Brigitte Bardot après les bêtes Mitterrand !

Qu’on soit ami des animaux ou qu’on s’en moque au plus haut point, pour une fois on sera tous d’accord sur un point, Brigitte Bardot elle a du cran!

Dans une lettre ouverte adressée au « ministre de l’Inculture » j’ai nommé monsieur Frédéric Mitterand elle dénonce « la grosse connerie » du classement de la tauromachie au Patrimoine culturel immatériel français. Selon elle affronter un taureau, soit lors de combats à l’issue desquels le taureau est mis à mort, soit lors de jeux, sportifs ou burlesques ne mérite en aucun cas d’être dans le patrimoine culturel français.
«En inscrivant la tauromachie à l’inventaire du patrimoine culturel de la France, vous venez de faire la plus grosse connerie de votre vie !», écrit Brigitte Bardot. A un an de l’élection présidentielle, «vous avez probablement voulu vous mettre au diapason du minable gouvernement qui vous emploie auquel vous venez de porter « l’estocade » définitive et sans appel», ajoute l’ex-actrice.
Rappelant que «seuls les imbéciles ne changent pas d’avis», Brigitte Bardot demande à Frédéric Mitterrand de «revenir sur cette scandaleuse décision».

Réponse de l’intéressé

« Je n’ai pas de sympathie particulière pour la tauromachie, ni pour la chasse à courre, ni pour la mise à mort des animaux pour la fourrure, ni pour le transport des animaux dans des conditions dégradantes, même si je ne mets pas toutes ces pratiques sur le même plan » declarait M. Mitterrand, interrogé, lors d’une visite à la Reunion, par l’AFP sur les attaques de Brigitte Bardot à son encontre.« L’inscription de la tauromachie dans un simple inventaire patrimonial qui est fait chaque année par le ministère de la Culture n’a pas d’autre valeur que d’appartenir à un inventaire », s’est défendu le ministre. « ça ne veut absolument pas dire que le ministère de la Culture soutiendra ou soutiendrait la candidature de la tauromachie au patrimoine immatériel de l’Unesco. Ce sont deux choses différentes. Ranger ses rayonnages n’est pas fonder une bibliothèque » . « Il ne ressort pas du ministre de la Culture de prendre position sur ces problèmes de société qui relèvent des campagnes générales auprès de l’opinion et du Parlement » .

Magnanime il a ajouté ne pas se formaliser « des termes utilisés par Brigitte Bardot, qui a le droit, comme tout le monde, de se mettre en colère pour des motifs qui lui tiennent à coeur ». « Elle a toute mon amitié et toute ma sympathie, comme j’ai eu l’occasion de le lui dire dans d’autres circonstances où ses propos avaient aussi excédé sa pensée« . Brigitte Bardot peut être rassurée le ministre de la Culture ne lui en veut pas pour ses écarts de langage même s’il ne compte pas changer d’avis .


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