PSG – Lyon : Merci Pastore !

Encore une fois, Javier Pastore aura été décisif lors d’un match. Hier, au Parc des Princes, le milieu de terrain argentin a offert le premier but à son équipe face à Lyon (2-0), adversaire le plus redoutable depuis le début de la saison.

Son rôle de leader dans le jeu ne fait plus de doute. Encensé par la presse sportive qui n’hésite pas à le qualifier de « splendide » ou d’« exceptionnel », le jeune Pastore ne faillit pas à sa réputation et ses performances sont là pour le prouver. Zinedine Zidane a lui aussi affirmé sur Canal + dimanche que « c’est le joueur qu’il fallait à Paris » en ajoutant que « Depuis le début de saison, il a démontré qu’il était intéressant dans le jeu en marquant des buts et en faisant des passes décisives (…) Il est bien à Paris, il faut le laisser jouer. Les supporters sont contents de le voir jouer sous les couleurs parisiennes. » C’est le moins que l’on puisse dire. Dans une ambiance survoltée hier au Parc des Princes, « El Flaco » a offert à son public le spectacle qu’il attendait. Durant le premier acte, il aura tout de même envoyé un pointu détourné sur le poteau de Lloris (20e). Un premier avertissement, avant le but qui a changé la donne. Sur une ouverture de Bodmer en profondeur, il déborde Koné et vient tromper Lloris au premier poteau (1-0, 65e). Un nouveau but superbe qui a enflammé le Parc des princes et mis son équipe sur orbite. En toute fin de match, c’est Christophe Jallet qui inscrit le second but (90e) d’une reprise de volée à bout portant. Le Parc exulte.

Revenant sur sa réussite éclair, Javier Pastore l’avoue lui-même: « Je ne pensais pas que cela se passerait aussi vite et aussi bien. » Mais il reste humble et préfère être prudent. «Je ne suis pas le meilleur, il y a pleins d’autres bons joueurs en L1». Ses premiers pas, contre des équipes moyennes, ont montré que sa qualité technique faisait toujours la différence.  «Il est très dur à gêner, parce qu’il se met toujours entre les lignes», remarque le Lyonnais Aly Cissokho. Rapidement devenu l’idole des supporters parisiens, il tire surtout ses coéquipiers vers le haut, les fait jouer, et les incite, par sa performance, à se surpasser, tout en privilégiant le plaisir du jeu. « On verra en octobre comment ça se passera, mais il y a une nouvelle vérité à chaque match. Il faudra surtout répondre présent. Il ne faut pas tout généraliser sur un match », tempère Antoine Kombouaré, le coach du PSG.


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