Google glass : enfin commercialisées aujourd’hui ?

Faire une recherche sur internet, consulter ses messages, suivre un itinéraire GPS ou encore changer de musique sans faire le moindre geste, pas même celui si simple de sortir son Smartphone de la poche c’est possible ? 

Et bien oui, grâce aux Google Glass, des lunettes munies d’un petit écran suspendu au dessus de l’œil droit grâce à une monture métallique au design futuriste. Ces lunettes de l’avenir permettent de ne jamais interrompre ce que l’on est entrain de faire…tout en faisant autre chose !

Pour les faire fonctionner, deux possibilités : la commande tactile et la commande vocale. Et la formule magique est « ok glass », tout simplement. A partir de là, il suffit de dicter, à voix haute et en anglais pour l’instant, ses demandes ou ses questions. Comme par exemple, « quelle est la superficie de la France ? » ou encore « indique moi la direction de la station de métro Bonne nouvelle ». 

Les lunettes high-tech sont connectées en Bluetooth au Smartphone de leur propriétaire. La plupart fonctionnent sur Androïd mais certaines applications sont compatibles avec les iPhones. Rien de bien innovant, mais une miniaturisation extrême et un concept simple mais intéressant : un lien direct entre l’écran et le regard.

Comme une annonce futuriste d’une robotisation de l’humain, les écrans déjà omniprésents dans la société actuelle ne finiront-ils pas par faire partie intégrante du corps qui pourrait donc, sans aucune gêne de mouvement, utiliser la technologie? Les Google Glass sont donc très appréciées des sportifs par exemple, qui peuvent suivre des exercices de coaching sans contrainte. Quelques chirurgiens s’en servent même pour consulter des données médicales durant une opération.

Jusqu’à présent ces petites merveilles de technologie étaient réservées aux développeurs informatiques et aux quelques privilégiés qui ont des contacts chez Google. Mais aujourd’hui, le 15 avril 2014, les Google Glass sont enfin commercialisées et peuvent être achetées par n’importe qui…ou presque ! En effet, il faut tout de même disposer d’une adresse aux Etats-Unis et être prêt à dépenser 1 500 dollars (1 080 euros) sans les taxes. De plus, la vente est limitée dans le temps.