Christophe Alévêque s’excuse pour ses propos sur Zidane, mais…

Finalement, Christophe Alévêque a décidé de présenter ses excuses à Zinedine Zidane pour ses propos. Mais l’humoriste campe toujours sur ses positions.

Christophe Alévêque s’exprimait mardi dans France Soir. Il reconnait « avoir tenu des propos un peu extrêmes » et ajoute qu’il s’en excuse. Cependant, le chroniqueur estime « avoir dit tout haut ce que d’autres pensaient tout bas » et qu’il paye pour s’être « attaqué à un symbole et non à un homme ». Avant de conclure « je pense toujours que Zinedine Zidane est un pitre et un clown. »

C’est dans une interview accordée à Sportmag le 3 janvier 2011 que Christophe Alévêque avait qualifié Zidane de « panneau publicitaire qui a trois neurones ». « Qui, maintenant, profite de son image à outrance. Pour moi, c’est une forme de prostitution. Ce mec est une p… ! », avait-il lancé. Autre extrait : « Des mecs comme Platini et Cantona prouvent qu’un footballeur peut avoir plus de deux neurones […] L’exception c’est Zidane, qui est con comme une b… » C’est surtout l’aide de Zidane pour la candidature du Qatar pour la Coupe du monde 2022 qui est critiquée. Assez violemment et vulgairement, il est vrai.

Ces « excuses » publiques ne convaincront probablement pas Zizou, dont l’avocat a annoncé vendredi son intention de porter plainte. Me Brusa a condamné les « termes extrêmement durs et outranciers » d’Alévêque. « Nous ne sommes plus dans l’humour, dans la plaisanterie, mais on attaque la personne dans sa dignité. Les termes utilisés sont ignobles pour n’importe qui… », a-t-il expliqué.

De son côté, Maitre Garbarini, l’avocat de l’humoriste, indiquait lundi dans un communiqué qu’il assumait « son insolence et sa liberté d’expression ». Il a ajouté que son client « n’a fait qu’user d’une liberté de ton et d’un droit à l’insolence propre à tout humoriste et nécessaire au débat public ».

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