Libye: Khadafi, fournisseur de Viagra ?

Khadafi distribuerait du Viagra à ses soldats. A première vue, cette nouvelle pourrait faire sourire, mais c’est tout le contraire : les pilules bleues serviraient à commettre plus de viols sur la population civile. Principalement les femmes, mais peut-être aussi les enfants.

En période de guerre, les pires atrocités sont commises : massacres, torture, déportation, viols… La Libye, en conflit armé depuis presque 3 mois, ne fait pas exception à la règle. Selon des organisations humanitaires présentes sur place, Mouammar Kadhafi ferait distribuer du Viagra à ses troupes pour favoriser les viols. Peut-être même sur des enfants, comme le relate le Daily Mail.

« Il n’existe pas de rapport officiel sur le viol d’enfants, précise l’organisation « Save the Children » qui a recueilli de nombreux témoignages d’enfants libyens, mais tous les témoignages sonnent de la même manière dans les quatre camps que nous avons visité. » « Certains enfants ont vu leur père assassiné et leur mère violée, ils racontent aussi des choses qui seraient arrivées à d’autres enfants, poursuit l’association humanitaire pour le Daily Mail, il s’agit probablement d’eux-mêmes mais n’osent le dire par honte. »

D’autant plus que selon certains rapports, les troupes de Kadhafi seraient approvisionnées en Viagra pour commettre plus facilement ces viols. C’est ce qu’aurait également affirmé jeudi Susan Rice, représentante américaine aux Nations Unies, au Conseil de sécurité. Mais aucune preuve n’a été fournie.

Il faut toutefois reconnaitre que les viols sont monnaie courante dans les pays en guerre. C’est triste et révoltant de parler de tels évènements comme si c’était banal, mais cela a toujours été comme ça depuis les premiers conflits. En Libye aussi, comme l’ont dénoncé les insurgés et des médecins comme le docteur Khalifa al-Sharkassi qui s’est exprimé dans le Sunday Times.

Exemple avec Iman al-Obeidi, qui affirmait avoir été arrêtée, attachée puis violée par quinze soldats de Kadhafi qui auraient même « fait leurs besoins sur [elle]. » Elle était en train de détailler ces atrocités il y a quelques semaines devant plusieurs journalistes lorsqu’elle a été à nouveau saisie par les forces gouvernementales. Elle avait alors montré ses nombreux hématomes avant d’être embarquée dans une voiture.

Cependant, ne nous voilons pas la face : les insurgés commettent aussi des actes atroces ne respectant pas la dignité humaine envers les prisonniers qu’ils ont capturés. Mais là, on en parle déjà moins.


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