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Campus connectés : c’est acté, ils seront 13 à la rentrée

Pouvoir étudier et obtenir de bons diplômes sans pour autant quitter sa ville d’origine ? Ce sera possible dès la rentrée prochaine ! Au programme, 60 formations diplômantes – principalement des licences et BTS, réparties sur 13 campus connectés.

Le 25 avril dernier, lors de la conclusion du Grand Débat National, Emmanuel Macron avait annoncé sa volonté de mettre en place des campus connectés. Comme leur nom l’indique, ces futurs campus seront disponibles en ligne, permettant ainsi aux jeunes éloignés des grandes universités d’accéder à une formation diplômante sans quitter leur ville.

13 campus connectés prévus pour la rentrée

Une idée sur le point de devenir réalité, comme l’a annoncé Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement Supérieur, il y a quelques jours. Une phase expérimentale sera ainsi ouverte dès la rentrée 2019, dans 13 villes de France : Saint-Brieuc, Cahors, Le Vigan, Privas, Carcassonne, Saint-Raphaël, Chaumont, Bar-le-Duc, Lons-le-Saunier, Nevers, Redon, Montereau-Fault-Yonne et Autun.

Dans un entretien accordé au Parisien, la ministre a d’ailleurs détaillé le projet, destiné à « toucher des jeunes qui, sans cela, seraient privés d’études ». D’ici 2022, et si la phase expérimentale de la prochaine année universitaire s’avère concluante, ces campus connectés devraient se monter à une centaine environ. C’est en tout cas ce qu’espère et ambitionne Frédérique Vidal.

Pour l’instant, le ministère prévoit entre 20 et 30 place pour chaque site. « Ces étudiants feront partie de deux promos : celle de leur université, via les échanges dans des groupes de travail virtuels pour réviser le cours ou faire leurs exercices, et celle du campus connecté ». Le but étant de créer des lieux de vie et de partage, sans oublier de faciliter la mise en place d’une ambiance de vie étudiante.

Comment cela va-t-il se passer dans les faits ?

Grâce à ces campus connectés, les jeunes concernés n’auront plus à déménager plus ou moins loin de chez eux pour poursuivre leurs études. Une soixantaine de formations diplômantes leur seront accessible sous forme de cours à distance, sur ordinateur. « Tout le monde n’est pas prêt à quitter la maison, pour des questions financières, mais aussi par autocensure », faisait remarquer la ministre de l’Enseignement Supérieur. L’idée, ici, est donc de faire bouger les formations, et pas seulement les étudiants !

Les élèves choisissant de s’inscrire sur ces campus en ligne seront suivis par des tuteurs. Ces derniers ne seront pas des enseignants, mais des accompagnateurs. Les professeurs, quant à eux, dispenseront les travaux dirigés en ligne. Parmi les 60 formations proposées, les étudiants auront principalement accès à des BTS, des licences de littérature, de droit, de langue étrangère ou encore de mathématiques. Une offre qui devrait s’élargir davantage au fil des ans…

Rien ne change, ou presque

Pour celles et ceux qui auraient peur de ne pas avoir les mêmes chances que les autres en choisissant un cursus en ligne, pas de panique ! Les élèves inscrits auront un emploi du temps à respecter, et passeront les mêmes examens que leurs camarades. Toujours selon Frédérique Vidal, les étudiants des campus connectés suivront des cours identiques à ceux dispensés sur les campus traditionnels. La seule différence, c’est que la pédagogie sera adaptée à l’enseignement à distance. C’est donc la forme qui change, mais pas le fond.

Moins réjouissant mais logique quand on y pense, les frais d’inscriptions seront également les mêmes pour tout le monde ; hormis les boursiers qui seront bien évidemment exemptés, comme c’est déjà le cas pour toute inscription à la fac.


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