Attentats suicides meurtriers dans le métro de Moscou

Ce matin, à l’heure de pointe, deux explosions ont frappé le métro moscovite, faisant au moins trente-sept morts et en blessant une trentaine, selon un bilan provisoire. Un enquête pour terrorisme a été ouverte. Les autorités russes ont imputé ces attentats-suicides à deux femmes kamikazes.

Ce matin, deux bombes ont explosé dans deux stations du métro moscovite, tuant au moins trente-sept personnes, et en blessant trente-trois autres, selon un premier bilan. Si le nombre de victimes continue d’augmenter, cela en fera l’attentat le plus meurtrier depuis les explosions de  février 2004, dans lesquelles quarante et une personnes avaient trouvé la mort. Depuis une dizaine d’années, la capitale russe a en effet été la cible d’une série d’explosions mortelles revendiquées par des militants de la cause tchétchène, mais cela faisait quelques temps que ces attaques s’étaient fait plus rares. La première explosion a eu lieu à 7 h 56 heure local (5 h 56 en France), dans une station du centre de Moscou (Loubianka), faisant une vingtaine de victimes et plusieurs blessés. Une demi-heure plus tard, le métro tremblait une seconde fois sous l’effet d’une autre bombe, à la station Park Koultoury. Le bilan s’est alourdit ces dernières heures. L’attentat n’a pas encore été revendiqué, mais le comité d’enquête du parquet a d’ores et déjà annoncé l’ouverture d’une enquête pour terrorisme. Le maire de Moscou a déclaré que les kamikazes étaient des femmes. Les journaux russes pointent de leur côté les rebelles du Caucase du Nord (qui abrite entre autres les dissidents tchétchènes) comme les auteurs de cette tragédie.

Sur le lieu du drame, plusieurs dizaines de camions des services d’urgence stationnaient, tandis qu’un hélicoptère survolait la zone. Les autres lignes de métro sont en revanche restées ouvertes. Environ 8,5 millions de personnes utilisent le métro de Moscou chaque jour. Le Premier ministre Vladimir Poutine, en déplacement ce lundi en Sibérie, « reçoit actuellement des informations détaillées des forces de l’ordre et des services sociaux sur les opérations pour aider les victimes« , a déclaré son porte-parole, Dmitri Peskov, cité par les agences russes.

Une cellule de crise est ouverte à l’ambassade de France en Russie. Pour la contacter : 00.74.95.937.14.91


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