Ségolène Royal : vice-présidente de la BPI, une stratégie pour l’écarter définitivement du gouvernement

Ségolène Royal pourrait bientôt devenir la nouvelle vice-présidente de la Banque Publique d’investissement (BPI), d’après son président Jean-Pierre Jouyet qui souhaite la proposer durant son premier conseil d’administration qui se tiendra jeudi. Si la présidente de la région Poitou-Charente accède à ce poste, cela pourrait signer son éloignement de toute fonction ministérielle au sein du gouvernement.

Cela faisait un petit moment que l’on n’avait pas entendu parler de Ségolène Royal en dehors des épisodes vaudevillesques la mettant en scène dans des scénarios de compagne bafouée et de personnalité politique écartée. Elle pourrait donc bientôt accéder à la fonction de vice-présidente de la BPI, nouvelle structure créée en octobre 2012 par le gouvernement Ayrault pour garantir le financement des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises de taille intermédiaire (ETI).

« Comme c’est un conseil paritaire, le fait qu’il y ait un président homme et une vice-présidente femme est une bonne chose et puis c’est un tandem entre un haut fonctionnaire et une grande responsable politique. Je pense qu’elle saura bien porter la parole de la Banque Publique d’investissement sur le plan politique », a déclaré Jean-Pierre Jouyet sur France Inter.

Il y a donc de grandes chances pour que la candidate malheureuse à l’élection présidentielle de 2007 accède à ce poste important, ne pouvant la libérer pour un portefeuille ministériel pourtant convoité…


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