Départementales : quelles leçons en tirer ?

La droite remporte 67 départements sur les 98 en jeu au deuxième tour des départementales. Parmi les 28 départements qui ont basculé à droite, certains fiefs appartenait à la gauche depuis des années : Côtes-d’Armor (22) et Bouches-du-Rhône (13). On peut aussi citer les fiefs de membres du gouvernement ou du PS : la Corrèze (19) de François Hollande, l’Essonne (91) de Manuel Valls, la Seine-Maritime (76) de Laurent Fabius ou le Nord (59) de Martine Aubry.

En tout, 1032 conseillers de droite ont été élus.

La gauche remporte 34 départements (24 pour le PS, 2 pour le PRG, un pour le PCF, un pour les divers gauche). Un seul passe de droite à gauche, la Lozère (48), allant à l’encontre de la tendance générale.

Le FN ne gagne ni le Vaucluse (84), ni l’Aisne (02), départements qu’il convoitait. Il obtient néanmoins un score historique, passant d’un élu à une soixantaine d’élus. Le parti d’extrême droite perce particulièrement dans le Pas-de-Calais (62) et dans le Gard (30).

L’abstention a été plus importante qu’au premier tour (50,01% au lieu de 49,83%), tout en restant inférieure à celle enregistrée lors des élections cantonales de 2011 (55,29%).

Alors, quelles leçons tirer des résultats du second tour des départementales ?

Nicolas Sarkozy se félicite du score de son parti et voit les résultats de ces élections comme un « désaveu sans appel » de la gauche. Les frondeurs appellent également à un changement de ligne du gouvernement.

La demande de réorientation sera-t-elle entendue ? Le gouvernement est-il dans le déni ?

Malgré la reconnaissance de sa défaite, le gouvernement veut continuer sa politique et aucun remaniement n’est en vue. Lors de la débâcle des municipales, le président de la République avait choisi de changer de Premier ministre.


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