrière. Un marché astronomique où nombreux ont été les acteurs touchant des commissions. 

 

6 ans pour Falcon et Gaydamak 

Principal intermédiaire des ventes, Pierre Falcone – qui a écouté sa sentence les yeux fermés sur le banc des accusés – a écopé de six ans de prison ferme. Son collègue, Arcadi Gaydamak s’est vu infligé la même peine. Les deux hommes devront sen outre s’acquitter de coquettes sommes au fisc ainsi qu’aux parties civiles. Leurs avocats ont bien sûr annoncé qu’ils feraient appel de cette condamnation « totalement démesurée. » L’appel est suspensif. 

 

Pasqua réclame la levée du secret-défense

D’autres personnalités plus célèbres sont aussi impliquées. Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur à l’époque des faits, vient ainsi d’écoper de la première peine de prison de sa carrière. Le cofondateur du RPR a pris trois ans dont une année ferme pour « trafic d’influence ». Une condamnation qu’il n’est visiblement pas prêt d’accepter. Hier sur France 2, Charles Pasqua dénonçait: « «Le président de la République (de l’époque) était au courant de l’affaire de ventes d’armes à l’Angola (…) Le Premier ministre était au courant, la plupart des ministres aussi (…) je crois que le moment est venu de mettre les choses au clair. » L’actuel sénateur a même été encore plus loin : « Je demande au président de la République de lever le secret-défense sur toutes les ventes d’armes, sur toutes ces opérations qui ont été réalisées à l’étranger afin que l’on sache s’il y a eu des retours de commissions en France et qui en a bénéficié. »Lui aussi a annoncé son intention de faire appel du verdict le concernant. 

 

L’Angola n’a jamais jugé les responsables

L’autre grand nom de cette affaire, Jean-Christophe Mitterrand – un autre exemple de fils de président – a lui été condamné à deux ans de prison avec sursis. D’autres personnalités comme Jacques Attali ou le magistrat Georges Fenech ont été relaxées. 

Si l’Angola a toujours refusé de juger les responsables de son pays, la France tente de mettre les coupables de cet énorme trafic d’armes devant leurs responsabilités. Enfin. Car l’Angolagate, ce sont des millions de dollars mais surtout, des milliers de morts. 


 

François de Rugy dévoile depuis ce matin la totalité de ses revenus sur son site web. Une initiative de transparence qui tend à rassurer la population. 
 

 »La question du revenu (…) a longtemps été considérée comme un tabou en France. Les chiffres qui circulent sont souvent manipulés« , explique François de Rugy en prélude. Ainsi, le député vert a choisi la transparence. Sur son site internet, il dévoile son salaire ainsi que son indemnité de frais de mandat. Alors combien?

Le montant de ses revenus s’élèvent à 6 088€ tandis que son indemnité est de 5 838€. Le député explique toucher 5 261,01€ net d’indemnité parlementaire. A cela, il ajoute 676€ de revenus en tant que membre du bureau de l’Assemblée nationale, 945€ pour son poste de conseiller communautaire de Nantes et 501€ comme administrateur au sein desquels il représente la ville de Nantes. 

6 088€/mois


Au final, il touche 6 088€ net par mois. En effet, il reverse 1 295€ mensuellement à son parti. Aussi, le député écologiste perçoit 5 838€ en « indemnité représentative de frais de mandat », non imposable. François de Rugy explique comment cette somme est utilisée. Entre 2007 et 2009, 39% de l’indemnité a servi à « la communication et information citoyenne » et 31% à payer le loyer de sa permanence, dans le centre ville nantais. 

 

Le député doit également rémunérer ses trois collaborateurs. Il dispose ainsi d’une enveloppe de 9 093€ à partager entre son conseiller parlementaire, son assistant parlementaire à l’Assemblée nationale et son assistante parlementaire de circonscription. 

L’élu vert a donc choisi de ne rien cacher de ses revenus. Si les chiffres sont impressionnants, François de Rugy lève au moins le voile sur un tabou bien français et met un terme aux spéculations et autres rumeurs.

 

 

Elu député des Yvelines la semaine passée, David Douillet rentre vite dans le bain de la politique. Son adversaire malheureux met en cause les conditions d’élection de l’ancien champion olympique.

 

David Douillet est partout en ce momen clamant autant que possible sa grande expérience de « l’école de la vie », celle qui manque tant aux hommes politiques. Bref, l’ancien judoka sait qu’il n’a pas la bardée de diplômes suffisante mais compte bien compenser par son savoir pratique, celui des « vrais gens. » Cependant, le baobab va rapidement s’apercevoir des habitudes assez malsaines régissant la sphère politique. 

Elu depuis à peine plus d’une semaine, David Douillet est ainsi déjà attaqué. La salve est partie de Frédérik Bernard, maire PS de Poissy et adversaire malheureux du judoka dans les Yvelines. Le socialiste met en cause les conditions de victoire du candidat UMP, accusant ses partisans de s’être rendus « dans des maisons de retraites pour demander aux personnes âgées des procurations. » 186 aurait été signée, selon Frédérik Bernard. Il va donc déposer un recours, a-t-il annoncé sur France 4.

Bien sûr, le maire PS n’a pu contenir une dernière petite pique. Selon lui, la tactique de campagne de l’ex-judoka se résumait à : « on te promène, tu signes des autographes et tu souris. » Avant d’ironiser: « La prochaine fois, on prendra Adriana Karembeu. » Le respect du tatami, c’est fini. Bienvenue en politique!

Le mois de procès de l’affaire Clearstream s’est terminé vendredi. Après les plaidoiries, les réquisitions du parquet sont étudiées par le tribunal correctionnel de Paris. La décision sera rendue publique le 28 janvier et scellera une affaire où aucune vérité ne se dégage.

Clearstream a fait les grands titres des journaux pendant un mois. Dominique de Villepin gesticulant autant que possible dès qu’une caméra pointait son nez. L’ancien premier ministre n’a jamais changé de ligne directrice. Il ne savait rien et ne serait que victime de la colère de son ennemi, Nicolas Sarkozy. Peut-être. Mais ce n’est pas le procès terminé vendredi qui a donné plus ou moins d’éléments. Oscillant entre le Vaudeville et le carrément burlesque, le tribunal correctionnel de Paris a été la scène de professionnels du verbe. En outre, personne n’a cédé. Les versions, pourtant contradictoires, ont toutes été maintenues sans qu’une d’elles puisse réellement sortir du lot. Du coup, les réquisitions n’ont rien de celles d’une énorme manipulation. Le parquet a ainsi requis une peine de 18 mois avec sursis et une amende de 45 000 euros contre Dominique de Villepin. Mais le plus fautif selon le parquet est Jean-Louis Gergorin. L’ancien vice-président d’EADS encourt trois ans de prison dont un an et demi avec sursis et une amende de 45 000 euros. Le vice-procureur Romain Victor déclarant que « la dénonciation est son oeuvre et il a obéi à un plan qui ne doit rien au hasard (…) Jean-Louis Gergorin s’est moqué de la justice. » L’autre protagoniste risquant gros est d’ailleurs l’accusé de la défense de Gergorin: Imad Lahoud. Le « complice intéressé » est la première personne à s’être procuré les fichiers bancaires et à les avoir falsifiés. Surtout, le parquet ne lui fait plus du tout confiance: « Plus personne ne le croît. Sa propension au mensonge est tellement énorme« , explique Romain Victor.

 

La décision finale pour le 28 janvier

 

C’en est donc terminé des envolées lyriques des hommes en robe. Désormais, l’affaire est en délibéré. Le président de l’audience, Dominique Pauthe, et ses deux assesseuses sont donc à l’étude pour trancher cette affaire bien floue. La difficulté de la décision concernant Dominique de Villlepin réside en l’énoncé de sa faute: « dénonciation calomnieuse. » Pour prononcer une condamnation, les magistrats doivent en effet être certains que l’accusé savait à 100% qu’il s’agissait de mensonges. En aucun cas, le tribunal ne doit suivre les réquisitions du parquet. Les réquisitions peuvent donc être totalement ignorées. 

Judas, quand il y en a un ça va…c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes.
Mensonges, démentis, compromissions confortables…Les membres du gouvernement multiplient les félonies au détriment d’une probité à laquelle plus personne ne croit.

Prenons cette semaine : plusieurs de nos hommes politiques sont jugés dans l’affaire Clearstream ; Frédéric Mitterrand, après avoir défendu la chanson misogyne « Sale pute » du rappeur Orelsan, vilipende cette semaine « J’ai 40 meufs » de Morsay et Jean Sarkozy ment par omission sur ses notes (voir Rue 89).
Un exercice virtuose de retournement de veste…toujours du bon côté.

Dernier en date et pas en reste : Eric Besson a déclaré à Libération mardi qu’aucun vol charter ne partirait dans la journée. Or dans la nuit de mardi à mercredi, il a affrété un avion à destination de Kaboul avec à son bord, trois immigrés clandestins afghans interpelés lors du démantèlement de la jungle de Calais fin septembre.
Le ministre de l’immigration, déniant le droit d’asile du sol français, renvoie ces trois hommes en affirmant qu’il « n’y a pas de risque pour eux ». Mais alors, qu’est ce qui peut exhorter des hommes à faire des milliers de kilomètres, souvent à pied, en mettant en péril leur vie si ce n’est pour fuir « un risque » ?

Il existait pourtant d’autres solutions : répartir les trois ressortissants afghans entre les pays de l’Union Européenne, leur accorder le statut de réfugiés politiques ou encore leur proposer de repartir volontairement avec un pécule.

L’homme qui fait des doigts d’honneur aux journalistes de Canal Plus en souriant a-t-il dépassé les limites de la provocation ?

Y aurait-il comme une forme de résistance naissante? La question est aujourd’hui légitime. Depuis quelques semaines, le gouvernement en place multiplie les fautes d’image. Hortefeux, Frédéric Miterrand, et maintenant Jean Sarkozy… Une addition de scandales plus ou moins légitimes assaisonnés d’une économie toujours en berne, ça commençait à faire beaucoup. Pourtant, personne ne semblait vraiment en mesure de s’opposer au pouvoir en place ni même d’y faire face. Un sentiment d’impunité totale pour le gouvernement, légitime en toutes circonstances. Mais le vent a peut-être tourné. Aucune certitude encore puisque la résistance n’est ni unie, ni organisée mais a au moins le mérite d’apparaître enfin. Il suffit d’ouvrir les journaux ce matin pour s’apercevoir de la fracture qui se creuse entre deux façons de voir la France. D’un côté, La Tribune célèbre en cette fin d’année de crise « la finance sur un nuage » ou Les Echos décrivent eux, l’ « année record pour les banquiers de Wall Street. » De l’autre, Libération fait sa Une avec un titre choc – mais sûrement plus révélateur de l’état actuel de la planète – sur le retour de la famine en Afrique: « Un milliard d’affamés. » Deux manières de faire de l’actu en ce moment… 

Mais évidemment, l’autre affaire qui fait en ce moment naître un semblant de rébellion de l’autre côté de Neuilly-sur-Seine c’est Jean Sarkozy. Le fils du président s’est grillé, réclamant une place qu’il ne mérite pas et pour laquelle il n’est pas suffisamment qualifié. Tout le monde le sait et pourtant, les réactions vont clairement dans deux directions opposées. D’un côté, le gouvernement ne voit absolument rien de gênant à mettre un garçon de 23 ans sans diplôme à la tête du plus grand quartier d’affaires d’Europe. François Fillon ne comprenant même pas les critiques. Pire encore, Luc Chatel ministre de l’Education – domaine dans lequel la valeur du mérite n’a définitivement plus de sens visiblement – va encore plus loin dans le mutisme. L’ancien porte-parole s’est montré choqué qu’on puisse attaquer Jean Sarkozy à cause de « son nom » ou de son « origine sociale ». Et ce n’était même pas une blague… De l’autre côté, tout le monde sauf la centaine d’élus en somme, personne n’accepte. Forcément, le procédé quasi-monarchique n’est pas passé. L’homme qui incarne la résistance s’appelle ainsi Patrick Jarry. Maire communiste de la ville de Nanterre, cet administrateur de l’Epad se porte candidat à la présidence. Elu en 2004, Patrick Jarry est diplômé d’un master des Ponts et Chaussées et le nouveau quartier de l’Epad s’étendra à 70% sur sa ville. Forcément, sa candidature semble légitime. Mais dans le contexte actuel, ça ressemble plus à un acte de résistance. C’est peu et peut-être voué à l’échec mais c’est déjà un début…

Jamais sous la Ve République un gouvernement n’avait été si puissant. Doté d’une très confortable majorité dans les deux assemblées et surtout confronté à une opposition inexistante, le président Nicolas Sarkozy dispose d’une liberté totale dans ses choix et décisions. Dans le monde toujours aussi loyal de la politique, nombreux sont ceux qui, sentant le vent tourner, ont rallié le nouvel homme fort du pays. Le Front National est quasiment détruit, l’ouverture a fracturé encore un peu plus le PS, le Modem survit par quelques envolées lyriques de son leader et la « gauche de la gauche » ne s’est toujours pas entendue pour former un parti solide. Bref, l’UMP règne et ne devrait le confirmer lors des élections régionales, en mars prochain. Cependant, il est tout de même gênant de constater que cette majorité politique ait, en à peine plus de deux ans d’exercice, déjà oublier son principe de base: l’image. Jouant avec les caméras et très habile au micro, Nicolas Sarkozy a toujours su montrer ce qu’il voulait aux médias. Aujourd’hui, la donne a changé.

D’abord, l’affaire Hortefeux. Le ministre de l’Intérieur se permettant une blague – faut-il encore croire que c’en fut une – sur les origines maghrébines d’un militant. Une honte pour ce pays et surtout, un gros malaise pour un homme qui il y a peu, n’était autre que le ministre à l’immigration. enfin malaise il n’y eut pas. Nicolas Sarkozy défendant son ministre, lui confirmant sa confiance. Fin de la polémique. Brice Hortefeux est toujours l’un des hommes forts du gouvernement et peut continuer à déverser son humour noir. Le fait qu’il soit le parrain de Jean Sarkozy n’a forcément aucun rapport… D’ailleurs, le fils du président aussi montre cette sans-gêne de l’actuel gouvernement pour faire ce que bon lui semble. A 23 ans et titulaire d’une 2e année de droit, Jean Sarkozy va devenir le nouveau président de l’Etablissement public de la Défense (l’Epad). Une fonction très importante puisqu’il prend ainsi la tête de la structure gérant l’aménagement du quartier d’affaires le plus important d’Europe. Et cela ne représente qu’une des activités de ce jeune surbooké. Jean Sarkozy reste en effet chef du groupe UMP des Hauts-de-Seine et élu au conseil général du 92. Dans un pays où 1,5 millions de jeunes vivent sous le seuil de pauvreté, sûr que ce parcours fulgurant n’est dû qu’au mérite. Encore une fois, l’image est affreuse pour un procédé un brin monarchique. Encore une fois, personne ne s’y oppose réellement. Dernier exemple de cette décadence d’image, Frédéric Mitterrand. le ministre de la Culture était hier soir, en direct sur  TF1 pour…justifier des accusations de pédophilie. S’il a assuré qu’il s’agissait d’homosexualité et que l’amalgame était très grave, il n’en reste pas moins des rapports tarifés dans des pays où le tourisme sexuel est l’un des plus graves fléaux. Une polémique certes à prendre avec du recul – « La Mauvaise vie » est sorti en 2005! – tant socialistes ont paru minables à jouer les redresseurs de torts après une invective lancée par… Marine Le Pen. N’empêche, l’image n’est une fois de plus pas reluisante pour le pouvoir. Mais rien ne change et Frédéric Mitterrand ne démissionnera pas non plus. Et nous Français – qui avons élu Nicolas Sarkozy à 53,06% – n’avons rien à dire…

Hier, la troisième semaine du procès Clearstream débutait. C’est le général Rondot qui passait l’audition en chargeant Dominique de Villepin.

Le jour de son anniversaire, Philippe Rondot n’est pas parti festoyer mais s’est rendu au tribunal correctionnel de Paris. Son témoignage, très attendu par tous les acteurs de cette affaire, n’a pas déçu. Le général et ancien conseiller du ministre de la Défense a donc repris la version qu’il avait retranscrite dans ses notes. Pour lui, Dominique de Villepin était au courant de la présence du nom de Nicolas Sarkozy sur les listings dès le 9 janvier 2004. Une accusation forcément très embarrassante pour l’ancien premier ministre. La semaine passée, Dominique de Villepin avait d’ailleurs tenu à souligner les « incohérences » présentes dans les notes de Philippe Rondot. Ce dernier a répondu, hier, à ces attaques : « Ces verbatims retraçaient très précisément les entretiens que j’avais eus. » Le général précisant par la suite que sa prise de note était acceptée par la totalité des protagonistes de l’époque.

Des instructions présidentielles

Ensuite, Philippe Rondot a contredit Dominique de Villepin sur un autre point de ce dossier : le rôle de Jacques Chirac. Pour l’ancien pensionnaire de Matignon, le président d’alors n’a jamais pris part à ce dossier. Le général Rondot lui, affirme avoir reçu des instructions présidentielles, via Dominique de Villepin, pour qu’il enquête sur le système de comptes jugé frauduleux. Et ce dans un certain secret : « J’étais d’autant plus troublé, explique Philippe Rondot, qu’il (Dominique de Villepin) m’a demandé de ne pas en avertir Michèle Alliot-Marie (ministre de la Défense à l’époque des faits) sous prétexte que son mari a des liens avec les milieux d’affaires. »
Depuis le début du procès, Dominique de Villepin n’a donc jamais paru autant en difficulté.

Aujourd’hui, le général Rondot revient à la barre. Il devra notamment expliquer à quel moment il a compris que les listings étaient falsifiés.

L’écrivain italien, Cesare Pavese disait : « Les choses gratuites sont celles qui coûtent le plus. Comment cela ? Elles coûtent l’effort de comprendre qu’elles sont gratuites. » Un adage qui ne tient plus aujourd’hui. Pourquoi ? Pour la simple raison que la gratuité –de l’objet, du service, du renseignement ou de n’importe quelle action – n’existe plus. Une dérive sociétale qui touche tout le monde. Le système capitaliste aidant, les écarts se creusent à la même vitesse que les jalousies et les craintes. Les riches ne regardent plus en bas tandis que les personnes moins aisées ne cessent de penser à un statut meilleur. Plus rien n’a plus d’intérêt actuellement que ce statut social. Mais ces derniers temps, la position dans la société ne se définit plus que par un seul et unique attribut : l’argent. La taille du compte en banques ou du moins, ce qu’on peut en montrer ostentatoirement. Un changement de mentalité – l’économie avant la culture, le savoir ou même l’éducation – qui doit forcément à la période. La crise encore et toujours. Ce mal universel qui touche tout et tout le monde a rendu les citoyens peureux. Et il y a de quoi. Les licenciements se multiplient, les stages se prolongent, les CDD ne se transforment plus en CDI, les boîtes d’interim débordent… La crise est générale et comme trop souvent, les premières victimes sont les moins solides financièrement. Du coup, on serre la ceinture, on fait attention. Mais au-delà de ce besoin de se rassurer, un autre raisonnement, plus implicite, est également né. La nécessité de gagner de l’argent coûte-que-coûte. Ne plus rien faire gratuitement donc. Le pouvoir n’en est d’ailleurs que le triste reflet. Clearstream ou une vaste affaire de comptes cachés concernant les personnes les plus puissantes du pays. Et on ne compte même plus les affaires d’enrichissement personnel en politique, à droite comme à gauche. La population a suivi. Ainsi, les « acteurs » – puisque c’est ainsi qu’ils se considèrent – de la télé réalité ont réclamé – et obtenu – un salaire pour leurs « performances » durant les émissions. A l’opposé, les associations ne trouvent plus de bénévoles.

Le plus fort des symboles étant évidemment l’école. Gratuite et obligatoire pour tous. Seulement depuis déjà plusieurs années, les établissements privés et très onéreux se multiplient et prennent de plus en plus le pas sur le public. Une autre façon de laisser les écarts se creuser. Une autre manière de montrer que le payant sera toujours mieux que le gratuit. Le gouvernement libéral a forcément poussé vers ce nouveau mode de pensée, cette vision du monde où l’hégémonie est exercée par l’économie et ou le don n’existe plus. L’Etat promeut la finance et le commerce, filières incontournables pour les étudiants rêvant de poursuivre leur idéal de fortune pécuniaire. Une vision chiffrée du monde et de sa population qui dérange. Le dernier exemple troublant de cette psychologie du billet reste la prime aux élèves ayant « décroché » du système scolaire. A la question, « comment motiver les jeunes pour l’école et donc à se former pour un métier ? » Le gouvernement n’a trouvé qu’un mot : l’argent. La carotte est en euros. Pas un mot sur les suppressions de postes, ni sur les réductions budgétaires. Pas un mot sur les classes surchargées non plus. Non pour parler à la jeunesse française, l’Etat a une pédagogie bien à lui : le cash. Une volonté de ne pas discuter, de ne pas écouter surtout, qui dérange. Surtout, les jeunes, en particulier ceux concernés par la mesure, ont besoin de soutien. S’ils ne vont plus en cours, c’est qu’ils n’y trouvent plus un intérêt suffisant. En ne cherchant pas à rendre l’école plus attractive mais juste lucrative, le gouvernement fait forcément fausse route. La seule motivation d’une personne ne peut être que l’argent. Sinon, la société entière risque de perdre ses valeurs de partage et de solidarité. L’école doit donc montrer l’exemple et former la jeunesse en ce sens.

Rappelons pour finir ces mots de Victor Hugo, prononcés lors d’un discours à l’Assemblée législative en 1850 : « Toute question a son idéal. Pour moi, l’idéal de cette question de l’enseignement, le voici : L’instruction gratuite et obligatoire. Obligatoire au premier degré seulement, gratuite à tous les degrés. »

Interrogés par leur parti, les militants socialistes ont soutenu en grande majorité les propositions de renouvellement faites par les dirigeants. Des primaires pour 2012 et le non-cumul ont notamment été plébiscitées. Ne manque plus que des idées…

« Nous entrons dans un processus : cela va changer la nature et le visage du Parti socialiste qui sera un parti plus nombreux, plus populaire, plus démocratique et plus transparent. » Le porte-parole du PS, Benoit Hamon, s’est félicité ce matin des résultats de la consultation des militants. Se basant sur des résultats encore partiels – 75% des bulletins étant dépouillé – Benoit Hamon a annoncé une participation de 46%, soit 92 000 personnes. Un taux qu’il estime « assez élevé » pour une simple consultation.
Au niveau des résultats, les militants ont adoubé les onze propositions du parti. Ils sont 68% à s’être exprimés en faveur de l’organisation de primaires ouvertes afin de déterminer le candidat pour les prochaines présidentielles. Le durcissement quant au non-cumul des mandats a recueilli 72% de « oui. » De même, la parité et une meilleure représentation des diversités ont également été plébiscitées.

La boss Martine Aubry, qui annonçait cette consultation comme l’ »acte 1 de la rénovation » était toute heureuse de voir la base de son parti aussi fidèle. « Je trouve que c’est un bel exercice démocratique, je suis fière d’être dans un parti qui est à l’avant-garde démocratique et je pense qu’il va faire des petits dans les autres partis« , a-t-elle ainsi commenté devant les caméras.

« ouvrir la voie à l’alternance »

Pour Bertrand Delanoë, cette consultation doit servir de nouveau départ au PS, estimant que les militants ont « voulu tourner la page des doutes, des divisions et des ressentiments, et se donner les moyens de préparer l’alternance. » Via un communiqué, le maire de Paris voit même son parti sortir enfin de l’ornière. Pour lui, le PS peut « inventer désormais le projet progressiste, écologiste et crédible qui ouvrira la voie à l’alternance. »

Tant que personne ne prononce la moindre idée, le moindre programme, tout le monde semble donc très content au pays de la rose. En attendant, un sondage CSA parut ce matin donne encore un large avantage à l’UMP (31% d’intentions de votes contre 21% au PS) pour le prochain scrutin régional de mars 2010.

Alors oui, les socialistes ont raison de commencer par la reconstruction de leurs institutions. Oui, ils doivent redonner confiance à leurs militants. Oui, les idées – primaires et non-cumul en particulier – sont en accord avec l’époque. Cette consultation résonne donc comme un point de départ. Les prémices d’un éventuel redressement et donc peut-être le préambule à une véritable opposition. Mais pour le moment, ça n’est pas encore le cas. Car quelque soit les règles qu’ils imposent à leurs candidats, leurs vertus ou leurs valeurs, ce sont bien sur leurs propositions que les socialistes sont attendus. Et pour l’instant, le suspense reste entier.

A 79 ans, Roman Polanski pourrait être considéré comme un vieux monsieur. Pourtant, il n’en est rien. Pourquoi ? Car, Roman Polanski est un génie. Un génie de la caméra, de la prise de vue, de la narration, du 7e Art. Un artiste. Un de ces réalisateurs qui marque son temps, son siècle, qui fait avancer les choses, qui fait bouger les consciences. Roman Polanski a fait rêver, rire et pleurer des millions de personnes. Et ce n’est certainement pas fini tant ses œuvres, telles Le Pianiste ou Rosemary’s Baby, semblent inoxydables, capables de traverser les époques avec toujours une émotion intacte. Cette force de conteur, Polanski la tire d’un parcours totalement atypique. D’une enfance passée à échapper à la mort dans le ghetto de Cracovie. D’un drame inhumain qui vit un serial killer trucider sa femme, enceinte de huit mois, ainsi que quatre de ses proches. De son succès surprise à Hollywood avec Rosemary’s Baby en 69 alors que personne ne le connaissait. De ses dépressions et de ses coups de génie… Une vie pas toujours heureuse, jamais linéaire mais terriblement enivrante. Mais aujourd’hui, alors qu’il devrait passer son temps dans les bars à cigares à déguster du bon vin, Roman Polanski fait l’actu pour des raisons bien plus tristes. Une sale affaire de pédophilie présumée lui a en effet valu une arrestation manu militari, dimanche dernier, à son arrivée à l’aéroport de Zürich. Une histoire vieille de 30 ans pour laquelle le réalisateur s’est déjà fait juger. Il a d’ailleurs avoué avoir eu des relations sexuelles avec Samantha Geimer, âgée alors de 13 ans. Polanski avait lui, déjà dépassé la quarantaine. Aux Etats-Unis comme dans toutes les démocraties, on appelle cela de la pédophilie. D’où le procès et plus d’un mois passé derrière les barreaux pour Polanski. Ensuite ? Le cinéaste a préféré fuir, ne pas attendre le véritable jugement et vivre sans jamais remettre les pieds sur le sol de l’Oncle Tom. Cette histoire s’étant déroulée en 1977, chacun s’accordait à parler de dossier classé. Même Samantha Geimer, aujourd’hui mère de trois enfants, n’a plus envie d’en entendre parler. Hier, elle n’a pas hésité à parler de « mauvaise blague » au sujet de l’arrestation de Polanski. Aussi, les cinéastes du monde entier – Costa-Gavras, Bertrand Tavernier, Monica Bellucci et plein d’autres- se sont levé pour défendre leur homologue. A l’instar de quasiment tout le monde hormis la justice américaine, les acteurs du 7e Art ne comprennent pas. Ni le moment, ni la raison et surtout pas le mode opératoire. Et il faut bien avouer que c’est inexplicable. Plus de trente ans après les faits, c’est la Suisse – alors que Polanski y possédant une habitation s’y rend au moins deux fois par an depuis des années – qui a mené l’interpellation. Invité au festival de Zürich, Roman Polanski est venu recevoir un prix pour l’ensemble de son œuvre. Quand il descend de l’avion, la limousine l’attend. Seulement, il ne s’agit pas des festivaliers mais des forces de l’ordre. Ainsi, le réalisateur se retrouve sous le coup d’une extradition de la Suisse vers les USA. Un voyage forcé qui, s’il a lieu, sera synonyme de procès devant les juges américains. Outre-Atlantique, la prescription n’existe pas pour les affaires concernant les mineurs. A cela, les avocats devraient pouvoir ajouter aux charges le délit de fuite – une cavale de 32 ans tout de même – et Roman Polanski aurait alors toutes les chances de terminer sa vie en prison. La Suisse, qui s’est fait taper sur les doigts à cause de ses banques pas très nettes, veut certainement redorer son blason auprès des tout puissants américains. C’est en tout cas l’explication qui revient le plus souvent dans la presse helvète pour expliquer cette décision. L’Amérique en gendarme de la planète, ça n’est pas nouveau. L’Amérique – même celle d’Obama – mettant au pas tous les gouvernements du globe, non plus. L’Amérique pointilleuse et étrangement revancharde, qui s’en prend, dans un excès de zèle judiciaire déroutant, à l’un des génies du siècle, ça par contre, c’est nouveau. Et c’est plutôt dommage…

Hier, j’ai rencontré Danakil, groupe de reggae français qui grimpe à toute vitesse dans les charts. En ressortant, une vague d’espoir s’était emparée de mon cerveau un peu névrosé par la peur de la grippe A. « Mon île », une de leur chanson décrivant la possibilité d’un autre monde, m’avait convaincu. « A chacun son paradis, à chacun son idéal de vie », j’y croyais moi à leur idéal libertaire. Puis ce matin, j’ai ouvert le journal.

La SPA, censée protéger les animaux abandonnés – mission des plus généreuses – est mise au pilori pour des comptes frauduleux. En même temps, notre cher président – victime s’il en est – se fait justice (presque) lui-même dans l’affaire Clearstream. Un sombre règlement de comptes politico-politique. Toujours sur l’Hexagone, les postiers ne postent plus, font la grève, râlent encore et toujours contre ce gouvernement qui n’a qu’un mot à la bouche : « privatisation », bafouant par la même occasion les quelques dernières fondations de notre système encore un brin social.

Pendant ce temps-là, Martine Aubry, chef de l’opposition, découvre que la France ne s’arrête pas au périphérique parisien. La chef de la rose part à la rencontre des gens. Ceux-là même oubliés depuis longtemps par un parti vérolé et pourtant ce sont bien eux qui votent. Mais est-il encore possible de croire que le PS apportera une solution ? Ne serait-ce qu’une idée ? Pas sûr… Et encore, ils n’en sont même plus là. La gauche s’est salie, s’est trahie. Truquée l’élection du chef de parti ? Peut-être bien. En tout cas, le flou persistant sur cette affaire très sale ne fait de bien qu’au pouvoir en place. Certainement pas à la population qui cherche une alternative, une solution.

Bref, on ne peut pas dire que ça roule dans le bon sens en ce moment… Et les perspectives d’avenir proche sont loin d’être réjouissantes. Demain, les chefs d’état occidentaux laissent une tribune à Mahmud Ahmadinejad – merci à W. Bush de l’avoir permis – devant l’ONU. Lui, le président iranien, qui n’en rate pas une, qualifiant l’Holocauste de « mythe », vendredi dernier. Son discours est attendu seulement pour savoir combien de litres d’huile, il va jeter sur un feu – l’Iran contre le « diable » Occident – déjà brasier.

Alors, vers qui se tourner ? Où trouver un début de solution aux maux de la planète ? Pas vers les politiques, c’est désormais et malheureusement une certitude. Non, la solution se trouve ailleurs, dans l’espoir. Croire en des jours meilleurs, les espérer, dessiner sa propre utopie, son île. Les grands changements, les révoltes, les révolutions, sont tous nés d’un espoir fou, d’une utopie contagieuse. « Notre île », celle d’une jeunesse qui ne refuse pas la solidarité et qui a encore de l’espoir pour ce monde, doit exister un jour. Ne faire qu’y penser ne changera pas les choses c’est sûr, mais l’imaginer semble déjà un bon début…

Le tribunal correctionnel de Paris ouvre aujourd’hui le procès de l’affaire Clearstream. Une affaire mêlant de nombreux politiques dont il sera bien difficile de démêler le vrai du faux.

Pour comprendre les enjeux de cette affaire, il faut présenter Clearstream. Il s’agit d’une chambre de compensation internationale localisée au Luxembourg dont la spécialité est l’échange de titres bancaires. Bref, une société qui gère des comptes.
Les faits jugés aujourd’hui remontent à un scandale éclaté en 2001. C’est un stagiaire qui fait savoir au journaliste Denis Robert l’existence de comptes occultes. Il envoie alors des fichiers prouvant ses dires au journaliste. Cependant, il ne savait pas que ces listes allaient être trafiquées. De nombreux noms de personnalités connues sont donc présents dans ces fichiers, poussant à croire qu’elles possèdent des comptes cachés à l’étranger. Ensuite, un corbeau se chargeait d’envoyer ces fausses listes à un juge.

L’affaire clearstream est donc affaire de manipulation. Les juges vont devoir réussir à démêler le vrai de la calomnie. Quand les noms listés sont ceux de Nicolas Sarkozy, Charles Pasqua ou encore Brice Hortefeux, le procès prend tout de suite une autre dimension. L’attente est donc lourde et les conclusions du tribunal, disposant d’un mois pour cette affaire, devraient enfin faire la lumière sur cette épineuse affaire politique.

De tous, celui qui joue ici le plus gros est Dominique de Villepin. L’ancien Premier ministre est accusé dans cette affaire. Tout l’enjeu sera donc de prouver son innocence afin d’espérer un éventuel retour sur la scène politique. Ennemi intime de Nicolas Sarkozy, sa tâche ne s’annonce pas des plus aisées…

Crédits photo: (AP Photo/Franck Prevel, file)

Le syndicat de l’AFP appel les salariés du groupe à une arrêt du travail de 14H00 à 20H00.

Rassurez vous nous continuerons à recevoir les news du monde entier car cette grève ne concerne que les personnels administratifs et techniques en France ainsi que les journalistes travaillant sur l’info française. Le syndicat exige « l’abandon du projet de réforme transformant l’AFP en société anonyme (SA), il dénonce l’opacité dans laquelle ce changement s’est opéré.  Ils réclament « la tenue d’une table ronde  réunissant des représentants de l’état de la presse, des commissions parlementaires concernées, de la direction, des syndicats nationaux et de leurs sections syndicales AFP »

Une pétition pour l’indépendance et la survie de l’agence circule et compte plus de 18500 signatures. De plus le syndicat des journalistes a publié une lettre ouverte au parlement pour que cette réforme soit décrétée.

C’est reparti pour un tour entre Sabrina et Jonathan 🙂

Un grand bravo à Sabrina qui remporte par K.O contre Daniela, le coeur du beau Jonathan ,  Sabrina est de nouveau « sur un nuage, mais elle sait que rien n’est jamais gagné »

En effet durant la soirée Love d’hier soir, ils se sont  » discrètement » embrassés devant tout le monde .

Planete Campus décerne un prix spécial « Don Juan »  à Jonathan qui a rompu avec Daniela et  Sabrina devant toute la France , et qui retourne avec ces deux mêmes au moment ou il en a envie ( messieurs merci de ne pas prendre exemple sur lui ça ne marche pas auprès des filles , ces histoires ça ne fonctionne que dans la télé réalité lorsqu’il y a qu’un seul garçon potable dans une maison pendant 3 mois  cf Loana et Jean Edouard ).

On peut donc supposer que lorsqu’il reverra Daniela, il retournera avec elle …

Affaire à suivre

« Nous sommes les enfants du siècle. Ecrivons l’avenir, nous pouvons nous le permettre. » dit la chanson de Datune, jeune chanteur qui a remporté l’European Reggae Contest cet été. Un appel à la jeunesse. Collégiens, lycéens, étudiants ainsi que tous ceux dont l’esprit est encore ouvert, l’avenir est à nous. La période ne s’y prête pourtant pas.

Mi-septembre ou la fin de l’été, l’arrivée de la pluie. Mi-septembre ou les dépenses en fournitures scolaires, en logement et en tout ce qui semble maintenant indispensable. Mi-septembre ou la rentrée digérée et le défi d’une nouvelle année à surmonter. Plus particulièrement cette année, mi-septembre n’invite vraiment pas à l’optimisme. Aujourd’hui, le monde fête l’anniversaire – un an déjà – de…la crise financière. Le même jour, l’acteur-danseur aussi culte que ses films, Patrick Swayze, succombe après avoir lutté plusieurs mois contre le cancer. Toujours en cette satanée période, l’Etat tente, et réussira certainement, d’imposer Hadopi. Une loi – ficher, enregistrer et condamner les internautes qui téléchargent musiques et films – vue par beaucoup comme liberticide ou par d’autres comme déjà obsolète. Bref, mi-septembre ça n’est pas vraiment l’apothéose ni même la simple bonne humeur.

Non quand l’automne approche, on sort moins, on se renferme et on compte les jours nous séparant des prochaines vacances. Pourtant ici à Planetecampus, c’est plutôt le contraire. Le nouveau site démarre avec tous nos espoirs les plus fous. Et il y a de quoi ! Mi-septembre, c’est tout plein de points négatifs mais c’est avant tout le début. Le départ d’une nouvelle année et pourquoi pas d’une nouvelle ère. Celle-ci, si elle doit voir le jour, passera par la jeunesse. Dans la rue à défiler dans la folie de la Technoparade, dans les musées à découvrir encore et encore, sur le Net à échanger toujours autant… Surtout, ne pas s’endormir, ne pas se laisser bercer par la froideur du temps ni par la noirceur des perspectives d’avenir. Continuer à sortir, à rencontrer et à s’intéresser au monde et à se cultiver.

Mi-septembre ou la possibilité d’un autre monde. Un futur plus fun, plus jeune. Un futur qu’on aura choisi. Ecrivons l’avenir, nous pouvons nous le permettre…

Le ministre de l’Intérieur a un sens de la formule bien à lui. Des propos plus que limites sur Amine, un militant UMP d’origine maghrébine, ont déjà fait le tour du web. Une controverse qui fait froid dans le dos.

La vidéo: Brice Hortefeux dérape

Ca s’appelle un dérapage verbal, un vrai. Après le « Casse-toi pauv’ con ! » de Nicolas Sarkozy au Salon de l’agriculture, c’est Brice Hortefeux qui se fait prendre dans un rare moment de sincérité. C’est le site LeMonde.fr qui a diffusé la vidéo dont le gouvernement se serait bien passé. Lors du campus des jeunes populaires, à Seignosse, le ministre de l’Intérieur s’est lâché. A côté de Jean-François Copé, se tient Amine, un militant UMP d’origine maghrébine. Une autre militante fait déjà dans la finesse : « Il mange du cochon et il boit de la bière. », s’exclame-t-elle. Une perche tendue que Brice Hortefeux saisit au vol : « Il ne correspond pas du tout au prototype… » Avant d’ajouter : « Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes. » Un trait d’humour choquant, une blague « lepeniste » indigne d’un représentant de la République française. Du coup, tout le monde souhaite une mise au placard de l’actuel ministre de l’Intérieur.

La première salve est lancée par le porte-parole du PS, Benoit Hamon : « La question n’est même pas de savoir s’il faut ou pas qu’il démissionne du gouvernement, mais que fait-il encore au gouvernement à cette heure-ci? Le président de la République doit le démettre immédiatement. »

Un consensus pour sa démission
Le préfet Paul Girot de Langlade est du même avis. Ce dernier a été démis de ses fonctions, il y a moins d’un mois, pour des propos jugés racistes par…Brice Hortefeux. Interrogé par Le Post, l’ancien magistrat déclare : «

Je ne suis pas surpris. C’est tout lui. M. Hortefeux s’est dévoilé. Les propos qu’il tient sont racistes, ça ne fait pas de doute. Quand je vois ce qu’il m’a fait pour bien moins que ça, j’attends de savoir ce qu’il va lui arriver.»

Même son de cloche chez les Verts. Dans un communiqué de presse, la porte-parole Djamila Sonzogni ne fait pas d’équivoque : « Aujourd’hui, la dignité du pouvoir en place s’ébroue encore un peu plus dans le caniveau de sa pensée lepéniste. On sait dorénavant ce que M. Hortefeux a dans le ventre. Et ça ne sent pas bon

Olivier Besancenot a, lui, réclamé la démission immédiate du ministre. Le facteur révolutionnaire expliquant qu’il s’agit là « d’une des blagues préférées qui circulent dans les couloirs de son ancien ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale.»

Le consensus est donc total. Personne ne peut accepter un homme aux pensées nauséabondes à la tête d’un des ministères les plus importants du gouvernement. Quelle sera la réaction du pouvoir en place ? Pour l’instant, c’est statu quo. Invité au JT de TF1, François Fillon a tenu à « redire à Brice Hortefeux toute (sa) confiance. »
Fidèle parmi les fidèles du président, Brice Hortefeux est le parrain de baptême de Jean Sarkozy.

Étudiant ou jeune sortant de l’enseignement supérieur avec un diplôme ou non, vous êtes en pleine recherche d’emploi. Cette quête s’avère difficile, mais heureusement vous n’êtes pas seul. Des organismes sont là pour vous aider. C’est le cas de l’AFIJ (Association pour Faciliter l’Insertion Professionnelle des jeunes diplômés) qui a pour vocation de vous faciliter l’entrée sur le marché du travail.

Présente dans plus d’une trentaine de départements, l’AFIJ vous accompagne dans votre recherche d’emploi en vous fournissant des infos, des conseils et des formations aux techniques de recherche d’emploi. Vous pourrez ainsi trouver des renseignements sur l’emploi dans ses centres d’information et de documentation qui regroupent des informations nationales et locales. Et où la documentation de l’AFIJ est complétée par celles d’organismes comme l’ANPE, l’ONISEP ou le CIDJ et par de nombreux ouvrages, journaux et annuaires professionnels. Des chargés des relations avec les étudiants et les jeunes diplômés sont aussi présents pour vous conseiller et vous aider dans vos recherches. Les formations aux techniques de recherche d’emploi sont, quant à elles, proposées à travers différents modules de formation : Comment répondre à une petite annonce, comment réaliser des candidatures spontanées, comment optimiser son CV sont autant de thèmes pour lesquels vous pouvez recevoir une formation.
Mais l’association, en plus de vous fournir des infos pratiques et une formation utile dans votre recherche d’emploi, vous met en relation avec le monde professionnel afin que vous en ayez une vision plus claire. Pour cela, elle organise des rencontres AFIJ, des présentations d’entreprises, des simulations d’entretiens et d’autres manifestations exceptionnelles. En 2006, 275 face à face entreprises/jeunes ont ainsi été organisés.
L’association participe également aux nombreux événements sur l’emploi  qui ont lieu partout en France et vous propose de nombreuses offres d’emploi. CDI, CDD, jobs, stages, intérim, alternance, les offres touchent tout type de contrats dans tous les domaines. Pour connaître l’adresse du point Accueil le plus proche de chez vous, connaître les dates des prochaines manifestations de l’association et consulter ses offres d’emploi, rendez-vous sur le site de  l’AFIJ : www.afij.org

Ah la rentrée, c’est à chacun la sienne… Il suffit d’ailleurs de suivre l’actu pour s’en assurer. Icône planétaire, Michael Jackson ne verra pas l’automne 2009. Un décès tragique qui nous prive, en plus, de son retour tant attendu sur scène. Rentrée manquée.
Idem pour Oasis. En plantant le public de Rock en Seine à quelques minutes de leur concert parisien, le groupe rock n’a pas terminé l’été en beauté. Pire encore, les héritiers des Beatles ne chanteront plus jamais ensemble. Une guitare fracassée et une dispute de trop dans la fratrie Gallagher auront eu raison d’un talent musical exceptionnel qui trustait le haut des charts depuis 17 ans. Rentrée ratée.
En sport, c’est un peu pareil. La France joue ce mercredi un match capital contre la Serbie où les Bleus ont bien plus à perdre qu’à gagner. Surtout, « coach » Raymond n’est plus en odeur de sainteté et les joueurs semblent un brin désarçonné. Rentrée embrouillée.
Sur le territoire hexagonal, profs et proviseurs ne sont pas non plus très pressés de reprendre les cours. C’est que la Grippe A, celle du cochon, est dans toutes les têtes. Entre risques de pandémie généralisée et psychose pour pas grand-chose, personne ne sait vraiment sur quel pied danser. Rentrée compliquée.
Alors, quelle solution ? S’enfermer chez soi en attendant des jours meilleurs ? Certainement pas ! La rentrée, c’est aussi des nouveautés, des innovations et une tripotée de découvertes à ne surtout pas manquer ! Pour tout cela et pour bien d’autres choses encore, la rédaction de Planète Campus t’accompagne. Nouvelle maquette, nouveau logo, nouvelles rubriques, le premier site étudiant a fait peau neuve. Un lifting de fond en comble qui ne change pas pour autant l’ambition de la rédaction : Aider lycéens et étudiants dans leurs plus belles années. Pour cela, la rédac propose bon nombre de conseils pratiques pour ne pas se perdre dans le monde scolaire. Pour une rentrée accompagnée. Aussi, l’actualité nationale et internationale sera traitée avec soin pour tout comprendre sur le monde qui nous entoure. Pour une rentrée bien informée. Bien sûr, les concerts, les soirées et tout ce qui peut se faire comme sorties seront également annoncées ici. Pour une rentrée bien fêtée. Mais une chose est sûre, une rentrée, réussie ou ratée, ça ne se joue à rien. Pour Planète Campus, c’est pareil. Afin que notre projet encore tout neuf soit la réponse à vos attentes, la rentrée ne peut être isolée ! Nous avons besoin de vos témoignages, de vos réactions, de vos idées et de vos rêves. En fait, on a besoin de vous car c’est seulement ensemble que la rentrée pourrait être couronnée de succès…

Et si l'on vous disait que le personnage le plus rock n'roll de l'Ancien Régime n'est pas Marie-Antoinette. Qu'une autre figure vient la détrôner de très loin. Que cet homme, qui fut la risée de son temps, a osé l'inimaginable pour l'amour de sa vie : affronter sa majestissime éminence le roi Louis XIV. L'écrivain Jean Teulé a retrouvé cet oublié de l'Histoire pour en faire le héros de son livre, Le Montespan. Il raconte.

La rencontre

Le Montespan, c'est d'abord l'histoire d'une rencontre : celle d'un écrivain et de son sujet. Et quel sujet ! Tombé dessus par hasard au détour d'un livre d'histoire, Jean Teulé se prend d'intérêt pour celui qu'on présente comme le «cocu le plus célèbre du XVIIe siècle », l'époux de la célèbre favorite du roi : la Montespan. « Lorsqu'il a appris son malheur, le marquis de Montespan a fait repeindre son carrosse en noir et l'a surmonté d'immenses cornes de cerf, les cornes de cocu », nous raconte Jean Teulé. «En lisant cela, je me suis dit : il me plaît. J'ai effectué des recherches et tout du personnage m'a fait  fait rire et m'a touché. Ainsi, lors de sa condamnation à l'exil par le roi, Montespan a organisé les obsèques de son amour dans un cercueil vide. Avant cela, il est passé par toutes les prostituées les plus mal famées du tout Paris pour choper des maladies vénériennes et les refiler au roi en tentant de violer sa femme.Et il mènera cette vie torturée jusqu'à sa mort. Il déclarera d'ailleurs sur son lit de mort: Je ne réclame que la gloire de l'avoir aimée». Si ce n'est pas rock n'roll comme personnage ça ?

Vous avez détesté La Princesse de Clèves ? Vous adorerez Le Montespan !
Le Montespan, c'est donc le récit d'un personnage maudit, dans la lignée d'un Romeo, d'un Werther et d'un Kurt Cobain. Mais c'est aussi l'histoire d'un roman d'époque comme on aurait aimé les rencontrer sur nos bancs d'école. Un récit où se côtoient sexe, scatho et cocufiage. Cela change de ces romans classiques où tout n'est que luxe et magnificence. Alors, fantasme libidineux ou vérité toute crue ? L'intéressé répond : «Mais c'est vrai ! Chaque fois que je vois un film sur Louis XIV, tout est beau et chatoyant. Or, quand on lit des témoignages de l'époque, la cour de Louis XIV était une vraie poubelle. Et ce qu'on appelle le Grand Siècle est en réalité le siècle le plus sale de l'histoire de France. Dans sa vie, Louis XIV n'aura pris qu'un bain en 1665. Les nobles se mettaient du beurre dans les trous de carie. Et Saint-Simon raconte que les duchesses faisaient des phrases alambiquées en chiant tout debout ».

Lu et approuvé

Car Le Montespan, c'est enfin l'histoire d'un livre et de son romancier, épargnés par le feu de la critique. Et c'est sans compter la prose dithyrambique et les prix littéraires qui portent aux nues ce récit génial. Non, je parle ici de la terreur des petites gens s'essayant à l'écriture, le duo infernal du petit écran, j'ai nommé Zemmour et Naulleau. Notre survivant est passé deux fois sur le ring pour Le Montespan et son dernier roman Mangez-le si vous voulez. Chaque fois, il en est ressorti indemne. Il nous livre ses impressions : «C'est sûr, c'est angoissant de passer dans le fauteuil bleu que j'appelle le grille-pain. Vous ne savez jamais à quelle sauce vous allez être mangé. Si vous allez vous faire insulter ou encenser. C'est les jeux du cirque cette émission, et Zemmour et Naulleau en sont les chiens méchants. C'est qu'ils sont forts ces deux-là. Ils savent dire les phrases qui blessent. Passer sous le crible de leur regard critique est un exercice difficile. D'autant qu'il s'agit d'une émission importante, très regardée. En gros, soit ça se passe bien : le livre est apprécié, l'auteur n'a pas l'air d'un con et les ventes sont boostées. Soit ça se passe mal, et c'est l'hécatombe pour les ventes du livre. Dans mon cas, on a pu enregistrer une hausse de près de 50% dans la vente des livres après l'émission! Au final, mieux vaut bien faire cette émission que d'avoir vingt pages dans Libé ». Vous l'aurez compris, Le Montespan de Teulé est un must-read et bientôt un must-see, avec derrière la caméra Antoines de Caunes et dans le rôle-titre le grand Daniel Auteuil.


Le Montespan,
Editions Pocket,
Prix 6,50 euros

Mangez-le si vous voulez,

Editions Julliard,
Prix 17 euros

On disait du couple franco-allemand qu’il battait de l’aile. Il est revenu plus soudé que jamais, ce dimanche 31 mai, pour appeler les Européens à voter le 7 juin.

L’axe Paris-Berlin se mobilise à travers un texte commun publié dans ses quotidiens dominicaux de référence : le JDD et Die Welt am Sonntag. Un texte qui appelle tous les Européens à voter pour la construction d’une Europe plus forte contre la crise. Car si les deux partis, incarnés par nos leaders européens, sont assurés grands vainqueurs des élections européennes dans leurs pays respectifs, ce n’est pas le cas de l’élection pour laquelle on prédit un taux d’abstention record (plus de 50% en France). Si cette hécatombe – devenue désormais traditionnelle – venait encore une fois à se réaliser, c’est tout le projet de construction européenne qui perdrait de sa légitimité.
A une semaine des élections, nos deux leaders ont sorti le grand jeu pour mobiliser abstentionnistes et eurosceptiques dans un texte qui fait figure de véritable programme commun. En voici les grandes lignes.

Pour un « capitalisme moralisé »
A trois semaines du prochain Conseil européen des 18 et 19 juin, l’axe Paris-Berlin appelle à une régulation du secteur financier imminente. « Sur les fonds spéculatifs, les paradis fiscaux, la rémunération des dirigeants et des opérateurs financiers, nous voulons une Europe exemplaire ». Ils en profitent également pour envoyer un avertissement à la Commission : « nous refusons une Europe bureaucratique qui applique mécaniquement des règles tatillonnes et qui se méfie du changement ». « Les deux capitales n’ont manifestement pas digéré la partie de bras de fer avec Bruxelles sur leur plan d’aide aux banques », analyse le quotidien Libération.

Pour une Europe où riment écologie et puissance
A six mois du sommet de Copenhague sur l’après-protocole de Kyoto, les deuxgrands promettent de veiller à ce que les engagements européens sansqu’ils ne pénalisent pour autant l’industrie européenne. « Si nos partenaires internationaux refusent de s’associer à nos efforts, nous sommes déterminés à prendre des mesures pour protéger l’industrie européenne », écrivent-ils.

Pour une régulation de la concurrence
Autre cheval de bataille : la régulation du principe de libre concurrence. Si les pays européens sont tenus de suivre des règles strictes en matière de concurrence, ce n’est pas le cas de pays comme les Etats-Unis et la Chine, qui prônent le système de libre concurrence à l’extérieur mais s’appliquent un protectionnisme déloyal à l’intérieur. Sarkozy et Merkel demandent ainsi la mise en place d’un « dispositif efficace » de surveillance des aides publiques au niveau de l’Organisation mondiale du commerce, pour empêcher des pays non européens de créer une situation de concurrence déloyale en accordant des « subventions excessives » à leurs entreprises. Tant que ce dispositif international ne sera pas en place, l’UE doit envisager des solutions européennes provisoires, ajoutent la chancelière allemande et le président français.

Pour une Europe aux frontières définies
En se prononçant pour une Europe aux cadres définis – chose qui n’a jamais été faite depuis le début de la construction européenne -, les analystes ont clairement vu une référence à l’entrée de la Turquie dans l’UE, considérée comme malvenue. « L’UE a besoin de frontières. Un élargissement illimité n’est pas possible ».

A change has come to Campus ! Ce changement a débuté par l’invasion d’une nouvelle direction en février : le trio 2NK. Quelques mois pour prendre ses marques et notre trio gagnant est déjà dans les starting blocks. Après un relooking du magazine (qui arrive bientôt dans vos facs), il s’attaque à présent au site internet. Et ça se sent. Si l’on laisse à nos stylistes le soin de concocter un beau ravalement de façade, nos nouvelles recrues, elles, ne perdent pas de temps et passent l’actualité sous le crible de leur regard critique. Souhaitons la bienvenue à nos nouveaux reporters : Pauline Baron et Clément Job.

Pour ma part, j’inaugure ce changement par le premier éditorial du site. Et j’ai décidé d’ouvrir les festivités avec une ode à notre beau mois de mai qui s’achève.

Ah, ce sacré mois de mai ! On l’adore et on le déteste à la fois.
Et il nous le rend bien.
On l’aime tout d’abord pour tous ses jours fériés, où Jésus monte aux cieux puis redescend sur terre (ou l’inverse, je ne sais plus),
tandis que l’on se prélasse au soleil.
On l’aime aussi pour son Festival de Cannes, qui, pendant dix jours, nous fait rêver si bien qu’on en oublie les mauvais rêves comme cette fichue crise.
On l’aime enfin, parce que les festivités ne s’arrêtent jamais, et que, quand il n’y en a plus, il y en a encore avec Roland Garros !
Là, c’est tout de suite moins drôle, parce qu’il est temps de se mettre aux révisions !
Alors, on se donne bonne conscience et l’on révise avec la mélodie indécente des cris des joueurs de tennis en fond sonore.

On le déteste justement parce qu’il s’arrête toujours trop tôt.
Alors qu’on ne souhaiterait qu’une seule chose : que l’année ne soit qu’un enchaînement infini de mois de mai ; il nous quitte alors, sans se retourner, et nous laisse à notre dur labeur sous l’accablant soleil de juin.
Eh oui, la fête est finie !
Les étudiants doivent passer des examens pour des cours qu’ils n’ont parfois jamais eu, tandis que nos politiciens ratissent de nouveau tous les plateaux télévisés pour prêcher la bonne parole européenne.
Bonne rentrée bien sûr !

L'équipementier ferroviaire, Faiveley Transport, recherche un(e) stagiaire en communication.

Missions confiées au stagiaire :

– Suivre et mettre à jour le site Internet et Intranet (publication des actualités de l'entreprise, coordonnées des filiales, photothèque… etc.).
– Assister le responsable de communication à gérer les projets en cours : bulletin interne (imprimé en 4 langues dont le chinois) ; rapport annuel ; présentations corporate, financières ou budgétaires.
– Assister l'organisation d'opérations événementielles (préparation des salons, séminaires, contacts avec des prestataires etc.).

Profil recherché :

Bonne maitrise de la langue française et anglaise. D'autres langues un plus. Ouverture d'esprit.

 

Début de stage : septembre

 

Envoyez votre candidature (CV+lettre de motivation) à Kasha.Dougall@faiveleytransport.com

 

Et pour en savoir plus sur l'entreprise Faiveley Transport, voyez notre Focus.

Décrié pour ses actions, dirigées exclusivement en faveur des entreprises, le gouvernement dévoilait « son plan d’urgence pour les jeunes« .Un plan qui fait le pari des contrats dits « professionnalisants », afin de créer de l’emploi pour 700 000 jeunes d’ici à mai 2010. Ambitieux sur le papier mais frileux dans les faits, jugent ses détracteurs.

Alerte rouge pour l’emploi jeune
Le chômage des jeunes a toujours été un fléau en France. Avec la crise, elle atteint des records particulièrement inquiétants. Le taux de chômage des jeunes aurait bondi de 32% en un an et toucherait cette tranche d’âge deux fois plus que la moyenne. La jeunesse française est donc en première ligne sur le front de cette crise. Avec un monde étudiant solidaire de la fronde des universitaires et un marché du travail, insolvable pour les dizaines de milliers de jeunes diplômés débarquant sur le marché cet été, l’exécutif a donc décidé de prendre les devants face au « risque insurrectionnel » annoncé par les syndicats.

« Investissons dans la formation pour investir dans l’avenir »

Telle est la ligne défensive de l’Elysée, qui mise sur les contrats professionnalisants. La formule a fait ses preuves et monte en puissance depuis quelques années. « Exit donc les projets de « rupture », les pistes mises sur la table ont un air de déjà-vu », soulignent Les Echos.
Mais l’objectif reste de taille: « faciliter l’embauche de 700 000 jeunes d’ici à mai 2010 ». L’Etat se dit prêt à donner un coup de pouce de 1 milliard d’euros pour booster les contrats d’apprentissage et de professionnalisation, dont le nombre a chuté de 30% depuis le début 2009.

Ainsi, les entreprises qui recruteront un jeune en apprentissage avant le 30 juin 2010, seront exemptés de toute charge pendant un an. De même, ceux qui recruteront un de leur stagiaire en CDI avant la fin septembre, toucheront un chèque de l’Etat de 3 000 euros. Une pensée va notamment aux stagiaires, qui seront désormais rémunérés pour les stages de plus de deux mois (contre les trois mois minimums).

« Du neuf avec du vieux », s’esclaffe-t-on au PS

Chez les syndicats comme dans la gauche, on juge ces efforts nettement insuffisants: « On subventionne une nouvelle fois les entreprises sans contrepartie en terme d’embauche ». Les critiques sont plus vives encore à l’UNEF, la première organisation étudiante, qui se dit très « déçue ». « Ce plan ne sort pas de l’idée selon laquelle il faut dédommager les entreprises qui embauchent des jeunes, alors qu’il y avait un besoin d’une rupture avec cette idée selon laquelle les jeunes sont une charge et des sous-salariés ». Seul le patronat, au premier rang duquel le président du MEDEF, Laurence Parisot, a accueilli ce plan avec une « approbation sans réserve ».

M. Bibard, directeur de l’ESSEC MBA, nous présente son école. Il révèle notamment l’existence d’une entrée sur titre pour les titulaires de M1. Autrement dit, la possibilité pour le commun des mortels d’accèder à la voie royale sans passer par la case concours.

M. Bibard, vous êtes le directeur de l’ESSEC MBA Grande Ecole. Présentez-nous votre école ?
L’ESSEC MBA Grande Ecole est à l’origine l’ESSEC Business School (création, 1907), transformée en MBA en 1999. La spécificité de l’ESSEC MBA est d’initier les étudiants à une réelle formation permanente, et ce, dès la formation initiale. Il s’agit du tryptique enseignements théoriques (les cours), formation professionnelle (18 mois d’expérience professionnelle minimum pour prétendre au diplôme, avec la possibilité de valider des expériences antérieures – nos étudiants valident en moyenne 22 mois) et accompagnement individuel par des coachs tout au long du cursus.

Il existe une admission directe pour les étudiants ayant obtenu un diplôme de niveau M1 ? Quels sont les profils recherchés ?

L’ESSEC a été la première école à créer une admission directe sur titre au niveau MBA (2ème année de la grande école). Cette création répondait à un principe simple : bon nombre d’étudiants à haut potentiel affinent leurs objectifs professionnels au cours de leurs études et veulent s’orienter vers des carrières de gestion. Il faut leur donner leur chance. Le deuxième impératif est strictement pédagogique : plus il y a de profils diversifiés de formations et d’échanges interculturels et intermétiers à ces hauts niveaux de formation, plus l’enseignement est efficace. Nous recrutons donc en ouvrant considérablement la palette des profils. Autrement dit, il n’est pas nécessaire d’avoir fait du management pour postuler à l’ESSEC MBA. Nous sélectionnons autant des philosophes que des statisticiens, des ingénieurs, des pharmaciens ou des médecins.

A quelles voies professionnelles ouvre l’ESSEC MBA pour les médecins et les pharmaciens ?
Les jeunes professionnels de la santé, qui passent par l’ESSEC MBA, sont tous intéressés par des carrières dans l’industrie pharmaceutique et les institutions de la santé, ainsi que dans les sociétés de conseil, les ONG, les associations de patients et les organisations internationales comme l’OMS. Généralement, ils commencent par une carrière dans le marketing, mais l’évolution va vers des fonctions de « business development « .
La Chaire ESSEC-Sanofi-Aventis fait partie de l’Institut de Management de la Santé, aux côtés de la Chaire ESSEC Santé et du pôle de formation permanente. Nos étudiants ont la possibilité de suivre les deux chaires, couvrant ainsi une très large palette de compétences, depuis le management de l’innovation, la médico-économie, les relations publiques et gouvernementales, le marketing, jusqu’aux dilemmes éthiques inhérents au secteur de la santé. Cette complémentarité offre une vision à 360° des enjeux de l’industrie de la santé, ce qui est rare et très recherché dans ce secteur complexe.

En 2007, l’ESSEC MBA entrait pour la première fois dans le classement international du Wall Street Journal, qui recense les MBA préférés des recruteurs, et s’offrait la 7e place ! Comment expliquez-vous cette entrée fracassante ?
Outre l’exceptionnelle professionnalisation qu’offre le cursus, la caractéristique principale de la formation de l’ESSEC MBA est sa très forte flexibilité. Les étudiants valident 24 cours pour obtenir leur diplôme, parmi une large palette d’environ 240. Ils ont une offre de 15 000 stages par an et de 450 contrats d’apprentissage, en France et à l’étranger. 8 doubles diplômes et plus de 80 programmes d’échanges avec les meilleures universités mondiales leur sont proposés pour valider les 9 mois minimum d’expérience internationale. Ce contexte foisonnant les renvoie régulièrement à la question personnelle et professionnelle, que nous souhaitons qu’ils se posent : « Qu’est-ce que je veux faire ? ». Quelqu’un qui sait y répondre correctement, c’est-à-dire avec engagement et de manière flexible, est un manager de très haut potentiel. Ce sont ces managers que nous voulons former à l’ESSEC MBA.

Trois évènements n’ayant en apparence aucun lien. Pourtant, un point commun les réunit. A vous de le trouver.

1 – Pasqual Duquenne, l’acteur trisomique du Huitième Jour, tourne une pub pour un opérateur de téléphonie mobile et crée la polémique, fin janvier.

2 – Le chanteur à succès, Gilbert Montagné, est bombardé Secrétaire national au handicap, le 3 mars dernier.

3 – Le comique Jamel Debbouze honore la campagne publicitaire de l’Agefiph (Association de Gestion des Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées) de son humour décapant et accepte de montrer son handicap (chose qu’il n’a jamais voulu faire jusque-là) !

…Décidément, il y a comme un vent people qui souffle sur la cause des handicapés.

Et pourtant, courant mars se tenait la Semaine nationale des personnes handicapées, le rendez-vous annuel orchestré par l’Association des Paralysés de France (APF). Un événement sans commune mesure avec la médiatisation que connaît le Téléthon. Et c’est peu cas de le dire. La mobilisation était très peu relayée dans les grands médias : pas une ligne dans la presse écrite traditionnelle, rien sur Internet et un sujet sur la difficulté d’être un enfant handicapé en France, dans Envoyé Spécial. C’est dire s’il est difficile d’informer sur la condition des handicapés aujourd’hui en France….sauf quand ces derniers brillent aux Jeux Paralympiques.


Retour à la case départ ?
Le 10 juin dernier, le président de la République prenait les choses à bras le corps. Il annonçait la création de 50 000 places d’accueil, la refonte de l’Allocation pour Adulte Handicapé (AAH), le « Pacte pour l’emploi » et la tolérance zéro pour le non respect du taux de travailleurs handicapés dans les entreprises de plus de 20 salariés. « C’est un scandale que des familles soient obligées d’aller trouver des places d’accueil en Belgique », dénonçait-il, répondant ainsi à la mobilisation record des handicapés (30 000 manifestants), qui, un mois auparavant, convergeaient de toute la France vers la Place de la République, pour réclamer un « revenu d’existence décent » (au lieu des 628 euros par mois). Un an après, la députée du Nord, Cécile Gallez, remettait un rapport sur la situation des personnes handicapées contraintes à l’exil en Belgique, faute de structures adaptées dans l’Hexagone…

Le problème névralgique : la formation des handicapés

Si la cause des handicapés est une impasse, c’est clairement pour des raisons techniques qui ne devraient pas avoir lieu d’être dans un pays dit développé telle que la France. En cause : le manque d’équipement matériel et humain pour permettre le déplacement et l’accueil des personnes handicapées dans les enceintes de l’Education Nationale et en entreprise. Et qui dit manque d’équipement , dit impossibilité d’accueil des personnes à mobilité réduite et donc faible taux de formation et de qualification parmi les handicapés. En 2004, seulement 12% des personnes handicapées avaient un diplôme de l’enseignement supérieur ! Si bien qu’un grand nombre d’entreprises ne parviennent pas à respecter l’obligation légale d’emploi de salariés handicapés à hauteur de 6% de leurs effectifs. Et ce n’est pas faute d’y mettre les moyens. Ainsi, l’effort des pouvoirs publics en direction du handicap aurait augmenté de 6 milliards en quatre ans et sa part dans le PIB reviendrait à 1,9% ! 1,9% du PIB et tant de progrès à accomplir…Alors on se dit : si ça n’avance pas par le haut, il faut s’y mettre en bas. Et le buzz médiatique créé par nos trois people rattrape à lui seul tout le retard accumulé dans la sensibilisation à la cause des handicapés.

On ne vous répète plus les dictons communément associés à Rome. Les « Tous les chemins mènent à Rome », « Rome ne fut pas construite en un jour » et consorts…Mais avez-vous déjà entendu le proverbe « A Rome, conduis-toi en Romain ! » ? Bien décidée à suivre cet adage, je me mets en route pour la Ville Eternelle. Seul problème au demeurant: qu'est-ce qu'un Romain ??

Jour 1 : A Rome, conduis-toi en touriste
Mais à l'italienne bien sûr. Lever en douceur vers 10h donc, petit-déjeuner sur la terrasse et on se met en route tranquillement. Première étape : le Colisée. Et là, on se prend toute la masse de touristes qui veulent leur photo souvenir. Pour ce qui est de pénétrer à l'intérieur de cette arène mythique, il faut compter une bonne heure. Ca ira pour nous, non merci. Mes amis et moi concluons d'un commun accord qu'un arrêt par la pizzeria la plus proche est bien plus sage. A la carte, pizza ou pasta et rien d'autre. N'y voyez pas un choix outrancièrement restreint. Je rappelle à notre arrogant Parisien de base que parler pasta en Italie, c'est comme parler femmes. Il en existe de toutes les sortes et aucune n'est comparable: entre penne, ravioli, spaghetti, tortelloni, cappelleti…
Bien repus, nous reprenons notre petite escapade dans les rues de Rome. Forums romains-photo-statue de César-photo-autel de la patrie-photo.
La deuxième grande étape de la journée nous mène à l'incontournable fontaine de Trevi. Et encore une fois, nous nous prenons la vague de touristes qui vendraient femme et enfant pour leur photo. Quels moutons ces touristes ! Ce qui ne m'empêche pas de me frayer un chemin à travers la foule, à coups de coude, afin d'obtenir ma photo souvenir et de jeter ma pièce dans la fontaine.
Troisième et dernière étape de la journée: la fontaine de Navona. Moins connue que celle de Trevi, son histoire est pourtant particulièrement cocasse ou « romaine » (à vous de juger). La légende veut que deux architectes se soient disputés la construction de l'édifice qui fait face à la fontaine. Pour se venger, le perdant aurait construit la fontaine de Navona, qu'il a supplantée de personnages reculant de peur, tant la construction de l'édifice est mal faite et qu'elle menace de s'écrouler sur eux à tout instant. Il n'y a que la fierté romaine pour en arriver à un tel combat de coq…Retour à la maison, en passant par la case supermarché. Au menu : gorgonzola, tomate, jambon sec… A Rome, la diète méditerranéenne tu adopteras.  

Jour 2 : Plongée dans les mystères de l'esprit romain
Un périple à Rome ne peut se faire sans son traditionnel Da Vinci Code Tour ou son pèlerinage à St-Pierre (c'est selon). Direction le Vatican, l'Etat souverain le plus petit du monde. Et la densité de religieux, de nonnes et de boys scouts la plus importante avec Lourdes. Arrêt photo sur la place St-Pierre noire de monde. Là aussi, la visite de la basilique sera pour une autre fois. Quelle piètre touriste que je fais ! Que nenni ! Nous poursuivons notre périple à travers les ruelles de Rome. Le charme italien dans toute sa splendeur nous enchante ! Après un arrêt pizza de rigueur, promenade dans l'immense parc qui entoure la villa Borghese, dont nous ne verrons pas même l'ombre, préférant de loin sacrifier à la traditionnelle siesta dans l'herbe.

Dans un dernier effort, nous nous traînons vers la Plazza di Spagna : une petite église en hauteur qui surplombe des escaliers dignes de notre Montmartre parisien. Encore une fois, il y a foule. Mais cette fois, les autochtones occupent les marches en couples enlassés ou en dragueurs au regard affûté. Ce qui m'arrête un instant sur le mâle italien. Prédateur naturel parmi la gente féminine, le mâle italien avance à pas de coq avec sa bella ou en bande. L'habillent des lunettes de soleil kitsch à souhait et des vêtements au goût douteux. Son représentant dominant, en la personne de Sylvio Berlusconi, aime à jouer le séducteur, même après avoir passé la date de péremption. Dernier méfait en date: El Cavaliere s'est rendu à la fête d'anniversaire d'une jeune fille de 18 ans. Qu'à cela ne tienne, la digne Mme Berlusconi demande des excuses publiques. Ce que lui refuse bien sûr notre macho national. N'y tenant plus, l'épouse bafouée annonce donc sa demande de divorce à travers La Repubblica. Un air de déjà-vu: si si, notre Britney Spears internationale nous avait fait la même il y a quelques années… 

Dernier jour : A Rome, conduis-toi en Romain…

…et accorde-toi un jour chômé à la plage de Sperlonga ! Mot d'ordre de la journée: farniente. Méditant sur cette singulière expression, nous statuons que l'italien est bien la seule langue au monde à compte dans son répertoire un mot pour dire : ne rien (niente) faire (fare). Sur cette méditation, je mesure tout le sens du dicton qui accompagne mon voyage et en savoure toute la sagesse. 

Rencontre au sommet dans un petit café parisien. Ce mardi 12 mai, tous les plus grands acteurs du Web étaient réunis autour d'une première mondiale: la création du collectif E-AlerteEnlèvement.

Rencontre au sommet

Comme l'a souligné très justement le Directeur Général de Free, Maxime Lombardini: « Il n'y a pas beaucoup de documents sur lesquels Google, Yahoo, Microsoft et Free apposent leur nom les uns à côté des autres ». Et pourtant, Nicole Guedj l'a fait. L'ancienne secrétaire d'Etat au Droit des Victimes, à l'origine d'Alerte Enlèvement, a étendu le dispositif au Web. Tout est parti de l'affaire Elise, explique-t-elle à Figaro.fr: « J'ai créé un groupe Facebook et j'ai pu remarqué que tous ont joué le jeu, en relayant massivement le signalement d'Elise. Alors, ce que j'ai fait est simple: j'ai pris mon téléphone, j'ai appelé les principaux acteurs du web, et je leur ai proposé de coordonner des actions que certains menaient déjà de façon isolée ». En réunissant Google, Yahoo, Free, Orange, SFR, Microsoft et Dailymotion, Nicole Guedj espère toucher près de 90% des internautes, soit 15 millions de Français. Une tribune inédite et essentielle, quand on sait que tout se joue dans les premières heures qui suivent l'enlèvement.

 

Le principe

Le message d'alerte tel que nous le connaissons à la télévision ou à la radio, sera également diffusé sur les téléphones mobiles et les sites Web au travers de
bannières, de vidéos, de bandeaux dans les messageries instantanées etc. La diffusion ne durera que 3 heures, éventuellement 24 heures, mais pas plus. « Après 24 heures, cela n'a plus beaucoup d'utilité, explique Sarah Aizenman, de la Fondation Casques Rouges. Il ne faut pas créer un climat anxiogène et susciter au bout d'un moment des témoignages contre-productifs ». Le dispositif E-AlerteEnlèvement sera fonctionnel à compter du 1er juin 2009.

 

Pour en savoir plus, rendez-vous sur la rubrique vidéo de notre site, où le dispositif E-AlerteEnlèvement vous est expliqué plus en détails.

 

A lire sur Nicole Guedj : Challenge Humanitech et la Fondation Casques Rouge

Consultant en Business Intelligence : un titre ronflant pour un métier très recherché. Traduit en français, cela donne informatique décisionnelle. Le titre perd de son sex appeal, mais devient tout de suite plus évocateur.

Le métier
Le consultant en Business Intelligence est celui qui vient faire le ménage dans votre entreprise, et son amas de bases de données enchevêtrées. Celui qui vient filtrer, croiser et reclasser les bases de données des différents services (logistique, marketing, finance etc.) dans un entrepôt de données central. Cette synthétisation permet ainsi à la direction générale d'avoir une vue d'ensemble de l'activité et de prendre les décisions nécessaires à la bonne évolution de l'entreprise.

La formation
Une équipe de Business Intelligence comporte toujours des profils variés, chacun apportant son expertise dans son domaine de spécialisation (finance, marketing etc.). Mais la formation de base du consultant est celle d'ingénieur généraliste ou d'informaticien. Son enseignement, en vogue, est dispensé en Master Pro par de nombreux établissements, notamment à l'ESC Grenoble (Mastère Management de projets décisionnels) et à l'Université Dauphine (Master Informatique décisionnelle).

L'employabilité
« Véritable arme stratégique, la Business Intelligence s'impose désormais comme indispensable pour les entreprises, contraintes de gérer une masse d'information de plus en plus importante. » dixit le site d'emploi informatique LesJeudis.com. Si indispensable que les SSII (Société de Service en Ingénierie Informatique) manquent de forces vives, pour répondre à la demande. Les salaires s'en ressentent et les enchères, attaquées à 30-35 k€ pour un débutant, peuvent monter jusqu'à 44 k€ pour un consultant confirmé.

A la rentrée 2009, l’Institut Catholique de Paris – la Catho pour les intimes – proposera quatre nouvelles formations. Au programme : histoire de l’art, droit et éthique de la philosophie.

1 – La classe prépa de l’Ecole du Louvre
L’institut Catholique lance une préparation à l’examen d’entrée de l’Ecole du Louvre. Cette formation de 39 heures s’étale sur treize semaines, entre novembre et février, à raison d’une séance hebdomadaire. Le programme couvre toutes les épreuves de l’examen, soit un renforcement en histoire de l’art et une préparation à l’analyse de document visuel et aux épreuves écrites. Et contrairement aux autres classes prépa, celle-ci est ouverte aux étudiants de tout niveau comme aux lycéens. Réunion d’information le 12 mai à 12h.

2 – Licence mention Droit-Sciences politiques
Avec l’entrée dans le système LMD (licence-Master-Doctorat), on croyait signer la fin du bi-deug, cette formation diplômante exigeante, reconnue par le monde professionnel. La Faculté de droit de l’Institut Catholique le ressort sous forme de Licence mention Droit-Sciences politiques, une formation qui vise à donner un socle de connaissances solide dans les deux disciplines. Débouchés: Master politique, juridique, de sciences sociales ou des relations internationales ; IEP, école de commerce ou de journalisme, concours administratifs.

3 – Master 2 « Métiers de l’Information et de la Communication »
La Faculté des Sciences Sociales et Economiques (FASSE) de l’Institut Catholique ouvre, à la rentrée prochaine, un M2 professionnalisant, s’appuyant sur une « mise en situation » de trois types: « réceptive » et « active », au travers de rencontres et de débats avec des professionnels de l’information et de la communication ; et « pratique », avec l’élaboration d’une revue. Cette formation s’adresse aux étudiants de formation initiale (toute filière confondue) ou continue (pour les professionnels en activité ou non). Dossier de candidature à renvoyer en juin/septembre.

4 – Diplôme Universitaire d’éthique philosophique

Enfin, l’Institut Catholique ne faillit pas à sa tradition humaniste avec ce DU, destiné à tous ceux qui sont « confrontés aux problèmes éthiques dans leur activité et leur responsabilité ». Autant dire que la Catho surfe sur l’air du temps, en ces périodes troublées de crise du capitalisme. Le principe de ce DU : déblayer les « différents terrains où les questions éthiques se posent concrètement et présenter les outils conceptuels et les références de la philosophie ainsi que les ressources des traditions culturelles, spirituelles et religieuses ».

Campus Mag se fait partenaire du Challenge Humanitech: le premier concours étudiant de l’intervention humanitaire. Depuis le 27 mars dernier, et pendant deux mois, des équipes d’étudiants de tous horizons travaillent à développer leur projet technologique pour faciliter l’intervention humanitaire.

A l’origine de cette initiative se trouve la Fondation Casques Rouges, la « force internationale humanitaire de réaction rapide » sous l’égide de l’ONU, qui oeuvre à la conception d’outils logistiques innovants, utilisés dans les interventions humanitaires.
Et qui dit innovation, dit créativité. La Fondation Casques Rouges ne pouvait donc pas passer à côté du vivier de talents que sont les étudiants et a donc lancé le Challenge Humanitech. L’occasion pour la Fondation de sensibiliser le plus grand nombre à l’humanitaire, tout en permettant aux étudiants de déployer leur ingéniosité dans une atmosphère d’émulation. A la clé, 5 000 euros pour les lauréats, mais surtout la possibilité de faire reconnaître leur talent auprès des professionnels du secteur et de participer à une oeuvre de bien publique.

R
ésultat du Challenge Humanitech, le 28 mai.
Campus Mag sera sur place pour vous tenir informé en temps réel du déroulement de la journée.

A lire sur le même sujet: l’interview de Nicole Guedj, présidente de la Fondation Casques Rouges, qui nous présente le Challenge Humanitech.

Ne vous paraît-il pas incroyable que le mouvement des universités ne fasse pas plus de bruit? Faut-il interpréter ce « silence assourdissant » des acteurs de la vie publique comme une censure ou un désintérêt total pour la cause des universitaires?

LANCEZ LE DEBAT SUR NOTRE FORUM

Il est presque rassurant de voir l'observation faite par Marianne.fr dans un article du 22 avril, intitulé : « Incroyable, Le Monde découvre l'existence d'un conflit dans les facs ». Car, en treize semaines, le mouvement a paralysé le monde universitaire dans son ensemble, sans jamais qu'on n'en souffle mot dans le monde « réel ». C'est bien simple, hors des bancs de la fac, ce conflit n'existe pas ! En trois mois, il n'aura été relayé par les médias qu'au cours de deux temps forts. Ses débuts, qui marquaient une première historique, avec les enseignants-chercheurs qui se mettaient en grève; puis, ces dernières semaines, quand est venu le temps du casse-tête pour valider l'année des étudiants qui, pour certains, n'ont pas eu un seul cours du semestre. Hormis ces deux fois, le néant absolu, le déni total. Pour les médias comme pour les politiques (qu'ils soient de la majorité ou de l'opposition), tout est sujet à controverse sauf le mouvement des universités.
Alors, quand Marianne.fr pointe la bévue du grand quotidien national de référence, Le Monde, on se dit que tout n'est pas perdu. Ou presque. Car la une du Monde du 23 avril relève du canular: « Universités: comment le conflit a débuté, pourquoi il peut durer ». Ce, dans un numéro spécial consacré au mouvement, trois mois après le début du conflit !

Une question se pose alors: pourquoi ce « silence assourdissant » (dixit Valérie Pécresse à l'encontre du PS)? Faut-il l'interpréter comme une collusion des médias avec les politiques ou, tout simplement, un désintérêt total pour la cause des universitaires en ces temps de crise?

Vous avez votre idée sur la question ? Donnez-nous votre avis sur notre forum !

A lire sur le même sujet : Nom de code: Flash Mob et Un diplôme à tout prix !

Amateurs de console, sportifs du pouce ! Et s'il vous était permis de faire de votre loisir favori un art à part entière? Le 10e art ! Votez pour votre jeu préféré et faites des Micromania Games Awards 2009 une cérémonie digne des Oscars !

Pour la troisième année consécutive, Micromania convie les joueurs, de tout bord et de tout niveau, à élire le jeu qui les aura fait vibrer toute l'année. Depuis le 30 mars et jusqu'au 27 avril, joueurs et internautes sont invités à voter sur le site de Micromania et choisir leurs trois jeux favoris parmi dix catégories: meilleur jeu toute catégorie, sport, action-aventure, multijoueur, jeu musical, jeu de course, jeu de tir, jeu de rôle et jeu de combat. Les prix seront décernés au cours de la cérémonie des Micronomania Games Awards, qui se tiendra le 5 mai à La Cigale et sera retransmise sur W9 le 20 juin prochain.

En passant le concours commun, proposé par les six IEP de province : Aix-en-Povence, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg et Toulouse !

Pour la deuxième année consécutive, les IEP de province s'unissent pour concurrencer l'indétrônable Sciences Po Paris et démocratiser l'accès à cette école tant convoitée. Cette démocratisation passe par une réduction considérable des coûts (seulement 180€, contre 60€ pour les boursiers) et l'homogénéisation des épreuves. Ainsi, les IEP ont accepté de renoncer aux épreuves qui marquent leur particularisme, pour se restreindre au trio qui fait l'esprit de l'école: les immuables épreuves de questions contemporaines, d'histoire et de langues vivantes.
Ajoutons, toutefois, que les IEP d'Aix-en-Provence et de Lille proposent des filières franco-allemande (Aix et Lille), franco-britannique et franco-espagnole (Lille) et que, conformément à la tradition sciences po, les bacheliers titulaires de la mention TB peuvent bénéficier d'une admission sur titre aux IEP de Rennes, de Strasbourg et de Toulouse.
En 2008, plus de 9 500 candidats se présentaient au concours commun pour 1 100 places offertes. Les statistiques montrent que 68% des places étaient décrochées par les bacheliers de l'année, dont 50% par ceux issus de la filière ES (contre 15% pour les littéraires et 35% pour les scientifiques).

Inscription sur le site jusqu'au 2 juin 2009 : http://concourscommun.iep.fr/  

Question : jusqu’où iriez-vous pour obtenir votre diplôme ? En tout étudiant candide et honnête que vous êtes, vous sacrifieriez sommeil, sorties et tout ce qui s’apparente à une vie sociale. Vous avoueriez quelques pêchés d’anti-sèche, mais rien qui ne puisse être absout au confessionnal. Sachez que certains étudiants ont franchi le pas de l’illégalité pour verser dans le trafic de… diplôme ! Un trafic auquel se refuse l’Education Nationale, confrontée au casse-tête de la validation des acquis de ses étudiants.

Trafic de diplômes à l’université de Toulon
L’heure est grave dans le monde universitaire. Plusieurs centaines d’étudiants chinois, inscrits à l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) de l’université de Toulon, auraient versé de l’argent pour se payer des diplômes. Rien que trois cent faux diplômes seraient à dénombrer pour l’année 2008. Le trafic remonterait à 2004, quand un étudiant chinois, qui savait ses chances d’obtenir son diplôme nulles, a soudoyé l’administration avec succès, pour se lancer, ensuite, dans un vaste trafic de diplômes pour ses compatriotes. Mais l’affaire ne s’arrête pas là. D’autres établissements pourraient être concernés. On parle notamment des universités de Pau, de La Rochelle, de Poitiers et d’une autre en région parisienne. Interrogée au micro d’RTL, la ministre de l’enseignement supérieur, Valérie Pécresse, s’est dit prête à lancer « une inspection nationale ». « Il n’est pas question qu’il puisse y avoir, en France, le moindre soupçon sur la valeur de nos diplômes », a-t-elle déclaré.

Un trafic à l’échelle nationale ?
A l’heure où la grève des universités entre dans sa dixième semaine, et dépasse en longévité le mouvement de mai 68, cette histoire de trafic de diplômes a une étrange résonnance. Un casse-tête majeur se pose à l’Education Nationale. Comment les étudiants vont-ils valider leur année, sachant qu’une grande partie des enseignements n’ont pas été dispensés au cours du second semestre ? Bon nombre d’étudiants sont inquiets, parmi lesquels les étudiants Erasmus présents sur le territoire (au nombre de 21 000), qui doivent rendre compte de leur crédit ECTS  dans leur pays ; mais surtout, les étudiants étrangers hors Union Européenne (au nombre de 50 000), qui présentent leur diplôme comme justificatif leur permettant de renouveler leur carte de séjour « étudiant ».

Mais une chose est sûre pour la Conférence des Présidents d’Université (CPU) : il est « hors de question d’accepter un semestre blanc. Aucun diplôme ne peut être bradé ». Une fois encore, il en va de la « crédibilité des diplômes que délivrent les universités françaises », dixit le cabinet de la ministre de l’enseignement supérieur.

Le mois dernier, Campus Mag vous ouvrait les portes de l'aventure Erasmus. Mais tout le monde n'a pas l'âme d'un aventurier, ou le loisir de promener son baluchon, afin de se perfectionner en langues. À ceux-là, Campus Mag propose la formule compactée des séjours linguistiques.

Bonus/Malus
Le plus ? Les organismes s'efforcent de vous éviter bien des désagréments, en vous proposant des séjours clé en main.
Le moins, et c'est le revers de la médaille, son prix indécent. Mais ramenons les choses à leur juste valeur. Et 800 euros pour un séjour incluant hébergement, cours, activités et transports, c'est un prix tout à fait raisonnable, si ce n'est fort avantageux.

Des formules pour tous les goûts
Face à la pléthore de formules qui s'offrent à vous, il vous faut établir deux critères de sélection : vos objectifs (cours-loisirs, aisance orale, préparation à un examen) et la formule la plus adaptée à votre personnalité. Au menu :
– la formule traditionnelle : d'une durée d'un mois, elle comporte des cours le matin et des activités l'après-midi. Mais comprenons-nous bien, activité ne signifie pas atelier poterie, pour les séjours adultes. Et si le choix porte entre l'hébergement en résidence ou en famille, le second choix vous assurera la garantie de progrès conséquents.
– la formule intensive : d'une cadence moyenne de 30 à 35 heures par semaine, les cours s'adressent à tous ceux qui souhaitent préparer un examen (IELTS, TOEFEL, TOEIC ou autres). Surtout, veillez à choisir l'organisme en fonction de son taux de réussite à l'examen. (À noter que ces examens de langue font très bon effet sur un CV !)
– la formule en immersion totale : cette formule se décline en deux types. Le séjour en famille, qui vous plongera dans les us et coutumes de votre pays d'adoption. Et la formule dite du « one to one », vous permettant de vivre et d'apprendre chez votre professeur. Résultats garantis !

Et c'est parti !
Armés de tous ces conseils, vous pouvez à présent choisir votre stage de langue. Mais attention à ne pas confier votre séjour à Google et sa batterie de publicités ciblées. Rendez-vous sur le site internet des organismes, chargés de recenser les séjours en conformité avec la législation française, à la rubrique « organismes agréés »:
– L'Office national de garantie des séjours et stages linguistiques : infos@loffice.org
– La Fédération Française des Organisateurs de Séjours Culturels, Linguistiques et Sportifs (FFOSC) : www.ffosc.com
– L'Union Nationale des Organisations de Séjours Linguistiques (UNOSEL) : www.unosel.com

Le dernier buzz en date, sur la planète Internet, n'est ni une révélation musicale, ni une bonne blague de potache. C'est l'une des ces images violentes que l'on prend un certain plaisir malsain à regarder au cinéma, mais qui nous font froid dans le dos quand les faits sont réels. La vidéo de l'agression du passager d'un bus RATP par des jeunes.

Si vous n'avez pas été parmi les milliers de personnes qui l'ont visionnée en quelques heures, le lundi 6 avril, vous en avez très certainement entendu parler. Difficile de passer à côté d'un tel buzz, car après avoir provoqué un raz-de-marée sur la planète Internet, l'info a été relayée par tous les grands médias (TV, radio, presse), en l'espace de quelques jours.

Les faits
Ils remontent au 7 décembre 2008, dans un bus noctilien de la RATP. Un jeune homme, à qui des jeunes gens subtilisent son portefeuille, tente de le récupérer et se fait rouer de coups pendant de longues minutes. Certains passagers tentent d'intervenir et se font cogner dessus en retour, d'autres ne bougent pas ou s'enfuient dès qu'ils le peuvent. Quant au chauffeur de bus, il appelle les secours après un certain moment, mais ne réagit pas outre mesure.

Le buzz
Il date du lundi 6 avril, jour où la vidéo apparaît mystérieusement sur Internet et fait le tour des sites et des blogs, soulevant à chaque fois une vague de commentaires, qui contraint les hébergeurs à fermer l'espace de libre expression. Et ce n'est pas tant la quantité de commentaires qui est en cause, mais la nature des propos. Le message de la rédaction du Post.fr est assez explicite : « Afin d'éviter tout propos à caractère xénophobe, injurieux ou diffamatoire, les réactions à cet article ont été suspendues. »

L'affaire
Rapidement, la justice se saisit de cette affaire et révèle que la vidéo a été mise en ligne par un policier sur son profil Facebook, le 17 décembre 2008 (soit 10 jours après l'agression), avant d' »exploser » sur le Web, quatre mois plus tard. Le problème. Le policier a, depuis, été suspendu de ses fonctions et encourt des poursuites pénales pour violation du secret professionnel et du secret de l'enquête. Interrogé sur les motifs de son acte, le police a déclaré : « J'ai fait cela pour faire voir à mes amis dans quelles conditions on travaillait ».

La morale de l'histoire
Si toutefois morale il y a. Car il est bien facile de disséquer les faits de manière chirurgicale. Mais quand on se retrouve face à la vidéo (qui n'est désormais visible que sur des plateformes vidéo étrangères, tel que le russe RuTube, sous le nom « Chasse au Blanc dans un bus RATP »), quand on voit la violence et la lâcheté humaines, il est bien difficile de rester de marbre. Le malaise monte, jusqu'à bouillir en un sentiment de révolte (« Pourquoi personne ne parvient à les maîtriser? »), avant de se muer en ce point d'interrogation majeur: « Qu'aurais-je fait? ». Et quand des xénophobes (parmi lesquels le blogueur Fdesouche) en profitent pour reprendre les faits et alimenter la haine raciale, on est en droit de se demander où va le monde.

Après « Berlusconi agace la reine d'Angleterre en criant « Mister Obama! » ( le mercredi 1er avril) et « Berlusconi s'impose entre Obama et Medvedev dans la photo officielle du G20 » (le jeudi 2 avril), découvrez « Berlusconi perturbe la cérémonie du 60e anniversaire de l'OTAN, en restant pendu au téléphone, à faire les cent pas au bord du Rhin » (le samedi 4 avril).

Le « happening » de Berlusconi
Imaginez un instant que vous soyez l'un des chefs d'Etat ou de gouvernement (c'est selon), membre de l'OTAN. Vous vous rendez à la cérémonie du 60e anniversaire de l'Alliance atlantique, où vous êtes attendu par la chancelière allemande, Angela Merkel, sur le tapis rouge. Seulement, voilà que l'on vous appelle sur votre portable, au moment où vous descendez de voiture. Deux options s'offrent alors à vous. Option A : vous ne répondez pas et vous vous dirigez vers Mme Merkel. Option B : vous prenez l'appel et faites attendre la chancelière.
Le commun des mortels aurait la sagesse d'esprit et le bon sens de choisir l'option A. Mais pas le chef de gouvernement italien : Il Cavaliere ! Non, celui-ci préfère pourusivre sa conversation au bord du Rhin et faire attendre tout le monde (en l'occurrence, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Alliance atlantique).

Un impair « berlusconien » de plus ?
« Ce nouvel impair « berlusconien » a été immédiatement relevé par la presse italienne qui en a vu d'autres », rapporte Le Monde. Mais plus qu'un simple impair, il s'agit là d'un incident diplomatique des plus incongrus, obligeant la chancelière allemande à débuter la cérémonie sans le chef de gouvernement italien. Et ce n'est pas faute d'avoir été conciliante. Tout d'abord sidérée, la chancelière se contient à travers un sourire de façade ; puis, hilare, elle montre Berlusconi à ses invités qui ne cachent pas leur étonnement face à tant de désinvolture.

Rapidement dans le courant de la journée, les instances du gouvernement italien tentent de dissiper le malentendu et d'éviter à Mr Berlusconi qu'il ne s'attire (encore une fois) la vindicte populaire. « Le premier ministre italien s'entretenait avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan ». A l'issue du sommet, Berlusconi, lui-même, indique à la presse qu'il avait été chargé de convaincre la Turquie de retirer son veto à la nomination du premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen, au poste de secrétaire général de l'OTAN. Un veto qu'a finalement retiré la Turquie et qui pesait sur la réussite du sommet. Pour cette fois, Il Cavaliere est venu au secours de ses pairs. Mais au prix d'un impair, comme lui seul sait les faire.

 

Il faut le voir pour le croire. Pour cela, rendez-vous sur l'espace vidéo du site Planetecampus.

Depuis le début de l'année, l'Ecole de Management de Strasbourg est en ébullition. Accords de partenariat, nouvelles chaires… Rien ne semble l'arrêter. Zoom sur une école en pleine évolution. 

Acte I : 1er janvier 2009, l'EM Strasbourg devient la Business School de l'Université de Strasbourg
En conformité avec la loi Pécresse, prônant les partenariats entre grandes écoles et universités, l'EM Strasbourg et l'Université de Strasbourg fusionnent leurs compétences. En cela, elles se conforment également aux standards des grandes universités étrangères qui comptent en leur sein une Business School.

Acte II :  l'EM Strasbourg lance un Executive MBA de Développement Durable
L'EM Strasbourg se met en phase avec son époque et forme au métier de directeur de développement durable. Un acte historique qui met fin à l'antinomie écologie/économie.

Acte III : mars 2009, l'EM Strasbourg lance une chaire « Management de la Diversité »
A l'heure où les statistiques ethniques font débat, l'EM Strasbourg prend les devants et propose de dépasser le cadre juridique des quotas. Objectif affiché : « construire un véritable Business Case de la diversité »

Dur dur d'être jeune diplômé par les temps qui courent. A peine finit-on ses études, que l'on débarque sur un marché du travail en pleine débandade. Débandade, oui, mais pas pour tous. Chaque jour se multiplient les exemples de personnes qui percent par leur génie et leur débrouillardise. Et si vous aussi, vous en étiez ?

L'association TOTAL EDHEC ENTREPRENDRE (TEE) se propose de vous aider, à travers son concours de création d'entreprise. « Pour se présenter au concours, c'est simple : il suffit d'être âgé de moins de 28 ans, d'avoir une idée de création d'entreprise dans le Nord Pas-De-Calais et de rédiger un business plan, même bref ». Et pas besoin de sortir d'une école de commerce, pour avoir l'idée géniale. L'association TEE est là pour vous aider à mener votre projet à bien.

Trois prix (2 000, 1 000 et 500 €) ainsi que le titre de « Jeune Entrepreneur de l'Année » seront en jeu. Mais plus encore, les lauréats pourront bénéficier d'un accompagnement des entreprises partenaire, voire de leur soutien financier. Alors un mot : OSEZ !

 

Dépôt des candidatures : jusqu'au lundi 30 mars – Finale : « Grand Oral » devant un jury de professionnels à l'EDHEC, le lundi 30 avril – Plus de renseignements : Guillaume Creuze, président du TEE, au 06 03 55 57 73 ou tee@edhec.com 

En ces temps de restriction budgétaire, le troc est de rigueur. Mais en toute légalité bien sûr. Voici donc la dernière alerte bons plans : le marché légal du billet d’occasion. Un marché qui fait fureur, notamment avec le site généraliste zePASS.com proposant billets de train, places de concert, spectacles, matchs et autres.

Vous détenez des billets non échangeables et non remboursables que vous ne pourrez finalement pas utiliser ? Revendez. Des envies d’évasion  vers n’importe quelle destination, pourvu que ce soit ailleurs ? Utilisez la dernière fonctionnalité du site et entrez le nom de votre gare de départ : le moteur de recherche vous trouvera les meilleurs prix en partance de cette gare.

Il faut le voir pour le croire : www.zepass.com.

Tel est le diction qui pourrait ressortir de la dernière étude réalisée par l'Ifop pour Agoracampus auprès de 1 000 étudiants, fin février. Confrontés chaque jour à une réalité digne des pires scénarios catastrophes hollywoodiens, les jeunes se veulent lucides, mais restent optimistes. 

Génération précaire…
Comment se porte le jeune étudiant français de base, face à la plus grande crise jamais connue depuis la Grande Dépression et la seconde guerre mondiale ? Tout d'abord, il faut savoir que celui-ci exerce un ou plusieurs emplois à temps partiel en même temps que ses études, parfois pour des raisons exclusivement alimentaires (dans 1/3 des cas). Et ce, même s'il reste plus longtemps chez ses parents et qu'il tire ses revenus de ces derniers. Ainsi, il définirait sa situation financière comme étant difficile (2/5e des jeunes). D'ailleurs, s'il devait juger son état, il se dirait stressé (3/4 des étudiants). Il rejoint en cela ses aînés, avec lesquels il partage également les craintes portant sur l'emploi et le pouvoir d'achat ; quand eux, à son âge, n'avaient à se soucier que de mener la révolution libertaire.

…mais pas désespérée
Notre jeune est donc lucide, mais pas désespéré pour autant. Confiant serait plutôt le terme pour le définir. Confiant en sa formation pour assurer son avenir (à 63%) – quand bien même il reste critique vis-à-vis du système éducatif. Confiant sur sa capacité à trouver un emploi qui corresponde à ses qualifications (à 80%). Confiant, enfin, dans l'ascenseur social auquel il croit toujours. Ce qui fait de notre étudiant un jeune qui a le moral (un étudiant sur dix avoue que son moral est mauvais). Un jeune « bien dans son rôle », d'après Marc Dupuis (Le Monde de l'Education du 11 mars 2009). « L'avenir leur appartient. Ils ont encore des rêves et de l'ambition à revendre. »

Du 17 au 31 mars, le Train pour l'Emploi s'arrêtera dans 12 gares françaises, pour informer et proposer plus de 15 000 empois et contrats en alternance, de « sans diplôme » à Bac +5. Seront notamment présents à bord Axa, Carrefour, La Poste, NRJ, Orange, SNCF, 20 Minutes, Monster, l'Armée de Terre et l'Armée de l'Air.

« Plus que jamais, ce train a du sens dans la période que nous vivons », déclare Karim Zéribi, le porte-parole du Train pour l'Emploi et l'Egalité des chances. Et effectivement, cette démarche inédite a un double mérite : proposer plusieurs milliers d'offres d'emploi (dont 80% de CDI), en pleine période de crise, et aller à la rencontre de candidats qui ne seraient pas forcément venus vers eux.
Pour note, l'an passé, l'étape lilloise avait attiré plus de 3 000 personnes et généré des contrats fermes pour plus de 10% d'ente eux. Cette année, les jeunes sont présélectionnés par les missions locales, afin de passer un entretien de recrutement au passage du Train. Rendez-vous dans la Mission locale de votre ville ou sur le site : www.train-emploi.fr.

Cette année, la BDE de l'ESTACA s'est démenée pour vous en mettre plein la vue. Au menu: DJ Antoine Clamaran, Patson du Jamel Comedy Club, show laser et CO2, tours de magie, concert de rock et de jazz, et, tenez-vous bien, exposition de moto et de voitures de luxe ! Placez tout ça dans un chalet classé monument historique et vous obtenez une de ces soirées dont vous reparlerez encore longtemps.

Gala ESTACA le vendredi 13 mars 2009.

Un constat : en recevant le Prix Nobel de médecine, en 2008, Françoise Barré Sinoussi était la 3e Française – après…Marie Curie et Irène Joliot-Curie – et la 12e femme sur 814 lauréats en sciences et en médecine à avoir été distinguée, depuis la création du prix en 1901. Et un verdict sans appel pour L’Oréal qui lance sa 3ème édition des Bourses nationales Pour les Femmes et la Science pour «  faire connaître et rendre visibles les travaux de recherche » de jeunes femmes scientifiques de talent ».

Pour participer, il faut avoir de moins de trente ans, être inscrite en deuxième ou avant-dernière année de thèse et dans un laboratoire de recherche, dans les disciplines des sciences de la matière (maths, physique, chimie, science de l’ingénieur et de l’information). Vous répondez aux critères, alors lancez-vous et gagnez 10 000€ de bourse pour poursuivre vos travaux de recherche. Les candidatures doivent être déposées avant le 15 avril – démarches sur le site www.femmescience.fr

Le compte à rebours est lancé. J- 6 avant la date fatidique. Celle que toute célibataire redoute et que tout petit ami exècre: la Saint-Valentin ! Pour relâcher la pression, rien de tel qu'une bonne boom comme on les aime. La Boom ENSTA !

A l'occasion de la fête des amoureux, tout est fait pour faciliter les rencontres. Des bracelets vous seront
même distribués à l'entrée : vert célibataire, jaune ambigu, rouge à
éviter. Boom ENSTA le samedi 13 février de 22h30 à 5h

Alors qu'on ne l'attendait plus, elle arrive enfin. La réforme des études de médecine suit son petit chemin législatif. Votée à l'Assemblée, en décembre dernier, elle est actuellement entre les mains des sénateurs, afin d'entrer en application à la rentrée 2009.

« On organise collectivement dans ce pays un vrai massacre depuis de trop nombreuses années », soulignait l'ancien porte-parole Laurent Wauquiez, en février 2008 : « 43 000 inscrits en première année de médecine, 9 300 places ouvertes en deuxième année ». Soit un taux d'échec de 80% et de 65% au bout du redoublement de la première année. Autant dire que cette réforme était un dossier urgent du plan « Réussite en Licence ».

L'idée : transformer la première année de médecine en première année de « Licence Santé ». Elle prépare aux quatre concours distincts : médecin, dentiste, pharmacien ou sage-femme. Et les étudiants peuvent choisir d'en passer un ou plus. L'autre volet de cette réforme porte sur la réorientation dès le mois de janvier. « L'idée est qu'un étudiant qui ne dépasse pas une moyenne de 6/20 au premier semestre n'a statistiquement aucune chance de rattraper son retard », expliquait encore Laurent Wauquiez. Ce « dispositif de la seconde chance », permet donc aux élèves de « se réorienter dans une autre licence, puis de revenir, s'ils le souhaitent, en première année de Licence Santé, après avoir validé deux années de sciences et s'être remis à niveau »*. Notons toutefois que cette réforme ne s'accompagne pas d'une augmentation du nombre de places disponibles en deuxième année, alors que les médecins et les infirmières tirent la sonnette d'alarme sur le manque d'effectifs dans les hôpitaux depuis maintenant plusieurs années. 

* La mise en place de cette réorientation a été repoussée en 2011

 

A lire sur le même sujet : les recalés de médecine s'exilent en Roumanie

Mercredi 4 février sortait Lol, un film générationnel, qui s'inscrit dans la droite lignée de La Boum, en sondant l'esprit des jeunes. La même semaine étaient rendues publiques deux enquêtes sur la santé des jeunes : l'enquête Espad (European School Survey on Alcohol and Other Drugs), menée tous les quatre ans dans plus de trente-cinq pays auprès des jeunes de 16 ans, et l'enquête SMEREP/IPSOS sur la santé des jeunes. L'occasion de percer le mystère de l'humanité : les djeun's.

A 16 ans, les jeunes préfèrent trinquer plutôt que fumer

En 2007, à 16 ans, seulement un adolescent sur onze déclare n'avoir jamais pris ni alcool, ni tabac ni cannabis au cours de sa vie et près d'un tiers disent avoir déjà consommé les trois au cours de leur vie. Des chiffres à effrayer plus d'un parent. Pourtant, les résultats de cette enquête montrent un net progrès. En effet, la proportion de jeunes à fumer du tabac quotidiennement a fortement diminué, en passant de 31% en 1999 à 17% en  2007. La même tendance est à noter pour la consommation de cannabis (6,1% à 3,4%). Et les chiffres restent à peu près stables pour l'ivresse. « Il faut arrêter de dire que tous les jeunes sont des binge drinkers« , déclare Marie Choquet (INSERM).

 

Pour son enquête, la SMEREP innovait cette année, en donnant la parole aux jeunes. Quarante ont été interrogés pendant 1h30 sur tous les sujets touchant à la santé et se sont livrés sans tabou. Nous vous retranscrivons la synthèse des entretiens de quatre d'entre eux : Aurélie, Caroline, Eloi et Gaël.

 

Aurélie
Aurélie a 22 ans et elle reconnaît ne pas assez prendre soin d'elle. « Manger correctement, (…) ça prend du temps », argue-t-telle. Plus jeune, elle a multiplié les relations d'un soir, souvent sous l'effet de l'alcool. « En IUT, il y avait une fête tous les soirs et tout le monde buvait. Si tu n'allais pas aux soirées, tu t'isolais du groupe. Pour ma part, quand je buvais, j'allais plus vers les mecs, j'osais plus. Ca me décoinçait sexuellement. En revanche, je n'utilisais pas le préservatif de manière systématique. Je prenais la pilule du lendemain ». Aurélie continue à boire, mais de manière occasionnelle. « Le samedi soir, c'est beuverie générale. On libère une énergie, parce que toute la semaine on a encaissé du stress et beaucoup de travail ».

Caroline

Caroline a 17 ans et elle fait attention à sa santé, en ne buvant pas et en ne fumant pas. « Pour être en bonne santé, il faut une bonne vie sociale et une bonne hygiène de vie. Plus jeune, j'ai fait des bêtises comme chercher des histoires, ne pas travailler, essayer de fumer comme les autres, de boire comme eux, de dépasser les limites. Pas mettre des préservatifs, je l'ai déjà fait. La pilule du lendemain, je l'ai prise beaucoup de fois. Je faisais n'importe quoi. Je ne pensais pas aux répercussions. C'était peace and love. » Mais tout cela appartient au passé. Aujourd'hui, ce qui la préoccupe particulièrement, c'est la dépression. Sa soeur en a souffert et elle trouve qu'on ne parle pas assez de cette maladie. « C'est encore un tabou, alors que ça ne devrait plus l'être. Il y a plein de personnes qui se renferment sur elles-mêmes, surtout des adolescents ».

 

Eloi
Eloi a 19 ans et il souhaite profiter pleinement de sa jeunesse. « J'ai trente-sept heures de cours par semaine. Alors le samedi, jusqu'à cinq heure du matin, je suis avec mes potes. Il y a de l'alcool, on fume, on boit, on s'amuse. L'argent que je gagne, il me sert à financer ces soirées, l'alcool, le shit, mais aussi les vacances ». Eloi sait qu'il ne fait pas assez de sport, mais il n'a pas le temps. Tout comme il sait que le sommeil est important, mais il fait quand même des nuits blanches. Eloi a arrêté de fumer, à cause de son asthme, et les alcools forts, car il oubliait ce qu'il avait fait la veille. Il fume à l'occasion et explique qu'il est très facile de trouver de la drogue. « Tout le monde en a. Ca dépend des quartiers, mais il suffit de se balader dans la rue, et voilà, on s'en fait proposer facilement ». L'ecstasy et l'héroïne, ce n'est pas pour lui. « J'ai trop entendu de sales histoires. Ca m'a stoppé direct ». Pour la cocaïne: « Ca circule beaucoup. Mais je n'ai pas eu l'occasion. Si ça se présentait, je me poserais la question ».

Gaël
Gaël a 23 ans et il se trouve trop mince. Il a donc commencé une activité sportive intensive (4h par semaine) et s'est mis aux protéines. Gaël n'a jamais pris de drogue et ça ne l'intéresse pas. « Je n'y touche pas. Mes copains non plus ». Mais il boit en soirée. L'objectif : repousser ses limites. Il avoue à ce sujet : « Deux soirées, j'ai pris ma voiture alors que je n'aurais pas dû la conduire. J'avais bu six verres. Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça. Je jouais mon permis ». En revanche, il déclare se protèger systématiquement. « J'ai vite été sensibilisé à ce problème là ».

Tu as fait le tour des boîtes de nuit et de leur ambiance collé-serré ? Embarque à bord du Concorde Atlantique, le temps d'une nuit, et profite de la vue imprenable sur le pont entre deux rumbas.

Concorde is Back ! le samedi 7 février à partir de 22h

Entrée : 10 € / Gratuit pour les filles avec le pass de 22h à minuit
Adresse : Bateau Concorde Atlantique – quai Anatole France – Paris 75 007 – Métro Assemblée Nationale
Imprimer le pass : http://www.parisetudiant.com/agenda/sortir-a-paris-flyer_imprimer.php?ne=29978&pass_affichage=73

Vous connaissez le dicton « Passe ton bac d'abord ! » ? Dé-pa-ssé ! C'était la belle époque ça. Le temps où avec un bac en poche, on pouvait rentrer dans la vie active. Aujourd'hui, le bac ne suffit plus. Il faut s'engager dans des études, et qu'elles soient longues si possible. Alors avant de s'engager, mieux vaut se renseigner.

Pour vous, l'orientation se résume à prendre rendez-vous avec la conseillère d'orientation et lui inventer un petit mensonge sur votre projet professionnel, pour finir au plus vite un entretien gênant avec l'administration tant haïe. Erreur ! Savez-vous ce que peut vous coûter une « mauvaise orientation » ? Des années gâchées dans un diplôme qui soit ne vous plaît pas, soit ne convient pas à vos compétences, quand ce n'est pas les deux. Alors un conseil: prenez cela au sérieux. Car l'orientation, c'est le premier pas vers la vie d'adulte : une vie passant du mode passif de l'école (avachi sur une chaise) au mode actif (en gros, plus personne ne sera là pour vous tenir la main…). Un mode qu'il vous faut conjuguer en cette année cruciale qu'est la terminale. Et cela passe par l'étape des salons et des Journées Portes Ouvertes. On ne saurait trop le dire, mais ce qui parait comme des après-midis gâchés, peut vous éviter de gâcher des années.

Alors, vous avez des idées de métier, mais vous ne connaissez pas les études qui y mènent ? Posez vos questions aux professionnels. Vous connaissez les études universitaires que vous voulez faire, mais vous ignorez les débouchés professionnels ? Parlez-en aux anciens élèves. Et si vous avez une idée peu précise de ce que vous voulez faire – ce qui arrive très souvent – surtout, ne vous embarquez pas dans un diplôme dans telle matière, simplement parce que vous ne vous en sortez pas trop mal. Cette paresse débouche très souvent sur le fameux cas de « mauvaise orientation » ! Il existe une multitude de métiers autres que ceux d'avocat et de médecin. A vous de les découvrir…

 

Votre calendrier post-bac:

– Jusqu'au 20 mars: inscription sur www.admission-postbac.fr

– dès novembre : inscription dans les
écoles d'ingénieurs

– janvier : retirer les dossiers
d'inscription pour le
secteur social, paramédical ou les « beaux-arts »

– février : inscription en IUT (pour un DUT) et en
STS (pour un BTS) ; retirer les dossiers pour les écoles d'architecture et de commerce

 

Les bonnes adresses :

– Onisep post-bac: http://post-bac.onisep.fr/admpostbac/

– CIDJ (Centre d'Information et de Documentation Jeunesse) : www.cidj.com

 

Lire aussi:

L'orientation : la clé d'une réussite professionnelle www.planetecampus.com/lorientation-la-cle-dune-reussite-professionnelle-r104-a986.html

 

« Impossible n'est pas français », dit-on. Et si c'était vrai. Si vous aussi, vous intégriez la deuxième école de commerce de France, sans passer par la case concours. Bien sûr, il vous faudrait être titulaire d'un diplôme de niveau M1 et démontrer un parcours original, si ce n'est excellent…

Pour en avoir le coeur net, rendez-vous aux Journées Portes Ouvertes ESSEC MBA le mercredi 4 février de 13h30 à 18h, muni de votre CV.

Du lourd, du très lourd pour l'événement étudiant qui accueille chaque année plus de 5 800 participants. J'ai nommé Bob Sinclar, Nada Surf et DJ Cutkiller.

La Nuit de l'ESSEC le samedi 31 janvier à partir de 20h.

Etudiants et futurs étudiants, les demandes de bourse sur critères sociaux ou de logement en résidence universitaire pour l'année 2009-2010, sont ouvertes jusqu'au 30 avril.

Constituez votre Dossier Social Etudiant (DSE) sur https://dse.orion.education.fr/depot/ ce, avant même d'avoir reçu le résultat de vos examens.

Avec sa devise tout droit sortie du film Scarface – « The World is Yours » -, l'ESCE ressemble à ces grandes écoles, où le culte de la vanité et de la cupidité est érigé en maître-mot. Une image à cent lieues de celle que souhaite le directeur général pour son école. 

Une âme
Poète à ses heures, le directeur général de l'ESCE (Ecole Supérieure de Commerce Extérieur), Jean Audouard, veut insuffler le vent de l'humanisme sur son école. « En évoquant le prix Nobel de Littérature 2008, lors de mon discours de rentrée, je me suis aperçu que bon nombre d'élèves ne connaissaient pas J.M.G. Le Clézio. J'ai donc fait venir 1 500 exemplaires des livres de l'auteur à l'école ». Plus qu'une lubie, c'est une intime conviction qui l'anime: le commercial du futur sera technicien mais aussi humaniste. « Les entreprises veulent quelqu'un de créatif, quelqu'un qui crée de la valeur, de l'innovation. Ils veulent des gens mobiles, physiquement et mentalement (…) Le management interculturel, qu'est-ce que c'est ? C'est se mettre à la place de l'autre et cela passe par des romans. Les romans aident à comprendre l'autre. » Ainsi, si l'« ouverture culturelle » ne se retrouve qu'à la sixième position de la politique stratégique de l'école, elle en est tout du moins l'âme.

Une école
Car la mission première de cette institution reste la même: « former les jeunes pour répondre au développement international des entreprises au sein d'un monde globalisé ». Pour cela, plusieurs axes stratégiques sont mis à l'oeuvre. L'objectif principal étant de faire de cette école française une école internationale, composée à 40% d'étudiants étrangers et à 60% d'étudiants français, d'ici à 5 ans. Ce, grâce au deuxième réseau d'universités privées dans le monde, « Laureate International Universities ». Un réseau qui a permis à l'école de s'implanter au Mexique et au Brésil, avant de partir à l'assaut de la Chine, de l'Inde et de la Russie. En s'établissant dans ces pays, l'école vise ainsi les géants de demain, les fameux BRIC (Brésil-Russie-Inde-Chine).

Des concepts
Trois concepts, qui, pour ne pas être très novateurs, témoignent du moins d'une école à l'écoute du temps et de ses élèves. A l'écoute du temps tout d'abord, avec le Conseil d'Orientation Stratégique, véritable « cellule
de veille économique qui permet d'orienter le choix des formations en
fonction des nouveaux métiers de l'international et des nouvelles
tendances, à moyen terme, du marché du travail »
. Une initiative qui permet à l'école de rester à la pointe de l'enseignement. A l'écoute du temps ensuite, avec le développement de l'apprentissage. En plus de séduire nombre d'entreprises et d'étudiants pour sa formation professionnalisante, la formule école-entreprise a également le mérite de supprimer les frais de scolarité à hauteur de 7 500 euros par an. A l'écoute des élèves enfin, avec le programme Projet Professionnel. Un programme qui accompagne l'élève dans ses choix professionnels et ce, tout au long de son cursus.   

L'ESCE en chiffres

– 3e rang national des écoles « professionnalisantes » post-Bac (Le Point)
– 4e rang national des écoles de commerce post-Bac (Le Figaro)
– 71% des diplômés sont embauchés en moins de deux mois, à la sortie
– 71% des étudiants trouvent leur 1er emploi grâce aux stages et au réseau de l'ESCE
– 58% des diplômés se sont insérés dans des grands groupes internationaux
– 52% des diplômés sont en poste à l'étranger
– 32 500 euros par an, c'est le salaire moyen des diplômés ESCE

 

Pour plus d'infos: http://www.esce.fr/web_fr

Votre mission, si vous l'acceptez: vous rendre au Forum des métiers de la communication FOR'COM à Lyon, mercredi 28 janvier, de 14h à 17h.

Blague à part. Vous passez des heures sur le Net et votre rêve serait de faire de votre passion de geek votre métier ? Ne cherchez pas plus loin. Votre avenir est dans la communication, ou la com pour les intimes. Mais qu'est-ce-que la com ? Sur quels métiers cela débouche ? Pas si facile à dire. Voilà pourquoi les étudiants de l'école Sup' de Com ont créé FOR'COM, un Forum pour mieux faire connaître une branche qui connaît un véritable boom à l'heure d'Internet. Qui plus est, un guide des métiers sera offert à chaque visiteur !

Pour plus d'infos: http://forcom.i-citoyen.com

Pour son Gala, l'ENS Cachan sort le grand jeu. Fanfare, Taverne Médiévale, Barbe à papa, pop corn, barbecue, dégustation de vin. A Cachan, on fait les choses en grand…

Gala de l'ENS Cachan le vendredi 23 janvier à partir de 21h.
Tarifs: 20 € en prévente / 22 € sur place
Infoline: http://www.gala.ens-cachan.fr/
Adresse: 61, av du Président Wilson – 94230 Cachan – RER B Bagneux

Cette année, le gala du Celsa aura pour thème Jazz'n'Roses. Au programme: concert de jazz jusqu'à minuit, et au douze coups, le jazz band se transformera en DJ pour une nuit de folie…

Gala du Celsa le jeudi 15 janvier à partir de 22h30 au Globo.
Tarifs : 17 € en prévente / 20 € sur place Consos : 1 à 4 € du soft au hard / 5 € le champagne/ bouteille hard 40 € / bouteille champagne 50 € Infos: www.bdecelsa.com
Adresse: Globo – 8, boulevard de Strasbourg- Paris 10e. M° Strasbourg Saint-Denis

Rendez-vous sur la plus belle avenue du monde pour une soirée délirante ! Au menu: un début de soirée digne du Festival de Cannes avec tapis rouge et rafale de flashs, avant de vous déhancher au son du DJ et de vous sustenter de barbe à papa et de bonbons à volonté.

Gala AgroParistech le vendredi 16 janvier au Carré BW de 23h à l'aube.

Tarifs: prévente (cocktail dès 21 h 1 conso + 2 coupes de champagne =  23€/ soirée 23h 1 conso = 19€) sur place 24€ avec 1 conso
Consos : Soft 1€/ Hard 3€/ Cocktail-Champagne 5€/ Bucket 15€/ Bouteille 70€
Adresse: 5, rue du Berri, Paris 8e, Métro Georges V
Infos: www.agroparistech.fr/gala 

Parce qu'elle se fait une priorité de l'insertion professionnelle de ses étudiants, l'ICN Business School (Institut Commercial de Nancy) crée ICN Entreprise, un pôle chargé de coordonner les différentes politiques menées avec les entreprises partenaires de l'école.

ICN Entreprise a pour mission d'accompagner l'école dans ses trois domaines d'intervention prioritaire. La recherche, en contribuant au développement et à la création de TPE/PME. La formation initiale, en encadrant les étudiants dans leur insertion professionnelle (plus de 10 000 offres de stages par an, forums entreprise, marathons métiers etc.). Et la formation continue, dite Executive Education, avec la gamme de formations diplômantes (Executive MBA, Formacadre), qualifiantes (Ecole de Coaching, Management de la Supply Chain) et autres formations personnalisées proposées par l'école. L'ICN figurait dans le Top 5 des Masters en Management du Financial Times, sur le critère de la progression de carrière en 2008. www.icn-groupe.fr 

Jeunes de Lyon, de Nancy et du Mans : le Défi Kart Jeunes passe par chez vous. Alors, tentez votre chance et gagnez une saison complète de karting gratuite.

Le principe: chaque candidat effectue un test chronométré. Les meilleurs temps sont qualifiés pour la finale qui se déroule les 14 et 15 février prochains, au Mans. Dates: Lyon – 10 et 11 janvier ; Nancy – 24 et 25 janvier; Le Mans – 7 et 8 février
Inscription: sur
www.kartjeunes.com ou sur place le jour même (5€)

  • Prisca Demarez est un joli  Coquelicot ! - 10 février 2023

    Elle est comédienne, chanteuse, humoriste…il était temps que Prisca Demarez nous propose son one-woman show, oui, elle toute seule en scène dans sa robe rouge coquelicot, juste accompagnée de son pianiste, l’excellent Shay Alon,  d’une petite table et d’une carafe d’eau, pour qu’on la découvre vraiment, intimement, après l’avoir vue triompher dans les plus belles […]

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  • Fin de partie de Samuel Beckett - 9 février 2023

    De Beckett, c’est la pièce préférée du metteur en scène Jacques Osinski qui confie que « c’est celle qu’on n’ose pas aborder sans un certain bagage ». Après Cap au pire  ou la dernière bande, Jacques Osinski s’attaque donc à Fin de partie « comme on s’attaque à Hamlet ». Il s’entoure d’une équipe artistique qui elle […]

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  • Une truculente « Léocadia » ! - 8 février 2023

    Jean Anouilh décidément nous surprendra toujours ! Qui s’attendrait à lire ou voir un véritable conte de fées fantaisiste par l’auteur d’Antigone ou de Médée? Car c’est une comédie savoureuse, injustement méconnue, que la troupe des Ballons Rouges a eu la bonne idée de monter, avec l’aide précieuse du metteur en scène David Legras, et de présenter […]

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  • Mademoiselle Chanel en hiver, au Théâtre de Passy - 1 février 2023

    Une évocation d’une partie méconnue de la vie de cette grande dame de la mode suite à sa liaison avec un officier allemand durant la guerre. En 1946, Gabrielle Chanel se réfugie en Suisse pour échapper à de graves ennuis et commence à dicter ses mémoires à son ami l’écrivain Paul Morand. Nostalgique de Paris […]

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  • Une vie sur mesure… - 1 février 2023

    …ou la très belle histoire d’amour entre un jeune homme et sa batterie ! Le personnage, merveilleusement interprété par le comédien-musicien Pierre Martin-Banos, seul en scène, nous raconte comment sa passion est née, nous révèle ses déboires, ses rêves d’enfant, ses joies, ses déceptions, le tout avec humour et une grande sensibilité. L’auteur Cédric Chapuis […]

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  • Requiem de Fauré, Un enterrement dans le ciel - 30 janvier 2023

    C’est soutenu par une magnifique création scénique de l’artiste vidéaste Mat Collishaw que le superbe Requiem de Fauré  est proposé à la Seine Musicale pour deux représentations exceptionnelles. Une autre œuvre sacrée, Saint-François d’Assise de Charles Gounod, complètera ce moment musical, visuel et spirituel donné par l’Insula Orchestra, le chœur Accentus, les solistes Amitaï Pati, […]

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  • Trouver le lieu idéal pour son mariage - 6 janvier 2023

    Trouver le lieu idéal pour un mariage peut sembler être une tâche intimidante, mais en suivant quelques étapes simples, vous pouvez rendre ce processus aussi stressant que possible. Voici comment vous pouvez trouver le lieu de mariage de vos rêves. Définissez votre budget: Avant de commencer à chercher un lieu de mariage, il est important […]

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  • Forme : pour l’hiver, le réflexe infusion ! - 13 décembre 2022

    Vous voulez passez un hiver en pleine forme, sans rhumes à répétition, sans maux de gorge ou tout simplement sans coups de fatigue, pensez aux infusions qui soignent, qui boostent, qui aident à digérer ou qui détendent ! C’est simple d’utilisation, peu coûteux, efficace …surtout lorsqu’elles sont associées à des huiles essentielles. C’est justement ce  que […]

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  • Glenn, naissance d’un prodige - 7 décembre 2022

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  • - 4 décembre 2022

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  • La Ménagerie de verre à l’Odéon - 30 novembre 2022

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    Dans la peau d’une grand-mère aimante mais aussi d’une femme libre avec devant elle une nouvelle vie exaltante et aventureuse, la grande Annie Duperey, dans « Mes chers  enfants » nous confie ses rêves, son présent, son passé, le tout avec la grâce, l’élégance et  la sensibilité qu’on lui connaît. Le texte et la mise […]

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  • Le principe d’incertitude au Théâtre Montparnasse - 18 novembre 2022

    Simon Stephens,  dramaturge britannique contemporain raconte dans cette pièce la naissance d’un amour improbable entre une femme extravertie, la quarantaine – Laura Smet qui fait ses débuts sur les planches – et un boucher introverti, taiseux, septuagénaire,  interprété par celui qu’on connait plus au cinéma, Jean-Pierre Darroussin,  et que tout oppose a priori. Deux solitudes […]

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