INTERVIEW : AWOLNATION , MADE IN CALIFORNIA

Après avoir fait sensation avec son tube Sail, Aaron Bruno l’homme qui se cache derrière le projet Awolnation s’est produit avec ses musiciens sur la scène de la Maroquinerie le 2 juin dernier. Crinière blonde, regard revolver, le chanteur de 35 ans revient pour CampusMag sur son parcours dans le monde impitoyable de la musique.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=JaAWdljhD5o&feature=kp[/youtube]

Comment t’es-tu lancé dans le projet AWOLNATION ?

Je n’ai pas vraiment voulu créer ce projet. Mon dernier groupe s’est séparé et je n’avais donc nulle part où aller. J’ai décidé d’écrire mes propres chansons et faire la musique tout seul parce que je ne voulais pas reformer un nouveau groupe après tout ceux dont j’ai fait partie avant. On signe avec une maison de disque puis on lâche l’affaire encore et encore… Des hauts et des bas, des peines de cœur, des échecs… J’ai juste senti qu’il était temps de faire les choses tout seul. J’ai aussi senti que j’étais prêt, je joue de tous les instruments. Assez bien pour m’enregistrer tout seul. Je ne dis pas que je suis un grand musicien loin de là, j’écris juste des chansons et je suis capable de les enregistrer.

Quelles sont tes influences ?

Tout ! Tous les genres, je suis influencé par tout. Des Beatles à Michael Jackson en passant par Radiohead. J’aime les artistes que je viens de citer mais il y a tellement d’autres styles que j’apprécie. Par exemple, Nirvana a changé ma vie. Toute la musique punk rock du début des années 80. Le hip-hop des années 90. La pop aussi, j’adore Prince même des chansons de Madonna ! Quand j’étais enfant, j’étais forcé d’écouter tout ce que ma mère écoutait. Mais j’aime aussi des trucs que personne n’écoute. J’aime juste les bonnes chansons ! Joe Dassin est juste incroyable ! Les Américains ne le connaissent pas mais j’ai découvert sa musique il y a deux ans. Et j’écoute souvent sa musique surtout quand je viens ici en France.

Comme définirais-tu ta musique ?

Je suis contre le fait de définir la musique. La musique c’est de la musique. Je pourrais dire que c’est de la pop car c’est populaire. J’adore le métal et il y a clairement des influences metal dans ce que je fais. Je refuse d’avoir quelque conque étiquette sur ma musique.

Quelles sont tes inspirations pour composer et écrire ?

Mes expériences dans la vie… Mais surtout les émotions humaines et pourquoi nous les ressentons. Ce mec triste que tu croises dans la rue pourquoi est-il triste ? Sa femme vient de le quitter ? Ou son meilleur ami l’a blessé ? Il a perdu son travail ? On ne saura jamais. J’observe les êtres humains qui m’entourent au maximum. La nature est aussi très importante pour moi. M’entourer de la nature qui n’a pas été impactée par la vie humaine. Trouver un lien entre les émotions brutes et la nature. J’ai passé tout mon hiver loin de l’agitation dans une ferme avec ma petite amie et mon meilleur ami. Faire du surf, écrire des chansons toute la journée… Je n’ai cependant pas beaucoup bossé parce que je profitais tellement de cette ambiance zen et paisible. Mais cette ambiance sera au cœur de mon prochain album.

La musique est-elle un moyen pour toi de passer un message ?

Pas intentionnellement du moins. J’ai déjà fait ça auparavant mais ma musique est assez personnelle.

Ce n’est pas ton premier concert à Paris. En 2012, tu t’étais produit sur la scène de la Fleche d’Or. Comment est le public français ?

Notre premier concert était plus cool. Le public ne savait pas trop comment réagir. Ils se demandaient sans doute s’ils devaient danser, sauter ou s’assoir. Peut –être que ce soir le concert sera un peu plus fou !

Quels sont tes futurs projets ?

Je vais terminer mon nouvel album d’abord. Mais je travaille sur d’autres choses. Je souhaite parrainer d’autres artistes Je vais les produire et leur écrire des chansons.


« »

© 2024 Planete Campus. Tous droits réservés