Les avocats de DSK menacent de révéler des informations compromettantes

Trop, c’est trop ! Pour les avocats de Dominique Strauss-Kahn, William Taylor et Benjamin Brafman, les fuites dans les médias concernant les « preuves » de la culpabilité de leur client doivent cesser. Ils promettent en retour des révélations pouvant sérieusement compromettre la version des faits de Nafissatou Diallo, la victime présumée de DSK.

C’est dans une lettre adressée jeudi aux procureurs de Manhattan que les deux avocats de Dominique Strauss-Kahn se sont plaints des fuites répétées dans les médias concernant l’affaire DSK. Les deux hommes pensent que la police de New York en serait à l’origine plutôt que les procureurs. Dans l’espoir de mettre fin à ces révélations dérangeantes et non officialisées William Taylor et Benjamin Brafman ont affirmé avoir des informations pouvant discréditer l’accusation.

Les différentes fuites – évoquant des traces de l’ADN de DSK sur le col de la victime présumée, ou une éventuelle marque dans le dos de l’accusé prouvant la thèse de la tentative de viol – peuvent en effet compromettre le droit de Strauss-Kahn à un procès équitable. C’est pourquoi ses avocats demandent aux procureurs de Manhattan « d’user des moyens que vous jugerez appropriés pour faire cesser immédiatement les fuites. » Sinon…

« Si notre intention était d’alimenter malhonnêtement la frénésie des médias, nous pourrions à présent diffuser des informations substantielles qui, à notre sens, […] entameraient gravement la crédibilité de la plaignante dans cette affaire », affirment-ils. Dans une bataille juridique telle que celle-ci, la communication joue évidemment un rôle important. C’est pourquoi l’avocat  de la femme de chambre, Jeffrey Shapiro, regrette qu’ « une fois de plus, c’est faire de la victime le méchant. »

Alors que l’accusation dit réunir de plus en plus d’éléments contre DSK, les avocats de l’ancien patron du FMI ont trois stratégies possibles pour le défendre.

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