Japon le réacteur1 va-t-il exploser ?

Quand ce n’est pas le réacteur 2 c’est le 3 et quand ce n’est pas le 3 c’est le 4 etc etc…

Cette fois-ci, c’est le réacteur 1 qui pose problème.  L’opérateur Tepco envisage d’injecter de l’azote dans le réacteur 1 afin d’éviter une possible déflagration dû à l’accumulation d’hydrogène dans le réacteur. Si, ce gaz continue d’augmenter, en contact avec l’oxygène de l’air il peut provoquer une explosion du réacteur.

Les réacteurs de Fukushima Daiichi n’en sont pas à leur première explosion. Des explosions d’hydrogène ont déjà fortement endommagé le bâtiment extérieur de deux des six réacteurs, mais sans toutefois porter atteinte au cœur de l’installation.

La brèche est colmatée

Après plusieurs jours d’efforts infructueux pour boucher une brèche de 20 cm dans une fosse technique située au bord de l’océan Pacifique, les techniciens de Tepco ont trouvé la solution mardi en injectant dans le sol du verre soluble (silicate de sodium), un agent chimique qui a pour propriété de se solidifier au contact de l’eau. Ils assurent avoir colmaté une fuite d’eau hautement radioactive qui se déversait dans l’océan en face de la centrale.

Cette nouvelle devrait réconforter Tepco, l’exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima a vu hier son action chuter de  18,10 % tombant  à 362 yens (environ 3 euros) sont plus bas  niveau en près de soixante ans.

Un environnement très certainement contaminé

Cette fuite était à l’origine d’une élévation importante du taux d’iode radioactif 131 dans les prélèvements d’eau de mer, à proximité de la centrale.

Le risque de contamination de l’environnement marin n’est donc pas écarté, les experts craignent que la chaîne alimentaire marine ne soit contaminée en amont, à travers le plancton qui est consommé par les poissons. Les opérations de rejet en mer de 11.500 tonnes d’eau faiblement radioactive, selon Tepco, se poursuivent.

Après avoir fixé un taux maximum de radioactivité pour les légumes, le gouvernement japonais a décidé d’étendre cette mesure aux produits de la mer, touchés également par les rejets radioactifs de la centrale de Fukushima, une mesure plus que nécessaire.


« »

© 2024 Planete Campus. Tous droits réservés