IKEA: il va y avoir du changement dans la direction !

Au coeur du scandale, la direction d’Ikéa a fini par se désolidariser des pratiques illégales d’espionnage. Des pratiques qui ont perduré pendant de nombreuses années à l’insu des salariés et clients de la boite suédoise.

Pour faire oublier le scandale et se faire pardonner, la direction d’Ikéa a fait son méa-culpa. « Nous avons fait le constat qu’il y a eu des pratiques chez IKEA France qui ne sont pas à la hauteur ni de nos valeurs, ni de nos standards éthiques », a expliqué le directeur général Stefan Vanoverbeke. Le groupe suédois regrette ds pratiques « intolérables » et « inacceptables », « Il y a eu des pratiques – au pluriel – qu’on regrette sincèrement, et nous allons tout faire pour éviter que cela se reproduise à l’avenir » a dénoncé l’actuel patron de la filiale française.

Mais les regrets ne permettent pas de restaurer une confiance perdue encore moins une image ternie. Pour redorer l’image du géant suédois, un groupe de travail concocte une charte éthique à partir des conclusions de l’enquête interne sur la surveillance illégale. C’est une charte destinée à « clarifier le comportement attendu » , elle  prévoit une « révision du modèle de gouvernance pour plus de clarté » et des procédures de recrutement, qui se doivent dorénavant d’être « en accord avec les valeurs d’Ikea » et « transparents vis-à-vis des candidats« .

Notons que plusieurs cadres d’Ikéa ont été écartés de la boite, notamment Jean-Louis Baillot, le directeur général d’Ikea France au moment des faits.