Pasqua va passer par la case prison

Par Saïd El Abadi

Le sénateur Charles Pasqua a été condamné à un an de prison ferme et à 100.000 euros d’amende dans l’affaire de l’Angolagate. Pour une fois, il n’a pas réussi à passer à travers les mailles de la justice.

 

 

Habitué à comparaître depuis le passage à l’an 2000 devant les tribunaux, notamment ceux de Paris, Charles Pasqua a toujours été acquitté. Tout du moins il n’a jamais été condamné à purger une peine de prison ferme. Les différentes affaires politico-financières où il fut accusé, ne l’ont jamais fait passer par la case prison.

 

En effet, l’affaire du siège GEC-Alsthom Transport ou encore celle de la SOFREMI ont toutes les deux été renvoyés pour être juger par la Cour de Justice de la République. Concernant, l’affaire de « Pétrole contre nourriture » notamment en rapport avec TOTAL, le grand groupe pétrolier français, il y a eu après un bon nombre de rebondissements, un  non-lieu pour Pasqua.

 

Néanmoins, le vent commençait à tourner. Preuve à l’appui lors de l’affaire du Casino d’Annemasse. L’ancien ministre de l’Intérieur y a été condamné à dix-huit mois avec sursis. On sentait petit à petit que l’ancien président du Conseil Général des Hauts-de-Seine voyait les barreaux se rapprocher. Et le voici dorénavant condamné à purger une peine d’un an de prison ferme et à 100.000 euros d’amende. Le début de la fin ? Peut-être. Mais ce qui est sûr, c’est que Charles Pasqua n’en restera pas là, son avocat va faire appel. L’histoire sans fin est en marche…

 


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