Naufrage en Corée du Sud : un mince espoir pour les 300 disparus ?

Toute la Corée du Sud est encore dans l’attente de nouvelles même si les espoirs s’amenuisent au fil du temps. Afin de retrouver les 292 passagers disparus lors du naufrage du Sewol, une dizaine d’hélicoptères, 34 navires ainsi que 178 plongeurs ont été mobilisés hier. Mais les recherches s’avèrent complexes, le ferry de 6 852 tonnes ayant sombré en seulement quelques minutes, au large de la côte méridionale du pays est en effet retourné et à 90% sous l’eau.

Le redressement de l’épave devrait avoir lieu aujourd’hui grâce à l’intervention de trois grues géantes et flottantes. En attendant, des plongeurs tentent de trouver des bulles d’air dans lesquelles des passagers rescapés auraient pu trouver refuge. Le responsable des secours, sous couvert d’anonymat, n’a cependant pas voulu donner trop d’espoir aux proches des disparus. « Je crains qu’il y ai peu de chance de survie pour ceux qui étaient piégés à l’intérieur » explique-t-il pessimiste.

Les alentours de l’épave font également l’objet de recherches dans l’espoir de retrouver des personnes qui auraient réussi à sauter du ferry lors de l’accident. « Je viens de parler à ma fille » a déclaré une mère à la télévision YTN, extrêmement soulagée. « Ils ont sauté à l’eau avant d’être secourus » explique-t-elle. Un espoir subsiste donc encore pour quelque uns des centaines de disparus

D’autres familles ont eu hélas moins de chance. Le dernier bilan des autorités annonce que le naufrage aurait fait au moins six morts, dont un lycéen et une femme qui faisait partie de l’équipage du bateau. A bord du Ferry, qui relis le port d’Incheon à l’ouest à l’île touristique de Jeju au sud, se trouvait 477 personnes dont 324 lycéens d’une école du sud de Séoul. Ces jeunes étudiants partaient en voyage scolaire sur l’île de Jeju.

Au sein de l’établissement scolaire, toutes les familles des disparus ont pu se réunir. En panique et dans l’absence de nouvelle, les parents exprimaient leur tristesse. D’autres préféraient s’accrocher au moindre espoir et essayaient inlassablement de joindre leurs enfants.


« »

© 2024 Planete Campus. Tous droits réservés