Armée

Restrictions budgétaires obligent, les budgets et les effectifs des 3 armées (terre, air, marine nationale) vont baisser dans les prochaines années : 54.000 suppressions de postes sont prévues sur 7 ans. Mais en raison d’un taux de rotation très important (les carrières sont beaucoup plus courtes dans l’armée qu’ailleurs), les besoins en personnel restent importants. Les recrutements concerneront en premier lieu l’armée de terre, loin devant l’armée de l’air et la marine.

Que l’on intègre l’armée sans le bac (militaire de rang), entre bac et bac+2 (sous-officier), ou au-delà (officier), que l’on soit logisticien, maître-chien, secrétaire ou parachutiste, on est avant tout soldat avec les risques que cela comporte.. Mieux vaut le savoir avant de s’engager…

Peu importe sa spécialité et son grade, le militaire doit intégrer quelques contraintes : discipline, respect de la hiérarchie, mobilité géographique, salaire moins élevé que dans le civil…

Enfin, il n’est pas obligatoire de signer pour la vie. Les carrières militaires sont modulables sur une base de contrats renouvelables avec un engagement minimal de 4 ou 5 ans le plus souvent.

Les formations de sous-officiers

Bacs conseillés : L, ES, S, technologiques
Niveau d’entrée : de niveau bac à bac+2
Sélectivité : moyenne
Coût de la formation : formation rémunérée (à partir de 1.100 € net mensuels)
Insertion professionnelle : facile

Dans l’armée de terre, les sous-officiers sont recrutés parmi les titulaires d’un baccalauréat, âgés de plus de 18 ans et de moins de 25 ans, sur dossier, suivi de tests médicaux, physiques et psychotechniques. Ils sont formés en 8 mois à l’ENSOA (école nationale des sous-officiers d’active) à Saint-Maixent (79). Ensuite, les jeunes recrues choisissent une spécialité (infanterie, blindés, renseignement…) et se dirigent vers une école d’application pour 12 à 15 mois.

Dans l’armée de l’air, les sous-officiers sont sélectionnés sur dossier puis sur tests et visite médicale parmi les jeunes de plus de 17 ans et de moins de 24 ans de niveau bac ou bac+2. Ils intègrent l’École de formation de l’armée de l’air de Rochefort (17) pendant 4 mois, puis l’une des écoles spécialisées pendant 4 à 26 mois, selon les spécialités (mécanicien avionique, électronicien sol, contrôleur de la défense aérienne…).

Dans la marine, l’École de maistrance de Brest (29) recrute chaque année, sur tests, dossiers et entretiens, des sous-officiers de niveau bac ou bac+2. La formation initiale dure 18 semaines, suivie d’enseignement dans la spécialité choisie (fusilier, manœuvrier, détecteur, etc.) de 4 à 12 mois.

Les formations d’officiers

Bacs conseillés : L, ES, S
Niveau d’entrée/sortie : bac+2/bac+5
Sélectivité : élevée
Coût de la formation : formation rémunérée (à partir de 1.300 € net par mois)
Insertion professionnelle : facile

Dans l’armée de terre, la voie la plus directe consiste à passer par l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, qui recrute sur concours des élèves de moins de 22 ans, issus de classes préparatoires en sciences, lettres ou sciences économiques et sociales, ainsi que des titulaires d’une licence de moins de 24 ans. Les bac+5 de moins de 25 ans sont admis sur titre après une sélection sur dossier, épreuves sportives et entretiens. La formation dure 3 ans, suivie d’une année en école d’application dans la spécialité choisie.

Dans l’armée de l’air, pour devenir officier, il faut réussir le concours de l’École de l’air de Salon-de-Provence (13), ouvert aux élèves de moins de 22 ans issus d’une classe préparatoire scientifique. La formation dure 3 ans.

Dans la marine, il faut réussir le concours de l’Ecole navale de Lanvéoc-Poulmic près de Brest (29), accessible aux jeunes de moins de 22 ans issus des classes préparatoires scientifiques. Les bac+4 de moins de 24 ans et les bac+5 âgés de 22 à 28 ans sont recrutés sur titres. La formation s’étend sur 4 ans.

Contenu original sur www.letudiant.fr


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