Coupe du Monde 2018 : la Russie choisie, sur fond de corruption

Exit l’Angleterre ou les duos Belgique-Pays-Bas et Espagne-Portugal. Stepp Battler, président de la FIFA, a annoncé ce jeudi que la Coupe du Monde de football 2018 se déroulerait au pays de la vodka et des régimes autoritaires. Et ce, malgré l’absence de Vladimir Poutine à Zurich (où siège le Comité Exécutif) et un dossier russe jugé « plus léger » ce que ceux des ses concurrents.

Pour 2022, c’est le Qatar qui a été choisi. Peu renommé pour sa tradition footballistique, l’émirat a toutefois su faire briller les yeux du CE en promettant la construction de stades futuristes, ainsi qu’en s’adjugeant le soutien de Zinedine Zidane.

Rappelons que cette élection a été largement entachée du soupçon de la fraude et de l’irrégularité. Le Sunday Times est ainsi à l’origine de révélations ayant abouti à la suspension pour corruption de deux membres du CE (Reynald Temarii et Amos Adamu). La BBC en a remis une couche ce lundi en diffusant un documentaire épinglant trois membres influents du CE, Ricardo Teixeira, Nicolas Leoz et Issa Hayatou. Ces hauts responsables de la FIFA auraient reçu 175 paiements illégaux entre 1989 et 1999, pour un montant total de 175 millions de dollars.

Gageons que ces révélations de la presse anglaise n’ont pas aidé la candidature des Britanniques…


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