Ary nous met dans tous nos états !

Ary Abittan, connu pour ses seconds rôles comiques au cinéma, revient sur scène nous présenter son deuxième et hilarant spectacle, « A la folie ». Ne croyez pas l’affiche, il ne s’agit pas de folie amoureuse mais de folie furieuse : celle de personnages tous plus allumés les uns que les autres…
Avec un réel talent comique, Ary nous transporte dans son univers, voguant à travers les pays, les cultures, les langues et bien sur les névroses ! Un feu d’artifices de rires, de tendresse et de passion partagés. Un pur moment de bonheur !

Raconte-nous ton parcours…
A 16 ans, j’étais animateur dans un club. J’écrivais des sketchs en journée et le soir je les jouais devant public. C’était en quelques sortes mes premiers pas… Plus tard, j’ai été chauffeur de taxi, d’ailleurs l’un des plus jeunes  de France – j’avais entre 19 et 21 ans – mais cela me prenais trop de temps pour mes cours de théâtre ! J’ai donc arrêté pour me consacrer à ma passion. J’ai rapidement eu quelques dates au Trévise et au Splendide par exemple grâce à Eddie Marouani, grand impresario de l’époque. Par la suite j’ai peaufiné mes textes, tourné en province, fais du théâtre… Puis, plus récemment, joué quelques rôles au cinéma. Ce spectacle est mon projet personnel le plus abouti.

Le stand-up est très en vogue et j’ai été agréablement surpris de te voir incarner des personnages dans de vrais sketchs… Pourquoi avoir préféré ce type d’humour ?
Je crois que c’est ce que je sais faire. J’ai du mal à balancer des vannes au public… En fait, j’ai tenté de renouer avec la tradition du one-man show. C’est ce que j’avais vraiment envie de vivre : incarner des personnages, pour que le public entre dans mon monde. On peut tojours mettre des vannes dans les sketchs, mais ils sont habités et ça leur donne une force, une dimension supplémentaire.

D’où viennent tous les personnages que tu interprètes ?
Ils viennent de tout autour de moi. Josiane vient de Sarcelles, le drogué d’en bas de chez moi, le mec jaloux c’est un peu nous tous, l’hypocondriaque c’est moi – je suis quelqu’un de très angoissé – etc…

Il y a de réelles idées de mises en scène dans ton spectacle !
Judith Elmaleh, qui a signé la mise en scène, a effectivement beaucoup travaillé. On a écrit pendant longtemps ce spectacle et, alors qu’on écrivait, on faisait la mise en scène simultanément : elle me demandait de le jouer tout de suite ! Judith a quand même mis en scène Gad Elmaleh, alors honnêtement, lorsqu’elle me dit qu’elle n’aime pas trop une idée, je l’écoute ! Elle a également ajouté des touches très poétiques, qui viennent de l’univers du mime par exemple.

Tu apprécies particulièrement les langues étrangères…
Je suis passionné par les langues. C’est plutôt la torsion des langues qui m’intéresse. Il  faut savoir qu’il n’y a pas un mot de turque, d’espagnol, d’allemand ou d’arabe dans mon spectacle ! Grâce au câble, je peux regarder le journal télé en arabe : je n’y comprends rien mais ça m’éclate de rire ! Ce qui m’intéresse c’est de reproduire l’accent, l’intonation de la lange, sans même en dire un mot… Et ça marche vraiment, cela fait rire les gens ! Le rire te sort de toutes les situations. Plus jeune je n’avais pas la force de mon côté, alors j’ai dû me sortir de problèmes fous uniquement grâce au rire.

Ary Abittan
« A la folie », actuellement du mardi au samedi à 21H30 au petit Palais des Glaces. 
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