Star Trek

Le créateur de Lost et Mission : Impossible
III
vous fait (re)découvrir les origines de la saga mythique… Bienvenue dans
Star Trek : (la Nouvelle) Première Génération !

« Ce que je voulais, c'était faire un film pour les
fans, mais surtout pour les autres, ceux qui ne connaissent pas ou ne sont pas
intéressés par Star Trek ».

Telle était la « promesse de campagne » de J.J.
Abrams, le créateur de Alias, Lost, Cloverfield et le réalisateur de
Mission : Impossible III, en reprenant les reines de la saga pour son
11e film (déjà)… Promesse tenue !
En décidant de revenir aux sources et aux origines (la
rencontre et première aventure de Kirk et Spock sur l'Enterprise) de la saga
pour un « reboot » boosté à l'action, Abrams réussit un film malin
dans sa réinvention de Star Trek, spectaculaire dans sa réalisation et
totalement réussi quand à nous faire adopter de nouveaux acteurs dans des rôles
cultes.
Star Trek nous conte donc la première aventure du jeune et rebelle
James T. Kirk, à bord du vaisseau Enterprise, qui vient d'être mis en service.
Il devra affronter Néro, un Romulan qui vient de plus de 120 ans dans le futur (donc
de l'époque de Star Trek : The Next Generation) pour venger la mort de sa femme et la destruction de
Romulus, sa planète. Au cours de cette aventure, il fera la connaissance de
l'équipage du vaisseau, ainsi que d'une figure amicale d'un lointain futur.

« Star Trek m'a toujours donné l'impression d'être plus
la promesse d'une aventure, que l'aventure elle-même… Je voulais changer
cela »,
déclarait Abrams. Là aussi, le défi est vaillamment relevé et chacun
des 150M$ du budget sont à l'écran, faisant de ce film le plus spectaculaire de
la saga. Abrams ne voulait pas, pour autant, se mettre les fans (très
virulents) à dos. Il leur réserve des clins d'oeils et une apparition d'un
membre originel de Star Trek, le Spock des origines: Léonard Nimoy himself.
«Tout un pan de l'histoire tournant autour de son personnage, si Mr.
Nimoy avait refusé de participer au film, on aurait vraiment été dedans
jusqu'au cou ! »
.

 

Enfin, afin de ménager le suspens, tant pour ce film que
pour ses (on l'espère) suites, le voyage dans le temps permet de remettre les
compteurs à zéro et d'entamer une nouvelle ligne spatio-temporelle. Ainsi,
dans ce « nouvel ancien » Star Trek, tout peut changer, et n'importe
quel personnage peut mourir, sans contredire pour autant la « mythologie »
originelle. Très malin !

Bref, bienvenue dans un reboot qui déchire ! Une bonne
histoire, des personnages qui fonctionnent (même si on ne pourra jamais oublier ceux
qui nous ont accompagnés depuis plus de 40 ans), de l'action et des effets
spéciaux réussis… OUI ! Ce Star Trek est une réussite pour les fans, mais
surtout c'est un excellent film pour découvrir une mythique saga de S.F.
renouvelée sans jamais la trahir (à l'image de James Bond avec Casino Royal),
qui vous fera oublier la (souvent injuste) réputation « cheap »
(décors en carton-pâte et costumes qui ont l'air de pyjamas) de Star Trek.

A voir d'urgence !

Rendez-vous bientôt sur www.planetecampus.com pour des
entretiens avec l'équipe du film.

Le plus Campus:

Zachary Quinto, qui incarne Spock Jeune, est un excellant
imitateur de Leonard Nimoy, le Spock original.

Tous les membres de la nouvelle équipe ont pu rencontrer les
interprètes originaux survivants de leur personnage (DeForest Kelley, Dr. McCoy
et James Doohan, Scotty, étant décédés), sauf Chris Pine, le nouveau Kirk,
William Shatner étant trop pris par le tournage de la 5e et dernière
saison de Boston Justice. « Mais il m'a envoyé une lettre pour me
souhaiter bonne chance »
.

Le film est dédié à la mémoire de Gene Roddenberry, mais
aussi à celle de sa veuve, Majel Barrett Roddenberry (qui jouait la nurse
Chapel, et faisait la voix des ordinateurs des vaisseaux dans toutes les séries
et les films Star Trek), récemment décédée. « Elle avait eu le temps
d'enregistrer ses dialogues, mais elle n'a malheureusement pas pu voir le film
fini, nous avons tous été très attristé par son décès »
J.J. Abrams.

Zoë Saldana qui incarne Uhura, tournait Avatar, le nouveau méga-film
de James Cameron (dont elle est l'une des TRES rares personnes à avoir vu un
premier montage… Plus d'un an avant sa sortie), quand Abrams lui a demandé de
jouer dans le film… Devant son hésitation (elle craignait de ne pas rendre
justice à ce rôle mythique), c'est Cameron lui-même qui est monté au créneau pour
la persuader d'accepter. Faisant ensuite la navette entre le tournage de Star
Trek
et la post-production d'Avatar, elle se faisait « interroger »
régulièrement par les deux réalisateurs sur ce qui se passait sur l'autre
plateau et sur ce que chacun cherchait à savoir sur le tournage de l'autre…
James et J.J. sont donc de vilains curieux !


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