Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier : leurs premières images marquantes

Les deux otages de France 3 détenus en Afghanistan depuis un an et demi ont enfin été libérés! Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier sont arrivés ce matin sur le sol français. Les premières images des rescapés sont marquantes de par la force des deux journalistes.

(Voir les premières images de leur arrivée sur le site de TF1)

Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ont été libérés hier. Ce matin ils arrivaient à l’aéroport militaire de Villacoublay, dans les Yvelines. Ils ont été accueillis en petit comité où Nicolas Sarkozy, Carla Bruni et Alain Juppé sont venus les saluer.

Les premières images des deux journalistes les montrent un peu amaigris mais en bonne santé, le sourire aux lèvres. Le Parisien rapporte une phrase de Stéphane Taponier dite au téléphone à France 3 : « J’ai faim de liberté, j’ai faim de respirer, j’ai faim tout court, une énorme faim ».

Les deux héros ont raconté les conditions de leur détention devant les journalistes. Hervé Ghesquière affirme qu’il n’ont jamais été menacé de mort ou frappé. Les journalistes ont été séparés durant huit mois. Il avait la radio et ont ainsi pu avoir quelques informations de France. « On s’est dit au début qu’il fallait garder le moral on savait qu’on ne risquait pas notre vie. On a toujours gardé le cap. Cette libération, on l’attendait tous les jours« , a annoncé Stéphane Taponier au micro de France 3. Il explique ensuite qu’ils ont su qu’ils étaient libérés quand « ils nous ont donné notre habit immaculé blanc et qu’ils nous ont mis dans la voiture« .

Hervé Ghesquière et Stépahne Taponier devraient partir à l’hôpital pour un autre examen médical, puis être interrogés par les forces spéciales selon TF1.

Les deux ex-otages ont enfin retrouvés leur liberté après plusieurs faux espoirs. « J’ai envie de faire ce métier plus que jamais« , a annoncé Hervé Ghesquière comme on l’attendrait du héros à la fin d’un film (rapporté par Europe 1).

Crédits photo : LCI/TF1.


« »

© 2024 Planete Campus. Tous droits réservés