Un deuxième mandat pour Kagame ?

Le président Rwandais, Paul Kagame, a lancé sa candidature pour un deuxième mandat, mardi dernier.

Paul Kagame va tenter de se faire élire une seconde fois, pour un mandat de sept ans. Il a donc fait part de son projet mardi dernier. L’actuel président Rwandais a la certitude de se faire réélire malgré quelques soucis datant de ces dernières semaines qui pourraient bien lui mettre des battons dans les roues. En effet, le Chef de l’Etat réprimerait l’opposition.

 Cependant, Paul Kagame a assuré que « les élections seront libres, honnêtes et stables« . « Si le peuple du Rwanda décide que je ne dois pas continuer à diriger, je le respecterai humblement, à 110%« , a-t-il ajouté.

Une vague d’inquiétude se propagerait du côté des Rwandais qui ont été témoins de nombreux assassinats, arrestations et intimidations en tout genre qui ont clôturé les semaines précédent le lancement officiel de la candidature à la présidence.

 Mercredi dernier, autre signe de violence avec la quasi- décapitation du vice-président du Parti démocratique vert, dans un marais du sud. « La Fédération Internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) appelle à mettre un terme à l’actuelle vague de violence au Rwanda et demande une enquête indépendante et impartiale sur les assassinats d’opposants politiques et de journalistes» d’après un communiqué publié par l’organisation non-gouvernementale.

Des élections contrôlées de près par l’actuel Chef de l’Etat

Seulement trois autres candidats seraient autorisés à se présenter aux côtés de Kagame, et pas n’importe lesquels ! Elles seraient apparemment très proches de l’entourage de l’homme politique.

Toutefois, cette vague de violence ne passe pas inaperçue auprès de la communauté internationale qui mettrait en doute le président concernant le respect des droits de l’homme dans son pays. D’ailleurs, le Premier ministre espagnol Jose Luis Zapatero a annulé sa coprésidence avec le président Kagame, prévue vendredi dernier à Madrid, lors d’une rencontre de l’ONU, portée sur la pauvreté.

Même si le suspense n’est, comme vous pouvez l’imaginer pas au rendez-vous, le sort du pays africain sera connu le 9 août prochain.


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