Barack Obama obtient le soutien de 46 pays sur le problème nucléaire

Depuis plusieurs mois, le problème de la « menace nucléaire » est régulièrement mentionné. L’Iran, qui joue au jeu de la provocation sans écouter les mises en garde des pays occidentaux fait tout pour devenir le dixième pays à détenir l’arme atomique.

Lundi 12 avril, Barack Obama a convoqué 46 pays à Washington pour le sommet sur la sécurité nucléaire. Plus importante conférence internationale à l’initiative d’un président américain depuis celle de San Francisco en 1945, le sommet a mis presque tout le monde d’accord.

Le cas de l’Iran était évidemment au coeur des conversations. Au delà du danger que l’arme atomique représenterait dans ce pays politiquement instable et avec qui les relations internationales ne sont pas toujours au beau fixe, d’autres inquiétudes surviennent. Le risque de prolifération. Dans une zone de tensions où la menace terroriste est important, la présence d’une puissance nucléaire serait redoutable.
A l’issue de cette réunion de chefs d’Etat, la responsabilité de sécurisation des pays utilisant de l’uranium a été réaffirmée. Barack Obama a une nouvelle fois appelé à un durcissement des sanctions contre le programme Iranien. Si tous les pays semblent s’être mis d’accord sur ce points, la Chine s’inquiète de l’impact économique que des sanctions pourraient avoir. L’Iran représente un de ses principaux partenaires commercials.  Hu Jintao, le président Chinois, soutient donc des discussions et négociations. Bien que pour l’instant la méthode s’est révélée totalement inefficace.

L’économie est-elle plus importante que la sécurité mondiale ? Car oui, la menace est réelle et planétaire.

Le terrorisme nucléaire : voilà  ce qui justifie ce sommet depuis lundi. Aujourd’hui, le risque que des groupes terroristes comme Al-Quaïda puissent s’emparer de l’arme atomique  inquiète les dirigeants du monde entier. Si des terroristes arrivent à contrôler le nucléaire, le danger pour tout les pays du monde serait énorme.

Le but de ce sommet est de sécuriser le monde. Pour cela, les chefs d’Etat souhaitent tenir l’arme atomique le plus loin possible des terroristes. L’union fait la force, c’est pourquoi une discussion et une prise de position commune était nécessaire.

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