Wikileaks/Egypte : Omar Souleimane, candidat préféré des Israéliens

 Le Vice président égyptien, Omar Souleimane est pressenti pour être le successeur d’Hosni Moubarak. Il est sans conteste le candidat préféré des Etats-Unis et de l’Etat d’Israël.

  Wikileaks a encore frappé, Julien Assange vient de dévoiler de nouveaux documents concernant la paix au Proche-Orient. Souleimane aurait estimé, selon les courriers des Corpus Diplomatiques,  « l’armée israélienne serait bien accueillie sur le sol égyptien à l’occasion de circonstances particulières dans le but de lutter contre la prolifération d’armes de contrebande destinée à des groupes terroristes du Hamas à Gaza ».

 Ces documents ont été publiés alors que le vice-président égyptien vient d’entamer des discussions avec le premier parti d’opposition du pays, les Frères Musulmans.

 Par ailleurs, en aout 2008, un diplomate américain, Luis Moreno a écrit « il est indéniable qu’Israël serait satisfait si Souleimane était le successeur de Moubarak ».

 Un autre diplomate américain, anonyme cette fois-ci, aurait quant à lui affirmé le souhait de l’Etat hébreu de voir Omar Souleimane devenir « au moins le président par intérim au cas ou Moubarak décède ou ne puisse exercer le pouvoir. »

 Les documents Wikileaks, décrivent cet ancien chef des services secrets égyptiens, comme un homme « à l’esprit d’analyse très tranché(…) favorable au blocus de Gaza et au traité de paix avec Israël ».  Un dossier rapporte que selon l’actuel vice-président égyptien, Tsahal (armée israélienne) serait le bienvenu au Sinaï, pour mettre fin au trafic d’armes vers Gaza.

 Quoi qu’en en dise, Omar Souleiman est un homme de paix qui a toujours clairement affiché sa lutte contre Al-Qaïda et l’islamisation. Il est notamment l’auteur d’un livre sur la guerre contre le terrorisme, menée par les Etats-Unis, après les attentats du 11 septembre 2001.

 Cet homme de 74 ans a joué un rôle diplomatique essentiel dans les relations israélo-égyptiennes. Il a été chargé des dossiers de sécurité les plus sensibles, et il est surtout crédité de la disparition des groupes armés islamistes en Egypte dans les années 1990.

 Selon le centre américain de surveillance des sites islamistes, Al-Qaïda a appelé les manifestants égyptiens à la guerre sainte en instaurant un gouvernement basé sur la charia (loi coranique). C’est le premier communiqué du groupe terroriste depuis les manifestations qui sévissent en Egypte. Ce communiqué a été posté sur divers forums jihadistes.

 Entre corruption et islamisation, l’avenir de l’Egypte demeure toujours incertain.


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