TEMOIGNAGE SUR HEC

David Riahi, entré à HEC après une classe prépa, témoigne.

La qualité des enseignements a-t-elle été à la hauteur de tes espérances ?
C’est un peu décevant dans un premier temps car en prépa (énormément centrée sur la culture générale) on engrange une quantité de savoir impressionnante. À HEC, on apprend moins. Mais au sortir de l’école, on se rend compte que le cumul de l’enseignement et des stages est assez satisfaisant au final. L’enseignement, pas toujours égal, est de qualité, mais n’est pas extraordinaire non plus. Ce qui est important en revanche, est l’expérience qu’on y acquiert : les gens qu’on rencontre, la partie associative, les projets menés, les stages effectués etc.

Penses-tu malgré tout que l’enseignement dispensé dans les Grandes Ecoles est supérieur aux autres écoles?
Il est légèrement supérieur à une autre école mais ce n’est pas dans les Grandes Ecoles que tout se joue.

Que t’ont apporté tes stages à l’international ?
J’ai été business analyste en Espagne durant dix mois et j’ai effectué quelques stages marketing à San Francisco. Ce qui est important c’est d’être immergé dans un milieu international et de pratiquer la langue.

La charge de travail est-elle vraiment très lourde ?
Non, somme toute, elle est assez légère. On travaille tellement en prépa que les enseignements paraissent presque légers en comparaison. Mais c’est très bien car cela laisse de la place à l’ouverture (activités associatives etc.). Et puis, vers la fin, le rythme s’accélère !

Comment as-tu ressenti l’esprit de compétition ? Cela t’a-t-il pesé ou stimulé ?
Il n’y a pas d’esprit de compétition à HEC. En prépa, oui. Cela créé une émulation mais à prendre avec des pincettes.

Estimes-tu avoir été correctement préparé au monde du travail au niveau des enseignements ?
Plutôt bien. Il y a un manque de mise en pratique mais globalement on acquiert de solides notions dans de nombreux domaines. Ces compétences restent indissociables des stages.

Y a t-il une réelle reconnaissance de ton diplôme ?
Oui. Tu sens que c’est un atout. Le diplôme est la première chose que les gens voient. On ne regarde pas, bien sûr, que le diplôme mais il marque les esprits.

L’école aide t-elle à l’insertion professionnelle après l’obtention du diplôme ?
L’école ne m’a pas aidé directement. En revanche, le réseau HEC (annuaires, contacts etc.) ouvre des portes si on sait bien l’utiliser. Il est très bien développé. Et surtout, il y a une véritable solidarité des anciens élèves avec les nouveaux diplômés. Ils n’hésitent pas à contacter d’autres personnes, à conseiller, à rediriger, à utiliser leurs propres réseaux.


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