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Syrie : Obama et Poutine dessinent l’issue du conflit

La Guerre en Syrie – qui oppose les rebelles syriens aux partisans de Bachar el-Assad depuis bientôt deux ans – trouvera-t-elle une issue diplomatique ? C’est possible… Hier, les Etats-Unis et la Russie, qui cultivent depuis la Guerre Froide, un profond dissentiment mâtiné de ressentiment, se sont accordés sur la situation syrienne. Les chefs de leurs diplomaties ont ainsi déclaré qu’ils avaient « convenus de la nécessité que les Etats-Unis et la Russie usent de leur influence respective sur les parties [les rebelles et les pro-régimes, ndlr] pour promouvoir un processus de transition politique viable »… Un discours complexe qui renferme un prudent compromis, voire une possible sortie de crise.

Moscou et Washington accordent leurs violons

Dimanche 17 février, Obama a fait un pas vers Poutine et réciproquement, Vladimir a fait un pas vers Barack. Chacun a reconnu l’influence essentielle de l’autre pour trouver une issue au conflit syrien et « promouvoir un processus de transition politique viable ». Si la Maison Blanche a reconnu l’emprise de la Russie, puissance incontournable au Moyen-Orient comme dans le reste du monde, sur le régime de Bachar el-Assad ainsi que sa position-clé dans la crise syrienne, le Kremlin a de son côté admis la nécessaire disparition de la dictature d’el-Assad. Ce faisant, il s’est rallié, bonnant malant, à la position défendue depuis plusieurs mois par les pays arabes et occidentaux, qui militent pour la démission et l’exil du tyran syrien.

La Guerre en Syrie – qui s’illustre depuis 23 mois par des tueries d’une violence inouïe – touche-t-elle à sa fin ? C’est possible, et cela pour trois raisons selon le chroniqueur Bernard Guetta :

1. Tout d’abord, ni les rebelles syriens – chapeautés pour certains par l’Armée Syrienne Libre (ASL) – ni les soldats de Bachar el-Assad ne parviennent à prendre véritablement le dessus militairement. La bataille s’est muée en guerre de tranchées. Alors que les premiers, minés par deux années d’extrême violence, semblent bien incapables de libérer la capitale, Damas, les seconds, anémiés par les morts et les désertions, ne parviennent pas à reconquérir les territoires tombés aux mains de l’insurrection. « Militairement, c’est l’impasse », explique le chroniqueur de France-Inter, poursuivant ainsi : « L’insurrection ne peut pas plus tabler sur une complète victoire que le pouvoir ne peut rêver de reprendre la situation en mains et l’on s’achemine ainsi vers l’heure des compromis et de la diplomatie ».

2. Ensuite, le leader de la rébellion, Ahmed Moaz al-Khatib a récemment proposé d’entamer « des négociations avec les représentants du régime qui n’auraient pas directement pris part à la répression ». Par ailleurs, cette main tendue, qui paraissait impensable quelques mois auparavant, a recueilli l’assentiment de l’ensemble de l’opposition. Mais qu’en est-il du côté de Bachar el-Assad ? Le dictateur acceptera-t-il de déposer – même temporairement – les armes pour saisir de sa main maculée de sang celle qu’on lui tend ? Rien n’est moins sûr…

3. Enfin, les deux pays qui soutiennent – plus ou moins explicitement – le pouvoir syrien, la Russie et l’Iran, ont rejoint l’ONU, la Ligue Arabe et les Occidentaux pour saluer la décision de l’insurrection. « Adversaires et alliés de Bachar el-Assad le pressent autrement dit de négocier la fin de son régime et c’est si vrai que Moscou s’apprête à recevoir, coup sur coup, le chef de la diplomatie syrienne et celui de l’opposition », affirme optimiste Bernard Guetta. Et de conclure sur une note plus nuancée, « les lignes ont bougé, mais le diable, bien sûr, est dans les détails et tout reste à faire. »

La Justice internationale arrive à tâtons 

Le funeste feuilleton syrien est donc loin de se terminer… Après la diplomatie, c’est la justice internationale qui pourrait écrire le scénario de ses prochains épisodes. Car l’armée d’el-Assad comme les rebelles sont responsables de crimes de guerre. Et ceux-ci ne resteront pas impunis, si l’on en croit les propos de Carla del Ponte, membre de la Commission d’enquête indépendante de l’ONU sur les violences liées au conflit en cours.

« Nous ne pouvons pas décider nous-même de saisir la justice internationale, mais nous faisons pression sur la communauté internationale pour qu’elle agisse » en déposant une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI), a-t-elle déclaré. Dans le rapport de la commission, document de 131 pages qui s’appuie sur 445 entretiens avec des victimes et des témoins exilés à l’étranger, on peut lire que « la CPI est l’institution adéquate pour lutter contre l’impunité en Syrie. En tant que structure existante jouissant d’une large approbation, elle pourrait entamer immédiatement des investigations à l’encontre d’auteurs de crimes graves commis en Syrie. »

Une question se pose : qui sont ces « auteurs de crimes graves » ? Car avant de les traîner sur le banc des accusés, il faut pouvoir les isoler. « Nous sommes capables d’identifier les auteurs de haut-rang de ces crimes, ceux qui décident, organisent et planifient », a promis Mme del Ponte, avant de rappeler le caractère secret d’une telle liste.

L’heure du jugement est venue… Mais la justice reste pour l’instant impuissante devant la saignée syrienne ; elle se contente d’entendre les victimes et les témoins, de relever les atrocités, d’identifier les responsables et de compter les morts. C’est à la diplomatie de prendre les choses en main.

Crédit photo : Un enfant syrien fait le V de la victoire. REUTERS/Zohra Bensemra


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