Twilight 5 : Pourquoi ne faut-il pas le voir ?

Le cinquième chapitre de la sanguinolente saga, adaptée de l’œuvre de Stéphanie Meyer, engrange un nombre d’entrées phénoménal dans les salles de cinéma. Pourtant, la presse présente quasi-unanimement « Twilight 5 » comme un navet d’une mièvrerie écœurante et d’un puritanisme ostentatoire !

En atteignant les 142 millions de dollars, « Twilight 5 : Révélation 2nde partie » dépasse le quatrième volet de La Saga d’un amour interdit et se hisse près du sommet qu’est « Twilight 2 : Tentation ». Les spectateurs, qu’ils viennent de France ou d’ailleurs, sont visiblement vampirisés par l’idylle contrariée de la belle (Bella, l’humaine) et la bête (Edward aux dents pointues).

Ce succès du box office essuie pourtant les critiques virulentes d’une bonne partie de la presse française. Revue de presse cruelle de la trop célèbre – et trop célébrée – série vampirico-romantique…

Le journaliste de Libération, Clément Ghys, se réjouit de l’arrivée du dernier épisode de la série. Enfin, la fin ! « Un temps, la saga Twilight se confondait avec celle de ses héros vampires : immortelle, interminable. En dépit de sa catchline, Pour l’éternité, ce cinquième chapitre clôt, pour de bon, la franchise », exprime-t-il dans un soupir de soulagement.

Il poursuit sa critique en condamnant la morale puritaine qui transpire des films : « Les deux premiers épisodes dépassaient le plaisir coupable du film pour adolescent(e)s et dévoilaient (…) une part de la psyché anglo-saxonne puritaine : la phobie de l’acte sexuel, l’obsession de la pureté. Ont suivi des films plus nauséabonds, en particulier le précédent chapitre, où la peur de la bagatelle se motive d’une idéologie ultra-conservatrice, farouchement anti-avortement, pro-accouchement dans la douleur, dont les échos potentiels sur les teenagers américains peuvent glacer. »

Libération n’est pas le seul journal à jeter « Twilight 5 » aux ordures ! Pour Ecran Large, ce chapitre, dont le scénario creux et sans saveur ne risque pas d’être relevé par le rythme, inconsistant, « fait figure d’anti-film par excellence » !

Les Fiches du Cinéma, pour qui « cet ultime épisode s’étire mollement jusqu’au final qui, ouf !, réveille morts », en rajoute une couche, suivi par Le Figaroscope : « On reste toujours dans une certaine mièvrerie… Normal : le film est spécialement calibré pour les adolescentes. »

Pourquoi ces journaleux critiquent-ils si ardemment le cinquième épisode de la saga Twilight ? Est-ce parce qu’ils ne le comprennent pas ? Est-ce parce qu’il ne leur est pas destiné ? Certainement, ces journalistes ne sont plus de jeunes adolescentes transies d’amour pour le bel Edward…


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