Kinésithérapie : les étudiants en colère contre le gouvernement.

Les futurs kinés sont en colère contre le gouvernement et le font savoir. La FNEK, Fédération Nationale des Etudiants en Kinésithérapie tappe du poing sur la table : les propositions du gouvernement pour la réforme des études en kinésithérapie ne sont pas satisfaisantes.

Non, les kinésithérapeutes en devenir ne se laisseront pas marcher sur les pieds ! La réforme proposée par le gouvernement à propos de leurs études n’est absolument pas adéquate, voire même « une régression terrible pour la formation. »

Dans un communiqué, la FNEK a clairement indiqué sa colère.

Pour commencer, la reconnaissance de la formation en kinésithérapie au grade Licence n’est pas suffisante. Les étudiants expliquent qu’il faudrait un allongement des études au minimum jusqu’à l’obtention du grade Master, pour « assurer une formation de qualité, au service de la population et ses besoins. » .

De plus, les étudiants demandent l’intégration universitaire des instituts de formation en kinésithérapie. Ils espèrent ainsi pouvoir un peu plus démocratiser des études qui ne sont pour l’instant accessibles que pour des étudiants en mesure de payer des établissements privés.

Pour la FNEK, ces deux revendications sont nécessaires pour que leur future profession progresse, et ne reste plus « confinée à un niveau insuffisant et très en retard par rapport à l’international. » .

Les étudiants en kinésithérapie, amoureux de leur discipline « peu coûteuse et pleine d’avenir » , attendent de nouvelles réflexions de la part du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, ainsi que du Ministère des affaires sociales et de la Santé.


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