Faut-il interdire la fessée ou non?

Le débat sur l’interdiction ou non de la fessée refait surface en France cette semaine. Trente ans après l’interdiction par la Suède des châtiments corporels infligés, les 47 membres européens étaient réunis à Strasbourg mardi dernier pour débattre de la question.

Le débat est en effet relancé par une récente étude américaine, réalisée par une université de la Nouvelle-Orléans et rendue publique par le journal Pediatrics. Elle révèle que les enfants qui reçoivent une fessée à trois ans ont toutes les chances de devenir agressifs dès l’âge de 5 ans.

Vingt pays sur les 47 Etats membres du Conseil de l’Europe ont interdit la fessée et 8 autres se sont engagés à la faire. En France et en Angleterre ce n’est pas le cas. Les deux Etats invoquant la fessée comme une affaire qui se règle en famille. La pédiatre Edwige Antier, aujourd’hui députée UMP a rappelé en début de semaine qu’elle militait pour une interdiction de la fessée et des coups, inscrite dans le Code Civil. En novembre 2009, la députée avait déjà lancé l’idée d’une interdiction en France en déposant une proposition de loi en ce sens. Mais dans un sondage réalisé par TNS-Sofres à la suite de cette proposition, 82% des Français sondés s’étaient prononcés contre une loi interdisant la fessée, tandis que 17% seulement y étaient favorables.

Le rassemblement organisé à Strasbourg mardi était aussi l’occasion de lancer une nouvelle campagne baptisée « Levez la main contre la fessée ».

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