Marine le Pen : son parrain arrêté pour proxénétisme aggravé

Un parrain dans tous les sens du terme.  Henri Botey, 77 ans, surnommé l’empereur de Pigalle a été incarcéré à la prison de  Fleury-Mérogis (Essonne) pour proxénétisme aggravé. Propriétaire « non officiel » de deux bars à hôtesse, Le Loreleï et le Mucha, rue Frochot à Pigalle, dans le IXème arrondissement à Paris. On lui reproche d’avoir tenu illégalement ces deux bars dans lesquels des hôtesses proposaient leurs charmes en échange de contributions financières.

L’affaire a été révélée par LeParisien . La rédaction déclare avoir « Sollicitée, hier, le leader du FN qui n’a pas souhaité s’exprimer. « Voyez avec mon service de presse ». Contacté, à son tour, son service de presse n’a pas donné suite à leur demande.

En effet « Monsieur Eric » ou « Rase-Mottes » surnommé ainsi à cause de sa petite taille est le Parrain de la Présidente du Front National baptisée, en 1969, en l’église de la Madeleine à Paris. Drôle d’histoire quand on sait que le jour du baptême celui-ci « s’engagent à soutenir leur filleul dans sa vie chrétienne, à l’aider à grandir dans la foi. »

« C’est un ouvrier boulanger de formation, originaire de Belfort (Territoire de Belfort) qui a démarré dans les années 1950 à Pigalle, en épousant une ancienne prostituée et qui a fait fructifier avec un sens certain des affaires, sa petite entreprise, note un policier à la retraite. Il a échappé à trois tentatives de meurtre et semblait un peu éloigné du monde de la nuit. Il était très lié avec Jean-Marie Le Pen».

« Les hôtesses travaillaient “au bouchon” », confie une autre source proche de l’affaire au Parisien  « Le client devait payer une bouteille de champagne, facturée entre 200 € et 300 € avant de pouvoir monter avec une fille. Il devait ensuite débourser 200 € pour la passe. Si le client souhaitait quitter le bar avec l’une d’entre elles, il devait payer trois bouteilles. »

Mais les gérants des établissements visés par l’enquête, percevaient également un peu plus de 100 € par client, pris en main par leurs hôtesses, indique Le Parisien.

Selon la même source, « les deux bars rapportaient environ 50 000 € mensuels. Il n’y a rien au nom d’Henri Botey. Même l’appartement qu’il occupe est la propriété d’une société civile immobilière dans laquelle il a des parts. »

Pendant leurs perquisitions, les policiers ont saisi  « près de 55 000 € ». Et  une importante collection d’art, découverte dans l’appartement parisien ainsi que dans le manoir normand de Monsieur Eric, pourraient aussi faire l’objet d’une saisie. Parallèlement, onze personnes, trois hommes et huit femmes, ont été arrêtées en région parisienne, dans le Calvados et le Loiret.

Le site de l’ancien hebdomadaire Bakchich avait publié sur son site  ici un extrait du livre de Pierrette Le Pen ex femme de Jean-Marie Le Pen. L’ extrait, est un chapitre édifiant consacré à « Monsieur Eric ». Bonne lecture


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