ITV Julie Zenatti: « Sortir de X Factor sera un gage de qualité »

La jolie parisienne, Julie Zenatti ne chôme pas en ce moment. Elle termine son prochain album, sort bientôt son « journal » et est chaque lundi à l’antenne de W9 pour sa nouvelle émission: X Factor. Pour Planète Campus, l’ex « Fleur de lys » de Notre Dame de Paris revient sur cette expérience nouvelle pour elle. Véritable passionnée, elle prend son rôle de juge très au sérieux et semble d’ores et déjà conquises par certains candidats. 

 

Ce nouveau rôle de jury vous convient-il?

J’essaye de fonctionner comme un auditeur lambda. Si l’artiste me touche ou non. Bien sûr, cela reste très subjectif mais j’essaye vraiment de me laisser guider par mes émotions et mon instinct. 

 

Et entre jurys, les relations sont-elles bonnes? 

Ca se passe super bien. On est tous les trois novices dans le rôle de jury donc on prend cela avec professionnalisme mais aussi beaucoup de recul. Comme on ne se connaissait pas avant, on s’est découvert sur le vif et ça a collé immédiatement. Il y a une vraie complicité entre nous. En plus, je trouve que l’on s’équilibre plutôt bien en termes de compétences tous les trois. Comme je suis la seule véritable chanteuse de notre trio, Marc et Alain peuvent me solliciter sur le travail à fournir sur un artiste au niveau vocal. De même, eux m’apportent leur expérience dans leurs domaines de prédilection. Surtout, nous sommes des amoureux de musique. On fonctionne avec notre coeur et notre instinct comme les amateurs de musique que nous sommes. 

 

Comment décririez-vous le niveau général des candidats? 

Vu que c’est la première que je fais ça, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Je dirais que ce qui est beau à voir, c’est que les gens aiment chanter. On voit des personnes très différentes, de milieux sociaux différents, d’âges différents, de villes différentes qui viennent chanter. Après, il y a des exceptions, des gens qui sont nés pour chanter. C’est rare et heureusement! Après, on a eu de très bons endroits comme à Rennes notamment. Globalement, je dirais donc que le niveau est sympathique. Après de temps en temps, il y a des « wouahou », des exceptions. Mais heureusement qu’ils ne sont pas trop nombreux car après il faut n’en garder que trois par catégorie.

 

Où en sont les candidats actuellement?

Là, ils sont dans un Boot Camp, un camp de travail. Ils sont séparés en trois catégories, les moins de 25, les plus de 25 et les groupes. A la fin du boot Camp, on nous attribuera à Marc, Alain et moi une catégorie chacun mais on ne le sait pas avant. 

 

« On ne cherche pas un style mais des chanteurs »

 

Pourquoi avoir fait différentes catégories ? 

C’est pour nous mettre nous trois en compétition. Après on va se battre chacun pour notre catégorie. On a un groupe de 12 chacun. on va travailler avec ces groupes pendant quelques jours et ensuite on en garde plus que trois candidats qu’on amène aux primes. Après, on a un vrai rôle de coach. on les suit, on les aide à choisir leurs chansons. Et après, ce sont les gens qui votent.

 

 

Recherchez-vous un style musical en particulier?

Non, on n’est pas du tout dans la Nouvelle Star. On ne cherche pas un style mais des chanteurs, des chanteurs à voix. C’est un terme très galvaudé aujourd’hui en France. chanteur à voix est souvent synonyme de « chanteur qui crie ». Mais moi en tant que jury, je suis Quand j’ai vu les émissions anglaises avec Leona Lewis ou Alexandra Burke, je me suis dit « chez nous aussi, on a le droit de chanter » Moi mon truc en tant que jury, évidemment il y a l’émotion, ça c’est obligatoire mais je cherche surtout les gens qui ont un don. On ne les juge pas sur le choix de leurs chansons mais vraiment sur la qualité de leurs voix. A Paris par exemple, il y a un groupe de rap qui est venu. Ils nous ont fait un morceau des Boys II Men, c’est du R’n’B et on les a pris parce que c’était mortel. On est absolument pas figés musicalement, on essaye de faire abstraction de nos gouts musicaux personnels.

 

L’histoire du groupe « Parole d’un soir » (le jury obligeant le groupe de 6 à se séparer de deux membres pour continuer l’aventure) montre que vous avez des choix difficiles à faire, n’est-ce pas dur à vivre personnellement? 

C’est beaucoup plus dur humainement qu’artistiquement. Mais on est là pour essayer de faire un beau programme de variétés et que, lorsque les primes débuteront en novembre, le public soit content. On en a beaucoup parlé avec eux auparavant pour voir si ça n’allait pas poser des problèmes entre eux. 

Après soit on prenait le risque de faire perdre six artistes, soit on leur proposait de continuer en se séparant de deux membres. C’est sûr, ça n’a pas été simple, on a mis beaucoup de temps à se mettre d’accord, on était très mal à l’aise de faire ça. Mais d’un autre côté, ils ont un rêve qu’ils veulent toucher et c’est à nous de leur en donner les moyens. Après c’est difficile car ça reste un choix totalement subjectif.

 

En Grande-Bretagne, de vraies stars sont nées de cette émission comme Leona Lewis ou Alexandra Burke, n°1 au hit parade anglais actuellement… Pensez-vous que l’émission française pourrait elle aussi sortir un talent hors du commun cette année? 

Je l’espère. Pour l’instant X Factor, c’est moins populaire chez nous qu’ailleurs puisque c’est la 1ère édition. Mais de manière générale, je pense que sortir de X Factor sera un gage de qualité. On ne cherche pas un artiste à la mode ou suceptible de suivre la mouvance. Non, on cherche quelqu’un capable de nous balancer plein d ‘émotions au visage., A partir de là, ça n’a pas de barrière, pas de frontière. Donc je me dis que le public peut forcément être touché par ça. J’espère vraiment que le gagnant aura droit à un beau succès. De ce que j’ai pu voir pour le moment dans chaque catégorie, je peux vous dire que quelque soit le groupe ou l’artiste qui gagnera, ce sont des gens qui ont un gros talent. Ils ne sont pas là par hasard.

 

Dans votre actualité personnelle, vous sortez en novembre « le journal de Julie Z », un  « roman-biographique »… 

En fait, je raconte mes débuts. mes premiers castings, mes premiers pas en tant que chanteuse, l’aventure « Notre Dame de Paris », jusqu’à « Si je m’en sors. » C’est un roman car c’est un epu romancé mais ‘est moi qui écris. J’ai repris les moments importants de ma vie et j’en ai fais une histoire. 

 

Et le prochain album?

Je viens de rentrer de new-York où je masterisais l’album. il sortira en février.

 

Crédit photo: Pierre-Jean Grouille 

 


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