Superbus : Planète Campus rencontre Jenn Ayache à l’occasion de la sortie de SixTape !

Quatre ans après Sunset, Superbus a sorti son sixième opus vendredi 3 juin : SixTape ! Notez le jeu de mots. Et pour l’occasion, Planète Campus est allé à la rencontre de Jenn Ayache, la chanteuse du groupe, afin d’en connaître davantage sur la production de ce nouvel album. 

(Interview réalisée le mardi 24 mai 2016)

Rencontre. 

 

Votre carrière a commencé alors que vous étiez très jeune (à l’âge de 16 ans). Avez-vous certains regrets ? 

Je ne regrette rien. Mais je me rends compte, avec le recul, que commencer tôt peut être un avantage comme un inconvénient parce que l’on peut faire plein de choses quand l’on est jeune. Quand on se retrouve à mon âge (32 ans), on pourrait avoir l’impression de commencer, et en fait pas du tout (rires). Il faut être prudent quand on commence tôt…

 

Quel recul avez-vous sur votre carrière ? 

Je suis fière d’avoir réussi ! Pour certains, parfois, ça commence très vite, et… ça se termine aussitôt. Donc oui, je suis plutôt fière de pouvoir continuer dans ma passion. 

 

Comment a commencé l’aventure Superbus ? 

A 14 ans, j’ai eu la chance d’aller aux Etats-Unis au sein d’une famille d’accueil. Là-bas, j’ai constaté que les groupes étaient assez communs dans les lycées, et en France… beaucoup moins. J’avais de plus en plus envie d’en former un. Auparavant, j’avais déjà commencé à jouer de la batterie et de la guitare vers l’âge de 9 ans. En rentrant, j’ai donc décidé d’en constituer un. Ce qui fut fait quand j’avais aux alentours de 15 ans. J’ai commencé à écrire des chansons, j’ai rencontré de nombreuses personnes dans des soirées, des studios, etc. Ils étaient, pour la plupart, plus âgés que moi parce qu’il n’y avait personnes qui savait jouer de la guitare dans mon école. Et petit à petit, c’est venu !

 

Quels groupes vous ont inspirée à cette période ?

Waouh ! Il y en a tellement ! A cette époque, j’avais découvert Madness, Nirvana, Texas, Garbage, Blondie, ou encore, No Doubt. J’aimais beaucoup les groupes avec des filles à leur tête ! J’écoutais beaucoup de musique anglo-saxonne, de la musique punk rock.

 

Justement ! Quelles ont été vos sources d’inspirations, vos influences pour cet album ?  

Tout simplement, la vie en général ! Mes inspirations, c’est ce que je traverse, ce qu’il se passe autour de moi, ce que j’écoute. Au bout du 6ème album, on se rend compte qu’on a une sorte de formule. On a essayé d’en sortir, mais on a quand même notre touche. C’est inévitable ! Et, étant donné que j’écris les chansons, à un moment donné, c’est vrai que tu t’auto-influences…

 

Avez-vous fait appel à des nouveaux collaborateurs pour cet opus ?

On a fait appel à un jeune réalisateur qui s’appelle Gaspard Murphy avec qui j’avais déjà travaillé pour mon album solo +001. Après, il est vrai que nous sommes un peu dans notre bulle donc c’est plus un album fait maison.

 

Votre nouvel opus « Sixtape » sort le 3 juin. Comment qualifieriez-vous cet album ?

Il y a énormément de changement entre le 5ème album et celui-ci ! C’est un Superbus 2016 (rires) ! On a essayé de moderniser, notamment, la production. On a pris de nouvelles influences. La « seule » chose qui ne change pas, c’est le fait que nos morceaux parlent toujours de relations humaines, de rupture, etc.

 

Que peut-on vous souhaiter à vous et au groupe ?

Que ça continue ! (Rires)

 

Propos recueillis par Latifa El Houari. 

 

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