Rachida Dati punie par Sarkozy

D’après les révélations de l’hebdomadaire satirique « Le canard enchaîné », Rachida Dati se serait vue retirer gardes du corps, téléphone et voiture de fonction par le chef de l’Etat, qui n’aurait pas du tout apprécié son intervention télévisée au soir du premier tour des régionales. Action, réaction!

L’abolition des privilèges…
Le 14 mars au soir, Rachida Dati, ancienne Garde des Sceaux, apprend par téléphone qu’on lui retire sur-le-champ ses gardes du corps, ainsi que sa voiture. En effet, chaque membre du gouvernement, ministre et secrétaire d’État disposent d’un véhicule et d’officiers de sécurité, gracieusement fournis par l’Etat, pendant toute la durée de leur mandat. Selon la règle, ils peuvent conserver voiture et protection dans les six mois qui suivent la fin de leur action au sein du gouvernement. Rachida Dati, qui ne fait plus partie du gouvernement depuis neuf mois, n’est donc pas la seule à se voir retirer ses privilèges. De plus, le cabinet de Brice Hortefeux aurait également décidé d’alléger la protection de personnalités politiques comme Jean-François Copé, président du groupe UMP de l’Assemblée, Gérard Larcher, président du Sénat, ou encore du ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire. Mais dans le cas de la très médiatique ancienne Garde des Sceaux, aujourd’hui maire du 7e arrondissement de Paris et député européenne, la main présidentielle semble s’être abattue avec sévérité.

Grosse colère
En effet, révèle Le canard enchaîné, le soir du premier tour des élections régionales, le président Sarkozy n’aurait pas apprécié de voir Rachida Dati défiler sur les plateaux de télévision pour commenter la débâcle de la majorité. Alors que les ténors de l’UMP s’efforçaient de minimiser la défaite, s’appuyant sur l’abstention record pour justifier leur étonnant optimiste pour le second tour, l’ex ministre aux éternels talons aiguille tiraient bien autrement les conséquences de ce scrutin de désaveu pour le camp présidentiel. Furieux, le chef de l’Etat se serait exclamé devant sa télé : « Mais qu’est-ce qu’elle fait là, celle-là ? On ne l’a pas vue pendant la campagne, et la voilà devant les caméras ! ». Ni une, ni deux, le président se serait alors saisi d’un téléphone pour aussitôt ordonner le retrait des gardes du corps et de la voiture attachés à la député européenne. Trop bavarde, l’ancienne ministre aura fait les frais des foudres présidentielles, et perdu dans le même temps ses privilèges… L’hebdomadaire satirique en rajoute une couche en avançant que Nicolas Sarkozy aurait également réagit aux rumeurs qui font de Rachida Dati l’auteur des bruits qui circulent depuis quelques temps sur la vie privée du chef de l’Etat et de son épouse Carla Bruni…

La disgrâce de Rachida Dati est officiellement scellée.


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