Valérie Trierweiler : Valls et Hollande volent à son secours.

On se souvient de la colère de Valérie Trierweiler au moment de la sortie de sa biographie non-autorisée La Frondeuse, écrite par Christophe Jakubyszyn et Alix Bouilhaguet. Décidée à obtenir réparation, la première compagne de France peut compter sur deux soutiens de choc dans son combat : Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, et le président Hollande.

C’est aujourd’hui que le tribunal de grande instance doit statuer sur le sort des deux auteurs de La Frondeuse, biographie non-autorisée de Valérie Trierweiler. Et c’est deux lettres bien surprenantes qui ont été ajoutées au dossier Trierweiler contre Jakubyszyn et Bouilhaguet : elles étaient signées du président de la République, François Hollande, et du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls.

Dans la lettre de François Hollande, on peut lire ces lignes : « Je tiens à dénoncer comme pure affabulation les passages du livre « La Frondeuse » (p. 46 et 47) concernant une prétendue lettre jamais écrite et donc jamais parvenue à son prétendu destinataire. L’invention ne peut être un procédé dans un essai politique sauf à être présenté comme un roman » . Une accusation qui amène de l’eau au moulin de Valérie Trierweiler.

Du côté de Manuel Valls, on pouvait lire ceci : « Les propos qui me sont prêtés, dans ce livre, sont souvent approximatifs partiels et sortis de leur contexte. » . Il a même ajouté que certains propos lui « sont attribués alors même qu'(il) ne les (a) pas tenus. »

Des soutiens de choc qui font débat…

François Hollande n’avait-il pas dit au moment de son élection qu’il ne se mêlerait pas des affaires de justice ?

Car où est l’impartialité dans cette affaire Trierweiler ? Le chef d’Etat et le ministre de l’Intérieur ont-il eu raison d’intervenir en envoyant un courrier portant un peu plus préjudice aux auteurs du livre incriminé ? N’auraient-ils pas du rester à leur place ?

Et si Madame Trierweiler obtenait gain de cause (80 000 euros de dommages et intérêts, ainsi que 5000 euros de frais de justice), ne pourrait-on pas voir dans cette affaire un acte de censure, avec l’aval du gouvernement ?

Car malgré les critiques de Valérie Trierweiler, La Frondeuse a su trouver un public, avec plus de 20 000 exemplaires vendus.

 


« »

© 2024 Planete Campus. Tous droits réservés