France-Espagne, catastrophique

Nous sommes à 100 jours de la Coupe de Monde et la France n’a pas réussi à montrer qu’elle était à la hauteur en concédant une défaite 2-0 contre la sélection Espagnole.

Les Français transparents.

Sur le terrain hier soir, il n’y avait qu’une seule équipe. Les espagnols n’ont pas eu besoin de forcer pour gérer l’équipe de France. La France s’est procurée une véritable occasion, lorsque Malouda, a vu sa frappe de la tête s’écraser contre le poteau. Le collectif et l’envie n’étaient pas là: Henry était transparent, Ribéry n’a pas su reproduire ce qu’il fait au Bayern, et Gourcuff  s’est amusé tout le match à envoyer de longs ballons dans les bras de Casillas. Les espagnols ont joué d’une manière remarquable, des passes à une touche de balle, de belles transversales, les français étaient dépassés. Il n’y a qu’à voir le premier but, qui reflète le beau travail d’équipe mis en place. La défense fébrile, le milieu de terrain désemparé et l’attaque sans idées, triste constat pour ce match où les bleus étaient attendus au tournant

Le problème: Domenech ?

On s’attendait à une réaction d’orgueil après la qualification difficile obtenue face à Irlande, malheureusement cela n’a pas eu lieu.Comme à sa grande habitude, Raymond Domenech, relativise cette défaite et trouve même du bon dans le jeu d’hier soir : «  Je le dis, on n’a pas été exceptionnels », pas exceptionnel? Domenech frôle l’hypocrisie. L’analyse ne s’arrête pas la «  j’ai vu de très bonnes séquences, de la qualité dans la récupération. Il nous a manqué le bon geste, la bonne passe au bon moment pour pouvoir renverser la situation. À la fin, on met un ballon sur la barre. On aurait pu revenir. Je ne suis pas catastrophé. Il y a trop de moments où on a été indécis. Mais il y a des choses intéressantes pour la Coupe du monde. On peut faire mieux. Si on avait été exceptionnels et qu’on l’avait perdu de cette manière, j’aurais dit que c’était inquiétant. Mais là, on ne peut être que meilleurs ». Les « Domenech démission » scandés dans le Stade de France gêne quelque peu le sélectionneur, il reconnait qu’il y a un problème. « La Coupe du monde, c’est dans trois mois. Les joueurs ont besoin de soutien, d’encouragements. »

Espérons que les bleus sauront créer la bonne surprise, comme en 2006 où ils avaient échoué en finale.


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