Prime d’activité, outil pour lutter contre la pauvreté

Manuel Valls présente mardi 3 mars des mesures dans le cadre du plan anti-pauvreté, notamment « la prime d’activité », résultat de la fusion du RSA-activité et de la prime pour l’emploi (PPE).

Les deux dispositifs sont estimés peu efficaces et trop compliqués. Le premier est trop peu demandé du fait d’une démarche complexe. Ainsi seulement 750 000 personnes en bénéficient, soit 1/3 des ayants droits. La prime pour l’emploi, jugée trop éparse, était versée à plus de 5 millions de foyers en 2013.

Ces deux aides doivent fusionner au sein d’une « prime d’activité » à partir du 1er janvier 2016 mais les contours restent encore flous. La prime sera ouverte aux jeunes de 18 à 25 ans sous certaines conditions, contrairement au RSA. Elle doit faire partie d’un projet de loi du ministre du Travail François Rebsamen. L’enveloppe s’élèvera à 4 milliards d’euros par an et touchera environ 4 millions de personnes gagnant entre 570€ et 1360€ net. Le Premier ministre a également annoncé qu’il mettrait l’accent sur la formation et l’accompagnement des demandeurs d’emplois, ainsi que l’aide à la recherche de logement.


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