La miraculée du métro de Lyon aurait sauté sur le toit de la rame

Les images enregistrées par les caméras de surveillance permettent d’écarter l’hypothèse d’une agression ou celle d’un accident. La jeune étudiante aurait sauté sur le toit de la rame où elle a été retrouvée en tentant de rattraper le groupe d’amis avec lequel elle rentrait de soirée.

Que s’est-il réellement passé dans la nuit de samedi à dimanche à Lyon, lorsque Marine, une jeune étudiante de 19 ans est retrouvée scalpée sur le toit d’une rame de métro ? Grâce aux caméras de surveillance, les enquêteurs ont pu apporter des éclaircissements sur les circonstances de ce qui aurait pu coûter la vie à Marine. Les images contredisent le récit de la jeune fille qui a expliqué aux enquêteurs qu’elle aurait voulu contourner les escaliers qui conduisent au quai, pour rattraper son groupe d’amis. Mais sur les images enregistrées on y voit la jeune femme enjamber la passerelle à la station Bellecour avant d’entamer délibérément son saut les bras en avant pour atterrir sur le toit d’une rame du métro D et non sur les quais comme elle l’a expliqué aux enquêteurs.

Selon certains témoins, la jeune fille s’amusait de la situation en agitant le bras ou en penchant la tête vers la vitre de la rame pour faire des coucous aux voyageurs. Pour le moment les caméras de vidéosurveillance ne confirment pas ces déclarations mais cela se serait produit quelques minutes seulement avant que la tête de la jeune fille ne heurte une caméra de vidéosurveillance.

Même si ces précisions viennent éclaircir les zones d’ombre, on se demande ce qui a bien pu passer par la tête de Marine pour sauter sur le toit d’une rame de métro. Inconscience ? Ivresse ? Besoin de sensation forte ? La jeune fille a frôlé la mort ce soir-là et n’était vraisemblablement pas consciente du danger qu’elle encourait. Marine a subi une intervention dimanche et ses jours ne sont pas en danger.

Retrouvez-nous sur Facebook et Twitter (@PlaneteCampus) et soyez les premiers informés !


« »

© 2024 Planete Campus. Tous droits réservés