Vote de confiance : Manuel Valls a-t-il encore des alliés ?

Le vote de confiance approche à grand pas. Les frondeurs appellent à une abstention collective alors que le PS est à limite de perdre sa majorité dans l’hémicycle. Manuel Valls se retrouve, lui, au pied du mur.

« La question n’est plus : la gauche peut-elle gouverner dans la durée ? » mais «sommes-nous capables de gouverner ? ». Ce sont les propos de Manuel Valls à l’Assemblée Nationale mardi dernier. Le premier ministre appelle à la responsabilité des députés socialistes pour voter la confiance le 16 septembre prochain.

Actuellement, le Parti Socialiste ne compte plus que 289 sièges sur 577 à l’Assemblée Nationale suite à la démission de Thomas Thévenoud. Le PS est à deux de perdre sa majorité. Entre 30 et 40 députés frondeurs ont l’intention de s’abstenir de voter. Cependant, Valls pourra compter sur les votes de l’extrême gauche.

Vengeance ou réelle opposition avec la politique de Valls ? Cécile Duflot a ouvertement exposé son refus de voter la confiance. « Effectivement, sauf à ce qu’il y ait un grand changement, mais les déclarations du Premier ministre ne vont pas dans ce sens, les conditions ne sont pas remplies pour faire confiance à la politique qui est menée, pour qu’elle fonctionne » a déclaré l’ancienne ministre de l’Ecologie.


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