johnny hallyday crédit AFP copie

Johnny Hallyday : l’idole des jeunes n’est plus

Johnny Hallyday est mort, vive Johnny ! C’est à l’âge de 74 ans que le monstre sacré nous a quittés, tôt dans la nuit du 6 décembre. Emporté par un cancer des poumons contre lequel il a durement lutté. Si la maladie a malheureusement eu raison de lui, elle l’a également rendu immortel…

 

« De Johnny Hallyday nous n’oublierons ni le nom, ni la gueule, ni la voix. »

 

En ce jour de deuil, les fans du chanteur – ainsi que tous les français, ne peuvent qu’approuver les paroles prononcées ce matin par le président de la République. Un nouveau décès qui, après les récentes disparitions de Jean Rochefort et Jean d’Ormesson, rend cette fin d’année 2017 un peu plus maussade. Après plusieurs mois de bataille, le grand Johnny nous a certes quitté, mais restera à jamais dans nos cœurs. Bien plus qu’une star ou une célébrité, Jean-Philippe Smet – de son vrai nom, était en effet une véritable idole. De celles qu’on aime d’amour, sans même les connaître. De celles dont on scande le nom, à s’en casser la voix. De celles, enfin, qu’on n’oubliera jamais et dont on parlera toujours.

 

Une icône indémodable

 

Johnny Hallyday, ça n’est pas seulement « Allumer le feu ». C’est aussi et surtout un artiste habité par sa musique et débordant d’énergie. C’est également un pionnier du rock’n’roll en France, et un chanteur aux 110 millions d’albums vendus. Un chiffre colossal à l’image de son impressionnante carrière, débutée au tout début des années 60…

 

johnny hallyday crédit AFP copie

Né à Paris en 1943, le jeune Jean-Philippe a toujours baigné dans le monde du spectacle. Élevé par sa tante paternelle, ancienne danseuse et actrice de cinéma, il prend très tôt des cours de danse et de guitare. Une vocation qui, comme il l’a souvent confié, l’a empêché de tomber dans la délinquance. Au service du rock’n’roll et du blues, comme il aimait à dire, Jean-Philippe Smet devient Johnny Hallyday à la fin de son adolescence, en empruntant le pseudonyme du mari de sa cousine, qu’il considère alors comme un père de cœur.

Également inspiré par Johnny Cash, grâce à qui il a eu envie de faire ce métier, le jeune homme commence par reprendre des standards d’Elvis Presley ou de Little Richard. En 1961 il sort « Souvenirs souvenirs », son deuxième disque en français, qui se classe disque d’or. Le mythe Johnny est né. Très largement soutenu par Raymond Devos, il réveille la jeunesse française avec des titres comme « Viens danser le twist », et fais ses premières apparitions sur grand écran.

« Moi je veux mourir sur scène, en chantant jusqu’au bout »

 

Figure emblématique de la génération « Salut les Copains ! », il a collaboré avec de nombreux artistes au fil des années. Véritable bête de scène, il n’a pas cessé d’enchaîner les concerts pendant plus de 60 ans et ce, malgré la fatigue ou la maladie. Par amour de la musique et du public. Comme dans la chanson de Dalida, il a voulu chanter jusqu’au bout. Après 47 albums studio, une trentaine d’apparitions sur petit ou grand écran et un nombre incalculable de shows spectaculaires, l’artiste a finalement tiré sa révérence. Jean-Philippe Smet s’en est allé, nous laissant pour toujours Johnny Hallyday.


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