Mur de Berlin: Comme si vous y étiez!

Après 28 ans de séparation, l’Allemagne voyait enfin le « mur de la honte » s’effondrer. C’était il y a tout juste 20 ans. PlanèteCampus s’est posé la question: Et si j’avais eu 20 ans en 89, qu’aurais-je fais? Voici les réponses des étudiants!

La rédaction de PlanèteCampus a demandé un vrai travail d’imagination à ses lecteurs et se félicite du résultat! Qu’auriez-vous fait? Comment auriez-vous fêter ce jour historique qui changea la phase du globe? A chacun son idée.

Sophie, 22 ans, étudiante en école de commerce:
« Je me réveille ce matin la, et ca y est! Je peux enfin passer de l’autre côté du mur! Pour marquer le coup, je suis allée au pied du mur, et fais plusieurs allers-retours. Berlin est, Berlin ouest…hop de nouveau Berlin est…J’ai alors réalisé que dans mon esprit il y avait encore deux « Berlin », et que la route pour la réunification allait être longue… Mais tout de même quel bonheur! »

Quentin, étudiant en master de mathématiques:
« Au début de la nuit, j’ai moi-même pris une pioche, pour casser un bout du mur, pour le garder afin de ne pas oublier. Ensuite, il fallait retrouver ces proches qui étaient de l’autre côté pendant ces 28 longues années. Ensemble et avec tous les Berlinois, nous avons marché dans la rue, toute la nuit, pour exprimer notre joie, notre fête. »

Malou, 23 ans, travaillant dans l’humanitaire: 
« Si javais eu 20 ans en 1989… bah j’aurai surement participé à cette destruction du mur en crachant dessus en voulant laisser ma marque dessus. »

Clémentine, future-avocate:
 

Si j’avais eu 20 ans en 89, je ne sais pas ce que j’aurais fait… Surement pleuré ! Comme le dit la chanson:   « On n’saura jamais vraiment c’qu’on a vraiment dans nos ventres. » Difficile d’imaginer quelque chose qu’on était trop jeune pour comprendre… Une chose est sûre, j’aurai gardé un petit bout du mur ! »

 

Antoine, journaliste (chez PlaneteCampus, sic) :
« Impossible de vraiment se mettre dans la peau d’un peuple contraint à l’enfermement. Impossible de comprendre la séparation de familles, d’amis, de personnes chères, comme ça en une nuit, sans l’avoir vécu. N’empêche, la chute du mur a sûrement dû être perçue comme une formidable bouffée d’oxygène pour tout le monde! Du coup, moi je me vois bien faire une grosse fête. Me laisser porter par la frénésie générale. Je ne pense pas que j’aurais directement fait mes valises pour m’enfuir. Non, j’aurais sûrement préféré profiter un peu de ce moment unique et si attendu. Je me serais pointé devant ce mur, je lui aurais craché dessus une dernière fois, peut-être même aurais-je uriner histoire de me soulager! Il m’aurait fallut marquer le coup! Me laisser bercer par la musique de Mstislav Rostropovitch, le célèbre violoncelliste? Bof… Escalader le Mur, au nez et à la barbe des militaires? Peut-être bien. Me poser un long moment sur ce Mur pour le voir s’effondrer sous mes fesses? Certainement… Me jeter dans les bras de la première allemande de l’Ouest? Sans aucun doute! Oui, la destruction du Mur est, pour moi qui n’avait que trois ans à l’époque, un vrai symbole d’une liberté redevenue possible pour des millions de personnes. Une liberté si chère, après laquelle on ne cesse encore de courir. En ce 9 novembre 1989, j’aurais donc voulu marquer le coup! Et pourquoi pas faire le premier enfant de l’Allemagne libérée (rires)!!! » 

 

Le débat reste ouvert à tous! N’hésitez pas à nous faire partager vos idées de ce qu’aurait été ce jour historique dans votre vie! 

 


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