Une dispute de lycée finit au commissariat
Trois lycéens Marseillais se sont retrouvés au poste de police pour avoir insulté la fille d’une officier de police. Véridique! Explication.
Lors d’un pause entre deux cours à la sortie du lycée Antonin-Artaud dans le 13e arrondissement de Marseille, trois lycéens insultent une de leur camarade. Seul acte « violent » : le jet d’un bouchon en liège sur la jeune fille. Cette dernière informe immédiatement sa mère de l’incident. Jusque là rien de bien alarmant. Sauf que sa mère est commissaire d’un commune des alentours et elle n’est pas du tout contente. Grande colère, grands moyens. Une petite demi-heure plus tard, douze policiers à bords de trois véhicules débarquent a lycée et interpellent les trois lycéens. Un peu disproportionnées comme mesures !
Les trois jeunes hommes sont donc arrêtés et emmené au commissariat. Ils auraient été menottés, interrogés, fouillés et même fichés avec leur empreinte et photos d’après le Syndicat National des Enseignants du Secondaire (SNES). Ils sont libérés en fin d’après-midi après l’intervention de l’avocat d’un entre eux. La garde à vue aura quand même duré 8h.
Injustifiés et scandaleux pour un incident aussi bénin. Ce genre de comportements, bien que condamnable doit être signifié au corps enseignant ou à la direction de l’établissement scolaire, pas à la police. La commissaire qui a envoyé les policiers arrêtés les lycéens qui embêtaient sa fille n’a pas agit en adulte responsable. Qu’une mère s’emporte lorsque son enfant a des problèmes ,d’accord. Mais qu’elle abuse des pouvoirs dont elle dispose n’est pas normal !
L’intervention des forces de l’ordre et l’arrestation des ces lycéens n’étaient absolument pas justifiés dans ce cas. Les parents des trois garçons et les enseignants du lycée ne comptent d’ailleurs pas rester sans rien faire. Les parents d’élèves ont saisi la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité. Le département de la sécurité publique qui les a reçu s’est engagé à effacé les empreintes des adolescent.
La préfecture de Marseille a estimée dans un communiqué que « l’intervention de police a eu lieu dans des circonstances discutables ». Sollicitée par le SNES elle a saisi l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) afin de « déterminer les circonstances de l’interpellation, et les responsabilités de chacun dans le déroulé de la procédure ». La commissaire à l’origine de cet intervention exagérée a depuis reconnu que les mesures était disproportionnée.
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