DSK : l’ADN trouvé ne prouve rien !

Voilà près de douze jours que Dominique Strauss-Kahn est aux mains des autorités américaines. Après un bref passage en prison, l’ex-patron du FMI se trouve actuellement sous surveillance dans un appartement de l’Upper East Side, entouré de ses proches et de ses avocats. Et en attendant la prochaine audience devant le tribunal qui devrait avoir lieu le 6 juin, les deux parties s’évertuent à mener leurs enquêtes en parallèle, chacune de son côté.

Alors que Benjamin Brafman, avocat du responsable socialiste, déclarait avec optimisme dimanche que selon lui, les accusations portées à l’égard de son client allaient se révéler fausses, on apprend aujourd’hui que de l’ADN de l’ex-directeur général du FMI aurait été retrouvé sur le chemisier de la jeune femme, victime présumée de la tentative de viol.

Cette information n’a pas encore été confirmée par la police, mais plusieurs médias américains tels que les chaines de télévision NBC et ABC ainsi que le New York Times affirment qu’il y a bien des traces du sperme de DSK retrouvées sur le col du chemisier de la victime présumée. Les éléments des analyses effectuées aux Etats-Unis devraient être envoyés en France afin que les autorités puissent les certifier ou au contraire les contester.

Les prélèvements ADN avaient été effectués sur l’ancien patron du FMI, sur sa victime présumée, et dans la suite de l’hôtel Sofitel où les faits se seraient déroulés, dès l’arrestation de DSK le 14 mai dernier. Ces analyses confirmeront ou non s’il y a eu acte sexuel, mais la preuve de violences est beaucoup plus difficile à apporter. Au final, cette nouvelle preuve ne fait donc pas réellement avancer l’affaire ni dans un sens ni dans l’autre. Par ailleurs, dans un courriel adressé à ses anciens collègues du FMI et révélé hier, DSK précisait qu’il était « convaincu que la vérité sera révélée et que je serai innocenté ». L’audience du 6 juin prochain devrait nous éclairer quant aux suites de l’affaire.


« »

© 2024 Planete Campus. Tous droits réservés