Silvio Berlusconi : le « clown politique » revient.

Incompréhensible micmac de l’autre côté des Alpes : après avoir annoncé son retour en politique en début de semaine en refusant de soutenir Mario Monti, actuel président du Conseil italien, Silvio Berlusconi annonce vouloir s’effacer au profit de l’économiste.

C’est à y perdre son latin. On pensait que Silvio Berlusconi visait à nouveau la présidence du Conseil italien…et pourtant !

Mercredi soir, le Cavaliere s’est dit d’accord pour retirer sa candidature, si Mario Monti «acceptait de prendre la tête d’un vaste rassemblement de centre droit réunissant tous les modérés, Ligue du Nord comprise» , pour les législatives de Février 2013.

Stupeur et incompréhension chez la plupart des journalistes ! 

Mais à quoi joue donc Silvio, 76 printemps ? Après avoir refusé de voter la loi des finances proposée par Mario Monti il y a quelques jours, il annonçait hier que l’actuel président du Conseil était «un bien pour le pays»  . Et surtout, il a ajouté « ne pense(r) qu’au bien de (son) pays et n’(avoir) aucune ambition personnelle. » .

D’après ses dires, le Cavaliere accepterait de faire « un pas en arrière » en renonçant à la présidence du Conseil, en se souciant à l’avenir de la gestion de son Parti, « Le peuple de la Liberté « (Il Popolo della Libertà) .

Alors, stratégie de communication pour gagner un ascendant en vue des législatives de Février ? Les déclarations du « clown politique », comme le nomment quelques observateurs internationaux, n’ont en tout cas pas fini de surprendre.

 

Crédits photo : Alessandro Bianchi, Reuters.


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